Dans une cave
Un homme est retenu prisonnier, il tente de se libérer de ses liens avant d'être effrayé et d'hurler de panique à travers son bâillon.
Point de vue alterné
Documentation criminelle - Astrid
Brigade criminelle - Raphaëlle
Les deux femmes arrivent sur leur lieu de travail. Chacune à ces habitudes : Astrid s'installe tandis que Raphaëlle va chercher un café après avoir attrapé un vieux gâteau dans son tiroir. Nicolas observe Raphaëlle arriver, sans se presser. Il lui indique qu'il est neuf heures et demie. La femme confirme qu'elle est un peu en retard, tout en signalant que ce n'est pas grave mais Nicolas lui rappelle qu'ils sont lundi et qu'il y a le débrief et que tout le monde l'attente.
Extérieur du palais de justice
Un homme arrive en trombe pour se garer, il est au téléphone et manque de ce faire renverser par une voiture avant d'être interpellé par des journalistes alors qu'il se dirige vers le palais.
Salle d'audience du palais de justice
L'avocate adverse rappelle les faits reprocher à Wilfried Tarquin tandis que maître Karlishian se fait rappeler à l'ordre par le juge. Il débute alors son plaidoyer avant de s'arrêter net et de s'écrouler au sol.
Documentation criminelle
Astrid prépare un dossier complet sur la victime avant de partir. Alain Gaillard demande confirmation à Astrid sur sa volonté de vouloir participer à l'enquête avec la brigade criminelle. Astrid lui explique qu'elle est qualifiée avant de partir, sereine.
Bus
Astrid se rend au palais de justice, son casque anti-bruit vissé aux oreilles.
Extérieur du palais de justice
Raphaëlle attend avec Arthur, perplexe sur la pertinence d’Astrid : elle n'est pas criminaliste, elle est documentaliste mais Raphaëlle lui explique qu'Astrid est les deux. La documentaliste arrive alors à leur niveau. Elle salue Raphaëlle et Arthur, dont elle a déjà parcouru le dossier de l'école de police. Raphaëlle explique à Astrid qu'ils l'attendaient pour se rendre sur la scène de crime, qui n'en ai pas encore une, il s'agit d'une mort suspecte sur un lieu public, celle-ci étant assez spectaculaire et la victime étant assez médiatique : elle ne veut rien laisser passer. Astrid explique qu'elle s'est renseignée sur les lieux et la victime. Tandis que Raphaëlle lui dit qu'elle n'a pas besoin de se préparer autant avant de débuter une enquête, Astrid explique qu'elle fait ça pour elle-même.
Salle d'audience du palais de justice
Fournier vient de terminer son examen lorsque Raphaëlle, Arthur et Astrid arrivent. Le légiste indique alors qu'ils sont venus pour rien, la victime a simplement fait un arrêt cardiaque : cela arrive. Raphaëlle est septique mais la cause est plausible. Arthur montre alors des images tournées par un journaliste au moment de la mort de la victime au commandant de police. Astrid expose les poursuites que risque le journaliste pour s'être introduit avec une caméra et avoir filmé l'audience tandis que Raphaëlle visionne la scène. Raphaëlle remarque alors que l'homme a l'air terrifié. Bien que Fournier explique qu'il y a de quoi avoir peur lorsque l'on sent son cœur s'arrêter, Astrid n'est pas de cet avis. La documentaliste explique qu'il peut s'agir de l’inverse : la victime n'aurait pas eu peur de mourir mais serait plutôt morte de peur, un syndrome de Takotsubo. La criminaliste explique alors ce qu'est ce syndrome à Raphaëlle à la demande de cette dernière. Fournier explique que ce syndrome est rare et est principalement vu chez des personnes âgées, de plus, cette cause est invérifiable. Le commandant Coste rappelle alors à Fournier que la dernière fois qu'il a dit ça devant Astrid, celle-ci lui a prouvé le contraire. Astrid lui explique que c'est bien vérifiable et lui expose même comment faire. Le médecin rétorque qu'il faut pour cela pratiquer une autopsie, Astrid confirme. Raphaëlle demande donc à Fournier de faire une autopsie. Le médecin est contrarié mais fait embarquer le corps pour pratiquer l'examen.
