176 fans | Vote

Tous les chemins mènent à l'amour

Tous les chemins mènent à l’amour


- Qu’est ce que c’est ?
- Un baiser … enfin, je crois
- On s’est embrassé ?
- Oui …alors ?
- Alors ?
- Ben c’était un baiser
- Ben je sais
- Et maintenant ?
- Dawson, il faut dormir … je veux dire toi dans ton lit et moi dans le mien.
- Oui, absolument, demain on se réveillera et se sera comme dans un rêve.
- Comme s’il ne s’était rien passé ?
- Non, non … et je t’interdis de sortir de cette chambre.

A ces mots, Dawson se rapproche de Joey et ils s’embrassent longuement.

**********

- Oh là là, le comprend mieux le sens de cette phrase maintenant !
- Quelle phrase ?
- Que « les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images », je suis horrible.
- Mais qu’est ce qu’il ne faut pas entendre ici. Jen, tu dis n’importe quoi !
- Non Jack, regarde cette tete et ces cheveux. Heureusement que le maquillage existe.
- Jen, tu es stupide.
- Merci beaucoup, c’est gentil.
- Jen, quand je regarde cette tete comme tu dis, je en vois qu’une ravissante et séduisante jeune femme.
- Ouais c’est ça !

Jack se lève alors du lit, s’approche d’elle, met sa tête sur son épaule afin de se regarder dans la glace avec elle.

- Tu es belle ais je ne vais pas continuer à débattre avec toi sur le sujet car ta mauvaise humeur chronique matinale ma fera perdre. Allez laideron, prépare toi !

Jack rigola et quitta la chambre en direction de la cuisine. Jen le regarda partir, se regarda une nouvelle fois dans le miroir, souria et partit dans la salle de bain.

**********

- Joey !

Bessie prit Alexander et lui enfila ses chaussures, puis elle le pose sur le canapé.

- Joey debout ! Il est 7h30.

Bessie alla à la cuisine, retira la casserole du feu.

- Joey réveille toi, on va être en retard !
- C’est bon, arrête de hurler, je suis là.

Joey se tenait dans l’embrassure de la porte, en peignoir, encore endormie.

- Tu es rentrée à quelle heure hier soir ? Je ne t’ai pas entendue.
- Je ne sais plus dit elle avec un léger sourire.
- Bon, prépare toi, il faut que je dépose Alexander chez la nourrice avant de t’emmener au lycée.
- J’y vais.

**********

- Papa, je pars avec Jen et Jack. On se voit ce soir.

Dawson quitta la maison et rejoignit Jack qui attendait Jen dans la voiture.

- Dawson ! Bonjour !
- Salut Jack.
- Je suis désolé, Jen tarde, enfin comme d’habitude.

Dawson rigola et s’installa à l’arrière. Jen arriva, monta à l’avant et ils prirent la direction du lycée.

**********

Bessie s’arrêta.

- Voilà jeune fille.
- Merci Bessie.

Joey ouvrit sa portière et sorti de la voiture.

- Oh, Joey. Tiens voilà de l’argent et une petite liste de course. Après les cours, si tu peux y aller, ce serait génial.
- Pas de problème, à ce soir.

Bessie redémarra. Joey se retourna et balaya la cour de lycée des yeux. Là ! Dawson était assis sur un banc avec Pacey, ils parlaient. Elle avança dans leur direction. Dawson et elle avaient partagés leur premier baiser la veille et elle appréhendait un peu la rencontre avec Dawson.

- Coucou les garçons.
- Potter !
- Joey !

Dawson se leva et vint vers Joey. Il le prit dans ses bras et l’embrassa.

- Bonjour.
- Bonjour.
- Bien dormi ?
- Très bien, grâce à toi Dawson.

Ils s’embrassèrent une nouvelle fois.

- Bon ben, moi je m’en vais.
- Non reste Pacey, c’est bon.
- Non Dawson, je vous laisse tout les deux, j’ai des choses à faire.
- Ok, à tout à l’heure alors.
- Ouais c’est ça.

Pacey prit son sac qui était sur le banc, le balança sur son épaule et partit.

- C’est ma faute.
- Mais non, ne t’inquiète pas
- Si, il m’en veut encore pour Andie, j’en suis sure.
- Ne dis pas de bêtises et embrasse moi.

Joey lui fit un sourire et l’embrassa.

- Que fais tu ce soir ?
- Rien, je dois faire quelques courses pour Bessie, c’est tout.
- D’accord.
- Que proposes tu ? Je loue les cassettes et on les regarde chez toi.
- Oh non, ce soir, je crois qu’un cinéma serait de rigueur.
- Hum, oui.
- Je passe te prendre à 19H.

Pour simple réponse, Joey l’embrassa. Ils se donnèrent la main et rentrèrent dans l’établissement.

**********

- Ben, tu es tout seul ?
- Oui, mais installez vous, ce n’est pas de refus.

Jen et Jack posèrent leurs plateaux repas puis prirent une chaise.

- Dawson et Joey ne sont pas là.
- Oh si, ils sont là.

Pacey tourna la tête, Jack et Jen suivirent son regard.

- Ce n’est pas possible ! Enfin !
- Et oui, il fallait bien que ça arrive un jour.

Pacey regarda Jen qui n’avait pas encore dit un mot.

- Ca va Jen ?
- Oui
- Jen ne parle pas depuis ce matin, et dans la mesure où elle ne me dit pas un mot, je ne sais pas ce qui ne va pas. Normalement, sa mauvaise humer se dissipe mais il semble qu’aujourd’hui, Jen la désagréable soit parmi nous.
- Oh lâche moi Jack !
- Oui, je vois.

Pacey et Jack rigolèrent, puis Pacey jeta un regard vers Dawson et Joey, ce qui lui fit perdre son sourire immédiatement.

- Tu sais ce qui m’énerve le plus, c’est que maintenant qu’ils se sont trouvés, on existe plus.
- C’est normal Pacey, c’est le début et puis vaut mieux ça que vous entendre, toi et Joey vous disputer.
- Si tu le dis.

Pacey les regarda encore une fois, puis regarda Jen, toujours silencieuse.

- Vous faites quoi ce soir ?
- Oh, moi, j’ai ma dissertation d’histoire si je veux pouvoir aller au match de demain.
- Jen ?
- Rien.
- Ok. Je dois faire ma ronde au port pour mon père, alors si ça te dit, tu peux venir ave moi.
- Merci, je verrai.
- Tu fais encore ça ?
- Et oui, il me reste 15 jours, mon père ne me lâchera pas sinon, mais bon c’est pas si désagréable que ça.

Dawson et Joey se levèrent et quittèrent le réfectoire main dans la main. Pacey les regarda partir et plongea son regard dans son assiette. Un silence pesant s’installa.

*****************

- Oh, j’en peux plus.

Joey venait d’arriver chez elle avec les sacs de course. Un de ses sacs craqua à l’entrée.

- Je ne vais jamais y arriver !
- Tata Joey !

Alexander arriva en courant vers elle.

- Alexander. Attends, tata doit rentrer ça à la maison.

Elle ramassa tout ce qu’elle pouvait et alla dans la cuisine.

- Ah, te voilà.
- Oui, me voilà ! Dis moi, je devais faire les courses parce que tu ne pouvais pas mais je vois que tu es déjà rentrée donc tu aurais pu y aller.
- On vient d’arriver. Laisse je vais ranger.
- Merci.

Joey s’installa dans le canapé, épuisée.

- il manque les œufs, à cette heure, il n’y en avait plus et si tu veux mon avis, c’est mieux, sinon tu n’aurais rien eu de plus qu’une omelette.
- Ce n’est pas grave, j’irai demain

Alexander était assis à coté de Joey et regardait la télé. Bessie, quant à elle, rangeait les courses.

- Sur le chemin du retour, Alexander a vu les affiches du cirque. On va peut être y aller Lundi avant qu’il reparte, tu viendras avec nous ?
- Oui Joey, viens avec nous !
- Je ne sais pas Bessie, on verra à ce moment là.

Tout à coup, Joey se leva.

- Oh, ce n’est pas possible ! Je le savais.
- Quoi ? qu’est ce qu’il y a ?
- Dawson ! Il vient à 19h.
- Oui, et il est 18h …47.
- Oh mon Dieu !

Joey courut dans sa chambre. Alexander regarda la porte claquer puis sa mere.

- Et oui, mon cœur, Tata est un peu étrange mais toutes les filles le sont.

La sonnerie de la porte retentit.

- Alex, tu peux y aller sil te plait ?
- Oui maman
- Qui c’est ?

Alexander revint s’installer dans le canapé. Bessie se penche pour voir.

- Oh Dawson, Joey est dans sa chambre, elle va arriver.

Elle le regarda de la tête aux pieds.

- Dis donc, quelle élégance !
- Merci.

Joey arriva alors dans le salon. Elle avait mis une robe bordeau, s’était lâché les cheveux et avait mis un brin de maquillage. Elle s’avança vers Dawson, ils se prirent la main et s’embrassèrent furtivement. Bessie assista à la scène.

- Ce n’est pas vrai ! Ca y est vous deux ?
- Bessie !

Joey regarda Dawson mal à l’aise. Bessie rigola et retourna à la cuisine.

- On y va ?
- Oui. Bessie, on y va. A plus tard.

Bessie revint et les regarda partir main dans la main. Quand ils passèrent la porte, elle ne put se retenir.

- Au revoir les amoureux, et pas de bêtises.

Joey se retourna et lui lança un regard noir.

**********

- Dis donc, tu ne devrais pas être entrain de marcher à la recherche de voleur de bateau.

Pacey se retourna.

- Ca y est, j’ai fait le tour, il n’y a rien à signaler comme d’habitude. Alors tu es venue finalement.
- Et oui

Jen s’installa à côté de lui.

- Je peux faire quelque chose pour toi Pacey ?
- Non, pourquoi cette question ?
- Et bien, tu ne vas pas bien, ça se voit.
- Mais non, tout va bien mais peut être que toi, tu as des choses à me dire, et en commençant par m’expliquer ton comportement de ce midi.

Pacey mit son bras sur ses épaules.

- Allez dis moi tout, ma belle.
- J’en ai marre, marre de tout, de cette vie qui est injuste, marre qu’à chaque que quelque chose de bien puisse nous arriver, autre chose l’en empêche.
- Jack, c’est ça ?
- Oui
- Tu l’aimes ?
- Oui
- Et qu’est ce qui t’empêche de tout lui dire ?
- Lui ! Tu es au courant de ce qui ce dit sur lui ?
- Oui, il serait homosexuel. Mais si tu veux mon avis, il ne faut pas s’arrêter à cela. Les rumeurs vont vite, ce n’est pas toujours la vérité.
- Ah bon, tu es sur ? Car c’est plutôt le contraire que je constate. Le père de Joey est bien en prison, sa sœur est bien avec un noir et tu as bien couché avec Mlle Jacobs.
- Gagné.

Un moment de silence se passa alors. Ils regardaient tout les deux la mer et le soleil qui s’y plongeait.

- Les papillons dans le ventre ne se réveillent jamais en face des bonnes personnes. Je tombe sous le charme d’un garçon qui est peut être gay et toi, d’une fille amoureuse de ton meilleur ami.

Pacey sembla surpris par ce que venait de dire Jen.

- Tu es au courant ?
- Même le plus grand des imbéciles le remarquerai, Pacey. Tout tes regards, toutes tes paroles, tes pensées sont pour elle.
- Et bien, nous voilà bien toi et moi. Tu devrais parler à Jack.
- Et toi à Joey.
- Non, ce n’est pas possible, je sais qu’elle ne voudrait pas de moi, Dawson me haïrai et puis c’est trop tard.
- Et puis, j’ai peur du rejet, je préfère l’avoir en ami que savoir qu’il ne m’aime pas, mais qu’en fait il craque pour le même genre que moi, les garçons.
- Non, il n’est pas gay. Pose lui la question au moins.
- Oui, c’est une solution, encore faut il en avoir le courage.

Pacey se leva.

- Bon, je vais refaire un petit tour et rentrer. Tu viens avec moi ?
- Non, je vais rester un peu là et puis je rentrerai.
- D’accord.

Pacey commença à partir puis se stoppa.

- Jen ?
- Oui
- Tu sais ce que je me dis, c’est que l’espoir meurt en dernier. On sera heureux un jour, tu verras grâce à eux. J’en suis sur, il faut juste attendre et ça viendra.

Jen lui fit un sourire.

- J’espère que tu dis vrai
- Moi aussi … moi aussi.

**********

Pacey se trouvait sur un banc dans la cour du lycée comme tout les matins. Il était entrain de lire une lettre quand Jen arriva.

- Coucou

Pacey n’avait encore une fois pas la grande forme.

- qu’est ce qui se passe ?
- Tiens, lis ça.

Jen prit la lettre que Pacey lui tenait et la lui redonna après l’avoir lu.

- Comment tu vas faire ?
- Très bonne question.
- Si tu veux, je peux t’aider.
- C’est gentil mais non, je vais essayer de ma débrouiller seul. Tiens regarde qui voilà.

Dawson et Jack venait de descendre de voiture et se dirigeait vers eux.

- Tu es partie tôt ce matin Jen !
- Je sais, j’avais des choses à faire.
- Et bien du coup, tu as raté Andie. Elle a téléphoné pour donner des nouvelles. Elle m’a dit qu’elle allait mieux, qu’elle avait rencontré un garçon qui l’a beaucoup aidée et surtout à comprendre pourquoi elle avait fait ses dépressions nerveuses à répétition.
- C’est bien, elle sort bientôt ?
- Ben ça, je sais pas parce qu’elle a tellement parlé que j’ai presque pas eu le temps de dire un mot.
- C’est génial pour elle, alors Jack tu as réussi à …
- Salut !

Pacey ne pu finir sa phrase, Joey venait d’arriver. Elle ambrasse Dawson puis rigola.

- Je suis désolée Pacey, je t’ai coupé la parole. Continue.
- Ben, je sais plus.

Plus personne ne parlait, Jen voulut rompre le silence qui la mettait mal à l’aise.

- Il est 8h20, on y va.
- Oui

Pacey se leva, Jen à coté de Jack, commença à avancer suivit de Jack, Dawson et Joey.

- Potter, je peux te parler sil te plait ?
- Bien sur Pacey. Avancez, je vous rejoins.

Jen se retourna, surprise. Avait il décidé de tout lui avouer maintenant.

- Qu’est ce qu’il y a Pacey ?
- Ben, voilà, le lycée m’a envoyé ça. Tiens lis ça.

Joey prit la lettre, la lu et lui redonna.

- Ils vont me renvoyer si mes résultats ne s’améliorent pas, alors je me suis dit que, enfin, j’ai pensé …
- Oui, Pacey, il n’y a aucun problème.
- C’est vrai, tu veux bien ?
- Bien sur. Tu as besoin d’aide dans quelles matières ?
- Oh, très peu ! Disons, maths, histoire, littérature, géographie, biologie, science …
- Oui, tout en fait.
- Oui
- Viens à la maison ce soir, autant commencer maintenant.
- D’accord. Merci beaucoup Joey.

Pacey était très content, il prit Joey dans ses bras pour la remercier.

- Allez viens, sinon on va être en retard.

**********

- Joey, tu viens avec nous ?

Joey était dans sa chambre, elle se leva de son lit et ouvrit la porte. Elle rejoignit Bessie dans le salon.

- Qu’est ce que tu as dit ?
- Tu viens avec nous ?
- Où ?
- Au cirque. Il part demain et j’ai promis à Alexander qu’on irait.
- Non, je ne peux pas. Pacey doit venir, on va travailler les cours.
- Ok, ce n’est pas grave. Alexander !

Alexander arriva en courant avec Pacey, qu’il tenait par la main.

- Salut Pacey ! Alexander, mets ton manteau, on y va.
- Et tata Joey ?
- Non Alexander, tata Joey doit travailler mais tu me raconteras tout d’accord ?
- D’accord.

Alexander fit un bisou à Joey puis à Pacey et partit avec Bessie.

- Bon ben, nous voilà seul. Assis toi Pacey. Tu veux boire quelque chose ?
- Non, merci.
- On commence par quoi ?
- Ce que tu veux Joey.
- Bon, disons les maths.
- Très bien.
- Bon, je vais chercher tout ce qu’il nous faut.

Joey se leva du fauteuil et partit dans sa chambre. Pacey la suivit des yeux. Tout à coup, le téléphone sonna.

- Joey, téléphone.
- J’arrive.

Joey arriva en courant, posa les livres sur le canapé et décrocha.

- Allo … Dawson … oui … oh non, je suis désolée, je ne peux pas ce soir … oui, à demain.

Elle raccrocha et vint s’installer à coté de Pacey.

- C’était Dawson, il voulait que j’aille chez lui.
- Si tu veux, on remet ça à plus tard et tu y vas.
- Non, non, j’ai dit que je t’aiderais alors je reste avec toi.

Pacey était très heureux, elle préférait rester avec lui plutôt que d’aller voir son petit ami.

« Tout n’est pas perdu, l’espoir dure » se dit il.
Ils commencèrent quelques exercices.

**********

- On a gagné !

Jack venait de rentrer après son match de foot. Jen était assise dans la cuisine avec une tasse de café. Elle ne leva même pas la tête pour le regarder. Il ouvrit le réfrigérateur, pris une brique de jus d’orange et s’en servit un verre. Il vint ensuite s’asseoir aux cotés de Jen.

- Tu n’es pas venue au match ?
- Je sais, j’étais occupée.
- Où est grand mere ?
- Au centre social, elle donne des habits dont elle ne se sert plus.
- Ok.

Un moment de silence s’installa, Jack bu son verre puis regarda Jen.

- Jen, tu sais ce qui serait bien ? c’est que tu fasses un peu travailler tes zygomatiques ?
- Mes quoi ? en quelle langue tu parles ?
- Tes zygomatiques, tes muscles faciaux, ta mâchoire. Je te demande de sourire un peu. Tu fais constamment la tete depuis un moment et tu ne me dis pas pourquoi ! En plus, j’ai l’impression d’être impliqué dans ta mauvaise humeur, d’en être responsable. Alors dis moi !

Pour seule réponse, Jen prit sa tasse, bu la derniere gorgée, se leva et partit dans sa chambre.

**********

- Bon ben voilà, on a fini avec Pythagore.
- Enfin !
- Tu y arrives bien, j’espère que tu as compris.
- Très bien merci, ça rentre mieux quand c’est toi qui m’en parle parce qu’on ne peut pas dire que Mr Carson soit un excellent prof.
- Il est bien, encore faut il assister à son cours ?
- C’est vrai
- On continue ?
- Oh, non, je crois que j’ai eu assez de chiffres et de bourrage de crâne pour aujourd’hui.
- Ok, comme tu veux.

Pacey regrettas aussitôt son « non » car maintenant, il n’avait plus rien à faire ici, avec Joey, et il ne voulait pas la quitter.

- qu’est ce que tu vas faire maintenant ?
- Oh, je ne sais pas. Bessie et Alexander vont rentrés d’ici 1h, alors je vais sûrement préparer le repas.
- Pas très passionnant tout cela. Ça te dit de venir te promener un peu avec moi en barque ?
- Oui, avec plaisir.

Ils se levèrent, prirent leur manteau et quittèrent la maison.

- après toi.
- Merci.

Joey monta dans la barque. Pacey détacha la corde, monta à son tour et prit les rames.

- Au fait Pacey, tu as combien de temps pour remonter tes résultats ?
- Et bien, il me laisse tout le trimestre. Si j’arrive au moins à avoir 10 dans chaque matière, il me garde.
- On y arrivera
- On ? c’est gentil.

Elle souria.

- je ne l’ai encore jamais dit mais un de mes deux plus grand rêves c’est d’avoir un bateau. Pas un comme Mitch mais un à voile, rien qu’à moi. Je pourrais aller en mer, faire le tour du monde.
- Et bien, pourquoi tu ne te débrouilles pas pour en avoir un.
- Je n’ai pas les moyens mais un jour, je l’aurais, et enfin je serai libre.
- Libre ?
- Oui, un bateau pour voyager, pour partir loin d’ici, loin de tout ce qui me gêne. C’est la liberté, voyager sur les mers. Rien autour de moi.
- Ca à l’air extra, mais pour le moment rame esclave.
- Je me suis toujours dit que quand j’aurais mon bateau, je partirai avec la fille que j’aime, la fille de mes rêves.
- Parce que tu crois vraiment qu’une fille voudra de toi ?
- Ben, je peux toujours espérer. Un garçon a bien voulu de toi donc ce n’est pas désespéré.

