Des nouvelles fraîches sur Buffy par anapoetic

Newsletter Buffy

Newsletter Buffy du 12.11.2014

Je vous prie de m'excuser de ce retard, concernant la NL d'Octobre 2014, j'ai rencontré des soucis techniques informatiques. Mais comme l'a dit E. T., "Je suis toujours là".

- 11/10, Michelle Trachtenberg, 29 ans

Nous recherchons un Rédacteur des News.

Commençons par une palette d'acteurs et d'actrices, qui ont des rôles de guest ces temps-ci.B. Chase, est l'agent de la DEA, David Lang, dans la saison 2 (lancée le 24/09 dernier sur NBC) de Chicago P. D.. M. Trachtenberg, dans la saison 2 de Sleepy Hollow, série fantastique de la FOX, pour le rôle d'Abigail Adams. Quand à C. Carpenter, pour le rôle de Carol, une directrice administrative d'un centre médical, dans la 7ème et ultime saison de Sons of Anarchy, diffusée sur FX depuis le 9/09 dernier. M. Blucas, dans l'épisode 8 de la saison 1 de Stalker sur CBS. Son rôle : Mark Richards, père de famille, qui fera appel au TAU (unité de police spécialisée dans le harcèlement), quand un sombre secret refera surface.

News suivantes, SVP ! Avec J. Benz, qui tient le rôle de Carline, aux côtés de John Travolta, Sharone Stone dans le film d'action Life on the line de D. Hackl. Film actuellement en tournage à Vancouver. Concernant Witches of East End, c'est terminé ! Plus de rôles pour T. Lenk, H. Raffety, B. Lawson et J. Marsters. La chaîne Lifetime a décidé de ne pas poursuivre cette aventure. En revanche pour J. Marsters, il fait son grand retour, en tant que guest dans Hawaii 5-0 pour le 100ème épisode en reprenant son rôle de Victor Hesse.

Il y en a un qui a fait beaucoup parler de lui ! N. Brendon. Il s'est marié ! Avec sa fiancée, Moonda, le 1/10 dernier à Las Vegas, annonce officielle faite par lui-même sur son Twitter. Il s'agit là de secondes noces pour lui. Félicitations !!! (lançage de riz) Le 17/10 dernier, soit environ une quinzaine de jours après son mariage, il a été arrêté par la police de Boise (Idaho). Selon le site TMZ, la police aurait été appelée dans un hôtel suite à une altercation entre l'acteur et le personnel. Une fois sur place, les autorités auraient constaté que N. Brendon était ivre, refusait d'obtempérer et a même essayé de s'enfuir. Il a été placé en garde à vue pour résistance et entrave à la justice. Il a biensûr, depuis lors, été libéré sous caution. Pour en finir avec lui et les news, Il fera un passage en guest dans le Season Finale de la saison 2 de Falking It. Son rôle : un artiste professionnel qui devient le mentor du personnage de Liam.

Salem (deuxième partie)
Source : livre Sectes Mystérieuses

III] Accusations

A) Accusés, Accusées

C'était une bonne trouvaille ! Sarah Good était une vagabonde à l'allure de sorcière et d'âge incertain, une créature paresseuse, qui couchait dans les haies et fumait la pipe. Et qui encore ? - Goody Osborne. C'était une femme de réputation douteuse. Elle avait du bien et avait été mariée 3 fois, mais on ne la voyait jamais à l'église.

Le 29/02/1692, des mandats d'arrêts furent lancés contre Tituba, Sarah Good et Sarah Osborne. Le lendemain, deux magistrats arrivèrent de la ville de Salem, un certain John Hathorne et Johnathan Corwin. Le temple avait été aménagé en salle d'audiences ; les petites filles affligées prirent place sur le première banc et l'interrogatoire commença. Sarah Good fut la première à comparaître, entre deux solides constables. En réponse aux question de Hathorne, elle nia avoir fait le moindre mal aux enfants et affirma tout ignorer de la sorcellerie.

Hathorne demanda alors aux enfants si Sarah Good les avait tourmentées ; elles dirent que oui. Une des filles se mit alors à se tortiller et à gémir comme en proie à de vives douleurs, et les autres suivirent son exemple. En un instant, elles étaient toutes à se tordre et à hurler, en criant que le spectre de Sarah les mordait et les pinçait. L'assistance demeurait bouche bée. De toute évidence, il s'agissait de la preuve surnaturelle d'un cas de sorcellerie.

