176 fans | Vote

L'étrange Noël de M. Dawson

Titre : L’étrange Noël de M. Dawson

Note au jury : Cet épisode virtuel se situe durant la saison 2. Après avoir vécu une tendre relation, Joey qui a voulu prendre des distances avec Dawson pour réfléchir sur sa vie s’est réfugiée dans les bras du beau Jack également attiré par Miss Potter. Jack n’est donc pas encore homosexuel. Pacey est avec Andie, et vivent une très belle histoire. Gail et Mitch sont séparés.

*********

Pas un bruit. A cette heure-ci, les couloirs étaient vides. Seules les quelques infirmières de gardes circulaient entre les chambres, avec leurs sourires apaisants.
Elle dormait. On venait de lui retirer sa perfusion, et épuisée, elle s’était assoupie quelques instants. Un rayon de soleil traversa le rideau et vînt se refléter sur son œil. L’éblouissement la réveilla. Il lui fallu quelques secondes pour comprendre où elle était, pour se remémorait les événements passés. Puis, trop fatiguée pour réfléchir d’avantage, elle ferma ses yeux pour se replonger dans son sommeil. La pièce était alors plongée dans le silence. Sa respiration était profonde, signe qu’elle dormait bien. Pourtant, rien n’aurait laissé penser qu’elle se réveillerait… Pourquoi avoir fait cela ? Personne n’aurait pu le prévoir, surtout pas venant d’elle.

[Générique]

Vingt minutes plus tard, l’agitation devenait de plus en plus grande dans l’hôpital. En effet, c’était l’heure des visites, et l’ouverture des cellules d’écoute qui se trouvaient au bout du couloir après l’ascenseur. Plusieurs jeunes filles faisaient déjà la queue dans la file d’attente pour demander conseils ou simplement pour être écoutées par les psychologues et infirmières présents.

Dans la cage d’ascenseur.
Dawson, un bouquet de lys dans les mains : Merci d’être venu !
Pacey : Ca me tenait à cœur… Je m’inquiète pour elle aussi !
Dawson : J’espère que tout va bien…
Pacey, en posant sa main sur l’épaule de Dawson : Dawson, calme toi ! Bessie nous a dis au téléphone que ce n’était rien de grave. Qu’elle nous a fait une grande peur, mais rien de grave !
Les portes s’ouvrirent. Dawson et Pacey se dirigèrent vers le comptoir de renseignement, situé face à eux.
Dawson : Bonjour, on vient voir Joséphine Potter, c’est quelle chambre s’il vous plait ?
L’infirmière de service, lui fit signe de patienter car elle était au téléphone. Dawson, nerveux, frappa ses doigts sur la table. Après trois longues minutes, l’infirmière chercha sur son ordinateur la chambre de Joey. Dawson était impatient, et Pacey le vit bien. C’était la chambre 123. Dawson demanda à l’infirmière si Joey se porter bien. Désolée, l’infirmière ne pouvait rien dire. S’apprêtant à reposer la question, légèrement plus violemment, Pacey le pris par le bras et l’amena vers la chambre en question, en s’excusant auprès de la gentille infirmière en lui adressant un de ses regard les plus ravageur, en même temps qu’il tournait dans le couloir. A ce même moment, son regard se posa sur l’ascenseur où il vit une jeune femme blonde y monter, sans aucun doute, c’était Andie. Il voulut faire demi-tour, mais trop tard, les portes de l’ascenseur s’étaient déjà refermées. En une fraction de seconde, un sentiment de doute et de peur traversa Pacey, qui reprit ses esprits, et se concentra sur l’état de Dawson qui lui s’inquiétait pour Joey.

Porte 123.
Après avoir frappé, Pacey et Dawson entrèrent. Elle dormait toujours. Lentement et doucement, ils s’assirent respectivement dans un fauteuil et sur le bord du lit.
Il la regarda. Même dans cet état elle était si jolie. Il lui caressa la joue, sa peau légèrement plus pâle que d’habitude était toute aussi douce.
Elle cligna des yeux après l’effleurement senti sur sa joue. Elle vit d’abord un gros bouquet de lys, puis Dawson se rendit compte qu’il avait posé les fleurs trop proche de son magnifique visage, au point de quasiment l’étouffer, et alla immédiatement les poser sur la table de chevet. Joey vit donc Dawson et Pacey. Elle sourit.
Pacey, se levant : Salut toi ! Comment tu te sens.
Joey, raclant sa gorge : J’ai l’impression de sortir d’un coma de 2 an, mais ça va.
Pacey : Presque ! Tu as dormi pendant deux journées.
Les garçons étaient chacun d’un côté du lit.
Dawson : Tu nous as fait peur Joey.
Joey : Dawson ! (Elle lui prend la main)
Dawson : Qu’est ce qui ta pris ?
Joey, les larmes à l’œil : Je ne voulais pas ! C’était juste pour,…
Pacey : On sait, (dit-il en déposant un baiser sur son front pour la rassurer) Est-ce que un médecin est venue te dire qu’est ce qui s’est passé ?
Joey : Oui, ils ont dit que c’était l’accumulation de fatigue, de stress mélangé à l’alcool, qui a causé l’évanouissement.
Pacey : Qu’est ce qu’ils t’ont fait ?
Joey : Ils m’ont donné quelque chose pour me sortir du sommeil, et ils m’ont poser pleins questions pour connaître mon état psychologique, ils ont cru que…
Dawson (lui coupant la parole) : Que c’était un suicide ? On la tous cru un peu Joey ! Tu aurais du venir me voir au lieu de…
Joey : Non ! Dawson, c’est pas ce que tu crois, je voulais juste m’amuser un peu…
Voyant que les deux âmes sœurs allaient finir en dispute suite aux règlements de comptes, Pacey calma la situation :
Pacey : Dawson, je crois que Joey a besoin de se reposer…
Dawson : Pas maintenant, je veux comprendre !
Pacey (déçu de son échec) : D’accord, mais peut être que Joey a soif !
Pacey regarda Joey en hochant sa tête du côté de Dawson, pour lui faire comprendre qu’il était en train de lui tendre une perche pour éviter la suite de l’interrogatoire de l’inspecteur Leery.
Joey : Euh… Oui ! Dawson s’il te plait, est- ce que tu voudrais aller me chercher un jus d’orange.
Dawson, en partant : Bien sûr ! Mais dès que je reviens, tu m’expliqueras ce qui t’est passé par la tête !
Pacey : Le distributeur est au bout du couloir à droite, prend moi un Coca !
Joey sourit à nouveau.
Pacey : J’ai pas trouvé mieux, désolé…
Joey : Merci Pacey ! Je sais que vous vous demandez tous qu’est ce qui m’a pris, et…
Pacey : Ne te sens pas obliger de me raconter quoique se soit !
Joey : J’y tiens !
Pacey s’assit sur le bord du lit, prêt à l’écouter.
Dawson revint, deux cannettes dans les mains. Il lança celle de Pacey qui la rattrapa au vol, et il ouvrit délicatement celle de Joey en s’asseyant de l’autre côté du lit.
Dawson : On t’écoute Joey. Qu’est ce qui t’as pris ?
Joey bu une gorgée de jus d’orange et posa la cannette sur sa table de chevet.
Joey : Voila. Donc samedi soir, Jack et moi sommes allés à la projection en plein air, la soirée avait au début tout pour être une belle soirée : Un rendez vous en amoureux au driving, entouré de mes amis…

