Evan Rachel W. pour Hollywood Reporter - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
What was the biggest misconception about your character?
I think the biggest misconception, especially early on, was that she was a vanilla character. That she was just a damsel in distress and just there to be pretty and to service everything else and not be a well-rounded character. I think what surprised everybody is that we were taking that stereotype and cliche and really turning it on its head. I didn't expect it either. When I signed on, I didn't know anything about my character. I was very pleasantly surprised.
What's your process for keeping the multiple versions of Dolores straight?
We worked together so closely with [co-creators and showrunners] Jonathan Nolan and Lisa Joy and the writers and directors. We all took the time to go over every moment, every shift, to really map out what we were going to do and when we were going to slip in and out of different modes, to the point that we would break down a sentence and say, "Okay, we're starting in Dolores mode, and then we're going to flip that into analysis, and then we'll do a combination of Dolores and analysis, and have Wyatt come in at the end." In the span of 60 seconds, I could be four different people. We would do the same thing with emotions in the diagnostics scenes. We would play and find what works and do variations on a scene, and then piece it together. It was very fun.
You were famous for theorizing on set. What's the drive behind that, and how's the theorizing going for season two?
I love this kind of television. I was one of the people that when Lost was on the air, I was obsessed, trying to figure everything out, looking up numerology and mythology and doing everything. But I loved it. Maybe it's because I have a really overactive imagination and brain. This show was kind of all of my favorite nerd things put together. It was Western sci-fi and psychology and spirituality and mythology. Just because I'm an über-nerd, and because I knew we weren't getting all of the information, I was trying to figure it out, but I also knew it was going to be something incredible. It's not even that I had a need to know. I honestly don't know what drives it. Because they're such good storytellers, you kind of can't help it. You get sucked in.
You were at San Diego Comic-Con this year, where the trailer for season two was unveiled, based on only one week of filming. There was a huge reaction to the scene of Dolores and Teddy (James Marsden) riding horses and gunning down guests. What was it like to feel that immediate feedback?
It made me so happy. That character went through so much in the first season, so much pain and so many horrible realizations about the world and herself. The whole time, people were rooting for her to break free and take control. To finally have that image of her with this disheveled blue dress and bullets across her chest and her hair blowing in the wind, free and wild, and taking control of her life again ... yes, she's gunning down people. But in her defense, she has been pushed a little too far. (Laughs.) But I think symbolically, it represents so much. It's something we were longing to see.
I saw Wonder Woman in the theaters ... there have been strong female characters, certainly not enough, but there was something about the representation in Wonder Woman that was different. I couldn't quite put my finger on it. But I think it's because she was such an outsider and such an alien and didn't really understand the patriarchy. There's something about Dolores not really being a man or a woman. She's a machine. She kind of transcends gender and stereotypes. There's something very cool and inspiring about that.
Quelle était la plus grande idée fausse que vous aviez de votre personnage ?
Je pense que la plus grande idée fausse, surtout au début, était qu'elle n’était un personnage quelconque. Qu'une jeune fille en détresse, présente pour être jolie, qui ne servait qu’à servir les autres et qui plus n’était pas bien équilibrée. Je pense que ce qui a surpris tout le monde, c'est que nous prenions ce stéréotype et ce cliché et que nous en avons fait le contraire. Je ne m'y attendais pas non plus. Quand j'ai signé, je ne connaissais rien de mon personnage. J'ai été très agréablement surprise.
Comment avez-vous fait pour garder les versions multiples de Dolores intactes ?
Nous avons travaillé ensemble avec les co-créateurs et les showrunners Jonathan Nolan et Lisa Joy ainsi que les scénaristes et les producteurs. Nous avons tous pris le temps de passer en revue tous les instants, tous les changements, pour vraiment définir ce que nous allions faire et quand nous allions nous glisser dans et hors de différents modes, au point que nous dire : "D'accord, nous commençons en mode Dolores, puis nous allons passer à l'analyse, puis nous allons faire une combinaison de Dolores et des analyses, et Wyatt viendra à la fin." En l'espace de 60 secondes, je pourrais être quatre personnes différentes. Nous ferions la même chose avec des émotions dans les scènes de diagnostic. Nous jouions et trouvions ce qui fonctionne et faisons des variations sur une scène, puis on mélangeait ces scènes. C'était très amusant.
Vous étiez célèbre pour faire des théories. Qu'est-ce qui se passe derrière ça et comment la théorisation va-t-elle pour la deuxième saison ?
J'adore ce genre de série. J'étais l’un d’entre eux, lorsque "Lost" était en diffusion, j'étais obsédée, essayant de tout comprendre, mesurer la numérologie et la mythologie. Mais j'ai adoré. C'est peut-être parce que j'ai une imagination et un cerveau vraiment hyperactifs. Cette série mélange tout ce que j’adore et met mes nerfs à vif. C'était la science-fiction et la psychologie occidentales, et la spiritualité, et la mythologie. Juste parce que je suis un über-nerd, et parce que je savais que nous n'obtenions pas toutes les informations, j'essayais de comprendre, mais je savais aussi que ce serait quelque chose d'incroyable. Ce n'est même pas que j'avais besoin de savoir. Je ne sais honnêtement pas ce qui le conduit. Parce qu'ils sont de bons scénaristes, vous ne pouvez pas les aider. Vous êtes aspiré.
Vous étiez à San Diego au Comic-Con cette année, où la bande-annonce de la saison deux a été dévoilée, avec une seule semaine de tournage. Il y a eu une énorme réaction à la scène de Dolores et Teddy (James Marsden) en train de chevaucher des cavaliers et de renvoyer des invités. Qu'est-ce que c'était de ressentir cette rétroaction immédiate ?
Cela m'a rendu si heureuse. Ce personnage a traversé tellement de choses en première saison, elle a tant souffert et a appris des réalités horribles sur le monde et elle-même. Pendant tout ce temps, les gens voulaient qu'elle se libère et prenne le contrôle. Pour enfin avoir cette image d'elle avec cette robe bleue déshabillée, des balles sur sa poitrine, ses cheveux soufflant dans le vent, libre et sauvage, prenant le contrôle de sa vie à nouveau ... oui, elle attaque les gens. Mais pour sa défense, elle a été poussée un peu trop loin. (Rires.) Mais je pense que symboliquement, cela représente tellement. C'est ce que nous souhaitions voir.
J'ai vu "Wonder Woman" au théâtre ... il y a eu des personnages féminins forts, certainement pas assez, mais il y avait quelque chose à propos d’elle dans la représentation de "Wonder Woman" qui était différente. Je ne pouvais pas tout mettre sur ses épaules. Mais je pense que c'est parce qu'elle était une outsider, un tel extraterrestre et qu’elle ne comprenait pas vraiment le patriarcat. Il y a quelque chose chez Dolores qui n'est pas vraiment pas homme ni une femme. C'est une machine. Elle transcende le genre et les stéréotypes. Il y a quelque chose de très cool et une inspiration à ce sujet.
Interview traduite par Westworld Hypnoweb
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