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La Chronique des Bridgerton
#205 : Et si c'était écrit ?

Lady Danbury, Violet et Daphné ont compris ce qui se passait entre Anthony et Kate. Toutes trois sont inquiètes de voir Anthony persister à vouloir épouser Edwina sans amour. Les parents de Lady Mary viennent assister au mariage de leur petite fille mais leur rancœur envers leur fille prend le dessus. Au cours du diner qui réunit les familles, le secret de Kate est dévoilé. Irrespectueux envers leur fille et Kate, Anthony demande à Lord et Lady Sheffield de partir. Puis il s'en va avec Violet, manifestant son intention de rompre ses fiançailles.

Edwina est effondrée, elle avoue à Kate qu'elle aime Anthony et souhaite plus que tout devenir sa vicomtesse. 

Kate et Anthony s'avouent leurs sentiments mais parce que Kate le lui demande, Anthony consent à épouser Edwina.

Eloïse oublie son enquête pour démasquer Lady Whistledown au contact de Théo Sharpe avec qui elle peut librement parler de ses convictions.

Popularité


4.69 - 13 votes

Titre VO
An Unthinkable Fate

Titre VF
Et si c'était écrit ?

Première diffusion
25.03.2022

Première diffusion en France
25.03.2022

Photos promo

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) et sa cour.

La Reine Charlotte (Golda Rosheuvel) et sa cour.

Gregory Bridgerton (Will Tilston) et Daphné Bridgerton (Phoebe Dynevor)

Gregory Bridgerton (Will Tilston) et Daphné Bridgerton (Phoebe Dynevor)

Lady Portia Featherington (Polly Walker), Philippa Featherington (Harriet Cains) et Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Lady Portia Featherington (Polly Walker), Philippa Featherington (Harriet Cains) et Penelope Featherington (Nicola Coughlan)

Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey)

Will Mondrich (Martins Imhangbe)

Will Mondrich (Martins Imhangbe)

Alice Mondrich (Emma Naomi) et Will Mondrich (Martins Imhangbe)

Alice Mondrich (Emma Naomi) et Will Mondrich (Martins Imhangbe)

Plus de détails

Ecrit par : Abby McDonald
Réalisé par : Tom Verica

Adjoa Andoh ... Lady Danbury
Lorraine Ashbourne ... Mrs. Varley
Simone Ashley ... Kate Sharma
Jonathan Bailey ... Lord Anthony Bridgerton
Bessie Carter ... Prudence Featherington
Charithra Chandran ... Edwina Sharma
Shelley Conn ... Lady Mary Sharma
Nicola Coughlan ... Penelope Featherington
Ruth Gemmell ... Lady Violet Bridgerton
Florence Hunt ... Hyacinthe Bridgerton
Martins Imhangbe ... Will Mondrich
Claudia Jessie ... Eloise Bridgerton
Calam Lynch ... Theo Sharpe
Luke Newton ... Colin Bridgerton
Golda Rosheuvel ... Queen Charlotte
Luke Thompson ... Benedict Bridgerton
Will Tilston ... Gregory Bridgerton
Polly Walker ... Lady Portia Featherington
Rupert Young ... Lord Jack Featherington
Julie Andrews ... Lady Whistledown (voix)
Joanna Bobin ... Lady Cowper
Jessica Madsen ... Cressida Cowper
Kathryn Drysdale ... Genevieve Delacroix
Emma Naomi ... Alice Mondrich
Hugh Sachs ... Brimsley
Sam Frenchum ... Thomas Dorset
Louis Gaunt ... Lord Lumley
Caleb Obediah ... Lord Cho
Dominic Coleman ... Lord Cowper
Anthony Head ... Lord Sheffield
Shobu Kapoor ... Lady Sheffield
Emily Barber ... Tessa
Thomas Flynn ... Rupert Norton
Rupert Vansittart ... Mr. Brookes
Sarah Junillon ... Femme de chambre d’Eloise
Stephen Patten ... Ouvrier
Sherise Blackman ... Lady
Matthew Carter ... Serious Man
Steph Lacey ... Orateur

2.05 - Et si c’était écrit ?

Au palais royal, Kate, seule dans un salon de réception, repense au moment où leurs deux visages se sont rapprochés et ce qu’elle a ressenti pour Anthony pendant la chasse. Anthony entre dans le salon où elle se trouve mais il passe à côté d’elle en la saluant et pénètre dans le salon de la reine où Charlotte l’attend avec Mary Sharma, Edwina et Lady Danbury. Elle lui demande de parler de ses projets de mariage. Anthony a prévu une petite cérémonie en famille certainement à Aubrey Hall. Charlotte n’est pas d’accord et décide d’organiser leur mariage à Londres. Edwina est ravie.

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Lady Whistledown : 
La frénésie de la compétition, le délicieux frisson qu'il y a à risquer son va-tout, je fais allusion, non pas aux tentations des luxueux cercles de jeux londoniens, mais à un pari cachant de bien plus gros enjeux. Le mariage. Car une fois que cette mise particulière est placée, on ne la retire pas aisément. Un fait qui, j'en suis sûre, est accueilli à la fois avec des regrets et un énorme soulagement...
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Pénélope et Eloïse passent près d’un petit groupe de demoiselles autour de Prudence qui parle de son mariage. Elles s’éloignent en se moquant, tandis que Jack reproche à Portia de l’avoir piégé en les replongeant dans les soucis financiers. Il souhaiterait que Prudence lui rende sa parole pour pouvoir remettre le cap sur Cressida Cowper. Portia refuse obstinément, pas question que Prudence reste sans fiancé pour sa réputation.

Chez les Bridgerton, le tailleur réajuste les costumes qu’il confectionne pour Anthony. Stressé de voir la date de son mariage s’approcher, il liste tout ce qu’il reste à faire. Bénédict qui vient d’entrer à l’académie, plaisante pendant que Hyacinthe, curieuse, demande si Edwina et Kate habiteront à Bridgerton avec la famille. Violet répond qu’Edwina deviendra la maîtresse de la maison, Eloïse aimerait que Kate reste pour avoir une deuxième femme intelligente chez eux. Violet avertit Eloïse qu’elle devra l’aider pour le dîner, auquel assisteront lady Danbury et les Sharma, qui sera suivi du bal de fiançailles. Eloïse prétexte être prise pour aller écouter un exposé sur la composition florale avec Pénélope.

Edwina essaie sa robe de mariée chez Madame Delacroix. Elle est très excitée et parle sans arrêt. Kate lui répond patiemment mais elle pense au sentiment qu’elle commence à ressentir pour le futur mari de sa sœur. Un peu plus loin, Portia tempère Prudence sur le trousseau qu’elle voudrait commander. Pénélope s’assure que la modiste a bien reçu les derniers feuillets qu’elle a écrit. Madame Delacroix ne veut pas limiter ses ambitions et espère que Lady Whistledown informera l’aristocratie qu’elle a été choisie pour les toilettes d’Edwina.

En rentrant chez Lady Danbury, Kate trouve Anthony dans le salon. Il explique qu’il est venu avec un bijoutier pour ajuster la bague d’Edwina. Edwina et leur mère sont sorties, Anthony se prépare à se retirer, mais le bijoutier, gourmand, arrive à se faire inviter pour le thé et les pâtisseries par Kate. Un peu plus loin, Anthony gêné, cherche une conversation appropriée mais Kate lui reproche de ne rien faire d’approprié dans ses fiançailles, car s’ils avaient été surpris dans la bibliothèque d’Aubrey Hall par une autre personne que Daphné, ils seraient en train de préparer leur mariage. Plein d’espoir Anthony demande si c’est ce qu’elle désire, elle s’écrie que non. Déçu il prétend se réjouir d'avoir évité un sort aussi inenvisageable. Le bijoutier qui a terminé son thé demande à Kate d’essayer la bague. Malgré le refus d’Anthony, le bijoutier insiste et Kate passe la bague. Elle regarde sa main et trouve qu’il s’agit d’un très beau bijou. En lui prenant la main, Anthony explique qu’il s’agit de la bague offerte à sa mère par son père avant leur mariage. Il caresse la bague et les doigts de Kate ce qui crée entre eux un moment d’émotion. Ils se séparent brusquement, au moment où Edwina et Mary entrent dans le salon avec Lady Danbury. Kate rend la bague à Edwina. Lady Danbury profite que tout le monde soit là pour leur apprendre que les parents de Mary, Lord et Lady Sheffield sont à Londres depuis la veille. Ils participeront au diner prévu chez elle le lendemain pour les fiançailles.

Anthony emmène Edwina en promenade. Mary fatiguée, demande à Lady Danbury de les escorter. Cette dernière accepte et oblige Kate à venir avec elle. Au parc, Kate reproche à Lady Danbury d’avoir invité les Sheffield qui ont rejeté leur fille. Lady Danbury refuse de répondre à leur impolitesse par la sienne et y a vu l’occasion d’une réconciliation favorable à Edwina pour prétendre à la fortune qui fait défaut aux Sharma. Kate pense que c’est trop tôt. Si les Bridgerton apprenaient les conditions des Sheffield, ils pourraient croire qu’elle a tout manigancé pour servir ses intérêts et annuler le mariage. Lady Danbury lui demande si elle n’espère pas secrètement que le vicomte rompe son engagement. Kate regarde Edwina, heureuse, aux bras d’Anthony et c’est d’un air résigné qu’elle répond que non. Thomas Dorset s’approche d’elles et les salue puis il invite Kate à faire un tour sur le lac. Lady Danbury accepte pour Kate, obligée de le suivre. De loin, Anthony pose un regard noir sur Dorset qui prend la main de Kate pour l’aider à monter dans la barque et fronce les sourcils quand Kate rit aux éclats. Violet comprend et prend en charge la conversation.

