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La Chronique des Bridgerton
#107 : Sur les deux rives d'un océan

Rien ne va plus dans le jeune couple. Chacun reproche à l’autre sa trahison. Simon se raccroche à son serment, Daphné aux vœux prononcés à leur mariage.

Le scandale déclenché par Lady Whistledown éclabousse non seulement la maison Featherington mais également la maison Bridgerton. Daphné décide de rentrer à Londres. Simon exige de l’accompagner. Daphné a une explication avec Violet et lui reproche son manque d’éducation concernant les relations dans le mariage.

Eloïse continue son enquête et suspecte tour à tour plusieurs personnages. La reine est impatiente et prend des mesures pour confondre l’auteur de la gazette.

Daphné organise une rencontre, sous son autorité, de Colin avec Marina. Après avoir assisté à l’entretien, elle prend en charge la recherche de Sir George.

mamynicky

Popularité


4.79 - 14 votes

Titre VO
Oceans Apart

Titre VF
Sur les deux rives d'un océan

Première diffusion
25.12.2020

Première diffusion en France
25.12.2020

Photos promo

Cressida Cowper (Jessica Madsen) & Lady Cowper (Joanna Bobin)

Cressida Cowper (Jessica Madsen) & Lady Cowper (Joanna Bobin)

Plus de détails

Ecrit par : Jay Ross & Abby McDonald
Réalisé parAlrick Riley

Sabrina Bartlett ... Siena Rosso
Martins Imhangbe ... Will Mondrich
Jason Barnett ... Jeffries
Emma Beattie ... Mère ambitieuse
Joanna Bobin ... Lady Cowper
Celine Buckens ... Kitty Langham
Kathryn Drysdale ... Genevieve Delacroix
Amy Beth Hayes ... Lady Trowbridge
Joanne Henry ... Judgy Mama
Rob Kendrick ... Composer
Tom Lorcan ... Clyvedon Footman
Jessica Madsen ... Cressida Cowper
Molly McGlynn ... Rose
Julian Ovenden ... Sir Henry Granville
Ned Porteous ... Lord Wetherby
Naomi Preston-Low ... Handsome Young Lady
Hugh Sachs ... Brimsley
Sandra Teles ... Lucy Granville
Ashley Campbell ... Concert Lord
Cate Debenham-Taylor ... Concert Lady
Georgia Slowe ... Lady Clarkson

1.07 – Sur les deux rives d’un océan

 

Dans le parc, devant les fenêtres du salon, Simon tire sur des pigeons lancés par un valet. Dans le salon, Daphné au piano montre des signes d’impatience à cause du bruit des tirs. Elle ouvre la fenêtre et joue de plus en plus fort, ce qui agace Simon.

Pendant le déjeuner, Rose entre dans la salle à manger en apportant la gazette de Madame Whistledown et demande à Daphné de lire un article important. Apprenant de ce fait le scandale qui plane au-dessus des Bridgerton, Daphné décide de partir tout de suite. Ne pas vivre sous le même toit étant jugé inacceptable par Simon il l’accompagnera.

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L'écho de la récente tombée en disgrâce de miss Marina Thompson continue de résonner dans chaque salon de la ville plusieurs jours après la révélation que ses fiançailles avec Colin Bridgerton n'étaient finalement rien d’autre qu'un stratagème. Naturellement, la disgrâce d'une dame ne vient pas seulement ternir ceux qui portent son nom. Comme les vapeurs de poix sur la Tamise, son ignoble puanteur s'étend sur toute personne à proximité....      
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Violet amène Eloïse chez Madame Delacroix pour rallonger ses robes. Eloïse essaie de convaincre sa mère de reporter ses débuts dans le monde d’une année, à cause du scandale qui pourrait ternir son entrée. Violet la rassure et lui demande de continuer à sourire. Geneviève, en train de refaire l’ourlet de la robe d’Eloïse, affirme qu’elle n’aimerait pas se fâcher avec Madame Whistledown qui est crue sur parole, quoi qu’elle écrive.

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 ... Et comme aucune ombrelle au monde n'est assez solide pour protéger une femme déchue, le seul espoir de miss Thompson est de trouver un autre refuge. ...        
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Portia essaie de faire admettre Marina dans un établissement qui recueille des jeunes femmes démunies. La nurse signale qu’il n’y a plus de place mais elle se débrouillera si l’établissement reçoit une donation conséquente.

Daphné descend de voiture devant la maison des Bridgerton. Elle refuse que Simon l’accompagne. Elle pénètre dans le salon où toute la famille réunie est étonnée de la voir. Daphné explique qu’après avoir appris la nouvelle elle est venue le plus rapidement possible. Anthony réplique qu’ils maitrisent la situation, mais Violet répond que c’est faux ; quand la société verra que le duc et la duchesse soutiennent leur famille, les rumeurs cesseront et la vie reprendra son cours comme s’il ne s’était rien passé. Daphné riposte sèchement que feindre qu’il ne se passe rien est la meilleure façon d’amener les ignorants à le croire sans broncher. Violet, mal à l’aise regarde ses fils qui ne comprennent pas l’humeur de Daphné. La reine donne un déjeuner, Daphné va obtenir une invitation en espérant que le retour des Hastings deviendra le seul sujet de conversation.

Plus tard, Daphné parle avec Colin. Ce dernier, amoureux, souhaite revoir Marina. Il s’inquiète pour Daphné et pense qu’une contrariété à Clyvedon est la cause de son humeur. Daphné coupe court en proposant d’arranger un rendez-vous chaperonné. Il lui en est reconnaissant.

Simon s’entraine à la boxe avec son ami Will Mondrich. Il sent lui aussi que quelque chose ne va pas et se doute que la lune de miel s’est mal passée. Simon lui rappelle qu’il a prononcé un vœu important pour lui.

Au château des Hastings, Daphné a du mal à trouver le sommeil. Il est tard quand elle l’entend rentrer. Elle sort sur le palier et lui apprend qu’ils assistent au déjeuner de la reine. Puis elle lui demande si leur mariage ressemblera à son absence toute la soirée, à faire dieu sait quoi avec dieu sait qui. Qu’elle l’imagine infidèle blesse Simon. Ils se défient du regard tout en se rapprochant et se jettent dans les bras l’un de l’autre en s’embrassant. Il la renverse au sol et la déshabille. Daphné, dans un souffle, lui demande d’aller dans leur chambre terminer ce qu’ils commencent. Simon refuse en repensant à ce qu’elle a été capable de faire. Malheureuse, Daphné lui demande ce qu’il va advenir de leur couple. Simon fera son devoir en subvenant à ses besoins si elle porte un enfant, sinon ils resteront mariés sur le papier. Elle bénéficiera de tous les soins qu’une duchesse attend mais il restera loin de sa porte.

Le lendemain, Daphné et Colin reçoivent Marina au château des Hastings. Colin espère que Marina va réfuter ce que Whistledown a écrit, il veut que ce soit une erreur. Marina le détrompe. Il ne comprend pas, elle disait qu’elle l’aimait et ils allaient s’enfuir pour se marier. Il lui reproche d’avoir commis un péché envers lui. En colère, Marina refuse qu’il parle de péché. Elle a agi comme elle le devait et n’a de reproches à recevoir de qui que ce soit. Elle n’a reçu d’aide ou de soutien de personne. Colin a été le seul homme à lui offrir un peu d’espoir et de bonheur. Colin se sent berné d’avoir été piégé dans un mariage malhonnête. Avant de sortir, il ajoute que le plus cruel dans cette trahison, est qu’il l’aurait épousée sans hésiter si elle lui avait avoué sa situation, tellement son amour est fort. Marina prend congé à son tour. Rose vient prévenir Daphné qu’il est temps de se préparer pour le déjeuner de la reine.

Dans les jardins du palais royal, une foule d’invités se presse pour le déjeuner organisé par la reine. Simon et Daphné reçoivent des compliments pour leur mariage. Daphné répond juste poliment mais Simon joue les maris heureux. Charlotte arrive et les avertit qu’elle a parié une jolie somme pour un héritier Hastings dans l’année. Avant que Daphné puisse répondre, Simon certifie qu’ils consacrent toutes leurs forces à ce projet pour la satisfaire. Daphné souffle à son mari que sa duplicité est extrêmement naturelle à quoi Simon répond qu’il a eu le meilleur professeur. Violet a entendu leur aparté et comprend que quelque chose ne va pas dans le couple.

La reine se dirige vers Eloïse, pour avoir des nouvelles de l’enquête. Eloïse lui assure qu’elle a bien l’intention de dénicher la colporteuse de ragots mais n’a toujours pas percé à jour son identité. La reine, impatiente, lui ordonne de lui donner très vite une réponse.

Lady Danbury s’approche du couple et invite Daphné à une soirée où elle convie les femmes mariées de la haute société, dont elle est membre désormais. Portia et ses filles entrent dans le jardin de la reine qui fait la grimace. Eloïse, charitablement, vient chercher Pénélope et l’entraine un peu plus loin pour lui demander comment elle va. Pénélope lui explique qu’elles n’ont reçu aucune visite et leur mère leur a appris qu’ils étaient ruinés.

Brimsley vient demander à Portia de se retirer et oublier son invitation si elle veut éviter une situation déplaisante. Cressida Cowper ne peut résister à lancer que cela devrait lui servir de leçon, à quoi Daphné lui rappelle de ne point juger afin qu’elle ne soit point jugée. Puis Daphné se retire plus loin, dans un petit jardin désert.

Violet l’y rejoint elle voudrait savoir ce qui perturbe sa fille qui peut toujours lui demander conseil. Daphné avoue que son mariage n’est pas parfait et reproche à sa mère d’user de métaphore. Si elle ne l’avait pas envoyée dans le monde en sachant seulement jouer un rôle mais rien sur la réalité quotidienne du mariage et les relations conjugales, si elle lui avait expliqué clairement ce qui est important elle ne se serait pas comportée comme une idiote. Lady Danbury les interrompt, Daphné sort du jardin, laissant Violet gênée.

Portia entre dans le bureau de son mari pour lui reprocher d’avoir été la risée de tous au déjeuner de la reine. Daphné se fait annoncer pour parler à Marina. Elle estime l’avoir mal jugée et comprend l’urgence de ce qu’elle devait faire. Elle souhaite l’aider à retrouver George et le convaincre de prendre ses responsabilités envers elle et leur enfant.

Pendant ce temps, Lord Featherington voudrait persuader Mondrich d'accepter de perdre le prochain match. Les gains mettraient leurs deux familles à l’abri pour la vie. Mondrich ne veut pas en entendre parler et le met à la porte.

Daphné est tentée de refuser la soirée chez Lady Danbury mais lorsqu’elle apprend que Madame Langham, la femme du général sera présente, elle demande à Rose de répondre qu’elle ira avec plaisir.

Lady Landbury l’accueille et l’accompagne à sa table de jeu : elle lui présente Lady Trowbridge, Lucy Granville et Kitty Langham. Après avoir expliqué les règles du jeu, les cinq femmes commencent à jouer. Daphné profite de la chance du débutant et gagne plusieurs parties. Au bout d’un moment, Lady Trowbridge et Lucy Granville se lèvent pour se diriger vers une autre table. Restée avec Kitty Langham, Daphné obtient l’adresse du général.

Pendant ce temps, au White, Anthony s’invite à la table de Simon, qui boit seul. Il semble évident à Anthony qui connait très bien sa sœur, que Simon a commis une grave erreur. Les Bridgerton ne sont pas parfaits mais ils tiennent leurs promesses. Pour Simon, Anthony ne sait rien de ses engagements ; il essaie de respecter sa parole, alors qu’Anthony n’a pas protégé Daphné de Berbrooke et personne n’ignore ses aventures sulfureuses, comme sa relation avec Siena. Le ton monte entre les deux hommes, critiquant l’un l’autre leur incompétence à diriger un foyer. Chacun évoquant le père de l'autre, ils en viennent aux mains, on est obligé de les séparer.