[Flash Back]
Le samedi soir précédant, au driving.
Jack était ravi que Joey ait accepté de sortir avec lui ce soir là. Ils étaient officiellement petits amis. La mairie de Capeside comme chaque fois à cette période de l’année, avait décidé d’organiser un Driving sur la place principale. Des paillasses avaient été installés ainsi que des chaises longues, le tout encadré par de gros chauffages extérieurs pour que les spectateurs n’aient pas trop froid. L’année dernière le thème de la soirée était « Rocky », cette année, Quentin Tarentino, le réalisateur prometteur était à l’honneur.
Jack et Joey aperçurent Pacey et Andie qui gardaient des places pour le petit groupe. Tout souriant, le nouveau couple les rejoignit main dans la main.
La séance commença avec la diffusion de « Reservoir Dogs ».
Andie, toujours souriante : Joey !! Jack !! Que vous êtes beau tout les deux !
Pacey : Vous allez bien tout les deux ?
Jack : Oui ça va. Ca fait du bien de sortir un peu après tout les examens qu’on a eu ces dernières semaines !
Joey : C’est vrai que ça peut nous permettre de décompresser, parce que personnellement j’ai pas mal stressé… pas vous ?
Pacey : Bah, pour moi c’était un exam comme un autre…
Andie : Pacey !!!
Jack : Les résultats seront quand même décisifs pour l’orientation après le lycée. Et ça, Joey, ça l’a travaille !
Joey, en donnant un coup amical dans les abdominaux de Jack : C’est pas vrai ! Enfin, si peut être.
Les quatre amis rirent.
Pacey : Voilà Dawson !
Jack et Joey se retournèrent pour le voir arriver.
Dawson sourit à la vue de Joey, mais dès que son regard croisa celui de Jack, on pouvait sentir des éclairs dans ses yeux. Il ralenti même le pas.
Pacey : Dawson ! Je ne savais pas que Tarentino t’intéresser ? Tu sais que bientôt il va voler la vedette de Spielberg ?
Dawson : Je vénère Spielberg, mais les autres réalisateurs peuvent beaucoup m’apprendre tu sais !
Ils s’assirent tous pour enfin regarder le film. Andie dans les bras de Pacey. Joey et Jack timidement assis l’un à côté de l’autre, et Dawson, à l’arrière qui fusionnait du regard Jack.
Dawson ressentait beaucoup de chose envers Jack sans savoir ce que c’était. De la colère probablement. Il ne le reconnaissait pas, mais il était de furieux que Joey, après l’avoir quitter, se soit réfugier dans les bras du « nouveau ». Vu comme ça, il devrait en vouloir à Joey, mais il l’aimait trop pour ça. Il en était incapable. Quoique par moment il ne la comprenait plus.
En cette douce nuit d’hiver, dans les bras de l’homme qu’elle aime, Andie se protégeait avec le bras de Pacey quand les scènes devenaient trop violentes, ce qui amusait Jack et Joey qui s’échangaient de tendres regards. Dawson, lui, ne riait pas. Il fixait les images. A la fin du film, pendant la pause avant de visionner « Pulp Fiction » Joey se rendit compte de l’attitude de Dawson, elle lui demanda qu’est ce qu’il n’allait pas.
Dawson : Rien. Je ne voudrais pas vous ennuyer.
Pacey : Dawson tu sais qu’on se sert tous les coudes, tu peux nous en parler.
Dawson : C’est mes parents. Je crois qu’ils vont se séparer.
Joey : Tes parents ? C’est pas possible. C’est le couple idéal, ils ont connu des moments difficiles, mais tout s’arrangera.
Andie : Ne t’inquiète pas. Les parents se disputent, comme tout les couples. C’est pour mieux se réconcilier.
Dawson : J’ai trouvé un billet d’avion pour Philadelphie dans la chambre de ma mère. Elle va partir.
Alors que tous essayer de le réconforter, cette nouvelle leur jeta un froid dans le dos. Le couple Leery ? Séparé ? Le rêve de la famille s’effondrait. Pour chacun d’eux, la famille de Dawson était un refuge dans lequel se protéger, dans lequel ils croyaient. Ils ne savaient pas quoi dire. Le film commença. Joey se déplaça pour être à côté de Dawson. Elle lui prit la main et lui chuchota à l’oreille :
Joey : Dawson, je suis là !
Dawson : Non, tu n’y es plus.
Joey : Qu’est que tu veux dire ?
Dawson lâcha volontairement la main de Joey, et se leva pour aller chercher à boire. Les autres avaient vu la scène, mais personne ne comprenait. Joey avait mal pris cette réaction, mais ne lui en voulait pas. Il traversait une période difficile, elle savait très bien qu’il était têtu.
Le deuxième film s’acheva.
Dawson était toujours muet, mais on voyait bien qu’il broyait du noir.
Les autres n’osaient pas parler, quelques paroles fusaient.
Puis le générique du début de « Jackie Brown » débuta. La nuit devenait fraîche et Jack pris Joey dans ses bras. S’en était trop pour Dawson. Il se racla la gorge. Mais les amoureux ne bougeaient pas. Pourtant Joey était mal à l’aise. Jack quant à lui ne voulait pas céder devant Dawson. Personne ne parlait dans le public, lorsqu’on entendit une voix crier « Samuel L. Jackson épouse moi !!! »
Tout le monde se retourna pour voir qui dérangeait la séance. C’était la peste du lycée, Abby Morgan, sur le capo d’une voiture, en compagnie de Jen Lindley. Elles étaient saoules et rigolaient beaucoup. Le propriétaire de la voiture leur demanda de partir, puis bouteilles de bière à la main, s’entraidant à marcher, elles passèrent devant le groupe. Ils étaient déçus du comportement de Jen.
Joey : Elle tourne mal.
Pacey : Tu m’étonnes ! En restant avec Abby, elle commence à déteindre sur elle.
Jack : Elle devrait faire attention, peut être qu’on devrait aller lui parler.
Andie : Ne compte pas sur moi. La dernière fois elles m’ont traité de pauvre fille naïve et je ne sais quoi d’autres.
Joey : Jen t’as dit ça ?
Andie : Non… C’était Abby, mais elle était là, et a pouffé de rire.
Pacey : J’ai entendu dire qu’elles s’étaient faites prendre en train de fumer dans les toilettes des filles ?
Joey : Oué, apparemment. Vous avez entendu parler de la nouvelle réforme de l’école ?
Pacey et Jack : Non…
Andie : C’est un nouveau principe dans le style des avertissements. Si on obtient un avertissement de conduite, et que notre comportement ne s’améliore pas, l’école en partenariat avec la mairie nous envoie faire des travaux d’intérêts généraux dans l’un des lieux public de Capeside. Par exemple, John Trevis, vous voyez qui sais ?
Pacey : Le mec qui cherche des noises à tout le monde ?
Jack : Il a pas cassé la vitrine du disquaire pour Halloween ?
Andie : Exact, bien il a travaillé 1 mois en tant qu’agent de surfaces aux bureaux de police ! Je peux vous dire que ça l’a pas mal remué, depuis il n’a plus eu un seul retard !
Dawson, énervé, malheureux : Vous voyez pas que le film a déjà commencé !
Pacey : Excuse nous Dawson !
Joey : Ca va t’énerve pas.
Dawson : Je ne m’énerve pas mais ma patience à des limites.
Les uns et les autres se lançaient des regards interrogateurs. Visiblement énervé, mieux ne fallait-il pas le rétorquer.
L’atmosphère était de plus en plus tendue. A la fin du film, Jack se leva pour aller chercher du pop corn et par mégarde il bouscula Dawson. Il s’excusa, mais ce dernier se leva également et poussa Jack en arrière.
Dawson : Tu vas arrêter de me chercher !
Jack : Qu’est ce que tu racontes, t’es fou !?
Dawson : Depuis tout à l’heure tu n’arrêtes pas. Ma patience a des limites.
Il cogna Jack d’un crochet du droit qu’il l’envoya à terre. Pacey se jeta sur Dawson pour le stopper. Andie hurla et alla voir son frère qui se releva aussitôt
Joey : Mais arrêtez ! Qu’est ce qui te prend.
Dawson essayait en vain de se libérer de l’emprise de Pacey.
Dawson : Oh Joey, ne fais pas l’innocente.
Joey : Quoi ?
Dawson : Ne fais pas l’innocente Joey. Ne joue pas ta victime.
Jack : Laisse là, elle ne t’a rien fait.
Pacey : Dawson, pourquoi tu fais ça.
Il devenait trop difficile à Pacey de retenir Dawson.
Andie, se mit devant son frère : Dawson, il ne t’a rien fait, reprend toi !
Dawson se calma, et parti, humilié.
Jack : Joey, tu vas bien ? …Joey ?
Elle avait disparu. Personne ne l’avait vu partir.
Andie : JOEY ?
Les autres spectateurs, gênés par ce brouhaha demandaient le silence. Ils cherchèrent donc d’abord des yeux leur amie. Elle n’était visiblement pas parmi les gens assis.