Colin se renseigne auprès de Pénélope sur les activités de Jack, il souhaite investir dans ses mines. Pénélope cherche Éloïse, Colin lui rappelle qu’Eloïse doit assister avec elle à un exposé sur la composition florale. Après une hésitation, Pénélope couvre son amie.

Eloïse prend prétexte de sa recherche d’un cadeau unique pour le mariage de son frère pour fausser compagnie à son chaperon. Elle fonce vers les Assembly rooms pour assister à une réunion politique concernant l’éducation des femmes. Elle y rejoint Théo Sharpe qui pense qu’elle vient encore l’interroger sur Lady Whistledown. Elle le détrompe, elle est ici pour échanger des idées avec des hommes et des femmes sur des sujets qu’il a lui-même évoqués. Il est étonné de la voir si loin de Mayfair, elle plaisante en lui expliquant qu’il existe une merveilleuse invention appelée voiture qui permet à une dame de se déplacer. Théo sourit et lui demande son nom puis il se présente : Théo Sharpe. Sans le laisser respirer, elle lui prête un crayon pour qu’il note les erreurs qu’elle a relevées dans son argumentation.

Une main dans l’eau, Kate apprécie la paix sur le lac. Puis elle parle de l’Inde avec Dorset. Elle avoue avoir hâte d’y repartir. Dorset pensait qu’elle resterait en Angleterre, elle préfère revenir chez elle et envisage de devenir gouvernante. Elle propose à Dorset, puisqu’il pense retourner en Inde apprendre leurs pratiques médicales de lui servir de guide.

Un peu plus loin, Mondrich et sa femme se promènent dans le parc. Mondrich a l’impression de perdre son temps mais Alice lui fait remarquer qu’ils ont besoin de membres et ils sont ici. Jack Featherington se présente et félicite Mondrich pour ses exploits. Alice en profite pour l’inviter à venir au club en discuter avec Will. Portia vient l’interrompre pour lui rappeler leurs problèmes dont il ne semble pas se préoccuper. En retour il la réprimande pour les factures de la modiste qui augmentent le désastre au lieu de les en sortir.

Edwina trouve sa sœur souriante et lui parle des distractions que Londres a à offrir. Dorset amarre la barque, Anthony critique le nœud qui ne tiendra pas selon lui. Il le refait et poussant Dorset il tend la main à Kate pour l’aider à sortir de la barque. Elle hésite puis la prend. Ils restent un moment face à face, leurs doigts noués. Reprenant ses esprits, Kate arrache sa main en poussant Anthony qui perd l’équilibre en butant contre un chien et entraine Dorset dans sa chute.  Ils finissent tous deux dans le lac. L’assistance assiste au naufrage en riant. Anthony vexé, lance un regard noir à Kate et rageusement, défait sa cravate et pose son gilet. Edwina en riant, demande s’ils n’ont rien, Dorset répond que l’eau est rafraichissante et très agréable. Edwina répète très agréable en lorgnant sur Anthony rageur, qui arrache sa veste et sa cravate, et sort de l'eau dans sa chemise devenue transparente laissant voir son torse et ses muscles. Kate la réprimande, on ne fixe pas, cela ne se fait pas, mais ne s’en prive pas de son côté.

Chez les Bridgerton, Pénélope attend Eloïse qui descend enfin. Elle a oublié leur promenade habituelle. Pénélope lui dit qu’elle a manqué le plongeon improvisé d’Anthony la veille et lui demande où elle était. Pénélope s’invente de multiples et ennuyeuses courses de mariage pour lesquelles elle a encore été enrôlée. Elle remet leur flânerie au lendemain et s’éloigne. Avisant la femme de chambre d’Eloïse et prétextant l’oubli du réticule qu’Eloïse lui a demandé d’aller récupérer, Pénélope lui demande où elle doit aller. La femme de chambre avait pourtant averti Eloïse que les rues de Bloomsbury ne convenaient pas à une dame.

Portia a fait venir le bijoutier, Monsieur Brookes, pour lui faire examiner un des colliers que Jack a ramené d’Amérique. Jack rentre dans la pièce et se montre mal à l’aise lorsque Portia demande au bijoutier combien pourrait coûter un collier de ce genre. Il ne peut pas faire une estimation définitive sans ses outils mais il est rare de voir d’aussi belles pierres. Le bijoutier s’en va et Jack lui rappelle que ces pierres sont fausses. Portia pense que si elles ont pu tromper le vieux bijoutier, elles pourraient bien sauver la saison.

Bénédict entre à l’académie des arts, il trouve Tessa en train de peindre, seule, dans l’une des classes. Il s’arrête et admire son travail. Elle répond qu’elle n’est pas douée uniquement pour poser nue et que bien que deux femmes figurent parmi les membres fondateurs, il leur est toujours interdit d’intégrer les cours, habillées. Bénédict trouve ingénieux de travailler comme modèle ce qui lui permet de profiter des enseignements. Elle le met au défi d’essayer, c’est plus difficile qu’il n'y parait. De plus elle a besoin de faire une étude du corps masculin, nu. Sans un mot, sous son regard ébahi puis curieux, il commence à se déshabiller.

Kate est assise, songeuse, dans les jardins de Lady Danbury. Elle est tirée de sa rêverie par Lady Mary qui trouve l’endroit apaisant. Kate pense au diner du soir et lui propose de le manquer en prétextant être souffrante. Mary lui rappelle que Lady Danbury tient à ce que tout le monde soit présent. Elle se souvient du dernier diner avec ses parents, le père de Kate était venu la demander en mariage. Son père, Lord Sheffield a clairement désapprouvé cette union. Elle a du choisir entre sa famille et son cœur. Elle se félicite qu’Edwina n’ait pas à choisir entre la richesse et l’amour et Kate ne désire que sa liberté.

Violet discute avec Anthony du retour des Sheffield qui est une véritable surprise. Puis elle assure Anthony qu’elle soutiendra son choix, mais elle l’a observé toute la semaine et il lui est difficile de rester silencieuse sur les fiançailles de son fils et son mariage avec celle qui la remplacera à la tête de leur maison. Elle ne conteste pas ses capacités mais l’exemple qu’il donne à ses frères et sœurs en prenant pour épouse une jeune fille qui ne lui inspire ni tendresse ni amour. Il devrait être heureux de se marier mais il a l’air de monter à l’échafaud. Un gentleman ne peut pas revenir sur sa parole mais une femme le peut. Si Edwina rompait ses fiançailles, personne ne lui en voudrait. Anthony veut aller jusqu’au bout de son devoir qui est de se marier, ses sentiments sont accessoires. Violet n'est pas d’accord, elle ne souhaite pas que son fils passe le reste de sa vie dans le regret.

Edwina et Kate se préparent avec l’aide de leurs femmes de chambre. Edwina trouve sa sœur distraite. Kate prétend que l’agitation de ces derniers jours a déclenché des migraines. Edwina regrette l’animosité qui persiste entre Kate et Anthony. Edwina est anxieuse mais a aussi hâte de rencontrer ses grand parents. Kate veut lui parler de quelque chose d’important avant. L’arrivée de Lady Danbury qui annonce l’arrivée de leurs invités l’empêche d’en dire plus. Edwina sort, Lady Danbury barre fermement le passage à Kate de sa canne. Kate lui promet de bien se comporter. Lady Danbury lui assure qu’elle a organisé ce diner dans son intérêt. Si les fiançailles d’Edwina ont mis fin à certains espoirs envers le vicomte, accéder à la fortune des Sheffield est une très belle récompense. Quand la passion retombe ou que le destin frappe, une femme se retrouve seule face à elle-même.