Daphné rentre de sa soirée et en passant devant la chambre de Simon, elle le voit soigner une arcade sourcilière saignante. Il prétend que l’entrainement avec Will a été un peu violent. Elle lui prend la compresse et le soigne. Elle s’assied sur ses genoux ; ils s’embrassent. Elle lui demande pourquoi il est aussi inflexible. Simon raconte qu’à cause de son père - pour qui rien n’était plus essentiel que la continuité de la lignée des Hastings, plus que sa mère ou lui - il a prêté serment sur son lit de mort et juré que cette lignée s’éteindrait avec lui. S’il n’a pas trahi le serment de son père, Daphné lui reproche d’avoir trahi celui du mariage et puisqu’il ne reconsidèrera jamais sa position, ils sauront comment ils passeront le reste de leurs jours : malheureux ensemble ou heureux séparés.

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 ... Une question, très cher lecteur : Qu'y a-t-il de plus grisant que parier de l'argent ? Car très souvent, les paris les plus risqués sont les mieux récompensés. Cependant, si vous faites le mauvais pari, vous pourriez vous retrouver sans rien si ce n'est vos yeux pour pleurer.   
Naturellement, personne ne peut avoir la garantie que son pari lui assurera la fortune ou la ruine, à moins de se tourner vers des stratégies plus sûres. Mais alors que la saison se poursuit, les plus grands joueurs ont déjà abattu leurs cartes en toute sincérité. Ce qui depuis quelques jours ne laisse pas beaucoup de place aux commérages. Pour tout vous dire, votre dévouée chroniqueuse ne parvient pas à trouver d'autre événement qui mérite d'être signalé.       
Il est tout de même intéressant de noter que le duc et la duchesse de Hastings n'ont pas encore donné de réception et reçu d'invités. Nos jeunes mariés se sont sans nul doute coupés du monde pour vivre leur bonheur conjugal. Qui pourrait leur en vouloir ? Et qui pourrait être surpris que leurs efforts soutenus soient récompensés par un nouveau venu dans le courant de l'année ?       
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Pénélope est venue dans la chambre d’Eloïse pour son enquête sur Madame Whistledown. Eloïse remarque que dans le passé les révélations divulguées concernaient un événement auquel plusieurs personnes avaient pu assister, alors que celui qui désignait Marina était différent. Pénélope confirme : il était personnel. Eloïse pense à une commerçante qui aurait surpris des paroles ou vu quelque chose. Eloïse a le sentiment d’avancer et compte faire un compte rendu à la reine. Elle espère qu’une fois Whistledown démasquée, l’honneur des Featherington sera restauré.

Daphné informe Marina qu’elle a contacté le général Langham. Marina ne croit pas qu’il voudra faire quoi que ce soit pour elles. Malgré l’optimisme de Daphné, Marina est résignée à accepter sa destinée.

Violet est surprise mais satisfaite qu’Eloïse se joigne à elle pour la soirée à l’opéra. Violet a retenu la leçon par Daphné, elle ne veut pas la forcer et lui conseille de ne pas se lancer si elle ne se sent pas prête. Du moment que la reine sera présente et qu’elle n’est pas parée de plumes, Eloïse se réjouit de la soirée.

A l’opéra, Benedict a une conversation avec Granville sur sa relation avec Lord Wetherby. Granville lui affirme que son épouse et lui sont bien plus heureux que la plupart de ceux réunis à l’opéra ce soir ; elle se sent libre et protégée. Pour autant, sa liaison avec Wetherby les place sous des menaces constantes, ils mettent chaque jour leur vie en danger par amour. Il ajoute qu’il faut du courage pour vivre en dehors des règles fixées par la société.

De son côté, Eloïse fait part à la reine de sa dernière théorie. Mécontente car elle trouve que c’est peu, elle la congédie. Elle n’a plus besoin d’elle ; une patrouille des Coureurs de Bow Street a été recrutée pour mener l’enquête à bien et faire taire Madame Whistledown. Eloïse ne veut pas la faire taire, elle a peut-être encore de bonnes choses à dire. La reine la renvoie.

Eloïse et Benedict en ont assez du concert et décident de partir. Benedict doit passer prendre quelqu’un avant de la déposer à la maison. Eloïse est surprise de voir Madame Delacroix monter en voiture. Cette dernière lui demande comment s’est passée sa soirée, Eloïse l’a trouvée horrible et ennuyeuse. Tout Londres était présent mais elle n’a pu échanger un seul mot avec qui que ce soit. Madame Delacroix insiste sur le fait qu’il y avait tout Londres, sauf les Featherington. Songeuse, Eloïse répète qu’il y avait tout le monde, sauf les Featherington. En même temps, elle repense à la conversation avec Madame Delacroix quelques jours plus tôt.

Chez les Featherington, Marina prend toutes les herbes qu’elle trouve dans la cuisine et en fait une infusion. Plus tard, Pénélope la trouve inanimée sur le sol de sa chambre. Elle appelle Portia, affolée.

Pendant le concert, Simon prend la main de Daphné. Le bonheur ne dure pas longtemps, Daphné se rend compte qu’elle a ses règles. Elle se précipite dans le cabinet des dames, suivie par Violet. Simon a compris, il sait que Daphné pleure et les larmes lui montent aux yeux.

1.07 – Sur les deux rives d’un océan

Dans le parc, Simon tire sur des pigeons lancés par un valet. Daphné ouvre la fenêtre du salon et joue très fort du piano, ce qui agace Simon. Elle joue de plus en plus fort.

Simon : Pull !

Dans la salle à manger. Daphné et Simon se parlent en s’adressant à un valet.

Daphné : Je vous prie de demander à miss Nolan si mes effets personnels ont bien été retirés de la chambre du duc et apportés dans la chambre de la duchesse.
Simon : Je vous prie d'informer Sa Grâce que je me refuse à autoriser cela.
Valet : Dois-je vraiment délivrer le message, Votre Grâce ?
Daphné : Vous ne pouvez pas croire que je vous accueillerai dans mon lit après tant de mensonges et de déceptions.
Simon : Soyez assurée que les relations maritales ne m'intéressent plus du tout depuis vos récents exploits.
Daphné : Alors dites-moi pour quelle autre raison souhaitez-vous que je reste ?
Simon : Parce que vous êtes mon épouse.
Daphné : La coutume veut qu'une épouse loge dans sa propre chambre une fois la lune de miel terminée. Un temps à présent qui est véritablement passé, vous en convenez ?
Simon : J'entends être tenu informé de l'évolution que vont prendre vos intentions conjugales.
Daphné : Loin de moi, même en rêve, de vouloir cacher la vérité sur une affaire aussi importante.
Rose : Votre Grâce, le Whistledown vient d'arriver et vous devriez…
Simon : Une mauvaise nouvelle ?
Daphné : Je dois partir sur le champ.
Rose : Oui, Votre Grâce.
Simon : Que se passe-t-il ?
Daphné : Il semble que mon frère soit la proie du scandale. Je dois retourner auprès de ma famille. Ils ont besoin de moi.
Simon : Je vous accompagne.
Daphné : C'est une affaire familiale.
Simon : Faire chambre à part peut être toléré. Ne pas vivre sous le même toit n’est pas acceptable. Je ne vous laisserai pas hors de ma vue tant que je ne sais pas si vous portez un enfant.
Daphné : Veillez à ce que Sa Grâce prépare sa voiture la plus grande. J'exige mon espace personnel.

Londres

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Lady Whistledown : L'écho de la récente tombée en disgrâce de miss Marina Thompson continue de résonner dans chaque salon de la ville plusieurs jours après la révélation que ses fiançailles avec Colin Bridgerton n'étaient finalement rien d’autre qu'un stratagème. Naturellement, la disgrâce d'une dame ne vient pas seulement ternir ceux qui portent son nom. Comme les vapeurs de poix sur la Tamise, son ignoble puanteur s'étend sur toute personne à proximité....
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Boutique de Geneviève Delacroix

Geneviève : Restez tranquille, ma chère.
Eloïse : Ce scandale pourrait fortement ternir mes débuts, maman. Nous devrions peut-être reporter mon entrée de quelques années.
Violet : Silence mon enfant, tout va bien se passer. Contentez-vous de sourire.
Eloïse : Est-ce qu’un sourire peut suffire à sauver les Featherington ? Pénélope et ses sœurs n'ont rien fait de mal, mais leur réputation est ruinée.
Violet : Vous devriez surtout vous préoccuper de l'avenir de votre propre famille. Notre position n'est pas moins périlleuse. Quelle belle journée, n'est-ce pas, lady Richmond ?
Lady Richmond : Certes.
Eloïse : Cette Whistledown.
Geneviève : Je n'aimerais pas me fâcher avec cette femme. Quoi qu'elle dise, on la croit sur parole.
Eloïse : Oui. Si elle a le pouvoir de détruire une réputation, elle peut aussi la restaurer.
Geneviève : Très élégante, miss Bridgerton. Quelle jolie débutante vous allez faire.

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Lady Whistledown : ... Et comme aucune ombrelle au monde n'est assez solide pour protéger une femme déchue, le seul espoir de miss Thompson est de trouver un autre refuge. ...
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Nurse : Je suis désolée, nous sommes complets.
Portia : Il s'agit d'un cas d'urgence. Cette jeune femme n'aura nulle part où aller avec son enfant. Vous devez consentir parfois à des exceptions.
Nurse : Je devrais pouvoir trouver une chambre si nous recevons une donation de belle taille.
Portia : Mais cette maison n’est-elle pas dédiée à la charité ?
Nurse : Même la charité a besoin d'argent. Et vous devez en posséder de façon considérable, je présume. Au revoir.

La maison des Bridgerton

Daphné : Sommes-nous arrivés ? Inutile de jouer les geôliers. Dites-vous que ce n'est certes pas dans l'heure que je saurai si je suis enceinte ou non.

Colin : Miss Thompson doit défaillir sous le poids des mensonges, pourquoi ne puis-je la voir ?
Violet : Colin.
Anthony : Écoute moi, mon frère. Le fait que la bonne société se jette sur le moindre potin de Whistledown est la seule chose qui nous préserve du déshonneur. Grâce à son feuillet, personne ne croit que tu es le père de l’enfant de Miss Thomson. Mais si tu te rapproches d'elle, ils te jugeront responsable de son désastre et toutes tes sœurs paieront pour ta triste notoriété. Est-ce cela que tu désires ?
Colin : Évidemment pas, mais…
Daphné : Bonsoir à tous.
Violet : Ma chérie !
Anthony : Que fais-tu là Daphné ? N'es-tu pas censée profiter de ton bonheur de jeune mariée ?
Daphné : En apprenant la nouvelle, je suis venue aussi vite que notre voiture nous l’a permis.
Anthony : En pleine lune de miel ?
Benedict : Hastings doit maudire le nom des Bridgerton.
Anthony : Où est-il, d'ailleurs ?
Daphné : Il est allé préparer la maison.
Anthony : Nous maîtrisons la situation, ma sœur. Nous n'avons pas besoin de ton assistance.
Violet : Cela est entièrement faux Anthony et vous le savez. Daphné pourrait bien être la réponse à tous nos problèmes. Quand la bonne société verra que nous avons toujours le soutien du duc et de la duchesse, les rumeurs cesseront aussitôt, et la vie reprendra son cours comme s’il ne s'était rien passé et que tout allait bien.
Daphné : Et les gens ne se rendront compte de rien. Puisque feindre qu'il ne se passe rien est la meilleure façon d'amener les ignorants à le croire sans broncher, n'est-ce pas, maman ? Bien. Sur quel grand événement la société va-t-elle jeter son dévolu cette semaine ? Il y a certainement quelque chose.
Violet : La… La reine donne un déjeuner.
Daphné : Je suis certaine que le duc et moi pouvons obtenir une invitation. Avec un peu de chance, notre retour à Londres sera pour tout le monde un tel sujet de conversation que personne n’aura plus la force de parler d'autre chose.
Colin : Je suis heureux de voir tout le soutien que vous m'apportez.

Daphné : Tu souhaitais véritablement l'épouser ?
Colin : Oui.
Daphné : Alors, dans ce cas, peut-être devons-nous tous être heureux que tu n'aies pas épousé une inconnue.
Colin : Ce n'est pas une inconnue.
Daphné : Je crains que si, mon frère. Whistledown la connaissait mieux que toi.
Colin : Whistledown perce les secrets de tous.
Daphné : Et tu as de la chance de ne pas avoir attendu le lendemain de ton mariage pour apprendre qui elle était.
Colin : Je sais que tu me prends pour un fou, mais les élans de mon cœur échappent à toute logique. Quand je pense à elle, je veux être près d'elle, je me projette avec elle. En dépit de toutes considérations raisonnables.
Daphné : Je connais bien cette folie. Mais tu ne peux pas lui rendre visite.
Colin : Léandre a nagé d'Abydos à Sestos chaque nuit dans la plus grande obscurité rien que pour voir son amour.
Daphné : Léandre a fini par se perdre et s'est noyé. C'est la suite de l'histoire.
Colin : Ça ne va pas ? Daphné ? Une contrariété à Clyvedon ?
Daphné : Si tu souhaites absolument parler à miss Thompson, je vais vous arranger un rendez-vous, chaperonné, cela va sans dire.
Colin : Je t'en serais reconnaissant, tu verras que ma passion n'est pas vaine.

La salle de boxe de Will Mondrich

Mondrich : Vous avez toujours appris vite. Mais je préfère garder mes forces pour mes combats au lieu de les dépenser pour vos problèmes.
Simon : Vous renoncez à me combattre ? Ce n'est pas la meilleure façon de vous préparer.
Mondrich : Je ne vous ai pas vu une telle rage depuis qu’on vous a remis les clés du duché.
Simon : Je ne parlerai pas de mon duché.
Mondrich : Comme vous voulez. Je présume que vous ne parlerez pas de votre lune de miel non plus.
Simon : Il ne s'est rien passé pendant ma lune de miel.
Mondrich : Une situation qui n'a pas dû enchanter votre épouse, j'imagine.
Simon : Je suggère que vous cessiez d'imaginer ce que mon épouse a ressenti. Ou son attitude à ce sujet.
Mondrich : Ça ne fait appel ni à la raison ni au bon sens, n'est-ce pas ?
Simon : Pardon ?
Mondrich : Le mariage. C'est comme ça, on n'y peut fichtrement rien.
Simon : J'ai prononcé un vœu. Je vous l'avais dit, hein ?
Mondrich : Vous apprenez vite, c'est clair.

Le chateau des Hastings. Simon rentre tard.

Simon : Vous êtes encore debout ? Je sais que vous êtes là, je vous ai vue.
Daphné : La reine donne un déjeuner cette semaine. Nous devrons y assister avec mon frère afin de l'assurer de notre soutien. Où avez-vous passé la soirée ?
Simon : Je ne pensais pas que vous étiez soucieuse de mes allées et venues ?
Daphné : Est-ce à cela que notre mariage ressemblera dans l'avenir ? Vous dehors toute la soirée, faisant Dieu sait quoi avec Dieu sait qui ?
Simon : Dieu sait qui ? Vous me blessez. Nous ne sommes pas mariés depuis trois mois que déjà vous m'imaginez infidèle.
Daphné : Est-ce aussi aberrant d'imaginer cela ? Nous connaissons l’un comme l’autre votre réputation, Votre Grace. Il est clair que vous jugez qu'il n'y a rien à sauver dans notre mariage.
Simon : Rien à sauver ?
Daphné : C'est ce que j'ai dit.
Simon : C'est ce que vous pensez ?

Ils s’approchent l’un de l’autre et s’embrassent.

Daphné : Simon.
Simon : Daphné.
Daphné : Je te veux. Si nous allions dans notre chambre finir ce que nous avons commencé ?
Simon : Non.
Daphné : Que va-t-il advenir de nous ? Simon ?
Simon : Si vous portez un enfant, je resterai et je ferai mon devoir en subvenant à vos besoins.
Daphné : Et si ce n’est pas le cas ?
Simon : Eh bien nous resterons mariés, sur le papier. Vous bénéficierez de tous les soins que requiert une duchesse. Mais je resterai à distance de votre porte. Nous vivrons de manière entièrement séparée. Ceci ne doit pas arriver. Ceci n'arrivera jamais, avez-vous compris ?
Daphné : Que nous ne nous faisons plus confiance ? Oui, Votre Grâce, je crois l'avoir bien compris.

Chez les Hastings. Daphné a organisé le rendez-vous promis à Colin.

Daphné : Miss Thompson. Merci de vous être déplacée.
Marina : Je ne savais pas que j'avais le choix.
Daphné : Mon frère souhaitait une audience. Et je souhaite éviter à ma famille d'être une fois de plus l'objet d'un scandale. Je resterai en qualité de chaperon.
Colin : Marina, vous devez me dire que ce que cette Whistledown a écrit est une erreur. Que ce n'est pas la vérité.
Marina : Mais ça l'est.
Colin : Vous attendez un enfant ? Je ne comprends pas. Nous allions nous marier, vous disiez m'aimer.
Marina : Colin, j'ai toujours eu pour vous une grande estime.
Colin : De l'estime ? Vous êtes bien cruelle pour oser vous tenir ici et parler d'un ton amical comme si vous n'aviez commis aucun grave péché envers moi.
Marina : Ne parlez pas de péché, monsieur Bridgerton. Je n'ai pas à subir vos reproches ni ceux de qui que ce soit. Je n'ai pas pu mieux faire. Peut-être que vous me trouvez mauvaise, mais j'ai agi comme je le devais. Personne ne m'a jamais véritablement aidée ou guidée en me montrant une autre direction. Je n'ai pas eu le choix. Il était urgent que je me marie et vous avez été le seul homme à m'offrir une petite lueur d'espoir et de bonheur.
Colin : Alors je devrais me sentir flatté ? Et considérer comme un honneur d'avoir été votre proie ? D'avoir été berné aux fins d'être piégé dans un mariage malhonnête ? Je prends définitivement congé de vous Miss Thompson. Savez-vous ce qu’il y a de plus cruel dans votre trahison ? Si vous vous étiez simplement ouverte à moi de votre situation, je vous aurais épousée sans hésiter une seconde. C'est vous dire comme mon amour est fort. Mais tout était bâti sur du vent.
Marina : Je pense qu'il est temps que je rentre chez moi à présent. Nous ne voudrions pas qu'un autre scandale touche votre famille respectable.
Rose : La voiture vous attend madame, nous devons nous préparer pour le déjeuner de la reine.
Daphné : Bien sûr.

Au palais.

Violet : Les déjeuners de la reine ! N'est-ce pas merveilleux ? Nous voici à nouveau réunis.
Colin : Une grande joie, créons du scandale plus souvent.
Une lady : Vous êtes belle et absolument rayonnante Votre Grace.
Daphné : C'est trop de bonté.
Une lady : N'est-ce pas magnifique d'être marié ?
Simon : C'est à la fois une joie et une merveille en effet.
Charlotte : Place, place ! Devez-vous tous vous comporter comme un troupeau de moutons qu'on écarte ? J'ai parié une centaine de guinées qu'il y aurait un héritier Hastings dans l'année. Êtes-vous déjà enceinte ?
Simon : Il est indéniable que nous consacrons nos forces à ce projet, Votre Majesté. Nous espérons très vite satisfaire notre reine.
Charlotte : Je compte bien sur vous.
Daphné : Votre duplicité est tellement naturelle.
Simon : J'ai eu le meilleur des professeurs.

Granville : Vous m'avez manqué à l'atelier. Passez pour un autre cours de dessin. Comme je l’ai dit, la meilleure façon de progresser, c'est de pratiquer.
Lucy Granville : C'est du moins l'excuse qu'il donne pour revenir à la maison plein de peinture, parfois même à des endroits très curieux.
Granville :  Oh ! Aviez-vous rencontré mon ami Wetherby à ma soirée ? Venez, je vais vous présenter.
Benedict : Non. Merci bien. Je vois que ma mère souhaite ma présence, bonne journée.

Brimsley : Sa Majesté requiert une audience.
Eloïse : Avec moi ? Maintenant ?
Charlotte : Ah ! Tout de même. Ouste ! Qui est-elle ?
Eloïse : Votre Majesté ?
Charlotte : Whistledown ! Je vous ai confié de débusquer cette colporteuse de ragots.
Eloïse : Je puis vous assurer que j'ai bien l'intention de la dénicher. Et je m'en veux terriblement de ne pas avoir percé à jour son identité, mais j'en concluais…
Charlotte : Cela prend beaucoup trop de temps. Ma patience a des limites. Donnez-moi une réponse. Votre reine vous l'ordonne.
Eloïse : Naturellement. Votre Majesté.

Lady Danbury : Alors, vous êtes de retour à Londres. Votre venue tombe à point nommé compte tenu des ragots sur votre frère.
Daphné : Une pure coïncidence, lady Danbury, j'en suis sûre.
Lady Danbury : Vous êtes là pour affaires. Et je n'ai pas entendu le moindre propos sur l'engagement malheureux de monsieur Bridgerton avec une certaine Thompson. J'allais oublier. Je donne une fête bientôt et je serais ravie de vous y accueillir.
Simon : Nous sommes très friands de soirées.
Daphné : Je ne sais pas à quel moment nous accepterons des invitations.
Lady Danbury : C'est une invitation pour une personne. Pour vous seule, madame la duchesse. Une réception où sont conviées les femmes mariées de la haute société, dont vous êtes un tout nouveau membre.

Portia et ses filles entrent dans le jardin de la reine qui fait la grimace. Eloïse vient chercher Pénélope et l’emmène.

Une lady :  Quelle audace, alors !
Lady Cowper : Dire qu'elle a œuvré pour amener ce pauvre Bridgerton à épouser une femme qui était enceinte.

Eloïse : Hé ! Comment allez-vous ? Comment cela se passe chez vous ?
Pénélope : Pas une seule visite en trois jours. Maman jure que nous sommes ruinées. Mais comment va Colin ? La nouvelle a dû l'anéantir, non ?
Eloïse : Il est blessé dans sa fierté mais il va plutôt bien, les gentlemen sont souvent confrontés à cela. N'avez-vous pas entendu ce que disent les gens ? Lady Whistledown est allée trop loin cette fois.
Pénélope : Je vous croyais sa plus grande admiratrice.
Eloïse : Pas lorsque le nom de ma meilleure amie est sali. Quand nous révélerons qui est Whistledown, nous la convaincrons de se rétracter pour laver la réputation de votre famille. Tout va s'arranger, j'en suis convaincue.

Portia : Ma chère lady Bridgerton. N'est-ce pas absolument épouvantable pour nous deux d'avoir été dupées par cette ignoble traîtresse ? Quand je pense que cette miss Thompson allait tirer profit de ma gentillesse, moi qui lui avais ouvert ma porte. Je vous demande de me croire, je n'avais pas la moindre idée de…
Brimsley : Lady Featherington, je vais vous demander de partir.
Portia : Mais j'ai une invitation.
Brimsley : Plus maintenant. Je suis sûr que vous souhaiterez éviter une situation déplaisante.
Cressida : Que ça leur serve de leçon.
Daphné : De leçon à quel sujet, miss Cowper ? Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.

Violet : Quelque chose vous perturbe. Je sais que vous n'êtes plus une enfant, mais je reste votre mère et vous pouvez toujours me demander conseil. Le mariage a ses joies, mais il apporte aussi son lot d'épreuves.
Daphné : En cela vous avez raison, oui. Mon mariage est loin d'être parfait.
Violet : Ma chérie. Livrez-moi vos pensées, je vous apporterai peut-être ma sagesse.
Daphné : Ou peut-être aurez-vous une fois de plus recours à une métaphore et à d'autres platitudes.
Violet : Daphné, j'essaie seulement du mieux que je peux de vous aider.
Daphné : Savez-vous ce qui m'aurait été d'une aide précieuse ? C'est que grâce à vos conseils maternels, j'aie été préparée correctement au mariage.
Violet : Que voulez-vous dire ?
Daphné : Ce que je veux dire maman, c'est que vous m'avez envoyée dans le monde comme une pauvre idiote. Vous m'avez appris à jouer un rôle, mais rien sur ce que la réalité quotidienne du mariage signifie. Et encore moins sur les relations conjugales. Si vous aviez pu me dire, m'expliquer clairement ce qui était important, si vous m'aviez dit la vérité, il est possible que…

Lady Danbury entre dans le jardin. Daphné s’en va.

Violet : Daphné ! C'est la chaleur. La duchesse est épuisée en ce moment.

Chez les Featherington.

Portia : Nous avons été la risée de tous, aujourd'hui. Traitées comme des moins que rien, par votre faute !
Lord Featherington : Comment ça, par ma faute ? Je n'étais même pas là.
Portia : Si vous n’aviez pas cette sale manie, nous nous serions débarrassés de Miss Thomson, à la minute où nous apprenions son état. Tout cela nous aurait été épargné.
Madame Varley : Madame ! La duchesse de Hastings, elle est ici.
Portia : Je suis tellement ravie de votre visite, Votre Grâce. J'ai senti votre mère assez irritée à ce déjeuner. Mais naturellement, si vous venez pour offrir une explication…
Daphné : Je souhaite dire un mot à miss Thompson. En privé.
Portia : Bien.

Marina : Pour ce que cela vaut, je suis désolée. Votre frère est un garçon charmant.
Daphné : Vous n'avez pas à… C'est d'ailleurs moi qui vous présente mes excuses.
Marina : Comment cela ?
Daphné : Je vous ai mal jugée, et je voulais vous dire que ce que vous avez estimé urgent de faire, je le comprends.
Marina : J’aurais voulu que ça se passe autrement.
Daphné : Et vous n'êtes pas la seule à le penser bien sûr.
Marina : George était soldat. Mais c'était aussi un être doux et d'une grande bonté. Il était parfait. Je me suis imaginée être amoureuse. Ensuite, mes règles se sont arrêtées, je me suis retrouvée enceinte… et seule.
Daphné : Quel est le nom de famille de George ? Savez-vous où il est cantonné ? Dans quel régiment ?
Marina : Mais enfin, à quoi bon, Votre Grâce ?
Daphné : On m'a dit que le général Langham et son épouse étaient à Londres. Je pourrais peut-être en parler avec lui ou avec la générale et retrouver ainsi Sir George.
Marina : Qu'est-ce que cela changerait ? George l'a dit, il ne veut pas de moi.
Daphné : Mais souhaitez-vous rester seule ? Sans statut, sans protection, sans soutien ni pour vous ni pour votre enfant ? Tout est préférable à cette situation. Pourquoi serait-ce à lui de décider de votre avenir, alors qu'il a été aussi inconséquent envers vous ? Il est en faute en conséquence. Je peux peut-être le convaincre de revenir, de prendre ses responsabilités envers vous et son enfant. Pourquoi seriez-vous condamnée à subir seule le châtiment de son crime ?
Marina : Vous pensez pouvoir faire ça ?
Daphné : Croyez-moi, miss Thompson… je pense être capable de faire plus que cela.

Lord Featherington lit une affiche :
WILL MONDRICH CONTRE RAY PEARSON

Mondrich : J'ai vaincu le plus fort et je ne doute pas que je continuerai. Les gens sont friands de mes exhibitions mais elles sont coûteuses, c'est pourquoi je …
Featherington : Je ne suis pas là pour ça. J'ai une proposition plus lucrative en tête. Et si nous convenions ensemble d'un petit arrangement sur le résultat de votre prochain combat ?
Mondrich : Navré de vous faire perdre votre temps, monsieur, mais je pense qu'il serait plus sage que vous partiez.
Featherington : Je crois que vous devriez m'écouter. Préférez-vous engager vos deniers sur les résultats d’une affaire commerciale qui pourrait partir à vau-l'eau ou miser sur quelque chose de garanti ? Vous concédez à perdre le prochain match et j'aurai gagné tellement d'argent sur votre adversaire qu'avec la moitié de mes propres gains, vos proches seront à l'abri pour la vie.
Mondrich : Mon honneur n'est pas à vendre.
Featherington : C'est logique que les bailleurs de fonds vous délaissent, monsieur Mondrich. Vous êtes un saltimbanque, un simple divertissement. Nous sommes ravis de lancer des paris sur votre force de frappe, mais aucun gentleman ne vous considérera comme un homme d'affaires respectable. Je sais que votre caractère pugnace vous vient de votre père, sans aucun doute. Il était soldat, n’est-ce pas ? Il était parvenu à échapper à sa condition en servant dans le régiment de Dunmore. Se serait-il battu pour sa liberté pour voir son fils devenir une espèce de boule de muscles épuisée, titubant sur un ring pour ramener à manger le soir à sa famille ?
Mondrich : Je vous interdis de parler de ma famille.
Featherington : Oui, bien sûr, et je vous demande pardon. Ce que je voulais dire que c'est aussi pour ma famille que je le fais. Écoutez, il suffit d'un simple arrangement et nous verrons tous deux nos problèmes réglés. C'est pourquoi je vous demande de considérer la chose. D'y réfléchir.

Le château des Hastings. Simon et Daphné se croisent et se saluent, sans se parler.

Rose : Tout le monde vous réclame depuis votre retour. Nous croulons sous les cartes de visite. Lady Danbury insiste sur votre présence à sa fête, jeudi.
Daphné : Une collection de femmes mariées. Mon Dieu, j'imagine déjà les questions qu'elles me réservent.
Rose : J'informerai votre valet de pied de votre état de fatigue dû au voyage.
Daphné : Votre Grâce.
Simon : Votre Grâce.
Daphné : Pensez-vous que la femme du général sera présente à la soirée de lady Danbury ?
Rose : Madame Langham ? Je crois savoir qu'elle aime sortir.
Daphné : Alors pouvez-vous répondre que je viendrai avec plaisir.
Rose : Votre Grâce.

Chez Lady Danbury

Lady Danbury : Votre Grâce. Bienvenue dans mon lieu de perdition. Je crois que vous connaissez déjà lady Trowbridge, Votre Grâce, mais avez-vous rencontré Lucy Granville ? Et voici Kitty Langham.
Daphné : La femme du général, oui. Enchantée de vous rencontrer.
Lady Danbury : Allons jeune homme, faites le nécessaire, donnez des jetons à la duchesse.
Lucy Granville : Commençons par les règles du jeu.
Lady Trowbridge : Une femme prononce ses vœux de mariage et les joueuses que nous sommes, lui prenons sa vertu.
Lucy Granville : Si tant est que son époux lui en ait laissé.
Lady Danbury : N'ayez crainte. À chaque tour, vous devez simplement poser votre jeton sur la carte que vous jugez être celle que le donneur va retourner. Voilà mesdames, posez vos mises.
Kitty Langham : Cela chasse le spectre de la malchance, comme j'aime à le croire.
Lady Danbury : La duchesse a de grandes facultés d'apprentissage. Je suis sûre qu'elle va vite s'adapter en un rien de temps. Il suffit juste d'un peu de pratique et de persévérance. Bravo !

Le White

Anthony : Bonsoir, Votre Grâce. C'est amusant de vous trouver ici.
Simon : C'est en effet d'un grand comique.
Anthony : Vous m'évitez, c'est ridicule.
Simon : C’est vous qui êtes ridicule à présent.
Anthony : Si vous n'évitez pas ma compagnie, puis-je au moins prendre un verre avec vous ? Une bière, je vous prie.
Serveur : Bien monsieur.

Lady Trowbridge : Le comte me tuerait s'il savait l'argent que j'ai dépensé.
Kitty Langham : Le comte vient d'avoir trois ans.
Lady Trowbridge : Alors je vais continuer !
Daphné : Visiblement, j'ai bénéficié de la chance des débutants.
Kitty Langham : Le jeu n'est pas terminé, Votre Grâce.
Daphné : Je me demandais, madame Langham…
Kitty Langham : Kitty, s'il vous plaît. Vu les sommes que vous m'avez prises, c'est la moindre des choses.
Daphné : Kitty, alors. Il y a un jeune soldat dont une de mes amies n'a plus de nouvelles. Est-ce que votre époux pourrait m'aider à le retrouver ?
Kitty Langham : Je vous suggère de le lui demander vous-même. Il est rarement à la maison.
Daphné : Je suis désolée.
Kitty Langham : Pour quelle raison ? C'est idéal comme situation, en vivant séparée de mon époux, je peux me permettre toutes les libertés du mariage sans jamais être obligée de m'imposer sa compagnie.
Daphné : Et comment font vos enfants ? Leur père ne leur manque pas ?
Kitty Langham : Difficile d'être en manque de quelqu'un que vous ne connaissez pas.
Lady Danbury : Je vous rappelle que la duchesse est encore dans les premiers émois du mariage.
Kitty Langham : Oui, le fameux accord parfait. Ne prêtez pas attention à ce que j'ai dit. Je suis sûre que la compagnie de monsieur le duc est loin d'être un fardeau pour vous. Je peux vous dire où vous pouvez écrire à mon mari. Peut-être que le général daignera vous répondre. Ce n'est pas comme si vous étiez son épouse.
Lady Danbury : La duchesse vient encore de gagner !
Daphné : À voir comme vous vous réjouissez, je pourrais penser que c'est vous qui avez gagné, lady Danbury.
Lady Danbury : Ce n'est pas totalement faux, je crois. Encore !

Anthony : Une belle couleur, et les bulles. Comme il se doit. Ne vous méprenez pas, j'apprécie un bon cognac, mais parfois rien ne remplace une bière.
Simon : Voulez-vous en venir au fait, Bridgerton ?
Anthony : Comment cela ? Je ne comprends pas.
Simon : Si, vous comprenez très bien.
Anthony : Vous avez raison. De toute évidence, vous avez commis une grave erreur avec ma sœur.
Simon : Comment pouvez-vous conclure que c'est moi qui ai commis une erreur ?
Anthony : Ma foi, je connais assez bien ma sœur. Et je sais que c'est une femme extrêmement audacieuse mais elle est incapable d'agir de cette façon sans raison.
Simon : N'êtes-vous pas las de toujours prétendre être parfait ? Je suis épuisé rien que de vous regarder.
Anthony : Nous ne sommes pas parfaits mais nous tenons nos promesses.
Simon : Vous ne savez rien de mes engagements, j'essaie d'être un homme qui respecte sa parole. J'essaie de tenir… Je ne vois pas comment vous pourriez comprendre.
Anthony : Que voulez-vous dire ?
Simon : Ce que je veux dire c’est que vous laissez toujours des promesses brisées partout où vous allez. Avez-vous protégé Daphné de Berbrooke comme vous l’auriez du ? Ou parlons de vos aventures sulfureuses. Croyez-vous que personne n’est au courant de votre relation avec cette chanteuse.
Anthony : Voilà que vous me jugez alors que vous n'avez aucune idée des responsabilités d'un chef de famille puisque vous n'en avez pas.
Simon : Mais c'est Daphné, ma famille, maintenant, et on ne changera rien à cela. Même s'il est tout à fait regrettable que je ne puisse jamais atteindre le noble idéal que vous lui avez inculqué.
Anthony : Le plus regrettable, c'est que votre père a tellement brillé par son absence qu'il ne vous a jamais donné l'exemple pour diriger correctement un foyer.
Simon : À vous regarder, on sent comme la tâche est difficile.
Anthony : Je vous demande pardon ?
Simon : Vous oubliez vos constantes contradictions ? Vous ne les maîtrisez pas n’est-ce pas ?
Anthony : Hastings attention…
Simon : Parlons-en de vos responsabilités, de votre honorable promesse que chaque fils aîné exprime à son père sur son lit de mort. Pensez-vous qu'il vous regarde avec fierté aujourd'hui ? Humilié ? Mortifié par ce que vous avez fait ? Je serais curieux de savoir ce que feu monsieur le vicomte dirait.

Anthony saute sur Simon. On doit les séparer.

-Messieurs !
-Arrêtez immédiatement ! Lâchez-le !
-Je vous demande de vous calmer !

Le Château des Hastings

Simon : L'entraînement avec Will a été un peu violent.
Daphné : Dois-je solliciter Jeffries ?
Simon : Non.
Daphné : Montrez-moi. Avec quatre frères, vous n'imaginez pas le nombre de blessures que j'ai dû soigner toutes ces années.
Daphné : Pourquoi vous retenez-vous ainsi, mon ami ?
Simon : Daphné…
Daphné : Un enfant serait une bénédiction. Pourquoi êtes-vous aussi inflexible ?
Simon : Parce que j'ai fait un jour le serment de n'avoir jamais d'héritier.
Daphné : Et quelle en est la raison ?
Simon : Pour mon père… il n'y avait pas de sujet plus essentiel que la continuité de la lignée des Hastings. Ça comptait au-delà de tout pour lui. Plus que ma mère. Plus que moi. Alors j'ai fait le serment de réduire à néant ses espoirs. Et juré que cette lignée s'éteindrait avec moi.
Daphné : C'est donc pour cette raison ? Pour être fidèle à un vœu ? Et votre engagement envers moi, alors ? Auriez-vous oublié notre mariage ?
Simon : Je vous l'avais dit…
Daphné : Vous m'aviez dit que vous ne pouviez pas avoir d'enfants. Vous ne m'aviez pas dit que c'était par esprit de vengeance envers quelqu'un qui est mort, qui n'est plus là pour vous juger.
Simon : Je le lui avais juré sur son lit de mort.
Daphné : Et vous avez trahi un autre serment dans les bras de votre épouse. J'aimerais être certaine d'avoir bien compris. Vous renoncez à avoir des enfants et à la joie immense que cela nous procurerait parce que vous avez juré à votre père de ne jamais en avoir ?
Simon : J'ai…
Daphné : Dites-le ! Dites-le !
Simon : Ce ne sera jamais reconsidéré.
Daphné : Alors je vous remercie de m'avoir éclairée, Votre Grâce. Si la haine de votre père est plus tenace que l'affection que vous éprouvez pour moi, alors vous avez raison, ce ne sera jamais reconsidéré. Je suis censée avoir mes règles dans les jours qui viennent. Vous saurez ainsi quel serment vous avez brisé et de quelle façon nous passerons le reste de nos jours : malheureux ensemble ou parfaitement heureux séparés.

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Lady Whistledown :  ... Une question, très cher lecteur : Qu'y a-t-il de plus grisant que parier de l'argent ? Car très souvent, les paris les plus risqués sont les mieux récompensés. Cependant, si vous faites le mauvais pari, vous pourriez vous retrouver sans rien si ce n'est vos yeux pour pleurer. ...
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Daphné : Assurez-vous qu'elle soit livrée.
Rose : Bien, Votre Grâce.

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Lady Whistledown : ... Naturellement, personne ne peut avoir la garantie que son pari lui assurera la fortune ou la ruine, à moins de se tourner vers des stratégies plus sûres. Mais alors que la saison se poursuit, les plus grands joueurs ont déjà abattu leurs cartes en toute sincérité. Ce qui depuis quelques jours ne laisse pas beaucoup de place aux commérages. Pour tout vous dire, votre dévouée chroniqueuse ne parvient pas à trouver d'autre événement qui mérite d'être signalé. ...
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Charlotte : Pas d'autre événement. À part mon déjeuner.
Brimsley : Elle n'a rien dit de mal à ce sujet au moins.
Charlotte : C'est encore plus grave. Elle n'a rien écrit du tout.

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Lady Whistledown : ... Il est tout de même intéressant de noter que le duc et la duchesse de Hastings n'ont pas encore donné de réception et reçu d'invités. Nos jeunes mariés se sont sans nul doute coupés du monde pour vivre leur bonheur conjugal. Qui pourrait leur en vouloir ? Et qui pourrait être surpris que leurs efforts soutenus soient récompensés par un nouveau venu dans le courant de l'année ? 
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Eloïse : Dans le passé, chaque révélation de Whistledown était visiblement empruntée à un événement public dont notre société pouvait avoir été témoin. Mais le récit qui a dénoncé Marina m'a semblé différent.
Pénélope : Il était personnel.
Eloïse : Il n'y a pas que votre maman qui a aidé Marina à cacher son état.
Pénélope : Non évidemment, tous nos domestiques étaient au courant.
Eloïse : La piste domestique est à écarter. Et pourquoi pas une commerçante ? Une personne qui vient régulièrement chez vous et qui a surpris des paroles ou vu quelque chose.
Pénélope : C'est une possibilité.
Eloïse : Dans ce cas, il faut reprendre notre méthode d'enquête de toute urgence. C'est merveilleux, Pénélope, je dois informer la reine de notre théorie.
Pénélope : Parlez-lui au concert de ce soir. Je sais que vous n'êtes pas encore lancée, mais je suis sûre que votre maman vous permettra d'y assister.
Eloïse : Quand nous aurons démasqué Whistledown…
Pénélope : Oui, je sais, l'honneur des Featherington sera restauré. Je dois retourner chez moi. Je sors par-derrière pour qu'on ne me voie pas. Éloïse ? Merci.

Daphné : J'ai écrit au général Langham et je lui ai tout raconté sur Sir George. S'il est un homme d'honneur…
Marina : Vous avez écrit au général ?
Daphné : Oui.
Marina : Et le duc a-t-il signé également cette lettre ?
Daphné : Ma foi, non. Mais… Marina, qu'y a-t-il ?
Marina : Le général ne saura consacrer du temps à vous répondre, Votre Grâce.
Daphné : Vous n'en savez rien. Il va prendre en considération les paroles d'une duchesse, il le doit.
Marina : Êtes-vous naïve à ce point ? Pardon, Votre Grâce, je vous prie de m'excuser. Je vous remercie grandement de votre aide mais vous ne pourrez rien changer.
Daphné : Marina !
Marina : C'est fini. Je me suis résignée à accepter les faits. Je vous sais gré de vos efforts.

Anthony : Tu manques le concert ?
Colin : Absolument. Je ne suis pas d'humeur à écouter de la musique ce soir.
Anthony : Je veux te présenter mes excuses.
Colin :  Y a-t-il une invasion de sauterelles dans les rues ? Du sang dans la Tamise ? Ou la fin des temps vient-elle d’être annoncée ?
Anthony : Je me suis montré très sévère à ton égard. Et je m'en excuse.
Colin : Tu voulais me protéger de mes débordements, de l'idiotie de mon comportement.
Anthony : Alors tu l'admets ? Tu as été idiot ?
Colin : Que dire de tes excuses, c'est tout à fait nouveau.
Anthony : Allons, tais-toi ! Aujourd'hui, tu souffres, mais ça passera. Tu es entouré de l'affection des tiens, et tes actions t'honorent. Bientôt, tu oublieras le nom de miss Thompson et… tu oublieras l'avoir aimée un jour.
Colin : Est-ce que ces préceptes t'ont-ils été utiles ? Je dois dire que ce sont les plus terribles, les plus lugubres qu'on ait pu me transmettre.
Anthony : Ho mais tu sais, j'y travaille chaque jour.

Violet : Vous imaginez ma surprise d'entendre que vous souhaitiez vous joindre à nous ce soir.
Eloïse : Et vous imaginez comme je vous remercie de ne pas m'avoir parée de plumes.
Violet : Vous êtes ravissante ainsi. Éloïse. Entrer dans le monde, dans la société, fait partie des heures les plus riches de la vie d'une jeune fille. Si vous ne vous sentez pas prête, je vous suggère de ne pas vous forcer. Peut-être vous ai-je un peu bousculée. Vous auriez tort de vous lancer si vous ne vous sentez pas préparée.
Eloïse : La reine sera présente au concert donné ce soir, non ?
Violet : Il me semble.
Eloïse : Alors je me réjouis d'y aller. Quel riche et émouvant moment.

Simon : Êtes-vous prête ?
Daphné : Je suis prête.

A l’opéra

Granville : Je reviens, excusez-moi.
Benedict : Sir Granville.
Granville : Bridgerton.
Benedict : Pardon.
Granville : Excusez-moi.
Benedict : J'aimerais simplement comprendre votre… situation. J'aimerais comprendre voilà tout.
Granville : C'est simple. Je suis amoureux de lord Wetherby.
Benedict : Mais vous êtes marié.
Granville : Notre mariage permet à mon épouse de se sentir libre et protégée. Notre couple est bien plus heureux que la plupart de ceux réunis dans cette salle, je puis vous l'assurer.
Benedict : Et quel est l'avantage pour les jeunes dames que lord Wetherby courtise ? Qu’en est-il ? Partagent-elles également cet état des choses ? Que faites-vous de l'honneur ? De la romance ?
Granville : Que savez-vous de l’un et l’autre ? Nous vivons sous des menaces constantes, Bridgerton. Chaque jour, je mets ma vie en danger par amour. Vous ne soupçonnez pas la douleur que c'est d'être dans la même pièce que celui qui est votre raison d'être et de sentir malgré tout qu'un océan vous sépare. Des regards volés, des caresses déguisées. Nos échanges se résument à de modestes sourires en prenant soin que personne ne les remarque. Cela demande du courage de vivre en dehors des règles fixées par la société. Vous parlez de faire la même chose mais encore faut-il aller au-delà. Au-delà des mots.

Eloïse : Et de ce fait, Votre Majesté, c'est une évidence. Lady Whistledown est quelqu’un qui travaille pour les membres de la haute société, elle n'est pas membre de celle-ci. C'est une humble commerçante.
Charlotte : Ce sera tout ?
Eloïse : Je vous demande pardon ?
Charlotte : Je n'ai plus besoin de vos services.
Eloïse : Mais ma théorie…
Charlotte : Ce n'est pas nécessaire. Une patrouille des Coureurs de Bow Street a été recrutée pour mener sérieusement l'enquête. Ils démasqueront cette Whistledown qui bien sur devra payer son impertinence. Cette colporteuse de commérages va bientôt cesser de nuire.
Eloïse : Vous voulez qu'elle se taise ? Mais peut-être a-t-elle encore de bonnes choses à dire ?
Charlotte : Cessez là, allez-vous-en !

Eloïse : Combien de temps dure ce concert ?
Benedict : Trois heures ? Quatre ? J'avoue en avoir suffisamment entendu.
Eloïse : Toi, tu es définitivement mon frère préféré, tu le sais ?
Benedict : J'aimerais faire un arrêt pour prendre une connaissance.

Eloïse : Une connaissance ?

Benedict : Oui et alors ? C'est interdit ? Je ne tiens pas à me soumettre aux règles de la société. Pas un mot à notre mère.
Eloïse : Pourquoi chez la modiste ?
Geneviève : Mademoiselle Bridgerton !
Benedict : Voici ma soeur Éloïse que nous allons déposer à la maison.
Geneviève : Alors, cette soirée, ma chère ?
Eloïse : J'ai trouvé ça, sans aucune surprise, horrible et terriblement ennuyeux.
Geneviève : C'est donc pour cela que vous ne souhaitez pas allonger vos ourlets ?
Eloïse : Tout Londres était présent et je n'ai pas échangé un seul mot avec qui que ce soit.
Geneviève : Tout Londres ? Vous voulez dire tout le monde sauf les Featherington ?
Eloïse : Oui, tout le monde sauf les… Featherington.

Eloïse repasse dans sa tête des bribes de conversations anciennes.

| Eloïse : Il n'y a pas que votre maman qui a aidé Marina à cacher son état.
| Pénélope : Non évidemment, tous nos domestiques étaient au courant.
| Eloïse : Et si c'était une commerçante ?
| Geneviève : Je n'aimerais pas me fâcher avec elle. Quoi qu'elle dise, on la croit sur parole.

Benedict : Est-ce que tout va bien ? Ça va ? Éloïse ?
Eloïse : Oui.

Marina boit une infusion qu’elle vient de faire.
Pénélope vient la voir.

Pénélope : Marina ? Puis-je vous parler ? Marina ? Êtes-vous encore debout ?

Pénélope entre dans la chambre. Marina est allongée par terre sans vie.

Pénélope : Marina ! Marina ! Marina ! Maman ! Maman, vite ! Marina ? Marina ? Marina ?

Pendant le concert, Daphné se rend compte qu’elle a ses règles. Elle se précipite dans le cabinet de toilette. Violet la rejoint, la prend dans ses bras. Simon a compris, il sait qu’elle pleure.

mamynicky

 

1.07 – Sur les deux rives d’un océan

On the piano forte, Daphne plays louder and louder to annoy Simon who is practicing shooting pigeons in the park.

Simon : Pull !

Simon and Daphne no longer speak to each other and only communicate with the help of the servants.

Daphné : Would you please ask Miss Nolan if my personal effects have yet been removed from the duke’s bedchamber and placed in the duchess’s rooms ?.
Simon : Would you please inform Her Grace that I will allow no such thing ?
Valet : Should I really deliver the message, Your Grace ?
Daphné : You cannot believe I shall welcome you back into my bed after your lies and deception ?
Simon : Rest assured marital relations are the least of my concern after your recent efforts.
Daphné : Then for what other purpose could you possibly wish to detain me ?
Simon : Because you are my wife.
Daphné : It is customary for a wife to reside in her own bedchamber once the honeymoon is over … A time that has well and truly passed, would you not agree ?
Simon : I will be kept informed as to the success of your conjugal endeavors.
Daphné : I would never dream of concealing the truth of such important matters.
Rose : Your Grace, Whistledown has just arrived. Well, you should …
Simon : Is something wrong ?
Daphné : We must pack straightaway.
Rose : Yes, Your Grace.
Simon : What has happened ?
Daphné : My brother seems to have been embroiled in scandal. I must return to my family immediately. They will need me.
Simon : I will accompany you.
Daphné : This is a family matter.
Simon : Separate bedrooms may be tolerated. Separate households will not be suffered. I’ll not let you out of my sight until we know whether you are with child.
Daphné : Please request that His Grace prepare his largest carriage. I shall require my space.

London

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Lady Whistledown : Miss Marina Thompson’s recent fall from grace continues to echo through every drawing room in town, days after it was revealed her engagement to Colin Bridgerton was nothing more than a sham. Of course, a lady’s disgrace does not merely tarnish her own name. Like the tars of the Thames, it also leaves a horrid smear on anyone nearby.
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Geneviève Delacroix shop.

Geneviève : Hold still, ma chérie.
Eloïse : This scandal could very well tarnish my début, Mama. Perhaps we should delay my coming out altogether a few years.
Violet : Hush, child, all will be well. Just keep smiling. .
Eloïse : Can a smile be enough to save the Featheringtons ? Penelope and her sisters did nothing wrong, but their reputation’s destroyed.
Violet : You should be worrying about your own family’s fortunes at present. We are in just as perilous position. Lovely day, is it not, Lady Richmond ?
Lady Richmond : ….
Eloïse : It’s this Whistledown.
Geneviève : I certainly never want to cross the woman. Her word as good as gospel.
Eloïse : Yes. Though, perhaps if she can destroy a reputation … she can restore one too.
Geneviève : Très élégante, miss Bridgerton. What a debutante you will be !

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Lady Whistledown : ... While there is no parasol in the world strong enough to shelter a ruined woman, the fallen Miss Thompson can only hope she shall find a refuge ... somewhere.
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Nurse : I am sorry, my lady, but we are full.
 Portia : This is an emergency. The young lady’s child will have nowhere else to go. You must make exceptions on occasion ?
Nurse : I should be able to procure a room if one were to make a sizable donation..
Portia : But this is supposed to be a charitable organization.
Nurse : Even charity requires funds, of which you must have considerable amounts, I presume ?

Bridgerton House

Driver : Whoa there, boy. Whoa there !
Daphné : We have arrived. There is no need to act the jailer. I shall not discover I am with child within the next hour, shall I ?

Colin : Miss Thompson must be in agonies over these lies. Why can I not visit her ?
Violet : Colin.
Anthony : Listen to me. That the ton devours every bit of Whistledown’s on-dit is the only thing keeping this family from shame. Because of her, no one believes you are the father of Miss Thompson’s child. But if you were to go near her, they’ll presume you responsible for her ruin, and your sisters will pay the price for your notoriety. Is this what you desire ?
Colin : Of course not, but …
Daphné : Evening, everyone..
Violet : Dearest !
Anthony : What are you doing here ? Should you not be frolicking in newlywed bliss ?
Daphné : I came as swiftly as our carriage would allow when I heard the news. .
Anthony : In the middle of your honeymoon ?
Benedict : Hastings must surely be cursing the Bridgerton name for this.
Anthony : Where is he, anyhow ?
Daphné : He went to set up Hastings House.
Anthony : We have all things in order, Sister. We do not require your assistance. .
Violet : That is simply not true, and you know it. Daphne may be the answer to all of our problems. Once the ton see that we still have the favor of the duke and duchess, then the whispers may very well cease, and we shall go about our daily lives as if nothing has happened, as if nothing is awry.
Daphné : And no one will be the wiser. Pretending that nothing is amis sis the perfect way to lure the ignorant into submission. Is it not, Mama ? Now, what grant event will the ton be descending upon this week ? Surely there is something ?
Violet : The … um. The queen is hosting a luncheon.
Daphné : I am certain the duke and I can secure an invitation. If we are lucky, our return to London will give everyone so much to talk about, they simply have no breath left to discuss other matters.
Colin : I’m so very glad this has all been settled on my behalf.
Daphné : You really wanted to marry her ?
Colin : I did.
 Daphné : Well, then, perhaps we should count you lucky to not have married a stranger.
Colin : She was not a stranger.
Daphné : She was, Brother. Whistledown knew her better than you..
Colin : Whistledown knows everyone’s secrets.
Daphné : You’re lucky to have learned Miss Thompson’s now, instead of after your wedding day.
Colin : I know you must think me a fool … but my heart pays no heed to mère logic. When I think of her, I only want to be near her, to be with her … despite all reason otherwise..
Daphné : I know that madness well … but you cannot visit her
Colin : Leander swan Abydos to Sestos every single night in complete darkness just to see his love.
Daphné : Leander also lost his way and drowned. So the story goes.
Colin : Did something happen, Sister, back at Clyvedon ?
Daphné : If you really must speak with Miss Thompson, perhaps I can arrange a rendez-vous. Chaperoned, obviously.
Colin : I would appreciate that. You will see my passions are not in vain.

Will Mondrich boxing gym

Mondrich : Always were a fast learner, friend. But I should probably conserve my energies for my exhibitions, instead of spending them on your troubles.
Simon : Are you about to cede to me ? Surely that will not help with your exhibitions ?
Mondrich : I’ve not seen you this incensed since you were handed the keys to your dukedom.
Simon : I will not speak of my dukedom.
Mondrich : Fair enough. I presume you won’t speak of what happened on your honeymoon, either.
Simon : Nothing happened on my honeymoon.
Mondrich : I cannot imagine your wife feeling particularly excited about that.
Simon : I suggest you do not try to imagine anything to do with my wife’s feelings …. Or actions, for that matter.
Mondrich : It follows no reason or sense, does it ? ?
Simon : What ?
Mondrich : Marriage. And there is not a bloody thing you can do about it..
Simon : I took a vow. See what I mean ?
Mondrich : Fast learner, indeed.

Hastings house.

Simon : You are still awake ? I have already seen you.
Daphné : The queen is holding a luncheon this week. We will need to attend with my brother to signal our support. Where have you been all night ?
Simon : I did not think you concerned about my whereabouts. 
Daphné : Is this truly what our marriage will be for the future ? You out all night, doing God knows what with God knows whom ?
Simon : With whom ? You wound me. Not three weeks since we were wed, yet already you imagine me disloyal.
Daphné : Is it such a wild imagining ? We both know your reputation, Your Grace..It is clear that you find there is nothing left in our marriage.
Simon : Nothing left ?
Daphné : It is what I said.
Simon : Is i what you believe ?

Daphné : Simon.
Simon : Daphné.
Daphné : I want you. Should we go into the bedroom … and finish what we started ?
Simon : No
Daphné : What is to become of us ? Simon ?
Simon : If you are with child, then I shall stay and do my duty to support you both..
Daphné : And if I am not ?
Simon : Then we shall remain married in name only. You will be provided for, of course, in a manner befitting the duchess. But I shall not darken your doorstep again. Our lives will be entirely separate. This … This cannot happen. This will not happen. Do you understand me ?
Daphné : That we no longer trust each other ? Yes, Your Grace. I understand that quite well.

Hastings house.

Daphné : Miss Thompson. Thank you for joining us.
Marina : I did not realize I had a choice.
Daphné : My brother wished for an audience. And I wish to avoid any further scandal attached to my family’s name. I will remain here as a chaperone.
Colin : Marina, you must tell me that this Whistledown woman is mistaken. What she wrote, it cannot be true.
Marina : But it is.
Colin : You are with child ? I do not understand. We were to be wed. You … You said you loved me.
Marina : Colin, I hold you in the greatest esteem.
Colin : Esteem ? You are a cruel woman indeed to stand here and talk of friendly affection, as if you have not just committed a grave sin against me.
Marina : Speak not of sin, Mr. Bridgerton. I did not come here to be shamed by you, nor anyone else. I did not know better. You may think me a villain, but I did what I thought I must. No one ever truly helped me, or guided me in a different direction. I had no choice. I needed to wed. And you, you were the only man who offered me even a glimpse of happiness.
Colin : So I should feel flattered, then ? Consider myself lucky that you chose me, lied to me, tried to trick me into a fraud of a marriage ? I shall take my leave of you for the last time, Miss Thompson. You wish to know the cruelest part of your deception ? If you had simply come to me and told me of your situation … I’d have married you without a second thought. That is how in love I believed myself to be. But I see now that was all a lie.

Colin comes out.

Marina : I believed I would like to return home now. After all, we don’t want another scandal attached to your family name.
Rose : The carriage is waiting, ma’am. We must prepare for the queen’s luncheon.
Daphné : Of course..

Buckingham Palace Gardens

Violet : Oh, is this not lovely ?.All of us together again.
Colin : Lovely, indeed. We should tempt scandal more often.
Lady : Duchess, may I say how well you look ?.
Daphné : Oh, you are too kind.
Lady : Is it not marvelous to be wed ?
Simon : It is both a joy and a wonder indeed.
Charlotte : Make way ! Must you all act like sheep flocking to the trough ? I have 100 guineas wagered on there being a Hastings heir within the year. Are you yet with child ?
Simon : We have certainly been devoting our energies to the endeavor, Your Majesty. We should hope to see our queen soon satisfied.
Charlotte : See to it that you do.
Daphné : Your duplicity comes so naturally.
Simon : I seem to have learned from the best..

Granville : I’ve missed you at the studio of late. You must join me for another drawing lesson. As I said, improvement is all a matter of practice.
Lucy Granville : At least, that is the excuse he gives for coming home with paint in all kinds of peculiar places.
Granville :  Oh ! Were you able to meet my friend Wetherby at my party ? Come, I shall introduce you.
Benedict : No, thank you. I see my mother requires my presence. Good day !

Brimsley : Her Majesty requires an audience.
Eloïse : With me ? Now ?
Charlotte : Ah ! Here. Who is she ?
Eloïse : Your Majesty ?
Charlotte : Whistledown ! I tasked you with unmasking the scandalmonger.
Eloïse : Believe me, I am intent on locating her and am angry at myself for having not yet uncovered her identity. But I was thinking … Clearly not fast enough.
Charlotte : My patience has limits. Get me an answer. Your queen commands it.
Eloïse : Of course. Your Majesty.

Lady Danbury : So, you have returned. Excellent timing, what with all the tittle-tattle concerning your brother.
Daphné : Oh, a mère coïncidence, Lady Danbury, I am sure.
Lady Danbury : Your plan is working. I have heard nary a peep about Mr. Bridgerton’s unfortunate entanglement with the Thompson girl. Oh, I almost forgot. I am hosting a party I would very much like you to attend.
Simon : We love a good party.
Daphné : I am not sure when we will be accepting invitations.
Lady Danbury : It is an invitation for one. Only you, Your Grace. A special soirée with the married ladies of the ton, of which you are the newest member.

The Featheringtons enter the gardens. Eloise takes Penelope.

Lady :  The audacity.  
Lady Cowper : After they tried to entrap poor Mr. Bridgerton into marriage with a woman with child.

Eloïse : How are you faring ? Has it been terrible at the house ?
Pénélope : We’ve not had a caller in three days. My mother swears we are ruined. But what of Colin ? Is he in pieces from the news ?
Eloïse : His pride is wounded, but he will be quite well. The gentleman always are in these matters, but … Pen, you have not heard what people are saying. Lady Whistledown has gone too far this time.
Pénélope : And I thought you her greatest admirer.
Eloïse : Not when she has smeared the name of my greatest friend. When we uncover Whistledown’s identity, we will convince her to publish a retraction and restore your family’s reputation. All will be well again, I promise you.

Portia : My dear lady Bridgerton. Is this not a dreadful circumstance, for us both to have been so duped by that scheming hussy ? To think that Miss Thompson would take advantage of my kindness after I opened my home to her. You must believe, I had no idea of …
Brimsley : Lady Featherington, I must ask you to leave.
Portia : But I have an invitation.
Brimsley : Not anymore. I am sure you wish to avoid any further unpleasantness.
Cressida : That should teach them..
Daphné : Teach them what, Miss Cowper ? Judging not, lest we too be judged ?

Violet : Something troubles you. I know you are a grown woman now, but I am still your mother, and you can come to me when you need advice. Marriage has its joys, but it also brings with it its special trials.
Daphné : In that, you are correct. My marriage is far from perfect.
Violet : Well, then, share your thoughts. Perhaps I can offer my wisdom.
Daphné : Or perhaps you will send me off with more vague metaphors and trite remarks.
Violet : Darling, I … I am … merely trying to be of help.
Daphné : Do you know what might have truly helped matters ? If your motherly advice had actually prepared me to wed.
Violet : Whatever do you mean ?
Daphné : I mean you sent me out into the world no better than a fool. You taught me how to play pretend, but nothing of the realities of married life, of marital relations. If you had informed me about the things that were truly important. If I’d have known the truth, then perhaps I …

Lady Danbury enters the garden. Daphne leaves.

Violet : Daphné ! It is the heat. The duchess is quite overcome..

Featherington house.

Portia : We were ridiculed by all today, treated as thought we were worthless, and it’s all your fault.
Lord Featherington : How could I have been at fault ?.
Portia : I was not even there. If it were not for your habit, we’d have been able to rid ourselves of Miss Thompson the moment we learned of her condition. None of this would have happened.
Madame Varley : My lady. The Duchess of Hastings … She is here.
Portia : I am so glad you thought to visit us, Your Grace. I fear your mother was rather heated at the luncheon. But of course, if you have come to offer an explanation … 
Daphné : I require a word with Miss Thompson. Alone.
Portia : Well.

Marina : For what it is worth, I am sorry. Your brother is a sweet boy.
Daphné : You do not need to … I came here to apologize to you.
Marina : To me ?
Daphné : I misjudged you, and I wanted to tell you that what you felt you had to do … I understand.
Marina : I wish it had not happened this way.
Daphné : You are certainly not the only one.
Marina : George was a soldier … but he was also gentle and kind. He was perfect. I fancied myself in love. The next thing I knew, my courses stopped, and I found myself with child, and … alone.
Daphné : What is Sir George’s surname ? Or do you know where he is stationed, his regiment ?
Marina : Whatever for, Your Grace ?
Daphné : I hear General Langham and his wife are in London. Perhaps I could speak to him or her and have … Sir George found.
Marina : What use would that be ? George does not want to be with me.  
Daphné : But do you really want to be alone ? No rank, no protection, no support for you or your child. Surely anything is better than that. Why should he be the one to choose your future when he clearly cares not for the outcome ? He is at fault here. Perhaps I can make him come back… and take responsibility for you and his child. Why should you be left all alone to bear the punishment for his crime ?
Marina : You truly think you can do this ?
Daphné : I assure you, miss Thompson… I am quite capable of doing more than you think..

Lord Featherington reads a poster:
WILL MONDRICH VERSUS RAY PEARSON

Mondrich : I have defeated the best, and I’m confident I shall continue to do so. There is an appetite for my exhibitions, but they are expensive, which is why …
Featherington : I am not here to invest. I have a more lucrative proposition in mind. Say, for you and I to come to some arrangement … as to the outcome of your next flight ?
Mondrich : I’m sorry to have taken your time, my lord, but I think you would be wise to leave. And you’d be wise to listen.
Featherington : Would you rather stake your fortunes on the outcome of a business scheme, which may very well fail, or back the sure thing ? You agree to throw your next match … and I will make such a wager on your opponent that even half my winnings will set you and your family up for life.
Mondrich : My honor is not for sale.
Featherington : There is a reason your backers are dwindling, Mr. Mondrich. You’re a performer, a mere entertainment. We are happy to trade wages on the outcome of your fists, but no gentleman will ever see you as a respectable man of business. I know you have a fighting spirit … passed down by your father, no doubt. He was a soldier, yeah ? Managed to flee the colonies after serving in dunmore’s regiment. Do you think he sought his freedom all for his future son to become some exhausted fighter, stumbling into the ring to put food on the table for his family ?
Mondrich : Do not dare speak of my family.

Featherington : Of course. I … I apologize. I only mean to say, I … I’m doing this for my family too. Look, one simple arrangement, and both our problems will be solved. I merely ask that you have a think on it … at the very least.

Hastings house..

Rose : The ton has been desperate for you since you returned. We’ve been drowning in calling cards. Lady Danbury requires your attendance at her party on Thursday.
Daphné : A collection of married ladies. I can only imagine the questions they will have for me.
Rose : I shall inform her footman that you are not feeling well from the travel..
Daphné : Your Grace.
Simon : Your Grace.
Daphné : Do you suppose the general’s wife will be in attendance at lady Danbury’s soiree ?
Rose : Mrs. Langham ? I heard she enjoys society. 
Daphné : Then send word back. I would love to attend.

Danbury house.

Lady Danbury : Your Grace. Welcome to my den of iniquity. I believe you already know Lady Trowbridge, Your Grace, but have you met Lucy Granville ? And this is Kitty Langham.
Daphné : The general’s wife, yes. Well, lovely to meet you all..
Lady Danbury : Well ; do not just stare. Deal the duchess in.
Lucy Granville : We shall teach you the rules..
Lady Trowbridge : First, a woman takes her wedding vows, then we gamblers take her virtue.
Lucy Granville : If her husband has left any to be taken..
Lady Danbury : Have no fear. Each turn, all you have to do is set your token on the card you believe the dealer will turn over. Now, ladies, place your bets.
Kitty Langham : Takes away the sting of losing, I rather think..
Lady Danbury : The duchess is a quick study. I’m sure she will have the measure of things in no time. All it takes is a little practice and perseverance.

The White.

Anthony : Evening, Your Grace. It’s funny meeting you here.
Simon : I am utterly comical..
Anthony : You’ve been avoiding me.
Simon : Now you are being the jester.
Anthony : If you’re not avoiding my company, you won’t mind if I join you for a drink ? I shall need a large glass.
Waiter : Yes, sir..

Danbury house.

Lady Trowbridge : The earl would have my head if he knew how much money I have lost.
Kitty Langham : The earl is but two years old.
Lady Trowbridge : Well, then, I’m in luck, am I not ?
Daphné : Seems I have been blessed with some beginner’s luck.

Kitty Langham : The game is not over yet, Your Grace.
Daphné : I wonder, Mrs. Langham…
Kitty Langham : Kitty, please. You have won so much of my money, it is only right.
Daphné : Kitty, then. There is a soldier in service I am hoping to find for a friend. Do you think your husband might be able to assist me ?
Kitty Langham : You will have to ask that of him yourself. He is so rarely at home.
Daphné : I am so sorry.
Kitty Langham : Whatever for ? It is quite the ideal situation to live a separate life to one’s husband. I am afforded all the freedoms of marriage while bearing none of the burden of his company.
Daphné : Well, what of your children ? Do they not miss their father ? 
Kitty Langham : It’s difficult to miss someone you’ve never known.
Lady Danbury : You forget the duchess is still in the first bloom of marriage.
Kitty Langham : Yes, the famous love match. Pay me no heed. The duke’s company, I am sure, is anything but a burden to you. I can tell you where to write. My husband. Perhaps the general will grant you a response. It is not as if you are his wife.
Lady Danbury : Duchess, you win again ! 
Daphné : Seeing how you entertain yourself, I rather think you the victor, lady Danbury.
Lady Danbury : I rather think so too. Again !

The White.

Anthony : It’s a fine color. And the bubbles … Just right. Don’t get me wrong. I love a good brandy. But sometimes, nothing’ll do but a beer.
Simon : Would you just get to the point ?
Anthony : I don’t know what you’re talking about.
Simon : Yes, you do.

Anthony : You are correct, I do. Just like I know that you’ve obviously made a considerable error with my sister..
Simon : How, may I ask, could you infer that I was the one to make the error ?
Anthony : Well, I know my sister quite well. And while she is an unusually capable woman, she is not capable of fucking up this severely.
Simon : Do you lot ever get tired of pretending to be so perfect ? It’s exhausting just watching you.
Anthony : We way not be perfect, but at least we keep our promises.
Simon : You know nothing of my commitments. I’m trying to be a man of my word. I am trying to keep … I wouldn’t expect you to understand.
Anthony : What do you mean by that ? ?
Simon : I mean that you leave a litany of broken promises behind you everywhere you go. You duty to protect Daphne from Nigel Berbrooke ? What about your own reckless affairs, seeing that opera singer you believe no one knows about ?
Anthony : You judge me, yet you can’t understand the responsibility of heading a family, because you’ve never had one.
Simon : But Daphne is my family now, and there is no changing that. Though it is most unfortunate that I shall never quite reach the lofty ideal you have demonstrated.  
Anthony : What is most unfortunate is the fact that your father was so absent, he never gave you a proper example of how to lead a household.
Simon : Well, you certainly make it look difficult.
Anthony : I beg your pardon ?
Simon : With your constant struggles. You cannot manage it, can you ?
Anthony : Hastings. Your responsibility.
Simon : You, fulfilling the promise that every firstborn son makes to his father before he dies. Do you think he is looking down on you now, ashamed ? Mortified at what you have done ? I wonder, what would the former viscount say ?