Pendant ce temps, elle courait. Le froid rentrait dans ses poumons et lui faisait mal. Essoufflée, elle se mit à marcher. Des larmes de rages lui coulaient sur le visage. L’attitude de Dawson était la goutte qui faisait débordait le vase. « Innocente Joey », ces mots lui trottaient dans la tête. Quoiqu’elle fasse serait-elle toujours considéré comme la sage Joséphine ? Elle en avait marre de cette étiquette, ce soir, elle eut l’envie subite de ne pas être gentille. Et puis, lorsque les personnes que vous considérez comme infaillibles, qui étaient pour vous votre refuge, votre source d’espoir, lorsque ces personnes elles mêmes ne sont pas assez fortes, comment réagir à cet effondrement ? Mitch et Gail sont comme ses parents adoptifs. Ca lui a déchiré le cœur d’apprendre leur éventuelle séparation. Mais le plus dur ce soir, ç’a été le refus d’aide de son meilleur ami. La personne que vous aimez le plus au monde rejette votre tendresse… Que faire ? Elle passa devant le port. Sur les quais plusieurs jeunes dansaient et buvaient. Elle se rappela qu’ Emma Weaver, l’une des filles les plus riches de son lycée organisait une fête sur son yacht. Elle n’était pas amie avec cette fille, et tout le monde était invité. Elle s’avança. Il y avait même Abby et Jen. La première draguait tout les hommes qui croisait son chemin, l’autre plus calme buvait dans son coin et riait devant les exploits de sa nouvelle amie. En les regardant, elle se demandait pourquoi elle ne pouvait pas être comme elles ? Puis cette idée lui sorti de l’esprit. La musique était forte, sa rage grande, son envie de s’amuser immense. Un beau brun lui tendit un faire de punch, elle accepta et commença à danser avec lui. L’alcool coulait à flot. Elle buvait pour noyer son chagrin, sa colère. Elle ne se doutait pas que les autres s’inquiéter, elle n’y pensait pas. Pourtant, si elle savait que ses amis se faisaient du souci pour elle, cette attention touchante la ferait revenir.

De leurs côté, Pacey et les autres s’étaient répartis les tâches : Andie cherchait dans le public sans affoler qui que se soit ; Pacey était parti rattraper Dawson et ensemble ils faisaient les rues désertes de la ville, tous les cafés, puis Jack restait là, au cas où elle reviendrait.

La tête de Joey tournait, elle voulait sortir du bateau pour prendre l’air, mais elle n’y arrivait. Elle s’amusait tant. Elle se sentait si légère, si heureuse. Elle se bouscula à Jen qui lui demanda qu’est qu’elle faisait là toute seule. Joey lui répondait, enfin elle bredouillait qu’elle s’amusait. Jen la sortit du bateau. La jolie blonde tenait l’alcool, et même complètement saoule elle venait en aide à ses amis. Oui, Joey était une amie. Comme les autres qui l’ont accepté si vite. Elle restait avec Abby parce qu’elle était son ange sur son épaule alors qu’Abby était le petit démon sur celle de Jen. Elles étaient parfois mesquines, mais on ne vit qu’une fois, il faut en profiter. Joey n’arriva pas à marcher, elle se laissa tomber sur le ponton. Jen tenta de la soulever, mais au même moment Abby était en train de vomir. Elle partit l’aider, et puis sous l’effet de l’alcool, elle oublia complètement Joey. Elle était allongée dans le froid. Elle se recroquevilla sur elle-même. Elle sourit car elle s’était amusée. Pourtant une larme lui coula sur la joue. Elle ferma les yeux. Son crâne lui faisait si mal. Elle entendait au loin la musique de la fête. Poussée par une force trop puissante, elle se sentait attirée dans un sommeil. Elle s’y laissa porter.

De retour dans le présent à l’hôpital.
Joey avait une larme qui lui coulait le long de la joue.
Joey : Comment vous m’avez retrouvé ?
Pacey : On a rencontré Jen vers le Rialto, elle a marmonnait que si on te cherchait on te trouverait à la fête d’Emma Weaver. On a couru comme des fous récupérés les McPhee, et arrivé sur le quai, on ne t’a pas trouvé… Tu nous as fait peur. On est rentré chez toi, pour avertir Bessie. On ne savait pas du tout comment s’y prendre. Mais on a sonné et c’est Body affolé qui est venu nous ouvrir, il nous a raconté que Bessie était à l’hôpital à la suite d’un appel qui la prévenait de ton admission. En fait, on a su plus tard qu’un type t’avait trouvé et t’a amené ici.
Joey : Qui c’était ?
Pacey : Un mec du lycée qui était aussi à la fête.
Dawson, en essuyant la larme de Joey : Je suis désolé de mon comportement, je suis désolé…
Lui aussi était ému.
Pacey : Potter, s’il te plait, la prochaine fois que tu as une folle envie te t’amuser fais nous signe, d’accord ?
Joey sourit et acquiesça de la tête. Au même moment Jack rentra dans la pièce, une belle rose rouge à la main.
Jack : Salut toi !
Il se pencha vers elle, et l’embrassa.
Pacey : Bon les amoureux, on vous laisse.
Dawson : Tu sors quand ?
Joey : Dans la matinée. Bessie doit venir pour régler les papiers.
Dawson : Bien, soit en forme pour ce soir. N’oubliez pas que vous êtes tous invités au repas de Noël chez moi.
Jack : Andie prépare les confiseries.
Dawson : Toi aussi Jack. Tu viens avec Joey. Je suis désolé, et je crois que je t’ai déjà fais des excuses…
Jack : Je sais ! T’en fais pas c’est oublié.
Les deux jeunes hommes se serrèrent la main.
Jack resta au chevet de sa belle. Et Dawson et Pacey partirent.

*******

Dawson était rassuré de l’avoir vu en bonne santé. Il n’aurait pas supporté un repas de Noël sans elle qui compte tant pour lui.
Après avoir déposé Pacey chez lui, il rentra chez lui. Le ciel était brumeux. C’était un temps à ne pas avoir le moral ! Il ouvrit la porte de chez lui.
Dawson : Je suis Rentré !
Un silence se fit. Il entendit même un écho. Personne n’était chez lui. Il était là seul, dans le hall d’entrée. Personne à qui raconter sa joie d’avoir vu Joey. Ses sentiments. Son état actuel. Personne à qui confier ses peurs, ses chagrins, ses questions. Il marcha jusqu’à la cuisine. Ses pas faisaient grinçaient le parquet. Il fit ensuite le tour du salon, puis s’arrêta devant la fenêtre. Il était seul. Une envie de pleurer lui vînt. « Enfin Dawson, ressaisit toi ! » se disait-il intérieurement. A travers la vitre il vît Jen. Comme un ange qui venait à son secours, elle était là-bas assise sur sa balançoire. Il décida sans aucun moment d’hésitation d’aller la rejoindre. Il s’approcha d’elle.
Dawson : Tu devrais aller te mettre au chaud !
Jen : Tu veux que je m’asphyxie ? Grand- mère prépare une tarte aux pommes, et la vieillesse lui joue des tours, elle a oublié son gâteau dans le four. Ca sent plus le cramé que la pomme… Mais ne t’inquiète pas, on aura suffisamment de quoi manger !
Dawson : Merci
Jen : Pour… ?
Dawson : Pour avoir aider Joey.
Jen : Oh ! La princesse est sortie de son sommeil ? Tu sais, ce n’est pas parce qu’elle m’a fait comprendre que je n’étais pas la bienvenue que j’aurais du la laisser ivre morte, entouré de gros obsédés qui en auraient profité. J’ai un cœur, et une âme ! Même si ces derniers temps, beaucoup croient le contraire.
Dawson : Qu’est ce que tu veux dire ?
Jen : Je sais très bien ce que vous vous dîtes « Elle reste avec un démon, elle joue avec le feu, elle va se brûler les ailes… » mais …
Dawson, lui coupant la parole : C’est ta vie. Je veux dire qu’on fait tous des erreurs.
Jen lui proposa de s’asseoir à côté d’elle. Il accepta.
Jen : J’aime bien parler avec toi Dawson.
Dawson : Moi aussi. Pourquoi ça n’a pas marché entre nous ? Je n’étais pas assez bien ?
Jen : Tu étais trop bien Dawson. On n’était pas prêt. C’était nouveau et comme toute nouvelle chose, on a peur, on n’ose pas …
Dawson : Tu crois qu’on peut réapprendre à se connaître ?
Gail arriva en voiture et s’approcha des deux amis.
Gail : Bonjour Jen, comment vas-tu ? Prête pour ce soir ?
Jen : Ca va. Grand-mère se prépare activement pour le festin de ce soir.
Gail : Bien figure toi que le festin n’est pas prêt. Dawson, chéri, tu vas m’aider à tout préparer.
Dawson : Là tout de suite ?
Gail : Le plus tôt sera le mieux mon grand ? Désolée Jen je te le kidnappe… Mais si tu veux tu peux venir nous aider.
Jen : Ca aurait été avec plaisir, mais là je dois aller travailler…
Gail : Bien. On se voit ce soir. A tout à l’heure. Dawson je t’attends.
Elle remonta jusqu’à chez elle après avoir pris dans le coffre de la voiture tous les ingrédients nécessaires pour un repas de Noël.
Dawson : Tu travailles ?
Jen : Oui. Si tu veux tu peux passer me prendre. Je finis à 16h. On pourra reprendre notre conversation.
Dawson : Ca serait avec plaisir…
Jen : D’accord. Je suis serveuse dans un bar, mais l’ambiance n’est pas très bonne, mieux vaut que tu t’approches pas, ils vont croire que tu viens de la part des Potter comme « sous marin » pour pouvoir ensuite couler les concurrents ! Soit à 17h30 devant l’école maternelle, c’est à côté, je te rejoindrai.
Elle parlait à Dawson avec son sourire en coin, celui qu’elle utilise pour charmer les garçons, et Dawson n’était pas indifférent à cela. Il quitta Jen, pour aller donner un coup de main à sa mère. Jen le regarda partir, et à son tour se leva, monta les marcha une à une en affichant un sourire malicieux. Elle voyait clair dans le jeu de Dawson. Il essayait de la reconquérir dans le seul but de contrer Joey, pour lui faire du mal. Mais Jen aimait se sentir désirer, et savait la limite à ne pas dépasser. Elle avait un plan qui se formait dans sa tête…