Ils éclatèrent de rire.

- Bon allez demi tour, si mademoiselle veut rentrer avant sa sœur.

**********

Dawson était assis devant son ordinateur quand il entendu du bruit. Il se leva et passa la tete par la fenêtre. Il ne vit rien puis entendu rire et regarda la rivière. Il y vit Joey en compagnie de Pacey. Ils parlaient et rigolaient de bon cœur. Cela énerva Dawson car elle lui avait dit qu’elle avait des choses à faire et là, elle était tranquillement avec Pacey. Il rentra dans sa chambre et ferma sa fenêtre.

**********

- Au fait Pacey, tu as dit que l’un de tes plus grand rêves était d’avoir un bateau, c’est quoi ton deuxième ?
- Oh, euh … c’est personnel. Voilà, on est arrivé.

Ils rentrèrent à la maison en silence.

- bon et bien, je vais prendre mes affaires et te laisser.
- Ok, elles sont là.

Pacey prit ses livres et ses feuilles sur le canapé, il les mit dans son sac puis prit son manteau et commença à partir. Puis, il fit demi tour.

- Joey, il faut que je te disse quelque chose.

Joey sortit alors de la cuisine et rejoignit Pacey dans l’entrée.

- Oui Pacey.
- Voilà, c’est pas facile à dire et je ne sais pas si c’est vraiment bien de la dire maintenant mais il faut que tu saches que je …

Tout à coup, la porte s’ouvrit et Alexander rentra en courant, suivit de Bessie.

- Tata Joey. Le cirque, c’était trop bien. Tu aurais du venir, le clown, il était trop rigolo. Avec sa moustache verte, il nous a arrosé et puis il avait un grand chapeau qui faisait tombé le monsieur en Arlequin quand il se penchait.
- Et bien, je viendrais la prochaine fois.

Joey posa Alexander sur e sol et regarda Pacey.

- Oui Pacey, vas y, que voulais tu que je saches ?
- Euh, et bien je ne sais plus trop … je vais y aller. A demain.
- D’accord.

Pacey quitta la maison, Joey ferma la porte et rejoignit Alexander.

**********

Joey se réveilla et entendit Bessie parler. Elle se leva, enfila une robe de chambre et quitta sa chambre.

- A qui parlais tu ?
- Et bien dis donc, j’ai cru que tu ne te lèverais jamais. Il est 11h.
- C’est les vacances, faut que j’en profite. Alors qui parlais tu ?
- Bodie
- Comment vas t il ?
- Bien

Bessie avait l’air en colère au simple fait de parler de Bodie.

- au fait, je ne t’ai pas dit. Hier, une dessinatrice est venue dans notre cours de dessin, elle m’a dit que j’avais beaucoup de talent. Elle donne des cours gratuit tout les après midi, je pense que je vais y aller.
- Ben oui, c’est génial ça. Ah oui, je voulais te demander, est ce que tu as une idée pour le repas de Noël ?
- Et bien, je ne sais pas. C’est Bodie qui le fait d’habitude
- Oui mais Bodie ne sera pas là cette année. Le restaurant de New York a besoin de lui.
- Oh ! Désolée.
- J’ai pensé à une raclette, une fonde ou encore une tartiflette, qu’est ce que tu en penses ?
- C’est comme tu veux Bessie, c’est toi la maîtresse de maison mais tu sais, on va être beaucoup alors je ne sais pas si ces repas sont appropriés. Pourquoi ne pas rester dans la tradition, dinde et tout ce qui va avec.
- Ma sœur qui fait dans les traditions, on aura tout vu.
- C’est juste une suggestion, après tu fais ce que tu veux.
- D’accord. Alors ce sera dinde et tout ce qui va avec comme tu dis
- Ok, si tu as besoin d’une course ou d’un coup de main, je suis là.

**********

- Bessie ? je vais en ville, au cours de dessins.
- Tu veux que je te dépose, je vais au restaurant dans une demi heure ?
- Non, c’est bon, je vais prendre la barque.
- Tu rentres à quelle heure ?
- Pas tard, de toute façon Pacey doit venir.
- Encore !
- Oui, on travaille les cours sinon il sera renvoyé.
- Oh, je vois ! a ce soir alors.

Joey enfila une veste et se dirigea vers la porte. Elle ouvrit et tomba nez à nez avec Dawson qui s’apprêtait à frapper.

- Dawson ! Que fais tu là ?
- Bonjour
- Oh, oui escuses moi

Dawson se pencha vers elle et ils s’embrassèrent.

- Je suis venu te voir mais je vois que tu partais.
- Oui, je dois aller à un cours de dessin au centre ville, je suis désolée.
- Ce n’est pas grave, je vais revenir quand tu auras fini.
- D’accord … euh, non, je ne peux pas non plus.
- Pourquoi ?
- Pacey !
- Quoi Pacey ?
- Et bien, il doit revenir ici aujourd’hui, je l’aide à travailler ses cours.
- Alors, c’est ça que tu as fiat hier soir ?
- Oui, c’est ça.

Dawson perdit aussitôt son sourire. Pourquoi mentait elle, il l’avait vu la veille en barque et elle n’avait pas l’air de travailler.

- Je suis désolée Dawson, je dois partir.

Joey déposa un baiser sur la joue de Dawson et commença à se diriger vers l’embarcadère. Dawson la rappela. Elle se retourna et il courut la rejoindre.

- Quand va-t-on pouvoir se voir ?
- Je ne sais pas dawson. Passe au restaurant demain matin, j’y serai.
- Oui, toi et tout les clients.
- Dawson ! Serais tu jaloux ?
- Non, je voudrais juste passer du temps avec ma petite amie au lieu de la voir passer du temps avec mon meilleur ami, avec qui elle ne travaille pas mais passe du bon temps, à rire et se promener.
- Qu’est ce que tu racontes ?
- Je vous ai vu hier. Toi et Pacey, dans la barque. Vous n’aviez pas l’air de travailler très dur.
- On faisait une petite pause, rien d’autre. Maintenant, Dawson, je dois partir. Si tu as envie de faire ton jaloux, si tu n’as pas confiance an moi et bien tant pis. Salut.

A ces mots, Joey le laissa, monta dans se barque, prit les rames et partit en direction du port.
Dawson la regarda s’éloigner puis rentra chez lui.

**********

Jen se leva de son lit, posa le livre qu’elle tenait, éteignit la musique. Elle se regarda dans la glace.

- Courage !
- A qui tu parles ?
- Oh Jack ! je ne t’ai pas entendu.
- J’ai remarqué

Elle le regarda et perdit son sourire. Elle alla fermer la porte et vint se rasseoir sur son lit.

- tu tombes bien, j’allais venir te voir, il faut qu’on parle Jack.
- Oui et d’ailleurs, je venais pour cela aussi. Les grands esprits se rencontrent.

Jen lui fit comprendre qu’elle voulait qu’il vienne à coté d’elle, ce qu’il fit.

- Bon, que voulais tu ?
- Rien Jen, commences. Je crois que tu as plus de choses que moi à dire.
- Oui

Jen était très stressée, elle regarda ses mains puis se tourna vers Jack.

- Bon, ce n’est pas une grande nouvelle, tu l’as remarqué, je suis un peu préoccupée en ce moment.
- Un peu ! c’est peu dire ça.
- Oui, bon ça c’est un détail. J’ai énormément de chose à dire alors si tu pouvais éviter de me couper.
- D’accord, vas y.
- Voilà, avant de tout déballer, il faut que je te pose une question. Tu es au lycée, toi aussi, et tu dois être au courant de ce qui se dit depuis un certain temps …
- Non Jen, la je t’arrête tout de suite.
- Pourquoi ?
- Je sais ce que tu vas e demander et ce n’est pas la peine.

Jack se leva et ouvrit la porte.

- Mais Jack, j’ai besoin de savoir.
- Ecoute Jen, si tu es si stupide au point d’écouter les rumeurs et de vouloir les vérifier, je n’ai pas envie de te parler.
- Mais Jack !
- Non !

Jack claqua la porte et laissa Jen, abasourdie sur son lit.

**********

Pacey était debout devant la porte d’entrée de Joey. A chaque fois qu’il commençait à vouloir frapper, il s’arrêtait. Il avait décidé de tout dire sur ses sentiments à Joey aujourd’hui. Cependant, il ne savait pas somment abordé le sujet et avait peur de la réaction de Joey. Il appréhendait le moment. Il attendit 5 bonnes minutes puis frappa.

- Oh Pacey, bonjour.
- Salut Bessie, est ce que …
- Joey est dans sa chambre.
- Merci

Il entra et commença à se diriger vers la chambre de Joey.

- Pacey, en même temps, dis lui que je suis partie au restaurant. J’emmène Alexander.
- Ok

Bessie partit et Pacey frappa à la porte de Joey.

**********

- je peux ?
- oui, vas y
- Merci

Jen s’assis à coté de Dawson sur le ponton.

- Qu’est ce que tu fais là, tout seul ?
- Rien je pense. Et toi ?
- Rien, je pense.

Ils se regardèrent et rigolèrent.

- Tu n’es pas avec Joey ?
- Non, elle est avec Pacey.
- Oh !
- Et toi, tu n’es pas avec Jack ?
- Non, je crois qu’il me fait la tête.
- Ah bon, pourquoi ?
- Un petit détail.

Un silence s’installa.

- Je crois que Joey ne m’aime pas.
- Quoi ! mais non, tu te fais des idées. Joey t’aime depuis longtemps. Elle ne m’aurait pas mené la vie dure à ce pont à mon arrivée sinon.
- Ca fait une semaine qu’on est ensemble, et on s’est vu beaucoup moins de fois que quand nous étions de simples amis. Elle m’évite.
- Je ne pense pas. As-tu essayé d’en parler avec elle ?
- Oui, en quelque sorte.
- Alors ?
- Et bien, le matin elle travaille au Ice House, l’après midi, elle a des cours de dessins et le soir, elle est avec Pacey, elle lui donne soit disant des cours.
- C’est vrai ça. Si je t’ai bien écouté, il te reste le midi et la nuit pour la voir.

Dawson rigola.

- C’est pas drôle Jen, ne tournes pas ma situation à la dérision.
- Dawson, si elle ne vient pas vers toi, va vers elle. Va au restaurant avec elle, emmène la à son cours ou va l’attendre à la sortie.
- Oui, c’est une solution.

Ils se retournèrent alors car ils entendirent un bruit de voiture. Jack venait de revenir.

- En fait, ce n’est pas un petit détail.

Dawson regarda Jen.

- Tu veux en parler ?
- Je ne sais pas
- Allez dis moi tout.

Jen hésita avant d’accepter de se confier.

- Je l’aime

Dawson souria.

- Et c’est un problème ?
- J’ai voulu lui dire mais avant je voulais savoir s’il n’était pas gay.
- Tu as voulu vérifier la rumeur ?
- Ben oui, je préfère être sure avant, que j’ai au moins une chance. Mais dés que j’ai commencé à en parler, il s’est énervé et est parti.
- Et bien, le voilà revenu.
- Oh non, je ne lui reparlerai pas. J’ai voulu faire le premier pas, il m’a rejeté, n’a pas voulu me répondre et m’écouter alors tant pis. Il sait ce que je veux avoir, maintenant j’attends sa réponse.
- Ou alors, tu ne l’attends pas et tu lui dis tout.
- T’es fou. Je n’y arriverai jamais.
- Et bien, on est bien tout les deux. Un délaissé et une incomprise.

Ils éclatèrent de rire.

- Bon Jen, je vais rentrer à la maison, mon père va enrager sinon. Je devais l’aider à ranger le garage. Depuis que maman est partie à Philadelphie, il n’arrête pas.
- D’accord, bonne soirée.
- A toi aussi.

Dawson se leva et commença à marcher en direction de chez lui.

- Il l’aime
- Quoi ?
- Pacey, il l’aime
- Je sais, je m’en sui rendu compte et c’est pour cela que j’ai peur.

**********

- Entrez.

Pacey ouvrit la porte. Joey était assise sur un tabouret devant une toile et elle peignait une partie de sa chambre. Elle se retourna.

- Oh Pacey, c’est toi. Je fini ça et je suis à toi.

Pacey ne prononça aucun mot, il pensait à e qu’il allait pouvoir lui dire pour lui annoncer ses sentiments.

- Mets toi sur mon lit, si tu veux.

Pacey s’exécuta.

- Ma prof de dessin m’a dit que l’art permettait de voir la réalité mais je crois que je ne suis pas encore assez douée car là, je ne vois rien d’autres que des meubles.
- Tu es douée.
- Merci
- Mais peut être qu’il faut faire des portraits plutôt.
- Oui, ça doit être ça.

Joey continua à peindre, Pacey la regardait toujours très préoccupé.

- Tu sais, ce cours me fait vraiment du bien, du coté pratique, mais aussi sur le plan humain. Et ça ma va. Depuis que je suis avec Dawson, je n’arrête pas de me poser de multiples questions. Et ce cours m’aide à y répondre.

Pacey, toujours silencieux, la fixait.

- je suis désolée, je t’embête avec tout ça. Je vais arrêter et on s’y mettre.
- Non ? prend ton temps, et ne t'inquiètes pas, c’est pas gênant.

Joey posa son pinceau, s’essuya les mains sur son vieux pull et se leva.

- Ce que j’aimerai savoir surtout, c’est quel est le plu beau jour de notre vie ? Je me dis que ça peut être le jour de notre naissance mais en même temps ça peut aussi être le jour de notre mort. T’en penses quoi ?
- Oh, moi tu sais, j’en pense pas grand-chose, ce dont je suis sur, enfin pour moi, le moment le plus important c’est la jour où l’on réalise nos rêves.
- Oui, ça se défend bien.

Joey regarda Pacey et rigola.

- Bon, assez philosophé pour aujourd’hui, passons aux choses sérieuses, le secours de Pacey.

Pacey se leva et s’approcha d’elle.

- Joey je voudrais te dire quelque chose avant.
- Vas y, je t’écoute
- Bon et bien voilà, euh …

Pacey ne savait pas comment commencer. Il cherchait ses mots.

- A voir ta tête, ça à l’air sérieux.
- Oui. Bon j’y vais. Je veux que tu saches que si je t’ai demandé de l’aide, ce n’est pas rien.
- Je sais, j’ai lu la lettre.
- Non, je veux dire que je te l’ai demandé à toi, pour une raison. Pas pare que tu es intelligente, même si tu l’aies. Il y a autre chose.
- Et bien, dit moi.

Joey n’osait plus regarder Pacey dans les yeux, un malaise s’installa en elle.

- Voilà, je vais être bref. Je t’aime Joey.

Pacey fixait Joey en attente d’une réponse mais celle-ci, regardait le sol et n’osait pas lever la tete.

- Pacey, je …
- Je sais, je ne suis pas entrain d te demander de m’aimer, je sais que tu es avec Dawson, mais je voulais que tu saches mes sentiments pour toit n’étaient pas platonique. Maintenant, je m’en vais.

Pacey attendu quelques secondes et voyant que Joey ne réagissait pas, se tourna et commença à partir. Joey lui attrapa le poignet.

- Non Pacey, ne pars pas. Comme tu l’as dit, je suis avec Dawson et le fait que tu aies des sentiments pour moi, n’empêche pas que tu as du retard à rattraper.

Pacey la regarda, lui sourit et la remercia.

**********

Plusieurs jours avaient passés. Noël était arrivé. Joey était un peu anxieuse car elle et Bessie avaient invités Dawson et son père, Jack, Jen et sa grand mere et Pacey. Elle n’avait pas vu Pacey depuis le soir où il lui avait annoncé ses sentiments. Jen et Jack ne s’adressait plus la parole, la soirée risquait d’être tendue.

- C’est bon, Alexander est à la sieste !
- Oh merci Joey, parce que l’avoir toujours autour de moi, m’empêche de travailler.
- Donne moi les assiettes, je vais les installer.

Bessie lui donna alors la pile et se remit à la préparation de ses toasts. Joey installa les assiettes, les couverts et revint vers Bessie.

- Je vais quitter Dawson.

Bessie fut surprise d’entendre ça, elle posa son couteau et se retourna vers Joey.

- Pourquoi ?
- Je me sens mal, depuis que l’on est ensemble, rien ne va plus. On se dispute, on se cache des choses, on ne se parle lus comme avant.
- Mais c’est normal ça Joey.
- Non, je veux dire que j’aimais le Dawson meilleur ami mais je n’aime pas le Dawson petit ami. Il n’est pas pareil et c’est normal, moi aussi, je dois être différente.
- Joey, tu es sure de toi. Ce n’est peut être qu’une passade et puis c’est le début.
- Je sais mais je crois que c’est mieux.
- Et tu es sure que c’est le meilleur moment ?
- Il n’y a pas de moment idéal pour ça.

Bessie reprit son couteau et continua ce qu’elle faisait. Joey était adossé à l’évier et fixait le sol.

- Quand j’ai rencontré Bodie, maman m’a dit que l’amour était la plus belle des catastrophes naturelles … mais que c’était aussi la plus dévastatrice. Et en y repensant, elle avait raison. Si elle était encore là, je suis sure qu’elle te dirai la même chose. Même si je ne veux pas l’avouer, tu entres dans le monde des adultes, et tu vas vivre tout ce qui va avec. L’amour en fait parti, mais ne va pas trop vite.
- Ne t’inquiètes pas Bessie.

**********

Quelques heures passèrent avant tout le monde n’arrive. Bessie et Joey les accueillerent. Joey attendit que Dawson arrive avec inquiétude. Puis, il arriva, il entra suivit de son père. Il embrassa Joey, elle lui prit la main et l’entraîna dans le jardin.

- Tu m’emmènes où comme ça ?

Dawson était amusé par le comportement de Joey.

- Il faut que je te parle.

Dawson perdit aussitôt son sourire.

- C’est très mauvais ça quand quelqu’un dit ça au cinéma.
- On n’est pas dans un film Dawson mais dans la réalité, bon, c’est bon là.

Joey se stoppa. Elle regarda le sol à la recherche de ses mots. Dawson la regardait, inquiet.

- Voilà Dawson, comme tu me l’as fiat remarqué la derniere fois, depuis que nous formons un couple, tout est différent, tu as changé, j’ai changé et ce la ne e plait pas du tout.
- A moi non plus, ça ne plait pas mais il ne tient qu’à nous de faire changé les choses.
- Non, non rien ne peut changer. Dawson, ce que je veux dire c’est que nous deux, ça ne marche pas et c’est pour cela que c’est fini.
- Fini ! mais ce n’est pas possible.
- Si Dawson.
- Alors là, il faut que tu m’expliques car je ne comprend rien.
- Je crois plus à l'amour avec une personne étrangère car tout doit se construire c'est plus sincère car on ignore beaucoup et avec toi ce n'était pas ça, au contraire, avec toi je suis coincé et toi aussi.
- Et bien merci j'enregistre.
- Ne le prends pas mal Dawson, c'est juste la vérité et cela ne peut pas être autrement, je sais que c'est dur a entendre car c’est dur a dire et ça a été dur a comprendre.

Dawson la fixait, elle n’arrivait pas à le regarder dans les yeux.

- Disons que je me suis trompé. Je t’ai idéalisé. Quand Jen est arrivée, je t’ai vu aller vers elle et me délaisser. J’ai compris que doucement j’allais te perdre puis je me suis dit que si Jen s’intéressait à toi, c’est qu’il devait y avoir une raison. J’ai changé le regard que je te portais. Je n’ai plus eu le regard de l’amie mais un regard de fille cherchant les qualités de l’homme de ses rêves chez un garçon. Et je j’en ai trouvé certaines. C’est alors que j’ai cru t’aimer mais je me sui trompée, la seule chose qui nous lie, toi et moi, c’est l’amitié.
- Et si encore une fois, tu te trompes ?
- Je ne pense pas mais si vraiment c’est la cas et bien tant pis pour moi. J’aurais perdu l’amour … mais tu sais Dawson, je ne pense pas que tout ceci est une erreur, notre amitié, ça c’est une certitude.
- Et si je te dis que non ?

A ces mots, Joey fut perturbée. Elle osa enfin le regarder droit dans les yeux.

- Je suis désolée Dawson.
- Pas autant que moi.