Couloir du palais de justice
Arthur fait par à Nicolas de ses impressions sur "la documentaliste du commandant Coste". Nicolas explique à Arthur qu'Astrid est autiste. Arthur la compare à Rain Man alors que Raphaëlle les rejoint, précisant à Arthur que Rain Man est un film, qu'il y a six cent mille personnes autistes en France et qu'elles ne comptent pas les cure-dents. Raphaëlle demande à Nicolas de lui sortir les relevés téléphoniques de la victime. Le capitaine de police lui rappelle que pour le moment, il n'y a pas de victime puisqu'il ne s'agit pas d'un meurtre. Raphaëlle insiste et Nicolas lui indique que le commissaire ne la laissera pas faire. C'est pour cela que Raphaëlle voudrait que ça soit Nicolas qui fasse les demandes. Raphaëlle insiste et Nicolas finit par craquer
Extérieur du palais de justice
Astrid, assise sur un rebord, consulte son dossier sur les lieux et la victime avant d'être repéré par une journaliste. Cette dernière l'aborde et lui demande pour quel média elle travaille, Astrid lui explique qu'elle travaille à la documentation criminelle. Surprise, la journaliste lui demande la raison de sa présence. Astrid explique qu'elle participe à l'enquête en tant qu'experte. Il n'en faut pas plus pour attirer les autres journalistes. Lorsque la journaliste s'étonne qu'il y ait une enquête Astrid répond qu'elle ne peut rien dire, que pour le moment, rien ne prouve qu'il s'agisse d'un Takotsubo, qu'il faut attendre l'autopsie. Les journalistes lui demandent alors une déclaration, Astrid répète qu'elle ne veut rien dire, la pression des journalistes met en difficulté la documentaliste, sursollicité. Raphaëlle arrive alors pour la sortir de là.
Brigade criminelle - Dans les bureaux
Astrid est assise à côté d'un bureau, son casque antibruit sur les oreilles, elle fait et défait son Entrecroisé de Boer.
Brigade criminelle - Bureau du commissaire
L'homme explique au commandant Coste qu'il ne va pas passer son temps à la sauver. Raphaëlle est distraite, observant Astrid à travers la fenêtre. Il lui rappelle qu'il l'a envoyé sur une affaire de routine : un avocat qui fait un arrêt cardiaque. Il ne s'attendait pas à ce que trois heures après tout le pays soit au courant de l'affaire. Raphaëlle admet que les choses lui ont un peu échappé mais elle explique que Fournier confirme l'hypothèse d'Astrid sur le Takotsubo. Le commissaire expose à Raphaëlle le bazar qu'elle a mis, se retrouvant au téléphone avec le ministre après les déclarations d'Astrid. Raphaëlle explique que la documentaliste a été dépassé par les évènements, le commissaire questionne alors la position d'Astrid aux côtés de Raphaëlle
Brigade criminelle - Dans les bureaux
Les officiers de police observent Astrid alors qu'elle est toujours entrain d'attendre Raphaëlle, sursollicitée par les regards et les mouvements ambiants, Astrid se remémore une séquence de son passé.
Souvenir d'Astrid
Salle de classe
La professeure doit quitter la salle quelques instants, lorsqu'elle annonce son départ, elle fait une faute de français que corrige Astrid devant tout le monde, rappelant la règle grammaticale en vigueur. Les autres élèves se moquent d'Astrid et Astrid fait une crise.
Brigade criminelle - Bureau du commissaire
Raphaëlle décide de se porter garante pour Astrid, élément qui ne convainc pas vraiment le commissaire. Raphaëlle lui demande de lui faire confiance, que si elle se trompe, il pourra la blâmer, ce qu'il accepte sans soucis. Raphaëlle est sûre d'elle, concernant Astrid et l'affaire. Le commissaire lui confirme tout de même qu'il n'y a pas de quoi ouvrir un dossier à l'heure actuelle.
Extérieur du palais de justice
La voiture de la victime va être remorquée, stationnée à un endroit inapproprié. Alors qu'elle est chargée sur la remorqueuse, elle explose.