Un peu plus tard, dans l’après midi, tout comme chez les Leery, chez les McPhee on préparait activement des petits gâteaux. Andie était le chef cuisinier, Jack s’occupait à préparer la pâte, Pacey en faisait des boules, et Joey mettait la touche finale, du sucre glacé ou autre, elle avait un talent artistique inné. Tout en cuisinant, nos petits chefs discutaient dans la joie et la bonne humeur
Jack : Joey, si tu te sens fatigué n’hésites pas à aller t’allonger, le…
Andie : Jaaack ! Ca fait 10 fois que tu lui dis, calme toi ou c’est moi que tu vas fatiguer.
Joey : Merci Andie de me soutenir. Ne t’inquiètes pas, je vais très bien. J’ai dormi 2 longues journées, je suis en forme…
Andie : Tu as eu de la chance que cet homme t’ait mené à l’hôpital…
Pacey : Andie a raison ! Il aurait pu t’arriver n’importe quoi.
Joey : Je sais ! Je sais ! J’ai été imprudente ! Mais s’il vous plait arrêtez de me faire la morale. Passons à autre chose. Andie, quoi de nouveau dans ta vie ?
Andie : Moi… Ben rien de spécial !
Pacey : Au fait, Andie, qu’est ce que tu as fait ce matin ?
Tous eurent un moment de surprise, ce n’était pas dans l’habitude de Pacey de questionner qui que se soit sur ce ton là. Andie en était même gênée.
Andie : Ce matin ? Pourquoi tu me demandes ça ?
Pacey : C’est vrai quoi… Pourquoi tu n’as pas pu venir avec nous voir Joey.
En fait, Pacey voulait savoir qu’est ce qu’elle faisait à l’hôpital parce qu’elle ne lui avait rien dit, et qu’il était persuadé que c’était elle qu’il avait vue prenant l’ascenseur.
Andie : J’étais à la bibliothèque…
Pacey : A la bibliothèque… ?!
Andie, timidement : oui
Joey, essayant de sauver Andie : Pacey, c’est pas grave qu’elle soit pas venue, je t’assure.
Pacey : Et que faisait-tu à la bibliothèque ? On est en vacances, il n’y a rien à réviser !
Andie : Je devais rendre un livre que j’avais emprunté. Et il y avait une exposition sur Shakespeare, et je m’y suis arrêtée.
Pacey : Andie… Regarde moi dans les yeux.
Les deux autres continuèrent leurs petites préparations, sachant que c’était une histoire de couple, et essayer de les calmer ne ferait que tout augmenter.
Andie : A quoi tu joues ?
Pacey : Toi, à quoi tu joues ? Je t’ai vu à l’hôpital ce matin. Andie, je t’aime, dis moi ce qui ne va pas.
Andie devenait toute rouge, mais reprenait le contrôle de ses émotions.
Andie : Si tu m’aimes fais moi confiance.
Pacey : Alors tu étais à l’hôpital ?
Andie : Peut être.
Pacey : Peut être ?
Andie : Pacey, arrête avec toutes ces questions, fais moi confiance pour une fois ! Moi j’ai une totale confiance en toi !
Pacey : Mais j’ai confiance, mais si tu ne me dit rien je doute…
Andie : Tu doutes de mon amour pour toi ?
Pacey : Non, bien sur que non, il n’y a rien de plus pur que ton amour, et je t’aime aussi, alors pourquoi me cacher des choses.
Andie, à deux doigts de s’énerver : Je ne te cache rien !! Ce n’est pas parce que je ne te dit pas tout que je… Et puis arrête… !
Andie commença à quitter la cuisine.
Pacey : Où tu vas comme ça ?
Elle fit demi tour, regardant Pacey droit dans les yeux.
Andie : Je te rappelle que je suis chez moi, je vais où je veux !
Et elle partie, en montant les escaliers elle s’écria :
Andie : Cette conversation va finir en dispute et je veux pas qu’on se dispute pour Noël !!
Dans la cuisine, les trois s’échangèrent des regards. Pacey essayait de chercher du soutien dans ceux des deux autres qui étaient totalement neutres. Pacey se dirigea vers les escaliers dans le but d’aller voir Andie dans sa chambre, mais Joey lui en empêcha. Elle lui fit comprendre qu’il fallait la laisser. Elle regarda Jack, puis parti réconforter Andie. Seul Jack resta en compagnie de Pacey.
Pacey : Tu étais au courant ?
Jack : De ?
Pacey : Qu’elle était à l’hôpital !!! Elle ne m’en a pas parlé, est ce que tu sais quelque chose ?
Jack : Elle m’a rien dit, mais ne t’en fais pas.
Pacey : Pourquoi tout le monde me dit de ne pas m’inquiéter ?
Jack : Pacey, ma sœur t’aime. Te fais pas de soucis.
Pacey : Si elle m’aime, elle devrait m’en parler. Je comprends pas pourquoi elle ne m’a rien dit.
Les deux avaient arrêté la confection des petits gâteaux, et étaient assis sur les tabourets.
Jack : Tu es au courant qu’elle prend des anti-dépresseurs ?
Pacey : Oui. Mais où est le rapport.
Jack : Parfois elle doit aller à l’hôpital pour renouveler son ordonnance ou pour parler à une psychologue qui effectue des gardes là-bas à propos de son traitement, et c’est déjà beaucoup qu’elle t’ait parlé de ce traitement et de la maladie de notre mère alors que tu sais que ça la gêne énormément… N’en demande pas trop. Je suis sûr qu’elle ne te cache rien…
Pacey : Pourquoi ne pas me l’avoir dit… tout simplement ?
Jack : C’est une fille ! Elle a son jardin secret, c’est normal

L’étage au dessus dans la chambre d’Andie. Joey la réconfortait, et tentait d’en savoir plus sur cette mystérieuse visite à l’hôpital.
Andie, à la limite des larmes :… J’ai un jardin secret comme tout le monde, il devrait le savoir ! Je l’aime, ça ne lui suffit pas comme explication ? Pourquoi il fait ça… Pourquoi maintenant… ?
Joey réfléchie, elle préférait la laisser parler pour exprimer ses sentiments. C’était tout juste une dispute, il ne fallait pas envenimer les choses.
Joey : Il est amoureux de toi. Tu es la plus belle chose qu’il lui soit arrivé depuis longtemps. Il s’inquiète pour toi, c’est normal.
Les deux amies restèrent assises sur le lit, parties loin dans leurs pensées. Au bout de quelques minutes :
Andie : Joey, on est amies toutes les deux, je veux dire, on est très bonnes amies ?
Joey : Oui… Pourquoi ? Tu me fais peur là !
Andie : On peut tout se dire ? Tu pourrais me parler de ta relation avec Jack, et moi te parler de Pacey.
Joey : Si tu y tiens, mais où tu veux en venir ? Je suis bien avec Jack… C’est gênant d’en parler d’autant plus que tu es sa sœur !
Andie : Oh… Oui c’est vrai… Voilà, ce matin je suis allée hôpital c’était pour…
Comme si les murs pouvaient avoir des oreilles, Andie avoua à Joey la raison de sa visite à l’hôpital en lui chuchotant ce secret à l’oreille. Les yeux de Joey pétillèrent comme à une enfant qui découvrait sa surprise.
Joey, surprise, étonné, admirative :… En effet ça sort de l’ordinaire comme cadeau !
Les filles ne redescendant pas, après une quinzaine de minutes, les garçons avaient repris la cuisson des confiseries qu’ils devaient emmener pour le repas de Noël de ce soir. Cela faisait plus de 20 minutes que seuls et en silence ils pétrissaient, enfournaient, et décoraient.
Jack : Tu peux y aller. Vu comme c’est parti elles ne descendront pas avant longtemps.
Pacey : Tu crois que je devrais aller lui parler ?
Jack : Joey nous aurait fait signe de venir. T’as l’air crevé, rentre te reposer.
Pacey ôta son tablier, et partit. Le temps était toujours aussi nuageux. En effet il était fatigué, cette histoire d’hôpital l’avait épuisé plus qu’autre chose.