Dawson partit à l’intérieur. Joey poussa un soupir de soulagement mêlé à de la tristesse. Elle s’assis alors sur une chaise de son jardin et regarda autour d’elle. Tout lui semblait confus. Elle ne savait plus trop quoi penser. Son esprit se mélangeait. Elle savait que ce qu’elle venait de faire était censé mais elle avait peur, comme lui avait dit Dawson, de se tromper.
Elle savait que cette rupture brisera quelque chose dans sa relation avec Dawson, leur amitié était désormais entachée mais elle se consola en se disant que tout finirait par rentrer dans l’ordre. Elle posa alors les mains sur ses genoux, s’encouragea pour affronter toute la soirée, le regard de Dawson puis se leva. Quand elle se retourna, Jen était là.

- Oh, salut ! Ca fait longtemps que tu es là ?
- Non, j’ai vu Dawson rentrer seul et je me suis demandée où tu étais.
- Et bien, je suis là. On peut y aller maintenant.

Joey passa à cité de Jen et se dirigea vers l’entrée de chez elle.

- C’est fini vous deux, c’est ça ?

Joey surprise, se retourna.

- Comment …
- Je m’en doutais. Je vous ai observée, enfin surtout toi et j’ai vu que cette relation, même si tu en as eu beaucoup envie, t’empêchais de t’épanouir et ne te convenais pas.
- Et bien, tu as vu juste, je me suis trompée une fois et j’espère ne pas encore faire une erreur.
- Je ne le pense pas. L’amitié c’est sacré Joey et pour le conserver, il vaut mieux que l’amour ne s’y immisce pas même si parfois c’est dur.
- Comment ça ?
- Toi et moi savons que plus l’amitié évolue, plus on se rapproche d’une personne et plus nos sentiments ne sont plus si purs, si innocents.
- Malheureusement, et c’est pour cela que moi et Dawson, ça ne pouvait pas marcher. Je crois que mes sentiments, malgré ce que me disait ma tete, sont restés comme tu le dis, purs et innocents.
- Alors, si c’est le cas, tu as bien fait.
- J’espère
- L’avenir nous le dira

Joey ne savait plus quoi lui répondre, c’était une des premières discussions sérieuses qu’elles partageaient. Elles n’avaient jamais été très amies depuis l’arrivée de Jen à Capeside mais l'ambiance commençait, avec le temps, à sa détendre et elles apprenaient à se connaître et s’apprécier.

- Allez, allons y, sinon ils vont nous chercher.
- Oui

Joey prit les devant suivit par Jen. Elles rejoignirent le reste des invités.

**********

Dawson était assis. Le repas était fini. Chacun parlait avec les autres, de tout et de rien. Lui restait silencieux. Il décida d’aller prendre l’air, il ne supportait plus de voir Joey rigoler, il ne supportait plus de croiser son regard. Il sortit et alla s’installer sur une des chaises du jardin comme l’avait fait Joey précédemment. Quelques instants après, il entendit des bruits de pas derrière lui mais ne voulut pas se retourner de peur d’avoir encore une fois à faire à Joey. Il regarda le ciel.

- Alors Dawson, qu’est ce que tu fais ici, tout seul ?

Pacey. Il reconnut aussitôt sa voix. C’est alors qu’il se leva et entra subitement dans une rage furieuse à sa vue. Il se mit à crier.

- C’est de ta faute, ordure.

Il lui mit alors un coup de poing. Pacey ne comprit pas ce qu’il lui arrivait et avant même de pouvoir répliquer quoi que ce soit ; Dawson le poussa violemment. Pacey trébucha et tomba dans la brouette, qui était, il faut le dire, au mauvais endroit, au mauvais moment.
Joey arriva au moment où Pacey tombait. Elle couru vers lui pour l’aider à se relever.

- Ca va Pacey ?
- Oui, merci. Mais il lui arrive quoi à lui ?

Il se tourna alors vers Dawson.

- Tu es malade ou quoi ? Espèce de dingue, c’est quoi ton problème ? Tu vas voir si tu vas me frapper comme ça sans raison. Je vais te montrer …
- Non Pacey, arrête.

Joey le retint, il sa calma puis Joey se tourna vers Dawson, à son tour. Elle le fixa avec un regard qui en disait long, elle ne comprenait pas son geste.

- Non, je ne suis pas dingue. Joey ne m’aurait pas quitté si tu n’avais pas tout fait pour.

Pacey ne put rien dire car il fut devancé par Joey.

- Quoi ? Mais qu’est ce que tu racontes ? Tu es devenu fou, arrête de délirer, Pacey n’est en rien dans notre histoire et encore moins dans notre rupture.
- Ah bon ? Et comment expliques tu le fiat que tu passes le plus clair de ton temps avec lui et non avec moi, ton petit ami.
- Tu n’es plus mon petit ami !

Quand Pacey entendit ces mots sortir de la bouche de Joey, il fut surpris. Joey continua à parler.

- Si Pacey passe autant de temps avec moi comme tu dis, c’est parce que je l’aide à travailler. Ca tu le sais, je te l’ai déjà dit.
- Arrete ! Pacey n’a pas besoin d’aide plus que toi ou moi, c’est juste un prétexte pour être avec toi, rien de plus.
- Non, Pacey à vraiment des problèmes avec les cours, ce n’est pas nouveau, tu le sais très bien.
- Oui mais je sais aussi très bien que Pacey n’en a jamais rien eu à faire, c’est pas nouveau ses difficultés mais par contre demander de l’aide, ça c’est nouveau. Et à qui il demande ? a Joey, ma petite amie mais aussi la fille dont il est tombé amoureux !

Pacey regarda Dawson surpris. Il regarda alors Joey dans l’attente d’une réponse de sa part. celle-ci regarda Dawson puis Pacey.

- J’en ai marre dit elle exaspérée.

Elle regarda une nouvelle fois Pacey.

- Maintenant, le mieux serait de rentrer. Il fiat meilleur à l’intérieur et puis je ne veux pas que les autres se mêlent aussi de notre histoire. Dawson, c’est entre toi et moi et personne d’autre !

C’est alors qu’elle partit, Pacey la suivit et Dawson retourna s’asseoir.

**********

Bessie parlait avec Mitch et Grams. Jen était rentrée chez elle en prétextant un mal de crâne. Jack jouait avec Alexander. Pacey, lui faisait la vaisselle, il s’était proposé et Bessie avait accepté. Dawson et Joey étaient assis, chacun dans un coin de la salle. Dawson fixait intensément Joey, ce qui la mettait mal à l’aise. Elle ne regardait rien d’autre que le sol et écoutait la musique de fond que Bessie avait mise.

- Salut !
- Salut Pacey. Qu’est ce qui se passe encore ?
- Oh, rien. C’est juste que je viens de me rendre compte que j’avais oublié de te dire quelques choses de primordial ce soir.
- Ah oui, et je peux savoir ce que c’est ?
- Tu es ravissante ce soir.

Joey ne lui répondit pas et dirigea son regard vers Dawson, qui la fixait toujours. Puis, elle leva les yeux vers Pacey.

- Tu n’as jamais eu envie de recommencer ta vie, d’être quelqu’un d’autre.
- Oh si, bien sur, genre Leonardo Di Caprio, au moins j’arriverai à faire craquer la fille de mes rêves.
- Non, je suis sérieuse. Pas une personne connue, une autre. Il y a des fois ou j’aimerais ne plus être Joey, lycéenne. J’aimerais être une fille, une femme totalement différente de ce que je suis actuellement. Une fille ne connaissant pas la tristesse, la mort, la pauvreté, le justice, la prison et bien d’autre chose. Une fille simple, sans problème, qui n’a pas peur du regard des autres, qui évolue sans se préoccuper de ce qui se passe autour d’elle. Sans cette pression qui est constamment au dessus de moi. Il ne faut surtout pas échouer aux examens si je veux partir d’ici, il ne faut surtout pas écouter les personnes qui me jugent sous peine de souffrir, il ne faut pas des tonnes de choses et je n’en peux plus de toutes ses barrières. Le pire c’est que pour moi, Dawson représentait tout ce qui me permettait de sortir de ce mal être mais depuis quelque temps, c’est lui qui me faisait ressentir toutes ces choses.
- Oui, je comprend … attends, j’ai une idée.

Pacey se pencha et lui tendit la main.

- Bonsoir, je m’appelle Paul, et vous étés ?
- Euh, je suis Sarah, ravie de vous rencontrer.
- Moi de même. Vous êtes la fille la plus magnifique de cette soirée. Voulez vous dansez ?
- Oui.

Joey était amusée par le comportement de Pacey, elle lui prit la main et ils commencèrent à danser. Dawson était toujours assis et les regardait. Pacey sentit tout à coup, une gêne s’installer entre lui et Joey.

- Dites moi Sarah, où habitez vous ?
- Laisse tomber Pacey.
- Pacey ! Je ne connais pas ce garçon.
- Stop Pacey, ça suffit cette comédie.
- Pourquoi ?
- Pourquoi tu danses avec moi ?
- Et bien parce que j’en ai envie et puis parce que tu as accepté.
- Et ce n’est pas du tout parce que Dawson est assis là, et qu’il nous regarde ?
- Ecoutes Joey, quoi qu’il est dit, je n’y suis pour rien dans votre rupture, enfin je crois. Et je ne vois pas pourquoi je ferai ça.
- Non, c’est vrai, tu n’y es pour rien. Escuse moi.
- Ce n’est pas grave. Joey, tu sais ce que je ressens pour toi, je te l’ai dit mais tu sais aussi que si tu ne viens pas vers moi, je ne ferai rien. Ce que pense Dawson, je m’en fiche, je sais ce qui est vrai.
- Merci Pacey.
- Même si d’un coté, le fait de savoir que tu es de nouveau libre, me redonne un peu d’espoir.

Joey lui mit une tape sur l’épaule en rigolant.

- Tu es un monstre. Tu dis quelques chose et tu te contredis juste après.

Ils rigolèrent et continuèrent de danser tandis que Dawson quittait la pièce ne supportant plus de voir Joey dans les bras d’un autre garçon que lui et surtout dans les bras de son meilleur ami.

**********

- Oh, je suis fatiguée.

Bessie venait de fermer la porte après le départ de Grams et Jack.

- Laisse Joey, on rangera ça demain.
- Ok

Joey laissa alors les jouets d’Alexander sur le canapé, elle alla jusqu’à la salle de bain. Quand elle en sortit, Bessie l’attendait.

- Qu’est ce qu’il y a ?
- Rien … alors avec Dawson ?
- Et bien, j’ai fais ce que je devais faire et tout ce que je peux te dire c’est que compte tenu des circonstances, j’ai passé une bonne journée.

Bessie s’apprêtait à lui poser une autre question mais Joey lui souhaita bonne nuite t ferma sa porte de chambre.

**********

Une semaine avait passé, la reprise des cours était arrivée. La situation ne s’était cependant pas arrangée. Jen et Jack avaient tenter de se parler mais cela avaient fini en dispute, et ne s’étaient donc pas adresser un mot depuis une semaine maintenant, Dawson évitait Joey et Pacey du mieux qu’il pouvait.

- Coucou
- Salut Jen, ça va ?
- Oui très bien et toi ?
- Ca va, sauf que mon prof d’histoire est absent et la bibliothèque est fermée pour inventaire. Je ne sais pas ce que je vais faire.
- Et bien t’en as de la chance. Les vacances étaient plus reposantes pour moi et mes neurones.

Joey rigola puis perdit son sourire à la vue de Dawson qui entrait dans le lycée.

- Vous ne vous parlez toujours pas ?
- Et bien, j’ai voulu venir le voir pendant les vacances mais il a enlevé l’échelle, je pense que le message est clair.
- Oui, j’ai vu qu’il l’avait retiré. Laisse lui le temps, il reviendra vers toi de lui-même.
- J’espère … et toi, avec Jack ?
- Et bien, j’ai tenté une conversation avec lui ce matin, mais on ne peut pas dire que ce fut génial. Les seuls mots qu’il me dit sont ; oui, non, peut être.
- Ah les garçons, quelle prise de tete.
- Et oui ! bon, je vais aller dans ma salle. J’espère que tu vas trouver quelque chose à faire.
- Ne t’inquiètes pas pour moi.

Joey laissa Jen qui rentra dans sa salle de cours et alla s’installer. Joey sortit du lycée et vu Jack qui partait vers le centre ville, elle couru le rejoindre.

- Jack ! Jack !

Jack se retourna, s’arrêta et attendit Joey.

- Qu’est ce qu’il y a ?
- Rien mais j’ai vu que tu allais en ville alors je me suis dit que je pourrai me joindre à toi. Enfin, si ça ne te gêne pas.
- Non, pas du tout. Avec plaisir.
- Alors c’est parti.

*********

Jen était assise à sa place. Elle avait entendu dire dans les couloirs qu’un nouvel élève arrivait aujourd’hui dans sa classe. Jen sortit ses affaires et regarda son professeur qui arrivait e compagnie du « nouveau ». Quand elle vit, le jeune garçon, son sourire s’effaça instantanément. Le jeune homme prit son sac et se dirigea vers la table que lui indiquait le professeur. Quand il passa prés de Jen, il se pencha.

- Bonjour Jenny, la vie est bien faite non ?

Jen ne répondit pas, elle plongea la tete dans son livre.

**********

- Elle est bizarre depuis un certain temps et je ne comprend pas pourquoi. Et puis, elle m’a posé cette question, ça m’a vexée. Je sais que ma réaction n’est pas terrible mais je e supporte pas qu’on doute de moi. Quand j’étais à Providence, cette rumeur circulait déjà sur moi, et je me suis fatigué à essayer de prouver que ce n’était pas vrai. Et voilà que j’arrive à Capeside et que ça recommence. J’en ai marre.
- Je comprends mais tu ne t’aies pas demandé pourquoi il y a cette rumeur sur toi ?
- Oh, je sais très bien pourquoi. C’est à cause de la photo de Tim qui est dans mon casier. Vous savez que c’est mon frère mais les idiots qui sont dans ce lycée ne comprennent rien. Je n’ai as envie de me justifier, tu comprends ?
- Très bien. Mais ce que je comprends moins c’est le fait que tu t’en prennes à Jen.
- Jen est la personne en qui j’ai le plus confiance, à qui j’ai confié le plus de chose et voilà que c’est aussi elle la seule à éprouver le besoin de me poser cette question. Ça m’a énervé.
- Et tu ne t’aies pas demandé pourquoi elle t’a posé cette question ?
- Non, pourquoi ? Tu crois qu’il y a quelque chose derrière ça ?
- Je sais pas Jack, mais j’ai beau mal la connaître, je sais qu’elle ne veut pas de mal aux autres, si elle t’a demandé ça c’est qu’il doit y avoir une raison. Je pense que le silence entre vous ne sert à rien.
- Je sais, elle le vit mal et moi aussi. Je ne me contrôle pas par moment.

Jack et Joey s’arrêtèrent et s’assirent sur un banc.

- Je vais te dire franchement ce que je pense, attention, je dis ça sans rien savoir vraiment, c’est juste une supposition.
- Vas y je t’écoute
- Moi, je pense qu’elle ressent quelque chose pour toi et cette question n’était rien d’autre qu’une sorte d’introduction dans son attention de tout avouer.
- Non, ça franchement, j’y ai pensé et je n’y crois pas. Jen est une fille directe, si elle avait des sentiments pour moi, elle l’aurait dit ou je l’aurais vu.
- Pas sur. Tu sais, les chances de trouver quelqu’un qui nous aime et que nous aimons sont dérisoires. Si tu pars de ce principe, vaut mieux être prudent. La solution qui s’impose de toute manière, c’est de rompre le silence, parlez vous et puis tu sauras. Dis lui ce que tu penses, laisse là dire ce qu’elle veut …
- Oui c’est vrai, je pense aussi que c’est ce qu’il faut faire ….

Joey n’entendait presque plus la voix de Jack, celle-ci semblait s’éloigner doucement alors que ce dernier n’avait pas bouger d’un centimètre. En face de Joey se trouvait un jeune homme assis à la terrasse du café, il la regardait et lui souriait. Joey semblait comme envoûté par le regard que lui lançait celui-ci. Elle lui souriait elle aussi, sans même se rendre compte de ce qu’elle faisait, et surtout que Jack était toujours à ses cotés entrain de lui parler.

- Joey ! Joey !

Jack l’appelait pour la faire sortir de ses rêveries, au bout de quelques secondes, celle-ci réagit à l’appelle de Jack. Ces secondes lui avaient parut être des minutes, des heures.

- Oui, escuses moi, j’avais la tete ailleurs.
- Je vois ça. Je dois aller au magasin de disques, tu viens ?
- Ça te gêne, si j’attends là ?
- Non, pas du tout … je reviens.

Jack partit laissant Joey seule dans sa contemplation. Elle continuait à le regarder alors que le jeune homme avait arrêter et s’était replonger dans son journal. Elle ne l’avait jamais vu à Capeside. Il était brun aux yeux marron, il semblait légèrement plus âgé qu’elle. Soudain, celui-ci se leva et se dirigea droit vers elle. Joey se retourna et scruta les alentour, il n’y avait qu’elle sur son chemin. Son cœur s’accéléra tout à coup. Que lui voulait il ? Elle mis ses mains sur ses genoux et regarda le sol.

- Bonjour

Joey leva la tete et le regarda timidement : Bonjour.

- Je m’appelle Eddie et vous ?
- Joey.
- Enchanté Joey. Je suis assis là bas et je me disais que vous pourriez vous joindre à moi, histoire de boire un verre, de faire connaissance et surtout de ne pas rester seule.
- Je ne suis pas seule.

Eddie regarda autour d’elle, mine de chercher quelqu’un.

- Je ne vois personne pourtant.
- J’attends un ami.
- D’où je suis, je vous ai vu donc quand votre ami arrivera vous le verrez aussi et à ce moment vous irez le rejoindre.
- Je n’ai pas trop le temps, je
- Sil vous plait !

Eddie lui fit un magnifique sourire, Joey quelques peu décontenancé par l’attitude direct du jeune homme finit par accepter de se joindre à lui. Elle le suivit jusqu’à sa table prit une chaise et s’installa. Elle n’osait pas le regarder et faisait mine de chercher jack du regard. Eddie lui commanda un verre et commença la discussion.

- Vous êtes de Capeside ?
- Oui et vous ?
- Boston. Je peux me permettre de vous tutoyer ?
- Oui, bien sur.
- Et que fais tu ici ?
- Ben je vis ici
- Oui, je suis bête, je viens de te le demander.
- Je suis au lycée, nous avons un restaurant, le Ice House.
- Nous ?
- Ma sœur et moi. Et que fais tu à Boston ?
- Je vis là bas.

Joey rigola, elle se rendit compte qu’elle venait de dire la même bêtise que lui.

- Je veux dire, tu travailles ?
- Non, je suis à Worthington, en licence de lettre.
- Je voudrais y aller aussi mais j’ai encore 3 ans devant moi.
- C’est bien de savoir d’avance ce que tu veux faire, car tout passe très vite et une fois ton diplôme si tu ne sais pas exactement ce que tu veux, c’est la panique. Crois en mon expérience.
- Je pense que ça ne m’arrivera pas, vu mon stress permanent.
- 3 ans tu as dit, donc tu as … 16 ans, c’est ça ?
- Oui, tout juste.

**********

- Jenny, attends ! Où tu cours comme ça ?
- Je ne cours pas et cesse de m’appeler Jenny !
- Ben quoi, ce n’est plus le petit nom que te donne tes amis, si tu en as bien sur.
- Jen, c’est Jen mon surnom. Et oui, j’ai des amis, ce qui veut dire que tu peux t’en aller, je n’ai pas besoin de toi au contraire.
- Alors tu n’es pas contente de me retrouver ?
- Non !
- Jen, l’amour ne s’éteint pas si on cesse de se voir, je ne t’ai as oublié et je suis sur que tu penses encore beaucoup à moi.

Jen s’arrêta à son casier, y déposa un de ses livres et en prit un autre. Elle ferma la porte et regarda Drue.

- Qu’est ce que tu fais là ?!
- Ma mere a enfin divorcé de mon abominable père, elle a racheté le Yacht Club de Capeside, nous habitons ici maintenant.
- Oh, mon Dieu, mais qu’est ce que j’ai fais pour mériter ça ?
- Et bien, tu as quitté New York sans me dire au revoir.
- Oh, ce n’est que ça ! alors je peux me rattraper maintenant : au revoir !