Ces agressions invisibles contre les petites filles llaient jouer un rôle essentiel dans l'interrogatoire des accusées et, plus tard, dans les jugements. Sans cette preuve spectrale, comme elle fut appelée, aucune accusée n'eût été condamnée. La preuve reposait sur la croyance que le Diable pouvait prendre l'apparence d'une sorcière. Sous cette forme, il pouvait tromper un mari en prenant place à ses côtés tandis que sa femme allait au sabbat ; ou encore, comme à Salem, il avait le pouvoir de tourmenter ceux qui l'accusaient. Seules les victimes pouvaient voir les spectres. Et pourtant leur existence fut enregistrée comme un fait.

B) Le Diable parmi nous

On admit aussi que le diable ne pouvait prendre l'apparence d'un être humain sans sa permission. Il lui était impossible de prendre les traits d'un innocent, et inversement toute personne dont le double avait été vu par l'un des accusateurs était nécessairement coupable. Rien ne servait de fournir un alibi. La personne physique d'un suspect pouvait parfaitement se trouver tranquillement présente devant une centaine de témoins oculaires, et même entre deux constables, tandis que son double torturait ses accusateurs.

Lorsque Sarah Osborne à son tour se mit à nier avoir fait le moindre mal aux petites, elles retombèrent aussitôt en transe ; quand Hathorne lui demanda son opinion sur les faits, elle s'aventura jusqu'à dire que peut-être le Diable avait-il pris son apparence à son insu. Le tribunal récusa l'idée comme impossible, et Sarah Osborne fut remise en prison, où elle décèda deux mois plus tard.

Pour finir, ce fut le tour de Tituba. Elle fut accueillie par une exhibition fantastique de possession de la part des petites - probablement terrorisées à l'idée de ce qu'elle pourrait révéler sur les séances à la cuisine. Mais la pauvre Tituba avait au moins retenu quelque chose des corrections infligées par Parris ; si elle niait, il continuait ; si elle avouait, il s'arrêtait. Elle tira la leçon de cette méthode devant ses juges. Hathorne lui demanda : Avez-vous jamais vu le Diable ? Elle répondit : Le Diable m'a visitée et m'a dit de le servir.

C) Aveux

Le vacarme cessa dans la salle. Tous les regards s'étaient fixés sur Tituba qui racontait son histoire. Tout comme elle avait magnétisé les petites au coin de la cheminée, elle captait l'attention du prétoire tout entier.

Pendant trois jours, elle conta des merveilles. Le Diable la visitait parfois sous la forme d'un chat, ou d'un rat, ou encore d'un cochon, mais le plus souvent c'était un grand homme en noir avec des cheveux blancs. Il lui disait qu'il était Dieu et lui fit signer son nom dans un livre. Cette marqu était rouge, comme du sang. Oui, elle avait volé sur une perche jusqu'à un sabbat et rencontré d'autres sorcières de Boston et d'ailleurs. Les doubles de Sarah Good et de Sarah Osborne, et d'autres encore dont elle ne savait pas les noms, lui avaient commandé de pincer les enfants, et même la petite Elizabeth, que pourtant elle adorait.

Les habitants du village furent bien soulagés d'avoir enfin trouvé une sorcière qui avait été touchée par la lumière et avouait ses méfaits. Mais son allusion à d'autres doubles les laissait perplexes. Qui pouvaient-ils être ?

IV] La chasse...

A) est ouverte

Salem ne devait plus tarder à se trouver des candidats potentiels. La 1ère, ce fut Martha Cory, qui avait éclaté de rire en voyant les contorsions des filles. Ann Putnam se mit à hurler en sa présence, et on l'arrêta. Je suis une femme de dévotion, dit-elle à la Cour. C'est une sorcière de dévotion, rétorqua l'une des petites, et toutes les autres reprirent en choeur : Sorcière dévote ! Sorcière dévote ! L'une d'elles montra la fenêtre du doigt en disant qu'elle voyait les sorcières s'assembler à 'instant même pour un sabbat sur le gazon devant le temple. Les villageois devinrent tous pâles. Pour couronner le tout, Ann Putnam identifia l'une des sorcières comme étant Rebecca Nurse, de tout temps considérée comme une sainte personne.