Il poussa la porte de chez lui. Pour une fois il n’y avait pas trop de bruit dû aux jérémiades des enfants de sa sœur revenue pour les fêtes de fin d’année. Pour cause, les petits monstres étaient regroupés au pied du sapin écoutant les contes et histoires féerique raconté par Doug. Pacey fila directement dans sa chambre, enleva ses chaussures et s’affala sur son lit bien douillet. Il regarda le réveil avant de tomber dans le sommeil, celui-ci affichait 17 :30. Il commençait à avoir mal à la tête, les questions lui trottaient dans l’esprit, puis une voix intérieure lui murmurait de ne pas douter. Il s’assoupit quelques instants, mais son mal de tête le réveilla. Il fallait qu’il sorte prendre l’air. Il prit sa veste, noua ses chaussures et sorti. Il marchait vite sans savoir où il allait. Il se dirigeait vers la lumière. Il ne voulait pas penser à Andie parce qu’il savait que toutes ces questions mèneraient à rien, à part au doute. Les lumières étaient celles de la fête foraine, trop bruyante pour s’y promener, mais à l’entrée de celle-ci, une pancarte attira son attention « Amour, doute ? Maria répond et conseille » c’était l’écriteau du stand de voyance. D’habitude il n’y prêtait pas attention, mais là, comme poussé par une étrange force, il rentra dans la petite tente. Le bruit des manèges s’estompa. L’intérieur était décoré par des foulards en guise de tapisserie, des objets anciens, des vases brillants, et par-dessus tout, l’odeur de l’encens Jasmin. Devant lui une table, derrière laquelle une femme plutôt âgée lui faisait signe de savoir.
Voyante : Approchez jeune homme !
Elle avait un accent que Pacey avait du mal à identifier. Elle venait des pays d’Europe de L’Est… Pacey s’assit. Il n’y avait pas de boule de cristal, seulement des bougies, un jeu de tarot, et quelques herbes.
Pacey : Je dois vous avouer que je ne suis pas fan de ce genre de truc. Je ne sais même pas pourquoi je suis là
Voyante : Vous avez été mené ici par une force surnaturelle ?
Pacey : A peu de chose près.
Voyante : Voyons… Donnez moi votre main.
Incrédule, Pacey hésita, puis lui tendit sa main gauche. Elle caressa sa paume, et regarda ses lignes.
Voyante : Votre cœur est amoureux. C’est un bel amour, mais je sens des doutes, est ce que je me trompe ?
Pacey : En effet… Je veux faire disparaître ces doutes.
Voyante : Je ne suis pas magicienne mais voyante. J’aide à vous faire voir ce que vous ne pouvez. J’ôte le voile qui vous couvre la vue.
Pacey : Et qu’est ce que je dois voir ?
Voyante : Que la femme aimée est votre force. Votre raison de vivre actuelle. Je vois que votre ligne de vie est étroitement liée à la ligne de cœur : Vous pourrez parcourir ensemble un long chemin mais il y a de la souffrance que vous vous infligez tout seul.
Pacey : Et… ?
La voyante marqua une pause. Comme gênée par ce qu’elle venait de voir.
Voyante : Si vous continuez cette souffrance, si les doutes persistent, cette force se changera en faiblesse et causera votre perte !!
Pacey : Ma perte ?
Voyante : Vous connaîtrez un terrible malheur, sans avoir eu le temps d’avouer cet amour à la femme de votre cœur.
Pacey : Qu’est ce que vous voulez dire ?
Voyante : Je ne peux rien préciser. Jeune homme avouer vos sentiments avant qu’il ne soit trop tard !!
Un frisson traversa Pacey. On entendit quelques gouttes tomber sur le toit de la tente. Il pleuvait légèrement. Pacey remercia la voyante et partit, il était temps de rentrer. IL accéléra le pas, son esprit encore sous cette tente. « Avouer vos sentiments, un terrible malheur », qu’est ce qui pouvait bien arriver ? Pacey ne prêtait pas attention à ce qu’il faisait et machinalement il traversa la chaussée. Un coup de klaxon le sorti de ces pensées, il eut juste le temps de voir les phares d’un 4X4 lui foncer droit dessus. Même avec le grand coup de frein, l’accident était inévitable. Tout allait vite dans la tête de Pacey, il savait qu’il était trop tard, la voyante avait raison, le terrible malheur était en train de se produire, mais il ne l’aurait pas imaginé si tôt, il ne pensait plus qu’à Andie « Je t’aime » se disait il, « Je t’aime », il avait chaud, horriblement chaud, soudain le choc ! Un cri lui parvînt dans les oreilles. C’était la fin.
Le cri le sortit subitement de son sommeil, il s’était dressé sur son lit, s’entendant prononcé « Je t’aime ». Il ne savait plus où il était, il regarda son réveil qui indiquait 18 :30. Il avait dormit pendant une longue heure, tiré de son cauchemar par ses neveux qui jouer et crier dans le salons. Il transpirait. Il était soulagé, mais n’avait plus qu’une idée en tête, courir voir Andie, et lui dire qu’il l’aime du plus profond de son âme.

Pendant ce temps, Dawson, après avoir généreusement aidé sa mère à la confection du plat principal pour le repas de Noël de ce soir, alla comme prévu attendre Jen devant l’école maternelle. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait accepté, il ne savait pas non plus qu’est ce qu’il attendait de ce rendez-vous. Il était là, attendant dans le froid car elle était en retard. Il en profita pour se rappeler les bons souvenirs passés dans la cour de jeux de l’école maternelle. Il connaissait déjà Pacey. Ensemble ils jouaient au policier et au voleur. Les souvenirs l’aidait à surmonter le froid, lorsque la porte sous le préau de la cour s’ouvrit, et surpris Dawson découvrit Jen en sortir.
Dawson : Jen ? Mais…. Qu’est ce que tu fais là ?
Jen, s’approchant : Attention, voici le sermon de monsieur Leery.
Dawson : Qu’est ce que ça veut dire ? Tu ne travailles pas dans un bar ?
Jen : Non ! Comme tu peux le voir. On y va ?
Dawson : Tu crois que je vais me contenter de ces explications ?
Jen, entraînant Dawson : Très bien, mais je te dirais tout en marchant, tu ne voudrais pas qu’on se congèle sur place ?
Dawson : Pourquoi ce mensonge ?
Jen : Dawson, pitié ! Est-ce que tu serais venu me chercher si tu aurais su que j’effectuais une punition de délinquante ?
Le silence marqué par Dawson, prouvait à Jen que la réponse était certainement négative.
Jen : Tu en fais une tête ! J’ai pas braqué une banque ! C’est juste le nouveau système de l’école…. J’ai beaucoup de retard, quelques avertissements, et peut être que je me suis faite prendre une fois avec Abby entrain de voler des babioles à l’épicerie.
Dawson : Comment veux tu que je ne m’inquiète pas, alors que tu es en train de me dire que tu seras probablement la futur plus grande délinquante de Capeside ?
Jen : N’en fait pas toute un drame ! Où sont les bonnes paroles de tout à l’heure « C’est ta vie, on fait tous des erreurs » ?
Dawson : C’est différent.
Jen : En quoi ? Je ne fais du mal à personne. Je suis consciente de mon comportement à l’inverse de beaucoup de jeunes perturbés.
Dawson : Tu te trompes ; tu te fais du mal à toi ! Je pensais qu’en venant ici, tu voulais oublier cette image de bad girl new yorkaise ?
Jen : Ne me rappelle pas mon passé, on risquerait de se fâcher. Je ne suis pas mauvaise. Je profite de chaque jour pour ne pas avoir à regretter quoique se soit. On est jeunes c’est normal de faire des bêtises. Tu n’as pas le droit de me faire la morale. Je pensais qu’on avait dépassé ce stade.
Dawson : J’ai le droit de dire ce que je pense. Et je ne dis pas que c’est mal, seulement fais attention du chemin que tu décides de prendre.
Jen : J’ai un bon GPS ne t’inquiète pas pour ça ! Un jour quelqu’un a dit que les règles étaient faites pour être transgressées. En y réfléchissant bien, c’est tout à fait vrai. Il n’y aurait plus de justice sans ça ! C’est comme le Yin et le Yang, le bien et le mal en parfaite harmonie, l’un ne peut exister sans l’autre.
Dawson ne savait pas quoi répondre. Mais ces deux là arrivaient très bien à trouver des arguments valables pour défendre leur propre point de vue. C’est pour cela qu’ils aimaient discuter ensemble. Les conversations pouvaient être enrichissantes et longues. Ils continuèrent à marcher le long de la rue principale. Les boutiques avaient toutes des décorations spéciales pour Noël, il ne manquait plus que quelques flocons de neige et l’atmosphère serait magique. Certains magasins avaient entouré leurs portes de guirlandes lumineuses, d’autres avaient un père noël proche de l’entrée ou encore des dessins sur leurs vitres comme la vitrine où étaient arrêtés Joey et Jack, un cadeau à la main, contemplant les divers cadeaux ou offres spéciales de chaque boutique. Dawson et Jen étaient sur le trottoir d’en face et marchaient dans la direction inverses, mais dès que Dawson les aperçut, comme si tous ses sens étaient en alerte, il passa son bras autour de l’épaule de Jen. Celle-ci ne comprenant que plus tard cette délicate attention. Joey avait remarqué cette réaction, et ne se douta pas d’une éventuelle décision de former à nouveau un couple mais plus d’essayer de lui faire comprendre que son attitude avec Jack lui déplaisait. Mais elle ne comptait pas céder, et continua sa marche amoureuse, main dans la main avec Jack.
Arrivés chez eux, Dawson s’apprêta à laisser Jen sur son porche pour aller se préparer, quand celle-ci lui dit sur le ton le plus doux qu’il soit
Jen : Dawson, ne prend pas mal ce que je vais te dire, mais arrête de m’utiliser dans ta course à la reconquête de Joey. Tu pourrais faire souffrir plus d’un cœur, en commençant par le tien.
Dawson : Ce n’est pas ce que tu crois…
Jen : Si !…. Si, c’est ce que je crois. Mais il faudrait que tu t’en rendes compte !
Elle le laissa sur le palier, à réfléchir sur son comportement. Dawson rentra donc chez lui, un peu vexé de la remarque de Jen.

