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La Chronique des Bridgerton
#108 : Après la pluie

Eloïse est certaine que Lady Whistledown est Géneviève Delacroix. Elle est inquiète pour Bénédit et le met en garde.

Marina a confiance en la tisane qu’elle a élaboré elle-même et puisqu’elle a perdu son bébé et que la saison se termine, elle va pouvoir rentrer chez elle.

Francesca revient de son séjour chez Tante Winnie.

Daphné et Simon sont séparés et se croisent dans le château des Hastings. Daphné se résigne à suivre un chemin différent de Simon, Violet lui conseille cependant de pardonner, ce qui est indispensable pour avancer. La saison sera clôturée par le bal des Hastings.

Chez les Featherington, beaucoup d’émoi : le mari de Portia convainc Will Mondrich de truquer le match, ce qui rapporte à chacun d’eux une jolie somme. Et le frère de George Crane débarque suite aux recherches diligentées par Daphné. Portia apprend par Madame Varley la mort de son mari.

mamynicky

Popularité


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Titre VO
After the Rain

Titre VF
Après la pluie

Première diffusion
25.12.2020

Première diffusion en France
25.12.2020

Photos promo

Simon Basset (René-Jean Page) & Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor)

Simon Basset (René-Jean Page) & Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor)

Lady Danbury (Adjoa Andoh) & Simon Basset (René-Jean Page)

Lady Danbury (Adjoa Andoh) & Simon Basset (René-Jean Page)

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) est-elle sur le point de démasquer Lady Whistledown ?

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) est-elle sur le point de démasquer Lady Whistledown ?

Simon Basset (René-Jean Page)

Simon Basset (René-Jean Page)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie) & Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Eloise Bridgerton (Claudia Jessie) & Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Plus de détails

Ecrit par : Chris Van Dusen
Réalisé par : Alrick Riley

Lorraine Ashbourne ... Mrs. Varley
Martins Imhangbe ... Will Mondrich
Geraldine Alexander ... Mrs. Wilson
Jason Barnett ... Jeffries
Joanna Bobin ... Lady Cowper
Tom Christian ... Reggie
Kathryn Drysdale ... Genevieve Delacroix
James Fleet ... King George III
Chris Fulton ... Sir Phillip Crane
Ash Hunter ... Tom
Lorn Macdonald ... Albion Finch
Molly McGlynn ... Femme de chambre Rose
Emma Naomi ... Alice Mondrich
Julian Ovenden ... Sir Henry Granville
Ned Porteous ... Lord Wetherby
Hugh Sachs ... Brimsley
Sandra Teles ... Lucy Granville
Teri Ann Bobb-Baxter ... Sage femme de Daphne
Matthew Cottle ... Featherington Docteur
Ross Cullum ... Society Man
Jarren Dalmeda ... Bow Street Runner
Joanne Henry ... Lady qui critique
Oli Higginson ... Bridgerton Valet de pied
Rob Kendrick ... Compositeur
Sarah Lawn ... Madame
Euan Macnaughton ... Accoucheur de Daphné

1.08 – Après la pluie

De mémoire, la cour galante la plus rapide jamais réalisée se produisit durant la saison notablement pluvieuse de 1804, quand une certaine miss Mary Leopold décrocha des fiançailles autour d'une assiette d'amandes sucrées et de réglisse, en exactement quatre minutes et demie. Bien entendu, miss Leopold et son tout nouveau mari quittèrent Londres quelques heures seulement après le mariage. Pour raison inconnue. De tout ce que je vous ai appris, cher lecteur, il y a un minimum de sagesse que vous devez à tout prix retenir. Personne ne connaît la réalité d'un mariage, cachée derrière des portes closes. Prenez garde aux jeunes mariées rougissantes. On ne sait pas l'avenir qui nous attend. Sera-t-il parsemé d'embûches… …ou d'humiliations ? …     
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Portia ferme la porte de sa chambre au nez de son mari. A la veille du match, Will et Alice n’arrivent pas à dormir, Will pense à la proposition de Featherington, Alice essaie de le rassurer. Dans le jardin royal, sous l’œil attristé de la reine Charlotte, George III montre les signes d’une crise de démence. Violet se réveille et caresse l’oreiller où son mari posait sa tête.

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… Ou peut-être, le futur nous réserve-t-il le plus rare des accomplissements : trouver sa véritable âme sœur. Lequel de ces destins attend les couples impatients de la saison 1813 ? Seules deux choses vous le diront : le temps et comme toujours, votre chroniqueuse. ..
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Sir Henry Granville peint un tableau des nouveaux duc et duchesse de Hastings. Il essaie de les faire rapprocher mais le couple reste distant. D’autant que Simon informe Daphné qu’il quittera Londres dès que le bal qu’ils donnent au château sera terminé. Daphné préfère, pour éviter les rumeurs, qu’il quitte Londres avec la société, à la fin de la saison, très proche. Simon acquiesce.

Eloïse se prépare pour son premier bal. Eloïse pense que Geneviève Delacroix est Lady Whistledown, elle demande à Benedict d’être prudent car elle n’est pas ce qu’elle paraît être.

Marina, certaine que la tisane qu’elle a bue a accompli son but, se prépare à rentrer chez elle, avec l'aide de Pénélope. Elles sont interrompues par l’arrivée d’un visiteur. Elles se rendent au salon où Marina reconnait le frère de George Crane, Sir Phillip. Celui-ci est venu leur annoncer la mort de son frère et donner sa dernière lettre à Marina. Elle regrette d’avoir pu penser qu’il l’avait abandonnée, alors qu’il lui avait écrit qu’ils allaient se marier pour ensemble, élever leur enfant.

En se promenant avec Violet, Daphné reconnait qu’elle ne peut rien contre le choix de Simon de nourrir une rancœur contre son père plutôt que de s’autoriser le bonheur. Le duc et elle suivront désormais des chemins séparés. Violet conseille le pardon, indispensable pour avancer.

Eloïse force Geneviève à ouvrir sa boutique pour elle. Tout en bavardant, elle parle des jeunes filles Featherington mortifiées par les récentes révélations de Whistledown. Elle aimerait tellement qu’elle écrive des choses flatteuses sur elles. En répondant qu’il se pourrait qu’elle le fasse, Geneviève conforte Eloïse dans sa certitude d’avoir trouvé Lady Whistledown.

Le match de boxe va avoir lieu. Featherington tourne autour du ring. Will croise son regard, il ne sait pas encore quoi faire. Featherington s’approche de Tom, un bookmaker. Il veut miser beaucoup d’argent sur l’adversaire de Will, malgré sa côte. Il engage le titre de propriété de sa maison. Alice aide Will à se préparer, il sait qu’il ne pourra pas combattre toute sa vie et il doit maintenant penser à leur avenir. Simon arrive au moment où le match est annoncé.

En traversant les pièces du château des Hastings, Simon et Daphné se croisent et se saluent sans se parler. Les préparatifs du dernier bal de la saison vont bon train et le tableau de Granville, livré, est placé devant l’escalier monumental.

Chez les Featherington, Prudence et Philippa vont devoir se résigner à porter une robe déjà utilisée, pour le bal des Hastings. Sir Phillip souhaite demander à Marina d’accepter de l’épouser, son frère ayant pris des libertés avec sa vertu. Marina refuse et le renvoie. Portia ne comprend pas, mais Marina, ayant perdu l’enfant, ne peut accepter de se prêter à des arrangements imposés.

Dans la salle de boxe, Will s’est couché peu avant la fin du match, au grand désespoir de Simon qui a compris et de Colin qui avait misé sur lui. Tom a également compris et regarde Featherington éclater de joie.

Au château, Daphné parle avec Lady Danbury des lettres de Simon à son père, qu'il n'a pas lu. Daphné les a lues. Lady Danbury, malgré son aide pour surmonter son bégaiement et lui montrer constamment de quoi il était capable, sait que le mérite en revient à lui seul.

Rentré chez lui, Featherington montre son gain à Portia. Malgré le partage avec Will, la somme rapportée est plus que suffisante. Portia décide d’emmener ses filles chez la modiste le lendemain pour de nouvelles robes. Elle prévient Philippa que Monsieur Finch reconsidèrera sa position maintenant qu’elle possède à nouveau une dot.

Daphné, accompagnée par Simon, se rend chez les Bridgerton pour le retour de Francesca à Londres. La fratrie réunie au complet, reprend ses habitudes. Francesca se met au piano pour montrer ses progrès, Colin chante, Hyacinthe et Gregory dansent, Daphné et Anthony tapent dans leurs mains en rythme. Eloïse, installée sur un sofa mange des chocolats. Benedict vient la rejoindre pour lui ordonner de ne plus importuner madame Delacroix. Anthony vient s’assoir près d’eux et tout en demandant un chocolat veut connaitre le sujet de leur conversation. Timidement, Benedict avoue à son frère qu’il a une relation avec madame Delacroix. Eloïse et Benedict s’attendent au courroux de leur frère mais à leur grand étonnement, Anthony répond qu’il est content pour lui, ils méritent tous d’être heureux. Ce qu’ils ne savent pas c’est qu’Anthony revoit Siena. De plus, il l’a invitée à l’accompagner au bal des Hastings.

Simon parait ravi de passer ces moments en famille, lui habituellement seul. Pénélope vient voir Eloïse qui l’entraine dans un coin du salon pour lui apprendre que la modiste et Whistledown sont une seule et même personne et qu’elle va publier une page en faveur des Featherington.

Marina réalise que son bébé est toujours là quand elle le sent bouger. Le médecin, consulté, les prévient qu’une simple tisane n’a jamais remédié à cette situation.

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… Le dernier bal de chaque saison est généralement source de deux choses : l'attente ou l'effroi. Car ceux qui ont connu la réussite sur le marché marital cette année, sont impatients d'exhiber leurs unions si joyeuses et parfaites. Tandis que d'autres redoutent l'idée de passer une dernière soirée sous le regard perspicace de la bonne société. Car ils savent naturellement ce que cette soirée signifie que leur temps est officiellement écoulé.
Mais, pour ceux qui se retrouveraient à la fois sans choix et sans espoir, ne craignez rien, car on ne sait jamais qui verra sa chance tourner ni quand cela arrivera.
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Tout est prêt pour le bal. Devant leur tableau, Simon et Daphné attendent leurs invités. Ils discutent aimablement mais savent que ce soir c’est leur dernière danse. Les invités sont arrivés ; il y a Sir Granville accompagné de sa femme, Lucy et de Lord Wetherby, Will et Alice Mondrich qui porte une riche toilette et arbore un nouveau bijou, Lady Danbury en grande conversation au milieu d’un groupe. Violet et Eloïse arrivent. Eloïse, entortillée dans son étole, semble mal à l’aise. Violet lui rappelle que ce ne sont pas ses débuts, elle peut se détendre. Eloïse peste contre son corset. Daphné vient la complimenter sur sa tenue et elle ne dira pas un mot si sa jeune sœur veut rester dans la bibliothèque toute la soirée. Quoiqu’il en soit elle la remercie d’être venue. Eloïse la remercie d’être aussi parfaite pour qu’elle n’ait pas à l’être. A leur tour, les dames Featherington font leur entrée. Albion Finch attendait Philippa. Lady Cowper et son alter ego qui ne la quitte jamais, s’approchent de Portia. Elles demandent des nouvelles de Lord Featherington qui doit, comme d’habitude, fêter sa victoire et les gros gains qu’il a remportés.

Effectivement, Featherington, légèrement éméché, se trouve dans un salon privé. Il pense que son hôtesse le conduit près d’une galante compagnie, mais c’est Tom et son bookmaker qui le reçoivent. Tom met un flacon de poison sur la table, pendant que leur hôtesse referme la porte.

Colin et Benedict entrent à leur tour chez Daphné. Colin aperçoit Pénélope et se dirige vers elle. Il lui demande de l’excuser, il ne s’était pas rendu compte qu’elle voulait le protéger de miss Thompson. Pénélope est sur le point de lui dévoiler ses sentiments, mais il l’avertit qu’il part le lendemain matin pour son tour du monde. Pénélope lui a souvent rappelé combien il aime voyager, elle l’a inspiré. Il lui demande si elle veut danser mais elle refuse et le quitte en lui souhaitant bon voyage.

Eloïse voudrait approcher la reine pour savoir si l’équipe des policiers de Bow Street avait avancé dans l’enquête. Brimsley s’interpose. Eloïse le flatte et apprend qu’ils ont découvert que Whistledown livre ses manuscrits à un imprimeur de Lombard Street et qu’elle profite d’événements comme le bal de ce soir pour ne pas être remarquée. Elle sera arrêtée ce soir là-bas.

