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La Chronique des Bridgerton
#204 : Victoire

La haute société se rend à Aubrey Hall à l'invitation des Bridgerton pour quelques jours à la campagne, clôturés par un bal. Edwina espère que ce sera l'occasion d'annoncer ses fiançailles.

Anthony et Kate n'arrivent toujours pas à s'entendre, malgré les efforts d'Edwina. Pourtant ils sont irrésistiblement attirés l'un vers l'autre. Lady Danbury, Violet et Daphné s'aperçoivent qu'un sentiment est en train de naître entre eux. Lady Danbury demande à Kate d'être honnête envers sa sœur, Daphné essaie de convaincre Anthony de prendre conscience d'où va véritablement son cœur. Anthony serait prêt à reconsidérer sa décision mais la fierté de Kate l'empêche d'avouer ses sentiments. Lorsqu'elle est prête à en parler à sa sœur, Anthony demande à Edwina de l'épouser, ce qu'elle accepte avec joie. 

Colin rend visite à Marina qui a donné naissance à des jumeaux. Elle lui demande de tourner la page et regarder vers l'avenir. Il fait la connaissance de Sir Phillip qu'il trouve aimable.

Portia Featherington qui voit d'un mauvais oeil une éventuelle union entre le nouveau Lord et Cressida Cowper, tend un piège à Jack, mais le piège se retourne contre elle.

Lady Whistledown peut alimenter sa chronique avec deux événements notables.

Popularité


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Titre VO
Victory

Titre VF
Victoire

Première diffusion
25.03.2022

Première diffusion en France
25.03.2022

Photos promo

Kate Sharma (Simone Ashley) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Kate Sharma (Simone Ashley) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Violet Bridgerton (Ruth Gemmell) et Daphne Basset (Phoebe Dynevor)

Violet Bridgerton (Ruth Gemmell) et Daphne Basset (Phoebe Dynevor)

Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Benedict Bridgerton (Luke Thompson)

Benedict Bridgerton (Luke Thompson)

Lady Portia Featherington (Polly Walker) et Prudence Featherington (Bessie Carter)

Lady Portia Featherington (Polly Walker) et Prudence Featherington (Bessie Carter)

Kate Sharma (Simone Ashley) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Kate Sharma (Simone Ashley) et Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Kate Sharma (Simone Ashley)

Kate Sharma (Simone Ashley)

Plus de détails

Ecrit par : Jess Brownell
Réalisé parAlex Pillai | Chris Van Dusen

Adjoa Andoh ... Lady Danbury
Simone Ashley ... Kate Sharma
Jonathan Bailey ... Lord Anthony Bridgerton
Bessie Carter ... Prudence Featherington
Charithra Chandran ... Edwina Sharma
Shelley Conn ... Lady Mary Sharma
Nicola Coughlan ... Penelope Featherington
Phoebe Dynevor ... Daphne Basset
Ruth Gemmell ... Lady Violet Bridgerton
Florence Hunt ... Hyacinthe Bridgerton
Claudia Jessie ... Eloise Bridgerton
Calam Lynch ... Theo Sharpe
Luke Newton ... Colin Bridgerton
Luke Thompson ... Benedict Bridgerton
Will Tilston ... Gregory Bridgerton
Polly Walker ... Lady Portia Featherington
Rupert Young ... Lord Jack Featherington
Julie Andrews ... Lady Whistledown (voix)
Joanna Bobin ... Lady Cowper
Jessica Madsen ... Cressida Cowper
Kathryn Drysdale ... Genevieve Delacroix
Bailey Patrick ... Mr. Harris
Jessie Baek ... Miss Hallewell
Melissa Advani ... Lady Eaton
Joanne Henry ... Lady médisante
Gabrielle Oke ... Miss Cordelia Patridge
Priya Kansara ... Miss Eaton
Bert Seymour ... Lord Fife
Geraldine Alexander ... Mrs. Wilson
Dominic Coleman ... Lord Cowper
Elle Meadows ... Flower Maid
Ruby Barker ... Lady Marina Crane
Chris Fulton ... Sir Phillip Crane
George Watkins ... Lord Morrison

2.04 – Victoire

Lady Whistledown : Si les Grecs anciens avaient été membres de la haute société, ils auraient ajouté à leur pentathlon olympique une nouvelle discipline. L'hébergement d'une partie de campagne. Ceci, naturellement, est la semaine du bal annuel des fleurs et des cœurs. L'invitation à la campagne la plus convoitée de l'année. Aucun événement n'est mieux à même de démontrer le mérite et la puissance de son hôte.
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Les invités sont attendus fébrilement à Aubrey Hall. Les derniers préparatifs et les consignes de Violet à Madame Wilson pour le confort de leurs hôtes font régner un joyeux brouhaha dans la maison. Daphné seconde sa mère efficacement, ce qui rend Violet fière de sa fille, se félicitant de l’éducation qu’elle lui a donnée. Elles veulent que tout soit parfait pour aider Anthony, s’il doit y avoir une demande en mariage.

Anthony croque dans une pomme qui faisait partie de la nature morte que Bénédict était en train de peindre. Sans écouter la plainte de son frère, Anthony lui fait part de ses doutes. Bénédict l’incite à aller prendre l’air mais Anthony, reste pensif au fond de son fauteuil.

Kate, de son côté est tout aussi pensive. Sa sœur est toujours déçue qu’Anthony ne se soit pas déclaré la veille, Kate rassure Edwina en expliquant qu’une pléthore de prétendants l’attendent à Londres. Mais Edwina veut épouser le vicomte. Elle veut sa famille, son domaine et la vie qu’il a à lui offrir. Elle demande à Kate de se rapprocher d’Anthony pour essayer de gommer l’animosité qu’elle sent entre eux. Kate semble embarrassée.

Geneviève coud un ourlet dans lequel elle a glissé les feuillets écrits par Pénélope. Puis elle fait livrer la robe à l’imprimeur par un coursier.

Une file de voitures se rend à Aubrey Hall. Violet et Daphné accueillent leurs invités sur le perron, tout en surveillant Anthony qui parle avec Edwina dans le jardin. Daphné se fait un devoir de faire plus ample connaissance avec Edwina, Violet approuve, elle n’est pas sure qu’Anthony la connaisse mieux, ce qu’il préfère apparemment.

Pénélope rejoint Colin et Éloïse, heureuse de retrouver ses amis. Colin avertit Pénélope qu’Eloïse a apporté une brochure sur les droits des femmes et qu’elle doit s’attendre à de nombreuses citations. Inquiète, Pénélope rappelle que les K ne sont plus déformés depuis un moment et qu’il est dangereux de se rendre dans les bas quartiers. Avant de partir, Colin espère qu’elle arrivera à dissuader sa sœur. Il a décidé de rendre visite à Miss Thomson. Violet vient rappeler à Eloïse qu’elles sont les hôtesses et elles doivent s’occuper de divertir les jeunes filles.

Edwina et Anthony sont assis à une table dans le jardin. Edwina met son plan à exécution et appelle Kate pour se joindre à eux, Kate hésite, Anthony est gêné. Devant leur mutisme, Edwina demande à Anthony de faire visiter la propriété à sa sœur. Anthony s’excuse mais la partie de chasse va bientôt commencer. Edwina vante les capacités de bonne tireuse de Kate qui chassait beaucoup en Inde. Devant les doutes d’Anthony, Kate se vexe et réplique vertement. Edwina insiste et Bénédict qui jubile de cette joute verbale, pense qu’étant sur leurs terres, ils peuvent faire une exception, malgré le regard courroucé de son frère.

Daphné tient compagnie à Edwina qui lui confie avoir hâte d’organiser sa propre partie de campagne. Daphné lui répond que malgré le plaisir de jouer les hôtesses, rien n’égale le plaisir de rester chez soi en famille, auprès de son époux si on a choisi le bon. Quant à elle, Edwina désire un mari tendre et gentil et toujours d’humeur égale, comme Anthony. Daphné est intriguée lorsqu’elle apprend que Kate est partie chasser avec Anthony à la demande d’Edwina.

Kate ne comprend pas que leur pisteur abandonne la trace d’un gibier pour retourner vers le camp. Anthony préfère qu’ils restent avec le groupe. Ils sont gênés tous les deux et cherchent un sujet de conversation. Kate explique à Anthony que son père était secrétaire particulier d'une famille royale en Inde qui l’emmenait chasser même très jeune. Bénédict les appelle, Anthony s’empresse de le rejoindre.

Colin arrive à la propriété des Crane. Marina le reçoit avec l’un de ses jumeaux dans les bras. Colin raconte son voyage à Marina, puis lui demande si elle va bien après tout ce qu’il s’est passé. Heureuse de revoir Colin, elle répond qu’elle va très bien. Sir Phillip rentre et fait la connaissance de Colin. Visiblement Marina préfèrerait que Colin parte, mais il se met à parler de la Grèce avec Sir Phillip qui la connait bien aussi. Les deux hommes s’apprécient et Sir Phillip invite Colin à dîner avec eux pour continuer leur conversation. Colin accepte, enchanté.

Le cerf a échappé aux chasseurs, Kate raille Anthony et Bénédict. Anthony lui répond qu’ils croiseront d’autres cerfs sur d’autres chemins mais qu’il convient de rester avec le guide. Il s’aperçoit que Kate est partie, il va à sa recherche et demande à Bénédict de s’occuper de la bonne chargée d'accompagner Kate. Anthony la rejoint, elle est à l’affut derrière un arbre. Il se baisse à côté d’elle et ils se chamaillent à nouveau. Il lui reproche de l’avoir mis dans une situation délicate lorsqu’elle a pris sa main pour la poser sur sa poitrine. Elle répond qu’il était bouleversé et elle voulait le rassurer. Elle lui demande de se taire et continue à viser avec son fusil. Un bruit dans les fourrés attire leur attention. Il lui fait remarquer que son coup n’aura pas d’impact en tenant son fusil de cette manière, elle refuse ses instructions mais il se rapproche d’elle et lui demande de se laisser faire. Il repositionne le fusil et il met sa main sur la sienne au niveau de la gâchette. Il respire son parfum et tous deux sont troublés. Le groupe de chasseurs arrive bruyamment, ce qui les fait se séparer brusquement. Bénédict interpelle son frère en leur recommandant de les suivre avant que la pluie n’interrompe la chasse.

Eloïse et Pénélope écoutent Miss Eaton et Miss Hallewell se plaindre de leurs prétendants. Impatiente, Eloïse leur conseille de dire non à leurs mères. Horrifiées, les jeunes filles ne conçoivent pas de désobéir, heureusement, le lady Whistledown est là pour trouver leur bonheur. Miss Goring pense qu’étant tous à la campagne elle ne pourra publier rien de notable sur cette semaine. Portia motive Prudence pour sa dernière chance au bal du soir pour charmer le nouveau lord Featherington avant que Cressida ne devienne la maitresse de leur maison. De plus, avec tous les derniers événements, elles ne peuvent plus se permettre d’attirer l’attention.

A la table des Crane, la conversation roule toujours sur la Grèce et ses merveilles. Marina fait remarquer qu’il se fait tard et que Colin est attendu par sa famille. Colin remercie Sir Phillip pour son hospitalité et avant d’aller voir les bébés, Sir Phillip l’assure qu’il sera toujours le bienvenu. Restés seuls, Marina demande à Colin la raison de sa venue. Il voulait tout d’abord s’excuser des choses terribles qu’il lui a dites, et qu’il lui pardonne également. Il voudrait savoir si elle se demande à quoi ressemblerait leur vie si tout s’était passé différemment. Pour Marina, tout cela est du passé. Elle n’a besoin ni d’excuse ni de pardon. Elle doit affronter sa vie et prendre ses propres décisions. Elle se satisfait de ses enfants et son mari veille sur elle. C’est un bon père, ils ont bâti une vie ensemble. Elle lui conseille de faire de même et d’ouvrir les yeux pour voir ceux auxquels il procure déjà du bonheur, comme sa famille et Pénélope. Son avenir ne réside pas dans le passé avec elle. Colin prend congé.

Kate entre dans sa chambre encore perturbée. Elle est assaillie par Edwina qui veut tout savoir. Kate raconte qu’ils n’ont rien ramené mais si les hommes avaient daigné l’écouter… Edwina ne se soucie pas de la chasse mais savoir si le vicomte et sa sœur ont réussi à se rapprocher.

Kate et Anthony n’arrivent pas à dormir. Kate descend à la bibliothèque pour choisir un livre. Quelques temps plus tard, c’est Anthony qui pousse la porte de la bibliothèque. Il s’excuse de la surprendre, il a vu la lumière et pensait avoir oublié une bougie. Il s’inquiète de savoir si elle est installée confortablement. Elle explique qu’elle trouve les orages inquiétants. Son père lui lisait des livres pendant la mousson et la pluie la fait penser à lui. Anthony lui révèle qu’ils sont dans la bibliothèque de son père. Tous ces livres faisaient partie de ses trésors les plus précieux. A la demande de Kate, Anthony lui raconte comment son père est mort d’une piqure d’abeille. Elle comprend le comportement d’Anthony lorsqu’elle a été elle-même piquée. Doucement, Anthony avoue que voir un si grand homme vaincu par une si petite créature, rend humble. Ils se regardent, leurs visages se rapprochent mais avant que leurs lèvres ne se touchent, un coup de tonnerre les sépare. Avant de s’enfuir, Kate lui souhaite bonne nuit.