Brigade criminelle - Dans les bureaux
Astrid est toujours entrain d’attendre. Le commissaire ordonne aux équipes de ne pas parler aux journalistes. Une femme officier de police fixe Astrid se balançant sur sa chaise. Raphaëlle l’interpelle et la femme s’en va. Nicolas qui vient de raccrocher avec les premiers policiers sur place indique qu’il n’y a eu aucun blessé dans l’explosion. Raphaëlle questionne le fait que la voiture a été piégée, Nicolas confirme que la voiture était bien piégée. Raphaëlle demande alors ironiquement au commissaire si ces nouveaux éléments suffisent pour ouvrir une enquête. Le commissaire a déjà appelé le juge. Arthur arrive alors avec les fadettes et relevés bancaires de la victime. Perplexe le commissaire demande comment il les a eus aussi vite. Nicolas explique qu’ils ont pris un peu d’avance sur le juge. Le commissaire est surpris, cela ne ressemble pas à Nicolas. Raphaëlle balbutie que l’important c’est que l’enquête avance avant de demander à Arthur ce que les nouveaux éléments leur apprennent. Arthur annonce que l’avocat a passé un coup de téléphone juste avant d’arriver au palais de justice, mais que pour le moment, ils ne savent pas qui il a appelé. Leur discussion est interrompue par Gabrielle, la femme officier, qui leur indique que Wilfried Tarquin est arrivé et qu’il est en salle d’audition. Raphaëlle se précipite pour l’interroger, le commissaire lui rappelle de faire attention, Tarquin est un élu de la république. Nicolas s’excuse auprès du commissaire pour avoir agi dans son dos, sans dire que c’était à la demande de Raphaëlle.
Brigade criminelle - Salle d’audition
Raphaëlle interroge Wilfried Tarquin à propos de la mort de son avocat. Tarquin explique qu’il n’était pas seulement son avocat mais aussi son meilleur ami. Raphaëlle demande alors si il a connaissance personne qui en voulait à la victime. L’homme explique que le procès dans lequel il est impliqué ne rendait pas son ami très populaire. Il questionne alors le commandant sur un éventuel lien entre la mort de Ludovic Karlishian et l’attentat. Raphaëlle explique que pour le moment, ils ne savent pas. L’homme explique qu’il pourrait également être la cible manquée de l’explosion : son avocat le ramenait toujours après les audiences.
Brigade criminelle - Dans les bureaux
Raphaëlle retrouve Astrid. Elle lui indique qu’elles vont se rendre au cabinet d’avocat de la victime. Elle remarque alors l’Entrecroisé de Boer d’Astrid et lui indique qu’elle le trouve drôle. Astrid ne sait pas si c’est quelque chose de drôle, cela ne l’a jamais fait rire. Elle explique alors qu’il y a plusieurs noms, Raphaëlle trouve fou qu’il puisse exister autant de nom pour un aussi petit truc. Astrid la reprend : ce n’est pas un truc, c’est un puzzle mécanique. Raphaëlle dit que c’est un casse-tête. Astrid lui réexplique qu’elle préfère dire puzzle mécanique, le mot casse-tête est trop violent pour elle, ce dont Raphaëlle se souvient à ce moment-là et s’excuse. Raphaëlle demande à Astrid de lui en dire plus sur son Entrecroisé de Boer. Astrid lui répond qu’elle ignorait qu’elle s’intéressait au puzzle. Le commandant lui explique alors que ce ne sont pas les puzzles qui l’intéresse, c’est elle et que parler puzzle avec elle, c’est pour mieux la connaître elle. Astrid n’est pas d’accord, parler de puzzle permet d’en connaître plus sur les puzzles. Les deux femmes descendent alors les escaliers du commissariat pour quitter les locaux.
Cabinet d’avocat de la victime
Raphaëlle interroge les associés de la victime, accompagnée d’Astrid. Elle demande le dossier de l’affaire sur laquelle il travaillait. Les deux hommes font barrage. Le secret de l’instruction est protégé, même avec une commission rogatoire. Astrid confirme les dire des deux hommes : le secret de l’instruction est plus important. Raphaëlle lui coupe alors la parole, ce qui lui déplait. Le commandant le police leur explique que l’attaque visait peut-être son client et qu’en refusant de lui donner le dossier, ils le mettent en danger. L’avocat explique qu’il s’agit d’une affaire de blanchissement d’argent et de fraude fiscale, rien de grave, qu’il n’y a pas mort homme. Raphaëlle s’énerve et insulte les deux hommes avant de quitter la pièce. Astrid la suit.
Dans la rue
Les deux femmes quittent le cabinet. Astrid indique à Raphaëlle qu’elle pense que ce n’est pas très professionnel de dire à un témoin d’aller se faire foutre. Raphaëlle lui répond que ce qui est professionnel c’est de ne pas les avoir frappés. Elles sont alors rattrapées par l’un des associés qui a des éléments à leur communique mais en off et elle ne pourra pas s’en servir officiellement. Astrid dit que s’ils ne peuvent pas s’en servir, ça ne sert à rien qu’il parle et le remercie. Raphaëlle la contredit et lui dit que si c’est trop dur pour elle, elle peut partir, Astrid quitte alors les lieux devant le regard stupéfait de Raphaëlle. Le commandant de police donne alors une chance à l’homme de s’expliquer. Il lui explique que son associé lui avait fait des confidences. L’homme avait reçu des menaces de mort, de nombreux mails, sans lien avec l’affaire. Il n’en avait parlé à personnes et n’avait pas porté plaintes. Il était tout de même très angoissé à ce sujet. Raphaëlle demande si il aurait pu en mourir de peur avant d’être interrompue par son téléphone : un sms lui indiquant que la victime à passer son dernier appel à un certain Max Ribaut, avec l’adresse de ce dernier. Raphaëlle demande à l’associé si il connaît ce nom, l’homme répond par la négative.
Extérieur du domicile de Max Ribaut
Raphaëlle sonne à la porte, le portail s’ouvre. La femme de monsieur Ribaut fait ces bagages pour quitter les lieux. Raphaëlle se présente. La femme est surprise mais soulagée, elle doutait d’avoir été prise au sérieux lorsqu’elle a fait sa déposition. Raphaëlle lui demande alors de quoi elle parle. La femme explique qu’elle a fait une déposition il y a peu : son mari a disparu.
Au domicile de Max Ribaut
Raphaëlle entre dans la maison avec la femme de Max Ribaut. La femme explique que son mari a disparu depuis au moins deux jours. Elle est passée au commissariat déclaré sa disparition mais l’agent là-bas ne semblait pas s’en soucier, elle n’est même pas certaine que sa déposition a réellement été enregistrée. Raphaëlle demande à la femme ce qui lui fait penser que la disparition de son mari est inquiétante. La femme lui montre alors l’assiette entamé, la platine encore entrain de tournée, le téléphone de son mari. Ce n’est pas dans ses habitudes de ne pas donner de nouvelles. Elle explique aussi qu’il y avait un message sur le téléphone de son époux. Raphaëlle écoute alors ce massage : il s’agit de maître Karlishian, message enregistré lorsque celui-ci arrivait au palais de justice, quelques minutes avant le début du procès. La femme propose à Raphaëlle de lui laisser le téléphone alors que cette dernière inspecte la maison. Elle demande alors à quitter la maison, Raphaëlle est surprise et lui demande pourquoi elle ne souhaite pas rester, si elle est angoissée à cause de la disparition de son mari. Ce n’est rien de tout ça. Des bruits se font alors entendre, comme des bruits de pas à l’étage. Lorsque Raphaëlle demande si quelqu’un d’autre se trouve dans la maison, la réponse est négative. Les deux femmes font tout de même le tour de la maison qui est bien vide. Raphaëlle est perplexe. La femme explique que dans la maison, il se passe des choses étranges depuis plusieurs mois. Raphaëlle explique qu’il y a forcément une explication rationnelle. La femme lui explique que la nuit précédente, la maison s’est même mise à gémir. Le commandant et la propriétaire des lieux sursautent en criant lorsque la sonnette retentie. Raphaëlle explique qu’il s’agit seulement de collègues à qui elle a demandé de venir avant d’aller ouvrir. Nicolas demande alors à Raphaëlle si tout va bien en la voyant. Elle lui explique que la collection « Sueur Froide » n’est rien par rapport à la déposition de Carole Ribaut, Nicolas est alors surpris. Raphaëlle transmet à Nicolas les informations, dont le téléphone portable, établissant que c’est bien Max Ribaut qui menaçait Ludovic Karlishian, les deux affaires sont liées mais Raphaëlle ignore encore comment. Nicolas a un lien entre les deux affaires. Une puce a été retrouvé dans la bombe artisanale : celle-ci a été acheté par Max Ribaut.
Brigade criminelle - Dans les bureaux
Raphaëlle se renseigne sur l’Entrecroisé de Boer tandis qu’Arthur et Nicolas parlent de l’affaire. Arthur indique que pour lui, Max Ribaut a l’air coupable. Nicolas poursuit, se demandant si l’homme est en cavale. Raphaëlle intervient pour indiquer que c’est bien lui qui a fait des menaces à Karlishian, tout du moins, c’est ce que Karlishian pensait comme le souligne Nicolas, indiquant également que des avis de recherches ont été transmis. Vue l’heure, Raphaëlle dit à tout le monde de rentrer chez lui. Arthur lui dit qu’il va continuer à travailler, Carole Ribaut leur a donné accès au compte bancaire de son mari et que c’est très fouillis. Raphaëlle lui demande alors de les examiner. Le jeune OPJ explique, ironiquement, qu’il n’avait rien de mieux à faire et s’y met. Nicolas propose à Raphaëlle d’aller boire un verre Chez Michel, Raphaëlle refuse, elle doit passer voir Astrid à la doc. Raphaëlle quitte les locaux. Arthur se moque en demandant à Nicolas si Raphaëlle fait encore du babysitting. Nicolas marmonne une réponse tandis qu’Arthur le charrie, lui demandant si il ne préférerait pas que ça soit lui que Raphaëlle garde. Le capitaine lui rappelle qu’il a des comptes bancaires à éplucher. Arthur s’excuse. Nicolas explique que Raphaëlle est son binôme depuis des années mais que depuis qu’il y a Astrid, ce n’est plus pareil. Il propose alors à Arthur d’aller boire un verre.
Documentation criminelle
Raphaëlle retrouve Astrid, installée à son bureau. Pour débuter la conversation, Raphaëlle lui parle de l’Entrecroisé de Boer. Elle lui dit qu’elle a remarqué que l’une des pièces était différente des autres, sans encoche. Astrid est surprise que Raphaëlle se soit renseignée, celle-ci lui répond que ça l’intéresse. Ce qui renvoi Astrid à des souvenirs d’école.
Souvenir d'Astrid
Salle de classe
Astrid explique à une autre adolescente l’histoire de l’Entrecroisé de Boer. La jeune fille est très intéressée par les dire d’Astrid. Quand la professeure intervient pour expliquer à Astrid que ça n’intéresse peut-être pas sa camarade, l’adolescente confirme son intérêt pour le puzzle d’Astrid
Documentation criminelle
Raphaëlle insiste sur son intérêt pour les puzzles, comme l’adolescente autrefois et demande à Astrid de lui montrer. Astrid lui explique que c’est cette pièce, appelé le verrou, qui est la clé du puzzle. Raphaëlle demande alors à Astrid si elle lui en veut toujours pour ce qu’il s’est passé plus tôt. La documentaliste ne comprend pas et demande pourquoi elle devrait en vouloir à Raphaëlle. Raphaëlle lui dit qu’elle est partie brutalement, Astrid lui répond qu’elle lui a dit de partir. Raphaëlle comprend que le message n’a pas été compris. Elle lui explique que c’était une phrase en l’air. Astrid demande à Raphaëlle d’être plus précise la prochaine fois. Raphaëlle s’excuse et propose à Astrid de venir boire un verre chez elle le soir même pour parler de l’enquête. Astrid lui explique que ça n’était pas prévue. Le commandant s’excuse, elle ne voulait pas la brusquer. Astrid lui dit simplement qu’elle a déjà quelque chose à faire, qui était prévu. Elle doit partir sinon elle sera en retard. Raphaëlle lui dit qu’elle lui avait amené les PV pour la tenir informée et dépose le dossier sur le bureau ce qui ne plaît pas trop à Astrid mais celle-ci ne dit rien.
Chez Raphaëlle
Alors que Théo prépare le dîner, Raphaëlle lui parle de la maison hantée dans laquelle elle a été. Le jeune garçon est excité à l’idée d’en savoir plus. Raphaëlle invente alors une histoire autour de la maison pour lui faire peur. Son coup réussi, elle annonce à Théo qu’elle fait de nouveau équipe avec Astrid, ce qui ravi le jeune garçon. Raphaëlle lui dit qu’elle l’a invité à passer mais qu’Astrid a refusé. Raphaëlle expose sa théorie à Théo comme quoi Astrid préférerait être seule. Changeant complètement de sujet, elle demande à Théo si ce sont bien des frites qu’il prépare.
Dans la rue
Astrid marche, son casque sur les oreilles, en direction de l’atelier d’aptitude sociale.
Gymnase
Arrivée, Astrid retire son casque pour s’installer avec les autres du groupe d’aptitude sociale. William souhaite alors la bienvenue à tout le monde et explique le but de l’atelier : échanger les uns avec les autres sur les situations qu’ils peuvent rencontrer. Alice explique que pour elle, il n’y a pas de demi-mesure, que c’est parfois difficile avec les neurotypiques à cause de cela, qu’elle est souvent déçue. Un jeune homme explique que c’est à cause des mots, pour eux, ils sont importants, ils sont réels tandis que pour les neurotypiques, c’est parfois flou. Astrid ajoute qu’ils disent des phrases en l’air. Max se questionne sur l’intérêt de dire des phrases en l’air et comment savoir que ça en est. Guillaume explique qu’il perçoit mal les intentions des gens et qu’il craint toujours de se faire avoir. William parle alors de la confiance, ce qui ramène de nouveau Astrid à des souvenirs.
