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The Conspiracy - Script VF

Note : ceci est un audio-livre, histoire racontée par un des personnages de Torchwood (en l’occurrence Jack Harkness). De fréquents flashbacks sont indiqués comme étant une reconstitution de l’histoire telle que Jack l’a vécue. Quand Jack s’adresse à nous, auditeurs, c’est écrit : Jack (narrateur).

**

(Voix enregistrée d’un speaker/orateur)

SPEAKER (Animateur) : On me pose souvent la question « hé George, comment sais-tu tout cela ? De qui tiens –tu ces renseignements ? Et vous savez ce que je réponds ? Je leur dis « l’information est là, juste là, nous n’avez qu’à ouvrir les yeux ! » On a tendance à croire que parce que nos yeux sont ouverts on  voit le monde tel qu’il est mais c’est faux. Le monde que l’on voit est le monde qu’ils veulent que l’on voit… et il n’est pas réel ! (des applaudissements concluent son discours). Pas plus réel qu’un conte de fées ou qu’un rêve…

JACK (Narrateur, coupe l’enregistrement et ricane) : Les illuminés du complot ! Ne sont-ils pas adorables ? Bien-sûr il existe plus d’un théoricien du complot. Vous avez les amateurs passionnés, qui bloguent et bloguent jusqu’au petit matin parfois, et puis vous avez les professionnels, les superstars ! George Wilson faisait partie des pros. Mais remontons un peu le temps. À l’époque où George gagnait sa vie en présentant les infos du soir.

(Générique du journal télévisé)

GEORGE : Bonsoir. Les Etats-Unis ont déclaré que les combats aériens contre l’Irak ne cesseront pas avant un certain temps. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce matin à la Maison Blanche, le Président a confirmé que… désolé, désolé, je ne peux pas vous lire ça, ce ne sont que des con*** (bip). Je vous parle de ce gars comme s’il avait un quelconque pouvoir dans notre affaire. Qui pense vraiment que c’est le Président, ou le Premier Ministre qui tient les rênes ? Hein ? Absolument pas ! Ce sont les entreprises pétrolières, les multinationales. Les politiciens de ce monde ne sont que des marionnettes. Et nous continuons d’envoyer nos jeunes gens se battre et mourir dans des contrées lointaines pour préserver les intérêts économiques et c’est délirant. Et je ne peux pas, je ne peux pas être le porte-parole de tout ça ! (il s’en va) ! Bordel,  je me tire !

JACK (Narrateur) : Il fut de retour bien vite.

GEORGE (Mode orateur) : Le monde que nous voyons est celui qu’ils veulent que l’on voit. Et il n’est pas réel ! Pas plus qu’un conte de fées ou qu’un rêve… Le Comité ! C’est ainsi qu’ils aiment s’appeler et ce sont les champions de l’anonymat, incognito. Ils ressemblent à vous comme à moi et ce ne sont pas de petits hommes verts voyageant dans des soucoupes volantes. Ne soyez pas dupes, ils sont là ! Et ils contrôlent tout. Vous vous demandez d’où ils viennent ? De la planète Erebus.

JACK (Narrateur, coupant l’enregistrement) : Woh woh woh, ok. Pause. Vous savez il arrive parfois que les personnes les plus cinglées ne disent pas seulement quelque chose d’intéressant. Elles disent la vérité.

Générique (un peu modernisé de TW)

(Voix de George en interview sur l’enregistrement, Flashback)

JOURNALISTE : Hé bien George, vous avez récemment  fait pas mal de déclarations qui ont mené quelques personnes, dont je fais partie, à s’inquiéter pour vous.

GEORGE : Vous inquiéter ? Pourquoi  seriez-vous inquiet pour moi ?

JOURNALISTE : Hé bien la plupart de vos affirmations sont, comment dire, assez farfelues.

GEORGE : Écoutez, si les gens ne peuvent pas accepter la vérité qui les entoure, c’est leur problème. Pas le mien. Personne n’a à s’inquiéter pour moi. Ils devraient s’inquiéter pour eux-mêmes ! Et le sort du monde. Nous asphyxions notre planète de pollution et nous nous battons les uns contre les autres et la planète n’est pas heureuse. Les pouvoirs aiment penser que nous sommes tous des entités égoïstes, solitaires, et c’est cela qui est à l’origine de nos plus grands malheurs. Si les gens le pouvaient ils verraient que nous tous nous sommes « un » et interconnectés.

JOURNALISTE : Vous faites ici allusion à votre croyance en la réincarnation ?

GOERGE : En partie. C’est par la méditation que j’ai compris que ma vie actuelle n’était pas la première expérience qui m’ait été donnée de savourer. Cette personne, ce George Wilson qui est en face de vous n’est autre que la dernière manifestation en date d’une des branches de la « conscience humaine et unique »

**

JACK (Narrateur) : Je le surveille depuis un moment. Nous gardons un œil sur ce genre de personnages. Par conséquent lorsqu’ils ont annoncé que la tournée de G. Wilson passerait par Cardiff j’avais  décidé d’agir. Bien-sûr si je me présentais en tant que Torchwood je serais reconduit à la porte manu militari. Et ce n’est pas bon de faire le show si tôt. Plexus Magazine tombait à pic. Vous avez dû en entendre parler. Un milliard d’abonnés dans le monde. Un condensé habituel de conspirations, de cryptozoologie, et de mystères non résolus.  

Les calendriers Maya, le Chupacabra (bête ou Yéti des terres américaines, ndr), la destinée de Jimmy Hoffa, vous voyez le genre ! Installé à Patchogue, NY, en 1975, l’âge d’or de la paranoïa. Et entièrement financé  par un mécène anonyme, à savoir Torchwood. J’ai eu droit assez vite à une carte de presse et une invitation pour l’expérience George Wilson. Mais le seul problème dans une telle situation, c’est qu’on ne choisit pas la personne qui est assise à côté de vous.

(Flashback, Pendant le show de G. Wilson, un jeune homme s’adresse à Jack)

HOMME : On se… je vous connais ?

JACK : Pardon ?

HOMME : Votre visage m’est familier. Vous passez à la télé ?

JACK : Non.

HOMME : Je le jure, je vous ai déjà vu ! Au fait je m’appelle Sam, Sam Hallet, j’ai un blog « l’œil de  la Providence ». Vous devez connaître. J’ai une chaîne sur Youtube.

JACK : Désolé je ne connais pas. (Narrateur): je mentais bien-sûr, comme je vous disais, on garde un oeil sur ces individus.

(Retour au flashback)

SAM : Je comprends. Et vous faites quoi dans la vie ?

JACK : Je travaille pour Plexus Magazine.

SAM : Wow c’est vrai ? Vous devez connaître mon pote Zack, il fait des vidéos pour…

JACK (Le coupant) : Je crois que ça commence.

SAM : Très bien, ouais !

JACK : Chut !

FEMME (Sur la scène) : Mesdames et Messieurs, veuillez ouvrir vos yeux et votre esprit au seul et unique, George Wilson !

JACK (Narrateur) : Il a joué à guichets fermés 3 soirs d’affilée, 7000 sièges, aucun vide !

(Retour flashback, Applaudissements)

GEORGE : Merci Cardiff !! Diolch am alw (merci en Gallois, ndr, Google est notre ami).Merci ! Wow ! C’est vraiment génial d’être ici ! Vous savez qu’à l’extérieur de cette salle il y a beaucoup de gens cyniques et vous les avez côtoyés. Ce sont vos amis, vos collègues, des membres de votre famille, et ils vous traiteront de cinglé d’être venus ici ce soir. Ils vous diront « mais pourquoi veux-tu aller écouter ce G. Wilson ? Ce type est givré ! C’est un fou ! ». Vous êtes courageux d’être venus jusqu’ici,  vous affirmer et pour dire « jamais plus je ne suivrai le troupeau ! Jamais plus je ne serai le drone obéissant au Comité ! ». Alors applaudissez-vous !

(Applaudissements)

GEORGE : Car c’est ce que sont les autres. Des drones. Il existe 3 types de personnes sur cette planète : Tout en haut de la pyramide, en maître absolu, il y a le Comité. Ensuite il y a les Acolytes, qui connaissent les desseins du Comité mais qui l’aident à atteindre ses objectifs, et ce par pure cupidité. Et enfin il y a les drones (les robots) innocents et aveugles. Si vous ne m’avez jamais entendu parler auparavant, ni lu aucun de mes livres, vous vous demandez sûrement « mais c’est quoi au juste ce Comité ? ». Hé bien pour faire simple ce sont les marionnettistes. C’est eux qui mènent la danse. Ils sont là depuis le début de l’Humanité. Ils ont orchestré chaque guerre, chaque famine, chaque génocide. Ils me ressemblent comme ils vous ressemblent. En fait dès que vous allumez votre télé ou lisez un journal, ils vous regardent fixement. Mais ils n’ont absolument rien d’humain.

(Acclamations, fin du discours de G. Wilson. Séance de dédicaces)

GEORGE : Hey chacun son tour, chacun son tour ! A qui je l’adresse, ça s’écrit avec ou sans   « e » ? Sans ! À…

(Jack s’approche)

JACK : Bonjour, Kate ? Kate Wilson ?

KATE : Oui ?

JACK : Jack Harkness, de PM. Je vous ai envoyé un mail avec ma carte de presse.

KATE : Oh oui absolument. Bonjour, Jack !

JACK : Je me demandais si je pouvais peut-être interviewer votre père ?

KATE : Euh… aujourd’hui ?

JACK : Hé bien, oui.

KATE : Mince, il est assez occupé en ce moment et ce soir nous faisons une télé aux Etats-Unis. Vous ai-je dit que vous pourriez avoir un entretien avec lui ?

JACK : Rien n’a été confirmé.

KATE : D’accord, bien… Ok donc. Bien…

JACK (Narrateur) : Je lui ai fait les yeux de chien battu.

(Retour au Flashback)

KATE : Bien. Écoutez,  je pense qu’on va pouvoir s’arranger. Plexus Magazine,  dites-vous ? Je suis sûre de pouvoir vous caler quelque part…

JACK : Oh ce serait formidable si vous pouviez ! Mon patron m’a assuré que cela enrichirait beaucoup le documentaire que je suis en train d’écrire. Et puis, j’ai fait le voyage jusqu’ici depuis les États-Unis…

KATE : Vous venez des États-Unis juste pour venir écouter mon père ?

JACK : Oui.

KATE : Wow, dans ce cas. Voici ma carte, appelez-moi demain matin et je vous arrangerai une rencontre.

JACK : Super ! Merci. (Il s’en va)

JACK (Narrateur) : Je retournai à ma voiture lorsque je réalisai que j’étais suivi. Non pas par un proche de Wilson, mais par le gamin qui était assis à côté de moi durant le show. Sam, qui pensait se faire discret mais je savais qu’il me suivait. Dès qu’il m’avait parlé je l’ai vu dans ses yeux, il m’avait reconnu. Mais comment pouvait-il me connaître ? Et pourquoi me suivait-il ? J’étais à deux doigts d’aller le lui demander lorsque…

(Retour Flashback-  Intercom tapoté)

JACK : Gwen ? Des weevils ? Combien ?... Et pile poil au rayon lingerie ! Ok j’y vais.

JACK (Narrateur) : Quant au  gamin, peu importe qui il fut, il devra attendre.

**

JACK (Narrateur): Le lendemain je rendai visite à Wilson à son hôtel. Kate, sa fille m’accueillit dans le salon et m’accompagna jusqu’ à sa suite (chambre).

(Retour au Flashback)

KATE : Bien, M. Harkness…

JACK : Jack. Je vous prie.

KATE : D’accord, Jack. Depuis quand travaillez-vous pour Plexus Magazine ?

Jack : Quelques mois seulement. C’est mon vrai premier article pour eux.

Kate : Génial ! Vous adorez ce genre de choses, vous les Américains, n’est-ce pas ? Papa et moi étions là-bas il y a environ un an pour une tournée de conférences universitaires,  et les gamins avaient bu ses paroles. Et vous, croyez-vous à tout ça ?

Jack : Vous semblez ne pas y croire vous-même ?

KATE : En fait, c’est mon père, et je l’aime mais sérieusement, parfois il dit de ces choses… (coupant la parole à Jack) : d’ailleurs, ne lui dites rien de ce que je viens de vous dire, je vous en prie.

JACK : (Narrateur) : C’était bien inutile. Elle était déjà elle-même une star sur Youtube ! (Il nous fait écouter un extrait d’une vidéo de Kate sur YouTube : « C’est que des conneries ! Des extra-terrestres et… et… Qui croit à ces conneries ? » ).

(Retour Flashblack)

JACK (rit) : Promis je ne dirai rien.

KATE (Soulagée) : Merci. Mais il est vrai que là-bas aux Etats-Unis les gosses l’ont adoré.  Bien-sûr en partie grâce au charme de son accent anglais j’imagine. Bien, vous pouvez poser toutes les questions que vous voudrez, vraiment tout. Les 2 seuls sujets à éviter sont son penchant pour l’alcool et son divorce d’avec maman. Papa est un alcoolique abstinent et chaque jour est un défi, surtout quand nous sommes en tournée et la route nous parait bien plus pénible lorsqu’il se met à y penser…

JACK : Je comprends.

Kate : Quant à maman, si vous le lancez là-dessus vous n’en verrez jamais la fin (rires). Nous sommes arrivés ! (Elle ouvre la porte de la chambre) : Papa ?

GEORGE : Huh, bonjour ma chérie !

KATE : Je te présente Jack Harkness, le monsieur dont je t’ai parlé. Il travaille pour Plexus Magazine.

GEORGE : Merveilleux ! (Il se lève difficilement de son canapé), Bonjour M. Harkness, enchanté.

JACK : Pareillement.

GEORGE : Entrez donc et installez-vous. Quelque chose à boire ?

JACK : Oh, euh, rien, merci.

GOERGE : Plein de bon sens. Le café est en soluble et le thé a un goût d’urine (yerk, ndr).

KATE : Papa, je dois passer un coup de fil à Jerry, tu sais, alors je vous laisse commencer tous les deux, d’accord ?

GEORGE : Oui. Et tu reviens ce soir n’est-ce pas ?

KATE : Probablement. Je le saurai plus tard.

GEORGE : Et dis-lui que j’ai pas oublié pour notre squash, mardi.

KATE : Oui. (Elle s’en va)

GEORGE : Donc Plexus Magazine, c’est ça ?

JACK : Exact.

GEORGE : Intéressant. J’ai lu plusieurs de leurs numéros ces dernières années. Certains étaient fascinants mais parfois vous n’y allez pas de main morte. Comme ces foutaises sur les traces de condensation, aucun sens. Mais dans l’ensemble je l’avoue, je suis impressionné.

JACK : Merci.

GEOREGE : Je suis sérieux, vous ne seriez pas là sinon. Nous sommes tellement sollicités pour des entrevues débiles.

JACK : Je n’en doute pas.

GEORGE : Ce type de la BBC, c’est quoi son nom ? Le gars avec les lunettes,  qui voulait faire un documentaire d’une heure sur moi il y a quelques années de cela. Je lui ai dit où il pouvait se le coller son documentaire d’une heure ! J’avais vu certains de ses docs et c’était du travail de sape, tout pour ridiculiser le gars interviewé. Je lui ai dit, enfin j’ai parlé à son producteur, je lui ai dit « si vous croyez que je vais me ridiculiser sur la télévision nationale vous vous trompez lourdement ». Si c’est ce que je voulais je n’ai qu’à aller à l’émission « je suis une célébrité, sortez-moi de là ! ». Au moins on y gagne un voyage  en Australie, et j’ai entendu dire que c’était bien payé. Désolé est-ce que je vais trop vite ?

JACK : Non, non, pas du tout. Je veux… je dois juste vérifier que ce truc marche (manipule un gadget). Test, test, ok. C’est bon.

JACK (Narrateur) : Il croyait que j’utilisais un dictaphone mais j’étais en fait en train de scanner la pièce. Rien. Aucune trace de présence alien.

GEORGE : Formidable. Allez mitraillez-moi !

JACK : D’accord, peut-être pourrions-nous commencer par parler du Comité ?

GEORGE : Grand dieu, vous allez droit au but !

JACK : Autant passer outre les bavardages.

GEORGE : Mh j’aime ça. Direct. Pas de chichi.

JACK : Comment connaissez-vous leur nom ?

GEORGE : On me l’a communiqué, de façon ultra- confidentielle par l’un de leurs contacts, un agent de la CIA, c’est l’agence Central des Renseignements…

JACK : Je sais ce qu’est la CIA. Et votre contact, comment s’appelait-il ?

GEORGE : Si je devais vous le dire, nous serions loin de la confidentialité la plus totale, pas vrai ? D’ailleurs, j’ai des amis et relations dans plus d‘une unité de renseignements, et la plupart connaissent l’existence du Comité et de leurs actions ici.

(Une voix lourde à la radio)

HOMME : L’œil de la Providence !

SAM (parle aux abonnés de son blog): Donc je suis allé voir le show de George Wilson, ok ? Et je sais pas si vous voyez le genre du type mais c’est totalement ça : c’est « le mec ». Genre le prêtre éclairé qui connait LA vérité. Si vous voulez avis ce type a tout compris. C’était un grand honneur de le voir en vrai. Et j’étais donc assis, ok ? Et là à côté de moi je vois ce gars et j’me dis « mais je le connais , lui ». Une sensation de déjà-vu, vous voyez ?

(Retour à l’Entrevue)

JACK : Dans votre livre « le grand complot » vous dites que le Comité s’est immiscé dans les crises de l’Humanité depuis des centaines voire des milliers d’années.

GEORGE : C’est la vérité, oui.

JACK : Mais pourquoi s’appeler le Comité ? Pourquoi pas les « Erebusiens » ?

GEORGE : Ce n’est pas moi qui ai choisi ce nom, M. Harkness ! C’est ainsi qu’on les appelle. Bien entendu, ils ont leur propre langage mais le mot anglais exact qui traduit leur nom c’est bien ça : Le Comité.

JACK : Ça sonne bureaucratique…

GEORGE : Et ils le sont, impitoyables dans les affaires. C’est ce que disait Hannah Arendt à propos de Eichmann « la banalité du Mal ». Même si bien entendu les Nazis étaient les larbins du Comité, tout comme les Forces Alliées. La guerre était une invention.

JACK : Une invention ? C’est-à-dire ?

GEORGE : Oh ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. La guerre a bien eu lieu et des gens sont morts. Mais l’historique de la guerre, les causes qui l’ont déclenchée n’étaient que pure fiction.  Une des nombreuses phases du plan du Comité pour éradiquer l’Humanité.

JACK : D’accord mais ça n’a pas marché.

GEORGE : Que voulez-vous dire ?

JACK : La population mondiale a doublé durant ces 50 dernières années. Si le but du Comité était de nous effacer, ils ont mal fait leur job.

GEORGE : Et peut-être que c’est ça leur but : permettre à la population d’atteindre ce nombre fou ! D’ailleurs la technologie qui leur permet d’effacer toute âme qui vive n’était pas encore au point en 1945. La guerre fut la phase 1, comme je vous l’ai dit. Et vers la fin de la guerre, nous avons eu la bombe atomique.

(Retour sur Sam, sur son blog)

SAM : Donc à la fin du spectacle j’ai suivi ce gars jusque dans la rue et j’ai réussi à le photographier. Si vous me suivez sur Instagram, vous pourrez voir ces photos. Oui j’ai utilisé (le logiciel ?) Valencia car ce filtre est naze. (rires). Bref c’est lui le gars dont je vous parle. Alors si jamais l’un de vous le reconnaissait, surtout si vous êtes de Cardiff ou vous Boussa59 ou Pikachuthebarbarian (pseudos, ndr) envoyez-moi un message, ok ?

(Retour à l’Entrevue Jack/George)

JACK : Si cela (la guerre) fut la phase 1, à votre avis, où en sommes-nous à présent ?

GEORGE : Je pense que la phase 2 vient de commencer – le terrorisme, la crise économique, la surpopulation, la pénurie alimentaire, les épidémies à grande échelle… n’est-ce pas là un cocktail des plus corsés ?

JACK : Que sera la phase 3 ?

GEORGE : Après tout ça, une phase 3 me semble bien inutile, ne croyez-vous pas ?

JACK : D’accord. Si nous pouvions remonter à l’époque où vous étiez journaliste ?

GORGE : S’il le faut !

JACK : Vous vous êtes retrouvé dans de terribles situations, vous avez été témoin de choses horribles, traumatisantes.  Une souffrance psychologique après tout ce que vous avez vu serait bien naturelle.

GEORGE : Où cela nous… mène-t-il, M. Harkness ?

JACK : J’essaie simplement de cerner votre façon de penser, durant cette période où vous avez démissionné de votre poste de journaliste et commencé à parler de complots, du Comité.

(Kate ouvre la porte)

KATE : Re-bonjour. Nous avons le feu vert pour Haight ce qui est hallucinant et Jerry te passe le bonjour. Je lui ai dit que j’irai là-bas ce soir pour discuter des contrats et voir les deniers détails avec lui, puis je reviens demain à la première heure pour qu’on se rende à Manchester ce qui veut dire que j’aurai le temps de passer récupérer tes costumes au pressing. Comment  ça va vous deux ?

GEORGE : Bien. M. Harkness évoquait à l’instant ma carrière de journaliste.

KATE : Vraiment ? C’est un peu maladroit. Je pensais vous avoir demandé d’éviter ce genre de sujet.

JACK : Éviter de parler de son mariage d’avec votre mère et son penchant pour la boisson. Vous n’avez pas évoqué sa carrière.

KATE : En fait, si. Ce fut une dure période de sa vie, pas vrai, papa ?

GEORGE : Parlons-en ! Déballons tout ! Je n’ai rien à cacher ! Oui, M. Harkness, les choses que j’ai vues étaient bouleversantes. Oui je me suis mis à boire et oui cela a détruit mon mariage, mais laissez-moi vous dire ceci, et c’est ce que tout alcoolique abstinent vous dira : après avoir traversé une telle épreuve vous voyez le monde autrement, de façon plus concentrée. Vous voyez les choses telles qu’elles sont. C’est tout à fait ce que décrit William Burroughs (grand buveur, ndr) dans son livre « Le Festin Nu ». C’est l’instant où chacun voit ce qu’il a au bout de sa fourchette.

JACK : Et qu’avez-vous vu ?

GEORGE : J’ai vu des ombres derrière le décor figé du monde.

JACK (Narrateur) : Je ne comprenais pas vraiment ce que disait Wilson mais il n’était pas fou. Un peu fantaisiste mais pas tout à fait fou. Je ne pouvais pas dire la même chose de Sam, hélas.

(Retour Flashback - Sam suivant Jack)

SAM : Hey, vous revoilà !

JACK : Oh salut. Euh… Sam c’est bien ça ?

SAM : Oui. Alors vous faisiez quoi là ? Vous avez rendu visite à G. Wilson ?

Jack : Pour une entrevue.

SAM : Ils… ils vous a accordé une entrevue ?

JACK : Oui.

SAM : Put*** ! J’ai dû leur envoyer genre une centaine d’emails et ils ne m’ont  jamais accordé d’entretien.

JACK : Peut-être parce que vous leur avez envoyé une centaine d’emails (rires, ndr)

SAM : Ça craint ! Ils me refusent une interview et pas à vous ? À moins que n’étiez pas là pour l’interviewer ?

JAKE (rit) : Pardon ?

SAM : Ha je le savais ! Voici une photo que j’ai prise à l’extérieur de l’Hôtel Brampton sur Cathedral Road, en juin de l’année dernière. L’histoire du poltergeist. Vous voyez ? Et sauf énorme erreur de ma part, ça c’est vous.

JACK : On dirait moi, je vous l’accorde…

SAM (gloussant) : Et oui car on n’en croise pas beaucoup des gars comme vous à Cardiff, vêtus d’authentiques manteaux militaires. De plus, voici la photo qu’un ami a prise à Penarth, lors des apparitions de la Sirène,  en novembre, et tadam, c’est encore vous !

JACK : Et tadam, le fait que vous possédiez des photos de moi ne prouve rien. Si ce n’est que vous me traquez. Est-ce que vous me traquez, Sam ?

SAM : N’importe quoi. Quoique… c’est qui la jolie brune en fait ?

JACK : Une amie.

SAM : Car elle est vraiment canon.

JACK : Je lui passerai le compliment.  Je suis certain qu’elle sera toute excitée.

SAM : Mais il n’y a qu’une seule explication à votre présence dans tous ces endroits.

JACK : Laquelle ?

SAM : Torchwood.

JACK : Torchwood ?

SAM : Sérieux ? Vous sillonnez Cardiff à bord d’un 4x4 noir aux phares bleu étincelants. Ha, on ne sait pas trop ce que vous faites, nous simples bloggeurs mais vous, Torchwood, vous êtes de la trempe du projet MK Ultra et du groupe Bilderberg, mec ! (Google, ndr)

JACK : Oh quel honneur !

SAM : Oui. Ces gars-là sont des célébrités mondiales.

JACK : Super, alors si on en a terminé…

SAM : Oh mon dieu ! C’est le 4x4 ! C’est le vrai 4x4 !

JACK : On l’appelle plutôt le SUV. Et tu peux mettre ça sur ton blog. Annule ! Si tu mets ça ou quoique ce soit sur ton blog, je t’aurais envoyé dans une mine d’extraction de zinc en Sibérie avant demain midi.

SAM : Héhé, classique.

JACK : J’ai l’air de plaisanter ?

SAM : Sérieux ? Vous me feriez ça ?

JACK : Tu veux vraiment savoir ?

(Jack monte dans le SUV et s’en va)

JACK (Narrateur) : Je mentais bien entendu. J’ignorais s’il existait de mines de zinc en Sibérie. Mais Sam ignorait que je l’ignorais.

**

JACK (Au Hub) : Salut. Y’a quelqu’un ? Personne, sauf moi. Bien.

JACK (Narrateur) : J’ai passé cette nuit-là à me passer et repasser les mêmes extraits vidéo (des shows à la Wilson, ndr)

GEORGE : Le Comité n’en veut pas après notre pétrole. Cela fait plus d’un demi-milliard d’année qu’ils n’exploitent plus les ressources fossiles (naturelles). Ce qu’ils veulent c’est notre Hélium 3. Un gaz rare sur Terre mais la lune en est remplie. Au moment où je vous parle nous sommes comme ces bédouins arabes de jadis, qui traversaient des terrains pleins de pétrole sans même le savoir. Ce n’est qu’une question de temps à présent avant que Le Comité n’aille sur la Lune et ne s’approprie ce qui NOUS appartient, et ils feront l’impossible pour nous arrêter (d’aller sur la lune, ndr).  Les gens le savent ça ! Mais au début des années 80 (je danse le mia, ndr) la NASA avait prévu et lancé de nouvelles missions lunaires, jusqu’à ce qu’une certaine catastrophe ait complètement figé l’exploration mondiale de l’espace (navette Challenger, 1987, ndr). Dix ans plus tard le sujet revenait sur le tapis. Et devinez quoi ? Une autre navette avait explosé (voir wiki) ! Coïncidence ? Je ne pense pas. Posez-vous la question : pourquoi les Russes ne sont-ils jamais allés sur la Lune ? En fait pourquoi cela fait-il déjà presque 40 ans que personne depuis n’ait posé le pied sur la Lune. Ensuite, les Agents (Acolytes). Ce sont ceux qui travaillent pour les Renseignements Généraux (espionnage) et sûreté de la justice. Vous savez quand dans des rassemblements/manifestations les gars qui vous immobilise à coups de gaz lacrymogène et de matraques. Ce sont eux les Acolytes.

JACK (Narrateur) : Parfois il sort une vérité.

GEORGE : Erebus existe sur un plan dimensionnel inconnu de la Terre.

JACK (Narrateur) : Et parfois il se trompe complètement !

GEORGE : Et bien entendu, nous savons tous ce qui est arrivé au dernier Président Américain qui avait découvert la vérité sur le Comité, non ?

JACK (Narrateur) : Comme dans les meilleures théories du complot, certains détails sont étrangement convaincants.

GEORGE : N’avez-vous pas souvent ce sentiment d’être gouvernés par une cabale de cadres moyens ? Que l’évolution humaine est ralentie par ces gratte-papier tatillons ?

JACK : J’ai bien dit « détails », pas plus.

GEORGE : Voici Paul McCartney en 1967, et le voici encore, ou du moins quelqu’un qui prétendait l’être, en 1970. Je crois que vous êtes d’accord : ce n’est pas du tout le même home !

JACK : Je réécoutai notre entretien.

JACK (Pendant l’entretien) : Vous dites que vous contacts désirent rester anonymes car ils craignent pour leur vie. Et pourtant, vous en parlez librement, dans vos spectacles, vos livres, sur le net, dans vos films, et vous êtes toujours en vie.

GEORGE : Pour le moment, oui.

JACK : Mais vous pensez qu’un jour le Comité pourrait vous faire assassiner ?

GEORGE : Ceci est fort probable.

KATE : Doit-on vraiment aborder ce sujet, papa ? Il me terrifie.

GEORGE : C’est vrai ma chérie. Je suis persuadé qu’ils attendent juste le bon moment. Car s’ils me tuaient aujourd’hui, cela ne ferait de moi un qu’un martyr : Ils n’ont pas encore le contrôle total des médias. Si, ils ont la mainmise totale sur les grands médias publics. Seulement écoutez-moi bien ! Le jour où ils seront derrière chaque chose que nous verrons, que nous lirons ou que nous entendrons sera le jour où un sniper sera en train de s’exercer sa vision sur vous pour de vrai.

JACK : Wow vous dites cela sans émoi.

GEORGE : Si cela doit arrivait, cela arrivera. Nous devons tous mourir un jour.

JACK (Narrateur) : J’en avais presque terminé lorsque…

(Sonnerie de portable)

JACK : Allo ?

HOMME (en détresse, Sam de toute évidence) : Jack. Jack Harkness.

JACK : Qui êtes-vous ?

SAM : C’est Sam, Sam Hallet.

JACK : Oh.

SAM : Ils sont venus chez moi, j’ignore qui ils sont. Je dormais, et ils, ils sont entrés par effraction. Et ils veulent vous parler, Jack.

JACK : Alors passez-les-moi !

SAM : Non ils veulent que vous veniez ici.

JACK : Et vous êtes où ?

SAM : Sur la Baie. Près de la grande tour en construction, le Skypoint. Ils veulent que vous veniez là. Je…

JACK : C’est bon Sam. J’arrive.

JACK (Narrateur) : Skypoint allait devenir le plus haut immeuble de la ville mais à ce moment-là le chantier avait érigé la moitié de l’édifice. Avec une flèche (pointe, en architecture, ndr) de poutres et de béton haute de plusieurs centaines de pieds pour toucher le ciel noir (il fait nuit, ndr). Une fois le portail du chantier franchi, j’ eus du mal à trouver Sam. Comment l’avaient-ils amené jusque-là ? Il se tenait debout le long d’un rebord étroit, à quelques 22 mètres du sol, les mains liées dans le dos et une corde autour du cou.

JACK : Sam ! Où sont-ils ?

SAM (En panique): Je les vois pas mais je crois qu’ils sont encore là !

JACK : je vais monter te descendre (traduction littérale, lol, ndr fatiguée), ok ? Je vais monter te libérer !

SAM : Non, non ! Surtout pas ! Ils ont dit que si vous tentiez de me sauver ils nous tueraient tous les deux.

JACK : Merde ! Montrez-vous, qui que vous soyez !!

SAM : ils m’ont donné un message pour vous. Ils ont dit… (bruit sec et bruit d’étouffement)

JACK non !!

JACK (Narrateur) : j’ignore si quelqu’un l’avait poussé ou s’il était tombé. Mais en quelques secondes les sirènes des pompiers se faisaient déjà entendre. J’avais eu et compris leur message. Très clairement. Mais ils se trompaient lourdement s’ils pensaient pouvoir m’arrêter. Mais ce que j’ignorai à ce moment précis c’est qu’une vidéo de Sam tournait sur le net une demi-heure avant qu’il ne meure. Son dernier testament.

SAM (Sur cette vidéo testament, il pleure) : Je m’appelle Sam Hallet. Si vous regardez cette vidéo cela veut dire que je suis… mort -  J’ai mis fin à mes jours car la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Depuis des années j’ai passé mon temps à répandre des mensonges et des inepties. Je le faisais pour attirer un peu d’attention. Mais je suis toujours seul et la solitude m’est devenue insupportable. Je… j’espère que ma famille me pardonnera. Je suis tellement… tellement désolé.

JACK (Narrateur) : Ce n’était pas du tout crédible. Et bien-sûr quand je lui avais interdit de parler de Torchwood j’étais bien en retard. Il  l’avait déjà fait.  Avec adresse mail, numéro de portable et sur une demi-douzaine de blogs. De retour au Hub, toutes ces lignes téléphoniques, ces messages sur répondeurs, ces mails, d’Agences et de Ministères dont vous ignoriez l’existence, tous ces gens anonymes de Whitehall qui détestent êtres réveillés de si bonne heure par de mauvaises nouvelles. Je les laissai tous sans réponse. J’avais mes propres problèmes à résoudre.

(Retour Flashback, dans la chambre de George))

JACK (énervé) : On se réveille ! J’ai dit « levez-vous ! »

GEORGE : Quoi ? Seigneur !

JACK : Presque, mais sans cigare.

GEORGE : Harkness ! Mais bon sang que faites-vous là ? (il essaie de bouger)

JACK (armé) : je ne bougerais pas si j’étais vous.

GEORGE : Mais pourquoi ?

JACK : Connaissez-vous un certain Sam Hallet ?

GEORGE : Qui ?

JACK (très en colère) : Ne faites pas le malin avec moi !

GEORGE : Je le jure devant Dieu. Je ne sais pas de qui vous parlez !

JACK : Il a un blog, « l’œil de la Providence ». Il est venu vous entendre hier, et m’a dit qu’il essayait de décrocher un entretien avec vous.

GEORGE : Je n’ai jamais entendu parler de lui, je le jure.

JACK : Lui a entendu parler de vous et maintenant il est mort.

GEORGE : Quoi ?

JACK : Pendu par le cou. De façon à ce que cela ressemble fort à un suicide, si vous voyez ce que je veux dire. Les mains liées (pas mal pour un suicide non, ndr) et une lettre d’adieu peu convaincante. Nous devrions causer un petit peu tous les deux.

GEORGE : Et… et votre ami ?

JACK (esquivant) : Qui vous a parlé du Comité ?

GEORGE : Nous, euh… nous avons tout vu lors de notre entretien, non ?

JACK : Donnez-moi le nom de votre contact !

GEORGE : Impossible.

JACK : George, je pointe une arme sur votre tête. Alors donnez-moi leur nom !

GEORGE : Je ne peux pas !

JACK : C’est simple, soit vous me donnez son nom soit je vous tue. Vous préférez quoi ?

GEORGE : Je ne peux pas vous dire leur nom.

JACK : Et pourquoi ça, George ?

GEORGE : Parce qu’ils n’existent pas !

JACK : Quoi ?

GEORGE : Ils n’existent pas, ils ne sont pas réels, ce ne sont pas des agents de la CIA. Je n’ai aucun contact avec la CIA ou le MI6 ou le SVR, ou le Mossad, ou le ISI, ou la BMD ni aucun autre (sortez le dico des acronymes, ndr) ! J’ai tout inventé !

JACK : Vous mentez !

GEORGE : Vous pensez vraiment que je mentirais dans une telle situation ? Vous pensez que je vous mens !?

JACK : Mais cela n’a aucun sens.

GEORGE : Oh c’est à mourir de rire. Vous, vous débarquez dans ma chambre d’hôtel au beau milieu de la nuit, vous pointez une arme sur moi, et lorsqu’enfin je vous dis la vérité, la pure vérité, vous trouvez cela insensé ? Oh c’est à mourir de rire !

JACK : Vous croyez que c’est une blague ?

GEORGE : Non ce n’est pas une blague. Je vais vous dire ce que c’est, à vous les obsédés du complot ! Quand j’ai commencé tout cela, si j’avais su que des gars comme vous existaient, j’aurais réfléchi à deux fois. Je n’ai eu aucun répit. Les lettres et les mails. Mais le plus marrant c’est que vous ne croyez pas vraiment aux complots les plus crédibles. Si on vous dit que JFK a bien été assassiné par des extra-terrestres vous y croyez à fond mais si on évoque l’image 207 de l’enregistrement Zapruder, alors que vous êtes certain qu’il s’agit de la 208 (film de l’assassinat de JFK Dallas 1963, ndr), alors là, vous ne voyez plus la fin du débat que vous aurez soulevé.

JACK : Êtes-vous sincèrement en train de me dire que vous avez tout inventé ?

GEORGE : À votre avis ? La planète Erebus est bien réelle et ses conspirateurs aliens sont sur le point de piller la Lune ? (ricane) Non, ceci est grotesque ! Je sais que les gars comme vous peuvent se montrer un peu vifs sur le sujet et euh, je pense que vous avez déjà vos problèmes, donc je ne vais pas en rajouter, mais rien n’est vrai. Je vous assure. Je peux tout vous expliquer, et avec grande joie, si vous consentez à baisser votre arme. D’accord ?

JACK : Ok.

GEORGE : Bien… avec votre permission je vais à présent sortir du lit et me servir une mignonette de pur malt au minibar.

JACK : Je vous croyais abstinent.

GEORGE : Hé bien si jamais ça se sait je vous rendrais responsable de ma rechute. (Il se sert). Oh bon sang que c’est bon ! Je vous en sers une ? Non ? Merveilleux, ça m’en fait plus pour moi !

JACK : Doucement. Et racontez-moi tout depuis le début.

***

GEORGE (Narrateur) : J’ai présenté les informations télévisées pendant oh, 25 ans et tout ce que j’y ai vu c’étaient les mêmes et sempiternelles histoires, encore et encore. Tout avait déjà été vu et revu, comme des remakes.  Le Biafra en 1968, l’Éthiopie en 1984, mêmes problèmes. Que se sont renvoyés chaque partie du globe sans rien régler. Quand on m’a proposé de travailler en studio (et plus sur le terrain, ndr) j’ai  sauté sur l’occasion. Jamais plus de bidonvilles, de champs de guerre, excepté dans le studio où tout fut intensifié de fait. Là je ne couvrais plus une seule histoire à la fois mais 8 ou 9 chaque jour. Guerre, famine, épidémie, mort, guerre, famille, épidémie, mort (oui c’est doublé dans le texte, ndr). Tels les 4 cavaliers de l’Apocalypse chevauchant un manège sanglant. Quelque chose devait se casser net, tôt ou tard. Et en effet à l’époque une partie de moi était persuadé que quelque chose de sinistre couvait sous ces évènements. Mais ce n’était que de la paranoïa, rien de plus. Je me suis désintoxiqué de mon alcoolisme, me suis remis sur pieds, et j’ai écrit un livre retraçant ma carrière de reporter. Et personne n’en a voulu. Aucun éditeur ne s’est montré intéressé. Ils disaient « comment voulez-vous que les lecteurs prennent les dires de cet homme au sérieux ? J’étais une plaisanterie. Alors lorsque la vie vous donne des citrons…

(Retour flashback quand George eut l’idée de sa supercherie)

KATE : Papa ? Papa ?

GEORGE : Mh ?

KATE : Peux-tu t’asseoir ? Tu me rends nerveuse.

GEORGE : On doit trouver quelque chose pourtant… Quelque chose d’original et qui retienne l’attention des gens.

KATE : Tu es sûr de ça ?

GEORGE : Que veux-tu dire ?

KATE : Je me demande juste si c’est raisonnable de te remettre sous les feux de la rampe…

GEORGE : J’en suis certain, ma chérie.

KATE : Mais un livre sur les aliens ?

GEORGE : C’est toi qui en as eu l’idée.

KATE : Mais je plaisantais !

GEORGE : Et c’est une idée géniale, Kate ! Va voir sur internet, ce genre de trucs fait vendre. D’ailleurs cela te permettrait de faire montre de tes talents d’écrivain plein de créativité.

KATE : Merci papa.

GEORGE : Mais on a besoin de leur trouver un nom à ces aliens.

KATE : Quel genre de nom ?

GEORGE : Je ne sais  pas. Un truc de différent, de menaçant.

KATE : Oh, les Varangiens !

GEORGE : Ça vient d’où ?

KATE : Des Vikings Russes du 19ème siècle. J’ai toujours trouvé qu’ils avaient l’air de sortir de Star Trek.

GEORGE : Non, je ne veux rien de ce genre.

KATE : Tu as raison. On doit trouver un truc plus, comment dire, sympa, comme Le Bureau ou  Le Comité.

GEORGE : Le Comité ! Oh ça me plait !

KATE : Vraiment. Tu sais j’étais juste en train de réfléchir tout haut.

GEORGE : Non, non, c’est bon. Et ça sonne impersonnel et agressif. Exactement ce qu’il nous faut !

(Retour au Présent)

GEORGE : Le Comité.

JACK : Et si je vous disais que tout cela est vrai ?

GEORGE : Oh c’est reparti ! Je suggère prestement que vous devriez songer à consulter (pour votre état mental). Mais pour être honnête cela ne me surprend guère (il se ressert à boire). Oh qu’est-ce que ça m’a manqué ! Vous savez dans un de mes livres, je me souviens plus lequel, j’avais déclaré que l’alcoolisme était un stratagème du Comité pour maintenir les humains dociles. Hilarant (ricane). Et maintenant je reçois des milliers de lettres de fans qui sont devenus des buveurs de thé et qui par conséquent ne seront plus des drones comme le reste du monde. Assez ironique ! Mais allez-y, continuez, le Comité est réel, Erebus est réel, est-ce là l’idée générale de ce que vous essayez de me dire ?

JACK : Plus ou moins.

GEORGE : Super ! Dans ce cas je n’ai qu’à continuer mon petit délire alors ! Car s’il s’avère que vous avez raison j’aurais rendu un grand service au monde entier depuis tout ce temps. Je gagne de l’argent avec mes livres, je garde mon statut de best-seller, et en plus je sauve le monde. Excellent !

JACK : Ce n’est pas aussi simple.

GEORGE : Ah bon ?

Jack : Vous oubliez Sam Hallet.

GEORGE : Le gars dont vous m’avez dit qu’il avait été tué ?

JACK : C’est exact.

GEORGE : Et comme je vous le dis, moi, je n’ai jamais entendu parler de lui. Vous pourriez très bien tout inventer, pour autant que je sache.

JACK : Je l’ai regardé mourir.

GEORGE : C’est ce que vous dites (se sert encore à boire). Mais qui ose mettre du Schnaps dans un minibar ? Alors que voulez-vous que je fasse au juste, M. Harkness ? Vous voulez que je continue, que j’abandonne ? Franchement à mon âge, prendre ma retraite serait formidable.

JACK : Et vous la prendriez vraiment ?

GEORGE : Je pense que les voyages manqueront à Kate, et elle devrait sans doute se dégoter un vrai travail, mais, sinon, oui, je me tirerais dans un endroit plus ensoleillé  et vous n’entendriez plus jamais parler de moi. Ce gars, Sam, c’est ça ? Quel âge avait-il ?

JACK : Je ne sais pas. 20, 21 ans.

GEORGE : Seigneur, pas plus vieux que Kate ! Quand vous vous jouez de la vérité, des pensées des gens, de leurs intuitions, comme ça, tôt ou tard, vous en payez le prix. Peut-être qu’il est temps pour moi d’arrêter.

JACK : Il n’empêche, ce que je ne comprends pas : si vous avez tout inventé comment pouvez-vous être autant dans le vrai sans le savoir ? Je veux dire est-ce que cela est venu jusqu’à vous sous forme de, je ne sais pas...  de rêve ?

GEORGE : Quoi ?

JACK : De vision ?

GEORGE : Comme l’apparition de Saint-Eustache ? Non, il n’y a eu aucun éclair divin, juste des heures assis, à parler, à écrire des noms débiles, et des idées débiles, et puis faire un choix pour garder les plus « vendeurs ». Désolé de briser vos rêves. Santé !

JACK (Narrateur) : C’était possible. 7 milliards de personnes, si chacun doit dire un mensonge, il se peut que l’un dise une vérité par accident. Mais cela ne changeait rien à ce qui était arrivé à Sam Hallet. Le gars était mort et beaucoup se demandaient ce que Torchwood avait  à voir avec ce drame.

**

Kate : Bonjour papa.

GEORGE (tête de bois) : Urgh, Kate ? Tu es en avance !

KATE : J’ai préféré partir de Londres avant l’heure de pointe et j’ai bien fait ! L’Autoroute 4 était assez peu fréquentée et je t’assure que si tu n’as pas le bon timing le croisement avec Heathrow est un vrai cauchemar ! Tu as une mine effroyable, … tu vas bien ?

GEORGE : Pas vraiment.

KATE : Qu’y-a-t-il ? Tu es malade ?

GEORGE : Pas vraiment…

KATE : Oh, non !

GEORGE : Je suis désolé ma chérie, écoute…

KATE : Je savais que je n’aurais pas dû aller à Londres. C’est Jerry qui aurait dû faire le trajet jusqu’ici pour souper avec nous. Dans ce cas j’aurais au moins pu te surveiller un peu.

GEORGE : Je ne suis pas un enfant.

KATE : Et pourtant, dès que j’ai quitté la pièce tu vides le minibar !

GEORGE : C’est qu’un minibar justement.

KATE : Mais bien-sûr ! J’aurais dû faire vider ce minibar dès notre arrivée ou au moins y faire mettre un cadenas dessus. Ecoute, c’est pas grave papa, on est déjà passés par là tu t’en souviens ? Tu t’en es sorti à l’époque et tu vas t’en sortir encore. Tu es solide.

GEORGE : C’était différent.

KATE : Je t’en prie papa, tu n’as pas à t’excuser. Pas avec moi.

GEORGE : Non, non, je veux dire comment ça s’est passé. Il y avait un homme ici, celui qui m’a interviewé hier, Harkness. Il a débarqué dans ma chambre d’hôtel.

KATE : Attends une seconde, quoi ?

GEORGE : Il avait une arme.

KATE : Tu n’es pas drôle, papa.

GEORGE : Il m’a dit que tout était vrai, que ce jeune type, un certain bloggeur, a été tué. Quand j’ai allumé la télévision ce matin, il avait raison. Ils ont dit que ce garçon s’était pendu mais Harkness m’a prouvé que tout ne collait pas. C’était un meurtre.

KATE : Et tu l’as cru ?

GEORGE : Je ne savais pas quoi faire. Ou quoi en penser. J’avais peur. Il avait une arme.

KATE : Tu as appelé la police ?

GEORGE : Je n’ai pas pu. Au moment où il est parti j’étais déjà trop ivre.

KATE : Et c’est Harkness qui t’a raconté tout ça ?

GEORGE : Oui.

KATE : Bien ! Finis ton café et nous monterons (en haut, hum, ndr). Et nous allons réfléchir, ok ?

GEORGE : Oui.

**

JACK (Narrateur) : Je n’avais pas de raison de douter de la version des faits que m’avait donnée George mais je devais m’en assurer. J’ai donc piraté le système de sécurité de son hôtel et  visionné les enregistrements des caméras de surveillance civiles. Pour faire d’une pierre deux coups j’ai remonté le visionnage bien en amont pour effacer toute trace de ma présence sur le lieu puis j’ai rapidement visionné les dernières heures. Wilson a quitté sa chambre à 8h pour descendre prendre son petit-déjeuner. C’est là que sa fille l’a rejoint. J’ai zoomé sur eux et bien que je ne puisse deviner ce qu’ils se disaient, il était évident qu’il était en train de lui raconter ce qui s’était passé. Il avait les mains devant les yeux, il semblait avoir honte. Et il ne put remarquer l’expression du visage de sa fille. Moi si ! Son amabilité admirablement travaillée s’est effondrée en une fraction de seconde. Et c’est là que mon téléphone sonna.

(Sonnerie)

JACK (présent) : Oui ?

KATE : Bonjour, Jack.

JACK : Comment avez-vous eu ce numéro ?

KATE : Nous avons nos méthodes.

JACK : Nous ?

KATE : Allons, Jack. La fausse naïveté ne vous va pas si bien. Il parait que papa et vous avez eu une petite discussion hier.

JACK : Exact.

KATE : Vous lui avez tout dit sur le cas Hallet ? Un peu trop rapide. Nous espérions vraiment que vous tiendriez un peu plus longtemps. Ce genre de choses sont meilleures pour nous quand elles ont bien mariné.

JACK : De quoi parlez-vous ?

KATE : Rendez-vous à l’hôtel et je vous expliquerai tout. Venez directement dans notre chambre et ne pensez même pas à prévenir vos amis. Car nous le saurions. (Elle raccroche)

JACK (Narrateur) : J’ai foncé à l’hôtel, monté les escaliers jusqu’à la chambre de Wilson, dégainé mon arme. Pas le temps pour les politesses. Je n’allais même pas toquer à la porte.

(Coup de feu)

JACK (touché) : Ouw !

KATE : Oh, sérieux Jack, vous êtes littéralement tombé dans le piège.

**

JACK : Argh (essaie de bouger)

KATE : Votre moelle épinière est simplement pincée, c’est tout. C’est inutile d’essayer de bouger. C’est un 45 ACP round (modèle de son arme??), ils sont très  efficaces. Je pense qu’il va vous falloir un petit moment pour vous en remettre, même vous. Tous ces petits bouts d’os et de tissus nerveux coincés en boulette comme du hachis de bœuf !

GEORGE : hhmp (essaie de parler)

JACK (Narrateur) : Wilson est ligoté à une chaise, les mains dans le dos et un baîllon sur la bouche.

JACK (en voyant Wilson) : Quoi ? Que faites-vous ?

KATE (gifle Jack) : Restez avec moi, Jack ! Il est primordial que vous m’écoutiez !

JACK : Vous faites partie du Comité !

KATE : Vous venez de gagner une étoile d’or !

JACK : Mais vous êtes sa fille ?

KATE : Fille adoptive. J’aurai pensé que vous vous seriez mieux renseigné, vraiment. Oui je fais partie du Comité, je suis en infiltration, on peut même dire en super infiltration ! J’avoue que le plus pénible pour moi ce fut pendant l’adolescence. Tous ces caprices forcés du genre « vous êtes mêmes pas mes vrais parents ! », puis faire semblant d’avoir du chagrin quand lui et Lorraine se sont séparés. Je mériterais un Oscar Jack, je vous assure. A présent inutile de vous demander comment vous savez tout sur nous. Nous n’oublions jamais un visage. Kepri 5 ? C’est ça ?

JACK (Narrateur) : Revenons en arrière et dirigeons-nous aux fins fonds de l’Univers tel que nous le connaissons. Kepri 5, dans la constellation de Fornax. Comment me suis-je retrouvé là-bas ? Passons. Pour résumer, le Gouvernement avait été renversé, infiltré. Une guerre civile éclata. 90%  de la population éradiqués du jour au lendemain ! En moins d’un an les trois lunes de la planète furent vidées de leurs ressources en minerai, par des chercheurs venus de la planète, je vous le donne en mille, Erebus. Et ils n’ont pas uniquement sévi sur la planète Kepri 5. Sur des planètes du Cygne A, Oméga du Centaure, et Andromède… toutes tombées dans les filets  du Comité. J’étais ce que George aurait appelé un Acolyte à l’époque, et je n’en suis pas fier. Mais on ne peut changer le passé. Quand le Comité s’est mis à lorgner sur le bras d’Orion de la Voie Lactée je leur ai menti, je leur ai dit que rien sur Terre ne valait la peine de s’y attaquer, et je les ai envoyés quelque part dans une colonie minière à 600 parsecs d’ici (parsec = unité de distance plus grande que notre kilomètre, ndr lol). Population : 2000. Je pensais avoir fait le bon choix. (Bruits de cris puis d’explosions, en fond sonore).

KATE (présent) : On a gardé votre dossier, Jack. Et il nous semble nous rappeler que vous nous aviez affirmé que la Terre était, quels avaient été vos termes exacts ? Un terrain vague stérile ? Sans valeur ?  Une perte de temps pour nous. C’est bien ça ? N’avions-nous pas un contrat, Jack ? Un deal professionnel ? Quand nous avons découvert que vous viviez sur Terre et travailliez pour Torchwood ce fut pour nous, comment vous dites ici ? Tous les jours Noël !

JACK : Je ne comprends pas.

KATE : Je n’en doute pas.

JACK : Pourquoi avoir tout raconté devant George ?

KATE : Mais je ne lui ai pas tout dit, n’est-ce pas ? Je l’ai informé de détails, de fragments.

JACK : Mais pourquoi ?

KATE : Il est parfait ! Une célébrité à la réputation déchue. Pile ce qu’il nous fallait. Vous savez nous étudions la Terre depuis plus d’un siècle maintenant, et durant ce laps de temps nous avons appris une chose fondamentale sur l’Humanité.

JACK : Laquelle ?

KATE : Ils sont friands du mensonge. Les mythes, les légendes, les contes de fée, appelez-les comme vous voulez, les humains en raffolent. Et leurs mensonges préférés de tous sont ceux qui les mènent à leur perte.

GEORGE : Mmmhh ?

KATE : Chut papa ! Depuis toujours les hommes se sont fait avoir par les histoires les plus bizarres, le Reich Résistant- Clandestin, les Illuminati, JFK. Et le meilleur dans tout ça : si quelques individus y croient réellement, la majorité des gens dénigrent ces lubies. On se moque des personnes qui ont le malheur d’y croire, on ridiculise ces complots mais on reste sceptiques. George est notre petit garçon qui criait au loup. Et vous l’êtes aussi maintenant. Et lorsque le loup va débarquer pour engloutir tous les moutons, la majorité des gens n’en croiront pas un mot.

GEORGE : Mmmh.

(Kate lui enlève le baîllon)

KATE (d’un ton sec) : Tu as quelque chose à dire ?

GEORGE : Ah ! Ma chérie, j’ignore pourquoi tu fais ça ? Mais si, c’est, si… c’est pour lui faire peur, on… c’est inutile, tu sais.

KATE : Tu penses que je suis en train de jouer un rôle ? C’est vraiment trop mignon.

JACK : Mais pourquoi avoir tué Sam ?

GEORGE : Tu as tué ce gosse ?

KATE : Oui, papa. Essaie de suivre enfin ! Pourquoi l’avons-nous tué ? Pour la touche dramatique, Jack ! C’est bon d’avoir des morts bizarres et mystérieuses dans l’histoire, c’est accrocheur. (Ça fidélise les gens, ndr)

JACK : Et qu’est-ce tout cela a à voir avec Torchwood ?

KATE : Bonne question ! Voyez-vous la mort de ce Sam Hallet est déjà en train de créer le buzz sur les réseaux sociaux, mais ce qui va rendre l’affaire savoureuse c’est que d’ici quelques heures, le temps que la mort de Sam soit bien dans tous les esprits, ce sera au tour de mon père d’être retrouvé sans vie.

GEORGE : Quoi ?

KATE : Et une fois de plus, les empreintes de doigts sales de Torchwood seront détectées partout sur son corps.

GEORGE : Chérie, qu…qu’est-ce que tu racontes ?

JACK : Non !

(Kate tire sur son père qui s’effondre)

JACK : Vous l’avez tué !

KATE : Vous êtes observateur, Jack, je vous le concède.

JACK (horrifié) : Pourquoi ?

KATE : Il a fait tout ce que nous voulions qu’il fasse.

JACK : Je ne vous laisserai pas vous en sortir !

KATE : Oh vous dites cela, Jack, comme si vous vous attendiez à ce qu’une flotte de vaisseaux spatiaux ne débarque d’une minute à l’autre au-dessus de Cardiff, pour que vous puissiez appeler vos petits amis pour tirer sur les vilains aliens. C’est adorable ! Bien, comme je ne sais pas trop combien de temps vous mettez pour guérir je ferais mieux de viser la tête.

JACK : Non ! Non ! Non !!

(Kate le tue)

(Musique et bruit d’eau)

JACK (Narrateur) : Vous avez déjà plongé dans une eau profonde ? Il y a ce moment, au début, lorsque vous voyez la lumière au-dessus de vous qui devient de plus en plus faible, jusqu’à rétrécir de la taille d’un point. C’est à ça que ça ressemble. À chaque fois.

**

JACK (Narrateur) : Quand je me suis réveillé Kate n’était plus là. Il n’y avait que moi, George et un sacré bain de sang. Mais pas le temps de faire le ménage et effacer les traces de ma présence. J’ai filé avant que la police (dont on entend les sirènes, ndr) ne débarque.

JACK (Sur un enregistrement, adressé à sa team)) : Voilà l’histoire, les amis. Voilà pourquoi j’ai disparu. Vous avez déjà bossé sans moi dans le passé, alors je suis sûr que vous serez à la hauteur. Quelqu’un doit les arrêter et je ne vois personne d’autre que moi qui puisse le faire. S’ils sont déjà sur Terre alors le Comité est partout ! Dans chaque Gouvernement, chaque Conseil, chaque écran de télé. Hhmm. Et je vais les trouver.

Bip, générique de fin….

FIN.

Ecrit par chrismaz66 
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