Eloïse se précipite vers Benedict pour qu’il aille demander à Geneviève de rester chez elle ce soir. Occupé dans une conversation, il lui demande de revenir plus tard. Elle va alors s’adresser à l’un des cochers des Bridgerton pour l’emmener à Lombard Street. Tout d’abord réticent, le cocher se laisse convaincre.

Anthony se présente chez Siena avec un bouquet de fleurs. C’est le Lord avec qui Siena se montre en société qui ouvre. Siena lui demande de lui accorder une minute, ensuite elle retourne près de lui. Face à Anthony elle avoue qu’elle ne s’est pas autorisée à aller plus loin qu’imaginer aller au bal avec lui et danser toute la nuit dans ses bras. Le gentleman qui l’attend, la voit telle qu’elle est et n’espère pas la voir changer. Elle lui demande de la laisser s’en aller. Impuissant, Anthony ne peut qu’exprimer ses regrets pendant qu’elle referme la porte.

La voiture d’Eloïse stationne devant l’imprimerie. Une voiture arrive et s’arrête, Un Bow Street court vers elles. Affolée, Eloïse crie à Lady Whistledown que c’est un piège. Dépité, le Bow Street essaie de suivre la voiture en courant.

Lady Danbury fait comprendre à Simon que l’orgueil lui coûtera tout et le laissera sans rien. Il doit empêcher que cela lui arrive aussi. De son côté, Violet raconte à sa fille que son père et elle ont fait face à beaucoup de difficultés, mais ils avaient dès le départ décidé de tout surmonter. Ils ont choisi de s’aimer chaque jour de leur vie. C’est un choix, une décision qu’il n’est jamais trop tard de prendre. Daphné est une Bridgerton, Violet affirme qu’il n’y a rien qui ne soit à sa portée.

C’est la valse choisie par Simon et Daphné. Ils dansent les yeux dans les yeux sans pouvoir s’en détacher. Il se met à pleuvoir. Les invités se mettent à l’abri, Simon voudrait y entrainer Daphné mais elle veut rester sous la pluie. Lady Danbury demande à tous de partir, les remerciements pour cette splendide soirée seront faits demain.

Simon est près de Daphné, elle lui dit qu’elle sait pourquoi il a fait ce serment à son père, elle a lu les lettres qu’il a écrites, enfant. Son père avait tort, une personne imparfaite n’en est pas digne d’amour pour autant. Elle ne peut plus feindre, elle aime tout de lui, chaque cicatrice, chaque faiblesse, chaque imperfection. Il peut choisir de l’aimer autant qu’elle l’aime. Ce choix ne doit dépendre de personne d’autre, ce choix ne doit dépendre que de lui.

Portia et ses filles arrivent à leur maison. Madame Varley leur apprend que Featherington est mort. Les policiers de Bow Street ont des questions. Portia se précipite dans le bureau de son mari, l’argent n’est plus là. Elle s’effondre sur le bureau.

Daphné s’est changée, elle se repose dans sa chambre. Simon entre et admet qu’il n’a pas envie de vivre seul. Toutefois il ne sait pas comment être l’homme dont elle a besoin et qu’elle mérite. Elle lui promet s’il reste, de surmonter cette épreuve ensemble. En la prenant dans ses bras, Simon lui dit que rien d’autre n’aura d’importance. Il la dépose sur son lit, ils font l’amour et cette fois, il ne se retire pas.

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... S'il devait y avoir conclusion plus grandiose de la saison mondaine que celle apportée par le duc et la duchesse de Hastings cette année, alors votre chroniqueuse devra remballer ses mots et corriger sa copie. Car ce fut la romance tumultueuse de ce couple qui clôtura cette nouvelle saison scandaleuse londonienne. Tandis que beaucoup quittent la ville pour de plus vertes contrées, certains adieux semblent plus définitifs que d'autres ...             
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Pénélope pleure dans les bras d’Eloïse qui lui promet d’être là chaque jour pour l’aider à surmonter ce deuil. Elle a réussi à sauver Lady Whistledown qui va pouvoir arranger ce qu’elle a saboté.

Marina a accepté l’offre de Sir Phillip et les dames Featherington la regardent monter dans le landau qui l’emporte vers sa nouvelle vie. Madame Varley donne le nom de l’héritier du domaine Featherington sur un papier à Portia.

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... Bien entendu, il y a d’autres fins synonymes de nouveaux débuts. Aussi incertains ces nouveaux débuts soient-ils. ...  
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Colin est prêt pour son tour du monde. Toute la famille est sortie pour lui dire au revoir et le regarder partir. Il promet d’écrire à tous de Grèce. Anthony demande à Simon s’ils rentrent à Clyvedon, mais Simon et Daphné ont décidé de rester encore à Londres pour se divertir et profiter l’un de l’autre. De son côté, le projet d’Anthony est de trouver rapidement sa future vicomtesse. Benedict dit à Eloïse que Madame Delacroix part quelques jours pour la France et qu’il lui a fait ses adieux la veille au soir au cours d’une fête très amusante où ils étaient tous les deux. Eloïse réalise alors que ce n’était pas madame Delacroix qu’elle a sauvé de la police.

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.. Cependant… Il n'y a pas de fin en vue pour les récits de votre auteure, qui a récemment été mise au courant d'un complot pour la démasquer par une adversaire certes fort digne d'estime. Peut-être dévoilerai-je mon identité un jour. Toutefois, sachez-le, cher lecteur, cette décision n'appartiendra qu'à moi.        
Votre dévouée, lady Whistledown.    
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Dans une voiture, Pénélope vient de signer le dernier article de Lady Whistledown.

Neuf mois plus tard, Daphné met au monde un petit garçon, aidée de Simon et Violet. La sagefemme les félicite. Daphné reçoit le bébé et le donne ensuite à Simon, ému. Simon remarque que la tradition familiale exige que son nom commence par un A. Violet approuve.

Un gros bourdon s'est posé sur le rebord de la fenêtre et s'envole.

 

1.08 – Après la pluie

Lady Whistledown : De mémoire, la cour la plus rapide jamais réalisée se produisit durant la saison notablement pluvieuse de 1804, quand une certaine miss Mary Leopold décrocha des fiançailles autour d'une assiette d'amandes sucrées et de réglisse, en exactement quatre minutes et demie. Bien entendu, miss Leopold et son tout nouveau mari quittèrent Londres quelques heures seulement après le mariage. Pour raison inconnue. De tout ce que je vous ai appris, cher lecteur, il y a un minimum de sagesse que vous devez à tout prix retenir. Personne ne connaît la réalité d'un mariage, cachée derrière des portes closes. Prenez garde aux jeunes mariées rougissantes. On ne sait pas l'avenir qui nous attend. Sera-t-il parsemé d'embûches… …ou d'humiliations ?
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Roi George III : Ne pouvez-vous pas vous éloigner, laissez-moi tranquille !  Allez-vous-en, laissez-moi en paix.

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… Ou peut-être, le futur nous réserve-t-il le plus rare des accomplissements : trouver sa véritable âme sœur. Lequel de ces destins attend les couples impatients de la saison 1813 ? Seules deux choses vous le diront : le temps et comme toujours, votre chroniqueuse.
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Lord Granville est venu au château des Hastings peindre le portrait du duc et de la duchesse.

Granville : Vous avez la permission de sourire, Vos Grâces. Pourriez-vous aussi vous rapprocher l'un de l'autre ? Beaucoup mieux.
Simon : Une fois ce fameux portrait achevé, je quitterai Londres, ce soir, peut-être.
Daphné : Pour alimenter les rumeurs sur l'état de notre mariage ? Je préférerais faire autrement. Puisque nous savons que je n'attends pas d'enfant, quittez plutôt Londres à la fin de la saison, avec le reste de la société, comme prévu. C'est l'affaire de quelques jours.
Simon : Très bien.
Daphné : Et concernant le bal des Hastings, vendredi, puis-je compter sur votre présence ?
Simon : Il me semble que je n'ai guère le choix puisque je suis un des hôtes.
Daphné : Vous n'aurez plus à vous contraindre à ces obligations. La semaine prochaine, notre ruse sera bel et bien achevée.
Granville : Toutes mes excuses, mais je n'arrive à rien. Sa Grâce pourrait peut-être poser sa main sur l'épaule de la duchesse, ainsi vous paraîtrez aussi comblés que vous l'êtes sûrement.

Le contact de sa main sur Daphné la trouble. Leurs regards qui se croisent disent l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre.

Granville : Ma parole ! L'image même de la dévotion.

La maison des Bridgerton

Eloïse : Mais où vous voyez-vous ?
Benedict : Quelque part en ville.
Eloïse : À la boutique de mode ?
Benedict : Ne devrais-tu pas être en train de te préparer pour assister à ton premier bal ?
Hyacinthe : Mon frère, aurai-je la permission de prendre part aux jeux à Aubrey Hall cet été ?

Anthony lit sur le journal, un article sur Siena Rosso.

Hyacinthe : Grand frère !
Anthony : Dans la mesure où tu ne touches pas à mon maillet porte-bonheur, c'est une bonne idée.
Gregory : Non, tu n'es pas sérieux ?
Hyacinthe : Alors, je vais m'entraîner sur-le-champ.
Eloïse : Quels autres endroits pourrait fréquenter madame Delacroix à part sa boutique ?
Benedict : Mais de nombreux endroits, car elle a de nombreux intérêts.
Eloïse : Surtout de nombreux secrets. Tu devrais être prudent, Bénédict. Madame Delacroix n'est peut-être pas ce qu'elle prétend. Et te divertir avec elle pourrait être lourd de conséquences.
Benedict : J'aurais pu m'attendre à tout sauf à ça de ta part. Parce que madame Delacroix a un travail rémunéré ou parce qu'elle ne réside pas dans les limites de Grosvenor Square, elle serait différente ? Et elle serait moins digne de mon attention parce qu'elle n'est pas ce que la belle société juge approprié ?
Eloïse : Ça n'est pas du tout ce que je pense, ni ce que je dis …
Benedict : Alors que penses-tu ?
Eloïse : Tu as raison, je devrais aller me préparer pour le bal.
Benedict : Mais oui, bien sûr.
Violet : Tante Winnie a envoyé un mot. Francesca sera de retour demain.
Hyacinthe : C'est fantastique !
Colin : Elle pourra nous dira comment bien s'occuper, loin de Londres.
Gregory : Francesca a manqué plein de choses !
Violet : Sans aucun doute. Il s'en est passé des choses cette saison, d'abord il y a eu Daphné et le duc, ensuite Anthony et… enfin peu importe.

Pénélope rend visite à Marina dans sa chambre.

Pénélope : Marina ?
Marina : Entrez, Pénélope.
Pénélope : Que faites-vous debout ? Mère dit que vous devez vous reposer.
Marina : Je me sens déjà beaucoup mieux.
Pénélope : Marina.
Marina : Quoi ? Pénélope, je vous l'assure, je me sens bien. Cette tisane a accompli son but. Et maintenant que la saison se termine, je vais enfin pouvoir rentrer chez moi.
Pénélope : Cela veut dire que vous n'attendez…
Marina : Plus d'enfant. À l'heure qu'il est, je l'aurais senti bouger, j’en suis certaine.
Pénélope : Vous avez causé beaucoup d'émoi.
Marina : Cela n'était pas mon intention. Je suis navrée pour tout ce que j'ai dit et fait. Vous avez raison au sujet de Colin. C'est un jeune homme bien, au grand cœur. Vous avez été bonne pour lui, je suis certaine qu'un jour, il s'en rendra compte.
Pénélope : C'est curieux, nous n'attendons pas de visiteur aujourd'hui. Marina ? Vous vous sentez bien ?

