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Je ne vois aucune romance au mythe du vampire. J'ai l'impression que ce que l'humain appelle âme est une partie essentiel au rouage de l'amour. Comme dans cette série les vampires n'ont pas d'âme, Angel est devenu le mythe du mythe. Et j'ai accepté sa relation avec Buffy, je l'ai trouvée touchante. Mais Spike est un second paradoxe que j'ai adoré aussi alors ne me demandez pas de les départager.
La théorie qu'en devenant un vampire on perde son âme me passionne et je ne regarde pas vraiment les autres séries sur le sujet, ou il y a trop d'amour et de vampires sensibles.
marathon-solitaire
A la base le mythe du vampire n'est nullement romantique. Mais la métaphore sexuelle est évidente... Il est d'ailleurs amusant de constater que les premies vampires (et ce jusqu'à Rodolphe de Gortz) étaient des femelles tant la métaphore phallique des dentssaute aux yeux: il s'agissait dans l'inconscient collectif d'une part de parler du pouvoir des femmes et d'autre part de l'homosexualité féminine (avant de l'élargir aves des vampires mâles mordant des hommes). Or ces deux thèmes ont une grande place dans Buffy: Whedon revient aux bases en les explicitant très clairement, et il utilise aussi l'image du "bad boy" pour illustrer les amours et les émois de l'adolescence (en particulier dans le cas d'Angel), mais sans instster et en tout cas sans s'y étendre au-dela d'une certaine étape. C'est intelligent mais les suites données (aidées aussi par le "Dracula" de Coppola) ont profité de cette bèche pour introduire des vampires dégoulinants de bons sentiments, sans quête digne de ce nom (qu'elle soit schizophrénique dans le cas d'Angel, ou poussée par un amour vrai et donc symboliquement plus puissant que la nature démoniaque [pour une fois Whedon est optimiste...] dans le cas de Spike): c'est aussi dans ce sens que le vampire perd de sa force, à moins éventuellement (mais je trouve que ça s'essouffle) d'être une autre métaphore, plus sociale dans le cas de "True Blood"...
J'ai eu quelques lectures semblables, mais je n'ai pas lu ce qui parle d'homosexualité (avant ton commantaire) et tant mieux. La peur que l'homosexualité soit une maladie n'est basée sur rien (et me déprime de la stupidité humaine) et pourtant une maladie est apparue. Quand l'homme pense que dieu a pu les punir, je les laisse alors penser qu'un vampire est une lesbienne. Chouette que Whedon ait su mettre un peu de nuance (Chaque visionnage je trouve la série toujours plus subtile alors qu'en général l'inverse se fait sentir pour les films) et donne envie de redécouvrir certains trucs faisant parti de l'histoire commune.
Mon analyse n'appartient qu'à moi: je ne la dois à personne. C'est juste la connaissance du fait qu'à la base les vampires étaient des femelles qui me le fait dire: aucune femme n'a de phallus (navré d'utiliser ces termes mais ils sont exacts) et montrer un tel symbole phallique sur des femelles s'attaquant (entre autres mais ici c'est le sens) à des femmes est je pense une façon inconsciente qu'avait la mythologie populaire d'aborder ce tabou.
Mais à la base, avant même que la créature telle quelle apparraisse, le vampire symbolisait le pouvoir destructeur de l'âme damnée des morts: la première aventure mettant en scène un erzats de cette mythologie date de la Quête du Graal: c'est l'aventure de l'âtre périlleux ("âtre" étant à l'époque un nom donné aux cimetières). Le paradoxe est que cet âtre était asexué et quasiment abstrait, mais met néanmoins en scène symboliquement (et très "pieusement") un cimetière (lieu creux, donc féminin: la femme est l'incarnation de la tentation diabolique) et le chevalier Gauvain (homme viril, pieux et protégé par son courage, donc pouvoir de lumière)...
Je ressort ce débat du grenier (ou du placard c'est selon)
Les 2 séries de vampires qui me viennent à l'esprit sont Buffy bien évidemment et Vampire Diaries.
Dans ces 2 séries, l'amour entre une humaine et un vampire est présent.Etant d'un naturel fleur bleue, j'avoue que le côté "amour impossible" donne un peu de piquant et d'intérêt à la série.
Dans ces 2 séries,l'héroïne existe entre 2 vampires à la personnalité totalement différentes mais qui ont chacun des qualités et on en revient au classique triangle amoureux des séries pour ados (et pas que...). D'ailleurs ces 2 séries sont sur CW.
Finalement,même si l'amour dans les séries de vampires n'est pas une obligation,cela permet d'aborder différents thèmes comme la tolérance,les différences mais aussi de parler de problèmes des ados.
Et bien dans toutes les séries que je regarde, j'apprécie une romance, aboutie ou non d'ailleurs. Ca c'est mon côté fleur bleue et il n'y a pas d'âge pour cela! Par contre si c'est une série sur un sujet précis, des vampires, des loup-garous, des sorcières ou enquêtes policières, oui à la romance à condition que ladite série ne devienne pas que cela, un soap, au détriment du sujet d'origine. Il y a d'autres séries pour cela!