Jen ramassa son sac et sortit d lycée avec Drue aux talons.

- Jen, tu as une mission, me faire visiter le lycée et je suis sur que si tu ne le fait pas, un charmant professeur se fera un plaisir de te le rappeler.
- Oh Drue, je suis sure que tu es assez grand pour le faire tout seul, ou même te trouver une fille assez niaise pour vouloir le faire.
- Mais c’est toit la ravissante fille qui va le faire. Ou si tu ne veux pas, je te propose autre chose.

Jen se stoppa.

**********

Joey était toujours à la terrasse du café avec Eddie quand Jack arriva à la hauteur du banc.

- Voilà mon ami, je dois partir.
- Très bien, alors à ce soir Joey.
- A ce soir.

Joey partit rejoindre Jack. Elle fit un dernier petit signe à Eddie et ils partirent vers le lycée.

**********

- Quoi ?
- Fais moi visiter la ville ce soir et je t’enlève la corvée de lycée.
- T’es ne plain rêve là !
- Jenny, quelque chose me dit que tu meurs d’envie de t’aérer l’esprit, je te propose une sortie entre amis, histoire de se rappeler nos souvenirs.
- Jen ! des souvenirs que justement, je veux oublier.
- Bon et bien, on va s’en créer d’autres. Jen, sil te plait, et je te jure qu’après je te laisse tranquille.

A ce moment, jack et Joey arrivait. Jen regarda Drue.

- D’accord, mais juste ce soir après je n’existe plus pour toi et tu n’existes plus pour moi.
- Ok. Ce soir, au port à 19h.

Drue l’embrassa sur la joue et partit en courant. Il bouscula Joey qui se dirigea vers Jen avec Jack.

- Dis donc, qui est ce mal poli qui était en ta compagnie ?
- Une vague connaissance de New York. Je suis désolée, je dois partir.

Jen regarda Jack dans les yeux et partit.

- Jack, il va vraiment falloir que vous vous parliez.
- Je sais, ce soir, je vais aplanir la situation, promis.

**********

- Quel est l’idiot qui klaxonne, il peut pas sortir de sa voiture, cet abruti, y’à des gens qui travaille ici.

Pacey se pencha pour voir ce qu’il se passait.

- Ben oui, encore un fils à papa qui s’y croit avec sa décapotable.

Joey, amusée par Pacey, se pencha elle aussi.

- Oh mince !

Elle retira alors son tablier, le jeta sur le comptoir et cria à Bessie :

- Bessie, j’ai fini mon service, je dois partir. Je rentres pas tard c’est promis.
- Tu vas … où elle est ?
- Partie.

Pacey la vit monter dans la voiture qu’il venait tout juste de critiquer.

- Mais qu’est ce qu’elle fait ?
- Quoi ?
- Non, rien Bessie, continues ce que tu faisais.

Pacey était en colère, Joey venait de l’abandonner dans ses révisions pour partir avec un gars qu’il ne connaissait même pas.

***********

- tu vois, je le savais que la visite de la ville serait plus agréable.
- Ah oui, être assis à un bar, tu appelles ça visiter une ville.
- Avec toi oui, c’est ce qu’on faisait à New York.
- On ne visitait pas, on se saoulait.
- Et qu’est ce qui nous empêche de recommencer.
- Moi !

Jen se leva et sortit alors du bar. Drue courut derrière elle.

- Bon d’accord, c’était une mauvaise idée. Qu’est ce que tu proposes ?
- Tu rentres chez toi, je rentre chez moi.
- Encore une mauvaise idée. On va s’asseoir au port, je te raconte New York et tu me racontes Capeside.

Jen s’arrêta en face de lui, le regarda et accepta.

- Génial. Bon pour que nos langues se délient, j’ai amené ce qu’il faut.

Il sortit alors deux bouteilles d’alcool de son sac. Jen fut surprise et amusée.

- Tu es infernal, jamais tu ne t’arrêtes !
- Que veux tu, j’ai retrouver ma meilleure amie, il faut fêter ça. Tiens, pour toi.

Jen regarda autour d’elle puis Drue et enfin posa son regard sur la bouteille que ce dernier lui tendait. Elle la prit.

- Merci.

**********

- Je savais que je te trouverais là.

Pacey ne s’attendait pas à sa visite, il se retourna.

- Dawson ! Désolé mais je ne veux toujours pas me battre.
- Je ne viens pas pour ça, ça ne servirait à rien. Je viens te voir pour savoir si tu sais où est Joey. Bessie m’a dit qu’elle serait avec toi.
- Perdu ! Joey est avec un garçon ce soir, mais pas avec moi.
- Un garçon ?
- Je n’en sais pas plus que toi, sûrement un touriste qu’elle a rencontré, elle est partit avec lui tout à l’heure, depuis plus de nouvelle.
- D’accord. Merci Pacey.

Dawson fit demi tour.

- Le matin quand je me lève, je pense à elle, à sa beauté, à son odeur, à sa voix, son sourire. En fait, c’est elle qui me donne le courage de me lever le matin.

Dawson s’arrêta et écouta ce que lui disait Pacey.

- Je suis sur que c’est pareil pour toi et c’est pour cela qu’au lieu de m’en vouloir, de m’ignorer, de m’éviter tu devrais comprendre ce que je ressent, me soutenir comme je t’ai soutenu.
- Je sais
- Je l’aime, sincèrement. Je le jure, je ne veux pas lui faire du mal.
- Je sais.
- Mais en même temps, je souffre car mon amour pour elle me fait perdre mon meilleur mai et cette situation est insupportable.
- Tu ne m’as pas perdu Pacey. J’ai juste du mal à accepter la rupture et j’ai mal réagi. Ne m’en veux pas mais c’est dur pour moi, comme tu l’as dit, moi aussi je l’aime et la savoir avec un autre c’est dur.
- Oui, et ce n’est pas avec moi qu’elle est mais avec cet idiot qui se prend pour Richard Gere avec sa voiture.

Dawson rigola devant l’attitude de Pacey. Il s’approcha de lui et s’assit à ses cotés.

**********

- Et pourquoi tu es à Capeside ?
- Pour les vacances. J’ai terminé mes examens et j’ai besoin de m’aérer. Quand j’étais petit, avec mes parents, on venait ici alors je me suis dit pourquoi pas.
- Oui, mais bon, il y a mieux pour passer de bonnes vacances.
- Oui, peut être mais j’aime les petites ville comme celle-ci. C’est reposant, il n’y a pas tout le stress de la ville, la pollution, et puis beaucoup de facteurs entre en compte. Il y a toi.
- Moi ? Tu ne me connaissais avant donc ce n’est pas une bonne raison.

Joey rigola, Eddie lui plaisait beaucoup même si elle savait qu’elle ne le connaissait pas bien et que la rencontre avait été rapide. Ils n’arrêtaient pas de se poser des questions sur leurs vies. Joey était emballé par le fait qu’il étudiait les lettres, ce qu’elle voulait faire. En lui posant des questions, elle répondait à quelques unes de ses angoisses à propos de son futur.
Tout à coup, elle entendit un petit bruit.

- Qu’est ce que c’est ?
- La capote de la voiture qui remonte.
- Ah bon, pourquoi ?
- Il commence à faire froid et puis il y a des moustiques, je ne voudrais pas qu’ils te piquent et abîment un si beau visage.

Joey était septique mais elle ne prononça aucune objection. Eddie la prit alors dans ses bras pour ‘embrasser. Elle ne refusa pas son baiser mais quand elle sentit les mains d’Eddie descendre dans son dos, elle le repoussa doucement.

- Je suis désolée Eddie, ne vas pas trop vite sil te plait.
- C’est moi qui doit m’escuser, pas toi.

Un silence plana dans la voiture.

- je vais devoir rentrer, je n’ai pas dit à ma sœur où j’étais alors tu comprends.
- Oui, allons y.

Il mit le moteur en route et ramena Joey jusqu’à chez elle. Elle s’apprêtait à descendre quand il la retenit.

- Merci Joey pour cette soirée.
- Merci à toi

Elle se pencha et l’embrassa au coin des lèvres.

**********

Jack était assis dans la cuisine et attendait le retour de Jen. Il avait décidé de lui parler. Soudain, il entendit un bruit de clés, Jen devait revenir. Après quelques secondes, Jen n’étais toujours pas rentrée. Il se leva et ouvrit la porte d’entrée. Jen était assisse sur le sol et essayait de mettre ses clés dans la serrure. Apparemment, elle n’y arrivait pas.

- Oh, mon sauveur !

Jen se leva avec difficultés et passa devant Jack.

- Vous avez changé les serrures ou quoi ?!

Celui-ci lui attrapa le poignet.

- Tu as bu ?

Jen rigola.

- Jen, je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, tu as bu ?
- En quoi ça vous regarde monsieur le dictateur.
- Quoi ? Mais qu’est ce que tu racontes ?

Jen s’énerva.

- Oh, lâche moi, je vais dans ma chambre.

Elle se dirigea vers les marches, en monta une puis au moment de lever le pied pour gravir la seconde marche, elle tomba. Aussitôt, elle se mit à rire, Jack s’approcha d’elle et lui prit le bras pour la relever. Elle le repoussa violement.

- Laisse moi, je t’ai dit ! je n’ai pas besoin d’aide et surtout pas de toi.

Elle se tourna et monta les marches doucement, devant le regard désapprobateur de Jack.

**********

- Ah, te voilà, où étais tu ?
- Nulle part.
- Ah bon, alors tu es resté longtemps nulle part, tu es partie depuis 18h !
- Je sais.
- Tu étais avec Pacey ?
- Non.
- Alors qui ?
- Personne.
- Oui, tu n’étais nulle part avec personne. Vu ta tête, je dirai plutôt que tu devais être en charmante compagnie.
- Qu’est ce qui te fait dire ça ?
- Tu es souriante.
- Et je n’est pas le droit de sourire ?
- D’habitude, le soir, tu maudis tout ce qui s’est mal passé dans la journée. Alors ?
- Bonne nuit Bessie.

Joey se dirigea vers sa chambre. Bessie la regarda partir.

- Je le savais. Je te connais par cœur.

**********

Joey était à son casier, elle y vidait son sac. Quand elle le referma et se retourna, elle vit Pacey arriver. Aussitôt, elle prit son sac et partit en direction opposée.
Elle tourna et se tamponna à quelqu’un. Jack !

- Ben dis moi, où tu cours comme ça, t’as l’air bien pressé ?
- Oh, nulle part, tu sais moi et mon angoisse permanente d’être en retard en cours.
- Oui, tu ne changes pas. Dis, tu n’aurais pas vu Jen ?
- Non, pas de la matinée. Désolée.
- Pas grave.
- Tu lui as parlé ?
- Non, je n’ai pas pu, elle est rentrée complètement ivre et m’a envoyé promener.
- Ivre ?
- Oui, je ne sais pas ce qu’elle a fait ni avec qui elle était mais son état était déplorable. J’ai cru être revenu au temps ou elle fréquentait Abbie Morgan et toute la clique.
- Si je la vois je te le dis. Promis. Je dois y aller.
- Oui, il ne faut pas que tu arrives en retard surtout.
- Très drôle.

Joey commença à marcher pour continuer à fuir Pacey quand Jack la rappela.

- Au fait, et Pacey ?

Joey se raidit, que voulait il ?

- Pacey ?
- Oui, Pacey, tu ne l’as pas vu non plus ?
- Non, désolée.
- Tant pis.

Jack avança, laissant Joey partir et au moment où il tourna, il se tamponna encore à quelqu’un, cette fois c’était Pacey. Joey entendit le bruit de leur choc, elle se retourna, quand elle vit Pacey, elle se pressa de quitter le couloir.

- Décidemment, c’est la journée !

Pacey le regarda étrangement.

- Oui, je viens de bousculer Joey, et maintenant c’est toi.
- Joey ?
- Oui, Joey, mais qu’est ce que vous avez tous ?
- Rien, je la cherche tu l’as vu ?
- Oui, à l’instant, elle est …

Jack se retourna pour la lui montrer du doigt mais Joey n’était plus là.

- Et bien, elle était là, elle est partie en cours je crois.
- On n’a pas cours, le prof est absent.
- Ben je te dis ce qu’elle m’a dit.
- Ok, merci Jack. A plus tard.

Pacey ne laissa pas le temps à Jack de lui répondre, il fixait la direction que lui avait indiqué Jack afin de retrouver Joey.

- Etrange !

Jack se recula du mur, afin de se mettre au milieu du couloir et de ne bousculer personne. Joey était dans les toilettes des filles, elle se regarda dans le miroir et s’humidifia le visage. Elle ne savait pas trop pourquoi elle évitait ainsi Pacey. Il était là, la veille quand elle avait rejoint Eddie et elle savait qu’il allait lui poser des questions. C’est ces questions qu’elle fuyait, pas la personne qu’était Pacey. Elle se décida à sortir, Pacey devait être parti maintenant et il fallait qu’elle remplace Bessie.
Elle ramassa son sac, qu’elle avait posé sous le lavabo et ouvrit la porte.
Pacey se trouvait accoudé au mur en face de la porte. Elle hésita un moment puis sortie l’air de rien. Elle tourna et prit la direction de la sortie de l’établissement. Pacey prit son sac et couru pour marcher à ses cotés.

- J’ai la désagréable impression que tu me fuis ?
- Non, pourquoi tu dis ça ?
- Je ne sais pas, pas un mot depuis ce matin et tu disparais dans les couloirs quand tu me vois.
- Arrêtes Pacey, tu divagues.
- Admettons, j’ai d’autres questions à te poser.
- Je n’ai pas le temps Pacey, Bessie m’attends au restaurant.
- Ben je vais t’accompagner, je n’ai pas cours, comme toi.
- Si tu veux.

Joey pressa le pas, ouvrit la porte du lycée et descendit les marches du perron, toujours suivit de Pacey.

- Tu étais où hier soir ?

Tout à coup, Joey se stoppa. Elle regardait devant elle, elle se remit à marcher. Pacey fut surpris par le comportement de Joey et continua à la suivre.

- Bonjour.
- Bonjour.

Eddie était là, adossé à un arbre de la cour du lycée et attendait Joey. Pacey regarda Joey et le regard qu’elle lui portait, il se sentit tout à coup menacé, éloigné de Joey.

- Bonjour, je m’appelle Pacey et toi ?
- Eddie, enchanté Pacey.

Joey ne parlait pas, la présence de Pacey la dérangeait. Elle le regarda et lui indiqua du regard qu’il la gênait. Pacey le comprit tout de suite, et pour cette raison ne bougea pas d’un centimètre.

- Qu’est ce que tu fais là ?
- Je suis venu te voir, et te proposer quelque chose.

Pacey fut pris de panique tout d’un coup. Proposer quelque chose ? Mais pour qui se prenait ce guignol ?
Joey lança encore un regard à Pacey mais celui-ci l’ignora et fixait Eddie. Eddie était mal à l’aise mais n’allait pas se laisser démonter. Il fixait Joey.

- Je t’écoute.
- Tu m’as parlé hier de ta passion pour Paris et j’ai repensé à mon séjour en France, et je me suis dit que je devais te faire partager ce que je savais.

Quand Joey entendit le mot Paris, le mot France, elle s’emballa. Elle se rendit compte que finalement, il avait écouté ses propos pas comme tout les dragueur qui faisait parler les filles sans même les écouter car leur seul but était de les mettre dans leur lit, ou sur la banquette arrière de leur voiture, pensa Joey.

- C'est-à-dire ?
- Et bien, il y a un restaurant français à Wilmington, le village d’à coté, et il font de merveilleuses choucroute, comme en France, il faut absolument que tu découvres ça.
- Avec plaisir.
- Alors, je passe te prendre ce soir à 19h chez toi ?
- D’accord.
- Génial.

Eddie s’approcha de Joey et l’embrassa sur le coin des lèvres comme elle lui avait fait la veille en le quittant. Quant Pacey vu cela, il cru sentir ses yeux quitter leurs orbites, puis se ressaisit histoire de garder bonne figure devant ce mec !
Eddie partit en faisant un dernier petit signe à Joey, celle-ci attendit qu’il quitte les lieux en voiture et reprit son chemin vers le restaurant.

- Alors, hier soir, c’est avec lui que tu étais ?
- Pourquoi tu veux le savoir ?
- Tu m’as abandonné.
- Non.
- Si, on travaillait et tu es partie avec ce guignol.
- Pacey, ma vie privée ne te regarde pas. La relation que nous entretenons, est celle de professeur/élèves et parfois une relation d’amitié, ce que je fais de mes soirées ne te regarde en aucun cas.

Pacey resta bouche bée par ce que venait de lui dire Joey. Il arrêta de marcher et la laissa s’éloigner. Elle ne lui avait jamais parlé aussi méchamment (sauf si on ne comptait pas les années de chamailleries qui les lient). Il ne comprenait pas pourquoi, en si peu de temps et pour si peu de choses, elle s’était autant emporté. Avait il été trop loin ?
Il la regarda s’éloigner, fit demi tour et rentra chez lui.

**********

Jen fut réveillé par des coups dans la porte d'entrée. Elle prit son oreiller et le mit sur sa tête. Elle décidé finalement de se lever. Elle était habillé comme la veille, elle ne s'était pas donné la peine de se déshabiller, une fois arrivée dans sa chambre, elle s'était étendue sur son lit et avait sûrement du s'endormir, à vrai dire, elle ne savait plus trop. Elle regarda l'heure, il était 11H, elle avait raté sa matinée de cours.
Elle ouvrit sa porte de chambre et descendit les marches doucement. Apparemment, la maison était vide, Jack était en cours et Grams devait être avec ses amies, au centre social.
Tout à coup, la sonnerie de la porte la fit sursauter. Elle ignorait qui c'était mais la personne était apparemment pressé. Elle alla jusqu'à la porte et l'ouvrit.

- Bonjour ma belle.

Drue passa devant elle et pénétra dans la demeure.

- Bonjour Drue, que veux tu ?
- Te voir, je suis allé au lycée et j'ai vu que tu étais absente donc je suis parti, et me voilà.
- Génial.
- Comment ça va ?
- Fatiguée mais ça va.
- Je me suis dit que si tu voulais ce soir, on pouvait se voir.

Jen ne répondit pas, elle pris la direction de la cuisine suivit de Drue. Celui ci s'installa tandis que Jen pris un verre et une aspirine pour faire passer son mal de tête.

- Pour quoi faire, on s'est vu hier, et ça s'est mal passé Drue, donc tu passeras la soirée sans moi.
- Mal passé ! Non, mais tu rigoles, on s'est amusé comme des gamins.
- Des gamins ivres alors. Ecoute Drue, New York et tout se qui y est associé, c'est fini pour moi depuis que je suis arrivée à Capeside. On a peut être passé une bonne soirée hier mais c'était le derniere.
- Ce n’est pas ce que j'ai entendu dire.
- Que veux tu dire ?
- On dit des trucs sur toi au lycée, je me suis renseigné.
- Ah bon et que dit on ?
- Que tu n'as du oublié New York car à peine quelques mois après ton arrivée ici, tu étais la délinquante de Capeside.
- Quoi ?
- Avec une certaine Alysson.

En entendant Drue dire cela, elle sourit.

- Abbie !
- Oui, Alysson, Abbie c'est pareil.
- Bon admettons que ce soit vrai, aujourd'hui tout est fini. Drue part à la recherche de quelqu'un d'autre.
- Mais je n'ai pas envie Jenny, et puis si je me rappelle bien, je ne t'ai pas forcé à boire hier soir.
- C'est vrai.
- Et puis je suis sur que tu as encore tes tonnes de choses à me dire.
- Non.
- Alors, je te laisse réfléchir, je serai au port ce soir, si jamais tu as envie de compagnie, rejoins moi.

Drue se leva s'approcha d'elle. Elle le regarda avec méfiance, il se pencha et l'embrassa sur la joue, puis se retourna et partit. La porte claqua, elle sursauta et alla s'asseoir dans le canapé du salon. Elle regardait le sol et pensait à la veille, ils étaient allés au port et avait bu en se racontant leur souvenirs de New York et se qu'ils avaient sur le coeur. Quand ils avaient commencé à parler d'amour et de sentiments, elle avait tout de suite commencé à penser à Jack et s'est lors qu'elle avait décidé de se laisser aller et boire. Elle se rappelait aussi que quand elle était rentrée Jack était là, elle ne se rappelait plus ce qu'il s'était dit mais ce ne devait pas être des gentillesses.

