House & Co

              Gregory House est un génie anticonformiste de la médecine à la tête du département des diagnostics à l'hôpital universitaire fictif de Princeton-Plainsboro. Son personnage est décrit comme étant misanthrope, cynique et irascible. À chaque épisode, il développe des diagnostics aux approches peu orthodoxes, ainsi que des explications thérapeutiques, souvent radicales, mais toujours solidement rationnelles, qui lui valent de nombreux conflits avec ses collègues. Le docteur Gregory House est aussi souvent décrit comme manquant d'empathie et de sympathie pour ses patients, une technique qui, dit-il, lui permet de gagner du temps afin de résoudre les énigmes de chaque pathologie. En réalité, il évite de voir ses patients afin d'éviter toute éventuelle émotion ou empathie superflue, qui pour lui sont inutiles, voire pouvant parasiter le jugement médical. Il les visite uniquement par curiosité ou urgence. Le personnage est partiellement inspiré de celui de Sherlock Holmes.

Ses excentricités sont, dit-on, attribuées à ses douleurs chroniques dans la jambe (résultat de l'infarctus), qui l'obligent à utiliser une canne. Mais selon Stacy Warner, son ex-petite amie, il était à peu près le même avant son infarctus, et son patron Cuddy dit qu'après son opération, il était un emmerdeur égocentrique et narcissique, le même qu'avant. Pour sa douleur chronique à la jambe, House prend du Vicodin (une combinaison d'hydrocodone et de paracétamol) quotidiennement, ce qui l'a conduit à développer une addiction à ce médicament. Il admet être dépendant mais affirme qu'il n'y a pas de problème puisque cela ne perturbe pas son travail.

House parle ouvertement et fait des allusions à connotation sexuelle. Dans un épisode, il repousse les avances d'une jeune fille mineure et on le voit à quelques reprises solliciter les services d'une prostituée.

Il est athée et se moque ouvertement de ses collègues (surtout de Robert Chase, catholique, et de Chris Taub qui est juif) et de ses patients qui manifestent une quelconque croyance dans une quelconque religion.

House dit souvent que tout le monde ment, mais il fait remarquer avec amusement lors du dernier épisode de la première saison, qu'il ment aussi lorsqu'il dit ça. House critique l'étiquette de la vie en société pour son manque de raison et son inutilité. Dans un épisode, il explique combien il envie un patient autiste car la société lui permet de passer au travers des difficultés de la vie sans en souffrir.

House est un anticonformiste qui ne s'intéresse que très peu de la perception qu'ont les autres de lui. Tout au long de la série, il affiche un dédain sardonique pour les représentants de l'autorité. House montre une indifférence constante de sa propre apparence, affichant une éternelle barbe de trois jours et habillé de manière informelle en jeans et en t-shirt. Il évite de porter la blouse blanche classique afin que les patients ne le perçoivent pas en tant que docteur.

Bref un individu à fuir…

Gregory House n'est pas le premier personnage central d'une série qui attire autant l'attention que le scepticisme. Autant on l'adore dans sa série, autant on n'aimerait jamais avoir à le croiser, ni à l'hosto ni ailleurs!

En effet,  depuis les années 2000, les personnages acariâtres, caractériels, méprisables et odieux font le bonheur des scénaristes, et des fans avertis.

Tous dignes rejetons d'un JR Ewing ou, plus proche de nous, d'un Lucas Scott, ils sont légions à avoir fédérer les fans autour de leur ignominie plus ou moins soutenable. Et fait ainsi de ces séries des tranches de fictions plus crédibles et humaines que la moyenne...

Voici un aperçu, et un rafraîchissement de votre mémoire de sérivore, des personnages de fiction télé les plus détestables, mais peut-être pas aussi irrésistibles que notre bon toubib... Ou peut-être bien que oui? 

Cette rubrique sera participative, si vous pensez à un personnage qui ne figure pas encore dans la liste, n'hésitez surtout pas à l'ajouter ! Merci d'avance, et sus à la guimauverie !

*****

1. Chris Keller (OZ)

Prisonnier N°98K514. Condamné le 16 juin 1998 pour double tentative de meurtre, vol à main armée et conduite en état d'ivresse à une peine de 88 ans d'emprisonnement, avec libération sur parole au bout de 50 ans. Le reste de son casier judiciaire est déjà très chargé, il s'est aussi rendu coupable d'enlèvement et d'escroquerie et il apparaît plus tard dans la série que c'est un tueur en série.