Lady Danbury entre dans le salon avec les dames Sharma. Lady Danbury présente Edwina et Kate à ses invités. Les Sheffield ne s’intéressent qu’à Edwina qu’ils trouvent ravissante et lui demandent si elle aime la danse et la musique. Lord Sheffield l’invite à les accompagner à l’opéra, ils ont une loge magnifique qu’ils ont laissé inoccupée. Violet reconnait qu’il y a bien longtemps que les Sheffield n’ont été vus à Londres. Lady Sheffield regarde Mary qui salue ses parents. Edwina sent la gêne qui s’installe et reprend la parole, elle aime la musique, sa sœur Kate l’y a initiée. Un autre instant de gêne brisé par Lady Danbury qui les invite à passer dans la salle à manger. A table Lady Sheffield invite les Bridgerton à leur rendre visite dans leur manoir et Lord Sheffield demande à Anthony s’il aime chasser. Anthony le remercie de son invitation car il aime chasser. Edwina ajoute que Kate et Anthony ont failli abattre un cerf à Aubrey Hall. Lady Sheffield est étonnée que les jeunes filles apprennent à tenir un fusil en Inde. La conversation tourne ensuite autour du mariage. Lady Sheffield trouve que Sa Majesté, qui organise les noces de sa petite fille, est très indulgente après tout ce qu’il s’est passé. Lord Sheffield lui rappelle qu’ils sont en famille, mais elle continue à énumérer ses griefs. Leur fille a rejeté le riche parti qu’ils avaient trouvé, un Comte. Violet essaie de détourner sans succès la conversation. Leur fille a préféré un vulgaire employé avec un enfant d’un précédent mariage avec dieu sait qui. Kate intervient, sa mère a un nom. Lady Danbury veut détourner à son tour la conversation sans plus de succès que Violet. Les Sheffield n’ont pas pu se montrer dans le monde pendant des années, Mary s’est enfuie à l’autre bout du monde, les privant de leur petite fille. Mary rectifie leurs petites filles. Elle a deux filles qu’ils ont décidé de rejeter avec elle. Ce qui l’a rendue libre d’élever ses filles loin de leurs exigences de fortune et titres. Lady Sheffield lui fait remarquer que si elle méprise les richesses, sa fille non. Elle dévoile le marché passé avec Kate à la grande surprise de Mary et Edwina. Violet demande à Anthony s’il le savait. kate veut tout expliquer. Anthony se lève et ne tolère pas que les Sheffield insultent les Sharma. Lady Mary a élevé ses filles de façon admirable. Il leur suggère de quitter la table. Il demande au domestique de faire avancer leur voiture qu’ils attendront dehors. Il leur précise qu’ils ne recevront pas d’invitation pour le mariage. Anthony attend qu’ils soient partis pour souhaiter une bonne soirée et mécontent, sortir à son tour avec Violet. Edwina reproche à Kate de l’avoir trompée et ne voulant plus rien entendre, se réfugie dans sa chambre, suivie par Mary.

Kate rattrape Anthony et lui demande un entretien, Violet rentre à la maison, Anthony suit Kate. Kate veut qu’il sache qu’Edwina n’était pas au courant. Anthony a bien compris qu’elle n’en savait pas plus que lui sur ses stratagèmes et avant qu’ils ne causent d’autres problèmes, Anthony souhaite rompre son engagement. Pour ne pas porter atteinte à la réputation d’Edwina, Violet et Lady Danbury élaboreront un plan. Kate ne comprend pas ce revirement, depuis le début il a insisté malgré toutes les objections qu’elle a émises et brusquement il la rejette. Il lui reproche de rendre cette union impossible, même si elle repart en Inde, ce n’est pas assez loin. Aucun endroit sur terre ne sera assez loin pour le libérer du tourment qu’il ressent et son honneur de gentleman ne tient qu’à un fil à chaque instant qu’il passe en sa présence. Kate est le poison de son existence et l’objet de tous ses désirs. Ils se sont rapprochés, Anthony effleure ses cheveux. Kate n’a rien voulu de tout ça, devoir mentir à sa sœur, être distraite dès qu’il entre dans la pièce. Anthony voudrait l’embrasser mais son sens de l’honneur le retient. S’il épouse Edwina ils seront liés et il ne veut pas vivre sa vie d’époux à la désirer et rêver d’elle. Un bruit les ramène à la réalité, Anthony la laisse.

Chez les Featherington, le moral n’est pas au beau fixe, aucune invitation depuis leur retour de la campagne. Jack fait remarquer que leurs fiançailles expliquent peut être cette mise à l’index et souhaite les rompre. Il n’en est pas question pour Portia qui lui conseille plutôt d’accepter de laisser les messieurs qui le veulent, investir dans ses mines. Elle y voit un moyen de rétablir leur fortune, ils auront un beau mariage et elle n’aura plus à souffrir leur dédain.

Edwina regarde par la fenêtre de sa chambre, pensive, quand Kate vient lui demander de lui pardonner. Edwina aurait voulu qu’elle ait assez confiance en elle pour l’informer du marché passé avec les Sheffield et leur fortune. Kate explique avoir écrit aux Sheffield après la mort de leur père et quand ils lui ont communiqué leurs conditions elle a pensé que ce serait la solution à leurs problèmes. Elle a voulu protéger sa sœur et sa mère de ce fardeau qui lui a terriblement pesé. Edwina remarque que si Anthony souhaite toujours l’épouser, elle n’aura pas besoin de la fortune des Sheffield ; en devenant vicomtesse, il y aura suffisamment d’argent pour tout le monde. Anthony, aussi généreux que riche, veillera à ce que sa mère et elle ne manquent de rien. Edwina veut ce mariage, elle l’aime d’autant plus en voyant comment il a pris la défense des Sharma au dîner. Mais il faudra qu’Anthony leur pardonne avant.

Un matin de bonne heure, EloÏse se dirige vers l’imprimerie Chancery Lane. Théo la regarde arriver et craint qu’elle ne lui porte d’autres corrections à ses écrits. Elle vient au contraire lui poser des questions. Pour la taquiner Théo prétend que les idées qu’il a consigné dans sa brochure sont assez difficiles à comprendre. EloÏse ne se laisse pas démonter et répond que c’est plutôt un manque de moyens pour les exprimer. Ils rient tous les deux. Cachée derrière un tonneau, Pénélope a suivi Eloïse et les observe de loin.

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… Le devoir. Plus que les lois ou la foi, j'ai souvent pensé que c'était cela qui maintenait l'équilibre de notre fragile société.
Le devoir envers son rang ou ses titres. La fidélité au nom que l'on porte. Cela exige à la fois une obéissance absolue et un sacrifice total. Mais que se passe-t-il lorsqu'un tel devoir se retrouve en conflit avec les véritables aspirations du cœur ?
Surgit alors le risque d'un énorme scandale. La seule question étant : les protagonistes tiendront-ils compte de mon avertissement ? Ou est-il d’ores et déjà trop tard pour écouter son devoir et faire taire son cœur ?  
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Pendant que Bénédict passe la nuit avec Tessa, Anthony passe la nuit à réfléchir. Ne pouvant trouver le sommeil, au petit matin, Kate passe une cape sur ses épaules et rejoint au galop un bosquet où elle sait passer Anthony. Elle ne tarde pas à le voir arriver. Il ne trouvait pas le sommeil non plus. Kate lui demande ce qu’il a décidé. Anthony souhaite rompre les fiançailles ce qui les sortirait de la situation impossible dans laquelle ils se trouvent. Kate le supplie de ne pas briser le cœur de sa sœur. Il ne doit pas perdre son honneur à cause d’elle, cette chose qui les dévore passera un jour, comme si ça n’avait jamais existé. Elle ne veut pas priver Edwina du bonheur et de l’avenir qu’elle mérite. A contre cœur, mais parce que les yeux de Kate l’implore, il accepte que le mariage soit célébré dès que possible. Le cœur lourd, il monte sur son cheval et s’éloigne rapidement, laissant Kate qui éclate en sanglots près de sa monture.

 

2.05 – Et si c’était écrit ?

A la Cour.

Anthony : Miss Sharma.
Reine Charlotte : Vicomte Bridgerton. Nous ne vous attendions plus.
Anthony : Votre Majesté. Rien ne pourrait me tenir éloigné de ma merveilleuse promise.
Reine Charlotte : Alors, parlez-moi de vos projets de mariage. Il n'est pas question de licence spéciale, j'ose espérer.
Anthony : Non, Votre Majesté. Une petite cérémonie en famille serait parfaite. Peut-être à la campagne, à Aubrey Hall.
Charlotte : À la campagne ? Non. Il n'en est pas question. Vous devez vous marier ici, à Londres. D'ailleurs, je compte organiser moi-même les noces.
Anthony : C'est très généreux, madame.
Lady Mary : Très.
Anthony : Mais parfaitement superflu.
Charlotte : Sottises. Elle est mon diamant, après tout. Il n'est que justice que je vous offre un mariage digne de son titre De plus, on pourrait presque m'attribuer le mérite de l'existence même d'un couple aussi prestigieux. Je superviserai le moindre détail.
Charlotte : (à Brimsley) On verra si cette colporteuse de ragots pourra me dénigrer.
Edwina : Parviens-tu à y croire, Didi ? C'est un véritable conte de fées.
Kate : Oui, et tu ne mérites rien de moins.
Charlotte : Rien de moins pour une union guidée par le cœur.
Kate : Mes excuses, Votre Majesté.

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Lady Whistledown :
La frénésie de la compétition, le délicieux frisson qu'il y a à risquer son va-tout, je fais, allusion non pas aux tentations des luxueux cercles de jeu londoniens, mais à un pari cachant de bien plus gros enjeux. Le mariage. Car une fois que cette mise particulière est placée, on ne la retire pas aisément. Un fait qui, j'en suis sûre, est accueilli à la fois avec des regrets et un énorme soulagement...
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Prudence : Je chanterai entre chaque plat.
Pénélope : Oh, Dieu du ciel.
Eloïse : On dirait que votre sœur a vaincu Napoléon en personne et non juste trouvé celui qui la conduira à l'autel.
Pénélope : Certes. Dans le tumulte des fiançailles de Prudence, mère a presque oublié mon existence. Elle est soulagée que notre cousin Jack ait assuré notre avenir. Je dois l'admettre, moi aussi.
Prudence : Ôtez vos doigts ! On regarde, c'est tout.

Madame Varley : Le boulanger attend toujours d'être payé. Ainsi apparemment que le charbonnier.
Portia : Le nouveau lord Featherington devait restaurer notre fortune et pourtant, regardez-moi. Je suis incapable de réunir six malheureux pence, une fois encore.
Jack : Nos soucis financiers sont de votre fait, lady Featherington. Si vous ne m'aviez pas poussé dans ce guet-apens, nous aurions pu vivre sur la dot généreuse de miss Cowper.
Portia : Allez-y. Reprochez-moi de vous avoir pris au mot quand vous m'avez parlé de votre grande fortune en rubis. Si vous m'aviez confié vos intentions, je n'envisagerais pas de renvoyer les domestiques que je viens de réengager.
Jack : Tout serait résolu si vous acceptiez d'annuler le mariage pour que je remette le cap sur miss Cowper.
Portia : En laissant ma Prudence sans fiancé ? Sa réputation est déjà mise en doute. Il est trop tard pour ça. Vous n'avez d'autre choix que d'aller jusqu'au bout. Je vais trouver une idée.
Jack : Trouvez-la vite.

A l’Académie royale

Un élève : Vous devez être un des nouveaux.
Benedict : Ça se voit donc tant ?
L’élève : Gardez cette ardeur juvénile. Vous serez bientôt aussi blasés que nous tous. Après tout, un corps ressemble beaucoup à un autre. Ne trouvez-vous pas ?

Chez les Bridgerton

Anthony : Ce n'est toujours pas ça. Les manches sont trop courtes.
Tailleur : Très bien, monsieur.
Violet : Vous avez le temps de l'ajuster à votre goût. Il reste un mois avant le mariage.
Anthony : Il y a encore beaucoup à faire.
Gregory : Miss Edwina vivra avec nous ?
Violet : Bien sûr. Elle deviendra la maîtresse de maison, responsable de vous tous.
Colin : Je la plains.
Anthony : Nos voitures doivent être astiquées et les crinières des chevaux, tressées. Il faudrait sortir notre plus belle argenterie. La reine s'occupe de tout au palais, mais il faudra recevoir ici.
Benedict : Qu’en est-il de nous mon frère ? Devrons-nous aussi être astiqués et tressés pour le grand jour ?
Anthony : Chacun de nous sera scruté. Tu pourrais te brosser les ongles pour l'occasion.
Benedict : J'étais à l'Académie.
Hyacinthe : Et la sœur de miss Edwina ?
Anthony : Quoi ?
Hyacinthe : Habitera-t-elle aussi chez nous ?
Eloïse : Je l'espère. Ce serait merveilleux d'avoir ici une autre femme intelligente.
Benedict :  Une autre ? Tu en comptes une de trop.
Violet : Éloïse, vous devrez m'aider. Il y a le dîner avec lady Danbury pour accueillir les Sharma dans la famille et le bal de fiançailles la semaine prochaine.
Eloïse : Désolée, maman, mais… je vais écouter un exposé cet après-midi, sur la composition florale. La mère de Pénélope la force à y aller. Et vous rêvez que j'aie des activités plus féminines.
Benedict : Tu t'intéresses à la composition florale ?
Eloïse : J'ai l'esprit ouvert, je m'intéresse à tout.

Chez Madame Delacroix

Edwina : J'ai un doute sur la dentelle. Ce n'est pas trop ?
Mary : Rien n'est trop beau maintenant que la reine nous accueille.
Geneviève : … Oh oui. Laissez-moi vous montrer le tulle français.
Edwina : T'ai-je dit que nous serons mariés par l'archevêque en personne ?
Kate : Plusieurs fois, oui.
Edwina : Tu as besoin d'une robe, toi aussi.
Kate : J'en ai assez.
Edwina : Elle devra être exceptionnelle. Après tout, ce mariage est autant ton triomphe que le mien. Quoi que tu aies dit au vicomte à Aubrey Hall, il est clair que cela l'a poussé à se déclarer.
Kate : Non, je n'y suis pour rien.
Edwina : J'ai beaucoup de mal à le croire. Ce sera exaltant de vivre à Londres ! Le vicomte a dit qu'il pourrait même neiger cet hiver. Tu ne trouves pas ça grisant ?
Kate : Tu devras en profiter sans moi. Je repars tout de suite après ton mariage.
Edwina : Mais tu reviendras nous voir. Et quand nous aurons des enfants, tu seras la préférée de leurs tantes. Pense à nous tous réunis, comme une famille.

Chez les Featherington

Prudence : Pourquoi les fiançailles de miss Edwina sont une telle affaire ? L'annonce des miennes est au second plan.
Portia : Ce n'est pas plus mal. Reposez ces soieries. Du coton suffira pour votre trousseau.
Pénélope : Vous a-t-on déjà déposé ma robe qui nécessite des retouches ?
Geneviève : Naturellement, miss Pénélope. J'ai reçu le tout dernier. La semaine a été chargée, non ?
Pénélope : C'est certain. L'aristocratie est affamée de nouvelles sur le mariage.
Geneviève : Lady Whistledown mentionnera-t-elle que l'on m'a confié la confection de la robe de mariée de notre diamant ?
Pénélope : Mes remarques élogieuses ne vous offrent pas assez de travail ?
Geneviève : Si, certes. Mais pourquoi une femme devrait-elle limiter ses ambitions ? Je vous croyais bien placée pour le comprendre. Il y a toujours plus et mieux à accomplir.

Chez Lady Danbury

Kate : Merci, Clara. Ce sera tout.

Dans le salon

Kate : Lord Bridgerton.
Anthony : Miss Sharma.
Majordome : Lord Bridgerton et ce monsieur… attendent.
Kate : Je vois ça. Merci.
Anthony : C'est le bijoutier. Nous sommes là pour ajuster la bague de fiançailles.
Kate : Toutes mes excuses, ma sœur et ma mère ne sont pas encore rentrées.
Anthony : Nous ne vous dérangerons pas plus longtemps.
Brookes : C'est du gâteau ?
Kate : En effet.
Brookes : Au citron ?
Kate : Pardon ?
Brookes : J'aime le gâteau au citron
Kate : Puis-je vous offrir à boire ou à manger, monsieur…
Brookes : Brookes. Seulement si vous insistez. Il serait impoli de refuser. Du thé, trois cuillères de sucre et peut-être quelques sandwichs, merci.
Anthony : Il fait un temps splendide, non ?
Kate : Vous souhaitez m'entretenir du temps ?
Anthony : Un autre sujet de conversation serait plus approprié ?
Kate : Il n'y a rien d'approprié dans ce que vous faites en procédant à ces fiançailles !
Anthony : Au contraire, c'est la plus pertinente des conclusions.
Kate : Et ce qui s'est passé entre nous à Aubrey Hall ?
Anthony : Il ne s'est rien passé entre nous. Je suis un gentleman.
Kate : En êtes-vous sûr ? Dois-je vous rappeler que si quiconque autre que votre sœur nous avait surpris dans la bibliothèque, c'est nous qui serions obligés de nous marier.
Anthony : Il ne s'est rien passé. Notre mariage serait-il l'issue que vous désirez ?
Kate : Bien sûr que non.
Anthony : Alors réjouissons-nous d'avoir évité un sort aussi inenvisageable.
Brookes : Miss Sharma, vous arrive-t-il à votre sœur et vous de mettre les gants l'une de l'autre ?
Kate : Euh… oui, à l'occasion.
Brookes : J'en étais sûr. Je peux prendre les mesures d'une main à 20 pas. Nous pouvons utiliser votre doigt pour dimensionner la bague.
Kate : Oh, je…
Anthony : Ce ne sera pas nécessaire.
Brookes : Laissez-moi faire. Merci.
Kate : C'est un magnifique bijou.
Anthony : C'est la bague que mon père a offerte à ma mère avant de l'épouser.
Edwina : Lord Bridgerton.
Kate : Ils sont venus ajuster la bague. M. Brookes a insisté. Oh. Un instant, je vous prie. Elle est coincée.
Mary : Eh bien, Edwina est là.
Edwina : Oui. Kate, vas-tu…
Kate : J'y suis presque. Je… Un instant. Voilà. Elle est à toi.
Lady Danbury : Ah ! Tout le monde est là. J'ai une nouvelle à vous annoncer. Lord et lady Sheffield me font savoir qu'ils sont à Londres.
Edwina : Nos grands-parents ?
Lady Danbury : Oui. Ils ont appris vos fiançailles dans la presse et souhaitent faire votre connaissance. Ainsi que celle de votre futur mari, bien entendu.
Anthony : Ce sera avec grand plaisir.
Kate : Sont-ils déjà à Londres ?
Lady Danbury : Ils sont arrivés hier soir.
Anthony : Un problème ?
Lady Danbury : Pas du tout. Je les inviterai au dîner de fiançailles prévu demain soir. Ce seront de joyeuses retrouvailles après toutes ces années. Non, lady Mary ?
Mary : Si, tout à fait. J'ai hâte.
Lady Danbury : Ah.
Anthony : Prête pour une promenade.
Edwina : Oui, monsieur.
Mary : Je sens arriver une soudaine migraine. Lady Danbury, auriez-vous l'obligeance de chaperonner ma fille ?
Lady Danbury : Avec joie. Miss Sharma et moi apprécierons un peu d'air frais.
Kate : Je devrais vraiment rester avec maman.
Lady Danbury : Vous viendrez avec moi.

Lord Lumley : Je vous souhaite bon après-midi.
Kate : Comment avez-vous pu inviter les Sheffield à dîner en sachant parfaitement combien ma mère a été malheureuse après leur rejet ?
Lady Danbury : En effet. C'est pourquoi je refuse de répondre à leur impolitesse par la mienne. Par ailleurs, n'est-ce pas là la réconciliation que vous vouliez ? Edwina retournant dans le giron de la famille pour prétendre à la fortune qui vous fait défaut ?
Kate : Oui, mais après le mariage. Edwina ne sait toujours rien de leurs conditions. Si les Bridgerton l'apprenaient, ils pourraient croire…
Lady Danbury : Que vous avez tout manigancé pour servir vos intérêts cachés et donc ils pourraient annuler le mariage ? Je me demande si vous n'espérez pas secrètement que le vicomte rompe son engagement.
Kate : Pourquoi dire une chose pareille ?
Lady Danbury : Ils sont officiellement fiancés. Le vicomte a fait sa demande en mariage. Votre sœur l'a acceptée avec bonheur. Aux yeux de la société, sans parler de ceux de la reine d'Angleterre, ils sont déjà mariés. Seul un immense scandale pourrait désormais empêcher la cérémonie d'avoir lieu. Le genre de scandale qui retentirait dans toute la haute société. Il serait une tache que la famille Sharma ne pourrait jamais effacer. Seul un imbécile compromettrait ce mariage à ce stade. Je vous pose la question. Miss Sharma, êtes-vous cette imbécile ?
Kate : Non.
Lady Danbury : J'en étais sûre.
Thomas Dorset : Lady Danbury.
Lady Danbury : Monsieur Dorset.
Dorset : Quel plaisir de vous croiser ici. Miss Sharma, voudriez-vous faire avec moi un petit tour sur le lac ?
Kate : Je suis fatiguée.
Lady Danbury : Elle en sera bien sûr enchantée.
Dorset : Vous m'en voulez toujours de cette histoire aux courses. Je suis vraiment désolé. Je m'en remets à votre bon vouloir
Kate : Très bien, monsieur. Je vous accompagnerai avec plaisir.
Edwina : Quel beau couple ils forment.
Anthony : Pardonnez-moi ?
Edwina : M. Dorset et ma sœur. Il paraissait épris d'elle la dernière fois qu'ils se sont vus. Peut-être la convaincra-t-il de rester en Angleterre.
Anthony : Elle le connaît à peine.
Edwina : Moi non plus, je ne vous connaissais guère. Mais l'amour frappe vite, n'est-ce pas ?
Violet : Miss Edwina, dites-moi vos couleurs préférées, que je puisse les intégrer dans les ornements de votre bal de fiançailles.
Edwina : Vous êtes adorable. Je suis sûre que vous avez un goût exquis.
Violet : … honorer nos familles qui seront unies. N'est-ce pas, Anthony ?
Anthony : Oui.

Prudence : Ohé ! Regardez-moi !
Colin : Votre sœur semble… comblée.
Pénélope : Oui, c'est une façon de le dire.
Colin : Lord Featherington a l'air intéressant. C'est un homme d'affaires ?
Pénélope : Oui. Il a des mines de rubis en Amérique. Florissantes, paraît-il.
Colin : Je devrais me présenter. Après tout, tout le monde en ce moment se trouve un objectif dans la vie. Anthony va se marier. Benedict a ses activités artistiques. Et moi, je suis là, à nourrir les canards.
Pénélope : Je suis sûre que les canards vous en sont reconnaissants. Vous avez du temps et tant de possibilités de faire votre marque.
Colin : Éloïse ne manque pas de me le rappeler.
Pénélope : Où est votre sœur ? Je ne l'ai pas vue aujourd'hui.
Colin : Elle a parlé d'un exposé de composition florale. Avec vous, aujourd'hui, en fait.
Pénélope : Oui, je la retrouve plus tard.
Un lord : M. Bridgerton.
Colin : Mm.

Eloïse : C'est bien ici.
Une femme de chambre : Ce n'est pas un lieu où faire des emplettes.
Eloïse : Je viens chercher un cadeau unique pour le mariage de mon frère.
Femme de chambre : Mademoiselle ? Mademoiselle !

Eloïse entre dans une salle de réunion

Une femme : On a le droit de ne pas être traitées tels des objets.
Un homme : Si on parle de droit, il faut s'appuyer sur le traité de Locke.
Un autre : Vous et vos traités ! Si vous aviez travaillé un jour de votre vie, vous sauriez que ces discours n'aident en rien les travailleurs.
La femme : Si vous voulez bien me permettre de poursuivre. J'aimerais soumettre à cette assemblée une idée radicale. Il n'est pas bon pour les femmes de dépendre pour leur éducation de ce que leur mari ou leur frère veulent bien mettre à leur disposition.
Eloïse : N'est-ce pas exaltant ?
Theo Sharpe : Vous.
Eloïse : Moi.
Theo : Je vous ai dit que je ne savais rien de votre Whistledown.
Eloïse : Ce n'est pas elle que je cherche. Je cherche à échanger des idées avec des hommes et des femmes au-delà des préoccupations triviales de la bonne société. Des idées que vous m'aviez conviée à considérer.
Theo : Vous êtes donc une admiratrice de mon œuvre ?
Eloïse : Je n'irais pas jusque-là. Disons que ça peut servir éventuellement.
Theo : Et vous vous êtes néanmoins déplacée. Vous êtes bien loin de Mayfair pour des écrits qui peuvent "servir éventuellement".
Eloïse : Il y a une extraordinaire invention appelée une voiture qui permet à une dame de se déplacer d'un endroit à l'autre. Une merveille, assurément.
Theo : Quel est votre nom ?
Eloïse : Éloïse Bridgerton.
Theo : Enchanté, miss Éloïse. Je suis Theo Sharpe.
Eloïse : Je sais.
Theo : Vous savez ?
Eloïse : Je sais aussi qu'il y a des erreurs dans votre argumentation dont je voudrais vous parler. Avez-vous un crayon ? Peu importe. Je vous prête le mien.

Kate : C'est si agréable d'être sur l'eau. Ces derniers jours, il est difficile de trouver un peu de paix.
Dorset : C'est l’une des choses que j'ai appréciées en Inde. Pour beaucoup, c'est un pays bruyant, trépidant. Mais je l'ai trouvé des plus tranquilles dans la nature.
Kate : Il y a une rivière à côté de ma maison d'enfance. Les jours de chaleur, je m'y trempais les pieds. Les tortues et moi étions de bonnes amies.
Dorset : Ça paraît idyllique.
Kate : Ça l'est. Je ne vous cache pas que j'ai hâte de repartir chez moi.
Dorset : J'avais supposé que vous resteriez, votre sœur allant devenir vicomtesse.
Kate :  Ma mère et Edwina vont demeurer ici. Je ferai seule le voyage.
Dorset : Toute une aventure. Vous avez des projets, une fois là-bas ?
Kate : J'enseignerai. Je deviendrai gouvernante, comme vous dites ici. Ce sera très gratifiant. De mener une vie indépendante, de diriger ma propre maison.
Dorset : Et de recevoir peut-être de vieux amis ? Je songe depuis longtemps à retourner en Inde dans la mesure où il y a beaucoup à apprendre de leurs pratiques médicales.
Kate : Si vos voyages vous y conduisent, je serai absolument ravie de vous servir de guide.

Mondrich : Je devrais être en train de travailler au club, Alice. Pas de flâner dans un parc.
Alice : C'est du travail. Il nous faut davantage de membres et ils sont ici.
Jack : M. Mondrich ! La nouvelle de vos prouesses a traversé l'Atlantique. Vous avez terrassé McKellan en juste deux rounds, je crois ?
Mondrich : De l'eau a coulé sous les ponts.
Jack : J'ai moi-même dans le passé joué des poings sur le ring. Mais rien de comparable à vous, cela va de soi.
Alice : Il faudra que vous veniez au club de Will pour en parler. Vous trouverez le lieu distrayant et des plus accueillants.
Jack : C'est l'invitation la plus tentante que j'ai eue depuis des lustres.
Portia : Lord Featherington, puis-je ?
Jack : Excusez-moi.
Portia : Je vous rappelle que la solution à nos problèmes de famille ne risque pas de se trouver en prenant ainsi du bon temps.
Jack : Pas plus qu'ils ne seront résolus en augmentant votre facture chez la modiste. J'ai vu les derniers comptes. Trouvez un moyen de nous sortir de ce désastre au lieu de nous couvrir de plus de dettes.
Portia : Pas si fort ! Voulez-vous causer notre perte ?
Jack : Pas besoin de moi pour ça, vous vous débrouillez bien seule.

Edwina : Je vois que tu souris, Didi. Tu vois les distractions que Londres a à offrir.
Kate : Il y a de l'eau aussi en Inde. Ma sœur ne perd aucune occasion de me trouver des raisons de rester.
Dorset : Je pourrais bien me joindre à ses efforts.
Anthony : Ce nœud ne tiendra jamais.
Dorset : Il est adéquat.
Anthony : J'ai des doutes sur vos compétences nautiques. Permettez-moi.
Anthony : Pardonnez-moi. Miss Sharma ?
Kate : Lord Bridgerton.
Edwina : Mon Dieu ! Vous n'avez rien ?
Dorset : Rien du tout ! L'eau est rafraîchissante et très agréable. N'est-ce pas, Bridgerton ?
Edwina : Très agréable, en effet.
Kate : Ne le fixe pas ainsi, ça ne se fait pas, voyons.

Chez les Bridgerton

Eloïse : Pénélope, que faites-vous là ?
Pénélope : Notre promenade habituelle.
Eloïse : Pardon. J'avais oublié.
Pénélope : Très bien. Vous avez manqué quelque chose hier.
Eloïse : Le plongeon improvisé de mon frère ? On m'en a parlé.
Pénélope : Où étiez-vous ?
Eloïse : J'ai été obligée d'occuper ma journée à d'ennuyeuses courses de mariage pour lesquelles mère m'a encore enrôlée. Je ne peux pas aller flâner avec vous.
Pénélope : À demain, alors.
Eloïse : Bien sûr.
Pénélope : Excusez-moi, mademoiselle. Miss Éloïse semble avoir oublié son réticule en sortant hier. Je vais aller le récupérer. Où est-elle allée au juste ?
Une femme de chambre : Vous ne le retrouverez pas. Je l'avais prévenue, les rues de Bloomsbury ne conviennent pas à une dame.

Chez les Featherington

Jack : Que faites-vous ?
Portia : Lord Featherington. M. Brookes est venu jeter un coup d'œil à un bijou, à ma demande. C'est une très belle pièce, non ?
Brookes : Certes.
Jack : Le moment est mal trouvé. Il devrait revenir un autre jour.
Portia : Allons donc. Il est là, et ça ne le dérange pas, si ? Je veux juste le faire nettoyer, mais dites moi combien irait chercher un collier de ce genre ? S'il a une grande valeur, je devrais en prendre plus de soin.
Brookes : J'aurais besoin des outils appropriés pour une estimation définitive, mais je pense que vous devriez en prendre le plus grand soin. Il est rare de voir d'aussi belles pierres.
Portia : Eh bien, n'est-ce pas fabuleux ? Merci pour vos services d'expert, monsieur Brookes. Je ne manquerai pas de vous contacter si j'ai besoin d'autre chose.
Brookes : Pas de gâteau ?
Portia : Une autre fois ?
Jack : Dois-je vous rappeler que ces pierres sont fausses ?
Portia : Fausses, mais de qualité. Elles ont dupé cette espèce de vieil hibou pique-assiette. Fort possible que nous survivions à la saison.
Jack : J'espère que vous savez ce que vous faites.
Portia : Inutile, finalement, de renvoyer les domestiques, Mme Varley.
Madame Varley : Prions pour qu'il en ait tout un coffre. Une babiole n'est pas fortune faite.

A l’Académie.

Benedict : Dites donc, c'est plutôt réussi.
Tessa : Je ne suis pas douée uniquement pour poser nue. Monsieur…
Benedict : Bridgerton. Je n'en doute pas.
Tessa : Alors informez-en l'Académie. Deux des membres fondateurs sont des femmes, mais il nous est toujours interdit d'intégrer les cours. En tout cas, pas habillées.
Benedict : Donc vous travaillez comme modèle de façon à pouvoir profiter des enseignements. Ingénieux.
Tessa : Vous voulez essayer ? C'est plus difficile qu'il n'y paraît.
Benedict : Comme ça ? Combien de temps dois-je rester ainsi ?
Tessa : Ça dépend. J'aurais besoin de faire une étude du corps masculin. Le corps nu. Qu'en dites-vous ?

Les jardins de Lady Danbury

Lady Mary : Un endroit charmant, n'est-ce pas ? Ça me rappelle la cour intérieure du palais où nous vivions autrefois. C'est si apaisant.
Kate : Apaisant, oui. Personne ne vous en voudrait si vous vous disiez malade et vous excusiez de manquer le dîner de ce soir.
Mary : Lady Danbury a clairement dit qu'elle jugeait nécessaire que nous soyons tous là.
Kate : La dernière fois remonte à quand ?
Mary : C'était le soir où votre cher père est venu me demander en mariage. Lord Sheffield a fait comprendre en termes clairs qu'il n'approuvait pas cette union. J'étais donc face à un dilemme. C'était ma famille ou mon cœur.
Kate : Avez-vous jamais regretté votre choix ?
Mary : En fait, dès le tout premier instant, votre père et moi avons été attirés l'un vers l'autre. C'est une chose extrêmement puissante. Ce sentiment de se connaître depuis toujours d'une façon qui ne ressemble à aucune autre.
Kate : Cela reste un prix élevé à payer pour l'amour.
Mary : Ne craignez rien. La présence de mes parents ne peut ternir le bonheur de cette occasion. J'avais toujours prié pour qu'Edwina et vous n'ayez pas à choisir entre la richesse et l'amour. J'ai été exaucée. Edwina va se marier selon son cœur. Et vous n'avez jamais désiré davantage que votre liberté.
Kate : Bien sûr, maman. Nous sommes absolument comblées.

Chez les Bridgerton

Violet : Le retour de lord et lady Sheffield est une vraie surprise. Mais ce sera plaisant de voir la famille réconciliée, n'est-ce pas ?
Anthony : J'en ai pour quelques minutes. Nous ne serons pas en retard.
Violet : Ce n'est pas ça. Je vous ai observé toute la semaine. Je m'étais dit que je soutiendrais votre choix, mais j'avoue qu'il m'est devenu difficile de rester silencieuse.
Anthony : Vous avez été tout sauf silencieuse.
Violet : Ce sont vos fiançailles, Anthony. Votre mariage. Avec la femme qui me remplacera à la tête de cette maison.
Anthony : Vous contestez ses capacités à tenir ce rôle ?
Violet : Je conteste l'exemple que vous donnez à vos frères et sœurs en prenant pour épouse une jeune fille qui ne vous inspire ni tendresse ni amour.
Anthony : Votre mariage d'amour avec père était l'exception, et non la règle.
Violet : Je veux que vous connaissiez la joie d'un mariage exceptionnel. Vous devriez être heureux d'épouser miss Edwina, mais vous avez l'air de vous préparer à monter à l'échafaud. Si ce n'est pas ce que vous voulez, vous devez parler tout de suite.
Anthony : Ce que je veux est sans importance. Il est hors de question que je déshonore miss Edwina.
Violet : Vous avez raison. Un gentleman ne peut pas revenir sur sa parole. Mais une femme le peut. Cela arrive avec les jeunes filles se laissant griser par une bague de fiançailles avant que la réalité du mariage s'impose. Si miss Edwina annulait vos fiançailles, personne ne le lui reprocherait. Vous ne jetteriez pas le moindre déshonneur sur elle en la libérant de son obligation avant d'avoir échangé vos vœux.
Anthony : Elle n'a aucune envie d'en être libérée.
Violet : Mais connaît-elle vos véritables sentiments ?
Anthony : Ils sont accessoires. Ce qui compte, c'est mon devoir, qui a toujours été de me marier.
Violet : Mon cher fils… si des doutes vous tourmentent, ne vous contentez pas de les mettre de côté. C'est la décision la plus importante de votre existence. Et cela me briserait le cœur de vous voir passer le reste de votre vie dans le regret. Je crois que cela briserait aussi celui de votre père.

Chez Lady Danbury

Edwina : Tu sembles distraite, Didi.
Kate : Ah. J'ai juste mal à la tête. À cause de l'agitation de ces derniers jours.
Edwina : C'est tout ? J'ai vu combien tu étais mal à l'aise avec le vicomte. J'avais espéré que tout serait oublié, maintenant qu'Anthony va devenir mon époux.
Kate : Il t'a demandé de l'appeler par son prénom ?
Edwina : Non, pas encore. Mais cela sonne bien, non ? Les Sheffield aimeront-ils cette toilette ? J'ai le ventre noué. J'ai hâte de rencontrer mes grands-parents.
Kate : Mais tout d'abord, il y a quelque chose que je dois te dire à propos de la manière dont ils ont en fait… influencé notre venue…
Lady Danbury : Nos invités sont arrivés.
Kate : Inutile de me faire la leçon, lady Danbury. Je sais que je dois bien me comporter.
Lady Danbury : Vous me prenez pour une vieille sorcière sans cœur. Vous seriez sans doute étonnée d'apprendre que j'organise ce dîner dans votre intérêt. Les fiançailles de votre sœur ont peut-être mis fin à certains espoirs que vous nourrissiez vis-à-vis du vicomte, mais… accéder à la fortune des Sheffield serait une très belle récompense, ne croyez-vous pas ? Car voyez-vous, une vie d'indépendance n'est nullement un lot de consolation. Certains penseraient que c'est le meilleur prix. Quand la passion retombe ou que le destin frappe, avec qui une femme se retrouve-t-elle, si ce n'est elle-même ? Venez, maintenant. Nos invités nous attendent.
Lady Danbury : Oh, lord et lady Sheffield, cela fait trop longtemps. Puis-je vous présenter miss Sharma et miss Edwina Sharma ?
Lady Sheffield : Mon Dieu, regardez-la ! N'est-elle pas aussi ravissante qu'on nous l'avait laissé entendre ?
Edwina : C'est trop d'honneur. Très heureuse de faire votre connaissance.
Lady Sheffield : Il nous a fallu attendre bien des années pour vous voir. Je veux tout savoir sur vous. Aimez-vous la danse ? La musique ?
Lord Sheffield : Il faut nous accompagner à l'opéra. Nous avons une loge magnifique qui prend la poussière.
Violet : Il y a bien longtemps qu'on ne vous avait vus à Londres, lord et lady Sheffield.
Lord Sheffield :  Oui. C'est certain.
Mary : Mère. Père.
Edwina : J'aime beaucoup l'opéra. Ma sœur Kate est celle qui m'y a initiée.
Lady Danbury : Prêts à passer à table ? Oui. Venez avec moi, ma chère.
Lady Sheffield : Naturellement, nous attendons votre visite dans notre manoir. Ce n'est rien comparé au domaine de Aubrey Hall mais je trouve que c'est un très joli coin du Hertfordshire.
Lord Sheffield : Vous chassez ? Nos bois sont pleins d'oiseaux. Vous êtes le bienvenu quand vous voulez.
Anthony : Merci. J'aime chasser, en effet.
Edwina : Kate aussi ! Tous deux ont failli abattre un cerf, à la campagne.
Lady Sheffield : Voilà qui est… peu ordinaire. Les jeunes filles apprennent à tenir un fusil en Inde ?
Kate : Seulement les plus chanceuses. Lord et lady Sheffield, combien de temps comptez-vous rester à Londres ?
Lady Sheffield : Nous serons là pour le mariage. Imaginez. La reine en personne va organiser les noces de ma petite fille. Sa Majesté est très indulgente après tout ce qui s'est passé.
Lord Sheffield : Allons. On est en famille.
Lady Sheffield : Oui, naturellement. Si on oublie que notre fille a froidement rejeté le parti que nous lui avions trouvé. Un comte, rien de moins. Avec 5 000 hectares de terres. Toute autre jeune fille serait tombée à genoux de gratitude envers des parents aussi attentionnés.
Violet : La sauce est délicieuse. Il me faut la recette pour mon cuisinier.
Lady Danbury : C'est de la groseille, il me semble. Lady Sheffield, vous aimez le sucre si mes souvenirs sont bons.
Lady Sheffield : Et tout ça pour quoi ? Un vulgaire employé. Avec un enfant d'un précédent mariage avec Dieu sait qui.
Kate : Ma mère a un nom.
Lady Danbury : Lady Sheffield…
Lady Sheffield : Nous n'avons pas pu nous montrer dans le monde pendant des années. Ça lui était égal. Elle s'est enfuie à l'autre bout du monde avec cet homme, nous privant de notre petite-fille.
Mary : Vos petites-filles. J'ai deux filles avec qui vous avez eu tout le loisir de nouer des liens. La décision de nous rejeter est la vôtre.
Lady Sheffield : Pardon ?
Mary : Je n'ai pas pris avec légèreté le fait d'être reniée par ma seule famille. J'en ai eu le cœur brisé. Mais avec le temps, j'ai fini par voir que dans votre cruauté, vous nous aviez rendu service.
Lord Sheffield : Cette conversation ne convient pas pour un dîner.
Lady Danbury : Je suis d'accord. Peut-être…
Mary : En me reniant, vous m'avez rendue libre. Libre d'élever mes filles loin de vos perpétuels jugements et de vos lâches exigences selon lesquelles elles devraient chercher la fortune et les titres plus que tout.
Lady Sheffield : Vous avez une certaine audace. Vous dites mépriser les richesses, mais vous êtes revenue en rampant nous soutirer notre fortune.
Kate : Lady Danbury a raison.
Mary : Je ne veux rien de vous !
Lady Sheffield : Vous pas, mais votre fille, si.
Edwina : Maman ?
Lady Sheffield : L'argent que nous lui avons alloué. La condition formelle étant qu'elle doit épouser un Anglais de bonne ascendance pour y avoir droit. Vous ne pensiez pas que nous laisserions une autre génération salir le nom des Sheffield ?
Edwina : Didi, de quoi parlent-ils ?
Mary : Qu'avez-vous fait ?
Violet : Anthony, le saviez-vous ?
Kate : Je peux tout vous expliquer.
Lady Sheffield : Celle-ci a hérité votre propension à éviter la vérité. Sauf si elle a hérité ça de son père.
Anthony : Ça suffit. Si vous avez été bannie de la bonne société, c'est du fait de vos manières défaillantes. Dès votre arrivée, vous avez refusé de montrer du respect à la famille Sharma, je ne le tolérerai pas.
Lord Sheffield : Je vous prierai…
Anthony : Pas question que je le tolère. Lady Mary a élevé ses deux filles de façon admirable. Ce sont des femmes de tête, de cœur, d'une loyauté extrême faisant honneur à leurs parents. Dès lors que vous ne souhaitez pas compromettre votre position sociale en vous associant à une telle compagnie, je vous suggère de quitter cette table !
Lady Sheffield : Vous n'êtes pas sérieux !
Anthony : Faites avancer la voiture des Sheffield. Ils patienteront devant. Et inutile d'attendre une invitation au mariage. De toute évidence, vous n'en recevrez pas.
Lord Sheffield : Monsieur, vous dépassez les bornes. Et si vous espérez encore toucher un seul souverain d'héritage, vous vous trompez lourdement.
Mary : Lord Bridgerton, lady Bridgerton. Mes excuses.
Anthony : Nous vous laissons.
Violet : Oui. Merci pour cette soirée, lady Danbury.
Lady Danbury : Je vous en prie.
Violet : Ce fut édifiant.
Edwina : Monsieur !
Anthony : Bonne soirée.
Edwina : Tu m'as trompée !
Kate : Non, écoute-moi.

Kate : Lord Bridgerton. Lord Bridgerton, puis-je vous parler ?
Anthony : Nous partons.
Kate : S'il vous plaît.
Anthony : Mère, je vous retrouve à la maison.
Kate : Sachez qu'Edwina est innocente. Elle ne savait rien. En venant ici lui trouver un mari, je lui souhaitais le meilleur. Ne lui en voulez pas.
Anthony : Mais non. Elle en savait aussi peu que moi sur vos stratagèmes.
Kate : Ce n'était pas…
Anthony : Il n'y aura pas de dot, les Sheffield ayant retiré leur soutien.
Kate : Vous parlez de la dot ?
Anthony : C'est à cause de ce que vous avez fait qu'Edwina en sera privée. C'est regrettable. Mais nous avons été tous deux trompés. Nous devrions rompre notre engagement avant qu'il ne cause d'autres problèmes. Je ne porterai pas atteinte à sa réputation. Ma mère et lady Danbury élaboreront un plan.
Kate : Il n'y aura pas de plan. Je ne comprends pas. Pourquoi un tel revirement ? Dès le début, vous avez décidé d'épouser ma sœur en dépit de toutes mes objections, qui plus est. Et brusquement, vous voulez la rejeter ? Pourquoi ? Et ne me parlez pas de cette dot monsieur car nous savons tous les deux que vous n’en avez que faire. Alors dites-moi qu’à t’elle fait ?
Anthony : Elle n’a rien fait c’est vous, vous, qui avez rendu cette union impossible.
Kate : Mais je repars pour l’Inde !
Anthony : Ce n’est pas assez loin. Pensez-vous qu’il y ait un endroit sur terre où vous pourriez aller et qui se trouve assez loin pour me libérer de ce tourment ?  Je suis un gentleman. Mon père m'a appris le sens de l'honneur, mais il ne tient plus qu'à un fil qui devient plus fragile à chaque instant que je passe en votre présence. Vous êtes le poison de mon existence… et l'objet de tous mes désirs. Nuit et jour, je rêve de vous. Et tout ce que… Savez-vous seulement toutes les façons dont une femme peut être séduite ? Les choses que je pourrais vous apprendre.
Kate : Je n'ai rien voulu de tout ça. Je n'ai pas demandé à éprouver ce que je ressens. À devoir mentir à ma sœur. À être distraite dès que vous entrez dans la pièce.
Anthony : Donc vous êtes d'accord. C'est insupportable.
Kate : Impossible.
Anthony : Si j'épouse votre sœur, nous serons liés pour toujours, proches pour l'éternité et je passerai chaque jour de ma vie d'époux à vous désirer, à rêver de vous, craignant le jour où mon sens de l'honneur ne me retiendra plus. Est-ce l'avenir que vous voulez pour nous ? Pour votre sœur ? Je vous laisse.