Daphné et Violet se promènent

Daphné : J'ai pris ma décision. Le duc et moi suivrons des chemins séparés. Ce sera pour le mieux, vraiment, mère.
Violet : Je sais que je ne dis pas toujours les choses adéquates. Et aussi, les choses que je dis ne sont pas toujours celles que vous aimeriez entendre. Je ne peux que vous offrir l'expérience de ma vie. Et aussi difficile que pardonner à quelqu'un puisse paraître, c'est indispensable pour avancer.
Daphné : Cela ne dépend pas de moi, maman.
Violet : Oh, mais…
Daphné : Le duc a choisi de nourrir une immense rancœur contre son père plutôt que de s'autoriser à vivre un quelconque bonheur. Comment suis-je supposée lui pardonner cela ? Et dites-moi comment sommes-nous supposés avancer ensemble, malgré cela ?
Portia : Votre Grâce ? J'espère que vous trouvez tout ce qu'il faut pour le bal de vendredi. Ce bal sera certainement le grand évènement de la saison. Bien entendu, mes jeunes filles devront attendre la description de ces merveilleuses festivités le lendemain, sachant qu'elles n'ont pas reçu d'invitation. Prudence en est particulièrement éplorée. N'est-ce pas, Madame Varley ?
Madame Varley : Un véritable arrosoir, vraiment.
Violet : Dans ce cas, Lady Featherington, vous devriez expliquer à vos jeunes filles pourquoi elles se retrouvent dans cette infortunée situation et qui a oeuvré pour les y mettre.
Daphné : Ou bien, nous pourrions leur faire une petite place. Je n'aurais certes pas de problème pour leur adresser mon invitation, je suis sûre que nous voulons toutes pardonner les erreurs du passé et avancer, n'est-ce pas, Maman ?
Violet : Si tel est votre souhait.
Portia : C'est magnifique !
Madame Varley : Mes excuses, Madame, mais il semble qu'une voiture soit arrivée devant chez vous. Un certain monsieur Crane est là.
Daphné : Je vous demande pardon, mais avez-vous dit Crane ? S'agirait-il de sir George Crane ?

Chez les Featherington

Portia : Monsieur Crane, je suis enchantée de faire votre connaissance. Je n'avais pas idée qu'un soldat tel que vous viendrait en ville. D'autant que miss Thompson n'a reçu aucune correspondance de votre part depuis un certain temps.
Sir Phillip : Il n'aurait pu en être autrement, Madame.
Portia : Je vous demande pardon ?
Marina : Ce monsieur n'est pas celui que vous pensez, Lady Featherington. Ce n'est pas George, mais son frère, sir Phillip.
Sir Phillip : Je suis venu porteur de sombres nouvelles. Mon frère, George, est mort sur le champ de bataille il y a quelques semaines, et…

Marina sort du salon en pleurant, Daphné la suit.

Daphné : Marina ! Marina, je vous en prie, attendez.
Marina :  Il m'avait écrit une missive. George. Pour me dire qu'il m'aimait. Et que nous pourrions nous enfuir nous marier et avoir notre enfant. Sir Phillip a trouvé cette lettre inachevée parmi les affaires de George après qu’il … Sans votre initiative et vos récentes recherches, Sir Phillip n'aurait jamais su que j'étais là. Et je n'aurais jamais su que George… qu'il m'aimait qu'il n'a jamais cessé de m'aimer. Je le prenais pour un vaurien, mais j'avais tort. Il avait une raison parfaitement légitime de ne pas répondre à mes lettres. Et j'avais tort.

Eloïse frappe à la porte de la modiste.

Geneviève : Miss Éloïse, vous devriez revenir un autre jour, quand la boutique sera ouverte.
Eloïse : J'espérais que vous feriez une exception pour moi. Je veux une robe pour le bal de ma sœur.
Geneviève : Vous avez déjà une robe pour son bal.
Eloïse : Il m'en faut une autre. Une jeune dame n'en a jamais assez. Pourquoi pas celle-ci ? Je serais vraiment à la dernière mode, aux yeux des Featherington en tout cas c’est certain. Les infortunées jeunes filles. Elles sont mortifiées par les récentes révélations de Whistledown. Comme j'aimerais qu'elle écrive des choses flatteuses sur elles.
Geneviève : Il se peut qu'elle le fasse.
Eloïse : Pourquoi dites-vous cela ?
Geneviève : Parce qu’elle sait ce qui est bon pour ses affaires. Et contrarier des clientes fidèles nuit aux affaires.
Eloïse : Oui, ça nuit aux affaires que ces clientes fidèles soient des Featherington… ou des Bridgerton, n'est-ce pas ? Lady Whistledown devrait prendre des pincettes quand elle parle d'eux.
Geneviève : Sans doute.
Eloïse : J'ai entendu certaines personnes dire qu'un gentleman comme mon frère, par exemple, est capable d'affronter la rumeur et les potins, mais je n'en suis pas aussi sûre.
Geneviève : Je sais pourquoi vous êtes là, miss Éloïse. Vous êtes très intelligente et vous vous souciez beaucoup, avec raison, des personnes qui vous entourent. Mais je veux que vous sachiez que je n'ai aucune intention de compromettre qui que ce soit.
Eloïse : Tant mieux, car la reine est folle de rage. Aussi, lady Whistledown devrait-elle être prudente. Cela me chagrinerait qu'on la fasse taire avant qu'elle ait une chance de corriger ses manières et d'arranger les choses.
Geneviève : Je pense que Whistledown est suffisamment maline pour se protéger.
Eloïse : Oui, sans aucun doute. Ce fut un plaisir de bavarder avec vous, Madame Delacroix. Merci.
Benedict : Verrouille cette porte.

Les préparatifs se poursuivent pour le bal prévu chez les Hastings.

Daphné : Votre Grâce.
Simon : Votre Grâce.
Daphné : Vous allez au match de boxe de votre ami Will ?
Simon : Oui, voulez-vous m'y accompagner ?
Daphné : Non. J'ai bien trop à faire pour le bal. Mais bien sûr, vous devriez y aller lui exprimer votre soutien. Simon… Que vous a fait votre père pour que vous fassiez ce serment, à l'origine ?
Simon : Il est inutile d'avoir cette conversation.
Daphné : N'ai-je pas droit à une explication en tant qu'épouse ?
Simon : Vous avez droit à plus que ça, évidemment. Il se peut que vous ne le compreniez pas pour l'instant, mais sachez-le, si je fais cela, c'est seulement pour votre bien.
Daphné : Je sais décider moi-même de…
Simon : Croyez-moi, Daphné, vous serez mieux sans moi.

Les spectateurs et parieurs entrent dans la salle où aura lieu le match de boxe.

Un bookmaker : Vingt de plus sur Pearson.
Un bookmaker : Cinq contre deux, en faveur de Poing de fer, vous, Monsieur ?
Alice Mondrich : Tu dois gagner ce combat. Et après, nous pourrons quitter la ville. Nous ferons une tournée de matchs exhibitions dans toute l'Angleterre.
Will Mondrich : Et continuer à vivre de combats ? Nous devons préparer notre avenir, Alice. Je ne combattrai pas toute ma vie. Tu le sais, notre bien-être dépend de ma faculté à ramper et à me plier aux exigences de ces gens.
Alice : Will, qu'essayes-tu de me dire ?
Will : Suppose que je perde. Et que ma bourse soit assez pleine pour nous assurer le confort.

Il regarde Featherington, leurs regards se croisent. Featherington se dirige vers Tom, en compagnie d’un Lord.

Featherington : Merci de me rencontrer, Messieurs.
Tom : Toujours intéressé par un bon match. Pourquoi nous voir ici ?
Featherington : Je veux miser de l'argent, beaucoup d'argent sur ce match et l'on m'a dit que vous aviez l'habitude des grosses transactions. J'ai parié sur La Bête.
Tom : Malgré la côte de Mondrich ?
Le Lord : Il n'y a qu'une raison pour laquelle un tel pigeon s'adresse à nous avec un tel pari.
Tom : Tous ceux qui vous connaissent savent que votre parole n'a aucune valeur.
Featherington : Je ne vous donne pas ma parole. En revanche… voici le titre de propriété de ma maison. Si je perds, elle est à vous.

Will : Ne deviez-vous pas arriver il y a une heure ?
Simon : En effet, mais vous n'avez guère besoin qu'on vous porte chance. Vous êtes prêt ?
Will : Évidemment que je suis prêt.
Bookmaker : Mesdames et messieurs, veuillez vous asseoir, le combat va commencer.

Chez les Featherington

Madame Varley : Notre crédit chez la modiste est encore plus que précaire. En vérité, il est inexistant.
Portia : Mes filles n'auront qu'à s'accommoder d'une robe déjà portée.
Prudence : Déjà portée ? Je préférerais ne pas y aller.
Philippa : Est-ce possible de mettre une robe deux fois ?
Sir Phillip : Je vous demande pardon, Madame, mais il se trouve que je n'en ai pas encore terminé ici. J'aimerais beaucoup parler à miss Thompson. J'ai une question à lui poser.

Marina : Vous épouser ? Je ne saisis pas.
Sir Phillip : Puisque mon frère a pris des libertés avec votre vertu, je ne ferais que mon devoir.
Portia : Un mariage respectable, miss Thompson. Voilà qui est beau ! Sir Phillip a hérité du titre des Crane. Il a une fortune tout à fait suffisante pour subvenir à vos besoins et peut-être aussi à ceux de vos lointaines cousines.
Marina : Je regrette. C'est non. Je ne connais pas ce gentleman. Je n'aime pas ce gentleman. Je n'épouserai pas ce gentleman.
Sir Phillip : George avait une grande affection pour vous, Miss Thomson et cela ne changera jamais. Mais il aurait voulu qu'on prenne soin de vous. Que vous soyez à l'abri du besoin. Laissez-moi réaliser le vœu de mon défunt frère.
Marina : Je vous remercie de votre offre, sir Phillip, mais je pense qu'il est temps que vous preniez congé.
Sir Phillip : Comme vous voudrez. Je vous souhaite le meilleur.
Portia : Qu'avez-vous fait ? C'était une proposition très honorable, plus que convenable.
Marina : J'ai perdu l'enfant, lady Featherington, aussi il n'est ni nécessaire ni acceptable pour moi de me prêter à des arrangements qu'on m'impose ou à des manigances sournoises.

La salle du match de boxe.

Bookmaker : À vous de jouer !
Un spectateur : Allez, il va l'avoir. Oui !
Featherington : Cogne, La Bête, cogne, mets-le KO !
Alice  Mondrich : Frappe-le, Will.
Un spectateur : Mets-le dans le ventre.
Un spectateur : Au tapis !
Colin : Finis-le, Will !
Featherington : Réagis ! Frappe-le, La Bête ! Ouais ! Ouais !
Simon : Debout, Mondrich !
Featherington : J'ai gagné ! J'ai gagné !

Tom, le Lord et Simon ont compris que Featherington et Will ont passé un accord.
Daphné a trouvé les lettres écrites par Simon enfant et les lit. Elle est surprise par Lady Danbury.

Lady Danbury : Votre Grâce.
Daphné : Lady Danbury.
Lady Danbury : Avez-vous oublié que nous devions venir vous aider aux préparatifs du bal ? Votre maman attend au salon.
Daphné : Je vous y rejoindrai dans un instant. Lady Danbury ? Etiez vous au courant de ces lettres ? Les lettres que le duc semble avoir écrites à son père lorsqu'il était enfant.
Lady Danbury : Je l'étais. Et maintenant, vous aussi, apparemment.
Daphné : J'étais à des lieux de me douter que Simon avait souffert de troubles du langage, enfant.
Lady Danbury : Comment l'auriez-vous su ? Il a travaillé si dur à éliminer ce défaut. Il en était… Hé bien, il en était très fier. C'est la raison pour laquelle il a écrit ces lettres au départ.
Daphné : Pour tenir son père informé de ses progrès. Le défunt duc n'a même pas daigné les lire. Comment peut-on… Quel genre de père…
Lady Danbury : Un père qui ne se contentait pas d'espérer mais exigeait la perfection en son fils. Et son exigence n'étant pas satisfaite, eh bien, je vous laisse le soin d'imaginer.
Daphné : Simon n'a pas le moindre trait commun avec un homme pareil
Lady Danbury : Oh bien sûr, vous et moi le savons, Votre Grâce.
Daphné : Vous l'avez aidé… à surmonter ce bégaiement.
Lady Danbury : Je lui ai constamment montré ce dont il était capable. Et de temps en temps, si nécessaire, je le poussais un peu pour le faire avancer. Tout cela, j'ai été heureuse de le faire. Mais, en fin de compte, le triomphe lui en revient à lui et à lui seul. Il le fallait bien.

Simon rejoint Will au vestiaire. Featherington sort de chez Will et croise Simon.

Will : J'aurais eu besoin que vous me souhaitiez bonne chance tout à l'heure, Votre Grâce.
Simon : Sans doute, malgré tout vous avez fait une excellente performance. S'il vous fallait un autre investisseur ou plus de fonds, vous auriez dû venir m'en parler.
Will : J'apprécie l'offre, mon ami, mais je ne veux pas de votre charité.
Simon : Où est passé votre honneur ?
Will : Mon honneur ? Dites-moi, Votre Grâce, que voyez-vous de plus honorable que de prendre soin de sa propre famille ? Que de faire ce qui doit être fait dans son intérêt ?
Simon : C’est cela que vous expliquerez à Alice ? Croyez-vous vraiment qu'elle va accepter que vous ayez triché ?
Will : Cessez de vous préoccuper de mon mariage et essayez de penser davantage au vôtre.
Simon : Cela n'a aucun rapport.
Will : Vraiment ? Parce que je suis prêt à parier que votre femme serait d'accord avec moi.
Simon : Surveillez vos paroles.
Will : Vous êtes en colère, mais pas contre moi. Alors, allez donc la déverser ailleurs et faites quelque chose pour y remédier.