Il tuera à plusieurs reprises dans l’enceinte de la prison, mais là il s’agit de la routine carcérale ! Tout doit le ramener à lui et à son addiction à Tobias Beecher, son Élu, pour lequel il déploiera tous ses talents d’exterminateur.

Mais à l’instar d’un Greg House (en plus violent, c’est certain) Chris Keller est irrésistiblement charismatique et sexy ! Un appât de luxe, un Adonis terrifiant de magnétisme et de sensualité sous des muscles tatoués et une candeur tourmentée.

Chris Keller est interprété par (qui d’autre ?) l’exalté Christopher Meloni (Law & Order : Special Victims Unit)

****

2. Brian Kinney (Queer As Folk, US)

Brian Kinney est un trou noir (oui j'ai osé^^). Il a eu des coups d'un soir avec des dizaines (centaines ?) de mecs et n'a aucune relation sérieuse, avant de trouver son Justin. Son hobby c'est le sexe, le sexe et encore le sexe. Il est cynique, arrogant, imbu de lui-même, odieux et surtout, il ne veut jamais montrer ses émotions. Brian est un homosexuel d'une trentaine d'années habitant Pittsburgh. Publicitaire ambitieux et plein de succès le jour, il devient une sorte de prédateur sexuel la nuit. Il est aussi connu de tous pour sa franchise parfois décapante, pour son aptitude à faire ce qu'il veut sans s'inquiéter des conséquences.

Brian joue la provoc sur tous les fronts, certain de son charme et de l'attirance qu'il suscite chez à peu près tout le monde. Il joue avec les sentiments des uns comme des autres, ce qui le rend parfois immonde, vu de l'extérieur. Mais bien entendu, comme pour Chris Keller, ce personnage est autrement plus complexe que cette façade de mépris et d'indifférence. Et il est tout aussi irrésistible et affolant, in and out ;-)

Brian Kinney est interprété par le sauvagement sexy Gale Harold.

****

3. Spike (Buffy Contre les Vampires)

Rebaptisé Spike, William le sanguinaire (on disait qu'il faisait saigner les oreilles avec ses poèmes, mais pas que...), donc Spike, surnom choisi après être devenu un vampire, car William n'avait pas l'air assez méchant. L'origine de ce surnom serait les rivets de chemins de fer (spikes) qu'il utilisait pour torturer ses victimes.

Par définition et état biologique Spike le sanguinaire est le rival absolu de Buffy, et de tout humain ayant le malheur de croiser sa route. Pédant, égocentrique, crâneur, frondeur, insatiable et motivé par le plaisir que procure la souffrance de ses victimes, il est également obnubilé par le pouvoir, et donc par sa rivale directe. Ok en cours de route, et au vu du succès rencontré auprès des fans, ce vampire péroxydé a bien changé mais comme nos précédents HouseColytes, en voilà un de plus (et certainement pionnier du genre) qui a su rendre les very bad boys sexy et télégéniques (tes mor...sures de vampire!) 

Spike est incarné par le très germanique James Marsters (Ja voll)

****

4. Christian Troy (Nip Tuck)

Beau chirurgien ambitieux, crâneur, indolent, égocentrique, volage, inconséquent.

Sa seule préoccupation au travail est de faire de l'argent. La bonne moralité de ses patients lui importe peu, ce qui exaspère souvent son associé. Et sa fâcheuse tendance à voir le côté financier avant le côté médical va lui attirer, à certains moments, de sérieux ennuis.
Christian est également obsédé par les femmes. Il collectionne les filles d'un soir et s'en débarrasse tout aussi rapidement. Pour les séduire, il n'hésite pas à se servir de sa notorité de chirurgien en prenant soin de leur montrer (ou au besoin, de leur inventer) tous les défauts qu'elles peuvent avoir, histoire qu'elles passent sous son scalpel magique ensuite. Mais Kimber, une de ses anciennes conquêtes va réussir à prendre son coeur... pour le lui briser le jour de leur mariage. Dans ta (belle) face! Christian (encore un Chris? Je jure je fais pas exprès!) a la gueule d'ange maudit un peu monolithique mais son charme opère (ah ah) à tous les coups! Encore un beau démon (oui c'est lui qui joue dans Charmed aussi, faut suivre) à fuir...