Le Repas de Noël

La maison des Leery ouvrait ses portes à ses amis pour le festin de Noël. Parce qu’avant tout, Noël était une fête familiale et amicale.
Tout d’abord Bessie et Bodie avec Alexander dans la poussette faisaient leur entrée, suivis de Joey qui remercia Gail et lui souhaita un joyeux noël, accompagnée de Jack et Andie triste de ne pas avoir eu l’occasion de parler à Pacey depuis leur légère dispute. Puis Jen et sa grand-mère avec des gâteux dans les mains. Alors que Mitch allait fermer la marche, il vit arriver Pacey en courant.
Une fois tous réunis, ils s’installèrent autour de la table, admirablement bien décorée. Gail et Mitch en maîtres de maison étaient assis à chaque bout de table. D’un côté Joey étaient entourée de Jack et Dawson, et donc quelques peu mal à l’aise. Andie s’était mise à côté de Jack, hélas éloignée de Pacey qui s’était retrouvé à côté de Bodie et sa famille d’un côté, et Jen et Grams de l’autre.
Le repas pouvait commencer. Tous riaient, parlaient dans la bonne humeur, se racontant les dernières mésaventures ou les potins de la ville. Gail apporta l’entrée. Un plat de charcuterie où chacun se servait de se qu’il voulait. Pacey et Bodie assis donc l’un à côté de l’autre piquèrent de leur fourchette le même morceau de jambon, ce qui amusa les autres, et Grams ne pu s’empêcher de faire allusion à un combat de coq.
Jen, regardant malicieusement le trio Jack, Joey, Dawson : Il n’y a pas que dans le plat que deux coq se battent pour le gros lot.
Tous les trois comprirent le sens de cette remarque. Jack resta totalement neutre, Joey fit les gros yeux à Jen qui riait, et Dawson saisit l’occasion
Dawson : Alors Jack, que penses tu de mon intention de faire un film de science fiction, tu te rappelles je t’avais parlé de cette idée ? J’espère que tu ne me la piquera pas elle au moins !
Dawson fit tomber la discussion dans le silence même si certains s’efforcaient de glousser un petit rire jaune, pour ne pas le vexer.
Plus tard, Joey se leva pour aller chercher le plat suivant, et Gail fit signe à Dawson d’allait l’aider. Une fois dans la cuisine, les deux attendait que l’autre parle. Après un moment de silence.
Joey : Dawson, c’est une impression,… ou tu m’en veux ?
Dawson : Pourquoi je t’en voudrais ?
Joey regarda Dawson pour qu’il puisse lire dans ses yeux comme il savait le faire. Sans aucune parole il comprit ce qu’elle voulait dire : Lui en voulait-il par rapport à sa relation avec Jack ?
Dawson (en se rapprochant de Joey) : Joey, je ne veux que ton bonheur… Si tu es heureuse, je le suis aussi !
Elle savait qu’il n’en pensait rien et continuait à le fixer droit dans les yeux.
Dawson : Ce que je ne comprends pas, c’est que tu te sois éloigné de moi pour faire le point sur ton existence, et que tu te jettes dans ses bras !!
Joey : C’est vrai… j’ai voulu prendre du recul pour faire le point… Mais tu connais tout de ma vie, tu me connais aussi bien que moi parce que tu es ma vie ! Jack n’est rien de tout ça… Il est un souffle de fraîcheur…
Dawson : Est-ce que je dois comprendre que j’étais un poids pour toi ?
Joey : Non ! Bien sûr que non ! J’ai besoin de nouvelles expériences, essaye de me comprendre !!
Dawon ; J’essaye Joey, j’essaye…
Joey : Tu te rappelles à l’arrivée de Jen, tu en étais fou parce que c’était nouveau… Tu te souviens au cinéma, quand tu as voulu lui prendre la main et que j’étais assise à côté, j’étais folle de rage, je ne comprenais pas, et bien c’est la même chose qui se passe en ce moment entre Jack et moi. On arrive à un moment de notre vie où l’on a besoin de nouvelles rencontres.
Dawson : Tu veux seulement me faire souffrir comme tu as souffert de l’arrivée de Jen, c’est ça ?
Joey (épuisée qu’il ne comprenne, presque énervée) : Dawson, est ce que tu as écouté ce que je viens de te dire ? Arrête d’être obstiné à ce point !
Quelqu’un arriva dans la pièce. C’était Jack.
Jack : (conscient de son interruption) : Je dérange ?
Joey : Non !
Dawson (simultanément) : Si ! On est en pleine discussion !!
Joey : (en fixant Dawson qui faisait de même) On l’avait finie !
Dawson : Joey, explique moi pourquoi tu fais ça !
Joey : Nous sommes plus un couple, nous ne sommes pas mariés, je ne te dois pas de comptes et je ne dois pas me justifier !!
Elle prit Jack par la taille pour l’entraîner dans la salle à manger, où tout le monde discutait.
De retour dans la salle à manger.
Pacey : Je profite qu’on soit tous réunis pour porter un toast à la famille, aux amis et aux amours (en regardant Andie dans les yeux, qui esquiva un sourire à ces paroles chaleureuses)
Tous levèrent leurs verres en étant d’accord
Gail : En parlant du fait qu’on soit tous réunis, Mitch et moi avons une annonce à vous faire. Voilà vous vous doutiez tous des problèmes engendrés par notre couple. Et d’un commun accord, nous avons décidé de divorcer.
Cette mauvaise nouvelle était redoutée par tous. Comme un éclair dans la nuit, Alexander se mit à pleurer.
Dawson sortant de ses gongs : Mais c’est pas vrai ! Mais où est votre sens de l’équilibre à tous ? Annoncer une mauvaise nouvelle le soir de Noël, vous voulez m’achever ? D’abord Joey puis vous, je dois vous avouer que c’est un étrange Noël !
Gail : Dawson, tu ne dois pas le prendre comme ça.
Dawson s’énerva, se leva pour faire les cents pas.
Bessie et Bodie décidèrent de s’en aller avec Alexander pour le calmer après avoir remercier Gail et Mitch du repas et s’être excusés de leur départ.
Dawson : Vous auriez pu au moins attendre le dessert pour le dire.
Il s’énerva davantage, et exprimant sa colère il renversa un vase d’un geste brutal qui se cassa sur le sol. Le bruit des éclats marqua un silence.
Dawson : Joyeux Noël !
Il partit en furie dans sa chambre.
Jen et Grams préférèrent rentrer et les laisser en famille.
Gail : Je crois que le repas est fini.
Joey alla consoler Dawson pendant que les autres aidèrent à débarrasser.
Elle rentra dans sa chambre, il était sur son lit. Il ne disait rien.
Joey : Dawson, parle moi s’il te plaît.
Le fait qui s’obstine à se taire prouvait qu’il était têtu.
Joey : Ecoute Dawson, ce n’est pas parce qu’en ce moment tout ne va pas bien dans ta vie, que moi je ne peux pas vivre dans le bonheur.
Il écouta sans rien dire, refusa de parler. Elle désespérait, puis Jack vint la chercher.
Les deux couples quittèrent la maison des Leery, si chaleureuse dans le passé. Jack devait raccompagner Joey, et Andie partit de son côté avec Pacey qui l’accompagna jusqu’à chez elle. Il faisait froid, et les deux se prirent dans les bras tout en marchant. Ils étaient enfin seuls sur la route.
Pacey : Excuse moi Andie
Andie : C’est oublié !
Pacey : Je t’aime. Je ne veux pas que tu en doutes, parce que moi je me suis rendu compte qu’il n’y avait rien au monde de plus important que ton amour et de t’aimer.
Pacey déclara donc son amour, alors qu’Andie était silencieuse pour apprécier cet instant de flatterie.
Arrivés chez elle, ils montèrent dans la chambre d’Andie, comme à son habitude Pacey l’embrassa tendrement lui souhaita une bonne nuit et commença à partir lorsqu’ Andie le retint, le fit s’asseoir sur le lit, et lui expliqua que Jack dormait chez Joey et que sa mère passait Noël chez sa tante. Pacey ne saisit pas très bien. Andie se mit devant le lit.
Andie : Pacey, j’ai un cadeau pour toi, pour Noël
Elle enleva sa veste. Pacey ne comprenait pas.
Andie : Moi… ou plutôt ma virginité.
Pacey : On n’est pas obligé.
Andie l’empêcha de parler
Andie : Si j’étais à l’hôpital ce matin, c’était pour demander des moyens de contraceptions, et des réponses à mes questions. Pour que ce soir, je puisse t’offrir ce cadeau qui me tient à cœur. Je t’aime Pacey.
Pacey : Je ne connais pas de plus belle preuve d’amour. Et on ne m’avait jamais fait un aussi beau cadeau.
Ils commencent à s’embrasser. Alors qu’eux deux passer leur plus beau des Noël, Dawson pleurait dans sa chambre, des larmes de colère, de détresse, de rage, d’incompréhension. De leurs côté, Joey et Jack étaient assis sur le canapé devant la cheminée, dans les bras l’un de l’autre. Quant à Jen, elle regardait à travers sa vitre. Elle se sentait bien. Un sourire s’afficha sur son visage au même moment que de légers flocons volèrent dans le ciel, descendant de cette masse brumeuse.