Souvenir d'Astrid
Salle de classe
Margaux, l’adolescente à qui Astrid, a expliqué le principe de l’Entrecroisé de Boer est installée à la place de cette dernière et l’imite en se moquant devant les autres élèves. Astrid la corrige alors lorsqu’elle énonce un fait incorrect. La classe se met alors à se moquer bruyamment d’Astrid.
Gymnase
William explique que la confiance est un élément très important, que sans confiance, il n’y a pas de lien. Il explique que faire confiance, c’est prendre un risque.
Documentation criminelle
Astrid revient et s’installe à son bureau, prête à parcourir les PV déposés par Raphaëlle.
Brigade criminelle - Dans les bureaux
Raphaëlle arrive avec un croissant pour Arthur qui a travaillé toute la nuit en lui demandant si il n’est pas trop fatigué et si il a trouvé quelque chose. Arthur explique alors à son commandant que Max Ribaut avait plus d’une dizaine de compte en banque. L’homme a hérité de parent aisé, rien d’anormal dans ces comptes. Cependant, il y a un compte dont la femme de Max Ribaut n’a jamais entendu parler et qui faire des virements pour un montant de près de deux milles euros chaque mois vers « Esperito Santo ». Raphaëlle tique sur le nom avant de recevoir un message.
Documentation criminelle
Astrid consulte un dossier lorsque Raphaëlle arrive. Le commandant lui dit qu’elle a fait au plus vite et lui demande ce qu’elle a trouvé et si cela concerne Karlishian ou Ribaut. Astrid lui répond que cela concerne la maison. Dans les PV remis la vieille se trouvait l’adresse de la maison de Max Ribaut, elle connait cette adresse, elle est citée dans des dossiers, ainsi que dans les archives. Raphaëlle précise, de façon interrogative, que les archives sont bien les dossiers de plus de cinquante ans, non détruit car possédant une valeur historique, ce qu’Astrid confirme. Astrid expose donc l’historique de la maison à Raphaëlle. Elle a été construite en 1905 par un boulanger, six ans plus tard a lieu le premier acte criminel s’y produit : la femme de chambre du boulanger est retrouvée morte transpercé par un tisonnier. Sept ans plus tard, c’est le boulanger lui-même qui décède dans des circonstances inconnues. En 1942, le nouveau propriétaire meurt dans son sommeil à l’âge de quarante-six, mort suspect mais dont l’enquête conclue à une mort subite. Raphaëlle demande à Astrid si elle est entrain de lui dire que la maison est maudite. Ce n’est pas le cas, Astrid lui expose simplement tous les éléments liés à la maison qu’elle a trouvé à la documentation criminelle. Elle lui parle ensuite de l’affaire du famillicide de la famille Gana, en 1995. Laure Gana, âgée de 18 ans a tuée toute sa famille, son père, sa mère et son petit-frère de 8 ans, alors qu’ils dormaient. L’enquête l’a désignée coupable mais la justice a conclu à une irresponsabilité pénale. La maison est ensuite restée vide jusqu’en 1998 lorsque Max Ribaut l’a acquise. Raphaëlle demande à Astrid si ils savent ce qu’est devenue Laure Gana, Astrid explique qu’au terme de son procès, Laure Gana a été placé dans un institut psychiatrique où elle se trouve toujours, l’institut Esperito Santo.
Extérieur de l’institut Esperito Santo
Astrid et Raphaëlle arrivent sur les lieux pour parler à Laure Gana. Astrid n’est pas à l’aise à l’idée de rentrer dans l’établissement. Elle confie à Raphaëlle qu’elle n’aime pas les hôpitaux psychiatriques. Raphaëlle la rassure alors.
Intérieur de l’institut Esperito Santo
Raphaëlle se présente et demande à parler à Laure Gana. La sœur est confuse, il n’y a pas de Laure ici. Elle consulte tout de même les fichiers numériques et comprend. Elle conduit alors les deux femmes dans une autre pièce. Raphaëlle se présente auprès de Laure qui répond qu’elle se prénomme Constance, elle leur demande de faire vite car elle a beaucoup de travail, elle doit s’occuper de la maison et cirer les chaussures de monsieur. Astrid lui demande si elle se nomme Constance Quenot. La femme acquiesce. Raphaëlle demande plus d’explication à Astrid qui lui explique qu’il s’agit du nom de la femme de chambre, tuée en 1911. Raphaëlle observe Laure Gana tandis qu’Astrid s’immisce dans une partie d’échec, faisant gagner l’un des deux joueurs. Les deux femmes repartent alors de l’institut. Alors que Raphaëlle s’énerve contre les éléments de l’enquête :la maison hantée et maintenant, une femme possédée, elle est interrompue par une femme qui leur parle de Constance et de son état, leur expliquant qu’elle souffre plutôt d’une fugue dissociative. C’est une pathologie très rare, caractériser par une amnésie de l’identité et une incapacité à ce souvenir de son passé et l’adoption d’une nouvelle identité. C’est son cerveau qui la protège de la réalité de ce qu’elle a fait. Raphaëlle demande à la femme si elle connaît bien Laure ou Constance, la femme dit qu’elles se sont effectivement un peu rapprocher, elle demande à cette femme comment la joindre au besoin, celle-ci répond qu’elle n’a qu’à appeler ici et demander Mathilde.