**********

- Bonjour.
- Bonjour.
- Est ce que Joey est là sil vous plait ?
- Oui mais vous êtes qui ?
- Eddie, on doit se voir ce soir.
- Entrez.

Bessie s'écarta de l'embrassure de la porte et le laissa passer devant elle. Elle referma la porte derrière lui.

- Je vais la chercher.
- Merci.

Bessie partit jusqu'à la chambre de Joey. Eddie regardait autour de lui, cette maison était très accueillante même si l'accueil de la soeur de Joey, lui avait parut assez froid.
Bessie frappa à la porte de Joey.

- Oui, entrez.

Joey était assisse sur son lit avec Alexander, elle lui lisait une histoire.

- Joey, il y a quelqu'un pour toi.
- Qui ?
- Eddie.
- Ah, oui, j'avais complètement oublié. Tu peux rester avec lui le temps que je me prépare.
- Joey, c'est qui ?
- Ben Eddie comme tu l'as dit !
- Ne fais pas l'innocente, d'où il vient, comment tu le connais, quel age il a, que fait il dans la vie ?
- Tu veux vraiment le savoir, et bien demande lui.

Elle se leva, prit des vêtements dans son dressing et partit en direction de la salle de bain.
Bessie repartit dans le salon rejoindre le jeune homme. Il était très mignon mais avait l'air plus âgé que Joey.

- Elle va arriver, elle se prépare.
- D'accord, merci.
- Vous voulez boire quelque chose ?
- Non merci.
- D'où venez vous ?
- Boston.
- Et que faites vous ici, enfin je veux dire à Capeside ?
- Je suis en vacances.
- Très bien. Et vous faites quoi dans la vie ?
- Je suis étudiant.
- Très bien.
- Et comment connaissez vous Joey ?
- Et bien, c'est très simple, ...
- Le lycée, nous permet de rencontrer des étudiants pour que l'on puisse apprendre plus de chose sur les études qu'on veut suivre plus tard.
- Ah bon, tu ne m'en avait pas parlé.
- C'est normal, c'est nouveau. Bon, je suis prête.

Joey regarda Eddie, il la regardait aussi, quelque peu mal à l'aise.

- Et vous allez où là ?
- On va se balader, il est en lettre à Worthington, il va me dire tout ce que je veux savoir.
- Ne rentre pas tard alors.
- D'accord. On y va ?
- Oui. Au revoir.
- Salut.

Eddie suivit Joey jusqu'à dehors.

- Je suis désolée, tu as du subir un véritable interrogatoire.
- Oui, mais c'est pas grave, je la comprends.

Joey le regarda et lui fit un sourire, il lui prit la main, jusqu'à la voiture, il lui ouvrit la portière, elle s'installa puis celui ci alla au volant et ils partirent.

**********

Jen était dans sa chambre, elle avait mis de la musique afin de ne pas entendre ce qui se passait dans les autres pièces de la maison, et notamment ce que pouvait faire Jack. Elle lisait un magazine féminin et chantait en même temps. Tout à coup, la musique s'interrompit, elle leva la tete. Il était là, devant sa chaîne hi fi et la regardait.

- Pourquoi tu n'es pas venue en cours ?
- J'étais fatiguée.
- Non, je dirai plutôt que tu avais la gueule de bois.
- Jack, sort de ma chambre !
- Pas avant que l'on se soit parlé.
- Je n'ai rien à te dire, sors de là.
- Qu'est ce qui se passe Jen, pourquoi tu me fuis, pourquoi tu refuses de me parler ?

Jen se leva alors de son lit, et quitta sa chambre. Jack la suivit.

- Réponds moi Jen.

Elle se trouvait alors dans l'entrée, elle enfila ses chaussures, son manteau et ouvrit la porte. Elle allait partir quand elle se retourna vers lui.

- Tu es nul, je voulais te parler la derniere fois, tu es parti, tu ne m'as pas parlé pendant deux semaines quasiment et tu voudrais que là, je vienne vers toi et qu'on parle. Mais le problème c'est que je n'ai plus envie de te parler, ni même de te voir d'ailleurs. Sur ce, on m’attend. Salut.

Elle prit la poignée de la porte et tira de toute ses force afin de la faire claquer bien fort. Elle partit en courant en direction du centre ville et plus particulièrement du port, où devait l'attendre Drue.

**********

Pacey était assis comme à son habitude sur le bord du ponton au milieu des bateaux. Il n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à Joey, elle devait être actuellement avec Eddie, au restaurant, peut être même entrain de s'embrasser. L'image qu'il avait en tete lui faisait mal, il vivait déjà mal le fait que Joey soit avec Dawson, mais la savoir avec un inconnu le mettait encore plus en colère, encore plus mal à l'aise. Ca lui faisait mal.
Il ne pouvait pas la forcer à l'aimer, mais pourquoi allait elle avec un inconnu.
Peut être que ce garçon n'était pas un étudiant, qu'il se servait d'elle comme il le faisait avec d'autres filles, pire, c'était peut être un obsédé sexuel.
Il essaya de se résonner, pourquoi se mettre dans un tel état. Il fallait absolument qu'il l'oublie. Même s'il n'avait pas fait sa demande directement à Joey, il lui avait dit ses sentiments et le fait qu'elle ne vienne pas vers lui, prouvait que ses sentiments n'étaient pas partagé, donc qu'attendait il ?
Joey ne l'aimait pas, elle lui avait dit quand il lui avait avoué, quand elle était avec Dawson. Là, elle ne l'était plus, elle était théoriquement célibataire alors pourquoi, il ne lui avait pas demandé si elle acceptait d'avoir une relation plus qu'amicale avec lui. Après tout, elle n'avait pas dit qu'elle ne l'aimait pas, elle avait dit qu'elle sortait avec Dawson donc qu'elle ne pouvait pas.
Mais en même temps, si elle aussi l'aimait comme il l'aimait il fallait qu'il le sache, mais elle ne serait pas partie avec cet Eddie.
Il devait lui parler pour savoir ce qu'il devait faire: devait il oublié Joey et toute possibilité de former un couple un jour avec elle, ou au contraire devait il s'accrocher et patienter encore un petit moment.
Il se leva, regarda la mer une derniere fois avant de décider de rentrer chez lui.

**********

- C'était délicieux, merci beaucoup.
- Oh, je n'ai rien fait moi tu sais !

Joey et Eddie étaient sortis du restaurant, ils étaient revenus à Capeside et avaient décidés de se promener un peu avant qu'elle en doive rentrer. Il étaient main dans la main et marchait dans les rues de Capeside.

- Joey, je dois te dire quelques chose. Arrêtons nous là.
- D'accord.

Ils étaient maintenant face à face, et se tenaient toujours les mains. Joey le regardait droit dans les yeux, il avait très beau regard bleu vert.

- Je vais bientôt retourner à Boston, les résultats vont être affichés et les cours vont reprendre.
- Je comprends, et bientôt c'est quand ?
- Après demain.
- Après demain, déjà ?
- Oui. Joey, je sais qu'on ne se connaît pas très bien, mais je t'apprécie beaucoup et j'aimerais beaucoup garder le contact avec toi.
- Moi aussi, mais tu dois partir c'est normal. Tu reviendras ?
- Oui, bien sur mais pas tout de suite, aux prochaines vacances, en été peut être.
- C'est loin !

Joey le regardait toujours, elle ne pouvait pas dire que des sentiments pour lui l’habitaient mais elle appréciait sa compagnie et le fait qu'il reparte déjà la gênait un peu.

- Je voulais aussi te demander quelque chose ?
- Vas y.
- Tu vas te dire que c'est rapide mais il faut que tu le saches. J'ai craqué pour toi au premier regard que j'ai porté sur toi, un pincement au ventre me saisi dés que je te vois, et je pense que c'est un signe, un signe qui me dit que peut être que c'est plus que de l'amitié que je ressens, et je me suis dit que même si on va être séparer, on pourrait être ensemble, enfin comme un couple, enfin tu vois ...
- Oui, je comprends ce que tu veux dire et en effet, je trouve que tu es un peu rapide, mais ç me touche beaucoup je t'assure. Maintenant, le fait que nous soyons plus que des amis, c'est dur à concevoir, si on pense que l'on ne se verra que quelques jours par an.
- Je comprends.

Eddie cessa de la regarder dans les yeux et se mit à fixer le sol. Joey sentit le malaise qui s'installa entre eux. Elle mit sa main sous le menton d'Eddie et lui remonta la tete afin qu'il l regarde encore.
Elle lui fit un sourire et l'embrassa tendrement. Puis leurs lèvres se séparèrent. Joey resta la tete collée sur Eddie, front contre front.
Celui ci leva la tete puis regarda de nouveau Joey.

- On va faire quelque chose, je te donne rendez vous demain sous ce réverbère à 14h, pour me dire au revoir et pour me dire ce que tu penses de nous, tu as une journée pour réfléchir.

Elle leva, elle aussi la tete et sourit.

- Ce réverbère ?
- Ca ne te rappelle rien.

Elle regarda de nouveau le réverbère puis autour d'elle, elle remarqua alors qu'ils se trouvaient en face du café où était Eddie, le jour de leur rencontre.

- Alors ?
- D'accord. Demain. Ici.

Ils s'embrassèrent encore de longues minutes puis Eddie raccompagna Joey chez elle.

**********

Jen avait de plus en plus de mal à voir devant elle. Drue avait du la déposé depuis plus de 10 minutes mais elle n'était pas encore parvenue jusqu' à chez elle.
Quand elle était descendue de la voiture Drue, elle s'était dirigée vers la première maison qu'elle avait vue mais en arrivant sous la véranda, elle s'était rendue compte qu'elle était chez Dawson et non chez elle. Elle avait donc fait demi tour rapidement, pour ne pas alerter les Leery de sa présence chez eux aussi tard. Elle avançait maintenant vers chez elle, mais son regard se brouillait de plus en plus.
Elle n'avait pas voulu boire, encore une fois, mais cela faisait deux soirs de suite qu'elle passait la soirée avec Drue, qu'elle lui parlait de ses états d'âmes et devant les propositions d'alcool de Drue, elle n'avait pas résisté. Quand elle était à New York, c'est le seul qui la soutenait lors des coups durs même s'ils n'étaient pas souvent agen. Drue avait toujours été là quand elle avait quitté son domicile pour fuir son père et les reproches continuels de sa mere.
Drue était maintenant à Capeside, elle n'avait plus de problème avec ses parents mais elle était désormais amoureuse d'un garçon qui lui semblait inaccessible. Elle n'avait personne à qui en parler car justement ce garçon était son meilleur ami, son confident.
Elle considérait maintenant le retour de Drue prés d'elle comme un signe, même si au premier abord, cela lui avait semblé être un mauvais pressage.
Ce soir, elle était ivre, c'est sur, mais elle ne pensait plus à Jack, à tout ce qui lui torturait l'esprit et le coeur.
Elle avançait doucement vers chez elle, elle ne distinguait pas nettement ce qui l'entourait, elle voyait les choses troubles, mouvantes, un mal de crâne s'était emparé d'elle et un terrible envie de vomir était présente au fond de sa gorge.
Elle se demandait comment elle ferait pour ouvrir la porte sans éveiller les deux âmes, Jack et sa grand mere, de la maison. Elle savait que sa grand mere avait le sommeil lourd et ne devait pas savoir qu'elle n'était pas dans l'enceinte de la maison mais Jack, le savait et elle espérait qu'il ne l'attendait pas comme il l'avait fait la veille.
Tout d'un coup, elle tomba.

- Et merde !

Elle était proche de chez elle, mais n'avait pas remarqué qu'un obstacle s'était dressé devant elle. Elle se trouvait désormais entourés de sacs poubelles, c'était le jour où les éboueurs passaient et Grams avait du les sortir. Jen essaya de se lever une première fois mais ne réussi pas à se soulever. Elle resta donc un moment assise sur un sac et entre deux autres sacs d'ordures. Elle n'avait pas le courage de se lever et de plus avait beaucoup de mal.
Et si Jack arrivait et la voyait, là, dans cet état, ce serait pire que tout se dit elle. Elle se dégagea alors du milieu des sacs malodorants de plus, et rampa difficilement jusqu'au bas des marches du perron de sa demeure. Elle les gravit tout aussi difficilement que la veille.
Arrivée devant sa porte d'entrée, elle eu la bonne surprise de la trouver entrouverte. Jack ! Malgré le fait qu'ils ne se parlaient presque plus, il l'aidait et elle lui en était reconnaissante, cela lui évitait la confrontation douloureuse qu'elle aurait pu avoir avec lui ou sa grand mere.
Elle rejoignit ainsi sa chambre, doucement mais sûrement.

***********

Joey se leva réveillé par la sonnerie. Elle enfila sa robe de chambre et se dirigea vers la porte d'entrée. Bessie était déjà partie au restaurant, Alexander était chez la nourrice, et aujourd'hui était un jour sans école. Qui pouvait bien venir la déranger et surtout la réveiller si tôt, après tout il n’était que 11h30 !
Elle ouvrit.

- Bonjour, je peux te parler.

Joey leva un peu plus la tête et même ébloui par les rayons du soleil, elle vit que Pacey se trouvait face à elle. Elle ouvrit un peu plus la porte et le fit rentrer.

- Qu'est ce que tu veux Pacey ?
- Ta une petite tête, je te réveille ?
- Oui. Bon, tu veux parler de quoi, c'est important ou ça peut attendre que je sois véritablement sortie de mon lit et habillé en tenue descente devant toi.
- Oh, oui, non, ça peut attendre un peu, fais ce que tu as à faire.
- Merci.
- Vas t'habiller, je vais préparer un petit déjeuner, je n’ai pas mangé non plus.
- Merci.

Elle le laissa alors seul dans la cuisine, tandis qu'elle alla à la salle de bain prendre une douche.

**********

Jack ouvrit la porte de chambre de Jen, elle était rentrée, il l'avait entendu mais il ne savait pas dans quel état exactement.
Jen était étendue de tout son long sur son lit, tout habillée. Elle semblait avoir le sommeil lourd, mais il tenta quand même de la réveiller.

- Jen ! Jen !

Jack augmenta un peu le son de sa voix mais rien ne changea, il s'approcha alors d'elle et la remua. Pour simple réponse, Jen grogna une petite phrase incompréhensive et mis son oreiller sur sa tete.

- Très bien.

Jack sortit alors de la pièce et alla dans sa chambre. Il ouvrit son placard et en sortit une grosse boite à chaussures. Il remua un peu tout se qui se trouvait à l'intérieur mis ne parut pas trouver ce qu'il cherchait. Il prit ensuite un petit carton et recommença sa recherche. Cette fois, il saisit un petit objet.

- Quand Andie me la offert, j'avais dit que ça ne me servirait à rien mais j'avais tord.

Il retourna alors dans la chambre de Jen, approcha l'objet de s bouche et souffla. Il s'agissait d'un mini biniou qu'Andie lui avait offert quand elle était rentrée de vacances en Italie. Elle avait souvent des goûts bizarres et Jack lui avait fait remarquer sur le moment mais là, il la remercia intérieurement. Jen se redressa d'un coup, surprise par ce bruit si fort. Elle regarda Jack et le fusilla du regard.

- Je vais te tuer. Qu'est qu'il y a ? T'es devenu fou ou t'essayes un nouveau joujou.
- Je te réveille tout simplement.
- Réussi.

Jack posa alors l'objet sur la commode derrière lui et saisit un verre qu'il tendit à Jen.

- Tiens ! Aspirine.
- Merci.

Elle prit le verre et le vida d’une gorgée, enfin le bourdonnement qui envahissait sa tete allait finir par cesser.

- Jen, il faut vraiment qu'on parle. Je ne supporte plus cette situation et je suis sur que c'est pareil pour toi.

**********

- Merci Pacey, tes pancakes sont beaucoup plus appétissant que ceux de Bessie.
- C'est normal, je dois te dois bien ça, je t'ai réveiller après tout.

Pacey regardait Joey parler, il était assis à coté d'elle. Elle sentait son regard sur elle et fut embarrassé.

- Tu peux arrêter de me regarder s'il te plait, ça me gêne.
- Escuse moi.
- Bon, tu es venu pour me parler alors je t'écoute.
- Oui, c'est vrai.

Pacey regarda alors devant lui, il savait qu'il risquait de se disputer un peu avec Joey, mais il fallait qu'elle sache.

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins, voilà, je trouve que tu devrais arrêter de fréquenter ce garçon, enfin, je veux dire Eddie.

Joey fut amusée par les propos de Pacey.

- Est ce que je comprends bien ce que tu viens de dire ? Tu veux que je cesse de la voir. Et je peux savoir la raison ?
- Tu ne devrais pas le fréquenter.
- Quoi ?
- Tu as très bien compris, ce n'est pas un garçon pour toi, je suis sur qu'il se sert de toi, histoire de passé le temps pendant ces vacances.
- Mais qu'est ce que tu racontes ? De quoi tu te mêle et comment peux tu dire ça ?
- Je ne le connais que de vu et cela ce voit. Ce n’est pas un garçon pour toi, tu mérites mieux et puis de toutes façon, ça ne te mènera nulle part.
- Mais de quoi tu te mêles Witter, ce n'est pas un garçon pour moi ! Tu l'es toi peut être, oui c'est ça, lui n'est pas fait pour moi, toi oui.
- Peut être, mais je ne suis pas dans l'histoire pour le moment, je dis juste ce que je pense, vous êtes si différent, tu es une petit provincial, lui vient de la ville, il doit attendre autre chose de toi que des petits bisous.
- Oh, je vois ! Mais qui te dit que nous ne faisons que des petits bisous, qui te dit que je n'attends pas la même chose que lui !
- Je te connais Joey, je sais comment tu es.
- Et bien non, tu ne sais rien de moi, surtout sur ce point. Et si tu es venu pour critiquer ma relation, tires toi.

Joey se leva plus énervée que jamais, Pacey se leva à son tour.

- Vous n'êtes pas passionné l'un par l'autre, tu aimes le dessin, la littérature, lui aime les belles filles, les belles voitures.
- Et c'est là que tu te trompes. Tu ne sais rien de lui.
- Toi non plus, ça fais quoi deux jours, trois peut être que vous vous connaissez, et déjà vous passez toutes vos soirées ensemble.
- T'es jaloux, c'est ça !
- Non pas du tout, seulement, je trouve que tu fais n'importe quoi, c'est un inconnu et déjà c'est comme si vous étiez un couple, et ça tu vois, de ta part, ça me déçoit beaucoup.

Sur ces mots, Joey gifla Pacey. Comment osait il lui faire la moral, en quoi cela le regardait il ? Elle le regarda droit dans les yeux et d'un ton très froid lui dit :

- Je te déçois Pacey, et bien tant mieux, mais qu'est ce que tu fais là ? Je ne mérites pas de te fréquenter alors maintenant je te prie de partir et de ne plus te mêler de ma vie, comme tu l'as dit, tu n'es pas dans l'histoire, tu n'es donc pas dans ma vie alors sors de ma maison.

Elle avait crier les quatre dernier mot et n'avait pas lâcher une fois du regard Pacey. Celui ci tourna les talons et quitta la demeure.

**********

- Bien, s'il le faut vraiment, vas y je t'écoute.
- Oui, bon euh, je peux m'asseoir.
- Oui.

Jack vint s'installer prés de Jen. Il la regarda, prit son inspiration et commença à parler.

