Dawson et Joey sont au réfectoire, assis l’un en face de l’autre, s’apprêtant à déjeuner.
Joey : Franchement je ne sais pas ce que tu en penses Dawson mais ce devoir de littérature m’exaspère. Heureusement qu’on le fait les deux.
Dawson : Tu es l’élève la plus douée de la classe en littérature, je ne vois pas où est le problème !
Joey : On a une semaine pour le faire, et il faut que je m’occupe d’Alexander, que j’aide Bessie au restaurant,…non je ne m’en sortirai pas.
Dawson : Mais Jack ?
Joey : Jack tant qu’il cassera deux verres ou une assiette par jour je ne peux pas le laisser tout seul.
Pacey arrive et demande en s’asseyant à côté de Joey :
Pacey : De quoi parlez-vous ?
Dawson : Du devoir de littérature. « Vous réfléchirez à la citation suivante :’’les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images’’ »
Pacey : C’est de qui ?
Joey : (exaspérée) Jean Cocteau.
Pacey : Mais quel est ce soupir Joey, il est français non ? Tu rêves de la France depuis que je te connais !
Joey : Va en enfer Pacey.
Pacey : C’est comme le cours de biologie, on a parlé de l’arcade zygomatique. Je n’ai jamais su ce que c’était.
Dawson : Et ça a donné quoi ?
Pacey : Copie blanche.
Joey :Et bien il y a au moins quelqu’un de pire que nous.
Dawson : Mais on n’a même pas commencé, comment peux-tu dire à l’avance qu’on va rater ce devoir ?
Joey : C’est justement parce qu’on a pas commencé que ça m’inquiète.
Pacey : Bon…euh…sinon, ce week-end j’aimerai sortir Andie, lui changer les idées, alors si vous avez des idées…
Joey : Non.
Dawson : Elle a besoin de rire je pense.
Pacey : Tu as raison, la faire rire…Dawson, t’es déjà dit que tu étais un génie ?
Dawson : Pas encore.
Pacey : Tu es un génie.
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C’est la fin de la journée et Pacey sort du lycée. Il croise Jack sur son chemin.
Pacey : Jack tu es là. Je te cherchais.
Jack : En quoi puis-je t’aider ? C’est à propos d’Andie je suppose ?
Pacey : Tu supposes bien. Euh…tu sais, avec sa dépression nerveuse, j’aimerai la distraire, qu’elle se change les idées. Dawson m’a conseillé de la faire rire et…
Jack : Et alors tu es un spécialiste en la matière !
Pacey : Si tu le dis…non mais je n’ai pas d’idée, tu en as pas une…toi ?
Jack : Il y a un cirque qui s’est installé près de chez nous, je ne sais pas du tout si ça lui plait, mais tu peux toujours essayé.
Pacey : Je t’ai déjà dit que tu étais un génie ?
Jack : Pas que je me souvienne.
Pacey : Tu es un génie !
Pacey, souriant, s’en va en courant, tandis que Jack le regarde sceptique.
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Pacey arrive chez Andie. Celle-ci est assise à une table de jardin et semble faire des recherches sur des livres et des encyclopédies.
Pacey : Hello.
Andie : Ah tiens Pacey. Tu vas pouvoir m’aider.
Pacey : Qu’est-ce que tu fais là ?
Andie : Je recherche des informations sur Cocteau. On doit réfléchir sur une de ses citations et j’aimerai savoir pourquoi il a dit ça.
Pacey : Toi aussi.
Andie : Oui moi aussi et je sais que j’en ai par dessus la tête.
Pacey : Et pourquoi tu as besoin de mon aide ? Je ne suis pas sûr d’être l’homme à résoudre ce genre de situations.
Andie : Si Pacey tu l’es Pacey, je ne te demande pas de faire le travail à ma place, mais de me motiver, ça oui tu sais le faire.