C’était la magie d’un étrange Noël.

Le lendemain matin, s’étant endormi l’un contre l’autre, Pacey et Andie se réveillèrent dans la même position, songeur, heureux, libérés, et plus amoureux que jamais.
Andie : Qu’est ce qui va se passer maintenant ? Qu’est ce qu’on va devenir ?
Pacey : Seul l’avenir nous le dira.

Ils ne pouvaient à ce moment deviner ce que chacun allait devenir : Pacey sera là pour tout les moments difficiles d’Andie, il sera là pour la soutenir quand elle ira en maison de repos suite à des hallucinations. Ils prendront conscience plus tard que l’amour ne permet pas de franchir toutes les frontières. Le nouveau couple ne durera pas, non pas à cause de la volonté de Dawson de les voir se désunir mais parce que Jack connaîtra sa vraie nature. Jen perdra son petit démon qui trônait sur son épaule. Elle donnera même des conseils formidables et sera à l’écoute de ses amis. Joey et Dawson seront toujours des âmes sœurs. Ils seront amis, amants, amoureux mais avant tout, le petit groupe restera ami et unit pour la vie.

FIN

Ecrit par : MissTick



Appréciation : Je trouve que tu écris très bien et c’est agréable de lire un récit bien fait. Les scènes sont jolies et j’aime bien comme tu as modifié les histoires reçues. Pacey/Andie, Joey/Jack, Dawson malheureux et Jen un peu à la dérive. Ces histoires sont un peu plus rares donc divertissante. Rien dans ton récit ne parait gros ou surjouer, les personnages sont attachants. Tu as aussi, très bien intégrer toutes mes indications en les respectant soigneusement. En gros, c’est une jolie histoire, très bien écrite et qui donne envie d’être lu.
Ecrit par Marjo 
Ne manque pas...

Rejoins l'équipe HypnoCheck pour vérifier les informations des épisodes de la citadelle.
L'équipe HypnoCheck recrute ! | En savoir plus

L'équipe HypnoDiff, chargée de la saisie des synopsis et des news diffusions, recrute.
L'équipe HypnoDiff recrute ! | Plus d'infos

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Pacey nous accompagne pour le mois d'avril

Pacey nous accompagne pour le mois d'avril
En avril, j'adore mettre Pacey à l'honneur ! C'est mon petit cadeau d'anniversaire :-) Je vous ai...

Mars 2024 sur Dawson's Creek

Mars 2024 sur Dawson's Creek
James Van Der Beek est à l'honneur pour ce mois de Mars 2024. Pour le sondage, je vous invite à...

Convention années 90

Convention années 90
Les 15, 16 et 17 mars prochains aura lieu la convention années 90 à Hartfort, dans le...

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes
Une nouvelle boutique Channel ouvrira le 9 févier sur la 5ème avenue à New York. A cette occasion,...

Février sur Dawson's Creek

Février sur Dawson's Creek
ça y est on a passé le mois le mois le plus dur de l'année, nous voici en février,  bientôt la St...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage
HypnoRooms

choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !