1.03 – L’art de la pâmoison
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Très chers et nobles lecteurs,
On dit souvent que ceux qui se marient en hâte s’en repentiront à loisir. Un sentiment que partage sans nul doute Miss Daphné Bridgerton qui, apparemment, a rejeté non pas une ni deux, mais trois demandes en mariage déjà, cette semaine. D’aucuns diront qu’elle fait preuve d’une admirable clairvoyance dans ses décisions mais je me risquerai à une conjecture différente, à savoir qu’elle attend toujours, comme votre dévouée chroniqueuse, le seul prétendant digne d’intérêt. …
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Daphné se réveille en sursaut. Elle vient de rêver qu’elle dansait avec Simon. Sa main caressait son bras puis son dos et leurs bouches se frôlaient.
Plus tard, elle prend le thé avec Simon. Encore troublée par son rêve, elle trouve chacun de ses gestes sensuels. Très vite elle se reprend et rappelle son objectif à Simon : trouver un mari et avoir des enfants. Il la fait rire en lui assurant qu’il est son fidèle général, de surcroit bel homme, dans cette bataille.
Chez les Featherington, Pénélope surveille l’arrivée du courrier et se précipite au-devant du facteur. Aucune lettre pour Marina. Prudence apprend à Philippa qu’un prince est attendu à Londres. Portia entre dans la chambre de Marina pour l’informer qu’elle va retourner dans le monde et se trouver immédiatement un mari.
Les préoccupations sont différentes chez les Bridgerton, qui tournent autour des cavaliers de Daphné au bal du soir. Lord Hardy, un tantinet vantard, semble être tout de même un bon choix de même que Lord Weaver excellent danseur.
Simon rejoint Daphné au bal et la conduit vers la salle de danse. Lord Weaver demande la permission de s’inscrire sur son carnet de bal qu’elle lui tend avec grâce. Elle danse ensuite avec Lord Hardy, puis Lord Tomkins, surveillée de loin par Simon. Lady Dandury et Violet pensent que Daphné et Simon forment le plus beau couple. Violet rappelle que Simon n’a toujours pas fait sa demande, ce qui n’inquiète pas Lady Dandury, certaine que son protégé la fera. Daphné est déçue des conversations de ces prétendants, loin d’égaler ses échanges avec Simon.
La Reine fait son entrée au bras du Prince Friedrich. Lady Cowper pousse sa fille Cressida, minaudant, devant le prince qui les salue courtoisement. La Reine entraine le prince pour lui présenter Daphné, le diamant de la saison. Le Prince est sensé trouver exquises, chacune des toilettes des prétendantes qui lui sont présentées. Comme elle s’y attendait, le prince lui fait un compliment sur sa toilette et elle ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Irritée, la Reine entraine son neveu vers une autre jeune femme.
Madame Delacroix ferme sa boutique ; un bruit dans l’arrière-salle l’inquiète. Elle se saisit d’un ciseau mais découvre Siena Rosso, cantatrice et ex-maitresse d’Anthony, entrée par la porte arrière. Autour d’un verre, les deux amies rient de la frayeur de Genevière Delacroix. Siena évoque ses difficultés financières mais ne désespère pas de retrouver rapidement un autre arrangement avec un beau gentleman riche qui pourra l’entretenir dans le luxe. Pour réaliser son vœu, elle se glisse dans un groupe de jeunes femmes avec les mêmes espoirs et entre au White, Club réservé aux Messieurs de la haute Société qui se réunissent pour parler politique, jouer, boire un verre et fumer un bon cigare.
Simon discute avec Anthony ; il pense que son ami joue avec sa sœur, puisqu’il n’est toujours pas décidé à se marier. Simon, qui ne peut lui révéler le marché passé avec Daphné, affirme que ses intentions sont respectables. Anthony aperçoit Siena dans le groupe de jeunes femmes qui entrent et fronce les sourcils en la voyant s’approcher de Simon. Après quelques échanges polis, Siena l’invite à venir l’écouter se produire à l’Opéra. Simon ne répond pas.