Christian est Julian McMahon (oui c'est les 2 mêmes, lol)

****

5. Sheldon Cooper (The Big Bang Theory) 

On change de catégorie : dans la famille geek insupportable et monomaniaque je demande le hautement distingué Sheldon Cooper, colocataire de Leonard, et épicentre de phénomènes étranges inexpliqués à ce jour. Cynique, cinglant, caractériel, hystérique, dictateur et j'en passe. Voici en effet le plus ingérable des personnages de notre liste. Exaspérant, pousse-au-meurtre sur pattes, avec circonstances atténuantes, que dire de lui si ce n'est "oh mon Dieu tout mais pas lui!!'.
Une vraie calamité sur pile inusable, Sheldon veut que tout soit régi autour de lui et de ses manies de sociopathe. Affublé d'un physique très quelconque (restons polis!) et d'un QI hallucinant, il n'en reste pas moins le personnage clé de la série et si vous l'enlevez de l'équation (ah ah) que reste-t-il? Une sitcom insipide pour geeks prépubères. 

Mais alors? Qu'est-ce qui rend Sheldon Cooper si attachant et irrésistible? Sa candeur, sa propension à asséner la vérité toute crue, comme un enfant, sans arrière-pensée ni volonté de nuire (du moins pas consciemment). Il est le bon sens près de chez vous, eh oui. Et qui oserait le contredire hein? Ce n'est pas pour rien que son interprète, Jim Parsons est l'acteur de série le mieux payé d'Hollywood...

Sheldon Cooper est grâcieusement (?) incarné par Jim Parsons.

****

6. Sherlock Holmes (Sherlock)

Après Sheldon, voici Sherlock! Détective consultant très prisé et primé, légendaire création de  Sir Conan Doyle, Sherlock a traversé les décennies et les modes sans jamais lasser. Et c'est le père de tous nos Housecolytes, premier héros anti-héros de l'ère technologique et criminelle.
Sherlock ne fait pas l’unanimité autour de lui, car il a un caractère très asocial ; il se qualifie lui-même de « sociopathe de haut niveau ». Il est trèèèès arrogant, peu patient, voire colérique. Il n’hésite pas à dire ce qu’il pense, quitte à blesser ses interlocuteurs. Il n’a d’ailleurs pas beaucoup d’amis, puisqu’il a du mal à comprendre le comportement humain : les sentiments ne servent à rien pour Sherlock, qu’ils jugent très ennuyants. Sherlock s'ennuie dès qu'il n'a pas de meurtre à résoudre et se réjouit comme une fouine sous escta dès que quelqu'un meurt! Le bonhomme va enfin pouvoir rejouer! WTF ?

Conscient de son unicité, Sherlock parvient à se faire un ami, maso et complexe, en la personne du docteur John Watson (non pas James Wilson, si?), et là encore avoir un ami tel que Sherlock relève du paranormal!
Mais contrairement aux légions de super-flics audiovisuels, ce Sherlock-là est une drogue : un labyrinthe de pensées qui nous dépassent mais qui, somme toute, sont d'une logique implacable. Ajoutons à ce sens aiguisé du détail, une aversion pour le futile et un interprète d'une classe internationale! Grand, brun, énigmatique, à l'allure vestimentaire reconnaissable entre mille et vous avez un sacré anti-héros inégalé. Un con**** magnifique et so trendy!

Sherlock est aujourd'hui interprété par l'envoûtant Benedict Cumberbacht.

****

7. Dexter Morgan (Dexter)

Expert en médecine légale, spécialisé dans l'analyse de traces de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan n'est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Il porte en effet un lourd secret. Traumatisé dans sa plus tendre enfance par le meurtre de sa mère, il a été ensuite recueilli par un officier de police de Miami. Il se dit incapable de ressentir la moindre émotion. Incapable, si ce n'est lorsqu'il satisfait les pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser : de fait, Dexter ne tue que des criminels qui échappent au système judiciaire. Bien que sa soif de tuer lui pèse, il parvient à mener une existence relativement normale et à sauver les apparences auprès de ses collègues, amis et petite amie.

Alors là c'est plus épineux! Avec son visage d'ange, sa belle carrure d'Apollon et sa couverture professionnelle, ce type-là est un tueur en série de tueurs en série! Rien que ça! Un Saint-Louis des temps modernes mais qui devrait réviser ses cours de droits, non? Certes il a des circonstances atténuantes, votre Honn... Monsieur le Président mais tout de même! Voilà un anti-héros sur la brèche que chacun appréciera selon sa propre éthique et n'est-ce pas là un gage de trouble irrésistible? Sans aucun doute.

Dexter Morgan est interprété par le minimaliste Michael C. Hall.

****

8. Perry Cox (Scrubs)

Alter-ego de House, voire son direct prédécesseur (la série Scrubs s'est terminée en 2008 et House a débarqué en 2004, donnant d'ailleurs lieu à un épisode parodiant le sexy diagnosticien dans la saison 6), Perry Cox est un copié-collé de House, avec peut-être un peu moins de cynisme et de sex-appeal. Cela dit ce spécialiste en médecine interne demeure un modèle pour le jeune JD, personnage central de la série. Et il faut dire qu'il le mérite. Grand, bodybuildé, ce fringant quinqua a du charisme à revendre. 

Mais s'il figure dans notre liste c'est qu'il est avant tout un véritable rabat-joie, insultant tout le monde (et surtout son patron, autre parangon de craignitude) et prenant JD pour bouc émissaire tout au long de la série. Se savant "émotionnellement perturbé" il vocifère, tacle, injurie et critique tout ce que fait son entourage, et ne rate aucune occasion de s'attribuer tous les honneurs, se trouvant beau, compétent, génial et l'unique intérêt de fréquenter son hosto. Bref un Narcisse débordant de "j'me la pète" mais nous sommes chez les barrés de Scrubs. Aucune de ses piques ne ricoche réellement. Cox est en réalité un mouton des plus doux, irrésistible pour ses tirades sans fin et souvent originales. Et sa manie de se gratter le nez avant de croiser les bras en fait un grincheux assez prévisible, au fond.

Perry Cox est joyeusement incarné par John C.McGinley.

****

9. Rick Grimes (The Walking Dead)

Rick Grimes est shérif d'une petite ville de Georgie, USA. Blessé en service, il se retrouve dans le coma pendant l'arrivée des zombies. Après ça, l'aventure TWD commence. Rick est un gars bien, taciturne, secret mais bienveillant, intelligent, brillant, rapide, et chef de troupe naturel. De plus il est beau, viril, vénéneux.  Il a un (sale) gosse et un bébé qui sont l'avenir de l'Humanité alors il en prend soin comme il s'occupe de chaque individu du groupe. Il a le sens de la famille. Il a le sens de l'amitié. Il a tous les sens en éveil. Et c'est tant mieux...

Mais "z'alors"? Que fait-il dans cette blacklist ? Er... Quand on est aussi canon et charismatique et efficace, on n'est pas vraiment parfaitement... humain non? D'ailleurs son sang-froid est sa marque de fabrique, si glacial que même les zombis n'y touchent pas! Car détrompez-vous, dans TWD les zombis ne sont pas la plus grande menace qui guette nos héros! La vraie menace est en chacun de nous, hommes et femmes, dans l'adversité ou la paix, l'homme est un loup pour l'homme depuis la nuit des temps et Rick Grimes est le chef des loups! Et je sais pas pour vous, mais les loups sont fascinants, magnifiquement tétanisants car sauvages et imprévisibles.

Rick Grimes (et son sale gosse) est pénétré, euh.. interprété de façon pénétrante par le Gallois Andrew Lincoln (sacré patronyme non?)

****

10. Owen Harper (Torchwood)

Oui je sais c'est pas un beau gosse mais c'est mon dossier !! Et qui a dit qu'il fallait être beau pour plaire (hein Sheldon?).

Owen est ronchon, grincheux, râleur, colérique, sanguin, blessant, cynique, misogyne, insubordonné, auto-destrusteur et j'en passe!
Et avant qu'il n'aille ad patres ce personnage tout sec et solitaire était le plus détesté de la série! Car je vous le dis les fans ne sont pas objectifs! Ce macaque a tout pour faire fuir (et c'est mission accomplie) mais ce que vous ne voyez pas, c'est son sourire et sa bouche en coeur (oui elle est dessinée ainsi), ses petits yeux malicieux... Ce que vous n'entendez pas c'est sa belle voix et son accent un peu snob du Londonien très chic. Cette petite racaille a quand même séduit le beau Jack, qui l'a pris dans son équipe d'élite, et au fond on sait pourquoi : Owen Harper est médecin, il sauve des vies même s'il n'aime pas avoir affaire à des patients vivants (! Voyez, House n'est pas le seul) et il est tout cabossé, tellement tout seul et viscéralement humain. Les mecs qui ont des failles comme les siennes sont attachants, et puis c'est comme ça!