- Voilà, je voudrais que toi et moi mettions une bonne fois pour toutes, les points sur les i. Tu es ma meilleure amie Jen, et la situation tendue qui s'est installée entre nous, le malaise, l'ignorance même ç me déplait. Je ne veux pas cela, on se comporte comme deux étrangers et il faut que ça s'arrête.
- Jack, si l'ambiance entre nous est si mauvaise c'est de ta faute. C'est toi qui prends la mouche pour une bêtise et qui as refusé de m'adresser la parole pendant un petit moment.
- Je sais et je me rends compte que mon comportement était stupide, mais il faut me comprendre.
- Non, justement, je ne comprends pas, toi mon ami, mon confident, tu refuses le dialogues avec moi sous prétexte que la question que j'allais te poser ne te convenait pas, dans ce cas là Jack, écrit les dialogues et je me contenterait de te les redire.
- Jen, ne dit pas de bêtise. Ce que je veux dire en fait, c'est que nous nous sommes brouillés pour des broutilles. Je ne sais pas pourquoi tu as le besoin de me poser cette question, je croyais que tu savais tout de moi, qu'écouter les rumeurs s'était stupide, mais tu l'as fait. Je n'ai pas voulu te répondre tout simplement parce que la réponse est simple si vraiment tu me connaissais.
- Justement non, je te connais mais peut être pas encore assez, d'ailleurs je ne savais pas à quel point tu pouvais être aussi méchant.
- Méchant ?
- Oui méchant, si vraiment cette question te gênais, tu le disais et c'est tout mais me rejeter, m'ignorer comme tu l'as fait, ça m'a beaucoup blessé, là tu reviens vers moi comme si de rien n'étais, franchement ça me déçois, tu me déçois.
- Je savais que ce ne serais pas facile, Jen, je m'escuses et c'est sincère je t'assure. Maintenant si ça compte autant que ça pour toi, je vais répondre à cette question : Non, je ne suis pas homosexuel.

Jen le regarda dans les yeux comme pour vérifier qu'il ne lui mentait pas.

- Alors pourquoi tu n'as voulu y répondre, c'était simple ?
- Je dois répondre à cette question depuis la mort de Tim, depuis 3 ans et c'est énervant. Pourquoi avoir une photo d'un garçon est ce si problématique. Je veux dire, toi tu sais qui il est, les autres aussi mais des idiots racontent n'importe quoi à mon sujet et c'est pénible. Le fait que toi, ma meilleure amie, tu me poses cette question, ça m'a énervé. J'avoue j'ai vraiment mal réagit mais c'est passé, maintenant, allons de l'avant, ne pensons plus à ça.
- Si tu veux.
- Et maintenant dis moi ce qu'il t'arrive depuis peu. Pourquoi tu bois, pourquoi tu fréquentes ce type ?
- Ce type est ami Jack, je m'amuse tout simplement.
- Tu t'amuses ! Parce que rentré ivre chez toi, incapable de tenir debout ça t'amuse.
- Jack, ça me regarde, ce ne sont pas tes affaires.
- Si justement, je vois ma meilleure amie se faire du mal, agir bêtement et je veux la protéger, je ne sais pas ce que cherche ce garçon mais ne te laisse pas entraîner.
- Je ne me laisse pas entraîner, ne t'inquiètes pas pour moi, je sais ce que je fais, ça me permet de passer autres choses.
- Autres choses ?
- Oui, mais c'est bon, je t'assure.
- Si tu le dis, mais alors promets moi de ne plus aller le voir, de ne plus boire autant.
- Ok.

Jen accepta mais peu convaincue. Cette conversation lui avait fait du bien, elle savait maintenant ce qui l'angoissait mais il lui avait dit plusieurs fois qu'elle était sa meilleure amie ce qui l'emmena à penser que les sentiments qu'il lui portait n'étaient que platonique. Cela ne servirait à rien de lui avouer que les siens ne l'était plus, peut être qu'il se re - disputerait. Ne tentons pas le diable se dit elle.

**********

Joey regarda l'heure. Il était 13h45 et elle avait rendez vous dans un quart d'heure avec Eddie. La confrontation qu'elle avait eu avec Pacey quelque heures avant l'avait contrariée et quelques peu travaillé. Pour qui se prenait il ? Elle se leva, mit son manteau et prit les clés de la voiture de Bessie.

- Bessie, je prends la voiture, à tout à l'heure.
- Ok, ne rentre pas tard, j'en ai besoin pour 17h. Alexander à rendes vous chez le médecin.
- Ok, pas de problème.

Elle claqua la porte, monta dans la voiture et démarra.

**********

- Grand mere, je sors, je ne rentrerai pas tard.

Jen tira la porte derrière elle avant même qu'une réponse lui soit donnée pour ne pas avoir à dire où elle allait. Elle alla jusqu'au Yacht Club.
Arrivée sur les lieux, elle s'adressa à un jeune fille afin de trouver Drue, celle lui indiqua une petite pièce au fond du restaurant. Jen s'y rendit et frappa.

- Entrée.

Jen ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. Drue regardait la télévision, les pieds sur le bureau.

- Coucou !
- Jen, qu'est ce qui t'emmène ?
- Ben, on avait dit qu'on se verrait aujourd'hui, t'as oublié ? Bon c'est vrai que dans l'état que tu étais, c'est dur de se souvenir de tout.
- Parle pour toi, tu ne tiens plus l'alcool aussi bien.

Jen était amusée, elle savait que ce qu'elle faisait ne la conduirait nulle part mais elle voulait oublier son existence, elle voulait s'amuser sans penser au monde qui l'entourait.

- Alors qu'est ce que tu proposes ?
- Rien, rentres chez toi.
- Quoi ?!
- Jen, ta vie à changer, c'est toi même qui me la dit, alors rentres chez toi et arrêtes les bêtises.
- Mais qu'est ce qui t'arrives, t'es tombé sur la tete ou quoi ?
- Non, je ne suis pas tombé mais quelqu'un me tombera déçu si tu ne pars pas.
- Quoi, mais qu'est ce que tu racontes ?
- Ton ami Jack m'a rendu une petite visite de courtoisie ce matin.
- Ok, je vois. Qu'est ce qu'il t'as dit ?
- Mot pour mot ou à peu prés ?
- Je m'en fou, qu'est ce qu'il t'as dit ?
- Alors, voyons, ne l'approche plus, bla bla bla, ne lui fait plus de mal, bla bla bla enfin voilà quoi.
- Et tu vas écouter ce qu'il dit ? Ce n'est pas mon père Drue, je fais ce que je veux et toi aussi. D'ailleurs même mon père je ne l'écouterai pas.
- Je sais très bien. Jen, tu sais que je ne cède jamais au chantage, aux menaces mais il a aussi dit quelque chose qui m'a frappé.
- Quoi ?
- Pendant nos deux jours alcoolisés, tu m'as dit beaucoup de chose et contrairement aux apparences, je les ai écoutés, enregistrés, analysés même. Puis, ce matin il est venu, et entre deux recommandations disons, il a glissés quelques mots qui m'ont mis la puce à l'oreille. Tu l'aimes, tu me l'as dit et je peux te dire que lui aussi.
- Qu'est ce qui te fait dire ça ?
- Mot à mot ou à peu prés ?
-Mot à mot.
- Ok. Alors ça donnais " Si jamais il lui arrives quelques chose de mal, je te jures que tu le regretteras car je ne pardonnerais jamais à personne qu'on touche la personne que j'aime". Voilà, il a aussitôt enchaîné par d’autres mots doux à mon égard mais je crois que le plus important c'est ça.

Un sourire apparut alors sur les lèvres de Jen.

- Tu dis vrai là ? Tu ne me montes pas en bateau ?
- Je t'assure Jen, alors maintenant suit mon conseil, vas le voir, parles avec lui et surtout soit heureuse.

Jen s'avança vers Drue, le serra dans ses bras et lui déposa un bisou sur la joue.

- Allez vas y, sinon mon grand coeur de gentil vas repartir et je vais être tenté de te proposer un verre.
- Merci Drue.

Jen quitta la pièce aussi vite qu'elle le pouvait, traversa le restaurant en courant et prit la direction de chez elle.

**********

Joey descendit de voiture et se dirigea vers le jeune homme. Elle posa sa main sur son épaule, celui ci se retourna brusquement.

- Joey !
- Bonjour Pacey !
- Qu'est ce que tu fais là ?
- Il faut qu'on parle.
- Tu n'es pas avec Don Juan. Tu dois avoir autre chose à faire, rentres chez toi Potter.
- Non, ce que j'ai à faire pour le moment c'est me réconcilier avec mon ami.
- Ami que tu as violement giflé.
- Ami qui m'a insulté, offensé. Mais ami tout de même. Pardonner, ça fait parti du contrat de l'amitié.
- Oui, je m'escuses Joey, je n'aurais pas du te dire toutes ces choses, mais c'est plus fort que moi, je ne l'aime pas ce garçon et puis, c'est vrai, tu l'as dit je suis jaloux.

Joey rigola.

- Tu n'as pas besoin de me le dire, je l'ai très bien remarqué.
- Escuse acceptée ?
- Bien sur Pacey.
- Allez viens là.

Pacey prit Joey dans ses bras et l'embrassa sur le front.

- Bon alors, il est où ton prince Charmant ?
- Sûrement sur la route qui mène à Boston.

Pacey la regarda interrogatif, en rigolant

- Oh, je vois alors tu es là pour passer le temps, parce qu'il est parti, pas pour ta notion d'amitié et tout.
- Mais non, ne dis pas de bêtises. Je devais aller le retrouver avant son départ mais j'ai beaucoup réfléchi après ton départ forcé de chez moi, et j'ai décidé de ne pas y aller. C'est mieux pour moi, mais pour lui aussi.
- Et pour moi !

Joey tapa Pacey sur l'épaule et reprit son sérieux aussitôt.

- T'as déjà rencontré quelqu'un qui voit en toi, qui lis en toi mais qui ne voit que le meilleur,
Quelqu’un qui arrive à voir ce qu'on pourrait devenir si on était autrement, quelqu'un qui te comprends rien qu'avec un regard.
- Non, je ne pense pas, pourquoi Eddie était cette personne pour toi, je croyais que seul Dawson en était capable.
- Non, Pacey, cette personne c'est toi. J'ai repensé à ce que tu m'as dit la derniere fois quand je t'ai dit que L'art permettait de voir la vérité. Tu m'as dit de dessiner des personnes, je l'ai fait, j'ai pris un photos de nous tous, enfin, toi, Dawson, Jen, Jack, moi et Andie, et il en est ressorti qu'une seule personne sur ce tableau me comprenait, et c'est toi Pacey. Toi seul sait quand je ne vais pas bien, toi seul sait me remettre en place quand il le faut, toi seul sait m'ouvrir les yeux quand je ne vois pas la vérité et pour tout ça, je te remercie beaucoup. Ma mere me disait toujours : Vivons pleinement nos erreurs sinon nous ne saurons pas pourquoi il ne fallait pas les commettre. Je pense qu'elle avait raison, peut être que me lancer dans les bras d'un inconnu comme cela était une erreur mais tôt au tard, j'en ressortirai une leçon. Enfin, je crois.
- Bon alors je crois que c'est le moment.
- Le moment ?
- Joey, tu sais la nature des sentiments que je te porte, je ne t'ai jamais rien demandé car tu étais avec Pacey mais c'est le moment. Joey, est ce que tu accepterais de devenir ma petite amie, de faire un bout de chemin avec moi ?

Joey fit une petite grimace et Pacey comprit aussitôt que la réponse n'allait pas lui plaire.

- Pacey, je ...
- Non, Joey ne dis rien, c'est bon j'ai compris. Mais surtout, je veux que tu y réfléchisses et tu sais ou me trouver.
- Promis.
- Allez Potter, rentre chez toi, va travailler, j'ai des exercices à faire et quelque chose me dit que si tu me divertis, je ne les ferai pas et puis après tu vas cesser de m'aider.

Pacey la regarda avec un regard de petit enfant, afin de la faire sourire et d'oublier rapidement le rejet qu'elle venait de lui faire subir. Joey fit un sourire et partit, laissant Pacey, seul assis dans son jardin.

**********

Jen ouvrit la porte de chez elle très vite. Elle entra et monta les marches très vite en criant: Jack ! Jack !
Elle alla jusqu'à la chambre de Jack et ouvrit sans même se donner la peine de frapper.

- Jack !

Elle se pencha, les mains sur les genoux afin de reprendre son souffle.

- Qu'est ce qui t'arrives ?
- Jack, il faut qu'on parle.
- Ok, mais reprends ton souffle.

Jen se dirigea vers lui et se mit par terre.

- Tu as été voir Drue ce matin ! Pourquoi ?
- Alors c'est là que tu étais, tu es retourné le voir.
- Ca n'est pas le sujet, dis moi pourquoi tu as été le voir ?

Jack vint se mettre à coté d'elle sur le sol.

- Je suis allée le voir pour l'empêcher de continuer à te faire du mal, à t'emmener sur des chemins qui ne sont pas les tiens.
- Et qu'est ce que tu lui as dit au juste ?
- Et bien, ce que je viens de te dire, qu'il arrête de te faire boire, qu'il te laisse en paix ?
- Pourquoi ?
- Pourquoi ? Mais, je te l'ai dit tout à l'heure, parce que tu es mon amie et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
- Alors c'est tout, je ne suis qu'une amie pour toi ?

Jack ne répondit pas. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Pourquoi lui posait elle autant de question ? Se doutait elle que les sentiments qu'il avait pour elle allait plus loin que la simple amitié.

- Oui.
- Oh !

Elle ne s'attendait pas à cette réponse, elle avait cru que le moment était arrivé, qu'enfin, il aillait lui dire que lui aussi partageait ses sentiments pour elle.

- Jen, pourquoi toutes ces questions ?
- Jack, ce qu'il faut que tu saches, c'est que depuis quelques temps des sentiments se sont développés en moi. Voilà, pourquoi mon comportement a quelque peu changé vis à vis de toi, je ne te vois plus comme mon meilleur ami mais comme le garçon que j'aime. Voilà pourquoi, j'ai voulu savoir si tu était gay ou pas, voilà pourquoi je me suis réfugié dans l'alcool avec Drue, pour ne pas t'affronter et devoir cacher mes sentiments, car c'est dur. Je suis allé le voir là, et il m'a parlé de ta visite. Certains mots que tu lui as dit m'ont donné l'espoir que toi aussi tu m'aimais, je me suis trompée. Ce n'est pas grave, au moins maintenant tu sais tout.

Jen se leva pour quitter la chambre. Jack lui retint le bras, elle retomba alors à ses cotés sur le sol.

- Jen

Jack ne termina pas sa phrase, il se jeta alors à la conquête des lèvres de Jen. D'abord timidement puis de plus en plus fougueux.

- Je t'aime Jen, depuis pas mal de temps aussi mais je croyais que ...
- Chut Jack, embrasse moi.

Jack s'exécuta. Ils s'allongèrent sur le sol et entremêlèrent leurs jambes. Les mains de Jack glissèrent sur le corps de Jen et les passa sous son chemisier blanc tandis que Jen remontait le tee shirt de Jack afin de lui retirer. Ils se déshabillèrent lentement tout en s'embrassant et se laissèrent aller au désir.
Jack la souleva pour déposer Jen sur son lit, il mit une couette sur leur deux corps et ils firent l'amour, tendrement, avec beaucoup d'amour.

**********

- Ah enfin, tu te lèves !
- Bonjour à toi aussi Bessie. J'ai le temps, je ne commence qu'à 11h aujourd'hui.
- Tu finis à quelle heure ce soir ?
- 17h30.
- Ok, c'est bon alors.

Bessie était entrain d'habiller Alexander avant de partir le mener chez la nourrice et aller travailler au Ice House.

- Quoi c'est bon ? Qu'est ce qu'il y a encore ?
- La machine à laver est en panne, elle fuit, il faudrait aller à la lavomatique ce soir, parce que sinon on va être a court de vêtement.
- Et bien, tu peux y aller, j'ai cours moi, et après des devoirs.
- Mais Joey, je ne peux pas y aller, Laura et Tim ne viennent pas travailler aujourd'hui, je suis obligée de rester jusqu'à la fermeture. D'ailleurs Mme Snyder me garde Alexander pour la nuit, il sera trop tard pour que je le récupère.
- Et ça ne peut pas attendre demain, Bessie je n’ai pas envie.
- Ecoute Joey, on n’a pas les moyens pour appeler le réparateur, ni pour en acheter une nouvelle, si tu veux tes vêtements propres c'est la seule solution.

Bessie mit Alexander par terre, celui ci prit son sac et all jusqu'à la porte. Bessie regarda l'heure, elle devait absolument partir tout de suite.

- Ecoutes Joey, je n’ai pas le temps de me disputer avec toi, tu peux bien faire ça. Le sac de vêtement est dans la salle de bain, si tu veux passe prendre la voiture au restaurant après les cours mais vas y !
- Bessie ...

Joey ne termina pas sa phrase, Bessie avait déjà fermé la porte d'entrée et partait avec Alexander. Joey alla à la cuisine, prit le croissant que Bessie lui avait laissé. Après l'avoir mangé, elle alla se préparer pour aller en cours.

**********

Jen ouvrit les yeux, il faisait déjà jour, elle regarda autour d'elle, elle n'était pas dans sa chambre, elle avait passé la nuit avec Jack. Elle fit un sourire puis se tourna vers lui, il dormait encore. Elle le regarda un moment puis se leva et quitta la chambre.
Elle alla à la salle de bain, se prépara et parti en direction du lycée.

**********

Dawson marchait dans l'allée, Pacey était assis sur le banc de la cours, comme tout les matins. Pacey était toujours le premier arrivé car il quittait très tôt sa demeure pour ne pas avoir à subir les remarques désagréables de son père.
Dawson se dirigea vers lui.

- Salut Pacey.

Pacey leva la tête vers Dawson et le salua à son tour.

- Ca va ?
- Oui, on fait aller.
- Tu n'as pas l'air pourtant.
- Je sais. Alors prêt pour la grande rencontre ?
- Oui, un peu angoissé mais ça va, ce n’est pas Spielberg non plus donc, je devrais gérer.
- Mais oui, le grand Dawson s'en sort toujours.
- Je n'ai presque pas dormi de la nuit et ce matin dés le lever du soleil, je me suis lever, préparer, vérifier des dizaines de fois que j'avais tout enfin bref tout va bien.

Dawson ouvrit son sac comme pour vérifier une nouvelle fois.

- Oh, non, ce n’est pas vrai !
- Qu'est ce qu'il y a ?
- J'ai oublié mon déjeuner, la cantine est fermée ce midi, j'avais complètement oublié qu'il y avait grève.
- Ben retourne chez toi ou va en ville.
- Je n'aurais pas le temps, la critique de cinéma arrive dans 10 minutes.

Pacey se pencha, pris son sac et en sorti un sandwich.

- Tiens !
- Non, Pacey, c'est gentil mais c'est à toi.
- J'aurais le temps ce midi d'aller m'en chercher un, et puis de toute façon j'aurais pas faim, je le sait.

Dawson prit le sandwich.

- Merci beaucoup Pacey. Il est a quoi ?
- A quoi veux tu qu'il soit voyons, au salami comme d'habitude !
- Oui, c'est vrai, pourquoi je n'y ai pas pensé. Pacey et son salami, c'est une grande histoire.

Ils rigolèrent ensemble quand Jen arriva prés d'eux.

- Coucou les garçons !
- Salut Jen.

Pacey lui fit un signe de tête.

- Ca fait longtemps qu’on ne t’a pas vu, tu étais où ces deux derniers jours.
- Oh, euh, malade, j'étais malade.
- Oui, c'est ce que Jack m'avait dit.

Jen baissa alors le regard.

- Ah ben tiens, quand on parle du loup, il arrive avec Joey.

A ces mots, Jen leva la tête, regarda Dawson et suivit son regard. Elle vit Jack arriver, tout souriant, plus beau que jamais, elle se rappela alors les gestes tendres qu'il avait eus envers elle, la nuit derniere.

- Bon ben les garçons, je vous laisse. A plus tard.

Jen commença alors à partir vers l'entrée de l'enceinte du lycée. Pacey la rejoignit alors, laissant seul Dawson, que Jack et Joey rejoignirent rapidement.

- Coucou vous !
- Bonjour Joey, Jack !

Jack serra la main à Dawson.

- Tu n’aurais pas vu Jen par hasard ?
- Si, elle vient de partir avec Pacey.
- Ok merci Dawson, j'y vais. A tout à l'heure Joey.
- Ok.

Jack partit à son tour laissant Dawson et Joey seul, ce qui ne leur était pas arrivé depuis un moment .

- Vous vous voyez tout à l'heure ?
- Oui, au cours de dessin, il vient avec moi.

**********

- Pourquoi tu fuis ?
- Fuir, je ne fuis pas ?
- Si Jack !
- Et toi Joey !
- Allez viens, on va s'asseoir là bas, tu vas tout me dire.

Jen le suivit sans un mot. C'était peut être la meilleure solution. Ils s'installèrent.