Le lendemain, jour du bal, une estrade pour l’orchestre a été montée dans le grand salon de réception. Une armée de serviteurs apportent des corbeilles de fleurs pour la décoration. Violet, aidée de Daphné, supervisent les opérations tout en discutant. Violet demande à sa fille comment était sa conversation avec Edwina. Daphné reconnait qu’elle a les qualités requises d’un diamant. Elle sait exactement quand sourire et quoi dire en toute occasion. Toutefois, elle a toujours imaginé Anthony avec une épouse qui lui ressemblait. Violet comprend, elle connait son fils : vif, mordant, un peu trop exigeant. Daphné ajoute que Edwina est presque parfaite, mais pas pour un Bridgerton qui a besoin de défi. Violet est d’accord.

Plus tard, Daphné vient rendre visite à Anthony dans le bureau de leur père. Un grand livre de comptes ouvert devant lui, Anthony est pensif et regarde la montre d’Edmund. Elle lui dit que leur mère lui a organisé un bal somptueux. Il sait qu’elle l’a aidée mais il pense qu’elle n’apprécie guère Edwina. Elle le détrompe, toutefois elle craint qu’ils ne se connaissent pas suffisamment. Elle lui demande s’il n’y a vraiment personne qui ait des points communs avec lui. Il fait mine de lire des lettres, elle change de conversation et lui demande comment s’est passé la chasse avec Kate. Il trouve qu’en l’absence de son mari, elle fourre son nez partout et lui demande de ne se soucier de rien.

Le soir, au bal, Anthony invite Edwina dès son entrée dans le salon. Lady Danbury, malicieuse, demande à Kate si elle a apprécié le temps passé avec le vicomte à la chasse. Surprise, Kate répond que cela s’est très bien passé. Lady Danbury s’en va avec un regard et un petit sourire qui en disent long. Pénélope et Eloïse regardent les danseurs. Eloïse aperçoit sa mère qui approche avec un prétendant. Pénélope lui propose de dire oui pour tout lui raconter après. Violet s’approche et empêche Eloïse de s’enfuir. Lord Morrison l’invite et Violet la pousse vers la piste. Il voudrait engager la conversation mais elle lui demande de ne pas parler pour ne pas perdre le compte de ses pas. Elle cite un auteur qu’il reconnait. Il est étonné car c’est une lecture obligée pour les hommes d’un certain âge pas pour les jeunes filles. Il touche un sujet important pour Eloïse qui lui demande si leurs esprits faibles pourraient s’effondrer sous le poids des idées. Il répond que c’est le cas pour la plupart de celles qu’il connait, incapables de formuler une pensée. Eloïse pense qu’elles n’ont pas pu obtenir les mêmes opportunités que les autres. Lord Morrison propose d’arrêter de danser et, puisque comme lui elle semble ne pas apprécier cette farce appelée la bonne société, ajouter un peu de cognac dans leur punch. Exaspérée, elle l’abandonne au milieu de la piste de danse sans faire attention à l’assistance qui les regarde en lui conseillant, quand il complimente une femme d’éviter d’insulter toute la gent féminine. Violet la rejoint dans l’escalier pour lui faire remarquer qu’elle a invité lord Morrison spécialement pour elle, étant connu pour avoir un esprit rebelle comme le sien. N’y tenant plus, Eloïse précise que sa rébellion n'est pas un costume de fête pour paraître, ni un talent qu’elle aurait développé comme le chant ou la peinture. Elle sait qu’elle est une déception pour sa mère aussi elle lui demande l’autorisation de quitter le bal pour aller se coucher. Pénélope voudrait la suivre, mais elle refuse, elle préfère rester seule.

Prudence est de son côté déçue que Jack ne l’ait pas regardée de la soirée, préférant la compagnie de Cressida Cowper. Portia décide de prendre les choses en main. Elle envoie Prudence dans l’orangerie, prétextant que l’air parfumé des agrumes la détendra. Puis s’approchant de Cressida et Jack, elle prétend que lord Fife l’attend à l’orangerie pour parler affaires. Jack s’excuse auprès de Cressida et se dirige vers l’orangerie.

Pénélope, restée dans l’escalier a suivi le manège de Portia. Une danse se termine. Anthony propose une limonade à Edwina qui retrouve Kate. Elle voudrait que sa sœur danse avec Anthony car elle pressent qu’il a des intentions pour la soirée. S’il se déclare avant la fin du bal, il voudra très certainement lui demander son accord. Anthony revient avec la limonade, Edwina lui demande de faire danser sa sœur. Embarrassé, il l’invite et elle ne refuse pas. Surveillé par Lady Danbury et Daphné, le couple se rapproche au rythme de la danse, les yeux dans les yeux. Kate finit par lui demander s’il a quelque chose à solliciter concernant sa sœur. Anthony voudrait savoir, s’il devait demander la main d’Edwina, s’il aurait sa permission et si elle croit qu’il lui apporterait le bonheur. Elle lui retourne la question, la rendra t’il heureuse ? Comme il ne répond pas, elle s’inquiète que ce silence indique qu’il reconsidère sa position. Il ne la laisse pas terminer pour lui demander si elle souhaite qu’il la reconsidère. Kate, qui ne veut que le bonheur de sa sœur, pense que ce qu’elle veut importe peu. Elle doit retourner en Inde dès que sa sœur sera mariée. Edwina n’aura plus besoin d’elle. Ils arrêtent de danser et Anthony sort du salon. Edwina s’alarme du départ d’Anthony, Kate lui promet de le ramener, elle part à sa recherche. Lady Danbury et Daphné n’ont rien perdu de ce qui vient de se passer.

Portia entraîne un petit groupe de personnes, dont lord Fife et lord et lady Cowper, vers l’orangerie prétextant qu’il faut à tout prix la visiter. Lorsqu’elle aperçoit Prudence et Jack face à face, en train de parler, elle se montre choquée de les trouver seuls et affirme avoir vu le bras de Jack quitter la taille de Prudence. Jack et Prudence essaient de se défendre, elle leur coupe la parole. Jack affirme qu’il venait retrouver lord Fife qui nie l’avoir demandé et lord Cowper, offusqué, demande réparation en épousant Prudence. Cette dernière, qui comprend enfin le guet-apens ourdi par sa mère, s’exclame qu’elle veut bien l’épouser et se montre même enchantée. Pénélope a rejoint le groupe et comprend également dans quel piège Jack s’est fourré. Portia triomphe.

Anthony, énervé, entre dans un petit salon, il est suivi par Kate. Il voudrait savoir ce qu’il a pu faire pour qu’elle le déteste autant. Elle lui crie qu’il la met à bout et qu’elle le déteste. Il s’approche d’elle, les yeux dans les yeux. Troublé, il lui murmure à l’oreille de lui dire qu’il lui est indifférent et qu’elle ne ressent rien, dans ce cas il s’en ira sur le champ. Elle n’arrive pas à répondre, leurs lèvres se rapprochent. Juste avant un baiser, Daphné fait irruption dans la pièce et s’excuse dès qu’elle les voit s’éloigner, gênés. Daphné se retire précipitamment, Anthony la suit, laissant Kate encore étourdie. Anthony retrouve Daphné essayant de se calmer, dans leur salon. Bien que Daphné lui démontre que les sentiments qu’ils ressentent tous les deux l’un pour l’autre, s’appellent l’amour, Anthony est bien décidé à amener Edwina au mariage.

Prudence et Pénélope regagnent leur chambre, Pénélope a du mal à imaginer sa sœur fiancée à leur cousin Jack. Prudence s’imagine que Pénélope est jalouse et rêve de voir son nom dans la chronique de lady Whistledown et impose à sa sœur de l’appeler désormais lady Featherington. Lady Dansbury trouve Kate sur le balcon. Elle est perdue et ne sait pas quoi faire. Si elle a tout gâché pour Edwina, il n’est plus besoin de lui apprendre la vérité sur l’héritage de ses grands-parents, quant à son aversion pour Anthony, lady Danbury lui conseille de tout dire à sa sœur quel que soit le sentiment qu’elle ressent.

Le lendemain matin, Jack entre dans la chambre de Portia et lui reproche d’avoir tout manigancé. Portia veut seulement assurer l’avenir de sa famille. Cependant, Jack avoue qu’il est ruiné, les mines ne produisent rien. Le seul moyen de s’en tirer était d’épouser une personne fortunée, comme Cressida Cowper. Portia est désespérée. Pénélope croise Colin dans l’escalier. Il lui donne des nouvelles de Marina et conclue que si Whistledown n’avait pas colporté de rumeurs tout aurait été différent pour elle et pour eux tous. Il s’éloigne en supposant qu’il est inutile de vivre dans le passé, d’autant qu’il regarde maintenant vers l’avenir.

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Cher ami lecteur, bien que beaucoup d'événements se soient produits à la partie de campagne chez les Bridgerton, votre chroniqueuse pense qu'il n’est pas convenable de tout rapporter.
D'autant que beaucoup de ces évènements sont déjà connus par une trop large partie de la haute société. Mais si vous pensiez que la fin de la journée arriverait sans que votre auteure favorite ne trouve une bouchée de ragots savoureuse à se mettre sous la dent, vous vous trompiez cruellement…
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Les Bridgerton se sont rassemblés sur le perron pour assister au départ de leurs hôtes. Edwina est triste, elle pense qu’Anthony n’a pas de sentiments pour elle et que son cœur est peut être ailleurs. Lady Danbury regarde Kate avec un regard acéré.

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... Si Prudence Featherington semble s'être assuré un mari, cela n'est pas le seul événement notable de la journée...
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Au moment où Kate se décide d’avouer à sa sœur les sentiments qu’elle ressent pour Anthony, ce dernier prend la bague de Violet et se précipite à leurs trousses en appelant Edwina. Mettant un genou à terre, il fait sa demande en offrant la bague qu’Edwina accepte avec enthousiasme.

Violet est heureusement surprise, au contraire de Daphné, étonnée. Pénélope, avant de monter en voiture, a assisté à la demande.

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… Anthony Bridgerton est maintenant fiancé à miss Edwina Sharma. Un véritable triomphe.

Rédigé par mamynicky

2.04 – Victoire

Lady Whistledown : Si les Grecs anciens avaient été membres de la haute société, ils auraient ajouté à leur pentathlon olympique une nouvelle discipline. L'hébergement d'une partie de campagne. Ceci, naturellement, est la semaine du bal annuel des fleurs et des cœurs. L'invitation à la campagne la plus convoitée de l'année. Aucun événement n'est mieux à même de démontrer le mérite et la puissance de son hôte.
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Violet : Miss Patridge exige des quantités importantes de sucre au petit-déjeuner. Et lord Abernathy refusera de toucher à sa viande si elle n'est pas très cuite. Tandis que lady Abernathy ne consomme sa viande que saignante. Et mettez une couverture de plus sur le lit de lord Weston. Il est sensible à la fraîcheur.
Domestique : Les roses et les œillets sont arrivés, madame.
Daphné : Nous devrions ajouter des lilas, maman. Ils sont symboles du premier amour. Et peut-être faites des bouquets encore plus gros.
Violet : Je vous ai bien fait la leçon.
Daphné : S'il doit y avoir une demande en mariage avant la fin de la semaine, Anthony aura besoin de beaucoup d'aide de notre part.

Benedict : J'étais en train de peindre cette pomme, Anthony.
Anthony : Crois-tu que je me sois fourvoyé ?
Benedict : Hmm ?
Anthony : En invitant les Sharma ici ? Ça n'a fait que rendre cette affaire plus difficile.
Benedict : J'avoue que tout ce marché du mariage est trop compliqué pour moi. Mais quitte à y participer à tout prix, pourquoi ne pas le faire… à l'air frais ?

Edwina : Didi ? C'est douloureux ?
Kate : Quoi ? Voyons, de quoi parles-tu ?
Edwina : Ta piqûre est douloureuse ? Depuis que cette affreuse créature t'a piquée, tu es devenue taciturne.
Kate : Non. Non, pas du tout, Bonne. Comment vas-tu ? Es-tu encore contrariée par le manque d'initiative du vicomte ?
Edwina : Son esprit semble ailleurs. Moi qui pensais annoncer des fiançailles au bal de demain.
Kate : Nous retournerons bientôt à Mayfair où il y aura pléthore d'autres prétendants. Ne te fais aucun souci.
Edwina : Ils soupçonneront un terrible défaut en moi si le vicomte n'est plus intéressé.
Kate : Bonne.
Edwina : C'est lui seul que je veux, Kate. Le vicomte. Sa famille, son domaine, la vie qu'il a à m'offrir. J'ai beaucoup réfléchi et… je suis certaine de savoir pourquoi il n'a pas encore fait sa demande. C'est par ta faute. Vous vous détestez !
Kate : Euh, détester me paraît un mot trop fort.
Edwina : Vos échanges montrent clairement qu'il partage tes sentiments. Tout ce temps, je croyais avoir besoin de ton aide pour qu'il tombe amoureux de moi. Mais je me suis rendu compte qu'il fallait que tu m'aides pour qu'il tombe amoureux de toi.
Kate : Edwina, je ne crois pas nécessaire…
Edwina : Tu ne vois vraiment rien qui puisse le rendre attrayant ?
Kate : Si. J'imagine que je vois ce qui peut rendre attrayante… sa personne, oui.
Edwina : Voudras-tu encore m'aider à l'encourager à demander ma main ? Je n'ai pas renoncé à l'épouser. Je ne renoncerai pas à lui.