Brigade criminelle - Dans les bureaux
Raphaëlle explique aux autres que Laure Gana souffre d’une fugue dissociative, qu’elle ne leur sera donc d’aucune aide. Nicolas explique qu’il y a forcément un lien entre Ribaut et cette femme. Arthur répond alors qu’à part Esperito Santo et la maison, ils n’ont rien. Raphaëlle demande alors Nicolas si il est sûr que la femme ne sait rien, ce qu’il confirme. Elle demande ensuite des nouvelles des recherches pour retrouver Max Ribaut, là encore, ils n’ont rien, ils ont fouillé toute la maison et ils ont diffusé son signalement partout. Arthur dit qu’ils ont vraiment l’impression qu’il s’est volatilisé. Nicolas dit que c’est comme s’il avait trouvé la Kunée. Arthur ne comprend pas, Nicolas lui explique que c’est le casque d’Hadès qui rend invisible celui qui le porte. Raphaëlle se moque, disant à Arthur qu’Hadès, c’est le mec qui travaille au sous-sol ce qui fait rire tout le monde, sauf Nicolas. Le capitaine reprend alors la discussion de manière sérieuse par rapport à cette disparition difficile à comprendre. Raphaëlle dit qu’il a surement dû bien la préparer, Nicolas, appuyé d’Arthur, rétorque alors que Max Ribaut n’est pas un professionnel, que disparaître comme ça coûte cher et ils n’en ont aucune trace. Raphaëlle indique alors qu’elle va se rendre à la société de Max Ribaut voir si elle peut avoir des informations. Nicolas indique aux autres OPJ qu’ils doivent tous se mettre sur le coup pour trouver le lien entre Max Ribaut et Laure Gana.
Société de Max Ribaut
L’associé de Max Ribaut explique qu’il ne peut pas imaginer son collègue piégé une voiture, que c’est un homme bien. Raphaëlle explique que parfois, les apparences sont trompeuses et lui demande s’ils sont proches. L’homme répond que c’est comme un père pour lui, c’est plus qu’un patron. Raphaëlle tique et lui demande s’ils ne sont pas associés, comme annoncé avant. Le jeune homme répond qu’il a encore dû mal à se faire à l’idée, c’est très récent. Ils ont travaillé ensemble avant et ils ont décidé de monter leur société ensemble. Raphaëlle lui demande si Max lui aurait déjà parler de Ludovic Karlishian. La réponse est négative et l’homme clame l’innocence de son ami. Raphaëlle lui indique qu’il n’aide pas l’affaire en cachant des informations. Le jeune homme revient alors sur sa réponse. Effectivement, il a déjà entendu son associé parler de Ludovic Karlishian mais en racontant une anecdote sur le fait qu’ils avaient étudier ensemble, rien de plus. Il continue à clamer l’innocence de Max. Le commandant de police lui demande alors qui il veut convaincre à clamer autant l’innocence de Max : lui ou la police.
Documentation criminelle – Salle du papier
Astrid écoute un enregistrement de Bach tout en manipulant son Entrecroisé de Boer. Elle observe les dossiers posés devant elle, repensant à l’incident survenue à l’école lorsqu’elle était plus jeune.
Souvenir d'Astrid
Couloir de l’établissement et bureau du proviseur
La femme remercie le père d’Astrid d’être venue. Elle lui annonce que c’est trop compliqué et qu’ils ne vont pas pouvoir continuer à accueillir Astrid. L’homme est confus : elle est victime mais c’est elle qui est mise à la porte. La femme explique qu’il ne s’agit pas d’un renvoi, ils ne sont simplement pas équipés pour accueillir des personnes comme elle. Le père lui demande alors si elle a conscience de la situation dans laquelle elle le met en n’acceptant plus Astrid. La femme évoque l’idée d’établissement plus spécialisé pour elle. Angus s’énerve : Astrid n’ira jamais en institution. Il quitte alors l’établissement scolaire avec sa fille.