- Allez dis moi tout, qu'est ce qui se passe encore entre vous deux ?
- Rien.
- Ca n'est pas vrai, j'ai vu le regard que tu as eu pour lui. Est ce que tu lui as parlé depuis la derniere fois ?
- Oui, hier soir.
- Et alors ?
- Ben, mes sentiments pour lui sont partagés. Il m’a dit qu'il m'aimait aussi.
- Et bien, c'est génial ça.
- Et qu'est ce que tu lui as dit ?

Jen était un peu gênée de parler de ça avec Pacey. Elle avait passé la plus belle nuit de sa vie dans les bras de l'homme qu'elle aimait.

- Je lui est offert mon corps, qu'il a accepté, ce fut la plus belle nuit de ma vie.
- C'est génial ça alors qu'est ce qu'il y a ?
- Je ne sais pas, je me suis réveillée ce matin, j'étais très heureuse et puis quand je l'ai regardé dormir, je me suis mise à paniquée. Je ne sais pas si c'est sain, c'est comme mon frère et du jour au lendemain je me retrouve dans son lit, enfin c'est bizarre cette situation, je me suis tellement dit qu'il ne m'aimait pas que j'ai du mal à croire ses paroles.
- Jen, Jen, Jen, tu as tout ce que tu veux et tu n'es pas heureuse. Il n’y a pas de doute, tu es une fille. Franchement, je vais te dire ce que je pense; Ta situation est exceptionnelle, trouver quelqu'un qui t'aime et que tu aimes, c'est pas souvent et tu as la chance d'être aujourd'hui dans cette configuration, alors ne te morfond pas sil te plait. Moi, pour la première fois de ma vie, je suis amoureux d'une fille, d'une déesse, mais elle ne veut pas de moi.
- Tu lui as parlé au moins ?
- Hier, mais contrairement à toi, elle m'a envoyé baladé, enfin elle m'a fait comprendre que c'était non. Avec Joey, je n'ai plus aucun espoir et pourtant je suis attaché à cette fille, comme un dealer peut être attaché à la drogue.
- Oh, quelle image ! Pacey c'est toi qui me l'as dit.
- Quoi ?
- L'espoir meurt en dernier, accroche toi à tes désirs et ils viendront à toi.
- Oui, comme toi.
- Comme moi.

Pacey mit son bras autour des épaules de Jen et l'embrassa sur le front.

- Allez mistinguette, en cours, et que ça saute.

***********

- Alors prête à devenir une star ?
- Quoi ?
- Une critique de cinéma vient dans mon cours avec Mr Gold, j'ai décidé de lui montrer "Le monstre des profondeurs", si sa critique est bonne, je l'enverrai au concours annuel de Boston.
- C'est vrai mais c'est génial ça, je suis sur que ça lui plaira.
- J'en suis pas aussi sur, mais on verra, ce n'est que mon premier de toute façon.
- Ah oui, en parlant de ça, tu avais pas décidé d'en faire un autre.
- Si, je suis entrain d'écrire le scénario.
- Alors j'espère avoir le droit de le lire.
- Tu seras même la première.
- Merci.
- Bon, il faut que j'y aille. A plus tard.
- Oui et bonne chance.
- Merci.

Dawson s'approcha d'elle, il lui déposa un baiser sur le front et parti en courant. Joey le regarda s'en aller, soulagé que l'ambiance tendue des dernières semaines se soit évaporée.

**********

- Voilà, j'espère avoir répondu à la plupart de vos questions, le cours est terminé mais si vous avez encore des interrogations, venez me voir après la pause.

Dawson était assis à sa table et regardait Amy Lloyd, la critique de cinéma la plus célèbre des Etats Unis, qui se trouvait, là, dans sa salle de cours, devant lui. Il se leva et alla la voir.

- Bonjour Madame.
- Mademoiselle, oui, que veux tu ?
- Je m'appelle Dawson Leery, je suis en seconde et j'aurais aimé vous montré le film que j'ai fait l'été dernier, afin de Leers votre avis d'experte.
- Experte, c'est gentil mais beaucoup. Ecoutes, il n'y a aucun problème, amène le moi dés demain et je verrai ça.
- Ben, en fait, je l'ai sur moi en ce moment donc si vous voulez.
- Parfait, je vais laissez tes camarades venir me voir et dés que j'aurais fini, on regardera tout les deux. Attends moi devant la salle des professeurs si tu veux.
- D'accord, merci beaucoup mademoiselle Lloyd.

Dawson était aux anges, cette femme était très gentille, après Spielberg, elle faisait partie de ses idoles dans le milieu du cinéma. Tout les jeudis, il achetait le journal afin de pouvoir lire ses critiques sur les nouvelles sorties de la veille.
Il quitta la salle cours et alla attendre Amy devant la salle des professeurs comme elle lui avait suggéré.

**********

Joey entra dans la lavomatique avec un gros sac. Elle se dirigea vers le fond de la pièce. Elle mit le linge dans une machine et mis de la lessive. Une fois qu'elle l'eut mis en route, elle s'assit et prit un livre.
Au bout de quelques minutes, un homme pénétra lui aussi dans la lavomatique et vint s'asseoir en face d'elle.

**********

Jack monta les marches quatre à quatre. Il alla vivement vers la chambre de Jen et frappa. Jen avait mis de la musique et ne répondit pas, il se mit alors à taper dans la porte.
Jen assise sur son lit, un magazine dans les mains, se leva à contre coeur et ouvrit la porte. Jack lui attrapa alors le bras et la traîna jusqu'à sa chambre, il ferma la porte derrière lui et la fixa. Elle n'avait pas dit un mot, même pas plainte de la manière dont il venait de la traîner.

- Qu'est ce qui se passe ?
- Quoi ?
- Ne fais pas l'innocente Jen, dis moi ce qu'il y a ?
- Rien.
- Pourquoi tu m'as évité toute la journée, pourquoi tu es partie sans un mot et sans moi ce matin ?
- Que voulais tu que je fasse ?
- Quoi ? Mais tu perds la tête, as tu oublié ce qu'il s'est passé entre nous hier ?
- Non, je n'ai pas oublié, au contraire, je ne fais que y penser. C'est la première fois que je faisais l'amour avec un garçon que j'aime mais je regrette, c'était une grosse bêtise, tu as tout gâché.
- Quoi ? Alors c'est ça, tu me dis que tu m’aimes et quand enfin tu as ce que tu veux, c'est fini.
- C'est une bêtise, nous n'avons pas réfléchi et il le fallait.

Elle passa devant lui et se dirigea vers la porte puis se retourna et se mit à crier :

- Et en plus, tu ne t'aies pas protégé, c'est très grave ça, je t'en veux Jack, tu n'es qu'un irresponsable.

Jack ne savait pas trop ce qui se passait, il ne reconnaissait plus Jen, qu'il connaissait encore la veille.

- Il n'y a aucun soucis Jen, je n'ai pas de maladie, ne t'inquiètes pas.
- Tu n'es qu'un idiot ! Comment peux tu le savoir ! Ce n'est pas marqué sur to front que tu n'as pas le sida ou même la syphilis.

A son de ce dernier mot, Jack ne pu s'empêcher de sourire, d'où sortait elle toutes ses idées ?

- La syphilis ? Jen je crois que tu deviens folle.
- Et si je tombe enceinte ?!
- Non Jen, arrêtes, qu'est ce qui t'arrives là ? Si ça peut te rassurer, dés demain on va faire des tests au centre de dépistage.
- Comment peux tu en être aussi persuader !

Jack ne supportait plus d'entendre Jen lui crier déçu sans raison. Il comprit qu'elle était entrain de trouver un sujet de dispute pour cacher autre chose. Il se mit lui aussi à crier.

- Parce que tu es ma première fois Jen !

Après avoir crier cette phrase, il se retourna, croyant en avoir fini avec l'attaque de Jen mais celle ci continua à parler même si elle s'était radoucie un peu.

- C'est vrai ?

Puis sans aucune raison, sans que Jack puisse lui répondre, elle lui cria : Ce n'est pas une raison Jack, les risques sont quand même là, tu es inconscient, tu es un idiot.

- Jen, je te rappelle que nous étions deux, donc que je ne suis pas tout seul dans cette histoire, je ne suis pas tout seul à avoir oublier le préservatif. C'est vrai c'est une bêtise, un tord mais tu étais là, il me semble. Tu es tout aussi fautive que moi. Maintenant le sujet est clos, demain nous irons faire des tests et puis peut être que tu me diras la vraie raison de ta colère, au lieu de te rejeter sur ça. Je ne suis pas fou Jen, je te connais, je sais que le vrai problème ne se trouve pas à ce niveau. Réfléchis y. Bonne soirée Jen.

Jen le regarda une derniere fois, quitta sa chambre et rejoignit le sienne. Elle éteignit la musique, la lumière et se mit au mit sans prendre le temps de se déshabiller.

**********

Joey lisait toujours son livre mais sentait le regard de l'homme sur elle, elle n'osait pas lever la tête, elle ne voulait pas le regarder. Puis celui ci se leva et mit une machine en route. Celui ci se réinstalla en face d'elle et reprit son occupation c'est à dire regarder Joey. Elle sentit qu'il la regardait toujours et n'arrivait plus à se concentrer dans sa lecture.
Elle entendit alors un petit clic, comme un ciseau qui se ferme sur la feuille de papier. Apparemment, l'homme avait quelque chose dans les mains.
Elle fit signe d'être mal installer afin de lever le regard vers lui comme si de rien était.
Et là, elle fut effrayer, il la regardait en riant légèrement, il était très sale, sûrement un sans abris se dit elle. Son coeur fit alors un bond quand il lui fit voir indirectement ce qu'il avait dans la main.
Joey prit alors son sac, sortit son porte feuille et prit quelques pièces. Elle se lev en faisant attention discrètement aux gestes de l'homme et se dirigea vers le téléphone à l'entrée de la laverie.
Elle prit le combiné, inséra une pièce de un dollar et composa un numéro de téléphone.

- Allo.
- Pacey, c'est moi, Joey. Tu peux venir sil te plait, j'ai peur, je suis effrayé et puis il a
- Doucement Joey, je ne comprend pas, va doucement.
- Pacey, il y a un homme
- Tu es où ?
- A la laverie, il me regarde, et puis il a un petit taille haie dans les mains, j'ai peur.
- J'arrive tout de suite, en bouges pas.
- D'accord.

Joey raccrocha l'air de rien, pour ne pas attirer l'attention de l'homme même si celui ci la suivait des yeux depuis qu'elle avait quitté sa place.
Elle retourna au fond de la laverie, regarda la minuterie de sa machine à laver, il restait encore une demi heure. Elle regarda une nouvelle fois l'homme et se rassit. Elle avait peur, elle retenait ses larmes, elle repensa alors à la fois où un tueur en série était venu lui parler un vendredi 13, quand elle avait su qui il était, elle avait vraiment eu peur et là, un homme encore plus étrange la regardait fixement avec un taille haie dans les mains et de plus, ils étaient seuls, dans cette lavomatique, étant en hiver, en plus de cela, il faisait nuit.
Elle prit son livre et essaya de se concentrer même si cela était impossible.

**********

- Vraiment Dawson, je vous félicite, ce film est vraiment bien, surtout pour un premier. Vous avez beaucoup de talent.
- Merci beaucoup mais je sens qu'il va y avoir un mais.
- Un tout petit alors, non en fait, tu te doutes bien que ce n'est pas la future super production hollywoodienne du moment mais c'est genial. Ce qui me tracasse, c'est la fin, pourquoi est elle aussi sombre, aussi tragique, pourquoi ne pas l'avoir terminer gaiement, une belle fin quoi.
- Oh, je vois, le triomphe de la bête ne vous plait pas. En fait, j'ai deux fins différente, celle ci, et la mort du monstre, le triomphe du bien contre le mal et tout et tout. Mais, j'ai préféré celle ci.
- Pourquoi ?
- Sûrement à cause des sentiments que j'éprouvais au moment de tout remettre en ordre.
- Je vois. Dawson, je ne vais pas te dire de le refaire, ce film est bien comme cela et je suis sur que pour le concours, tu es bien parti. Seulement, il faut que tu apprennes à faire abstraction de toi. Quand tu réalises un film, tu dois t'oublier, ne penser qu'à tes personnages, à ce que eux ressentent, et surtout tu dois penser à ce que ton public aimerait voir. Certes, cette fin est surprenant, mais elle peut décevoir, elle peut laisser le spectateur sur sa fin.
- Je comprends. Merci beaucoup.
- Bon et d'un autre coté, je te dis ça de mon point de vue, d'autre te diront peut être le contraire.
- Peut être, mais je préfères vous écouter, vous êtes la meilleure critique du pays, vous ne pouvez pas vous trompez. Si vous saviez comme ça me fais plaisir de vous avoir en face de moi, de vous entendre parler de mon travail, c'est si ... impressionnant. C'est comme un rêve qui se réalise.
- N’abuses pas quand même, je ne suis pas si connue que ça.
- Vous rigolez ? Vous êtes la deuxième personne que je vénère le plus au monde.
- Deuxième ? Oh, je suis offensé, qui me précède ?

Amy était amusé par ce jeune homme, remplie de rêve, déterminé à percé dans le cinéma mais en même temps, tellement innocent, tellement idéaliste.

- Spielberg !
- Oh, je comprends, je ne pouvais pas rivaliser contre ce monsieur.
- Je rêve de le rencontrer. C'est mon rêve depuis ma plus tendre enfance, depuis que j'ai vu E.T, depuis que mon père m'a offert ma première caméra.
- Je vois ce que tu veux dire, j'avais le même rêve quand j'ai intégré l'école de cinéma, j'ai tout fais pour décrocher un stage sur un de ses plateau, mais je me suis retrouver avec un certain Tacker, loin de ce que j'espérais quoi.

Amy souria à l'expression de se souvenir. Dawson, la regardait et semblait intimidé par cette jeune femme.

- Vous avez été dans une école de cinéma ?
- Oui, je voulais devenir réalisatrice, mais j'ai vite déchanté. Les cours ne ma plaisait pas, il n'y avait pas assez de pratique à mon goût. J'ai alors abandonné et me suis mise à la réalisation de mon premier film. Une catastrophe. Et puis, j'ai commencé à faire des critiques de films sur la radio du campus, pendant l'émission que je présentais. Le Times à alors fait appel à moi et voilà, tu sais ce que je fais actuellement.
- Je n'aurais jamais imaginé que votre parcours soit comme cela.
- Bon, allé assez parlé de moi, on est ici pour ton film. Si tu le veux, on peut le regarder scène par scène et je vais te dire ce que tu devrais changé, ce qui est parfait enfin, tout quoi !
- C'est vrai, vous voulez vraiment faire cela pour moi.
- Bien sur, mais dis moi, ta fin alternative, tu ne l'as pas sur toi par hasard.

Dawson regarda dans les fichiers de son ordinateur.

- Non, je l'ai laissé chez moi, sur la cassette. Mais vous savez, je ne l'ai pas mise car je me suis dit que ça ne paraîtrait pas probable. L'héroïne ne pouvait pas continuer à aimé le monstre après tout ce qu'il lui avait fait.
- Dawson, ça peut exister des personnes qui s'aiment toute la vie, même après la mort, même après avoir subit les pires choses au monde. L'amour est un sentiment très complexe, beaucoup utilisé au cinéma mais souvent mal exploité. Et je pense que tu es capable d'essayer de le faire.
- Je vous amènerai cette scène demain, et nous verrons.
- Très bien. Allez au boulot, jeune homme.

Dawson tourna donc son ordinateur vers eux et mit en route le film.

**********

Pacey arriva en courant devant la lavomatique et y pénétra. Il regarda alors les moindre recoin, il avança vers le fond et vit Joey assise entrain de lire.

- Ne me dit pas que c'est une blague ?

Joey leva alors la tête vers lui.

- Pacey ! C'est quoi ça ?

Elle regardait la main de Pacey.

- C'est une raquette de ping pong, je n'ai trouvé que ça comme arme, mais c'est solide. Ce que je remarque par contre, c'est qu’il n’y a aucune menace là.
- Il est parti, il a du voir qu'il me faisait peur, quand je suis revenue m'asseoir, il s'est mis à me parler. Ce n’était pas un mec dangereux, juste un pauvre monsieur dans le désespoir.
- Hein ?
- Il m'a raconté sa vie, pourquoi il était dans cet état. Sa femme l'a quitté, il a été mis à la porte de son appartement et depuis il vit dans la rue. Il fait la manche pour pouvoir manger et laver son linge.
- Et le taille haie, alors ?
- Il l'a trouvé et le garde toujours sur lui pour pouvoir paraître menaçant quand quelqu'un lui veux du mal.
- Ok !
- Bon, ben au moins, j'aurais fait mon taux de sport pour la semaine. Tu en as pour combien de temps encore ?
- 10 minutes.
- Ok.

Pacey vint s'asseoir à coté de Joey. Elle reprit son livre et continua sa lecture. Pacey lui regardait le tambour de la machine tourner. Puis, il dressa la tête, oui c'était cette chanson, il la reconnu. Il ne l'avait pas oublié.

“Oh, I could hide 'neath the wings
Of the bluebird as she sings.
The six o'clock alarm would never ring.
But it rings and I rise,
Wipe the sleep out of my eyes.
My shavin' razor's cold and it stings.
Cheer up, Sleepy Jean.
Oh, what can it mean.
To a daydream believer
And a homecoming queen.
You once thought of me
As a white knight on a steed.
Now you know how happy I can be.
Oh, and our good times start and end
Without dollar one to spend.
But how much, baby, do we really need.”

- Tu te rappelles de cette chanson ?
- Non !
- Et bien moi oui.
- Et qu'est ce que c'est que cette chanson ?
- Et bien, tu te rappelles, la fête qu'à organisé Dawson pour fêter nos résultats d'examens de fin de collège.
- Oui, bien sur, on a fêté notre réussite, à tout les trois.
- Et bien Dawson parlait avec toi et cette chanson a commencé. Puis je t'ai demandé de danser, tu as refusé. Dawson t'as dit que ce n’était pas simpa et finalement tu as dansé avec moi, sur cette chanson, "Daydream Believer".
- Tu te rappelles de la chanson et de ce moment ?
- Je me souviens de tout ce qui te concerne Joey.

Joey fut mal à l'aise, elle regarda le sol.

- Maintenant, il y a une chose que je voudrais savoir ?
- Quoi ?
- Pourquoi tu as fait appelles à moi ?
- Et bien, tu es le seul qui pouvait m'aider.
- Ah bon, et Dawson, Jen, Jack et Bessie.
- Bessie travaille, Jen est une fille, Jack est avec elle justement et puis Dawson était occupé, il est avec une critique de cinéma. De plus, ce n’est pas la grande entente entre nous depuis la rupture alors.
- Ok, mais est ce que au mois tu as remarqué que c'est notre seule conversation depuis hier.
- Je sais
- Alors dis moi la vérité

Joey ne savait plus quoi dire.

- Pacey, vraiment je t'assure que tu es le plus prés, le plus costaud, enfin tu comprends !
- Moi ce que je comprends, c'est que je suis constamment dans tes pensées, que dés qu'il t'arrive quelque chose, c'est moi qui est là, dans ton esprit, et si c'est cela, c'est que je suis aussi dans to coeur.
- Non, Pacey ...
- Joey, laisse moi finir. Je sais que je suis dans ton coeur, je le vois, je le sens, tu ne veux pas l'avouer, ce n'est pas grave, le simple fait que tu m'aimes me comble pour le moment.

Sur ces mots, Pacey se leva et se dirigea vers la sortie de la lavomatique : Prends ton linge et rentre chez toi Potter, je te raccompagnerai ici demain si tu veux

Joey le regarda hébétée, elle ne savait pas quoi pensé après ce qu'il venait de lui dire, avait il raison ? Ou faisait il ça afin de la faire douter et la mener à lui ?

La chanson prit fin, quand Pacey ferma la porte derrière lui.

“ Cheer up, Sleepy Jean.
Oh, what can it mean.
To a daydream believer
And a homecoming queen.
Cheer up, Sleepy Jean.
Oh, what can it mean.
To a daydream believer
And a homecoming queen.
Cheer up, Sleepy Jean.
Oh, what can it mean.
To a daydream believer
And a homecoming queen.”

**********

Jen sortit de la salle de bain et se dirigea vers la chambre de Jack, d'un pas déterminé. Elle frappa. Elle savait qu'il n'était pas encore parti en cours car elle avait surveillé le moindre bruit qu'elle entendait dans la maison. Elle se doutait même qu'il devait encore être entrain de dormir.
Elle frappa doucement. A sa grande surprise, Jack ouvrit la porte tout de suite. Il la regarda et repartit dans le fond de sa chambre sans lui adresser un seul mot.
Elle rentra et hésita un peu à faire demi tour.

- Il faut qu'on parle.
- Encore, je crois pourtant qu'à chaque fois qu'on a parlé, ça ne s'est pas super bien passé. L'ignorance est peut être la meilleure des solutions pour nous.

Touché. Elle l'avait mérité, c'était légitime.

- Escuse moi Jack. Je suis venue m'escuser.
- Très bien, je t'accorde mon pardon, maintenant, je dois partir.

Il pris sa veste sur son lit et passa à coté de Jen. Celle ci lui attrapa le bras et le repoussa en arrière.

- Non, tu ne dois pas partir, tu dois écouter ce que je vais te dire.
- Alors dépêche toi.

Elle le détestait quand il agissait comme ça, l'air détaché, l'air de ne se préoccuper de rien. Mais le simple fait de le voir, de lui parlait lui faisait tellement de bien.

- Je te dois une explication pour mon comportement d'hier, je suis aller trop loin et tu avais raison, ce n'est pas ce que je t'ai dit la véritable raison qui m'a conduite à chercher le conflit avec toi.
- Je le savais ça, ce que je ne sais pas c'est la véritable raison.
- Ne m'interromps pas sil te plait.

Jack lui fit alors un signe de tête l'insitant à continuer de parler.

- Tu connais mon passé, la vie que j'ai mené à New York, et depuis que je suis à Capeside, tout est différent, tout ce passe bien, je suis heureuse pour la première fois de ma vie et j'ai eu peur. Pourquoi moi, la paria de New York, de Capeside, la fille au passé lourd, malheureuse car elle le mérite, peut du jour au lendemain, se permettre d'être heureuse, d'être bien dans son corps et sa tete. Jack, je ne sais pas si tu t'en rappelles mais pendant, enfin durant la nuit que l'on a passée tout les deux, tu m'as dit que tu m'aimais. Moi aussi je t'aime et ce n'est pas le problème, mais c'est la première fois que l'on me dit que l'on m'aime, mes parents ne l'ont jamais fait, mes petits amis l'ont fait mais ce n'était que pour arriver à leur fin, rien de plus. Et c'est alors que j'ai paniqué, je me suis dit que tu pouvais être comme eux. Mais je sais que ce n'est pas possible. Sinon, je ne t'aimerai pas comme je t'aime. Je suis une fille en face d'un garçon et qui lui demande de l'aimer comme elle est, avec ses défauts et ses qualités. Je sais que j'ai du te décevoir, si tu m'en veux, je le comprends très bien. Mais il faut me comprendre, je n'ai pas l'habitude à cette vie et j'ai pris peur. Je te demande de m'escuser pour toute les horreur que j'ai du te dire.

Jack la regardait, ce qui la mit mal à l'aise car il ne bougea pas quand elle eu fini son petit plaidoyer pour le pardon. Elle le regarda une derniere fois et quitta la chambre de Jack.
Elle alla alors dans sa chambre, ferma sa porte et se mis derrière sa porte. Elle ne lui avait pas dit tout ce qu'elle avait décidé de lui dire mais le plus important était sorti. Elle regarda l'heure, elle avait cours dans deux heures mais elle décida de partir tout de suite. Elle se leva, prit son sac et ouvrit la porte de sa chambre. Jack était derrière, elle s'apprêtait à lui demander pourquoi il était là quand celui ci s'approcha d'elle et s'empara de ses lèvres. Au début, surprise, elle ne pu y répondre, puis reprit ses esprit et partagea le doux baiser que lui donnait l'homme de son coeur.

Jack regarda Jen dans les yeux et lui déposa un baiser sur le front.

- Je t'aime Jen, mes sentiments pour toi sont sincères, n'en doute plus.
- Je t'aime aussi Jack.

Ils collèrent à nouveau leurs lèvres pour partager un baiser remplie de passion et d'amour. Jen interrompit ce doux moment.

- C'est vrai que je suis ta première, tu ne mens pas ?
- Non, je ne te mens pas, je ne me permettrais pas.
- Alors sache que tu étais extra, c'était vraiment génial.

Celle ci rigola et ferma la porte de sa chambre, elle l'attira avec elle sur le lit.
Celui ci la regarda alors et prit un air supérieur et lui annonça avec un petit accent fier de lui tout en plaisantant : Si je fais si bien l'amour, c'est que je me suis longtemps entraîné tout seul.

Jen éclata alors de rire, aussitôt suivit par Jack. Elle le prit alors par le cou en l'entourant de ses doigt pour l'attirer à elle, elle l'embrassa puis en rigola lui fit une pichenette sur la joue.

- Aie, tu vs me le payer.

Il se mit à califourchon sur elle et fit semblant d'être en colère, il mit ses mains autour du cou et fit exprès de l'étrangler en la remuant, celle ci rigolait et essayait de le chatouiller. Elle se débattit et c'est elle qui se retrouva à califourchon sur lui. Elle avança sa main sur son visage, lui prit le visage entre ses mains et se pencha pour l'embrasser. Leur étreinte se fit de plus en plus pousser jusqu'à ce que celle ci commence à le déshabiller. Il la repoussa doucement.

- Jen, non, ce n'est pas prudent, je n'ai pas de ...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle lui tendait un petit emballage : un préservatif.

- Tu n'as pas, moi oui.

Elle repartit alors à la conquête des lèvres de Jack et ils firent l'amour.

**********
Joey était arrivée au lycée depuis maintenant 20 minutes, elle était devant son casier mais ne l'avait pas encore ouvert.

- Je crois qu'il ne s'ouvrira pas tout seul.

Elle tourna la tête et Dawson était à coté d'elle. Elle lui fit un sourire et le salua.

- Oui, je sais, j'ai la tete ailleurs.

Elle ouvrit alors son casier et prit ses livres, avant de la refermer elle regarda la photo qu'elle avait mise dans l'intérieur de la porte, il y avait Jen, Pacey, Dawson et elle. Dawson la regarda aussi et eu un pincement au coeur. Rien ne redeviendrait comme cela, comme l'amitié qu'ils avaient partagée mais peut être que c'était mieux ainsi.

- Il faudrait que l'on se parle, j'ai quelque chose à t'annoncer.
- Vas y, je t'écoute.
- Non, ce soir, plutôt, tu n'as qu'à venir à la maison après ton service au Ice House.
- D'accord. Je viendrais.
- Génial. A ce soir alors.

Pacey venait de rentrer dans le bâtiment, elle le regarda, Dawson le vit et alla le rejoindre. Elle en savait pas qu'ils se reparlaient mais c'était bien, comme elle l'avait pensé en regardant la photo, tout finirait par redevenir comme avant.

**********

Jack et Jen arrivèrent main dans la main dans le lycée. Ils avaient ratés le premier cour qui allait prendre fin bientôt. Ils allèrent à leur casier et au moment où Jen allait ouvrir le sien. Jack l'en empêcha, la prit dans ses bras, la plaqua contre les casiers et l'embrassa. Il n'y avait personne dans les couloirs et c'est pour cette raison qu'il en profitait.
La sonnerie de fin de cours et du début du suivant retentit.

- Il faut que j'y aille.
- Moi aussi.
- Je n'ai pas envie de te quitter.
- Moi non plus.
- Tu seras où ?
- Je t'attendrais devant la bibliothèque.
- D'accord.

Ils s'embrassèrent.
Jen commença à partir mais ne voulait pas lâcher la main de Jack. Elle le regardait, elle ne voulait pas partir sans lui. Il rigolait.

- Jen !

Jen avait du mal à lâcher la main de Jack. Ils étaient ensemble, il n'y avait plus aucun doute, elle ferait tout pour vivre l'amour pleinement, vivre l'amour pour la vie peut être.

- Jen, tu vas être en retard en cours
- D'accord.

Jen envoya un baiser à Jack, elle se décida enfin et lâcha la main de Jack.

- A tout à l'heure.
- A tout à l'heure.

Elle avança dans le couloir sans lâcher du regard l'homme qu'elle aimait. Quand elle accepta enfin de se retourner, une porte lui arriva en plein visage. Jen tomba, complètement sonné. Jack vit se qui venait de se passer et accourut à elle. Un élève sortait d'une salle, il avait ouvert la porte et Jen ne l'avait pas vu, trop omnibulé par Jack.
Un mal de tête s'empara alors de Jen, Jack l'accompagna à l'infirmerie.

- Je reviens dans 20 minutes, bon ben, viens on va attendre à l'intérieur.

Ils rentrèrent. Jen alla s'allonger sur un des lits de la salle de repos. Jack se mit à ses cotés, assis. Elle le regarda alors avec un grand sourire.

- Qu'est ce qu'il y a ? Te prendre une porte te fait rire.
- Non, la situation me donne envie.
- La situation ?

Puis il tilta.

- Jen, tu divagues.
- Pourquoi, elle ne revient que dans 20 minutes, on a le temps.
- Non, Jen, vraiment ....

Jack n'eut pas le temps de finir sa phrase, Jen avait saisi ses lèvres et l'avait attiré sur elle.

**********

Joey était assise au comptoir du Ice House, elle révisait en attendant les clients qui se faisait rare à cet heure de l'après midi. Pacey arriva derrière elle et la vit, il vint s'asseoir à ses cotés.

- Qu'est ce que tu veux ?
- Merci pour l'accueil !
- Désolée, je suis un peu énervée aujourd'hui.
- Pourquoi ?
- Rien qui ne te concerne. Bon alors qu'est qui t'amène ici ?
- Et bien, je suis venu voir si tu pouvais me prêter les cours d'histoire de ce matin.
- Non.

Pacey fut surpris par la réponse.

- Non ?
- Pacey, j'ai accepté de t'aider pour les cours, rattraper ton retard, remonter tes notes mais je n'ai pas dit que j'irai en cours pour toi
- Mais ...
- Non, Pacey, pas de mais, tu ne viens pas en cours une fois, je vais te donner les cours et tu vas recommencer comme avant, alors non, je ne te donnerais pas le cours de ce matin. Tu avais apparemment d’autres occupations alors tu te passeras de ce cours.
- Très bien. Et bien si c'est ton dernier mot, je vais te laisser.

Pacey se leva et commença à partir. Puis il fit demi tour et revint à coté de Joey.

- Il faut que tu saches quelque chose. Je n'ai pas séché les cours, j'étais dans le bureau de la conseillère. Salut.

Pacey repartit alors. Joey l'interpella.

- Pacey, escuses moi, je ne savais pas. Viens t'asseoir à coté de moi.

Pacey revint alors s'installer à coté d'elle une troisième fois.

- Elle t'as dit quoi ?
- Elle m'a félicité, mes résultats se sont légèrement améliorés et même si ma moyenne n'atteint pas encore les 10, ils ont remarqué mes efforts et accepte de me garder, à conditions que cela continue.
- C'est très bien ça, félicitation Pacey.
- C'est toi qu'il faut féliciter Joey.

Joey prit une feuille dans son classeur et lui tendit.

- Tiens le début du cours d'histoire, on a commencé L'Egypte ancienne, c'est passionnant mais tu n'as pas raté grand chose.
- Egypte ancienne, c'est le truc avec les pharaons, momies et scarabées.
- Oui, c'est à peu prés ça.

Pacey se mit alors à lire la feuille tandis que Joey se remit à ses occupations.

**********

Joey accrocha sa barque au ponton devant chez Dawson. Elle en descendit et s'avança vers la maison. Puis son regard se porta vers la fenêtre de Dawson. Elle était là, il avait remis l'échelle. Elle fit une grand sourire puis fut inquiète. Pourquoi voulait il la voir ? Elle hésita un moment avant de décider par où passer pour aller le voir dans sa chambre. Elle prit finalement l'échelle. Quand elle y pénétra, elle regarda autour d'elle. Rien n'avait changé, Dawson était assis à son bureau devant son ordinateur, les posters de Spielberg étaient toujours là, E.T et la peluche représentant un requin étaient toujours à leur place, au pied du lit de Dawson.

- Tu voulais me voir Dawson ?
- Oui, je voulais te parler.

Dawson se leva et alla s'asseoir sur son lit, elle alla à ses cotés.

- Je t'écoute.
- Voilà, tu sais qu'hier une critique de cinéma venait dans ma classe. Après les cours, je lui ai fait voir notre film et elle a aimé, enfin en considérant bien que j'ai 16 ans et que c'est mon premier.
- C'est génial ça, donc tu vas te présenter au concours ?
- Mieux que ça. Elle m'a donné quelques conseils, elle m'a même aidé à retoucher certaines scènes. J'ai aussi changé la fin, j'ai mis la première que l'on avait tourné, tu te rappelles ?
- Oui, celle dans les ruines, quand Jen repense au monstre et tout.
- Oui. Bon, alors, elle a pris une copie avec elle et a décidé de la présenter au concours qu'elle organise chaque année qui en met pas en concurrence les jeunes des régions mais les jeunes de tout le pays.

Joey était très contente pour Dawson, elle le prit dans ses bras.

- Attends, ce n'est pas tout.
- Ah bon ?
- Devines qui est le président du jury ?

Elle ouvrit alors grand ses yeux.

- Ce n'est pas vrai ! Spielberg !
- Oui !
- Oh Dawson, je suis tellement heureuse pour toi. Voilà un rêve qui se réalise.
- Et je voulais te remercier car c'est aussi grâce à toi que tout cela devient réalité.

Ils s'enlacèrent puis se séparent tendrement. Ils ne se regardaient plus.

- J'ai autre chose à te dire aussi.
- Vas y, je t'écoute, avec ce que je viens d'apprendre, ça ne peut être que bien.
- Je voudrais que tu arrêtes de perdre ton temps
- Quoi ?
- Avec Pacey.
- Avec Pacey ?
- Il t'aime Joey, comme moi je t'aime et je sais que tu as aussi des sentiments pour lui.
- Non, Dawson, je t'assure ...
- Je vois comment tu le regardes, comment tu lui parles, le temps que tu passes avec lui, Joey n'essaye pas de me tromper, je te connais par coeur, je sais ce que tu as dans ton coeur.
- Peut être mais je ne peux pas, tu le sais bien.
- Pourquoi tu ne peux pas ? Qu'est ce qui t'empêche d'être heureuse ?
- Nous, toi, moi, plein de chose.
- Non, ce n'est pas valable. Joey, la vie ce n’est pas comme Hollywood, les mauvaises prises, elle les garde.
- Justement, tu me dis ça et tu voudrais que ...
- Laisse moi finir sil te plait.
- Vas y.
- Je disais donc que la vie garde les mauvaises prises contrairement à Hollywood, mais dans notre situation, la mauvaise prise c'est notre histoire d'amour, la bonne c'est notre amitié mais surtout, l'amour qui te lie à Pacey.
- Dawson, je ...

Joey avait les larmes aux yeux. Il la prit dans ses bras, lui embrassa le front.

- Maintenant, va le voir, dis lui ce que tu ressent, fais le pour toi, pour lui et pour moi.

Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre, elle se tourna vers Dawson.

-Merci Dawson ... je t'aime.
- Je t'aime aussi Joey, tu seras toujours ma meilleure amie.

Joey partit par la fenêtre.

**********

Joey arriva sur le dernier ponton du port. Elle le vit, il était assis au bout, regardait l'horizon et balançait ses pieds. Elle s'approcha alors encore en silence, se pencha et déposa une bouteille à l'eau. La bouteille flotta et fut emmené jusqu'à Pacey, celui ci la saisit et regarda autour de lui, il vit Joey un peu plus loin.
Il retira le bouchon puis prit la petit bout de feuille qui s'y trouvait. Il le déroula et commença à lire.

" Pacey, repose moi la question sil te plait"

Il se retourna vers Joey, celle ci le regardait angoissée, elle jouait avec ses doigts. Quand elle vit que Pacey la regardait, elle s'approcha de lui, il lui montra qu'il voulait qu'elle se mette à coté de lui.
Ils ne parlèrent pas pendant quelques minutes. Puis Pacey se décida.

- Tu es sure de toi ?
- Oui, plus que tout.
- Et Dawson ?
- Dawson, c'est notre ami, il comprend.
- C'est vrai ?
- Oui.

Pacey prit la main de Joey dans la sienne mais ne la regardait toujours pas, ils fixaient tout les deux l'horizon.

- Pourquoi ?
- On est passionné l'un par l'autre

Pacey repensa alors à la dispute qu'ils avaient eue, il lui avait dit qu'elle ne pouvait pas être heureuse avec Eddie car ils n'étaient pas passionnés l'un par l'autre.

- Qu'est ce qui t'as décidé ?
- Dawson et toi !
- Je savais bien que j'étais à Joey ce que la kryptonite est à Superman.
- Oui, tu as tendance à affaiblir mes résolutions. Apparemment, tu connais trop bien mes faiblesses.

L'humour s'était installé ce qui retira l'angoisse et l'appréhension un petit moment, avant que la gêne se réinstalle entre eux.

- Bon, Pacey, tu me la pose ou pas ?

Pacey se leva, lui prit les mains pour la faire se lever elle aussi. Ils se regardaient droit dans les yeux.

- Joey, est ce que tu accepterais de devenir ma petite amie, et de faire un bout de chemin avec moi ?
- Oui.

Pacey mit alors ses mains autour du visage de Joey comme s'il voulait être sur qu'elle ne lui échappe pas. Joey retenait son souffle jusqu'à se que Pacey approche ses lèvres des siennes. Joey passa alors ses bras autour du cou de Pacey afin de le rapprocher un peu plus prés d'elle.
Leur baiser était tendre et se rempli de plus en plus de passion. Il ne parvenait pas à se détacher l'un de l'autre. Puis Joey mit fin à leur partage, elle posa son front sur celui de Pacey.

- Pacey, j'ai enfin compris quelque chose.
- Je t'écoute.
- Ce n'est ni le jour de notre naissance, ni le jour de notre mort le plus beau, c'est le jour où l'on rencontre le véritable amour et ce jour c'est aujourd'hui.

Fin.

Appréciation : C’est une très jolie histoire, bien écrite. J’ai bien aimé l’histoire même si j’ai bloqué sur certains points tels que le fait qu’elle sorte avec Dawson au début pour le quitter si vite ensuite (Bon en même temps, c’est un épisode virtuel donc on fait ce qu’on veut), ou le fait que Pacey lui déclare ses sentiments alors qu’elle sort avec Dawson (Je ne pense pas qu’il l’aurait fait dans la série, mais encore une fois, ce n’était que détails). J’ai bien aimé l’intrusion d’Eddie, il vient compliquer une situation déjà bien emmêlée et il évite à Joey de se poser trop de questions et lui évite d’assumer ce qu’elle ressent. J’ai bien aimé l’histoire Jen/Jack aussi, compliquée alors que tout est si simple à la base. Petite parenthèse (mais ça n’engage que moi), le découpage des scènes tel que tu le fais n’est pas vraiment nécessaire et alourdit un peu la lecture plutôt que de l’alléger. En conclusion, continue.
Ecrit par liligarou 
Ne manque pas...

Rejoins l'équipe HypnoCheck pour vérifier les informations des épisodes de la citadelle.
L'équipe HypnoCheck recrute ! | En savoir plus

L'équipe HypnoDiff, chargée de la saisie des synopsis et des news diffusions, recrute.
L'équipe HypnoDiff recrute ! | Plus d'infos

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Pacey nous accompagne pour le mois d'avril

Pacey nous accompagne pour le mois d'avril
En avril, j'adore mettre Pacey à l'honneur ! C'est mon petit cadeau d'anniversaire :-) Je vous ai...

Mars 2024 sur Dawson's Creek

Mars 2024 sur Dawson's Creek
James Van Der Beek est à l'honneur pour ce mois de Mars 2024. Pour le sondage, je vous invite à...

Convention années 90

Convention années 90
Les 15, 16 et 17 mars prochains aura lieu la convention années 90 à Hartfort, dans le...

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes

Retrouvaille de Michelle Williams et Katie Holmes
Une nouvelle boutique Channel ouvrira le 9 févier sur la 5ème avenue à New York. A cette occasion,...

Février sur Dawson's Creek

Février sur Dawson's Creek
ça y est on a passé le mois le mois le plus dur de l'année, nous voici en février,  bientôt la St...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage
HypnoRooms

choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !