1.06 – Frou-frou
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Très cher ami lecteur, je me dois d'adresser mes félicitations aux nouveaux duc et duchesse de Hastings. Tous mes voeux de bonheur et d'endurance, au moment où ils s'engagent dans la période la plus grisante de la vie d'un jeune couple. Je veux parler, naturellement, de la lune de miel. Existe-t-il quoi que ce soit de plus romantique ? Se mettre en retrait de la société, en laissant enfin les regards curieux derrière soi…
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La voiture de Simon et Daphné s’immobilise devant le perron de Clyvedon. La gouvernante et tous les serviteurs les attendent, alignés sur l’escalier qui mène au château. Daphné et Simon ont l’air heureux. Daphné dit bonjour à chacun et Simon lui présente la gouvernante, Madame Colson, qui les accueille en espérant que tout sera à leur convenance. Elle a commandé un repas léger servi sur la terrasse et propose ensuite une visite de toutes les améliorations qu’elle a apportées depuis sa dernière visite. Simon l’arrête, il a d’autres projets avec son épouse. Daphné admire le hall immense, Simon veut lui montrer leur chambre. Il l’enlève dans ses bras pour porter Daphné, gênée, à l’étage.
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… Si votre dévouée chroniqueuse et toute la bonne société restées ici à Londres regretteront le couple le plus remarqué de la saison, peut-être trouveront-ils une consolation dans la promesse que le duc et la duchesse leur reviendront porteurs d'une surprise.
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La famille Bridgerton est réunie pour une réception dans le jardin du palais royal, Violet songe à rallonger les robes d’Eloïse en prévision de sa présentation lors de la future saison. Eloïse ne veut pas en entendre parler pour le moment, trop occupée par son enquête pour démasquer Whistledown sur l’ordre de la reine. Colin parle un peu plus loin avec Marina, près du groupe des Featherington. Il appelle l’attention de tous pour leur annoncer ses fiançailles avec Marina Thomson. Les Featherington affichent des mines réjouies, alors que Violet, Anthony et Pénélope s’efforcent de masquer leurs sentiments.
Plus tard, Anthony emmène Colin dans son bureau pour lui demander ce qu’il lui est passé par la tête. Prévoyant la réaction de son ainé, Colin a préféré le mettre devant le fait accompli car il est profondément amoureux. Anthony le trouve trop jeune pour se marier. Colin répond qu’il n’a pas besoin de sa permission, bien qu’il aurait préféré avoir la bénédiction d’Anthony. Anthony n’est toujours pas d’accord et Colin sort, déçu.
Dans leur lit où ils viennent de faire l’amour, Daphné comprend pourquoi les mères laissent leurs filles ignorantes des choses de l’amour, sinon elles ne pourraient penser qu’à ça. Daphné voudrait se lever pour prendre possession des lieux mais Simon continue à la couvrir de baisers. Daphné sait qu’une dame n’est rien sans sa gouvernante et il est important qu’elle fasse la visite proposée par Madame Colson. Elle veut faire bonne impression sinon tout ira de travers dans cette maison. A contre cœur Simon la laisse aller. Jeffries vient lui annoncer qu’il a préparé son bureau pour qu’il aille travailler. Simon lui rappelle que c’est sa lune de miel mais Jeffries insiste, l’intendant a laissé les comptes dans la plus grande confusion et lui-même ne comprend rien aux différents comptes du domaine. Plusieurs métayers réclament une audience à Monsieur le duc. Simon décide de se lever.
Au cours de la visite, Madame Colson apprend à Daphné que le château a été bâti en 1706 pour l’Amiral Thomas, un cadeau de sa Majesté la reine Anne. Daphné ajoute que c’était en remerciement pour sa victoire sur les Français d’après sa jeune sœur Hyacinthe, férue d’histoire. Pendant que la visite se poursuit, Daphné qui veut suivre les conseils de sa mère souhaite inviter le pasteur en priorité. Elle a également hate d’organiser leur premier bal mais pense qu’il serait plus prudent d’attendre que la saison soit terminée à Londres. Madame Colson acquiesce et note ses désirs, même si elle n’a pas l’air d’approuver son souhait de redécorer un salon, ni son idée de libérer les domestiques pour se rendre à la foire du village, placée cette année sous le patronage de Daphné.
Daphné s’arrête devant le tableau d’une femme d’une grande beauté et comprend qu’il s’agit de la mère de Simon. Elle ne s’aperçoit pas du regard critique avec lequel Madame Colson la regarde lorsqu’elle lui parle de la duchesse, pleine de délicatesse, parfaitement à sa place, une merveilleuse duchesse. Elle ouvre enfin la porte sur une chambre d’enfant. Avec mélancolie, Daphné regarde le berceau, les jouets qui attendent d’être utilisés. Elles continuent par la visite des jardins.
Daphné est assise dans la salle à manger, seule à un bout de la grande table. Simon arrive, chemise ouverte, cravate défaite. Il trouve la table et la disposition dignes d’une famille royale. Le majordome explique que le défunt duc aimait les tables protocolaires. Simon s’assied à l’autre bout et commence à discuter avec Daphné qui explique sa visite du château. Simon trouve qu’elle est très loin. Daphné répond qu’il est facile d’y remédier, se lève et prend son couvert et son verre pour se déplacer. Un valet veut l’aider, mais elle refuse son aide. Simon se lève à son tour et approche un fauteuil à coté du sien, sous l’œil des valets et du majordome pétrifiés. Madame Colson passe à ce moment là et en pinçant la bouche de désapprobation, ressort. Le jeune couple, qui se tient par la main, peut discuter plus facilement. Daphné lui parle du salon qu’elle voudrait redécorer mais demande son accord. Enthousiaste, Simon la supplie de le faire et même tout le château si elle le souhaite. Il l’entraine dans les jardins et commence à la déshabiller mais interrompus par la pluie, ils se réfugient dans une gloriette, où ils font l’amour, puis ce sera près du lac, dans la bibliothèque, dans leur chambre. Ils ne se lassent pas l’un de l’autre.
Elle confie à Rose qui démêle ses cheveux, qu’elle pensait que son incapacité à avoir des enfants allait empêcher physiquement le rapprochement conjugal. Elles rient toutes les deux.
A la table du petit déjeuner, Violet lit le Whistledown, Benedict assiste impuissant à la dispute entre Gregory et Hyacinthe, Eloïse se sert au buffet. Colin rentre, dit bonjour d’un air contrit. Hyacinthe s’empresse de l’avertir que ses fiançailles sont dans le Whistledown. Benedict entraine tout le monde dehors quand il comprend que Colin veut parler à leur mère. Violet a l’air fâchée, il lui demande pardon une nouvelle fois. Il lui rappelle qu’il a courtisé Marina toute la saison. Violet savait qu’il lui tournait autour, comme il l’a toujours fait avec d’autres jeunes filles sans que cela prête à conséquence. Elle pense qu’il a pris cette décision un peu trop vite. Elle lui prend la main en lui disant qu’elle n’était pas prête à laisser un autre de ses enfants quitter le nid aussi vite. Il la rassure, elle va avoir fort à faire avec Eloïse.
Chez les Featherington, Pénélope regarde de loin Marina papoter avec Prudence et Philippa. Marina rejoint Pénélope qui s’est installée sur un canapé. Pénélope l’a accueillie elle s’est montré une véritable amie et elle compte sur son amitié et sa sympathie. Pénélope pense qu’elle veut plutôt dire sur son silence. Elle ne déclenchera jamais le scandale sur elle ni sur sa famille mais elle ne cautionne pas ses actes. Portia vient chercher Marina pour commander son trousseau à la modiste. Philippa, un peu jalouse, trouve que Marina a de la chance ; une nouvelle garde-robe et un beau bébé. Prudence lui rappelle en riant que le bébé n’est pas de Colin.
Violet et Eloïse sont chez Madame Delacroix pour rallonger les robes de la jeune fille. Portia et Marina entrent et les deux Ladies se saluent. Portia invite Violet, Anthony et Colin à se joindre à sa famille pour le dîner le lendemain soir. Violet accepte et Portia entraine Madame Delacroix plus loin. Cette dernière lui rappelle qu’elle ne livrera plus rien tant que son compte n’est pas soldé. Portia l’arrête de suite en affirmant que ses factures seront réglées en totalité dès qu’elle aura fourni à Miss Thompson prochainement Bridgerton, sa robe de mariée et son trousseau. Madame Delacroix l’invite à trouver une autre couturière, française ou non. Marina lui demande d’où elle est originaire en France, sa mère était française elle aussi. Elle connait très bien ce beau pays et serait heureuse d’évoquer avec elle en privé tout ce qui fait la France. Elle a l’impression que Madame Delacroix va reconsidérer sa position. Cette dernière confirme et retourne vers Violet.
A la foire du village, Daphné informe les villageois qu’elle a décidé que les trois cochons présentés au concours étaient ex aequo. Un paysan en colère vient leur reprocher l‘augmentation des loyers qui les empêche de nourrir correctement leur famille. Simon n’était pas au courant, Daphné assure au paysan qu’ils vont trouver une solution à ces difficultés et le remercie de les avoir portés à leur attention. Une petite fille vient s’accrocher à sa jupe, elle la prend dans ses bras. Une jeune femme enceinte vient s’excuser pour sa petite fille. Daphné repose la petite fille par terre et la rend à sa mère en souriant. Sur le chemin du retour au château, Daphné espère que Simon n’a pas été peiné de voir tous ces enfants autour d’eux ? Etonné, Simon répond qu’il n’a au contraire pensé qu’à elle, qui a l’air à l’aise avec eux. Elle sait que ses nombreux frères et sœurs vont se marier et ils auront une ribambelle d’enfants brailleurs à ne plus savoir qu’en faire. Ravi qu’elle soit satisfaite de leur vie, rien qu’eux deux, Simon est certain qu’elle sera une tante formidable.
Les Featherington sont prêts à recevoir les Bridgeton. Portia vérifie que la grossesse de Marina n’est pas encore visible. Pénélope en riant leur assure que tromper Colin est peut être possible, mais sa mère et son frère ne seront pas dupes.
Au cours du repas, Violet pose quelques questions à Marina pour la connaitre mieux. Portia propose de profiter du beau temps pour un mariage rapide. Anthony répond que Colin est encore très jeune et de longues fiançailles seraient préférables. Colin vante l’habileté de Marina aux travaux d’aiguilles. Après le repas, Philippa au piano, Prudence se met à chanter, faux. Colin sort, Pénélope le suit. Elle veut lui faire savoir que le cœur de Marina appartient à sir George Crane, un soldat. Elle a vu les lettres qu’ils échangent et elle préfère qu’il le sache avant qu’il ne soit trop tard. Il la remercie d’être bonne avec lui. Il ne peut reprocher à Marina d’avoir eu des sentiments pour un autre avant lui alors qu’il a flirté avec la moitié des filles de Londres. Pénélope insiste, Marina l’aime encore mais Colin est sûr de ses sentiments et de ceux de Marina et c’est lui qu’elle épouse. Marina sort dans le couloir et invite Pénélope à rejoindre sa mère qui la demande. Restés seuls, Marina l’informe que son père ne veut plus d’elle et les Featherington veulent se débarrasser d’elle. Elle pensait qu’elle se sentirait enfin acceptée par la famille de Colin. Il l’assure que ce sera le cas. Elle voudrait que leur mariage se fasse tout de suite pour fonder leur propre famille et n’être que tous les deux. Colin lui propose d’aller se marier en Ecosse où ils pourraient être unis dans quelques jours. Il lui demande un jour pour tout organiser. Elle se jette dans ses bras et accepte son idée.
Daphné se réveille seule, Simon est déjà parti. Elle se prépare et passe devant la chambre de bébé. Pensive, elle en referme la porte. Elle rejoint Simon dans son bureau. Encore en robe de chambre, il est plongé dans les livres de l’intendant. Il ne pourra pas prendre le petit déjeuner avec elle, le fermier avait raison. Il a trop longtemps négligé le domaine, il faut qu’il trouve des solutions. Elle projette d’aller à la rencontre de quelques paysans et distribuer quelques paniers garnis. Simon ne l’écoute plus, elle le laisse.
Plus tard, dans le jardin avec Rose, elles cueillent des bouquets de lavande pour les paniers. Madame Colson arrive, lui demande d’arrêter, elle va faire venir quelqu’un pour faire ce travail. Daphné lui demande de ne déranger personne, elle peut le faire. Railleuse Madame Colson lui demande si elle a aussi l’intention d’aller collecter le miel dans les ruches. Daphné pense que cela serait au-dessus de ses capacités. Si elle lui fait part de ses désirs, Madame Colson veillera à ce qu’ils soient satisfaits, en bonne et due forme. Daphné la remercie, Madame Colson s’éloigne.
Rose et Daphné proposent les paniers garnis qu’elles ont confectionnés aux villageois, mais personne ne fait attention à elles. La petite fille se jette dans ses jambes, suivie par sa mère, Joanna, la jeune femme enceinte. Pendant qu’elles marchent vers la maison de Joanna, Daphné lui demande ce qu’elle aurait pu faire de mal pour offenser les villageois. Joanna lui explique qu’en désignant les trois cochons gagnants à la foire, elle a failli à la tradition qui veut que le vainqueur fournisse Clyvedon en viande de porc pendant toute l’année, ce qui représente énormément de cochons. En désignant les trois, il n’y a eu aucun vainqueur, aucun villageois n'a remporté le contrat ni le revenu qui va avec. Daphné s’engage à corriger immédiatement cette erreur.
En rentrant au château, elle trouve Simon en train de déménager son bureau pour s’installer dans une autre aile. Elle croise Madame Colson et l’invite à prendre le thé. Elle lui confie que bien que sa mère lui ait appris à tenir une maison, elles n’avaient jamais envisagé une demeure aussi grandiose. Elle la remercie chaleureusement pour ses précieux conseils. A son tour, Madame Colson flattée, raconte que le duc n’a pas eu une enfance facile. Après le décès de sa mère, son père s’est installé à Londres. Simon a vécu seul dans ce château. Les domestiques ont tous fait de leur mieux pour veiller sur lui. Le duc voulait un héritier, la duchesse voulait un enfant. Malgré les avertissements des médecins, elle s’est obstinée ; tout le monde agissait comme si la faute en incombait à la duchesse et pourtant parfois c’est l’homme qui est stérile. Sa mère lui a appris qu’un ventre ne s’arrondit pas s’il n’est pas ensemencé par de solides graines. Mais ensuite, lorsque le petit duc est arrivé, comme un cadeau du ciel, elle les a quittés.
Les Featherington sont invités chez lady Gartside. Pénélope feint d’être malade pour garder la chambre. Puis elle va fouiller la chambre de Marina pour trouver les lettres de Georges Crane. Elle trouve un sac de voyage préparé avec les effets de Marina et ses objets de toilette. Elle compare ensuite la signature sur les premières lettres avec les essais de Madame Varley qu’elle a trouvé dans la chambre de sa mère. Marina arrive, Pénélope essaie de la convaincre que George n’a pas écrit la lettre de rupture, ce qui veut dire qu’il l’aime toujours ainsi que son bébé. Au grand désespoir de Pénélope, Marina ne veut pas revenir sur sa décision. George n’a pas répondu à ses lettres, Colin lui a ouvert les bras, il veillera sur elle et son enfant. Pénélope insiste et Marina comprend qu’elle est amoureuse de Colin. Marina lui dit froidement que son amour est non partagé. Colin la considère de la même façon que sa sœur Eloïse ou même que Hyacinthe alors qu’il la voit comme une épouse et une femme. Et tant pis s’il lui revient de mettre à mort cette attirance juvénile pour prendre une décision difficile pour elle-même et pour son enfant, que cela affecte Pénélope ou non. Pénélope s’enfuit.
Daphné, en déshabillé, vient rejoindre son mari dans son nouveau bureau. Pris par les livres de comptes, il n’a pas vu l’heure. Daphné s’assied sur ses genoux. Ils s’embrassent, le désir est plus fort, il la prend sur le bureau. Comme d’habitude, Simon se retire et recueille son sperme dans un mouchoir qu’il jette dans la corbeille. Simon l’embrasse, il va se changer et la retrouve dans la salle à manger. Daphné ramasse le mouchoir et commence à comprendre ce qu’il fait. Elle se précipite dans le quartier des domestiques pour demander à Rose de lui expliquer avec précision comment une femme se retrouve enceinte.
Plus tard, dans la salle à manger, elle n’écoute pas Simon développer ce qu’il compte mettre en place pour aider les villageois. Dans leur lit, elle lui tourne le dos. Il la caresse mais il la croit fatiguée et n’insiste pas.
Le lendemain, elle fait porter des vivres aux villageois, auxquels Simon a déjà donné des têtes de bétail.
Le soir, Simon vient la chercher dans son boudoir pour rentrer ensemble dans leur chambre. Elle se précipite sur lui, se déshabille. Il ne comprend pas sa hâte mais se prête au jeu. Ils font l’amour et lorsqu’elle sent qu’il va se retirer, elle se tourne et le plaque au lit de sorte qu’il ne puisse que déverser sa semence en elle. Il voudrait s’arrêter mais elle continue et il ne peut plus se retenir. Elle le regarde avec un air de défi. Elle avait confiance en lui, il lui a menti et elle se sent trahie. Pouvoir et vouloir sont deux choses différentes. Lui pensait qu’elle savait comment sont conçus les enfants. C’est elle qui a tenu à cette union, lui était prêt à mourir à l’issue de ce duel plutôt que de lui enlever son rêve, il serait mort pour elle. Pour Daphné, on ne berne pas, on n’humilie pas celle qu’on aime. La seule chose qu’elle sait est que cela, c’est tout sauf de l’amour.
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... Tous les coups sont permis, à l'amour comme à la guerre, mais certaines batailles ne laissent aucun vainqueur, seulement un sillage de cœurs brisés. De quoi se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle …
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Violet a coiffé Eloïse d’un chignon. Le soir, sur sa balançoire dans le jardin, elle défait ses cheveux. Pénélope entre dans le jardin et en pleurs, se jette dans les bras de son amie qui essaie de la calmer.
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… Ceux que nous aimons ont le pouvoir de nous infliger les pires blessures. Car quoi de plus fragile... qu'un cœur humain ? Le lien qui unit un homme et sa promise est intime, sacré, mais je me dois de vous le révéler. J'ai découvert qu'un grave abus de confiance se préparait …
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Colin descend l’escalier avec son sac de voyage. Violet l’attend et sans un mot lui tend le Whistledown.
Colin : Qu'y a-t-il ?
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… Comme si les Featherington n'avaient pas déjà assez de tracas, il s'avère que miss Marina Thompson attend un enfant. Et l'attendait déjà le jour où elle est arrivée dans notre belle ville. Les situations désespérées peuvent dicter des mesures tout aussi désespérées, mais je parierais que beaucoup considéreront ses actes comme inadmissibles. Peut-être a-t-elle jugé que c'était sa seule solution, à moins qu'elle ne soit sans vergogne. Mais je vous le demande, la fin peut-elle justifier des moyens aussi méprisables ?
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mamynicky