Pacey : Tu es sur les nerfs et pour travailler tu as aussi besoin de te changer les idées, alors ce que je te propose c’est…je ne sais pas…de sortir !
Andie lui sourit et tente de deviner ce qui trotte dans la tête de son petit-ami.
Andie : Où comptes-tu m’emmener Pacey ?
Pacey : Tu aimes le cirque ?
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C’est le soir et Jen est assise sur le ponton devant chez Dawson. Elle est seule et regarde le soleil se coucher, pensive.
Dawson, lui, est dans sa chambre et est en train de s’habiller. En enfilant une veste il aperçoit Jen. Deux minutes plus tard le voilà allant à elle.
Dawson : Jen ?
Jen : Oh Dawson ! Je ne t’avais pas entendu. Il y a longtemps que tu es là ?
Dawson : Je viens d’arriver. Que fais-tu toute seule ici ?
Jen : J’avais besoin…de réfléchir. Grand-mère a besoin de se retrouver seule depuis la mort de grand-père, bien que je sente qu’elle a besoin de moi.
Dawson : Ca doit être terrible, j’essaie de me mettre à sa place mais je n’y arrive pas. Ca ne doit pas être évident de perdre son mari.
Jen : Oh mais tu t’es fait beau ce soir dis-moi !
Dawson : On sort avec Joey, Pacey, Andie et Jack. J’étais chargé de passer te prendre pour que tu viennes avec nous.
Jen : Vous allez où ?
Dawson : Au cirque.
Jen : Quelle bonne idée ! allez c’est décidé je viens, ça me changera les idées. Tu viens avec moi, je vais prévenir ma grand-mère.
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Jen : Grand-mère, on va au cirque avec Dawson et toute la troupe.
Grand-mère : Amuse-toi bien, moi j’ai de vieilles photos à regarder. (apercevant Dawson) Bonsoir Dawson !
Dawson : Bonsoir Madame. Je vous promets de vous ramener votre petite-fille entière et souriante.
Grand-mère : Alors je te la confie volontiers. Mais ne rentrez pas trop tard !
Jen : Ne t’inquiète pas Grand-mère, et ne te fais pas trop de mal avec ces photos.
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La bande d’amis arrive au cirque. Ils font la queue pour passer au guichet lorsqu’ Abby et Drue s’approchent.
Abby : Tiens mais c’est Jack et sa bande d’amis !
Drue : Alors Jack, tu couches avec qui ce soir ?
Abby : Aucun Drue, aucun, il les aime avec la moustache !
Pacey se met entre eux et les oblige à reculer.
Pacey : Bon fichez lui la paix
Joey : (à Jack) Ne fais pas attention à eux.
Jack : Ca va je t’assure. Ne t’inquiète pas.
Abby : Mais Pacey, où est ton costume de Super Sauveur, celui qui vient au secours d’un jeune gay en détresse ?
Drue : Il l’a donné à Monsieur Peterson lorsque celui-ci a été mis à porte quelques mois avant sa retraite.
Pacey lui donne un violent coup de poing au visage. Celui ci riposte et tente de lui donner un coup de genou au bas-ventre. Drue lui attrape la gorge et tente de l’étrangler, sans pour autant serrer au maximum. Pacey l’attire en arrière sans voir ce qu’il y a dans son dos. Andie les rattrape :
Andie : Attention derrière il y a …
Pacey et Drue tombent dans un grand tas de poubelles pleines et renversées, les ordures s’y sont entassées.
Andie : des poubelles…
Pendant ce temps Abby est écroulée de rire.
Abby : Pacey aurait-il trouver sa voie ? Ramasseur d’ordures.
Andie, à ces mots, vient lui coller un gifle.
Jen : (à Abby) Tu es contente, tu as eu ce que tu voulais ? Il y en a marre de ta méchanceté. Rentrez chez vous.
Dawson et Jack relèvent Pacey.
Abby s’en va et Drue se relève. Pacey s’avance vers lui et lui redonne un coup de poing au visage. Jack vient l’arrêter. Drue s’en va sans regarder devant lui et trébuche sur une brouette toute trouée et abîmée. Toute la bande a un petit rire moqueur.
Drue et Abby disparaissent.
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Dawson revient de l’entrée du cirque.
Dawson : Le guichet est fermé. On arrive trop tard.
Pacey : Je suis désolé.
Joey : C’est pas grave Pacey, on ira une autre fois.
Pacey : T’es rarement aussi gentille avec moi
Joey : Profite alors ! C’est pas tous les jours.
Jen : J’ai vu des tandems en venant, on peut peut-être en louer ?
Jack : Pour moi ça marche.
Andie : Moi aussi.
Dawson : Ok.
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Ils arrivent devant le stand de tandem.
Joey : Oh, il y a même des rollers !
Dawson : Tu en fais avec moi ?
Joey : Ouais, si tu veux.
Jack : Jen, on prend un tandem ?
Jen : Avec plaisir.
Pacey : Andie regarde sur l’affiche, on peut faire un tour en barque.
Andie : Pourquoi pas, c’est une idée assez romantique.
Pacey : C’est pour ça que je te le propose !
Dawson : On se retrouve là dans une heure ?
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Joey et Dawson patinent l’un à côté de l’autre.
Joey : Tu as réfléchi pour le devoir de littérature ?
Dawson : Je n’ai rien trouvé.
Joey : Tu as cherché au moins Dawson ?
Dawson : Pas tellement, et puis on a encore le temps.
Joey : Le temps passe vite Dawson ! Tiens on s’arrête sur le banc là-bas près du réverbère ?
Ils s’arrêtent et s’assoient sur le banc.
Joey : Moi je ne pense qu’à ça en ce moment.
Dawson : Et au restaurant ça va comment ?
Joey : Bessie a décidé de faire des plats français.
Dawson : Vous allez servir des grenouilles ?
Joey : Non peut-être pas, mais tu sais des choses comme du salami en entrée, une Tartiflette ou une Choucroute en plat principal.
Dawson : Le salami c’est français ?
Joey : Je ne sais pas en fait si c’est français, mais ils en mangent beaucoup là-bas.
Dawson : J’espère que ça va marcher.
Joey : Moi aussi. De toute façon si les plats n’ont pas de succès on pourra changer de thème. On passera de la musique salsa pour le Brésil, du Flamenco pour l’Espagne ou encore du biniou pour l’Ecosse.
Dawson : Du biniou ?
Joey : C’est une espèce de cornemuse.
Dawson : Changer simplement la décoration ! Mon père, pour son restaurant, voudrait faire le décor type Egypte Ancienne.
Joey : Et les serveuses seront déguisées en Pharaon ?
Ils rient.
Dawson : On continue ?
Joey : C’est parti.
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Jack et Jen sont en tandem, lui devant, elle derrière.
Jack : Tu veux pas souffler un peu ?
Jen : Je n’osais pas te le demander.
Jack : On peut s’arrêter à la terrasse de ce bar en face si ça te dit.
Jen : Oui j’ai très soif.
Il pose le tandem tandis qu’elle s’installe à une table dehors.
Jack : Alors, est-ce que ça va ?
Jen : Ca va. Enfin, je crois…Cette soirée me fait du bien.
Jack : J’ai l’impression qu’elle en fait à tout le monde.
Jen : C’est vrai. Si l’on oublie l’épisode Abby et Drue.
Jack : Non, au contraire. Tu sais, je ne sais pas si je suis vraiment gay, enfin, je veux dire, si je n’aime plus les filles. Je ne sais pas, tout est flou…
Jen : C’est quoi qui te fait peur dans le fait d’être gay ?
Jack : Je ne sais pas, peut-être l’idée de faire ma vie avec un homme, et puis tu sais, toutes ces maladies…le SIDA, le Syphilis,…les autres MST.
Jen : A toi de faire attention.