Prudence : Il fait encore plus chaud à la campagne qu'en ville.
Pénélope : Il ne fait pas plus chaud ici qu'à Londres. Nous sommes juste coincés.
Portia : Pourquoi est-on arrêtés ?
Jack : Un attelage a dû perdre un essieu. La voiture des Cowper est juste devant nous. Allons-y.
Portia : Grâce au ciel.

Violet : Bienvenue. Ravie de vous voir.
Daphné : Je connais à peine celle que mon frère prévoit d'épouser.
Violet : Il la connaît à peine lui-même. Quelque chose me dit que votre frère préfère qu'il en soit ainsi, finalement.
Daphné : Alors il m'incombe de chercher à la connaître pour lui.

Eloïse : Pénélope ! Vous voilà ! Avec ma seule famille, j'allais parler aux plantes.
Colin : Moi, une jeune pousse ?
Pénélope : Non.
Eloïse : Je l'aurais traité de pire.
Colin : Y a-t-il une brochure sur les droits des femmes ici ?
Pénélope : Éloïse y a renoncé, non ?
Colin : Elle en a apporté une. Préparez-vous à de nombreuses citations.
Pénélope : Celle de l'imprimeur ? Il n'est pas lié à lady Whistledown. Les K ne sont plus déformés depuis un moment.
Eloïse : Je m'intéresse de près à leurs nouveaux articles. C'est assez radical comme publication, c'est pour cela que ça me plaît. Leur apprenti, M. Sharpe…
Pénélope : Vous connaissez son nom ? Vous vous aventurez dans les bas quartiers. C'est dangereux.
Colin : J'ai tenté de la dissuader. J'espère que vous la convaincrez pendant que je serai parti.

Eloïse : Où allez-vous ?
Pénélope : À la chasse ?
Colin : Non, je n'irai pas. En fait, j'ai décidé de rendre visite à votre cousine.
Pénélope : Marina ?
Eloïse : Miss Thompson ? Je ne suis pas la seule à aimer le danger.
Violet : Éloïse, Pénélope. Il faut proposer beaucoup d'activités aux jeunes filles aujourd'hui.
Eloïse : Pénélope est une jeune fille et on a tant de choses à se dire.
Violet : Éloïse. Je compte sur vous pour bien vous tenir cette semaine. Nous sommes les hôtesses. Pénélope et vous apprécierez de passer du temps avec d'autres jeunes filles de la compagnie, hmm ? Ou tout au moins, vous apprendrez quelques menus potins.
Pénélope : Nous ne rêvons pas mieux que de vous satisfaire, lady Bridgerton.
Eloïse : Enchantée.

Edwina : Kate ! Je t'en prie, viens t'asseoir.
Anthony : Miss Sharma.
Kate : Lord Bridgerton.
Edwina : As-tu dit au vicomte qu'une vilaine abeille t'a piquée ?
Kate : J'ai été piquée.
Anthony : Ah.
Kate : Je m'en remets.
Anthony : Oh.
Edwina : Kate a exprimé le désir de découvrir d'autres parties de la propriété.
Kate : Vraiment ?
Edwina : Après qu'elle a passé plusieurs jours seule dans sa chambre, pourriez-vous lui faire visiter la propriété ?
Anthony : Oh, je…
Kate : Lord Bridgerton doit s'occuper d'autres invités.
Anthony : Je dois chasser avec d'autres gentlemen. La partie de chasse va bientôt commencer.
Edwina : Kate est une excellente tireuse.
Anthony : Qui en douterait ?
Benedict : Prêt pour la chasse, mon frère ?
Anthony : Oh oui.
Edwina : Dis-leur qu'en Inde, tu chassais beaucoup.
Anthony : Miss Edwina…
Edwina : Kate est modeste.
Kate : Vous ne le croyez pas ?
Anthony : Il est possible qu'elle atteigne une cible immobile, mais elle risque d'avoir du mal à se débrouiller…
Kate : Pourquoi supposer cela ?
Anthony : Je veux dire…
Kate : Parce que je suis une femme ?
Anthony : Non. Je n'ai pas dit ça.
Kate : Vous l'avez pensé.
Anthony : Aucune dame ne chasse.
Kate : Vous leur déniez ce droit ?
Edwina : Lady Danbury aura bien une servante pour faire office de chaperon. Comme vous allez vous amuser ! Vous pourrez apprendre à mieux vous connaître.
Benedict : Excellente idée, miss Edwina. Nul doute que nous puissions faire une exception. Nous sommes sur nos terres, après tout et… qui sait ? Il se peut que miss Sharma t'enseigne une chose ou deux.
Anthony : Hmm ?

Colin arrive chez les Crane.

Valet de pied : Oh, là !
Marina : Colin.
Colin : Marina. Euh, Miss Thompson. Lady Crane.
Marina : Ravie de vous voir. Voici Oliver. Amanda s'est endormie.
Colin : Vous avez plusieurs enfants ?
Marina : Des jumeaux.
Colin : Ah ! Eh bien… Bonjour, Oliver. Il aime gazouiller, semble-t-il.
Marina : Oui. Beaucoup. Sir Phillip n'est pas là. Il est sorti étudier ses fleurs. S'il avait su que vous veniez…
Colin : Oui, bien sûr. Je dois vous présenter mes excuses pour cette visite inopinée. Je séjournais dans ma famille quand j'ai su que vous habitiez tout près. Je devais venir voir si vous alliez bien après… Enfin, après tout cela.
Marina : Je vais bien. Très bien, même. Je suis heureuse de vous voir, Colin. Voulez-vous du thé ?
Colin : Très volontiers. Coucou.

Daphné : J'espère que les festivités sont à la hauteur de vos espérances, miss Edwina.
Edwina : Naturellement, Votre Grâce. Votre maman et vous êtes des hôtesses très diligentes. J'ai hâte d'accueillir ma propre partie de campagne.
Daphné : Certes, il y a beaucoup de plaisir à jouer le rôle d'hôtesse. Mais entre vous et moi, vous trouverez que rien n'égale le plaisir de rester dans votre demeure seule, en famille. Avec votre époux, si vous choisissez le bon.
Edwina : Je sais ce que je désire chez un mari.
Daphné : Qu'est-ce cela ?
Edwina : Je voudrais quelqu'un de tendre et gentil.
Daphné : Hmm.
Edwina : Un homme comme votre frère. Il est toujours d'humeur égale.
Daphné : Anthony ? Toujours d'humeur égale ?
Edwina : Vous ne le décririez pas comme ça ?
Daphné : Non, pas tout à fait.
Edwina : Mais il se peut que je fasse ressortir le meilleur en lui ? N'est-ce pas le propre d'une union réussie ? Que chacun se montre à son meilleur ?
Daphné : Sans aucun doute, miss Edwina. Votre sœur est allée se promener ?
Edwina : Partie chasser.
Daphné : Chasser ?
Edwina : Avec votre frère. Je fais en sorte qu'ils passent la journée ensemble dans l'espoir qu'ils trouvent un terrain d'entente. Il semble que les deux aient des points de désaccord en toute occasion. Un bon plan, non ?
Daphné : Eh bien… en tout cas, c'est un plan intrigant.

Anthony : Si ça tourne mal, ce sera ta faute
Benedict : Tu dois jouer le jeu, mon frère. Ça peut être la parfaite occasion de gagner ses faveurs.
Anthony : Ou qu'elle me tire dans le dos.
Le guide : À droite, messieurs !
Kate : Où vont-ils donc ?
Anthony : Vers le camp, je suppose.
Kate : Des traces vont vers la gauche. Dans la mousse, on voit les traces de sabots. Si nous allons au camp, nous manquerons le gibier.
Anthony : Restons avec le groupe. Si on revient bredouille, je m'offrirai comme cible pour votre entraînement de tir.
Kate : Comme vous voudrez. C'est inhabituel…
Anthony : Où avez-vous appris…
Kate : Mon père était secrétaire particulier d'une famille royale en Inde. Une famille assez affable pour m'emmener chasser. Même très jeune.
Anthony :  Vous vous débrouillerez donc très bien. Mieux, j'espère, que votre servante sur son cheval.
Kate : Lord Bridgerton.
Anthony : Oui ?
Benedict : On est là. Mon frère !

Colin : Je me suis fait des amis à Athènes, on est allés jusqu'à Marousi et Chalcis. Après s'être baignés dans le golfe de Petalion, un mot que je sais désormais prononcer.
Marina : Bien. Tout cela m'a l'air d'un périple remarquable.
Colin : Remarquable, oui. En cela qu'il suscite un peu beaucoup de remarques de ma part, je crois.
Marina : J'apprécie vos remarques. C'était aimable de venir me voir.
Colin : Merci de me recevoir. La vie avec sir Phillip est plaisante ?
Marina : Vous pourrez le lui demander vous-même. Monsieur. Vous arrivez bien. Notre visiteur allait partir. Je vous présente M. Colin Bridgerton.
Sir Phillip : Ah. Monsieur Bridgerton. Sir Phillip Crane. Un plaisir de vous connaître enfin.
Colin : Oui. Votre épouse a eu la bonté de me laisser me répandre sur mes aventures grecques.
Sir Phillip : Vous revenez de Grèce ?
Colin : Mm-hm.
Sir Phillip : Avez-vous vu les oliveraies à Lesbos ?
Colin : Oui. Je m'y suis huilé un chemin. C'est de l'humour.
Sir Phillip : Magnifiques, non ? Ces arbres sont là depuis le IIIe siècle avant J.-C.
Colin : Le IIIe ?
Sir Phillip : Extraordinaire. Comme la botanique. Je dois vous montrer mon Flora Graeca. Vous restez dîner avec nous ?
Marina : M. Bridgerton doit avoir hâte de retourner à sa famille.
Colin : Non. Ma famille peut attendre. J'en serais enchanté.
Sir Phillip : Bien. Je vais faire mettre votre couvert.
Marina : Comme vous voulez.

Benedict : Notre cerf nous a échappé.
Jack : Le jeu de la poursuite fait partie du plaisir.
Benedict : On ne pourra pas blâmer le soleil.
Anthony : Non, aucun risque.
Kate : Les hommes appréciant le soleil. Le signe d'une grande chasse.
Anthony : Vous préférez l'obscurité sans doute miss Sharma ?
Kate : Je préférerais pouvoir suivre mon instinct de chasseuse plutôt que de suivre aveuglément le guide.
Anthony : Vous pensez que nous avons perdu la proie ?
Kate : Je suis convaincue que les cerfs préfèrent la lisière de la forêt. C'est un lieu trop ouvert ici.
Anthony : Oui, mais… Il se peut que vous ayez raison, mais nous devons continuer. Nous croiserons d'autres cerfs sur d'autres chemins. Ils ne restent pas toujours avec la harde. Sinon, il sera temps de… Miss Sharma ? (A Benedict) Emmène-la avec toi ?

Miss Eaton : Je trouve lord Westbridge charmant, quoique quand il danse, il a les mains baladeuses.
Miss Hallewell : Mais il est jeune. Ma mère a choisi sir Derryworth pour moi. Il a une haleine horrible.
Eloïse : Pourquoi ne pas dire non ?
Miss Eaton : À nos mères ?
Pénélope : Ce n'est pas si simple, Éloïse.
Miss Patridge : Je fais tout ce que ma mère dit.
Pénélope : Et vous vous étonnez d'être aussi malheureuse.
Miss Patridge : Rassurez-vous, je sais où trouver mon bonheur. Il y a toujours le lady Whistledown.
Miss Goring ; Elle ne publiera rien de notable cette semaine.
Pénélope : Que voulez-vous dire ?
Miss Goring ;  Nous sommes tous là, à apprécier cette partie de campagne. Tout ce qu'elle pourrait écrire, nous le saurions déjà.
Pénélope : Ah oui, vraiment ?

Prudence : C'est mon tour, maman.
Portia : Votre tour viendra demain soir, au bal. Ce sera votre dernière chance de charmer lord Featherington avant que Cressida Cowper ne devienne votre nouvelle maman. Oh.
Prudence : Oh. Je préfère m'installer en Cornouailles que de rivaliser avec Cressida. Elle est infecte.
Portia : Savez-vous ce qui est infect ? La tourte de têtes de poisson
cornouaillaise. Je crains que vous ne sous-estimiez la gravité de la situation, Prudence. Après les événements l'an dernier avec miss Thompson, M. Bridgerton, et votre père, nous ne pouvons plus nous permettre d'attirer l'attention. Même si vous devez vous marier cette saison.
Prudence : Maman, personne ne sait vraiment ce que miss Thompson avait manigancé. Et entre nous, piéger un homme pour qu'il se marie, est-ce exceptionnel ? J'ai gagné ! Vous avez vu ? Regardez-moi, à la fin !