Daphné n’arrive pas à trouver le sommeil et descend à la cuisine pour prendre un verre de lait. Anthony la rejoint. Perplexes devant la cuisinière que ni l’un ni l’autre ne sait allumer, ils décident de boire leur lait froid. Daphné demande à son frère s’il connait la raison pour laquelle Simon est opposé au mariage. Les seules choses qu’il sait à son sujet ne sont pas pour les oreilles de sa sœur. Cependant, il peut lui dire que le Duc a grandi différemment qu’eux : il a très peu connu son père et sa mère est morte en le mettant au monde. C’est un solitaire qui ne mentionne jamais sa famille. Pensant à lui même, il ajoute que certaines personnes ne sont pas faites pour vivre ensemble.
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… J’ai toujours pensé que le gout des arts était ce qui nous élevait au-dessus du rang de simples amis. Il attise les passions et guide l’esprit. Et votre chroniqueuse l’espère, il inspire la pratique d’activités dignes d’intérêt. On doit inaugurer une nouvelle aile à Sommerset House aujourd’hui où l’on pourra voir plusieurs attractions comme la ravissante Marina Thompson récemment guérie de sa mystérieuse maladie et dont on attend enfin le retour dans la saison mondaine …
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Chez Genevière Delacroix, Lady Featherington supervise la finition de la toilette portée par Marina ce soir. Madame Delacroix pense s’être trompée en prenant les mesures mais rassurée par Portia qui reproche à sa cousine son penchant pour les gâteaux.
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… Et naturellement, aujourd’hui, il y a également l’attraction royale, le Prince Friedrich de Prusse. Son Altesse est venue sur nos rives avec le désir de trouver une Fräulein raffinée. Serait-ce pour cette raison qu’un certain précepteur de langues étrangères a été vu en visite à la Maison Cowper toute la semaine ? ...
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Le cabriolet du Prince est assailli par une armée de jeunes femmes jouant des coudes pour être aperçues mais c’est Cressida Cowper qui, poussant et marchant sur certains pieds, s’incline devant le Prince.
La famille Bridgerton entre dans la galerie où sont exposés les nouveaux tableaux. Pénélope et Eloïse sont en arrêt devant l’un d’eux. Là où Pénélope ressent une jolie scène familière Eloïse discerne un peintre pour qui les femmes ne sont que de jolis objets, comme … des vases humains termine Pénélope tout en regardant passer Marina traïnée par Portia. Pénélope se hâte de les rejoindre. Portia vient de présenter Marina à un vieux Lord intéressé mais aidée de Pénélope, elle l’éconduit. Lady Dandury s’approche de Benedict devant un tableau qu’il trouve très froid et sans âme. Ironique, Lady Dandury lui présente le peintre, Sir Henry Granville, qui a entendu la remarque de Benedict, gêné. Sir Granville s’échappe pendant que Benedict la juge diabolique, alors que Lady Dandury, hilare, s’amuse de la situation.
Daphné cherche Simon, le Prince l’intercepte. Apercevant Simon, elle abrège leur conversation et va le rejoindre dans la salle voisine, alors qu’il regarde un tableau. Elle est satisfaite de leur plan puisque même Lady Whistledown est convaincue qu’ils sont totalement fous l’un de l’autre. Simon trouve qu’ils sont terriblement rusés. Elle se rend compte que le tableau fait partie des œuvres dont il a fait don à la galerie. Elle est étonnée de le trouver si différent des autres. Aux dires de Lady Dandury ce tableau était le préféré de la mère de Simon, les autres étant au gout de son père. Daphné trouve le tableau magnifique ; il lui rappelle les réveils à la campagne, quand tout est serein dehors, elle se sent tranquille, paisible ; elle a l’impression d’être la dernière personne vivante sur terre et pourtant elle ne se sent pas seule. Le regard perdu dans le tableau, leurs mains se cherchent et se nouent. Ils se séparent en entendant une exclamation dans l’autre salle. Cressida Cowper est par terre, le Prince la tient contre son bras et l’évente de l’autre main. Devant la mise en scène évidente, Daphné ne peut s’empêcher de rire à nouveau.
Simon avait projeté d’aller à l’opéra mais au moment de monter dans sa voiture, il demande à son laquais de rentrer directement. A l’opéra, Siena Rosso s’attarde dans sa loge. Le concierge vient l’avertir qu’il doit fermer et qu’il n’y a plus personne.
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… De nos jours, la jeune femme moderne doit déployer des trésors de talents divers dans sa quête d’un prétendant. Elle doit avoir une conversation spirituelle, être une musicienne accomplie et être experte dans l’art de l’évanouissement car réussir à perdre connaissance en se froissant à peine un jupon, est un talent des plus recherchés. Naturellement, tout le monde n’a pas succombé à la fièvre royale qui sévit dans toute la cité londonienne. Un diamant en particulier semble tout à fait immunisé, ce qui conduit votre chroniqueuse à s’interroger ; la couronne aurait-elle perdu de son éclat ?
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La Reine ferme rageusement la gazette en avertissant le Prince que la jeune Bridgerton est l’incomparable de la saison, ce qui signifie qu’il n’y a pas meilleur parti pour un Prince. Il reconnait que Miss Bridgerton est une délicieuse jeune fille mais à en croire la gazette son cœur est déjà pris. Son cœur n’a aucune importance pour la Reine tant qu’elle n’a pas accordé sa main. Puisqu’il est Prince, qu’il soit charmant !
Dans le salon des Bridgerton, Benedicte fait des esquisses au fusain, Eloïse lit et Daphné essaie de composer une mélodie au piano. Exaspéré, Bénédict déchire ses dessins, Eloïse finit par demander à sa sœur d’arrêter. Commence une dispute entre les deux sœurs. Daphné lui conseille de se joindre à elle, qui devra bientôt maitriser le piano forte. Ce n’est pas l’intention d’Eloïse. Si lire ne lui fera pas gagner un mari, elle laisse Daphné suivre son cœur. Quant à elle, elle aspire à nourrir son esprit. Chacune reprend ses occupations.
Lady Featherington amène Marina dans les quartiers populaires. Les rues sont sales, des rats s’y promènent. Marina ne comprend pas ce qu’elles font là. Portia veut lui donner une vision claire de son avenir au cas où elle refuserait de suivre ses instructions. Marina répond qu’il était inutile de l’amener devant ces pauvres gens qui travaillent dur. Le père de son enfant est informé de son état. Portia sait qu’il n’a pas répondu. Comme beaucoup d’hommes, rares sont ceux qui restent sincères après avoir obtenu ce qu’ils voulaient. Marina ne veut pas en écouter davantage et remonte en voiture pour rentrer.
Lady Dandury et Violet se promènent dans le parc royal, suivies de Daphné et Simon. En passant près de la tente royale, Lady Dandury surprend le Prince qui suit Daphné des yeux. Cressida Cowper est pourtant installée près de lui, sous le regard fier de Lady Cowper. Simon fait rire Daphné en racontant quelques anecdotes sur les années d’études passées avec Anthony. Redevenant grave, elle se souvient que Violet lui a dit un jour qu’on devrait épouser son ami le plus cher. Elle se demande si le mariage se résume à l’amitié ; elle pense qu’il y a d’autres choses physiques ou même intangibles, qui rapprochent vraiment un couple. Simon rit de la trouver aussi ignorante et reproche aux mères de laisser leurs filles dans cet état. Elle le presse d’en dire plus mais il refuse, ce serait déplacé. Daphné insiste : s’il la courtisait, ce serait le cas, mais à part lui personne d’autre n’acceptera de lui dire quoi que ce soit. Simon alors lui conseille, lorsqu’elle est seule dans sa chambre, de se caresser et d’explorer son corps. Devant les yeux de Daphné, remplis d’incompréhension, Simon se reprend et l’entraîne à la suite de leurs chaperons.
Plus tard, dans la voiture de Lady Dandury, Simon reçoit un coup de canne et elle le somme de lui dire où doit le conduire tout ce temps passé avec Miss Bridgerton. Frottant sa cuisse douloureuse il répond qu’il s’agit simplement du temps passé plaisamment. Il est évident que Daphné a retenu l’attention du Prince Friedrich et ce temps plaisant pourrait lui faire perdre une occasion d’un extraordinaire mariage. Lady Dandury ne lui pardonnerait jamais alors, sa stupide négligence, car ils savent tous les deux qu’elle l’a mieux éduqué que cela.
Le soir, dans le jardin des Bridgerton, Benedict vient rejoindre Eloïse. En s’asseyant sur la balançoire, à côté d’elle, il lui emprunte sa cigarette. Elle a trouvé ses dessins dans la cheminée. Elle lui conseille, s’il manque de pratique, de pratiquer, engager un professeur. Elle lui demande de sortir et de viser le ciel, tout le monde ne possède pas cette chance. Elle prend l’exemple de Lady Whistledown qui possède un immense talent d’écrivain et pourtant obligée de se cacher pour publier sous un faux nom. C’est une femme, en conséquence elle n’a rien et pourtant elle trouve le moyen d’écrire. Benedict est un homme donc il a tout, il peut faire ce qu’il veut. Alors qu’il n’ait pas peur de le faire ainsi elle vivra par procuration à travers lui. Benedict la soupçonne d’être la célèbre chroniqueuse, auquel cas elle a son admiration et son soutien, ce qui la fait rire. Elle lui demande si honnêtement il pense qu’elle l’admettrait ?
Daphné ferme la porte de sa chambre à clé, pose la rose du jardin offerte par Simon l’après-midi à côté d’elle en s’allongeant sur son lit. Elle repense à leurs mains qui se sont étreintes en secret et met à exécution ses conseils.
Le lendemain matin, dans le salon, Daphné tout heureuse, finit de composer la mélodie qu’elle avait en tête, sous les félicitations de sa famille.
Accompagnée par Rose, Daphné rejoint Simon qui présente un air très grave. Refusant sa proposition de promenade ; Simon explique qu’il ne se joindra à elle ni aujourd’hui ni aucun autre jour désormais. Sans la regarder, il précise que les mères et leurs filles se désintéressent de lui et elle a une meute de prétendants à ses pieds. Preuve que leur arrangement a porté ses fruits et il est temps d’y mettre un terme. Elle n’était qu’un atout, une diversion et rien de plus. Elle formera un beau couple avec le Prince, quant à lui il va passer à autre chose. Il la laisse, désemparée, devant le salon de thé où ils ont passé beaucoup de temps.
Il pousse sa porte d’entrée et aboie des ordres pour qu’il puisse quitter Londres au plus vite. Daphné monte l’escalier en pleurant pour s’enfermer dans sa chambre, au grand désarroi de Rose qui ne comprend pas ce qu’il est arrivé.
Le soir devant la salle de l’opéra comble, Siena Rosso chante. Lorsqu’elle se retrouve dans sa loge, le concierge vient l’avertir qu’elle a une visite. Elle pense que c’est Simon, pleine d’espoir elle s’apprête à l’accueillir mais c’est Anthony qui entre. Elle imagine qu’elle doit cette visite à un bal qui l’ennuie ou une obligation familiale à laquelle il voudrait échapper. Mais elle a des projets qu’elle doit honorer et se prépare à partir. Il la retient et la prend dans ses bras en lui disant qu’elle lui manque. Elle le repousse en lui signifiant que sa position comme la sienne demeure inchangée. C’est un Vicomte, sa position et son titre l’obligent à se marier et engendrer un héritier. Elle sera toujours la femme dans l’ombre et jamais dans la lumière. Elle le laisse seul dans sa loge.