Jack : C’est drôle tu sais ce que tu viens de dire, car je me rends compte que personne ne m’a parlé de sexualité. Mon père absent, ma mère folle, et ma sœur dépressive…
Jen : Moi je n’entends parler que de ça, avec mon passé de New-York. On garde toujours ses étiquettes, même en partant à 10000kms.
Jack : J’ai peur pour Pacey, il veut aider ma sœur, mais il se détruit, il se fait du mal, et personne l’aide. Ou pas assez. La réflexion d’Abby a dû remué le couteau dans la plaie.
Il sort une pièce de monnaie et la pose sur la table.
Jack : La vie c’est cette pièce de monnaie, c’est pile ou face, c’est blanc ou noir. La vie n’est qu’erreur.
Il fait une pichenette à la pièce. Elle tombe sur Pile.
Jen : C’est Pile. C’est le bon ou le mauvais côté de la pièce.
Jack : Je n’en sais rien.
Jen : Tu dis que la vie n’est qu’erreur, mais vivons pleinement nos erreurs sinon nous ne saurons jamais pourquoi il ne fallait pas les commettre.
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Pacey et Andie sont sur une barque, ils voguent en longeant la berge. Les feux de la ville se reflètent dans l’eau…
Andie : Je trouve cette ballade très romantique.
Pacey : Mac Phee, vous ai-je dit à quel point vous êtes belle ce soir ?
Andie : Pacey…
Pacey : Il ne te manque rien pour que tu sois combler ?
Andie : Peut-être de la musique, que ça soit encore plus romantique. Mais on ne peut pas tout avoir en même temps.
Pacey : Mais si Mac Phee ! Je suis un gars très perfectionné, la musique je peux la faire.
Andie : Et comment ?
Pacey : En chantant.
Andie : Tu sais chanter ?
Pacey : Pour qui me prenez-vous Mac Phee ? Oui je sais chanter. Mais cela doit rester entre nous, au cas où,…je ferais une fausse note.
Andie : Alors chante-moi quelque chose…
Pacey : Votre attention Mesdames et Messieurs, Pacey Witter va vous interpréter « Always » de Bon Jovi…
« Yeah I will love you baby
Always
And I'll be there forever and a day
Always
I'll be there till the stars don't shine
Till the heavens burst and words don't rhyme … “
Andie est émerveillée. Elle est complètement sous le charme et laisse couler quelques larmes. Ses yeux semblent lui dire « je t’aime » et chaque souffle étouffe tous ces mots qu’elle aimerait lui dire…
Pacey chante toujours lorsque la barque heurte une bouteille…Pacey la sort de l’eau et l’ouvre. Un message se trouve à l’intérieur. Il lit.
Pacey : « Tant d’étoiles illuminent notre ciel, mais une seule illumine notre cœur. J’ai trouvé mon étoile. Que l’amour guide vos pas et vous rende heureux.
John »
Pacey : Cet homme là doit être heureux. C’est fou ce que les gens peuvent faire à cause de l’amour. Ou plutôt « grâce à l’amour »…Mais il a raison, chacun a son étoile, et la mienne est en face de moi. Je t’aime Andie.
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Deux heures plus tard, Pacey entre dans la chambre d’Andie.
Andie : Merci pour cette soirée Pacey, elle m’a fait beaucoup de bien.
Pacey : Tu sais…j’espère qu’elle n’est pas finie…
Il l’embrasse.
Andie : Et Jack ? Et les autres ?
Pacey : Jack m’a dit qu’il dormait chez Jen, et Joey dort chez Dawson.
Andie : Alors… (elle enlève son tee-shirt)…tu peux…dormir là ?
Pacey : Par terre ? Je vais avoir mal au dos le lendemain, et …
Andie : Avec moi.
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Joey et Dawson sont dans le lit de Dawson. Lui a les bras derrière sa nuque, comme à chaque fois qu’il réfléchit.
Joey : A quoi tu penses Dawson ?
Dawson : A nous.
Joey : Je croyais qu’on était amis maintenant ?
Dawson : On l’est Joey, c’est juste que parfois, je repense à nous deux.
Joey : Il nous faut du temps. Mais la prochaine fois, je ne reviens pas dormir chez toi, si ça te donne des idées…
Dawson : Ca ne me donne pas d’idées Joey, là n’est pas la question, ça me fait me souvenir c’est tout. Mais je veux que tu reviennes Joey, je te promets que je ferai le deuil de notre histoire.
Joey : Tu sais Dawson, la vie, c’est pas comme à Hollywood, les mauvaises prises, elle les garde. Alors dormons maintenant, demain Cocteau n’attends que nous.
Dawson : Joey ?
Joey : Oui ?
Dawson : Chez moi j’ai trouvé un livre entier rien que sur Cocteau, il y a toutes les informations que l’on cherche.
Joey bondit d’un coup et allume la chambre. Elle se met à chercher el livre partout. Dawson se met à rire.
Dawson : Tu ne le trouveras pas !
Joey : Dawson, il est où ? c’est vraiment pas drôle.
Dawson : Allez vient, on dort, je te le montrerai demain.
Joey : Tu veux pas me le donner maintenant ?
Dawson : ( en parlant dans l’oreiller comme s’il était épuisé) Non.
Joey retourne dans le lit.
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Andie et Pacey sont dans le lit, les draps cachant leur nudité. Elle se sert contre lui.
Andie : Tu l’as fait combien de fois Pacey ?
Pacey : Je ne sais pas, avant toi, quelques fois.
Andie : Tu te débrouilles bien pour un débutant.
Pacey : Mais je ne suis pas débutant du tout, ne crois pas ça ! Disons qu’en lisant la presse féminine ça aide.
Andie : Oui mais ce n’est que de la théorie !
Pacey : Et bien tu sais Mac Phee, si je fais si bien l’amour, c’est que je me suis longtemps entraîné tout seul.
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La grand-mère de Jen est assise à sa table de cuisine. Arrivent Jen et Jack.
Jen : Tu ne dors pas Grand-mère ?
Grand-mère : Non, je n’arrive plus à dormir en ce moment.
Jen : Nous non plus. On peut s’asseoir vers toi ?
Grand-mère : Oui bien sûr venez.
Jack : Si vous voulez, je peux vous faire du café. Ca vous dit ?
Jen : Tu es gentil Jack.
Grand-mère : Oui avec grand plaisir.
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Le lendemain, Pacey se ballade à vélo, seul. En passant devant une station de lavage de voiture, il aperçoit une voiture décapotable rouge. Il s’approche.
Voyant que personne n’est dans les parages, il se place en tant que conducteur. Il peut admirer la voiture et voit une batte de base-balle sur le siège arrière. Il la prend et la contemple comme si c’était une œuvre d’art. Quelqu’un arrive dans son dos sans qu’il l’entende.
Amy Lloyd : Sortez de ma voiture ou j’appelle la police !
Pacey : Non n’appelez pas, je vous en supplie. Je ne sais pas quel moustique m’a piqué…
Amy : Mouche !
Pacey : Comment ?
Amy : Quelle « mouche » m’a piqué.
Pacey : Ah oui ! Hum…en fait j’ai vu votre magnifique batte de base-ball dans cette magnifique voiture alors j’ai juste voulu tester, enfin, tester le confort.
Amy : Qui es-tu ?
Pacey : Pacey Witter, jeune lycéen sans histoires. Euh…et vous?
Amy : Amy Lloyd, critique de cinéma.
Pacey : Et vous êtes de Capeside ?
Amy : Généralement c’est moi qui pose les questions ! Non je viens de New-York, mais je viens pour faire un reportage. Je suis là quelque jours. J’ai trouvé un hôtel pas mal en centre ville. Bon, sortez de ma voiture.
Pacey : Désolé !
Il sort et récupère son vélo.
Pacey : Belle voiture !
Elle démarre et s’en va en lui adressant un sourire.
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Pacey se précipite chez Dawson. Il entre dans son jardin, mais il ne voit pas un taille-haie posé dans l’herbe et son pied le heurte. Il trébuche et se retrouve par terre. Il se relève et monte les quelques marches menant à la porte d’entrée de chez Dawson. Seulement, il y va presque à reculons, fixant ce taille-haie.
Dawson est dans la halle d’entrée et comme à son habitude regarde les cassettes vidéos qu’il a dans ses mains. Il ouvre la porte de sa maison et arrive sur sa terrasse. Ne regardant toujours pas devant lui, il ne voit pas Pacey, lui qui se retourne au même moment. Et là, c’est le choc, Dawson pousse la porte de sa terrasse et Pacey se la prend en plein figure. Il atterri par terre et se cogne la tête contre le taille-haie.
Dawson : Oh Pacey, je suis désolé, je ne t’ai pas vu arrivé. Est-ce que ça va ?
Pacey : Ouais ça va. Je viens t’apporter une nouvelle très importante mais vu comment tu me reçois je ne suis pas sûr de vouloir de la donner.
Dawson : Qu’est- ce qu’il se passe ?
Pacey : Amy Lloyd ça te dit quelque chose ?
Dawson : Oui, bien sûr, c’est une grande critique de cinéma.
Pacey : Et bien elle est à Capeside pour quelques jours.
Dawson : C’est pas vrai !
Pacey : Si c’est vrai, mais je ne sais pas quand elle repart. Elle dort à l’hôtel du centre-ville.
Dawson : Je t’es déjà dit que tu étais un génie ?
Pacey : Non jamais.
Dawson : Tu es un génie. Ecoute, j’y vais immédiatement. Il faut que je la rencontre.
Il s’en va en courant.
Pacey : Hey Dawson, tu vas peut-être pas y aller habillé comme ça !
Dawson se regarde. Il revient rapidement sur ses pas.
Dawson : Tu as raison, je monte rapidement me changer.
Il disparaît. Joey sort de la maison.
Pacey : Mais qui voilà ! Joey Potter !
Joey : Dites-moi que je rêve, Pacey Witter !
Pacey : Enchanté.
Joey : Non c’est bien lui, je ne rêve pas, c’est un cauchemar.
Pacey : (ironique)Alors, vous avez passé une bonne nuit ?
Joey : Et toi, on ne t’a pas revu hier soir, la nuit a dû être mouvementée avec Andie non ?
Pacey se met à rire.
Joey : Il va où là Dawson ?
Pacey : Il a rendez-vous avec l’histoire.
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Jen et Jack sont au bord de la petite rivière, appuyés contre un muret.
Jen : Quelle nuit !
Jack : Si l’on peu appeler ça une nuit.
Jen : Ca nous a fait du bien.
Jack : Ca nous a permis de nous retrouver.
Jen : C’est vrai, ça faisait longtemps que l’on ne s’est pas retrouvé tous ensemble.
Jack : Je voulais dire se retrouver avec nous-même.
Jen : Cette soirée aura été pleine d’enrichissements.
Jack : Je suis gay, je le sais, je l’ai toujours su, et j’ai enfin envie de profiter, d’arrêter de me morfondre. On a de belles années devant nous.
Jen : Moi aussi Jack. Je veux vivre.
GENERIQUE
Appréciation : Histoire très courte mais agréable a lire. Ton style est assez fluide et les situations s’enchaînent naturellement. Le bémol c’est qu’il n’y a pas réellement d’intrigue, la trame de ton histoire est rythmée seulement par les éléments obligatoires à insérer.
Malheureusement, tu a été disqualifié sachant que tu n’as pas respecté les indications (tu n’as pas distingué les différentes vagues…)
Saya.b