Dans le couloir, Astrid dit à son père que c’est pour cela que sa mère est partie, parce qu’elle n’est pas comme les autres. Angus arrête tout de suite Astrid et lui explique que c’est un don de ne pas être comme les autres, qu’elle a un talent, qu’elle n’a qu’à le trouver. Il lui explique alors qu’il y a une personne en qui elle doit toujours avoir confiance. Astrid lui répond que c’est en lui. Son père lui répond qu’elle doit toujours avoir confiance en elle.
Documentation criminelle – Salle du papier
Astrid, toujours avec la musique de Bach en fond, observe tous les dossiers réunis devant elle, cherchant l’information qui débloquera l’affaire. Elle trouve alors un document qui semble lui convenir.
Brigade criminelle - Dans les bureaux
Raphaëlle raccroche le téléphone, remerciant son interlocuteur. Nicolas vient alors vers elle pour connaître les nouvelles informations recueillies. Raphaëlle lui explique qu’elle vient d’apprendre que Karlishian, Tarquin et Ribaut ont tous fait leurs études dans la même fac. Elle annonce vouloir tout savoir sur cette période. Astrid arrive alors, à la grande surprise de Raphaëlle et Nicolas. La documentaliste explique qu’elle croit savoir comment Max Ribaut a disparu de la maison : il ne l’a jamais quitté. Nicolas dit que c’est impossible, il était avec la scientifique quand ils ont tout retourné du rez-de-chaussée au grenier. C’est là qu’Astrid veut en venir : il n’est pas entre le rez-de-chaussée et le grenier mais il pourrait se trouver dans la cave. Nicolas indique qu’il n’y a pas de cave. Astrid insiste et indique qu’il y en avait une en 1995. Elle souhaite alors poser le dossier sur le bureau de Raphaëlle mais n’y trouve aucune place, le commandant remédie à ça et dégage quelques éléments de celui-ci. Raphaëlle confirme qu’il y a bien une cave d’après les documents d’Astrid. Nicolas jette alors un coup d’œil au dossier, félicitant Astrid.
Dans la rue
Raphaëlle explique à Astrid qu’elle est bien contente d’avoir trouvé une explication rationnelle aux fantômes et au mystère de la maison hanté de Max Ribaut. Astrid lui dit qu’il n’y a pas de raisons rationnelles qui permette de croire que les fantômes existent, rassurant Raphaëlle, avant de compléter en ajoutant qu’il n’y a pas plus de raisons de croire qu’ils n’existent pas. Raphaëlle est surprise par Astrid.
Au domicile de Max Ribaut
Astrid et Raphaëlle pénètrent dans la maison, il fait nuit et l’électricité a été coupée. Les deux femmes sortent leur lampe de poche pour s’éclairer. Raphaëlle, chuchotant, explique à Astrid que le plus simple est de se séparer pour trouver l’entrer de la cave. Astrid lui demande alors pourquoi elle parle à voix basse. Raphaëlle lui indique que Max Ribaut est peut-être toujours dans la maison. Raphaëlle tente de communiquer avec des signes avec Astrid, ce qui se trouve inutile puisque la documentaliste verbalise les gestes de Raphaëlle. Les deux femmes se séparent alors, cherchant l’entrée de la cave. Raphaëlle est effrayée lorsqu’un livre tombe de la bibliothèque et que le lustre se met à faire du bruit sans raison apparente. Elle sursaute lorsqu’un cadre se met à pencher et qu’Astrid arrive dans son dos. Raphaëlle dit à Astrid qu’elle lui a fait peur, ce à quoi la documentaliste répond qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur. Elle lui rappelle qu’il n’y a pas de raison rationnelle de croire au fantôme, mais également l’inverse. Tandis que Raphaëlle continue à avancer, Astrid replace le cadre. Raphaëlle entend alors un bruit de porte provenant d’un placard fermé. Elle sort alors son arme pour y entrer et découvre un faux fond qu’elle tente d’enfoncer avec son épaule. Le matériau est moins résistant que prévu et Raphaëlle passe à travers, tombant. Astrid, ayant entendu la chute, se met à la recherche de Raphaëlle, elle est contente de voir que cette dernière à trouver la cave, avant de continuer à la chercher en l’appelant. Astrid descend alors à la cave où elle trouve Raphaëlle sonnée en bas des marches au côté du corps de Max Ribaut.