Owen Harper est intensément incarné par le doué Burn Gorman.

****

11. Eric Northman (True Blood)

1110 ans, vampire depuis le bel âge de 30 ans.
Shérif de la Zone 5 en Directeur/créateur du bar Fangtasia (fang = croc). Grand, musclé, cheveux blonds, yeux bleus. Eric Northman est charismatique. Il a des opinions tranchées, aucun remords et pas de limites. Il est l'antithèse de Bill Compton. Là où ce dernier recherche désespérément son humanité, Eric Northman, lui, assume pleinement ce qu'il est: un prédateur.
Il est manipulateur mais a un incroyable sens de l'humour... Il obtient toujours ce qu'il veut. Il est arrogant mais possède une certaine joie de vivre. Il est M. Janvier dans le calendrier de Fangtasia, après moi le déluge… Bref c’est un peu le roi des paradoxes !

C’est aussi le roi du sex-appeal en partie grâce à ses scènes dénudées. Oui Eric n’hésite jamais à se mettre à nu… La saison 6 se termine d'ailleurs sur une vision de bronzage intégral du spécimen en haut d'une montagne.
Toujours pas convaincu(e) ? Matez 2 scènes avec Alexander Skarsgard, géant Suédois au regard froid mais au sang chaud et revenez-y ! Mordez dans cette glace brûlante !

Eric Northman est interprété par le vénéneux Alexander Skarsgard.

****

12. Raymond « Red » Reddington*, surnommé « The Concierge of Crime ». (The Blacklist)

Diplomé de la Navy, l'homme disparaît mystérieusement un soir de Noël alors qu'il rejoint sa famille pour les fêtes. Il réapparaît 4 ans plus tard, vendant des documents classés "secret défense" à l'ennemi et devient ainsi un traitre pour son pays.
Surnommé le « Concierge du Crime » Raymond Reddington est insaisissable et crée, étend son propre empire criminel, l'un des plus puissants au monde. Tout est bon pour les affaires tant que cela lui rapporte de l'argent et du pouvoir. Toutefois il abhorre le trafic humain, le braconnage, le travail des enfants.
il est classé quatrième des dix fugitifs les plus recherchés par le FBI. 

La personnalité de Reddington est complexe, toujours conscient de ses forces et de ses faiblesses. Il éprouve de la sympathie pour autrui, et voit le bon en chacun de ses amis. Mais il est impitoyable. Il tue. De toutes les manières possibles et inimaginables : armes, poison, étranglement, étouffement, bain d'acide, saut d'un avion (sans parachute, sinon ce n'est pas drôle), coup de couteau...Son palmarès est impressionnant à chaque saison. Son sens moral relève d'une complexité extrême ce qui en fait un personnage charismatique, imprévisible qui en arrive à tuer tous ceux qui le trahissent, proches collaborateurs, amis inclus.
Sa nonchalance est de celle qui fait les plus grands héros et/ou les plus grands criminels. Il est arrogant, ne supporte aucune autorité, imbu de sa personne, toujours confiant, il ment, dissimule, contourne la vérité, la détourne.

Son charisme est indubitable : ni beau, ni moche, il séduit, influence, voire fascine, terrorise les autres par ses discours, ses attitudes, son tempérament, ses actions. Il est puissant, fascinant, trouble et neutralise le jugement d'autrui ce qui lui permet de manipuler les autres. C'est un grand stratège. Son partenariat avec le FBI, entres autres, lui permet d'étendre son empire, de faire fructifier ses affaires sous couverture de faire tomber quelques méchants.
Reddington aime le luxe (roule en mercedes, possède un jet privé, porte une montre hors de prix), les belles choses et la bonne chair. Il cultive les bonnes manières, aime les plaisirs simples, c'est un épicurien.
Raymond « Red » Reddington n'est ni tout blanc, ni tout noir, il navigue sur toute une palette de nuance de gris... normal pour un ancien officier de la Navy !

Ce personnage est fascinant sur bien des points. Comme nous le confie James Spader, son interprète, "il est totalement imprévisible. C'est un méchant mais c'est également paradoxalement un héros". Il nous avoue que lui même ne sait pas si : « C'est un bon type qui est capable de faire de mauvaises choses ou un mauvais gars qui peut faire de bonnes choses ». L'avenir nous le dira peut-être.

 

* hagiographie signée Mnoandco, merci !