Anthony : Miss Sharma ?
Kate : Chut, baissez-vous.
Anthony : Êtes-vous inconsciente ? Vous ne pouvez pas disparaître ainsi avec votre fusil. Votre servante a eu du mal…
Kate : Veuillez vous taire. Chut…
Anthony : Vous laissez encore tout le monde en plan.
Kate : Épargnez-moi ce que vous imaginez de mon tempérament.
Anthony : Je n'imagine rien, car je sais. Je vous ai vue chevaucher seule. Vous vous fichiez déjà des règles
Kate : Vous et vos règles.
Anthony : Si vous n'étiez pas sortie encore une fois l'autre matin… vous ne m'auriez pas mis dans une situation aussi délicate.
Kate : À quelle situation délicate faites-vous référence ?
Anthony : Votre… L'autre matin.
Kate : Quand j'ai été piquée.
Anthony : Vous avez mis ma main sur votre poitrine.
Kate : Pour vous rassurer. Vous étiez bouleversé.
Anthony : Mais non.
Kate : Vous m'avez regardée.
Anthony : Non, vous !
Kate : Pas comme vous.
Anthony : Et comment vous ai-je regardée ?
Kate : Il y a quelque chose là.
Anthony : Cela n'aura pas d'impact en tenant votre fusil ainsi.
Kate : Je sais tenir un fusil.
Anthony : Pas un fusil britannique. Vous devez le…
Kate : Je n'ai pas besoin d'instructions.
Anthony : Laissez-vous faire. Comme ça.
Kate : Ici ! Du mouvement dans les arbres.
Benedict : Vous voilà, vous deux. Eh bien, il vaut mieux nous rejoindre. Avant que la pluie n'interrompe la chasse.

Sir Phillip : Sibthorp a emmené son illustrateur pour un grand voyage, comme le vôtre, et il est revenu avec ces merveilleux dessins.
Colin : Ce sont des coronopifolia. J'en ai vu beaucoup à Paxos.
Sir Phillip : Oui. Paxos est magnifique. Et les arbres à mastic de l'île de Chios ?
Marina : M. Bridgerton n'est pas allé jusqu'en Grèce pour voir des plantes.
Colin : Non. Mais je vous suis reconnaissant d'avoir satisfait mon désir de raconter mes voyages.
Sir Phillip : Lady Crane a raison. Je me laisse emporter par mes passions. Votre journée a été bonne ? À part l'arrivée de notre passionnant visiteur.
Marina : Oui, fort plaisante. Merci, monsieur. Il se fait tard et M. Bridgerton, n'êtes-vous pas attendu en famille ?
Colin : Si, bien sûr. J'ai perdu la notion du temps. Merci pour votre hospitalité, sir Phillip.
Sir Phillip : Vous serez toujours le bienvenu. Je vais voir les bébés pendant que vous vous faites vos adieux.
Colin : C'est un homme fort aimable.
Marina : Êtes-vous venu ici pour vous forger une opinion sur mon époux ?
Colin : Non.
Marina : Alors, pourquoi êtes-vous venu ?
Colin : Je… Je suis venu m'excuser. Durant mes voyages, j'ai médité sur la façon dont on s'est séparés. Ces choses terribles que je vous ai dites.
Marina : Colin, il n'est pas nécessaire…
Colin : J'en suis navré. Et je vous pardonne également.
Marina : Je n'ai ni l'envie de vos excuses ni le besoin que vous me pardonniez. Tout ceci, vous et moi, c'est du passé.
Colin : Je le vois. Vous demandez-vous à quoi ressemblerait votre vie si on s'était conduit autrement ?
Marina : Les fous se torturent. J'ai laissé le passé derrière moi. Faites-en de même.
Colin : Marina, sincèrement, je le trouve aimable. Mais vous ne semblez pas heureuse avec lui.
Marina : Vous n'avez passé ici que quelques heures.
Colin : Je ne voulais pas vous offenser.
Marina : Je ne le suis pas. Ni fâchée. Vous êtes un enfant pris dans ses propres rêves. En vérité, j'ai cru autrefois que cela suffirait pour me sauver de ma réalité. J'ai appris une chose : ce n'est pas de cette façon que je me sauverai. Je dois affronter ma vie et prendre mes propres décisions.
Colin : C'est votre choix de refuser le bonheur ?
Marina : On n'a pas tous droit à une vie de conte de fées. Je me satisfais grandement de mes enfants. Sir Phillip veille sur moi. C'est un bon père. Nous avons bâti une vie ensemble. Je ne suis plus la femme que vous avez connue jadis. Et je refuse d'être ramenée par vous dans ce monde imaginaire. Ce rêve s'est effacé.
Colin : Marina…
Marina : Il faut vous réveiller !
Colin : Pardon de m'être bercé d'illusions. Merci de m'avoir reçu. Lady Crane.
Marina : Il vous suffirait d'ouvrir les yeux et de regarder devant vous. Vous pourriez voir ceux auxquels vous procurez déjà du bonheur.
Colin : Qui, par exemple ?
Marina : Votre famille. Vous avez… Pénélope.
Colin : Pénélope ?
Marina : Beaucoup de gens se soucient de vous. Tâchez de les découvrir, car votre avenir ne réside pas dans le passé avec moi.
Colin : Très bien. Au revoir, Marina.

Edwina : C'était comment ?
Kate : Tu m'as fait peur.
Edwina : Dis-moi tout.
Kate : On n'a rien ramené. Si les hommes avaient daigné m'écouter…
Edwina : Je me soucie de la chasse comme d'une guigne. Comment cela s'est-il passé avec le vicomte ?
Kate : Bien. Cela s'est bien passé, je crois.
Edwina : Vos rapports sont-ils plus chaleureux, finalement ?
Kate : Mais oui.
Edwina : Promets-moi de continuer à te rapprocher de lui. Au bal. Demain soir.

Kate : Lord Bridgerton.
Anthony : Désolé de vous surprendre. J'ai vu la lumière. J'ai pensé avoir oublié une bougie.
Kate : Non. Ce n'est que moi.
Anthony : Vous ne dormiez pas ? Si vos appartements ne sont pas confortables…
Kate : C'est l'orage. Je les trouve inquiétants. Mon père me lisait des livres pendant la mousson. La pluie me fait penser à lui.
Anthony : C'est la bibliothèque de mon père. Ces livres comptaient parmi… ses trésors les plus précieux.
Kate : Comment est-il mort ?
Anthony : Il a été piqué par une abeille.
Kate : Monsieur… Je suis vraiment navrée, je…
Anthony : Voir un si grand homme vaincu par une si petite créature… cela rend humble, c'est le moins qu'on puisse dire.
Kate : Nous ne devrions pas…
Anthony : Tout va bien.
Kate : Je vous souhaite bonne nuit.

Violet : Comment était votre conversation avec miss Edwina, hier ?
Daphné : Elle a les qualités requises d'un diamant. Elle sait exactement quand sourire et quoi dire en toute occasion. Seulement j'ai… J'ai toujours imaginé Anthony avec une femme qui lui ressemble.
Violet : Vive, mordante, un peu trop exigeante.
Daphné : Chaque fois que je pense que mon mariage devient sans relief, Simon et moi trouvons quelques nouvelles pierres à retourner. Une nouvelle petite faiblesse que l'un de nous demande à l'autre de clarifier et d'explorer. C'est résolument exaspérant. Et incroyablement gratifiant à la fois. Miss Edwina est presque parfaite, mais Anthony est un Bridgerton. N'y a-t-il pas en nous tous quelque chose qui a soif de défi ?
Violet : Vous avez tout à fait raison.

Daphné : Mon frère.
Anthony : Ma sœur.
Daphné : Mère t'a organisé un bal somptueux.
Anthony : Elle seule ? Tu ne l'as pas aidée à l'organiser ?
Daphné : Certes, nous l'avons fait de concert. Nos plans ne nécessitent pas que tu aies fixé les tiens. Miss Edwina est très charmante. Elle fera une excellente épouse.
Anthony : Tu ne l'apprécies guère.
Daphné : Je l'apprécie beaucoup. Je crains que vous ne vous connaissiez pas suffisamment.
Anthony : Le mariage est fait pour cela.
Daphné : Peut-être… mais cela aide beaucoup si vous êtes semblables de caractère. Voyons, mon frère, n'y a-t-il personne qui ait des points communs avec toi ? Et ta chasse avec miss Sharma, hier ? Tu t'es abstenu d'en donner le moindre détail.
Anthony : Sa Grâce me manque beaucoup. En l'absence du duc, ma chère sœur fourre son nez partout. Non ? Ne te soucie de rien.

Anthony : Miss Edwina, puis-je avoir votre première danse ?
Edwina : Certainement, monsieur.
Lady Danbury : Avez-vous apprécié le temps que vous avez passé seule avec le vicomte ? À la chasse, hier. Cela s'est bien passé, j'imagine ?
Kate : Oui. Bien sûr. Très bien, merci.
Lady Danbury : Hmm.

Eloïse : Seigneur. Elle vient vers moi avec un prétendant.
Pénélope : Et si vous disiez oui ?
Eloïse : À une danse ?
Pénélope : Je dois vous avouer que… cela me divertirait tant si vous acceptiez une danse pour me raconter après. Je n'en peux plus d'entendre parler de brochures. Bon, oubliez. Et Colin et sa visite chez miss Thompson ?
Eloïse : Non, non, non…
Violet : Éloïse. Je voudrais vous présenter à lord Morrison.
Lord Morrison : Miss Éloïse. C'est un plaisir. Me feriez-vous l'honneur ?
Eloïse : L'honneur de quoi ?
Lord Morrison : D'une danse, ma chère.
Violet : Oui, je crois que vous acceptez une danse avec lord Morrison. Rappelez-vous. Hôtesses.
Eloïse : Vous vouliez vous divertir.
Lord Morrison : Miss Éloïse.
Eloïse : Voulez-vous ne pas parler ? Je vais perdre le compte de mes pas. "Ce qui vous inquiète vous domine."
Lord Morrison : Vous avez lu Locke ?
Eloïse : Je l'ai lu. Et vous ?
Lord Morrison : Une obligation pour les hommes ayant dépassé un certain âge. Pas pour les jeunes filles.
Eloïse : Notre esprit faible pourrait s'effondrer sous le poids des idées ?
Lord Morrison : Pour la plupart de celles que je connais, cela semble vrai. La plupart ne peuvent formuler une pensée.
Eloïse : Parce qu'on ne leur a pas offert les mêmes opportunités ?
Lord Morrison : Je crois comprendre que vous vous moquez de cette farce grotesque appelée la bonne société. Que diriez-vous de cesser la danse et d'ajouter un peu de cognac au punch ?
Eloïse : Vous préférez altérer le punch à une discussion profonde ?
Lord Morrison : Vous préféreriez compter vos pas ?
Eloïse : Je devrais quitter la piste de danse, sur-le-champ.
Lord Morrison : Nous devrions finir cette danse. Tout le monde nous regarde.
Eloïse : Je vois ce qui vous domine. Quand vous complimenterez une femme, évitez d'insulter toute la gent féminine.
Violet : Éloïse. Éloïse.
Eloïse : Quoi ?
Violet : J'ai invité lord Morrison spécialement pour vous. Il est connu pour avoir un esprit rebelle comme le vôtre.
Eloïse : Ma rébellion n'est pas une robe de fête que je mets pour paraître, maman, ni un talent que j'aurais développé, comme le chant ou la peinture, dans le seul but d'attirer un prétendant. Je sais, je suis une déception pour vous. Aussi autorisez-moi à quitter le bal et à aller me coucher.
Pénélope : Éloïse !
Eloïse : Je préfère être seule.

Prudence : Cousin Jack a dû me regarder deux fois de toute la soirée.
Portia : Vous êtes énervée. Détendez-vous pour que l'on vous porte de l'intérêt. Vous devriez aller vous promener dans l'orangerie. Y respirer l'air parfumé d'agrumes. Ça m'a toujours fait du bien.
Prudence : J'ai tellement faim ! Je pourrais dérober une orange.
Portia : Oui, bien sûr. Il faut vous hâter, maintenant, très chère.

Portia : Navrée de vous interrompre, miss Cowper. Lord Featherington, lord Fife vous cherche dans l'orangerie. Quelque chose à voir avec… vos affaires ou vos mines. Je ne sais trop. Cela avait l'air important.
Jack : Pardonnez-moi, miss Cowper.
Cressida : Bien entendu, monsieur.

Edwina : Il est allé me chercher une limonade.
Kate : C'est très aimable.
Edwina : On vient de finir notre seconde danse. J'en suis sûre, il ne m'aurait pas invitée deux fois s'il n'avait pas des intentions pour la soirée.
Kate : Ravie de l'entendre.
Edwina : Tu dois danser avec lui.
Kate : Quoi ?
Edwina : S'il se déclare avant la fin du bal, comme je l'espère, il voudra te demander ta bénédiction. Et tu es prête à lui accorder ta bénédiction, n'est-ce pas ? Cela pourrait être ma dernière chance.
Anthony : Miss Edwina.
Edwina : Lord Bridgerton. Ma sœur et moi nous parlions. Elle souhaiterait aller danser.
Anthony : Oh. Je suis certain qu'il y aura…
Edwina : Avec vous.
Anthony : M'accorderez-vous cette danse ?
Kate : Je vous l'accorde. Avez-vous quelque chose à me demander, concernant ma sœur ?
Anthony : Si je devais lui demander sa main, aurais-je votre permission ?
Kate : Je veux que ma sœur soit heureuse.
Anthony : Croyez-vous que je lui apporterai le bonheur ?
Kate : C'est à vous d'y répondre. La rendrez-vous heureuse, monsieur ? Si votre silence indique le fait que vous reconsidérez votre…
Anthony : Vous voulez que je la reconsidère ?
Kate : Ce que je veux importe peu.
Anthony : Je ne crois pas que ce soit vrai.
Kate : Je dois retourner en Inde dès que ma sœur sera mariée.
Anthony : Vous l'abandonneriez ?
Kate : Certainement pas. Elle sera mariée. Elle n'aura plus besoin de moi. Rien ne me retiendra. C'était prévu depuis toujours.

Edwina : Où est allé le vicomte ?
Kate : Je l'ignore.
Edwina : Mais que lui as-tu dit ?
Kate : Je… vais le ramener. Donne-moi un moment.

Portia : Je l'ai visitée tout à l'heure. On doit à tout prix voir cette orangerie. La senteur du jasmin est absolument ambrosiaque. - Lord Featherington ! que faites-vous seul ici avec ma Prudence sans chaperon ?
Jack : Je n'ai pas… J'ai trouvé Prudence seule ici et nous n'avons pas…
Portia : Ne la blâmez pas. Elle est tout innocente et ne connaît rien aux manières d'un gentleman plus mûr.
Prudence : Maman…
Jack : Rien d'inconvenant n'est arrivé. Je venais retrouver lord Fife.
Lord Fife : Vous dites ?
Portia : Comment osez-vous nier l'évidence ? Je vous ai vu retirer votre bras de la taille de ma pauvre Prudence en entrant. C'est un scandale !
Lord Cowper : Eh bien, allez-vous épouser la jeune fille, Featherington ?
Jack : Quoi ?
Lady Cowper : Comme un homme d'honneur.
Lady médisante : En tout honneur, si elle le souhaite.
Prudence : Oh. Oh, mon Dieu ! Oh, je serais enchantée de vous épouser, cousin Jack. Oh oui !

Kate : Pourquoi affichez-vous ce désarroi ?
Anthony : Quand partirez-vous ? Dès que votre sœur sera mariée ?
Kate : Je suppose, oui.
Anthony : Sans vous soucier de trouver un mari pour vous-même ?
Kate : En quoi cela vous concerne ?
Anthony : Vous trouvez toutes les excuses pour me tenir éloigné de votre sœur. J'ai raison, n'est-ce pas ? Je vous déplais.
Kate : Bien sûr que oui.
Anthony : Alors dites-moi pourquoi. Vous ai-je fait quelque chose ? Pourquoi ? Qu'ai-je donc fait pour vous déplaire autant ?
Kate : Parce que… Parce que vous me mettez à bout !
Anthony : Et à votre avis, vous, que me faites-vous, à moi ?
Kate : Quoi ? Qu'est-ce que je vous fais, à vous ?
Anthony : Vous… me détestez.
Kate : Oui. C'est juste. Je vous déteste.
Anthony : Je suis un gentleman.
Kate : Et votre cœur appartient à ma sœur.
Anthony : Et mon cœur appartient à votre sœur.
Kate : Monsieur, que faites-vous ?
Anthony : Dites que je vous suis indifférent. Dites-moi que vous ne ressentez rien. Et je m'en irai sur-le-champ.
Kate : Vous m'êtes… Vous m'êtes…
Daphné : Oh ! Veuillez m'excuser.
Anthony : Daphné. Ce n'est pas ce que tu crois.
Daphné : J'essaie à tout prix de ne rien en penser.
Anthony : Daphné.
Daphné : Tu courtises sa sœur.
Anthony : J'ai l'intention de l'amener au mariage.
Daphné : Pourquoi ?
Anthony : Pourquoi ? Parce que je la courtise, et je l'ai décidé.
Daphné : L'an dernier, j'avais décidé d'épouser le prince jusqu'à ce que tu me surprennes dans le jardin avec Simon dans de similaires circonstances.
Anthony : Car je suis un homme et miss Sharma, une femme.
Daphné : Vous étiez seuls. Très proches l'un de l'autre.
Anthony : Il y a une différence significative. Il ne s'est rien passé.
Daphné : Il est clair que tu as de l'affection pour miss Sharma. Vous n'arrivez pas à vous détacher l'un de l'autre.
Anthony : Parce qu'elle m'exaspère !
Daphné : C'est cela dont j'ai été témoin ? Il est tellement évident qu'il y a quelque chose entre vous. Je sais que tu t'y refuses et que tu t'en défends. Mais tu ne peux pas te mentir à toi-même. D'une façon ou d'une autre, ces sentiments remontent toujours à la surface.
Anthony : Quel genre de sentiments ?
Daphné : Eh bien, de l'amour.

Anthony : Alors je sais ce que je dois faire.

Pénélope : Je n'arrive pas à croire que tu sois fiancée. Et à cousin Jack.
Prudence : Ne sois pas jalouse.
Pénélope : Je ne le suis pas. Prudence. Comment est-ce arrivé ? Je vous ai rattrapées et maman disait… Il t'a compromise ?
Prudence : Non, voyons. Mais ça en avait l'apparence.
Pénélope : Maman t'a envoyée ?
Prudence : Quel scandale. Crois-tu que Whistledown en parlera ? Bien sûr. Comment l'éviter ?
Pénélope : Si c'est le cas, Prudence, si elle écrit toute l'histoire, elle ne raillera pas nos robes acidulées. Elle peut détruire notre famille. Détruire maman. Te détruire. On pourrait nous chasser de la ville.
Prudence : Oh, mon Dieu. C'est vrai que tu es jalouse. Si c'était l'œuvre de maman, Whistledown n'aurait aucun moyen de le savoir. Mon nom sera mentionné dans sa chronique et toi… tu resteras toujours telle que tu es.
Pénélope : Prudence !
Prudence : Ah-ah. Désormais, ce sera "lady Featherington" pour toi.

Kate : Lady Danbury. Que faites-vous encore debout ?
Lady Danbury : Je pourrais vous retourner la question. Il fait froid dehors.
Kate : J'essaie de ne pas réveiller ma sœur. Je n'ai pas cessé de me retourner dans mon lit.
Lady Danbury : Vous êtes-vous confiée à votre sœur ? Sur l'héritage de ses grands-parents.
Kate : Non, pas encore.
Lady Danbury : Hmm.
Kate : En l'état des choses, je crains qu'il n'y ait pas lieu de lui dire. Lady Danbury, je crains qu'il n'y ait pas de demande en mariage de la part du vicomte. Je crains d'avoir tout gâché pour Edwina.
Lady Danbury : Parce que le vicomte et vous n'arrivez pas à vous entendre ?
Kate : Oui.
Lady Danbury : Pourquoi, quand vous êtes si proche d'obtenir ce que vous voulez, ce qu'il faut pour la survie de votre famille et ce qu'Edwina désire si clairement pour elle-même, vous mettez-vous en travers de son chemin ?
Kate : Je n'en sais rien. Je l'ignore, je ne sais pas quoi faire.
Lady Danbury : Il n'y a qu'une seule chose à faire. Ne pas mentir à votre sœur ni à vous-même. Vous devez lui dire ce que vous ressentez.
Kate : Au sujet de mon aversion pour le vicomte ?
Lady Danbury : Au sujet de ce que vous ressentez, quoi que soit ce que vous ressentez. Maintenant, je vais rentrer. Soyez prudente. Vous risquez un refroidissement.

Portia : On frappe avant d'entrer.
Jack : Car il est inconvenant qu'une dame et un gentleman soient seuls ? Vous avez tout manigancé.
Portia : J'ai fait le nécessaire pour assurer l'avenir de ma famille. Et maintenant…
Jack : Maintenant, vous vous êtes assuré un avenir de pauvreté.
Portia : Vous allez nous chasser ?
Jack : Hors de question. Mon devoir est d'épouser Prudence. Mais elle épouse un homme sans le sou.
Portia : Si vous croyez me faire peur avec vos menaces vides.
Jack : Les seules choses vides que je possède, ce sont les mines. Elles sont un échec total. Je suis ruiné.
Portia : Vous avez payé la dot de Philippa.
Jack : J'ai donné aux Finch une promesse de paiement et un collier de pacotille. Mon seul moyen de subvenir à nos besoins était d'épouser une personne fortunée. Comme par exemple…
Portia : Miss Cressida Cowper

Pénélope : Colin. Vous nous avez manqué au bal hier soir.
Colin : Oui. J'avoue ne pas avoir été d'humeur.
Pénélope : Après avoir vu Marina ? Comment va-t-elle, selon vous ?
Colin : Elle est… satisfaite.
Pénélope : Tant mieux. J'en suis contente. Peut-être que la voir vous était utile. Pour tirer un trait sur le passé. Pour ne plus ressentir le besoin de renoncer aux femmes.
Colin : Lady Crane s'est dite satisfaite, malgré tout, je ne peux m'empêcher de… Nous avons tous été si durs avec elle. Moi le premier. Si Whistledown n'avait pas colporté les rumeurs, ça aurait été différent pour elle. Pour nous tous, en fait. Mais je suppose qu'il est inutile de vivre dans le passé. Bien entendu, je regarde vers l'avenir. Excusez-moi, Pénélope.
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Cher ami lecteur, bien que beaucoup d'événements se soient produits à la partie de campagne chez les Bridgerton, votre chroniqueuse pense qu'il n’est pas convenable de tout rapporter.
D'autant que beaucoup de ces évènements sont déjà connus par une trop large partie de la haute société. Mais si vous pensiez que la fin de la journée arriverait sans que votre auteure favorite ne trouve une bouchée de ragots savoureuse à se mettre sous la dent, vous vous trompiez cruellement…
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Kate : Navrée que les choses ne soient pas telles que tu l'espérais.
Edwina : Ce n'est pas ta faute, Didi. Toi comme moi avons fait tout ce que nous pouvions. Le vicomte n'a guère de sentiments pour moi. Son cœur est peut-être ailleurs.
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... Si Prudence Featherington semble s'être assuré un mari, cela n'est pas le seul événement notable de la journée...
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Kate : Edwina. J'ai quelque chose d'important à te dire.
Anthony : Attendez.
Kate : Lord Bridgerton.
Anthony : Pourrais-je vous parler ?
Kate : Bien sûr.
Anthony : Je parle à miss Edwina.
Edwina : Monsieur ?
Anthony : Miss Edwina Sharma. Voulez-vous m'épouser ?
Edwina : Oui. Oui ! Oui ! Je serai votre vicomtesse. Je vous épouserai.
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… Anthony Bridgerton est maintenant fiancé à miss Edwina Sharma. Un véritable triomphe.

Rédigé par mamynicky

2.04 – Victoire

Lady Whistledown : If the Ancient Greeks were members of the ton, they might have added to their Olympic pentathlon one additional event. The hosting of a country visit. This, of course, is the week of Lady Bridgerton’s annual Hearts and Flowers Ball, the year’s most coveted invitation in the country, and no event better designed to show the might and mettle of its host.
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Aubrey Hall.

Violet : Miss Patridge requires large amounts of sugar for her morning tea, and Lord Abernathy, he will refuse to eat any meat that is not well-cooked, while Lady Abernathy will only consume her meat bloody, I am told. And make sure you put an extra blanket on Lord Weston’s bed. I hear he feels the cold.
Domestique : The roses and carnations have arrived, ma’am.
Daphné : You may wish to add in lilac, Mama. Symbolic of first love. And perhaps make the bouquets even bigger.
Violet : JI have taught you well.
Daphné : If there is truly to be a proposal before the week is out, Anthony will need all the help he can get.
Violet : Right.

Benedict : I was painting that.
Anthony : Do you think all of this was a mistake ?
Benedict : Hmm ?
Anthony : This business of inviting the Sharmas out early ?
Benedict : This business of inviting the Sharmas out early ? It has made the whole affair so fraught with difficulty. The whole marriage-mart business seems entirely too difficult to me. But if one must participate in it, why not do it … in the fresh air ?

Edwina : Didi ? Is it the sting ?
Kate : What ? Whatever do you mean ?
Edwina : Is it still bothering you ? It seems ever since the awful creature pricked you, uou’ve been keeping to yourself.
Kate : No, not at all, Bon. And, uh, how are you ? Are you … Are you still feeling upset by the viscount’s lack of action ?
Edwina : His mind seems elsewhere lately.
Kate : I thought I’d be announcing an engagement at tomorrow night’s ball. We return to Mayfair in a few days, where there will be many other suitors, as I told you.
Edwina : Suitors who will only suspect that there is something lacking in me when they discover the viscount is no longer interested.
Kate : Bon…
Edwina : He is the one I want, Kate. The viscount. His family, this home, the life he offers me. I’ve been thinking, and … I am not quite certain I know why he has not yet made his declaration. It is because of you. You hate one another
Kate : Uh, hate is probably too strong a word.
Edwina : It is clear from your exchanges with the viscount that he shares your feelings. All this time, I thought I needed your help getting him to fall in love with me. But I have realized what I need is your help getting him to fall in love with you.
Kate : Edwina, I certainly can’t…
Edwina : Can you really not see anything engaging about him ?
Kate : Yes. I suppose I can see how he might engage a person. Yes.
Edwina : Then you’ll still help me encourage him to propose ? Because I have not given up. I will not give up.

On the road to Aubrey Hall, a line of teams is stopped.

Prudence : It is hotter than a pepper patch out here in the country.
Pénélope : I do not believe it is any hotter here than it is in London. We are simply stuck.
Portia : Why is the delay ? ?
Jack : I’m sure someone lost an axle. Oh, there’s the Cowper carriage just ahead of us.
Driver : Walk on.
Portia : Finally.

Aubrey Hall.

Violet : Welcome. Lovely to see you again.
Daphné : I fear I still hardly know the lady my brother is planning to marry.
Violet : I fear he hardly knows her either. Though something tells me that is how your brother would like it to remain.
Daphné : Mm. Well, perhaps I should get to know her for him

Eloïse : Oh, Pen ! Oh, you are finally here. With only my own family to speak to, I’ve begun talking to the trees.
Colin : Is she calling me wooden ??
Pénélope : I don’t think so.
Eloïse : I could call him worse.
Colin : Is there not another pamphlet on women’s rights to read somewhere ? ?
Pénélope : El is quite done with that.
Colin : She has brought one with her here. Prepare yourself for many a quotation, Pen.
Pénélope : The printer’s pamphlet ? I thought you’d realized he was not connected to Lady Whistledown. Those letter K’s have not been smudged for some time now.
Eloïse : I am just as much interested in their new lettersnow. It is a rather radical publication, which is why I seem to like it so much. The apprentice there, Mr. Theo Sharpe …
Pénélope : You know his name ? Don’t think you’re getting into dangerous waters ? That side of town ?
Colin : I’ve tried to dissuade her from it..Perhaps you can convince her while I am gone today.
Eloïse : Where are you going ?
Pénélope : Are you joining the men on the hunt ?
Colin : I am not. I have decided to pay your cousin a visit, in fact.
Pénélope : Marina ?
Eloïse : Miss Thompson ? I rather think I am not the only one getting into dangerous waters.
Violet : Eloise, Penelope. I think you will find we have much to offer the young ladies today.
Eloïse : Yes, well, Pen is a young lady, and we do have so much to catch up on, so …
Violet : Eloise … I hope you will behave yourself this week. We … We are hosts. Perhaps you and Penelope might like to spend some time with the other young ladies in attendance. Hmm ? Or, at the very least, there will be some good gossip to absorb.
Pénélope : We’d not dream of doing anything different, Lady Bridgerton.
Eloïse : Enchantée.

Edwina : Kate ! Come sit with us.
Anthony : Miss Sharma.
Kate : Lord Bridgerton.
Edwina : Did you tell the viscount about your bee sting ?
Kate : I got stung.
Anthony : Ah.
Kate : I am well.
Anthony : Oh.
Edwina : Kate was telling me how she is eager to see more of the grounds of this magnificent estate.
Kate : I was ?
Edwina : After having spent the last few days on her own. Mighty ou give her a tour today while I spend time with the other ladies ?
Anthony : Oh,…
Kate : I am certain Lord Bridgerton is occupied with other guests.
Anthony : Shooting, in fact, with the other gentlemen. The party is to leave quite soon, I’m afraid.
Edwina : Did you know Kate is an excellent shoot ?
Anthony : Of course, she is.
Benedict : Are we all set for the hunt, Brother ?
Anthony : Indeed we are.
Edwina : Kate, tell him how you used to school all the time.
Anthony : Miss Edwina…
Edwina : Kate is being modest.
Kate : Do you not think it true ?
Anthony : Perhaps your sister aims straight on the field, but surely she would have some trouble managing …
Kate : Why would you assume I had any trouble managing at all, my lord ? ?
Anthony : I only mean to say…
Kate : Because I am a woman ?
Anthony : No … No.. I did not say that.
Kate : But you thought it..
Anthony : Ladies do not hunt.
Kate : Do not or are not allowed it ?
Edwina : I am certain Lady Danbury can spare a maid to act as chaperone. Oh, what fun you will all have. Getting to know each other all the better.
Benedict : What an excellent idea, Miss Edwina. Surely we can make an exception, just this one time. We are on our private lands, after all. And who knows ? Perhaps Miss Sharma can teach you a thing or two. Hmm ?

Crane house.

Footman : Whoa, there !
Marina : Colin.
Colin : Marina. Uh, Miss Thompson. Lady Crane.
Marina : I’m so pleased to see you. Oh, this is Oliver. Amanda is sleeping.
Colin : There are two of them ?
Marina : Twins..
Colin : Twins. Well … Good day, Oliver. He is rather … wiggly, it seems.
Marina : Yes. Very. Sir Philip is not here. He is out, studying his flowers. If I had known you were coming …
Colin : No, of course. I must offer my apologies for the surprise. I was staying with my family when I discovered you lived so nearby. I thought that I should come to see that you were well, after … well, everything.
Marina : I am well. Very well, in fact. I’m pleased to see you, Colin. Would you like some tea ?
Colin : Very much.

Aubrey Hall.

Daphné : Hopefully, the festivities are living up to your expectations, miss Edwina ?
Edwina : Very much, Your Grace. You and your mama are such diligent hostesses. I so look forward to hosting my own gatherings one day.
Daphné : Well, there is certainly pleasure to be had in acting as hostess. Though, between you and I, I think you will find there is no greater pleasure than enjoying your home alone with your family. With your husband, as long as you choose the right one.
Edwina : I do think I know what I desire in a match.
Daphné : And what is that ?
Edwina : I should like to be with someone kind and gentle.
Mary : Hmm.
Edwina : Someone like your brother. He’s so even-tempered.
Daphné : Anthony ? Even-tempered ?
Edwina : You would not describe him as such ?
Daphné : Well, not exactly.
Edwina : Well, perhaps I bring out the very best in him. And is that not what a good marriage should mean ? Bringing out each other’s best ?
Daphné : It is indeed, Miss Edwina. Has your sister gone off somewhere ?
Edwina : Huntig
Daphné : Huntig ?
Edwina : With your brother, in fact. I am having them spend the day together in the hopes of their finally finding common ground. It seems the two of them do not exactly see eye-to-eye on occasion. A good plan, is it not ?
Daphné : Well, certainly an intriguing one.

Anthony : If this goes wrong, it’ll be your fault.
Benedict : You must play along, Brother. Perhaps this is the perfect opportunity to win her over.
Anthony : Or to be shot dead by her.
Jack : To the right, gents !
Kate : Where are they going ?
Anthony : Toward our camp, I believe.
Kate : There are tracks goin,g off to the left. Look. In the moss. You can see the cloven shape. If we go to our camp now, we may miss our quarry entirely.
Anthony : Let us stay with the group. If we find nothing, I shall offer myself up for your target practice.
Kate : Very well. It is a rather …
Anthony : Where did you learn…
Kate : My father was a secretary for a royal family in India. A family gracious enough to let me hunt with them. Even has a young lady.
Anthony : Then it seems you’ll manage quite well. Much better than your maid on her horse, let us hope.
Kate : Lord Bridgerton.
Anthony : Yes?
Jack: Her ewe are !
Benedict : Brother !

Crane house.

Colin : I made some friends in Athens, then continued along with them to Marousi and Chalcis. That is, after a quick swim in the Petalioi Gulf, which is a word I now know how to say.
Marina : Well, it sounds like a remarkable journey.
Colin : Remarkable, yes, in that I seem to have many remarks about it, do I not ?
Marina : I like your remarks, Colin. It was good of you to come by.
Colin : It was good of you to have me as well. Everything is well with Sir Philip, then, I take it ?
Marina : I suppose you can ask him yourself. You have caught our visitor before he départs. This is Mr. Colin Bridgerton.
Sir Philip : Ah. Mr. Bridgerton. Sir Philip Crane. A pleasure to meet you at last.
Colin : Yes. Your wife has been kind enough to let me drone on about my recent Grecian adventures.
Sir Philip : You were in Greece ? ?
Colin : Mm-hm.
Sir Philip : Did you visit the olive orchards in Lesvos ?
Colin : I certainly did. I oiled my way right in. That was an olive joke.
Sir Philip : They are wonderful. You know, those trees have been there since the third century BC.
Colin : Have they really ?
Sir Philip : It is extraordinary. As is the botany. I must show you my copy of Flora Graeca. You will join us for dinner ?
Marina : I am sure Mr. Bridgerton is eager to return to his family
Colin : Not at all. My family can wait. I should very much like to stay.
Sir Philip : Good. We shall set you a place, then.
Marina : Very well.

The hunt.

Benedict : It seems our stag may be eluding us.
Jack : The elusiveness is part of the run.
Benedict : And you cannot fault the sunshine.
Anthony : No, certainly not.
Kate : The men out enjoying the sunshine. A sign of a great hunt.
Anthony : I suppose you prefer the darkness, Miss Sharma ?
Kate : What I would prefer is to be allowed to follow my own instincts on this hunt instead of blindly following the guide.
Anthony : You are still convinced we have lost our prey ?
Kate : I am convinced that deer prefer the edge of the forest. This is much too open out here.
Anthony : Uh, yes, well, perhaps you are right, but we should carry on. Certainly there’ll be other deer on other paths. They do not always keep together. And if there are not, then …
Maid : (sighs and grunts) Miss Sharma ?
Anthony : (to Benedict) Keep her with you.

Aubrey Hall.

Miss Eaton : I quite like Lord Westbridge, though his hands certainly do wander when he dances.
Miss Hallewell : At least he is young. My mama has fixed on Sir Derryworth for me. His breath is excruciating.
Eloïse : Why do you not just say no ?
Miss Eaton : To our mamas ?
Pénélope : I do not think it is that simple, El.
Miss Patridge : I do everything my mama says
Pénélope : Yet you still wonder why you’re so miserable.
Miss Patridge : Oh … I know how to find my happiness, Miss Bridgerton. There is always Lady Whistledown.
Miss Goring : Though I doubt she’ll publish anything of note this week.
Pénélope : What can you mean ?
Miss Goring :  We are all here, enjoying the countryside together. Anything she might print, surely we will already know.
Pénélope : Is that so ?

Prudence : Uh, is it not my turn, Mama ?
Portia : Your turn will come tomorrow night at the ball. Ir may be your very last chance to charm Lord Featherington before Cressida Cowper becomes your new mama. Ooh.
Prudence : Oh. I would rather move to Cornwall than compete with Cressida. She is vile.
Portia : Do you know what is vile ? Fish head pie. It’s a Cornish delicacy. I fear you are not talking this as seriously as you need to, Prudence. After everything last year with Miss Thompson, Mr. Bridgerton, and then your father, we cannot afford any more scrutiny shoud you finally wish to secure a match this season.
Prudence : Oh, Mama, it is not as if anyone truly knows what Miss Thompson attempted. And is entrapping a man in marriage really so uncommon ? I won ! Look at that. Look at me, everyone !

The hunt.

Anthony : Miss Sharma ?
Kate : Sssh ! Get down !
Anthony : Are you quite serious ? You cannot just go off like that with your gun. Your maid is having a terrible time.
Kate : Would you be quiet ?
Anthony : It is rather like you, leaving everyone behind.
Kate : No one wishes to hear what you think you know about me.
Anthony : I do not need to think. I know. From the moment I saw you riding alone in that park, itw as obvious that rules are meaningless to you.
Kate : Oh, you and your rules.
Anthony : Perhaps if you had not been out once again the other morning, we might not have been put in such a difficult situation.
Kate : Exactly which difficult situation are you referring to, my lord ?
Anthony : Your … The other morning.
Kate : When I was stung ?
Anthony : After which you put my hand to your bosom.
Kate : To show you I was unharmed. You were overcome.
Anthony : Indeed I was not.
Kate : You then looked at me.
Anthony : You looked at me !
Kate : Not the way youd id.
Anthony : And how ewactly did I look ?
Kate : There is something there.
Anthony : It’ll signify little if you mean to hold your gun in that way.
Kate : I know how to hold a gun.
Anthony : Evidently not a British one. You have to …
Kate : I require no instruction.
Anthony : Here. Just hold it … like this.
Jack: This way, boys. I saw movement over here.
Benedict : There the two of you are. Well, you better rejoin us before the rain ends our pursuits.

Crane House.

Sir Philip : Sibthorp brought his illustrator along for a grand tour, like your own, and came back with these marvelous drawings.
Colin : Oh, these are coronopifolia. I saw so many of those in Paxos.
Sir Philip : Yes. Oh ! Paxos is beautiful. And did you see the mastic trees on Chios Island ?
Marina : I am sure Mr. Bridgerton did not only go to Greece to see plants.
Colin : No. But I’m grateful to you for indulging my desire to talk about my travels, Sir Philip.
Sir Philip : Well, Lady Crane is right. I am often carried away by my interests. How was your day, mu dear ? Apart from the arrival of our interesting visitor.
Marina : It was very pleasant. Thank you, my lord. It is getting late and, Mr. Bridgerton, won’t you need to return to your family ?
Colin : Oh, yes. Yes, of course. I lost track of time. Thank you for your hospitality, Sir Philip.
Sir Philip : You are always welcome. Marina, I shall look in upon the babies as you bid each other farewell.
Colin : He is most amiable.
Marina : Did you come all this way to form your opinion of my husband, Colin ?
Colin : No.
Marina : Then … why did you come ?
Colin : I … I came to apologize. Throughout my travels, I kept pondering how I left things between us. All of those terrible things I said to you.
Marina : Colin, there is no need …
Colin : I want you to know that I am sorry. And that I forgive you as well.
Marina : I do not need your apology any more than I desire your forgiveness. And of this, you and I, is in the past.
Colin : So it seems. But do you not look at your life and wonder what may have been if we had conducted ourselves differently ?
Marina : That is a fool’s form of torture. I have left the past behind. You should do the same.
Colin : Marina, he is truly amiable. But … well, you do not seem happy with him.
Marina : You have only been here a few short hours.
Colin : I do not mean to offend you.
Marina : I an not offended. Nor am I angry. You are a boy caught up in his own fantasies. In truth, I once thought that would be enough to save me from my reality. But what I learned is, I do not need saving in that way. What I need is to face up to my life and make my own practical decisions.
Colin : So you choose to be unhappy ?
Marina : We are not all guaranteed a fairy-tale ending. I am perfectly content with my children. And Sir Philip cares for me. He is a good father. We have built a life together. I am not the same woman you once knew. And I refuse to be thrust back into such a world of fantasy. That dream has long since passed.
Colin : Marina…
Marina : You need to wake up, Colin.
Colin : Perhaps I have been a fool. I thank you for your time, Lady Crane.
Marina : If you would simply open your eyes to what is in front of you, then you might see there are those in your life you already make happy.
Colin : And who would that be ?
Marina : You have your family. You have Penelope.
Colin : Pénélope ?
Marina : You have many people who care for you. Seek them out, because your future will certainly not be found in the past with me.
Colin : Very well. Goodbye, Marina.

Aubrey hall.

Edwina : How did it go ?
Kate : Edwina, you frightened me.
Edwina : Tell me everything.
Kate : We did not successfully shoot anything. Perhaps if the men had listened to me … 
Edwina : Oh, I do not care about the hunt, Didi. How did it go with the viscount ?
Kate : Well. I went well, I think.
Edwina : Did the two of you finally warm to one another ?
Kate : We did.
Edwina : Oh ! You must keep doing whatever it is you are doing. At the ball. Tomorrow night.

In the library
Night – Thunder crackling and rumbling

Kate : Lord Bridgerton.
Anthony : I did not mean to startle you. I saw a light and thought I might have left a candle lit.
Kate : No. Only me.
Anthony : Could you not sleep ? If your lodgins are not comfortable …
Kate : No. It is the storm. I have always found them unsettling. My father used to read to me during the monsoons. Now the rain makes me think of him.
Anthony : This is my father’s library. These books were some of his most treasured possessions.
Kate : How did he die ?
Anthony : He was stung by a bee.
Kate : My lord, ... I am so sorry. I …
Anthony : To see a great man felled by such a small creature, it was, um … It was humbling, to say the least.
Kate : Oh ! This is not … No.
Anthony : It is all right.
Kate : I shall bid you good night.

The next day, Violet and Daphne supervise the preparation of the ballroom

Violet : How was your conversation with Miss Edwina yesterday ?
Daphné : She is certainly a diamond. Knows exactly when to smile and exactly when to smile and exactly what to say at all times. It is just that I’ve always imagined Anthony to be with someone more like him.
Violet : Sharp, quick, a little too exacting ?
Daphné : You know, every time I think my marriage has become simple, Simon and I find some new stone to turn over, a new foible that one of us needs the other to tease out and inspect. It is decidedly irritating. Yet incredibly gratifying at the same time. Miss Edwina is nearly perfect, but Anthony is a Bridgerton. Is there not something in all of us that requires a challenge ?
Violet : Indeed, there is.

Daphné : Brother
Anthony : Sister
Daphné : Mama has her ball all set for you
Anthony : Just her ? Are you to tell me you have had no hand in it ?
Daphné : Well, we have both been planning, certainly. But our plans do not require yours to be set. Miss Edwina, she is lovely. I am certain she will make a perfect wife.
Anthony : Do you still not like her ?
Daphné : I never said I did not like her. I only wonder if you truly know each other well enough.
Anthony : Is that not what marriage is for ?
Daphné : Well, yes, but it helps if you share similarities. Truly, Brother, is there really no one you share similarities with ? No one at all ? How was your hunt with the elder Miss Sharma yesterday ? You have not mentioned anything about it.
Anthony : I certainly miss His Grace. In the Duke’s absence, you’ve become quite meddlesome, have you not ? Do not concern yourself.

During the ball

Anthony : Miss Edwina, might I have your first dance ?
Edwina : Certainly, my lord.

Lady Danbury : Have you been enjoying your time alone with the viscount ? Yesterday’s hunt. It went well, I take it ?
Kate : Oh, yes. Quite well, indeed.
Lady Danbury : Hmm.

Eloïse : Lord. She … She’s coming towards me with a suitor.
Pénélope : And what if you said yes ?
Eloïse : To a dance ?
Pénélope : I only mean to say … It’d entertain me so much for you to say yes to the dances you are offered so I might hear about them. There is only so much more I can hear about a pamphlet. Never mind. Have you spoken to Colin about his visit …
Eloïse : No, no, no.
Violet : Éloïse. I would like to introduce you to Lord Morrison.
Lord Morrison : Miss Éloïse. A pleasure. Might I have the honor ?
Eloïse : of what ?
Lord Morrison : A dance, Eloise.
Violet : Yes, I think you shall, Lord Morrison. Remember, hosts ?
Eloïse : You wished to be entertained.
Lord Morrison : Miss Éloïse.
Eloïse : Would you mind keeping quiet ? I am counting my steps, so … « What worries you, masters you. »
Lord Morrison : Ah. You have read Locke ?
Eloïse : I have. Have you ?
Lord Morrison : Yes. It is required of all men past a certain age, surely. Not so much for young ladies.
Eloïse : Because our feeble minds might collapse if we put too many ideas in them.
Lord Morrison : For most of the ladies I have met, that seems to be true. Many of them cannot even articulate a thought.
Eloïse : Don’t you think it’s because they haven’t been offered the same opportunities ?
Lord Morrison : I understand that you scorn this farcical performance that is good society. What do you say we quit the dance floor and add some brandy to the punch ?
Eloïse : You’d rather alter the punch than engage in meaningful conversation ?
Lord Morrison : And you would rather count your steps.
Eloïse : Perhaps I shall quit the dance floor, now.
Lord Morrison : I do think we should finish this dance. People are looking.
Eloïse : I see what masters you. Next time you compliment a woman, at least try not to insult her entire sex in the process.
Violet : Éloïse. Éloïse.
Eloïse : What ?
Violet : I invited Lord Morrison specifically for you. He is known to share your rebellious spirit.
Eloïse : My rebellion is not some party dress I put on to play a part, Mama, and it’s certainly not some accomplishment I’ve developped, like singing or painting to help me attract a suitor. I … I know I am a disappointment to you. So just allow me to take my leave and go to bed.
Pénélope : Él !
Eloïse : I wish to be alone..

Prudence : Cousin Jack has not looked twice at me all evening.
Portia : You are excited. You need to calm yourself if you are to attract interest. Why do you not take a walk to the orangery ? Breathe in the fragrant air. It has always helped me.
Prudence : Mmm. I am hungry. Perhaps I shall purloin an orange ?
Portia : Yes, of course. Now, make haste, dear.

Portia : I hate to interrupt, Miss Cowper, but Lord Featherington, I believe Lord Fife is looking for you in the orangery. Something about business, or your mines. I do not know. It sounded important.
Jack : Pardon me, miss Cowper.
Cressida : Of course, my lord.

Edwina : Lord Bridgerton has gone to get me a lemonade.
Kate : How very thoughtful of him.
Edwina : We’ve just finished our second dance. I’m certain he’d not have asked me for two if he did not have intentions for the evening.
Kate : I am pleased to hear that.
Edwina : I need you to dance with him.
Kate : What ?
Edwina : If he is going to declare himself before the end of the ball, as I hope, he shall need to ask for your blessing. And you are ready to grant him your blessing, are you not ? This may very well be my last chance.
Anthony : Miss Edwina.
Edwina : Lord Bridgerton. My sister and I were just speaking. She wishes to take to the floor.
Anthony : Ah. Well, I am certain that ……
Edwina : With you.
Anthony : Miss Sharma, may I have this dance ?
Kate : You may, my lord. Do you have something you wish to ask me, my lord, regarding my sister ?
Anthony : If I were to ask for her hand, would you give me your permission ?
Kate : I want my sister to be happy.
Anthony : And do you think I can make her happy ?
Kate : That is a better question for you. Can you make her happy ? If your silence is any indication you are reconsidering your declaration …
Anthony : Is that what you want ? For me to reconsider ?
Kate : It does not matter what I want.
Anthony : I do not think that is true.
Kate : I am to return to India the moment my sister marries.
Anthony : You will abandon her ?
Kate : Far from it, my lord. She will be married. She will not need me. There’ll be no more reason for me to stay. It was the plan all along.

Edwina : Where is the viscount going ?
Kate : I … I do not know.
Edwina : Well, what did you say ?
Kate : I … I shall find him. Give me a moment.

Portia : I took a tour earlier, and you must see the orangery. The scent of the jasmine is absolutely ambrosial. Oh ! Lord Featherington, what are youd oing in a room with my unchaperoned daughter ?
Jack : I found Prudence in here, and neither of us were …
Portia : Do not blame her. She is but an innocent girl,
Prudence : Mama, you …
Jack : I assure you nithing untoward’s occurred. I was to meet with Lord Fife.
Lord Fife : Featherigton ?
Portia : How can you deny what is plain to the eye ? I saw you remove your arm from my Prudence’s waist as I walked in. It is a scandal !
Lord Cowper : Well, are you to marry the girl, then,  Featherington ?
Jack : What ?
Lady Cowper : As a man of honor …
Backbiting Lady: He is hers in honor, shuld she wish it.
Prudence : Oh. Oh my ! Oh, I would be delighted to marry you, Cousin Jack. Yes !

Kate : Why are you so distressed ?
Anthony : When will you leave ? Immediately, once your sister is married ?
Kate : I presume so, yes.
Anthony : And you’ll not concern yourself with finding a match of your own ? ?
Kate : Why would that concern you ? ?
Anthony : It seems to me you will find any excuse you can to keep me away from your sister. That is it, is it not ? You simply do not like me.
Kate : Of course I do not like you …
Anthony : Then tell me why. Have I done something to you ? Why is it that you dislike me so ?
Kate : Because … Because you vex me !
Anthony : And what is it, do you think, you do to me ?
Kate : What ? What do I do to you ?
Anthony : You … You hate me.
Kate : Yes. I do. I hate you.
Anthony : I am a gentleman.
Kate : And your heart is with my sister.
Anthony : And my heart is with your sister.
Kate : What are you doing ?
Anthony : Say you do not care for me. Tell me you feel nothing and I will walk away.
Kate : I feel … I feel …
Daphné : Oh ! I am so sorry.
Anthony : Daphné. It is not what you think.
Daphné : I am trying very much not to think about it at all..
Anthony : Daphné.
Daphné : You are courting her sister.
Anthony : And I have every intention of bringing it to a point..
Daphné : Why?
Anthony : Why ? Because I am courting her. Because I’ve decided.
Daphné : And I had decided last year that I’d marry the prince until you caught me in the garden with Simon at the Trowbridge Ball under very similar circumstances..
Anthony : Similar only in that I am a man and Miss Sharma is a woman..
Daphné : And you were alone. Quite close to one another.
Anthony : Only there is one significant difference. Nothing, in fact, happened.
Daphné : It is clear that you have affection for Miss Sharma. The two of you cannot seem to stay awayfrom one another.
Anthony : Because she is aggravating !
Daphné : Oh, is that what I just witnessed ? There is obviously something between you. And I know that this is not as you would wish it, but you must be honest with yourself. Because, one way or another, these kind of feelings always have a way of coming to the surface.
Anthony : And what kind of feelings are those ?
Daphné : Well, love.
Anthony : Then I know what I must do.

Pénélope : I cannot believe you are now betrothed, Sister. And to cousin Jack.
Prudence : Do not be jealous..
Pénélope : I am not jealous. Prudence. How did it happen ? I walked up, and Mama was saying … Did he compromise you ?
Prudence : No. But I suppose it looked that way..
Pénélope : Did Mama send you there ?
Prudence : Oh, what a scandal. Do you think Whistledown will write about it ? Of course she will. How could she not ?
Pénélope : If she does … Prudence, if Whistledown writes the full story, it’s not some insult about our citrus dresses, it could ruin our family. It could ruin you. It could ruin Mama. We could be run out of town.
Prudence : Oh, my ! You truly are jealous. If this was Mama’s doing, there is no way Whistledown could know. Now my name will appear in Whistledown, and you … You will be just as you are now.
Pénélope : Prudence !
Prudence : Ah-ah. I believe it is Lady Featherington now, to you.

Later

Kate : Lady Danbury. Uh, what are you doing still up ?
Lady Danbury : I could ask you the very same. It’s cold out here.
Kate : I am merely trying to let my sister sleep. I have been tossing and turning far too much.
Lady Danbury : Have you yet told your sister ? About the inheritance scheme.
Kate : I have not.
Lady Danbury : Hmm.
Kate : At this point, I fear there is no point in telling her. Lady Danbury, I fear there may be no proposal from the viscount. I fear I have ruined it for Edwina.
Lady Danbury : Because you two cannot get along ?
Kate : Yes.
Lady Danbury : And why, when you are so close to getting what you want, what you need for your family’s survival, and what Edwina so clearly wants for herself, are you getting in the way ?
Kate : I do not know. I do not know what to do.
Lady Danbury : There is only one thing to do. Be honest with your sister, with yourself. You must tell her how you feel.
Kate : About my dislike for the viscount ?
Lady Danbury : About whatever it is you feel. I am going inside. Careful. Or you shall catch a chill.

Portia : You cannot just come in here.
Jack : Why ? Because it’s improper for a lady and gentleman to be alone together ? You arrange dit all.
Portia : I did what I had to do to secure my family’s future. And now …
Jack : And now you’ve secured yourself a future of poverty.
Portia : You cannot just cast us out now, my lord.
Jack : No, I cannot. I shall indeed marry Prudence. But you should know she is marrying a penniless man.
Portia : If you intend to hurt me with your empty threats …
Jack : The only empty thing I have are those mines, Portia. They are a failure. I have nothing.
Portia : VYou paid Philippa’s dowry.
Jack : I held off the Finches with a promise of payment and a counterfeit ruby necklace. The only way for me to provide for all of us was to marry wealth. Someone like …
Portia : Miss Cressida Cowper.

Pénélope : Colin. We, uh, missed you at the ball last night.
Colin : Yes. I fear I was not feeling up to it.
Pénélope : After seeing Marina ? How is she, Colin ?
Colin : She is … content.
Pénélope : Good. I am glad. Perhaps seeing her was what you needed. To leave the past behind. To no longer feel the need to forswear women.
Colin : Lady Crane said she was content, but I cannot help but feel like … Well, we were all so hard on her. Myself included. Perhaps if Lady Whistledown hadn’t rushed to print her gossip, things may have turned out differently for her. For all of us, in fact. But, I suppose, there is no use dwelling on the past. I am, indeed, thinking of the future. Pardon me, Pen.

------------
Lady Whistledown :  Dearest gentle reader, while much occurred at the Bridgerton country visit, this author feels not all is fit to print. Especially when so much is already known by far too many members of the ton.But if you thought we would reach the end of this journey without this trusted author finding a truly delectable morsel of gossip, then you are sorely mistaken
------------

Kate : . I am sorry things did not go as planned, Bon…
Edwina : It is not your fault, Didi. We both did everything we could have done. The viscount’s feelings are clearly not there for me. Perhaps they are elsewhere.

------------
Lady Whistledown :  ... While Prudence Featherington seems to have secured her  match, it was not the only occurrence of note. ...
------------

Kate : Edwina. There is something I must tell you.
Anthony : Wait.
Kate : Lord Bridgerton.
Anthony : Might I speak with you ?
Kate : Of course.
Anthony : That was meant for Miss Edwina.
Edwina : My Lord ?
Anthony : Miss Edwina Sharma. Will you marry me ?
Edwina : Yes, yes ! Yes ! I shall be your viscountess.I shall marry you.

------------
… Anthony Bridgerton is now betrothed to Miss Edwina Sharma. Victory, indeed.

 

 

Rédigé par Mamynicky

 

Kikavu ?

Au total, 44 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

belle26 
25.04.2023 vers 16h

vampire141 
26.03.2023 vers 23h

briseis88 
09.02.2023 vers 22h

jptruelove 
06.02.2023 vers 11h

agalia 
30.09.2022 vers 08h

ElevenStra 
29.07.2022 vers 00h

Derniers commentaires

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vampire141  (23.03.2023 à 09:26)

Je comprend la decision d'Anthony a la fin ça reflete a l'episode precedent vyant qu'il aime Kate il se refuse une vie d'amour et de souffrance si l'autre doit partir c'est dommage pour lui s'empecher d'etre heureux finir avec miss potiche sharma (j'aime pas Edwina) 

Bien fait la mere de peneloppe ça lui aprrendra a manipuler tout le monde je sais l'epoque c'etait normal mais le mariage avec le cousin me derange 

Eloise me fait de la peine tout se forcing pour la metre avec quelqu'un 

Marina j'ai eu du mal a la reconnaitre me suis  meme demander c'est la meme actrice de la s1 et oui 

jptruelove  (06.02.2023 à 11:24)

J'ai adoré cet épisode ! 

Le bal chez les Bridgerton est terrible...

Les filles d'un côté et les garçons à la chasse, comment mieux penser la première partie de l'épisode. Kate qui se joint aux hommes, pas hyper étonnant... Cela provoque un beau moment avec Anthony. 

La discussion dans la bibliothèque qui permet de comprendre la réaction d'Anthony avec la piqure, c'est un très beau moment aussi.

Anthony et Kate ont tous les deux la notion de devoir : agir comme le chef de famille pour le premier, trouver un bon parti et soutenir le futur mariage de sa soeur pour la deuxième. Si Edwina est la fille d'une Lady, Kate ne l'est pas et pense effectivement juste bien s'occuper de la situation de sa soeur avant de repartir en Inde, vivre sa vie. 

Edwina ne sait pas ce qu'elle provoque en créant des moments entre sa soeur et Anthony. Elle sera bien déçue quand la situation évoluera...

Il se passe quelque chose entre Kate et Anthony, Daphné et Lady Danbury l'ont mieux compris qu'eux... Elles sont clairvoyantes toutes les deux, entre autre lors de la danse. Je pensais que Pénélope allait aussi remarquer quelque chose...

En parlant de Pénélope, Lady Featherington s'est mise dans de beaux draps en voulant arranger les choses entre Prudence et Jack. Elle veut tellement maintenir sa situation et garder sa maison mais elle ne savait pas tout. Dommage qu'elle n'ait pas d'abord chercher à parler avec Jack de la situation financière de la famille. 

catgir2  (09.12.2022 à 14:12)
Message édité : 09.12.2022 à 15:19

Juste quelques précisions à propos des agissements d'Anthony qui ne sont compréhensibles que si son Devoir de chef de famille depuis la mort de son père, n'est pas oublié.

Tout au long des 2 saisons, Anthony parle de son Devoir vis à vis de sa famille à tel point que ses frères et soeur le lui reprochent.

Plusieurs fois, Benedict  lui dit d'être un peu plus "cool" dans l'atelier, en particulier, Daphné, juste avant son mariage (206) et Colin à qui il  reproche de dépenser de l'argent de la famille sans le prévenir.

Pour Anthony, Devoir signifie aussi parole donnée et les 2 duels absurdes qu'il envisage avec le Duc et avec Berbrooke en sont la preuve car  Devoir est aussi synonyme d'Honneur pour lui.

Et puis, il regarde la montre de son père en permanence comme pour lui rappeller son "Devoir" et quand il la donne à Benedict au moment du duel, il  parle du Devoir du chef de famille.                                

Dans la S1, il se sépare aussi de Siena alors qu'il en est fou amoureux par Devoir.

Sa propre mère lui demande d'oublier son Devoir et d'écouter son Coeur afin d'épouser la femme qu'il aime.

Kate, elle aussi, ne veut pas admettre ses sentiments pour Anthony par Devoir ce qui donne ce formidable quiproquo et ce trio amoureux stupide.

Quant à Colin, il est totalement immature, c'est ce que lui dit Anthony et effectivement, il agit sans réfléchir ; d'abord avec Marina, deux fois et en voulant faire des affaires avec Lord Jack Featherington.
C'est bien qu'il parte en voyage, loin de sa famille, ça va lui mettre un peu de plomb dans la cervelle pour la S3, enfin, j'espère.

mamynicky  (07.12.2022 à 15:27)

Choquée par la scène à la chasse : Anthony tend la main à Kate pour l'aider à enjamber un arbre et elle, la refusant, soulève sa robe et on voit toute sa jambe jusqu'à la cuisse. Pour l'époque avec tous les interdits alors qu'une jeune fille est déshonorée si un gentleman lui met la main à la taille !

Je ne comprends pas la démarche de Colin, il cherchait quoi ? Il veut l'entendre lui dire qu'elle pardonne sa réaction lorsqu'il a appris qu'elle était enceinte ?

cinto  (20.06.2022 à 19:46)

Alors, au début, je croyais m'ennuyer avec cette histoire où Anthony et Kate se tournent autour en permanence, sans avancer ; et puis, il y a des moments très intéressants. Enfin.

Kate et anthony sont attirés l'un par l'autre et ils le savent, de même que Daphné et Lady Danburry maintenant. Et il demande à Edwina de l'épouser. Bon, faut qu'on m'explique un truc: pourquoi doit-il épouser le "Diamant" de lla saison et non sa soeur? quel honneur? Il a fait sa cour et il s'est trompé , où est l'obligation d'épouser Edwina?

Ceci dit, Kate finit par m'agacer avec son soi-disant conflit de caractère avec Anthony. Amour et Haine. Ah qui me rappelle pourquoi Kate n'est pas mariée avant sa cadette? Il y a qq chose qui m'échappe...

Ensuite, Marina; J'ai été déçue par Colin; manifestement il est revenu vers elle avec des intentions. Ils n'ont pas le même sens de l'honneur dans cette famille ou quoi? De toute façon, elle l'a éjecté mais son mari semble apprécier Colin; j'ai peur qu'il ne revienne à la charge.

Le pompon revient à Lady Ferrington. Tel est pris qui croyait prendre. Ils vont tous être dans un sacré ...problème d'argent; (pour ne pas dire autre chose)1.

 

parenthese  (05.04.2022 à 22:49)

Miss Sharma et Anthony ont bien compris maintenant qu'ils se plaisent , la piqure de l'abeille, leur mise à l'écart pendant la chasse et leur rencontre dans le salon font qu'ils s'attirent. daphné a assisté à la scène, elle comprend très vite ce qui se passe, tout comme lady Danbury, du coup, on est surpris par la demande en mariage d'Anthony à Edwina .Cette dernière candide multiplie les occasions pour rapprocher sa soeur et anthony pour qu'ils se trouvent des points communs et que kate accepte enfin son mariage, elle ne sait pas qu'elle provoque du coup des situations ambigues .

on continue d' assister aux festivités bourgeoises de l'époque .

Colin qui est retourné voir Marina, pour s'excuser dit il , mais est ce bien la raison ????

les ennuis pour la famille featherington ne font que commençaient à nouveau, en voulant garder sa maison et son train de vie , lady Featherington vient de couper la branche sur laquelle elle était assise .

 

labelette  (01.04.2022 à 12:40)
Message édité : 01.04.2022 à 22:25

Très sympa cet épisode qui se déroule dans la maison de campagne des Bridgerton, avec les jeux extérieurs pour les femmes, la chasse pour les hommes (et miss Sharma) et bien évidemment le bal.

Edwina prend des risques en demandant à sa soeur de se rapprocher d'Anthony...

Miss Sharma et Anthony se détestent, de rapprochent, se re-détestent, se rapprochent à nouveau. Très sympas les scènes à la chasse, mais surtout dans la bibliothèque quand elle lui demande comment son père est mort et qu'elle comprend donc son comportement de l'épisode précédent, face à l'abeille.

Daphné essaie d'ouvrir les yeux à son frère qui ne veut rien comprendre et qui finalement, contre toute attente, demande Edwina en mariage. Même elle ne s'y attendait plus !

La mère de Pénélope a voulu faire la maline en contraignant celui qui habite chez elle (je ne me souviens plus de son prénom) à épouser sa fille. En fait, il cherchait juste un bon parti (riche) ! 

Eloïse ne se sent vraiment pas à l'aise dans ce type de soirée. Le pire, c'est que sa mère cherche à tout prix à la caser. Il faut lui laisser du temps et décider elle-même ce qu'elle veut (mais on était à une autre époque, les choses étaient différentes, les mentalités aussi).

Colin a voulu revoir Marina, mais elle ne souhaite pas se rapprocher de lui. Elle essaie de lui faire comprendre qu'il y a d'autres filles, dont par exemple Pénélope, mais il est un peu obnubilé.

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