Même le sévère John Hathorne s'adressa avec courtoisie à Rebecca quand elle comparut devant lui. Agée, frêle, très sourde, cette mère bien-aimée de 4 garçons et de 4 filles répondit avec douceur, en protestant son innocence. Son accent de sincérité était tel qu'en dépit du chahut des filles elle allai être relaxée, quand la voix de la mère d'Ann Putnam s'éleva au-dessus du vacarme : Vous n'avez pas amené l'homme noir avec vous ? Vous ne m'aviez pas ordonné de blasphémer ou de mourir ?

Dieu m'ait en sa sainte garde !, s'écria Rebecca, consternée, en levant les bras au ciel. Aussitôt tout le banc des enfants leva aussi les bras au ciel et, à partir de là, elle se mirent à singer chauqe geste de l'infortunée. Le spectacle était hallucinant, presque irréel, et le doute pénétra l'esprit de l'assistance. La Cour en conclut que Rebecca venait d'ensorceller les enfants sous ses propres yeux...

B) Nul est à l'abri

La chasse atteignait son paroxysme en suivant un schéma immuable. Les filles laissaient échapper un nom, celui d'une personne dont le spectre (le double) venait les tourmenter. Cette personne était arrêtée. A l'audience elle niat, et les filles entraient en convulsions. Cela prouvait la culpabilité, et la suspecte était emprisonnée en attendant le jugement.

Par ce processus, on mit ainsi en prison les deux soeurs de Rebecca Nurse, puis Elizabeth Proctor, et aussi son mari pour avoir pris sa défense. John Proctor avait eu le malheur de dire que ces gamines méritaient la fessée et que si on les laissaient faire, tout un chacun se retrouverait démon ou sorcière. Il avait bien raison.

Parmi les jeunes filles affligées, il y eut deux à tenter d'échapper au vent de folie qui soufflait sur Salem. Lorsque John Proctor se vit accuser, sa servante Mary Warren refusa de témoigner contre lui. Aussitôt, plusieurs autres filles accusèrent Mary d'être une sorcière. Elle fut arrêtée et harcelée jusqu'à ce qu'elle avoue que Proctor la tourmentait et lui avait commandé de signer son nom sur le Livre du Diable.

Sarah Churchill retrouva quelques instant son bon sens lors de l'arrestation de son patron, le vieux George Jacobs. Mais elle ne put tenir longtemps contre l'hostilité des magistrats et autres représentants de l'autorité, toujours prêts à croire le pire de ceux que les enfants accusaient. Sous le feu des questions, elle finit par attester que Jacobs l'avait contrainte à signer le Livre du Diable. Plus tard, elle devait dire du pasteur de Boston qui l'interrogeait : Si je disais une seule fois à Mr. Noyes que j'avais signé le Livre, il me croyait aussitôt mais si je lui disais cent fois non, il ne voulait pas me croire. Cet aveu désespéré montre bien dans quel piège Salem était tombée toute entière, avec cette trouvaille de l'évidence spectrale qui se passait de toute jusification.

C) Pas même un magistrat

L'escalade connut un nouveau degré en avril, du fait une fois encore d'Ann Putnam, le chef de file des accusatrices, et avec aussi, pense-t-on, le soutien de sa névrosée de mère. Comme elle se promenait dans la prairie du presbytère, bien connue comme lieu de rendez-vous des sorcières pour leurs diaboliques agapes de pain trempé dans du sang, elle s'immobilisa soudain en criant : Horreur, horreur ! Un pasteur ! Un pasteur peut donc être un sorcier !

Elle prétendait ne pas connaître ce spectre, mais ce dernier lui livra obligeamment son nom, Georges Burroughs, un ancien ministre du culte de Salem. Les magistrats surpris hésitèrent à décréter une telle arrestation, mais l'histoire d'Ann Putnam fut confirmée par Mercy Lewis qui, avant d'être chez les Putnam, avait été au service du pasteur. Les magistrats décidèrent donc son arrestation.

Merci à MissSummer !

Je vous dis à la prochaine avec la 3ème partie du dossier sur Salem. Bisous. Bye.

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