Anthony throws himself at Simon. We have to separate them.

- Calm down ! Get off him !!
- Calm down !
- Get off !

Hastings House.

Simon : It seems I became a little too rough training with Will.
Daphné : Shall I call for Jeffries ?
Simon : No.
Daphné : Let me. With four brothers, you cannot imagine the nasty cuts I have tended to over the years. (laughs)
Daphné : Why will you not unfold yourself to me ?
Simon : Daphné…
Daphné : A child would be a blessing. Tell me why you are so adamant.  
Simon : Because I swore a long time ago that I would never sire a child.
Daphné : I do not understand.
Simon : My father … cared more about the continuation of the Hastings line … than anything in the world. More than my mother, more than me. And so I made a vow that his efforts would be in vain … that the line would die with me.
Daphné : So this is all … because of a vow ? You made a vow to me too. Or … Or has our wedding day slipped your mind ?
Simon : I told you …
Daphné : You told me that you could not have children. You did not tell me it was some … some token of revenge against a man who no longer walks this earth.
Simon : I swore to him on his deathbed..
Daphné : And you betrayed me in our marriage bed. Let me be certain I understand. You will neither have children, nor the happiness we could have together, because you promised your father you would not ?
Simon : I…
Daphné : Say it. Say it.
Simon : It cannot be undone..
Daphné : Then I thank you for your elucidation, Your Grace. If your hatred for your father outweighs any affection that you might bear towards me … then you are right. It cannot be undone. My courses are due within the next few days. You will know then which vow you have broken, and how we are to spend the rest of our lives, miserable together … or perfectly happy apart.

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Lady Whistledown :  ... Dearest reader, a question. Is anything more exhilarating than taking a gamble ? For it is often the highest risk that carries the greatest reward. Yet, wager wrongly, and you might find yourself left with nothing but regret. ...
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Hastings house.

Daphné : Ensure it is delivered to this address..
Rose : Yes, Your Grace.

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Lady Whistledown : ... Of course, one can never know for sure whether a wager will make a fortune or ruin it, unless one chooses a more secure pursuit. But as the season continues, the biggest gamblers have yet to truly show their hand … which leaves gossip in short supply in recent days. In fact, this author can think of no other event that merits a mention. ...
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Buckingham Palace.

Charlotte : No other event. But my luncheon.
Brimsley : At least she did not say anything odious.
Charlotte : It is far worse. She wrote nothing..

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Lady Whistledown : ... It is worthy of note, however, that the Duke and Duchess of Hastings have yet to entertain callers together. Our newlyweds are no doubt still secluded in nuptial bliss. Who could fault them ? And who could be surprised if their diligent efforts are rewarded with a new arrival within the year ?
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Bridgerton house.

Eloïse : In the past, every Whistledown revelation appeared to be plucked from a public event, where any of our ton could have borne witness. But the column that singled out Marina was different.
Pénélope : It was personal.
Eloïse : Your mama did not just help Marina hide her condition all on her own.
Pénélope : Of course not. Every servant in our household knew..
Eloïse : A servant is unlikely. Though, perhaps a tradesperson. Someone who visited your household regularly might have seen or overheard something. .
Pénélope : It is a possibility.
Eloïse : In that case, we must reconsider our methods of inquiry to this end. This is wonderful, Pen. I must tell the queen of our new theory.
Pénélope : Then tell her at tonight’s concert. I know you are not yet out, but I am sure your mama would still allow you to attend.
Eloïse : Once we unmask Whistledown…
Pénélope : Yes, yes, the Featherington honor will be restored. I must return home. I shall take the back stairs so no one will see me..Eloise, Thank you.

Featheringtons house.

Daphné : I wrote to General Langham, and I have told him all about Sir George. If he is a man of honor …  
Marina : You wrote to the general ?
Daphné : Yes.
Marina : And did the duke sign his name as well on this letter ?
Daphné : Well.  No. But … Marina, what is it ?
Marina : The general will not concern himself to write back to you, Your Grace.
Daphné : You do not know that. He will pay attention to the words of a duchess. He must.
Marina : Are you so unworldly ? I … Your help is greatly appreciated, but there is nothing more you can do.
Daphné : Marina !
Marina : It is over. I have already accepted the fact. Thank you for your efforts.

Bridgerton House.

Anthony : Missing the concert ?
Colin : Indeed. Not exactly in the mood for music and finery this evening..
Anthony : I want to apologize.
Colin : Are there locusts in the streets ? Blood in the Thames ? Are the end of days upon us already ?
Anthony : I may have been a trifle harsh with you. And I’m sorry.
Colin : You merely wished to protect me from my more … foolish impulses.
Anthony : So you admit it now ? You were acting a fool ? ?
Colin : As apologies go, this is cartainly novel.
Anthony : Hush, you. You may hurt now, but the pain will pass. You have the love of all your family and the honor of your actions. Soon you will forget Miss Thompson’s name, and it  will … It will be as if you never loved her at all.
Colin : And how have these precepts served you ? Aside from being the most dismal, troubling ones I’ve heard in quite some time.
Anthony : It’s a work in progress, to be sure.

Bridgerton house.

Violet : I suppose I was surprised to hear you wished to join us this evening.
Eloïse : And I suppose I must be grateful for your restraint in not using any feathers.
Violet : You look lovely. Eloise … taking your place in society should be an exciting time in a young woman’s life. If you are not truly ready, I shall not ask you to play pretend. Perhaps I have been rushing you. We need not hasten your coming out before you feel prepared.
Eloïse : The queen will be in attendance at tonight’s concert, will she not ?
Violet : I believe she will.
Eloïse : Then I am looking forward to it. An exciting time indeed, Mama.

Hastings house.

Simon : Are you ready ?
Daphné : I am.

Opera.

Granville : Excuse me.  
Benedict : Sir Granville.
Granville : Bridgerton.
Benedict : Sorry.
Granville : Excuse us.
Benedict : I would simply like to understand your … situation. I would just like to understand.
Granville : It is simple. I am in love with lord Wetherby.
Benedict : You’re married.
Granville : And our marriage affords my wife her freedoms and protections. It is a happier union than most of the people in this room have, I assure you.
Benedict : What is the advantage for the young ladies Lord Wetherby is courting ? So they also share this understanding ? What about honor ? Romance ?
Granville : What would you know of either ? We live under constant threat of danger. I risk my life every day for love. You have no idea what it is like to be in a room with someone you cannot live without … and yet still feel as thought you are oceans apart. Stealing your glances, disguising your touches. We cannot so much as smile at each other … without first ensuring no one else is watching. It takes courage … to live outside the traditional expectations of society. You talk of doing the same … but perhaps it is merely just that … all talk.

Eloïse : And so you see, Your Majesty, it is clear as day. Lady Whistledown works closely with the members of the ton, yet she is not a member herself. She is a tradesperson.
Charlotte : Is that all ?
Eloïse : I beg your pardon ?
Charlotte : I am no longer in need of your services.
Eloïse : But, uh … my theory …  
Charlotte : It is not necessary. I have hired a team of Bow Street Runners to do a proper investigation. They will unmask Whistledown, and she shall be made to pay for her impertinence. That noxious gossip rag … will finally cease to exist.
Eloïse : You want to silence her ? But there is still good she must do.  
Charlotte : Child, go.

Eloïse : How long is this concert ?
Benedict : Three hours ? Four ? Though, uh, I certainly have already heard enough.
Eloïse : You are my most favorite brother. Do you know that ?
Benedict : I would like to make a stop and pick up a friend.
Eloïse : A friend ?
Benedict : Should I not have a friend ? I’m not bound by the rules of society. Please do not tell Mother.
Eloïse : Why are we at the modiste ?

Geneviève : Mademoiselle Bridgerton !
Benedict : This is my sister, Eloise, and we will be dropping her at home.
Geneviève : How … How was your night, ma chèrie ?
Eloïse : It was … everything I expected. Horrible and terribly boring.
Geneviève : So this is why you do not wish to lower your hems ?
Eloïse : The entire ton were there, and I did not have a single worthwhile exchange.
Geneviève : The entire ton ? You mean, everyone except for the Featheringtons ?
Eloïse : Yes, everyone except… them.

| Eloïse : Your mama did not just help Marina hide her condition on her own..
| Pénélope : Of course not. Every servant in our household knew..
| Eloïse : Though, perhaps a tradesperson ?
| Geneviève : I certainly never want to cross the woman. Her word as good as gospel.

Benedict : Is everything well, Éloïse ?
Eloïse : Yeah.

Featherington house.

Pénélope : Marina ? Can we talk ? Marina ? Are you still awake ?

Penelope enters the room. Marina is lying on the ground unconscious.

Pénélope : Marina ! Marina ! Marina ! Mama ! Mama, make haste ! Marina ? Marina ? Marina ? I’m here. It’s okay.

During the concert, Daphne realizes that she is on her period. She rushes into the bathroom. Violet joins her, takes her in her arms. Simon understood, he knows she is crying.

 

Rédigé par Mamynicky

 

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21.03.2023 vers 17h

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jptruelove  (06.02.2023 à 10:33)

Pas sûre que Gossip girl, ce soit la couturière. Je pense plus à Eloise ou Pénélope, j'imagine vraiment bien Eloise dans le rôle. 

Je suis super déçue pour la tournure des choses entre Simon et Daphné... J'espère que cela va vraiment s'améliorer. On voit dans le regard de Simon qu'il est aussi déçu que Daphné ne soit pas enceinte. Il préfèrerait clairement partager son projet que de respecter le serment de son père. 

cinto  (15.06.2022 à 19:19)

Daphné est déçue et triste , son marige avec l'homme qu'elle aime l'a déçue; moi, je le trouve vraiment égoïste, le Simon. Soit on dit qu'il respecte sa promesse, soit on dit qu'il est pathétique d'être droit dans ses bottes pour un vieux motif de vengeance...

Marina ne voit aucune issue à sa position et est totalement désespérée; je me doutais que ça pouvait mal finir. 

Enfin, un soupçon de couple gay , ou en tous cas, un amour caché et dangereux, vu l'époque. Il m'a fait de la peine, ce type-là.

Donc, la modiste pour diffuser les rumeurs et les commentaires? Possible. Elle me fait penser à nos réseaux sociaux actuels...

 

 

labelette  (01.01.2021 à 20:23)

Je suis tellement contente que Daphné ne soit pas enceinte ! Faire un gosse dans le dos de son mari (même si dans le cas présent il était parfaitement conscient de ce qui risquait de se passer, mais il ne le souhaitait pas), je trouve ça ignoble.

Et à voir la tête de Simon, j'ai l'impression qu'il est ... déçu lui aussi ?

J'ai cru à un moment qu'elle allait essayer de faire passer le bébé de Marina pour le sien (je dois regarder trop de séries télé !!)

Finalement, Gossip girl serait la couturière ? C'est vrai qu'elle entend toutes sortes de conversations...

Contributeurs

Merci aux 6 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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Locksley, 25.03.2024 à 20:10

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choup37, Avant-hier à 10:09

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