Pénélope se précipite vers le valet qui apporte le courrier. Elle s’empare d’une lettre qui vient d’Espagne et toute joyeuse se précipite chez Marina. Malheureusement, Sir Georges prétend qu’il ne s’est rien passé entre eux et rejette la paternité de son bébé. Il souhaite ne plus entendre parler d’elle et de sa situation.
De sa chambre, Portia entend les cris de désespoir de Marina et se félicite avec Madame Wilson, d’avoir pu échanger les lettres à temps. Madame Wilson a écrit et signé cette lettre de rupture mais montre quelque remords.
Chez Madame Delacroix, Daphné essaie sa robe pour le prochain bal. Lady Cowper et Cressida attendent leur tour. Lady Cowper vient féliciter Violet de l’intérêt porté par Daphné au Duc de Hastings. Cressida n’aurait aucune chance auprès du Prince si Daphné s’intéressait à lui. Ces mots mettent Daphné à la torture mais elle se reprend très vite et sourit. Dans sa chambre elle donne ses consignes pour sa coiffure et sa toilette à Rose pour le bal du soir. Rose la trouve parfaite, elle répond que c’est ce qu’on attend d’elle.
Avant de partir, Violet donne à Anthony une liste de 14 jeunes filles à marier, toutes d’excellentes familles. Anthony promet de l’étudier et lui faire savoir qui lui présenter.
Au bal, Cressida danse avec le Prince sous les regards, ennuyé pour la Reine, fier pour Lady Cowper. Les Featherington arrivent dans la salle de bal, Marina est aussitôt invitée par Lord Hardy, elle accepte avec plaisir.
Simon est là avec Lady Dandury. Elle le trouve réservé. Il s’excuse en lui apprenant qu’il va quitter l’Angleterre au plus tôt.
Lorsqu’en magnifique robe blanche pailletée, coiffée d’un diadème discret de plumes et diamants les cheveux en arrière qui tombent en boucles dans le dos, Daphné se présente, suivie de Violet, les conversations s’arrêtent, toutes les têtes se tournent vers elles. Cachant à moitié son visage d’un éventail en plumes blanches, souriant des yeux au Prince, elle descend lentement l’escalier, laissant à ce dernier le loisir de venir l’accueillir sur la dernière marche. Il lui demande sa première danse, elle s’en montre honorée et négligemment, laisse tomber son éventail à terre. Le Prince met un genou à terre devant elle pour le ramasser et le lui tendre.
Pénélope et les Featherington assistent à cette scène d’un air incrédule, la Reine a un air satisfait tandis que les dames Cowper affichent un air jaloux et des regards haineux. Lady Dandury dit un seul mot à Simon ; imbécile !
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… Cela est-il possible, Daphné Bridgerton, le diamant de la saison serait-elle une pierre encore plus précieuse et plus rare que l’on n’imaginait ? Car il s’avère que ce trésor s’apprête à rejoindre les joyaux de la couronne, ceux-là même que la Reine a toujours tant chéri. Le Duc de Hastings, à ce que l’on m’a dit, est resté muet presque toute la soirée, alors que Miss Bridgerton semble s’être finalement lassée d’attendre qu’il lui pose la fameuse question fatidique. Ou bien peut être que la jeune demoiselle a simplement eu envie de viser plus haut. Surprenant ? Assez ! Déraisonnable ? Certes pas. Après tout, pourquoi se contenter d’un Duc lorsque l’on peut avoir un Prince ?
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Simon a observé Daphné pendant qu’elle descendait l’escalier d’un air fier, maintenant, il regarde le Prince et Daphné danser les yeux dans les yeux. Elle a l’air heureuse et souriante. Il ne tient plus, sans un mot il s’en va non sans leur jeter un dernier regard avant de sortir de la salle de bal.
mamynicky