Dans son bureau, Featherington montre son gain à sa femme.

Portia : Qu'est-ce que c'est ? Et, plus important encore, comment l'avez-vous eu ?
Featherington : Grâce à un tuyau, Portia.
Portia : Quel genre de tuyau ?
Featherington : Un excellent tuyau.
Portia : Mais d’où …
Featherington : Quelle importance Portia, nos problèmes sont résolus. Et ce n'est que la moitié des gains.
Portia : Mais où est l'autre moitié ?
Featherington : Elle a servi à payer mon homme. Peu importe, parce que ceci est plus que suffisant.
Portia : Varley ! Nous irons chez la modiste demain matin. Nos jeunes dames auront de nouvelles robes, finalement.

Simon découvre Daphné installée à la même table que lui pour déjeuner.

Simon : Vous déjeunez au petit salon, d'habitude.
Daphné : J'avais envie de changer de décor. Je peux vous laisser.
Simon : Non. Vous avez déjà commencé. Il y a quelque chose … 
Daphné : Je vais à la demeure des Bridgerton ce matin. Notre chère Francesca revient de Bath. Toute ma famille sera rassemblée. Voudriez-vous vous joindre à moi ? J’avoue que mes frères trouveraient étrange de ne pas vous voir.
Simon : Oui. Oui, je vais me joindre à vous.

Chez les Bridgerton

Colin : J'ai été trop confiant, j'ai perdu quelques billets sur ce match. J’aurais dû m’abstenir.
Benedict : Oui, j'ai tout fait pour te dissuader.
Francesca : Daphné !
Daphné : Francesca ! Bienvenue à Londres !
Francesca : C'est merveilleux de te voir ! Et vous aussi, Votre Grâce. Quatre frères étaient suffisants mais en retrouver cinq est fort plaisant.
Hyacinthe : Simon ! Quand vais-je pouvoir visiter Clyvedon ?
Violet : Hyacinthe, laissez le duc prendre un siège, avant de l’embêter.
Simon : Vous avez la permission de venir quand vous le souhaitez.
Daphné : Maintenant, viens me montrer tout ce que tu as appris cet été.
Eloïse : Je ne partage mes chocolats avec personne…
Benedict : Ne refais jamais ce que tu as fait l'autre matin, plus jamais, est-ce bien clair, Éloïse ?
Eloïse : Tu parles de ma nouvelle relation, madame Delacroix !
Benedict : Elle n'est pas une de tes …
Eloïse : Je me suis trompée sur elle mon frère. Elle est merveilleuse, ne t'inquiète pas.
Benedict : Je n'avais pas la moindre inquiétude.
Anthony : À quel sujet ?
Benedict : Je… J'ai une relation amicale avec Geneviève Delacroix. La modiste.
Anthony : Je suis content pour toi, tu mérites d'être heureux, nous le méritons tous. Si cette dame y contribue, je suis ravi pour toi.
Daphné : Francesca, tu as fait d'énormes progrès au piano-forte !
Francesca : Joins toi à moi, mon frère.
Colin : S'il le faut.
Benedict : Ça doit venir des chocolats.
Hyacinthe : Plus vite !
Violet : Cessez, vous me donnez le tournis.
Hyacinthe : C'est si amusant.
Violet : Vous avez entendu ? Obéissez.

Pénélope est introduite par un valet.

Eloïse : J'ai du nouveau. J'ai fini par démasquer, lady Whistledown.
Pénélope : Qui est-ce ?
Eloïse : C'est madame Delacroix. Madame Delacroix, c'est elle. La modiste et Whistledown sont une seule personne. Et elle va publier une page en faveur de votre famille, elle me l'a dit.
Pénélope : Eh bien, c'est assurément une prouesse de mener deux affaires de front.
Eloïse : Nous devrions aspirer à être comme elle. Célibataires, gagnant notre vie nous même …
Pénélope : Éloïse, je suis ravie de votre découverte, mais je doute être comme elle un jour. Votre sœur est duchesse, désormais. Cela facilitera la réalisation de vos projets d'avenir. Le statut de ma famille, en revanche, c'est tout à fait une autre histoire qui ne risque pas de changer dans un futur proche.
Hyacinthe : Oui, Colin. Bravo !
Benedict : Vous allez pouvoir vous produire en duo !
Hyacinthe : Et vous avez combien de chevaux exactement ? Pourrai-je en avoir un à moi ? Vos chevaux sont les plus …
Violet : Je pense que Monsieur le duc en a assez entendu…
Simon : Est-ce qu’un poney, vous irait ?
Hyacinthe : Je ne comprends pas !
Simon : Là, c'est le moment délicat. Et voilà !
Gregory : Vous vous rendez compte que ce n'est qu'un poney en papier ?
Simon : Vraiment ?

Madame Delacroix livre les robes commandées chez les Featherington.

Portia : Stupéfiant, Madame Delacroix !
Geneviève : Étant donné que vous m'avez payée en avance cette fois, et en outre, comme il me restait de ce tissu dont personne ne semblait vouloir, il y en a deux autres identiques, lady Featherington.
Prudence : La mienne aura besoin d'être ajustée.
Philippa : La mienne est parfaite.
Pénélope : Et la mienne est jaune.
Portia : Vous voyez, jeunes filles, tout finit par s'arranger dans la vie ! Et Philippa, peut-être que monsieur Finch acceptera de reconsidérer sa proposition, maintenant que vous avez à nouveau une dot.
Philippa : À nouveau ?
Portia : Oui.
Philippa : L'avais-je donc perdue quelque part ?

Marina pense sentir son bébé et laisse tomber l’assiette qu’elle portait.

Portia : Miss Thompson ? Qu'y a-t-il ?
Marina : J'ai besoin de voir un docteur.

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Lady Whistledown : Le dernier bal de chaque saison est généralement source de deux choses : l'attente ou l'effroi. Car ceux qui ont connu la réussite sur le marché marital cette année, sont impatients d'exhiber leurs unions si joyeuses et parfaites. Tandis que d'autres redoutent l'idée de passer une dernière soirée sous le regard perspicace de la bonne société. Car ils savent naturellement ce que cette soirée signifie, que leur temps est officiellement écoulé …

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Portia : Cela veut-il dire…
Médecin : Avez-vous vraiment cru qu'une tisane aurait remédié à la situation, Madame ? Comme si cela se pouvait !

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Lady Whistledown : Mais, pour ceux qui se retrouveraient à la fois sans choix et sans espoir, ne craignez rien, car on ne sait jamais qui verra sa chance tourner ni quand cela arrivera ...
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Anthony : Il était saoul à rouler par terre !
Siena : Je parierais que vous l'étiez vous aussi.
Anthony : Et vous auriez gagné.
Siena : Il faut nous séparer. Je dois me préparer pour mon spectacle. Et vous, eh bien, j'imagine qu'il y a un bal quelque part qui requiert votre présence. Le dernier, je crois ?
Anthony :  De cette saison. Cela dit, malheureusement pas mon dernier bal.
Siena :  Cela veut-il dire que vous danserez ce soir, Monseigneur ? Pourquoi pas un quadrille ? Oh ne me dites pas que vous allez trouver quelque jeune dame à entraîner dans une valse toute la soirée ?
Anthony : Je ne compte pas approcher de la piste de danse. En tout cas si j'ai mon mot à dire.
Siena : Comment vous divertirez-vous, dans ce cas ? Je dois…
Anthony : Accompagnez-moi. Ce soir. Siena, je suis vicomte. Ma sœur est désormais duchesse et j'ai un duc pour beau-frère. Personne n'osera dire quoi que ce soit.
Siena : Non, pas à vous. Cette idée absurde est fantastique. Vous le savez bien.
Anthony : Siena, je veux que vous soyez à mes côtés. Accompagnez-moi. Accompagnez-moi !

Au château des Hastings, tout est prêt pour le bal. Daphné et Simon se retrouvent devant le tableau de Granville.

Daphné : C'est assez ressemblant.
Simon : En effet. Quoique, M. Granville a omis les deux cheveux blancs que j'ai gagnés avec les émotions de ces dernières semaines.
Daphné : Plus quelques rides aussi, peut-être.
Simon : Vous m'avez blessé.
Daphné : Nous devrions discuter du déroulement de la soirée.
Simon : Bien entendu.
Daphné : Je pense qu'il serait sage de participer à disons trois danses, ne croyez-vous pas ?
Simon : Deux.
Daphné : C'est notre bal, Votre Grâce. Je crains que deux danses laissent encore nos invités un peu tendus.
Simon : Mieux vaut cela que l'opposé : qu'ils soient trop relâchés et totalement déchaînés. Deux danses au maximum.
Daphné : Vous étiez merveilleux tout à l'heure avec Hyacinthe et Gregory. Ils vous adorent.
Simon : Les enfants m'aiment bien. Cela ne veut pas dire que j'ai envie d'en avoir.
Daphné : Non, bien sûr.
Rose : Vos Grâces, vos invités arrivent.
Daphné : Donc, c'est notre dernière danse.

Eloïse : Vous voulez faire mon portrait ?
Violet : Ma chérie, ne voyez dans cette soirée qu'une répétition. Vous ne faites pas encore vos débuts, vous ne devez pas être aussi tendue ce soir.
Eloïse : Je ne sens rien d'autre que mon incapacité à respirer dans ce corset.
Violet : Vous vous en accommoderez
Daphné : Tu as beau détester les robes de bal, celle-ci te va à ravir.
Eloïse : Oui…
Daphné : Si tu préfères rester dans la bibliothèque toute la soirée, je ne dirai pas un mot et je ne t'en voudrai pas. Je te remercie d'être venue.
Eloïse : Un instant. C'est moi qui devrais te remercie.
Daphné : Mais de quoi voyons ?
Eloïse : Hé bien, d'être aussi parfaite. Pour que je n'aie pas à l'être.
Portia : Regardez qui est là.

Lady Cowper : Lady Featherington, quelle plaisante surprise. Nous n'espérions pas vous voir ici.
Portia : Que pourrais-je dire ? La duchesse m'a lancé une invitation en personne. Les situations changent, mesdames, parfois en une seule nuit
Lady médisante : Il paraît que votre époux a remporté de gros gains l'autre jour. Où est-il ? Il fête encore sa victoire ?
Lady Cowper : Une situation qui, à l'évidence, n'a guère changé, elle.

Featherington fête sa victoire dans un salon privé.

Featherington : Je présume qu'il y a quelqu'un de spécial pour moi ?
Hotesse : On vous réserve ce qu'il y a de mieux, Monsieur.

Elle le conduit dans un salon où l’attendent Tom et le lord qui l’accompagne. Tom pose sur la table une fiole qui porte une étiquette : Laudanum - Poison

Tom : Featherington. Venez vous asseoir.

Le bal des Hastings

Colin : La soirée vous plaît ?
Pénélope : Pardon ?
Colin : Est-ce que vous vous amusez ?
Pénélope : Oui, je reviens de la piste de danse.
Colin : Je ne vous y ai pas vue.
Pénélope : J'étais… J'étais complètement de l'autre côté. Il y a beaucoup de monde, alors … Colin …
Colin : Pénélope. Je vous dois des excuses, je ne m'en étais pas rendu compte, mais vous vouliez m'empêcher de souffrir à cause de miss Thompson et… Et j’ai été idiot.
Pénélope : Vous n'étiez pas idiot. Seulement, vous vous pensiez amoureux, personne ne devrait jamais s'en excuser. Quelqu'un qui se trouve dans cette incroyable situation devrait se déclarer. Avec assurance, avec ferveur. Haut et fort. Colin, j'ai quelque chose à vous dire.
Colin : J'ai aussi quelque chose à vous dire, Pénélope. Je vais partir. Demain matin à la première heure, pour mon tour du monde. Je commence par la Méditerranée. En fait, c'est vous qui me l'avez inspiré. En me rappelant souvent combien j'aimais voyager. Que souhaitiez-vous me dire ?
Pénélope : Je ne me souviens pas.
Colin : Alors dansons maintenant ?
Pénélope : Non. Je pense avoir assez dansé pour ce soir, Colin. Je vous souhaite bon voyage.
Colin : Pénélope !

Eloïse : Regardez la reine, elle est là. L'occasion ou jamais de connaître ses plans pour Whistledown. Tout va bien, Pénélope ?
Pénélope : Tout va très bien. La reine… Allez-y. Il faut saisir votre chance.
Eloïse : Très bien.
Brimsley : On n'approche pas Sa Majesté.
Eloïse : Je requiers une audience.
Brimsley : Eh bien dans ce cas, non.
Eloïse : Je tenais à la remercier de m'avoir donné l'opportunité d'enquêter sur le Whistledown. Je présume qu'elle est proche de démasquer l'identité de son auteur. Surtout maintenant qu'elle a engagé un conseiller de si haut mérite.
Brimsley : Ça, vous n'avez pas idée. Nous allons la démasquer cette nuit même.
Eloïse : Bien sûr ! Je n'en doute pas ! L'équipe des policiers de Bow Street, c'était votre esprit brillant, n'est-ce pas ?
Brimsley : Ma foi…
Eloïse : Sa Majesté a de la chance de vous avoir. Un homme d'un tel talent, d'un tel génie.
Brimsley : Nous avons découvert que Whistledown livre ses chroniques à un imprimeur de Lombard Street, pendant que la haute société est distraite par des évènements tels que celui-ci. C'est ainsi qu'elle opère. C'est là-bas que nous l'arrêterons ce soir.
Charlotte : Brimsley, j'ai besoin de vous.

Eloïse : Bénédict, va voir Geneviève. Veille à ce qu'elle reste chez elle ce soir …
Benedict : Pas maintenant !

Eloïse sort et s’adresse à un cocher.

Eloïse : Je voudrais que vous m'emmeniez.
Cocher : Miss Éloïse…
Eloïse : J'ai de la petite monnaie. Cela fait une somme.

Anthony vient chercher Siena avec un bouquet de fleurs. C’est le Lord avec lequel elle se montre dans le monde, en ce moment, qui vient ouvrir.

Le Lord : Ha !
Anthony :
Toutes mes excuses.
Siena : Monsieur… Donnez-moi une minute, mon amour, et je retourne auprès de vous. -  J'ai songé à vous accompagner au bal ce soir. Je me suis imaginée à votre bras, dansant la nuit entière avec vous. Mais je ne me suis pas autorisée à aller plus loin que l'imaginer.
Anthony : Siena, que faites-vous ?
Siena : Ce que je fais ? Ce que je… Eh bien, je fais exactement ce que j'ai toujours fait. J'essaye de veiller à mes propres intérêts, j'essaye d'assurer mon avenir. Parce que je sais… dans mon cœur, je sais que de toute façon, personne ne le fera à ma place.
Anthony : J'ai essayé. Vous devez le savoir, j'ai essayé.
Siena : Ce que je sais, c'est que vous êtes perdu. Et je ne peux pas vous laisser m'entraîner et partir à la dérive avec vous. Vous devez me laisser m'en aller.
Anthony : Je sais, je me suis mal comporté.
Siena : Laissez-moi m'en aller. Je suis fort comblée. Fort satisfaite. Ce gentleman qui m'attend, lui, il me voit telle que je suis. Contrairement à vous, il ne souhaite pas que je m'accoutre d'une robe ridicule pour m'emmener dans quelque bal absurde. Il n'espère pas me voir changer. Et je n'y tiens pas non plus. Laissez-moi continuer ma route.
Anthony : Vous avez raison. Je regrette, Siena. J'ai tellement de regrets.

La voiture d’Eloïse stationne devant une imprimerie.

Cocher : Je dois vous ramener au bal !
Eloïse : Dans quelques minutes.

Une voiture arrive, un Bow street de la reine court dans leur direction.

Eloïse : Lady Whistledown. Fuyez ! C'est un piège !
Bow street : Vous l'avez fait fuir ?
Eloïse : Mes excuses. Je vous ai pris pour quelqu'un d'autre. Vous pourrez peut-être la rattraper.

Lady Danbury : Je suppose que votre projet de vous séparer de votre épouse n'a toujours pas changé ?
Simon : Non, en effet. Pas plus que votre capacité à apprendre je ne sais comment le moindre potin répandu dans cette ville.
Lady Danbury : Quand finirez-vous par l'accepter ? Je suis au courant de tout. L'orgueil, Votre Grâce. L'orgueil vous coûtera tout et vous laissera sans rien. Vous devez empêcher que cela vous arrive à vous aussi.

Daphné : Est-ce différent pour eux ? Pour les hommes… de savoir s'ils sont amoureux ? Tout semble différent pour eux. Nous sommes d'accord pour une danse ce soir, une valse.
Violet : Cela me manque de danser avec votre père. La dernière fois que j'ai dansé, c'était avec lui, dans un bal. Il y avait plusieurs paons, c'était des vrais, je crois ! Toute sa personne me manque, en vérité.
Daphné : Un couple qui s'aimait autant que père et vous, c'est une rareté, j'ai fini par m'en rendre compte.
Violet : Mais sachez que cela n'a pas été sans épreuve. Votre père et moi avons fait face à beaucoup de difficultés, croyez-le, mais nous les avons surmontées. Nous avions décidé dès le départ de le faire.
Daphné : Maman, je ne crois pas que…
Violet : Nous avions choisi de nous aimer chaque jour de notre vie. C'est un choix, une décision. Il n'est jamais trop tard pour la prendre. J'ai beau savoir que je ne reverrai jamais votre père, j'ai beau le savoir… je m'éveille chaque matin et je touche l'oreiller sur lequel il posait sa tête en sachant que tous deux, nous avions fait le choix d'aimer et de faire tous les efforts qu'il fallait. Eh bien… je ne saurais vous dire à quel point cela me réconforte et m'apporte de la paix.
Daphné : J'aimerais qu'il y eût un remède, maman. J’aimerais être en mesure …
Violet : Vous êtes une Bridgerton. Il n’y a rien qui ne soit à votre portée.

Simon danse avec Daphné la valse promise, lorsqu’il se met à pleuvoir. Les invités se mettent à l’abri. Simon veut l’entraîner aussi mais elle reste sous la pluie. D’autres jeunes couples voudraient les rejoindre mais Lady Danbury met tout le monde à la porte pour les laisser seuls.

Lady Danbury : Chers invités, il me semble que le bal est terminé. Nous remercierons nos gracieux hôtes pour cette splendide soirée demain matin. Maintenant, partez tous. Dehors ! Sur-le-champ !

Simon : Daphné… Je suis vraiment navré.
Daphné : Pour quoi ? Même un duc ne saurait contrôler le temps.
Simon : Ce n'est pas comme cela que vous imaginiez cette soirée.
Daphné : Non. Sans aucun doute !
Simon : C'est pour cela que je…
Daphné : C'est mieux ainsi. Je sais pourquoi vous avez fait ce serment à votre père. J'ai trouvé les lettres que vous lui avez écrites, enfant, et je les ai lues
Simon : Daphné…
Daphné : Même si une personne n'est pas parfaite, elle n'en est pas moins digne d'amour pour autant. Votre père a voulu vous faire croire l'inverse. Il a voulu vous faire croire que vous ne deviez pas avoir de faille, sinon vous ne pourriez être aimé, mais il avait tort. S'il vous fallait une preuve de ce que j'avance, regardez, vous l'avez devant vous. Je suis fatiguée de faire semblant ! De continuer à jouer la comédie de celle qui ne vous aime plus. Parce que je vous aime. J'aime tout de vous, Simon. Y compris les parts de vous-même que vous pensez trop sombres ou honteuses. Et chaque cicatrice, chaque faiblesse, chaque imperfection, j'aime tout en vous. Vous pouvez vous croire trop abîmé, et trop brisé pour vous autoriser le bonheur, mais vous pouvez choisir un parti différent, Simon. Vous pouvez choisir de m'aimer autant que je vous aime. Cela ne devrait pas dépendre de quelqu'un d'autre. Cela ne doit pas dépendre de quelqu'un d'autre. Ce choix ne doit dépendre que de vous.

Portia et ses filles rentrent chez elles

Philippa : Monsieur Finch a la mine tellement chaleureuse. Et son regard, il m'inspire.
Prudence : Si seulement il pouvait t'inspirer le silence.
Portia : Ne soyez pas méchante. Vous ne manquerez pas d'occasions de trouver un mari cet été. Je pensais à faire une rénovation complète de notre maison de campagne afin de… Où est miss Thompson ?
Madame Varley : Madame, il y a des nouvelles.
Portia : Quoi, que se passe-t-il ?
Madame Varley : C'est votre époux, Madame. Il serait mort, à ce qu'ils disent. Les policiers de Bow Street ont des questions.

Portia se précipite dans le bureau, l’argent n’est plus là.

Simon rejoint Daphné dans sa chambre.

Simon : Je n'ai pas envie de vivre seul. Je le sais, maintenant. Mais, ce que j'ignore, c'est comment être l'homme dont vous avez besoin. L'homme que vous méritez. Je ne sais comment je réussirais.
Daphné : Si, vous savez.
Simon : Daphné.
Daphné : Vous savez très bien. Restez. Restez et nous surmonterons cette épreuve ensemble. Si vous réussissez, si nous réussissons, alors…
Simon : Rien d'autre n'aura d'importance.

Il la prend dans ses bras, la dépose sur son lit. Ils font l’amour et cette fois, il ne se retire pas.

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Lady Whistledown : ... S'il devait y avoir conclusion plus grandiose de la saison mondaine que celle apportée par le duc et la duchesse de Hastings cette année, alors votre chroniqueuse devra remballer ses mots et corriger sa copie. Car ce fut la romance tumultueuse de ce couple qui clôtura cette nouvelle saison scandaleuse londonienne. Tandis que beaucoup quittent la ville pour de plus vertes contrées, certains adieux semblent plus définitifs que d'autres ...
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Chez les Featherington, Pénélope pleure dans les bras d’Eloïse.

Eloïse : Je suis là, Pénélope, pour vous aider à trouver une raison, chaque jour, de supporter l'absence de votre cher papa. Je sais, je sais, il vous manquera beaucoup.
Pénélope : Je veux une bonne nouvelle. Qu'est-il arrivé à Lady Whistledown ? Avez-vous sauvé madame Delacroix ?
Eloïse : Tout à fait. Et maintenant, elle va pouvoir arranger ce qu'elle a saboté cette saison, j'en suis certaine.
Pénélope : Et bien avec elle dans les parages, la saison prochaine s’annonce plus passionnante.

Portia est mélancolique devant le lit de son mari. Marina entre.

Marina : Comment avez-vous fait ? Comment avez-vous supporté 22 ans de mariage sans amour ?
Portia : On trouve des choses à aimer, ma chère. Des petites choses, puis de grandes choses comme vos bébés. Et ajoutées les unes aux autres, elles deviennent suffisantes. Vous êtes forte, miss Thompson. Peut-être même plus que moi. Vous vous débrouillerez.

Marina s’en va, Sir Phillip l’aide à s’installer dans son landau.

Portia : Vous avez un nom ?

Madame Varley : Nous l'avons trouvé, Madame. L'homme qui va hériter du domaine Featherington, seulement voilà. Regardez.

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Lady Whistledown : ... Bien entendu, il y a d’autres fins synonymes de nouveaux débuts. Aussi incertains ces nouveaux débuts soient-ils. ...
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Colin s’apprête à partir pour son tour du monde.

Colin : Je vous écrirai à tous de Grèce.
Gregory : N'oublie pas de me rapporter un cadeau.
Hyacinthe : Voyons, on n'exige pas de cette manière. Je serais ravie de quelque chose de bleu ou de blanc.
Daphné : Anthony, je ne me souviens pas t'avoir vu hier soir.
Anthony : En effet, j'étais un peu indisposé, toutes mes excuses.
Daphné : Mais tu…
Anthony : Vous vous apprêtez à rentrer à Clyvedon, je présume ?
Simon : Nous avons décidé de prolonger notre séjour à Londres. De prendre le temps de nous divertir, de profiter l'un de l'autre.
Daphné : Et toi ? Quels sont tes projets ?
Anthony : Pas de projet notable. Autre que trouver et promptement déclarer mes intentions à ma future vicomtesse.
Daphné : Le vicomte est prêt à trouver et à déclarer ses intentions ? Vous entendez cela, Votre Grâce ? Et qui est la jeune dame ?
Anthony : Quelle importance ? J'ai enfin cerné la difficulté, il s'agit de l'amour lui-même. L'exclure de toute liaison romantique me simplifiera les choses. On ne me distraira plus de mes responsabilités et je ne m'écarterai plus des voies de la raison.  Profitez de votre séjour.
Daphné : Peut-être va-t-il apprendre.
Simon : Peut-être pas.
Eloïse : Transmets mes salutations à madame Delacroix.
Benedict : Tes salutations devront attendre. Elle part quelques jours en voyage en France.
Eloïse : Tu vas lui dire au revoir maintenant ?
Benedict : C'est fait. Hier soir, si tu veux tout savoir, nous étions ensemble à une fête. Une fête très amusante.
Eloïse : Tu étais avec madame Delacroix hier soir ?
Benedict : Oui. Je t’en prie, ne dis pas à notre sœur que je suis parti au milieu du bal. Qu'y a-t-il ?
Eloïse : Si tu étais avec madame Delacroix hier soir, alors elle n'est… elle n'est pas… Seigneur.

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Lady Whistledown : ... Cependant… Il n'y a pas de fin en vue pour les récits de votre auteure, qui a récemment été mise au courant d'un complot pour la démasquer…
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Eloïse : Lady Whistledown. Fuyez, c'est un piège !
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… par une adversaire certes fort digne d'estime. Peut-être dévoilerai-je mon identité un jour. Toutefois, sachez-le, cher lecteur, cette décision n'appartiendra qu'à moi.
Votre dévouée, lady Whistledown.
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On découvre que Lady Wistledown n’est autre que … Pénélope !

Neuf mois plus tard … Simon et Violet tiennent chacun une main de Daphné

Accoucheur : Je vais vous demander de pousser, Votre Grâce. Poussez ! C'est très bien. Encore une fois, poussez, poussez.

On entend des cris de bébé, Daphné, heureuse, rit

Sage-femme : Félicitations, Vos Grâces, c'est un fils.
Daphné : Voulez-vous le prendre dans vos bras ? Il faut lui donner un nom, maintenant.
Simon : Quoi qu'il en soit, il devra commencer par la lettre "A". Votre tradition familiale l'oblige !
Violet : En effet. Ainsi le veut la tradition.

1.08 – Après la pluie

Lady Whistledown : The fastest courtship upon record occurred during the markedly wet season of 1804, when Miss Mary Leopold secured a betrothal over a plate of sugared almonds and licorice in just four and a half minutes. Of course, Miss Leopold and her new husband would leave London mère hours after their wedding. Reason unknown. Of all that I have imparted to you, dear reader, there is but one bit of wisdom you must heed most. One can never know the truth of a marriage hiding behind closed doors. Beware indeed, blushing newlyweds. You know not the future that awaits. Will there be hardship …
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George III : Don’t you touch me. Stay away ! Just leave me alone ! Go away ! Leave me alone !

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… or indignity ?Or will one’s future see the rarest accomplishment of all, a true love match ? As for which of these fates await the eager matches of the season of 1813, only two things will tell … Time, and, as always, this author.
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Lord Granville paints the portrait of the Duke and Duchess of Hastings.

Granville : You are permitted to smile, Your Graces. Might you both move a bit closer as well ? Better.
Simon : Once this portrait business is settled, I shall quit London. Tonight, perhaps..
Daphné : And draw new whispers about the state of our marriage ? I would prefer otherwise. Now that we know I am not with child, you should depart London at the end of the season, with the rest of the ton, as planned. It is but a few days.
Simon : Very well.
Daphné : And as to the matter of the Hastings ball on Friday … might I count on your attendance ?
Simon : I have little choice in the matter, seeing as I am one of the hosts..
Daphné : It shall be your last such commitment. This time next week, our ruse will be well and truly over. .
Granville : Apologies, but this is not working. Perhaps His Grace might place his hand on the duchess’s shoulder, so that you both can look as happy as your surely must be.

The touch of his hand on Daphne disturbs her. Their meeting eyes speak of the love they have for each other.

Granville : My word. The very picture of devotion..

Bridgerton house.

Eloïse : Then where did you meet her ?
Benedict : About town..
Eloïse : At her shop ?
Benedict : Should you not be off somewhere, getting ready to attend your very first ball ?
Hyacinthe : Brother, might I be able to join in on the fun this summer at Aubrey Hall ? Brother !
Anthony : Provided you stay clear of my lucky mallet, I think it a fine idea.
Gregory : You cannot be in earnest.
Hyacinthe : I shall begin practicing straightaway !
Eloïse : What other places might Madame Delacroix frequent besides her shop ?
Benedict : Many places, Eloise, for her many interests..
Eloïse : You mean her many secrets. You should be careful, Benedict. Madame Delacroix may not be who you think she is. And consorting with her, well, there may be consequences.
Benedict : I would have expected this from anyone but you. You think just because Madame Delacroix has a paid occupation, or because she does not reside within Grosvenor Square, she’s different. Is that it ? That she is somehow less deserving of my attention because she is not whom polite society deems appropriate ?
Eloïse : That is not what I am saying at all.
Benedict : Then what are you saying ?
Eloïse : You are right. I should prepare for our sister’s ball.
Benedict : Perhaps you should.
Violet : Aunt Winnie has sent word. Francesca will be arriving home tomorrow.
Hyacinthe : How exciting !
Colin : Perhaps she can tell us of time spent far from London.
Gregory : Fran has missed so much. 
Violet : Mm. Indeed. It certainly has been an eventful season, what with Daphne and the duke, and then Anthony and … Yes, well, never mind.

Featherington house.

Pénélope : Marina ?
Marina : Pen, come in.
Pénélope : What are you doing ? Mama said you must rest..
Marina : I am already feeling much improved
Pénélope : Marina.
Marina : What ? Penelope, I assure you I am well. That tea has accomplished what I needed it to. And now, with the season over … I can finally go home.
Pénélope : So that means you are no longer …
Marina : With child ? I would have felt something by now, I am certain.
Pénélope : You caused quite a flutter.
Marina : That was not my intention. But I am sorry for everything I have done and said. You were right about Colin. He is a good man with a good heart. You were very good to him. I am certain one day he will see it.
Pénélope : That is odd. We weren’t expecting any callers today. Marina ? Are you quite well ?

In the park.

Daphné : I have made my decision. The duke and I are going our separate ways. It is for the best, truly.
Violet : I know I do not always say the right things. And then the things I do say, well … They are not always what you wish to hear. I am only able to offer you what I know. However difficult forgiving someone may be, it is necessary to move forward.
Daphné : That is not up to me, Mama.. The duke is choosing to nurture some grudge against his father instead of allowing himself any … any kind of happiness. However am I supposed to forgive that ? However are we supposed to move forward from there ?
Portia : Your Grace ? I do hope you are finding everything you need for Friday’s ball. It will certainly be the event of the season. Of course, my young ladies will have to hear about the wondrous festivities the next day, seeing how they did not receive an invitation. Prudence, in particular, is in tears about it. Is she not, Mrs. Varley ?
Madame Varley : Oh ! Uh … A … Absolute watering pot, that one..
Violet : Perhaps you might explain to your young ladies, Lady Featherington, how they ended up in such an unfortunate situation, and who exactly put them there.
Daphné : Or perhaps we can make room. I certainly would have no problem extending my invitation, as I am sure all of us would like to forgive the errors of the past and move forward. Yes, mama ?
Violet : If that is what you wish. 
Portia : How wonderful !
Madame Varley : Apologies, ma’am, but a carriage has arrived back at the house. A Mr. Crane is there.
Daphné : I beg your pardon, but did you say «Crane» ? Would that be a Sir George Crane ?

Featherington house.

Portia : Mr. Crane, how delightful to make your acquaintance. I had no idea a soldier such as yourself was coming to town. And, well, Miss Thompson has not received any correspondence from you in quite some time.
Sir Phillip : Nor would I have expected her to, my lady.
Portia : I beg your pardon ?
Marina : That man is not who you believe him to be, Lady Featherington. It is not George, but his brother, Sir Phillip.
Sir Phillip : I have come bearing grim news today. My brother George died on the battlefield … several weeks ago, and uh …

Marina comes out crying, Daphne follows her.

Daphné : Marina ! Marina, please, wait.
Marina : He was writing to me … George … to tell me he loved me … to tell me we could run away together and marry and have our child. Sir Phillip found this half-written letter amongst George’s belongings after he, um … If it were not for your recent inquiries, Sir Phillip never would have known I was here,, and I never would have known George … He loved me. All this time, he loved me. I thought him a villain, but he was not. He had a perfectly reasonable explanation for not writing back to me. And I was wrong.

Geneviève Delacroix shop..

Geneviève : Miss Éloïse, you should come back another day when the shop is open. .
Eloïse : JI had hoped you would make an exception for me. I need a dress for my sister’s ball.
Geneviève : You already have a dress for you sister’s ball.
Eloïse : I need another one. A young lady can never have too many dresses. Oh ! Perhaps this one. It would make me look quite in fashion in the eyes of the Featheringtons, I rather think. Unfortunate young ladies. They are still quite stung from Lady Whistledown’s recent exposé. I wish the author would write something flattering about them !
Geneviève : Perhaps she will..
Eloïse : What makes you say that ?
Geneviève : Because she knows what is good for her business, and angering loyal customers is not good. .
Eloïse : No … No, it is not. Whether those loyal customers be Featheringtons or Bridgertons, even … Lady Whistledown might wish to examine what she writes about both.
Geneviève : Indeed.
Eloïse : I have heard people say that men, such as my brother, if you will, can withstand rumor and gossip, but … I am not always so sure. .
Geneviève : I know why you are here, Miss Eloise. You are very smart, and you care very much about the people in your life, as you should. But you must know I have no intention of compromising anyone.
Eloïse : That is good. Because the queen is enraged. So whoever Whistledown is should be careful. I would hate her to be silenced before she has a chance to change her ways and make things right.
Geneviève : I believe Whistledown is smart enough to take care of herself.
Eloïse : Yes. She certainly is. Charming chatting with you, Madame Delacroix. Thank you.
Benedict : Lock the door.

Hastings house.

Daphné : Your Grace
Simon : Your Grace
Daphné : Heading to Will’s boxing match ?
Simon : Will you be accompanying me ?
Daphné : No. I have much to do for the ball. But, of course, you should go and express your support. Simon. What did your father do … to make you take that vow in the first place ?
Simon : We do not need to have this conversation.
Daphné : Do I not deserve an explanation, as your wife ?
Simon : You deserve more than that indeed. I … You may not understand this now, but Daphne, you must know I am doing this for your own good.
Daphné : I can decide for myself what it…
Simon : You will be better off without me.

The boxing match.

Un bookmaker : Three-to-one on Iron Fist to win !
Un bookmaker : Five-to-two in favor of Itron Fist ! You sir ?

Alice Mondrich : Win this fight, and perhaps we leave this city. We can take our exhibitions all over England if we wish.
 Will Mondrich : To continue living fight-to-fight ? We should be planning for our future, Alice. I cannot fight forever. Our circumstance is solely dependent on how well I can pander and grovel to the likes of … them.
Alice : Will, what are you saying ?
Will : Perhaps I lose. Perhaps that purse will be enough to keep us happy.

Featherington : Thank you for meeting me.
Tom : Always interested in a good fight. But why did you want us here ?
Featherington : I want to place a sizable wager on this match, and I am told you two can manage serious transactions. My money is on The Beast.
Tom : With Mondrich heavily favored ?
Le Lord : There’s only one reason a flash cull lord would come to us with such a bet..
Tom : Anyone who knows you must know your word is worthless..
Featherington : You don’t need to take my word. Instead … you can take the deed to my house. Should I lose, it’s yours.

Will : I figured you’d have been here an hour ago.
Simon : Well, I would’ve been, but it’s not as if you needed me here to wish you luck. You ready ?
Will : As I shall ever be.
Bookmaker : Ladies and gentlemen, take your seats ! The match is about to begin ! .

Featherington house.

Madame Varley : Our credit at the modiste, it is still rather precarious. As in, it is nonexistent.
Portia : The young ladies will just have to wear something they’ve worn before.
Prudence : Before ? Mama, I would rather not attend.
Philippa : Can one even wear a dress worn before ?

Sir Phillip : I beg your pardon, my lady, but it seems my business here is not quite finished. I would very much like to speak to Miss Thompson. I have a question for her.

Marina : Marry you ? I do not understand.
Sir Phillip : After my brother clearly took liberties with your …virtue… I would merely be doing my duty.
Portia : A respectable marriage ! Miss Thompson. What a fine thing. Sir Phillip inherited the Crane title. He has a perfectly adequate estate to support you and perhaps your distant cousins too.
Marina : I cannot. I do not know this man. I do not love this man. I cannot marry this man.
Sir Phillip : George cared for you very much, Miss Thompson, and that will never change, but he would have wanted you to be looked after. He would have wanted you to be supported. Allow me to realize my late brother’s wishes.
Marina : I thank you for your offer, Sir Phillip, but I believe you should now take your leave. 
Sir Phillip : Very well. I wish you all the best, Miss Thompson.
Portia : What have you done ? That was a perfectly acceptable proposal. 
Marina : I am no longer with child, Lady Featherington, so it is neither necessary, nor acceptable, for me to participate in any more unwanted arrangements or disingenuous schemes.

The boxing match.

Bookmaker : Make me some money !
Un spectateur : Oh, my word  !
Featherington : Knock him out !
Alice  Mondrich : Hit it, Will.
Un spectateur : Mets-le dans le ventre.
Un spectateur : Au tapis !
Colin : Come on, Will !
Alice  Mondrich : You can do this !
Featherington : Come on ! Come on, The Beast !
Simon : Get up, Mondrich !
Featherington : I won ! I won !

Hastings house.

Lady Danbury : Your Grace.
Daphné : Lady Danbury.
Lady Danbury : Did you forget we were to come and help with preparations for your ball ? Your mama is waiting in the parlor.
Daphné : I shall be there momentarily. Lady Danbury ? Did you know about these letters … the ones the duke seems to have written to his father as a boy ?
Lady Danbury : I did. And now, apparently, so do you.
Daphné : I had no idea… that Simon had trouble speaking as a child.
Lady Danbury : How could you have done ? He worked so very hard to eliminate the difficulty. He was … Well, he was so very proud. It is why he wrote those letters in the first place.
Daphné : To keep his father informed of his progress. The late duke never even deigned to read them. How could … What kind of father …
Lady Danbury : One that not only expected but demanded perfection in his son. And when that was not achieved … Well … I shall leave it to you to imagine.
Daphné : Simon could not be any more different from a man such as that.
Lady Danbury : Of course. We know that to be true, Your Grace.
Daphné : You helped him … overcome his … impediment.
Lady Danbury : I merely showed him what he was capable of all along. And if he needed some encouragement, a push from time to time, that was something I was happy to provide. But at the end of the day, the duke’s triumph was his and his alone. It had to be.

The boxing match.

Will : It appears I could have used that luck of yours today, Your Grace.
Simon : Indeed. Though you still managed to put on quite a performance. If you needed another investor or more money, Will, you could have come to me.
Will : I appreciate the offer, friend, but I do not need your charity.
Simon : What happened to your honor ? ?
Will : My honor ? Tell me, Your Grace, what ever could be more honorable besides taking care of one’s family ? Besides doing what needs to be done ?
Simon : Is that what you hope to tell Alice ? You truly believe she will come to understand your deceit ?
Will : Perhaps you should stop worrying about my marriage, and instead put your mind to your own.
Simon : That is not what this is about.
Will : Is it not ? I’d be willing to wager your wife says differently.
Simon : Watch yourself.
Will : You’re angry, but not with me. So take it somewhere else and finally do something about it.

Featherington house.

Portia : What is this ? And more importantly, how did you get it ?
Featherington : I had an inside tip..
Portia : What kind of tip ?
Featherington : The good kind.
Portia : But where did you  …
Featherington : Does it matter ? Portia, our problems are solved. And this is only half the winnings.
Portia : Where is the other half ?
Featherington : I used it to pay off my man. No matter, because this is more than enough.
Portia : Varley ? We’re off to the modiste straight away in the morning. The young ladies shall have new dresses after all.

Hastings house.

Simon : I thought you enjoyed breakfast in the morning room.
Daphné : I wished for different scenery today. I can go if you would like.
Simon : No. You have already begun. Is something.
Daphné : I’m going to Bridgerton House this morning. Dear Francesca has returned from Bath. It seems my entire family is gathering. Would you care to join me ? I must admit, my brothers will think it odd if you do not.
Simon : Yes. Yes, I shall join you.

Bridgerton house.

Colin : I am confident I could last a few rounds in a boxing ring.
Benedict : Well, that is certainly a match I would like to see.
Francesca : Sister !
Daphné : Francesca ! Welcome home !
Francesca : It is so wonderful to see you. And you, Your Grace. I thought four brothers enough, but returning to five is quite nice.
Hyacinthe : Simon ! When will I be able to visit Clyvedon ?
Violet : Allow the duke to find a seat before you trouble him..
Simon : You are welcome to visit at any time.
Daphné : Now, come. Show me what you’ve been learning all summer.
Eloïse : I do not share my food. 
Benedict : You are not to do what you did the other morninbg ever again. Do you understand, Eloise ?
Eloïse : You mean visiting my new acquaintance ?
Benedict : She is not your acquaintance.
Eloïse : I was wrong about her. She is wonderful. You have nothing to worry about.
Benedict : I wasn’t worried about anything..
Anthony : Not worried about what ?
Benedict : I … I have a friendship with Genevieve Delacroix… the … modiste.
Anthony : Good for you, Brother. You deserve contentment. We all do. If the lady contributes to that, then I’m happy for you.
Daphné : Sister, your pianoforte is quite impressive.
Francesca : Join me, Brother..
Violet : Yes, Colin, why nbot a song ?
Colin : If I must.
Benedict : Whatever is in those candies ?
Hyacinthe : Move ! I want to dance with the duke.

Penelope enters.

Eloïse : I have news. I finally found her. Lady Whistledown.
Pénélope : Who is she ?
Eloïse : She is Madame Delacroix. Madame Delacroix is her. The modiste and Whistledown are one and the same. And she is going to print something in your family’s favor. She told me so.
Pénélope : Well, that certainly is an impressive feat, running two businesses.
Eloïse : We should both aspire to be just like her : Unmarried, earning our own money.
Pénélope : Look, I’m happy you found her, El, but I do not think I can ever be like that. You now have a duchess for a sister. That makes achieving the life you wish for all the more easier. The status of my family, however, is an entirely different story, which will not be changing in the foreseeable future.
Hyacinthe : Yes, Colin !
Hyacinthe : And exactly how many horses do you have ? Might I have an extra one ? Your horses are the prettiest.
Violet : I believe the duke has heard enough.
Simon : Would a pony do ?
Hyacinthe : I could not fathom …
Violet : Your Grace !
Simon : Now, here’s the tricky one. And …
Gregory : You do realize it is only made of paper ?
Simon : Is it ?

Featherington house.

Portia : Oh ! Astonishing, Madame Delacroix !
Geneviève : Because you were able to pay in advance this time, and since I happened to have some fabrics no one else seemed to want… There are two others just like it, Lady Featherington.
Prudence : Mine will have to be taken in, of course. 
Philippa : Mine’s perfect.
Pénélope : And mine is yellow.
Portia : You see, young ladies, everything works out in the end. And Philippa, perhaps Mr. Finch might even reconsider his proposal, now that, um, you have your dowry again.
Philippa : Again ?
Portia : Yes.
Philippa : Well, did I lose it somewhere the first time ?

Marina feels her baby moving, she drops her plate.

Portia : Miss Thompson ? What is it ?
Marina : I believe I need a doctor..

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Lady Whistledown : The final ball of any season is distinguished by one of two things, anticipation or dread. For, while those who have been successful in the year’s marriage market look forward to flaunting their perfect, joyous unions … others shudder at the thought of spending one last night before the discerning eyes of the ton. As they know, indeed, just what the evening signifies, that their time is officially up.

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Portia : So, does that mean…
Médecin : You truly believed a tea would rectify the situation, madam ? As if that ever works.

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Lady Whistledown : And yet, to those who may still find themselves out of both choices and hope, fear not. For who knows when and where one’s fortunes may change ?
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Anthony : He was … He was completely in his cups !
Siena : I’d wager the both of you were.
Anthony : Oh … 
Siena : We must part. I should prepare for my show. And you … Well, I believe there is a ball somewhere requiring your presence. The last one, yes ?
Anthony :  Of the season. Though … unfortunately, not the last of mine.
Siena :  Does that mean you’ll dance tonight, my lord ? Perhaps a quadrille ? Or, do not tell me you shall find some young lady to lead in a waltz all evening.
Anthony : I shall not be anywhere near that dance floor. At least , not if I have a say in it.
Siena : Now, wherever is the fun in that ? I shall …
Anthony : Come with me. Tonight. Siena, I am a viscount. My sister is now a duchess, and the duke  my brother-in-law. There is no one that would dare say a thing.
Siena : No, not to you. This is preposterous and fantastical. And you know it.
Anthony : I want you there by my side. Come with me. Come with me.

Hastings house.

Daphné : A good likeness.
Simon : Indeed. Though Mr. Granville did seem to omit the gray hair or two I’ve surely gained from the émotions of the past few weeks.
Daphné : Perhaps a few wrinkles too.
Simon : Oh ! You wound me.
Daphné : We should discuss the order of events this evening. 
Simon : Naturally.
Daphné : I think it wise for us to engage in three dances, would you say ?
Simon : Two.
Daphné : It is our ball, Your Grace. I do fear two dances may leave our guests terribly unexcited.
Simon : It is better than the opposite, leaving them overly excited and terribly unruly. Two dances at most.
Daphné : You were wonderful today with Gregory and Hyacinth. They adore you.
Simon : Children always have done. It still does not mean I want any of my own.
Daphné : Of course.
Rose : Your Grâces, your guests are arriving.
Daphné : One last dance, it is.

Eloïse : Perhaps you should like to paint a picture ?
Violet : Dearest, you must see this as a rehearsal. Until you are officially out, you need not feel so strained tonight.
Eloïse : As if I shall feel anything but the inability to breathe in this corset.
Violet : My dear … 
Daphné : For someone who hates ballgowns … you look exquisite in one.
Eloïse : Yeah.
Daphné : If you wish to go up to the library for the rest of the evening, I shall not say a word. Nor shall I blame you. I am merely glad you came.
Eloïse : Sister … I suppose I should thank you.
Daphné : Whatever for ?
Eloïse : For being so perfect … so I do not have to be.

Portia : Oh ! Look who’s here.
Lady Cowper : Lady Featherington, what a pleasant surprise. We did not expect to see you here.
Portia : What can I say ? The duchess extended an invitation personally. Circumstances change, ladies. Sometimes overnight.
Lady médisante : We hear your husband secured himself a win the other day. Where is he ? Still out celebrating ?
Lady Cowper : One circumstance that has most likely not changed, I imagine. .

Featherington celebrates victory in private room.

Featherington : Someone special in here for me, I presume ?
Hotesse : Only the best for you, my lord.

She leads him into a living room where Tom and the lord are waiting for him. Tom places a vial which bears a label: Laudanom - poison.

Tom : Featherington. Join us.

Hastings ball.

Colin : Enjoying your evening ?
Pénélope : What ?
Colin : Are you enjoying your evening ?
Pénélope : Ah … Yes. I just came from the dance floor..
Colin : I did not see you..
Pénélope : I was in the back of the dance floor. It was quite crowded, so … Colin.
Colin : Pen … I owe you an apology. I did not see it at first, but I know you were only trying to prevent me from heartache with Miss Thompson, and … And I was a fool..
Pénélope : You were not a fool. You merely believed yourself in love. One should never apologize for that. One finds oneself in such an incredible position, and, well, one should declare it … assuredly, fervently … loudly. Colin, I wish to tell you something.
Colin : I have something I wish to tell you as well, Pen. I am leaving. First thing tomorrow morning, I begin my tour. I am to start in the Mediterranean. It was actually you who inspired me.You kept reminding me how much I longed for travel. Oh,,um … What was it you wished to say ?
Pénélope : I don’t remember.
Colin : Shall we dance, Pen ?
Pénélope : No. Um … I am all danced out for the night, Colin. Good luck on your tour.
Colin : Pénélope !

Eloïse : Pen ! Look, the queen. She is here. Now is my chance to find out her plans for Whistledown. Pen, is everything all right ?
Pénélope : Entirely all right. The queen. Go before you miss your chance.
Brimsley : One does not approach Her Majesty. 
Eloïse : I require an audience.
Brimsley : Oh, well, in that case …. No.
Eloïse : I only wish to thank her for the opportunity to investigate Whistledown on her behalf. I imagine she must be coming close to unmasking the author’s identity. Especially now she has engaged such esteemed counsel.
Brimsley : You have no idea. We shall unmask her this very night.
Eloïse : Of course ! Of course you shall. That team of Bow Street Runners was all your brilliance, was it not ?
Brimsley : Well …
Eloïse : Her Majesty is lucky to have you, a man of such talent, such genius.   
Brimsley : We worked out that Whistledown delivers her missives to a printers press on Lombard Street, all when the rest of society is distracted by big events, like this one. It is how she operates. She will be seized there tonight.
Charlotte : Brimsley, I need you.

Eloïse : Oh, my … Brother, you must see to Genevieve. Ensure she stays home tonight.
Benedict : Not now!

Eloise goes out and calls a coachman.

Eloïse : I need you to take me somewhere.
Cocher : Miss Éloïse…
Eloïse : I have pin money … a great deal of it..

Anthony comes to pick up Siena with a bouquet of flowers. It’s his current protector who comes to open.

Le Lord : Ho !
Anthony :
Apologies.
Siena : My lord … Give me a moment, my love, and I shall return upstairs. I thought about coming with you tonight. I envisioned myself on your arm … dancing the entire night away. But my imagination was the furthest I could allow myself to go.
Anthony : Siena, what are you doing ?
Siena : What am I doing ? What am I … I am doing the very thing I have always done. I am looking out for myself. I am ensuring my own future. Because I know … in my heart … I know that there is no one else who ever will.
Anthony : I tried. You must know, I … tried.
Siena : What I know is that you are lost. And I cannot allow you to set me adrift as well. You need to let me go.
Anthony :. I know I have been unfair…
Siena : Let me go. I am comfortable. I am content. That gentleman upstairs … he sees me for who I am. Unlike you, he does not wish for me to don some ridiculous gown and go with him to some absurd ball. He does not wish for me to change. And neither do I. You need to let me go.
Anthony : You’re right. I’m sorry, Siena. I’m so sorry..

Eloïse’s car parks in front of a printing press.

Cocher : We must get back to the party.
Eloïse : Another moment.

A car comes, a Queen's Bow street runs in their direction.

Eloïse : Lady Whistledown. Go ! It is a trap !
Bow street : What do you think you’re doing ?
Eloïse : I apologize. I … I thought you were someone else.

Hasting ball.

Lady Danbury : I presume your plans to separate from Her Grace have not yet changed ?
Simon : They have not. Neither, it appears, has your ability to somehow hear of every piece of gossip that transpires in this town.  
Lady Danbury : When will you accept it ? I know all. Pride, Your Grace … it will cost you everything and leave you with nothing. You must not allow it to happen to you too.

Daphné : Is it different for them, men … to know whether they are in love ? Everything else seems different to them. We agreed to one dance tonight, a waltz.
Violet : I miss dancing with your father. The very last time I danced was with him, at a ball. There were peacocks present, I believe, Real ones. I suppose I miss everything about him, really.
Daphné : The two of you loved each other so very much. It is a rarity, I have come to realize.
Violet : That is not to say it was without its trials. Your … Your father and I faced many difficulties, indeed, but we overcame them. We made a decision early on to do so.
Daphné : Mama, I do not think …
Violet : We chose to love each other every single day. It is a choice, dearest, one that is never too late to make. I may never be able to see your father again. I may wake every morning and … and touch the pillow where he used to lay his head. But knowing that the two of us made the voice to love and to do all that we could … well … I cannot tell you how much peace and comfort that brings to me.
Daphné : I wish there was something, Mama. I wish I could do this …
Violet : You are a Bridgerton. There is nothing you cannot do.

Daphne dances the promised waltz with Simon. It starts to rain.

Lady Danbury : Everyone ! I believe this evening is complete. We shall thank our gracious hosts for such a splendid soiree in the morning. Now, go. Out. At once.

Simon : Daphné… I am so sorry.
Daphné : For what ? Even a duke cannot control the weather.
Simon : I know that this is not what you had envisioned for the evening..
Daphné : Certainly not.
Simon : And for that I …
Daphné : It is better. I know why you made that vow to your father. I found the letters you wrote to him as a child, and I read them.
Simon : Daphné…
Daphné : Just because something is not perfect ….does not make it any less worthy of love. Your father made you believe otherwise. He made you believe that you needed to be without fault in order to be loved, but he was wrong. Should you need any proof of the matter, then … Then look just here. I am tired of pretending. And I cannot continue acting as if I … As if I do not love you. Because I do. I love all of you. Even the parts that you believe are too dark and too shameful. Every scar. Every flaw. Every imperfection. I love you. You may think you are too damaged and too broken to ever allow yourself to be happy, but you can choose differently, Simon. You can choose to love me as much as I love you. That should not be up to anyone else. That cannot be up to anyone else. It can only be up to you. 

Feathering house..

Philippa : Mr. Finch has such a warm countenance, does he not ? And his gaze, it inspires me.
Prudence : Perhaps it might inspire you into silence.
Portia : Prudence, be kind. You will have plenty of opportunities to find your match this summer. I am thinking a full renovation of our country house is in order this … Where is Miss Thomson ?
Madame Varley : Oh, my lady. There is news..
Portia : What is the matter ?
Madame Varley : It is your husband, ma’am. They are saying he is dead. The Bow Street Runners have questions.

Portia rushes into the office, the money is gone.

Hastings house..

Simon : I do not want to be alone. I know that now. But what I do not know is how to be the man you need me to be … the man you truly deserve. I do not know how to do this.
Daphné : Yes, you do.
Simon : Daphné.
Daphné : I know you do. You stay. You stay, and we get through this … together. If you do this, if we do this, then …
Simon : Then nothing else will matter..

Il la prend dans ses bras et l'entraine dans leur lit.

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Lady Whistledown : ... If there is to ever be a grander finish to a season than the one provided bu the Duke and Duchess of Hastings this year, this author will need to feast upon her own words. For it was this couple’s memorable affair that brought another scandalous London season to a close. As many now leave the city behind for greener pastures, some endings seem more permanent than others.
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Bridgertoon house.

Eloïse : I am here, Pen, to help you to find a reason, every day, to endure the absence of your dear papa. I know … I know you will miss him.  
Pénélope : Share something good. What happened with Whistledown ? Did you save Madame Delacroix ?
Eloïse : Indeed. And now she will be able to put right what she botched this season, I am sure of it.
Pénélope : With Whistledown still on the loose, next season will be far more interesting.

Featherington House.

Marina : How did you do it ? How did you endure two and 20 years of marriage without love ?
Portia : You find things to love, my dear. Small things. Big things, too, like your babies, and eventually they add up to be enough. You are strong, Miss Thompson. Perhaps even more so than me. You will do well.

Marina leaves with Sir Phillip.

---------------
Lady Whistledown : ... Of course, there are other endings that will offer new beginnings. ...
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Portia : Tell me you have a name.
Madame Varley : Oh, we located him, ma’am, the man who will inherit the Featherington estate. Only … Well … look.

---------------
Lady Whistledown : ... however uncertain those new beginnings might be.  
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Bridgerton house.

Colin : I shall write to you all from Greece.
Gregory : Do not forget to bring me a gift..
Hyacinthe : It is not a gift if you have to ask. I would fancy anything blue or white.
Daphné : Anthony, I do not recall seeing you last night.
Anthony : Yes, I was feeling rather unwell. My apologies, Sister.
Daphné : Well …
Anthony : The two of you are now off to Clyvedon, I présume ?
Simon : We have decided to stay in London a little longer. Take some time to enjoy ourselves, just the two of us.
Daphné : And you ? What are your plans, Brother ?
Anthony : Nothing of note. Other than finding and promptly declaring my intentions to my new viscountess, of course.
Daphné : The viscount is ready to find and declare his intentions ? Did you hear that, Your Grace ? And which young lady ? Does it matter ?
Anthony : I have finally determined the difficulty … Love itself. Removing it from all romantic relations shall make me all the better for it. No more distractions from responsibility or being waylaid from the sensible path. At any rate, enjoy your time.
Daphné : Perhaps he will learn..
Simon : Perhaps not..
Eloïse : Give my regards to Madame Delacroix.
Benedict : Your regards will  have to wait, El. She is making a short trip back to France.
Eloïse : Oh. Are you not going to say goodbye to her ?
Benedict : I did. Last night, if you must know. We went to a party together, a very good party.
Eloïse : You were with Madame Delacroix last night ?
Benedict : Yes. No, please do not tell our sister that I left in the middle of the ball, either. What is it ?
Eloïse : If you were with Madame Delacroix last night, then she is not … Then … She cannot be …

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Lady Whistledown : ... And yet …there is no ending in sight for this author, who recently became aware of a scheme to unmask her … by one worthy opponent, indeed. Perhaps I will come forward one day. Though, you must know, dear reader, the decision shall be left entirely up to me. Yours truly, Lady Whistledown.…
---------------

We discover that Lady Whistledown is none other than... Penelope !

Nine months later...

Doctor : I shall need you to push, Your Grace.  Push ! Very well. Another. Push. Push !
Daphné : God !
Midwife : Congratulations, Your Grâces. A boy.
Daphné : Do you wish to hold him ? We must think of a name.
Simon : Whatever it is, I believe it must begin with the letter « A ». We do have family traditions, do we not ?
Violet : We certainly do, Your Grace.

 

Rédigé par Mamynicky

 

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jptruelove  (06.02.2023 à 10:38)

Belle fin de saison pour Simon et Daphné, j'espère qu'on verra le couple avec enfant(s) dans les prochaines saisons. Je les adore tous les deux ! Ils m'ont fait vibrer tout au long de cette saison...

Pénélope, elle joue bien son jeu. Ca me plait bien que ce soit elle la chroniqueuse.

Vu que la saison suivante est centrée sur lui, j'ai hâte de voir la suite pour Anthony car on sent bien les tiraillements du personnage entre amour et respect des règles de la haute société. J'ai appris à aimer le personnage tout au long de la saison, j'espère qu'il va aussi trouver son bonheur. 

labelette  (15.06.2022 à 22:41)

Oui c'est bien d'avoir une vraie fin, et en saison 2 c'est aussi une vraie fin.

Et avec un happy end (même si on s'en doutait), c'est encore mieux !

cinto  (15.06.2022 à 22:31)

Voilà, S1 terminée. Pour le couple phare, Simon et Daphné, c'est le happy end tnt attendu (mais deviné depuis le début). Certains ne finissent pas aussi bien...On peut dire que Marina a pleuré toute la saison...

La blogueuse nous est revélée; on s'en doutait un peu, sans réelle certitude quand même. Bien maligne, cette jeune fille! 

Anthony me laisse sur ma fin et je n'ai pas aimé sa déclaration sarcastique sur l'amour et le mariage; on verra pour la suite.

Le mérite de cette fin, c'est que c'est vraiment une fin.

labelette  (08.01.2021 à 09:06)

Effectivement la toute fin se passe plusieurs mois plus tard et ça pourrait très bien être une fin de série (à mon avis ils ne savaient pas si la série allait marcher ou non. Et ainsi, les téléspectateurs avaient une vraie fin).

Pour la saison 2, j'ai bien vu la news de novembre, mais il n'y a eu aucune annonce officielle... Et au moment où j'ai posté le message, on ne trouvait rien (à part cette news et le lien dedans) sur le net. Aujourd'hui, il y a un peu plus d'articles, mais toujours rien d'officiel. Comme les audiences sont bonnes, je pense aussi qu'on aura une saison 2.

pretty31  (07.01.2021 à 23:47)

J'ai bien aimé cette fin de saison ! Il porte bien son nom (au sens propre et au figuré !). J'aime vraiment la complicité retrouvée de Daphné et Simon, je n'aurais pas supporté qu'elle reste tendue dans cet épisode là aussi. Par contre il y a une petite elipse à la fin, avance rapide, ça sonne comme une fin de série, heureusement qu'on sait qu'il y aura une saison 2 (labelette pour info la saison 2 a été annoncée dès novembre !). 

J'aime moi aussi le personnage d'Eloïse, je ne connais pas les romans mais si le second est centré sur Anthony j'espère que nous reverrons quand même la jeune femme qui me paraît prometteuse ! Quant à Lady Witheldown... J'avais deviné je pense depuis un moment vu que Pen fuyait constamment les discussions autour d'elle... ^^ 

labelette  (02.01.2021 à 19:32)

Tout est bien qui finit bien !

J'avais peur qu'on ne sache pas (encore) qui est Lady Witheldown, mais si !... Et j'avais à un moment évoqué que ça pouvait être elle, puis avais changé d'idée. Mais la 1ère idée était la bonne !

J'aime toujours autant Eloïse, qui est très attachante. S'il doit y avoir une saison 2, j'espère que la verra au moins autant ! (le 2ème roman étant centré sur Anthony)

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