Chez les Featherington

Prudence : Faut-il rester assises comme des statues ? Je voudrais être à un bal à exhiber mon nouveau fiancé.
Portia : Varley ! Êtes-vous sûre que nous n'ayons reçu aucune invitation qui vous aurait échappé pour ce soir ?
Madame Varley : Non, madame. Il n'y a rien.
Pénélope : Les circonstances des fiançailles expliquent peut-être cette mise à l'index.
Prudence : Donc c'est ma faute.
Pénélope : Je n'ai pas dit ça. Tu n'as pas donné rendez-vous au cousin Jack dans l'orangerie. Estimons-nous heureuses d'avoir encore un cuisinier et une femme de chambre chacune. N’est-ce pas, maman ?
Portia : Pas une seule invitation depuis notre retour de la campagne.
Jack : Je vais alerter la poste de ce pas.
Portia : Ça n'a rien de drôle. Nous sommes censés être une famille distinguée. Mais depuis des années, j'ai à supporter le mépris de la bonne société pour Dieu sait quelle raison. C'était autre chose quand on vous croyait un beau parti. Mais vous êtes pris et on est encore en disgrâce.
Jack : Raison de plus pour oublier ces fiançailles grotesques.
Portia :  Hors de question ! Lord Cowper. Pourquoi voulait-il vous voir ?
Jack : Il veut investir dans les mines. Il n'est pas le seul. Des messieurs avec trop de temps et d'argent.
Portia : Prenez-les.
Jack : Les mines ne valent rien. Il n'y a aucun rubis.
Portia : Qu'en sauront-ils ? Vont-ils aller aux Amériques ?
Jack : Vous êtes sérieuse ?
Portia : L'avenir de cette famille est en jeu. Il dépend de vous. Je n'ai jamais été aussi sérieuse de toute ma vie. Encouragez-les à investir. Prenez chaque livre qu'ils vous offrent. Notre fortune sera enfin rétablie. Prudence aura un beau mariage et je n'aurai plus jamais à souffrir de leur dédain !

Chez Lady Danbury

Kate : Edwina ?
Edwina : Dès que le vicomte a commencé à me courtiser, j'ai senti que tu n'étais pas sincère. Maintenant, je sais que j'avais raison. Ce marché avec les Sheffield et leur fortune, tu n'avais pas assez confiance en moi pour tout m'expliquer ?
Kate : Je suis plus que désolée de vous avoir caché la vérité, à maman et toi. Après la mort d'Appa, j'ai pris l'initiative de m'occuper de nos affaires. J'ai écrit aux Sheffield et quand ils m'ont fait part de leurs conditions, j'ai vu une solution à tous nos problèmes. J'ai cru agir pour le mieux en te préservant de ce fardeau. Mais tu dois savoir qu'il m'a terriblement pesé.
Edwina : Je ne suis plus une petite fille, tu le sais bien, Kate. Je suis une femme adulte, prête à devenir une épouse.
Kate : Oui. Oui, je sais.
Edwina : Si lord Bridgerton souhaite toujours m'épouser, la fortune des Sheffield est sans importance. Quand je serai la femme du vicomte, il y aura assez d'argent pour tout le monde. Il est aussi généreux que riche. Je suis sûre qu'il veillera à ce que vous ne manquiez de rien, maman et toi.
Kate : Oui. Oui, peut-être. Mais Edwina, ce fardeau ne devrait pas être le tien.
Edwina : Ce ne sera pas un fardeau d'épouser la personne que j'aime.
Kate : Donc tu l'aimes ?
Edwina : Après la façon dont il nous a défendues au dîner, comment ne pas l'aimer ? Je ne demande rien d'autre que de pouvoir devenir sa femme. Sa vicomtesse. Mais il faudra qu'il nous pardonne. Crois-tu qu'il le fera ?
Kate : Ça, je l'ignore.

Eloïse : Je ne serai pas longue.
Theo : Vous êtes venue de si bonne heure pour me proposer d'autres corrections ?
Eloïse : C'était le seul moment où je pouvais sortir sans être vue. Et au contraire, je suis venue vous demander vos lumières.
Theo : Voyez-vous ça.
Eloïse : Ne vous réjouissez pas trop vite. C'est une occasion rare qui ne devrait pas se répéter. J'ai des questions sur les écrits de cette brochure.
Theo : Oui, les idées sont assez difficiles à comprendre.
Eloïse : À moins que vos moyens pour les exprimer ne laissent à désirer.
Theo : Ou à moins que vous ne connaissiez pas assez le monde pour y trouver du sens.
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… Le devoir. Plus que les lois ou la foi, j'ai souvent pensé que c'était cela qui maintenait l'équilibre de notre fragile société.
Le devoir envers son rang ou ses titres. La fidélité au nom que l'on porte. Cela exige à la fois une obéissance absolue et un sacrifice total. Mais que se passe-t-il lorsqu'un tel devoir se retrouve en conflit avec les véritables aspirations du cœur ?
Surgit alors le risque d'un énorme scandale. La seule question étant : les protagonistes tiendront-ils compte de mon avertissement ? Ou est-il d’ores et déjà trop tard pour écouter son devoir et faire taire son cœur ?  
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Anthony : Miss Sharma. Je vois que vous continuez vos chevauchées matinales.
Kate : Vous aussi, apparemment.
Anthony : Je ne trouvais pas le sommeil.
Kate : Moi non plus. Avez-vous décidé de ce que vous ferez ?
Anthony : J'ai cherché une autre solution, mais je n'en vois pas. Je parlerai à miss Edwina aujourd'hui et lui dirai que tout est fini. C'est le seul moyen pour nous, d'être débarrassés de cette situation impossible. Une fois les fiançailles rompues, jamais plus je ne vous reverrai. Comme si rien ne s'était passé.
Kate : Non, ne faites pas ça !
Anthony : Miss Sharma.
Kate : Vous allez lui briser le cœur ! Elle n'est que bonté et sincérité. Vous ne trouverez jamais d’âme plus généreuse. Elle m’a aimée mieux qu’aucune sœur n’aurait pu et je ne pourrai jamais me le pardonner si je la privais du bonheur et de l’avenir qu’elle mérite.
Anthony : Mais ça n’a aucun sens, vous avez été contre cette union dès le début.
Kate : J'avais tort ! Vous ne perdrez pas votre honneur à cause de moi. Et je ne supporterai pas de voir Edwina souffrir. Vous avez vu en elle une épouse parfaite. Vous la reverrez ainsi. Je vous en prie. Je vous en conjure, lord Bridgerton, Anthony. Vous devez tenir votre parole, vous devez épouser ma sœur. Et le faire au plus vite. Cette chose qui nous dévore, un jour, ça passera. Ça deviendra acceptable, supportable. Vite, ça sera comme si ça n'avait jamais existé. Une simple tocade. Cela passera, parce qu'il le faut.
Anthony : Très bien. Je veillerai à ce que le mariage soit célébré dès que possible.

 

2.05 – An Unthinkable Fate

Anthony : Miss Sharma.
Reine Charlotte : Viscount Bridgerton. We thought perhaps you’d not be joining us.
Anthony : Your Majesty. Nothing could keep me from my beautiful bride.
Reine Charlotte : Now, tell me of your wedding plan. There is no talk of a special license, I would hope.
Anthony : Of course not, Your Majesty. I believe a modest family affair would be most fitting. Perhaps back in the country, at Aubrey Hall.
Charlotte : In the country ? No, that will not do. You must have it here in town. In fact, I shall host the nuptials myself.
Anthony : That is most generous, Ma’am.
Lady Mary : Most generous.
Anthony : But not at all necessary.
Charlotte : Nonsense. She is my diamond, after all. It is only right that I give you both a wedding worthy of that title. Besides, one could almost credit me myself with bringing about this most illustrious match. I shall oversee every detail. (quietly to Brimsley) Let that gossipmonger try to get the better of me now.
Edwina : Can you believe it, Didi ? It is like a fairytale come true.
Kate : You deserve nothing less, Bon.
Charlotte : Nothing less for a true love match.
Kate : My apologies, Your Majesty.

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Lady Whistledown :
The frenzy of competition. The thrilling delight of hazarding your all. I am referring not to the lure of London’s luxurious gaming halls but to a gamble with far higher stakes. Matrimony. For once that particular wager is placed, it cannot easily be undone. A fact which, I am sure, is met with both regret and sheer relief. ...
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Walks in the park.

Prudence : … And I shall sing between each one.
Pénélope : For godness’ sake.
Eloïse : Anyone would think our siblings had beaten Napoleon himself on the battlefield instead of finding someone with whom to dutifully march down an aisle.
Pénélope : Indeed. With all the hubbub about Prudence’s engagement, my mama has rather forgotten I exist. She is quite happy Cousin Jack has ensured our family’s future. I must admit, so am  I.
Prudence : Mm. Don’t touch. You can look at it.

Featherington house.

Madame Varley : And the baker is still awaiting payment. As is, apparently, the coalman.
Portia : The new Lord Featherington was supposed to restore our fortunes, and yet here I am, unable to scratch together sixpence yet again.
Jack : Our financial predicament is entirely your doing, Lady Featherington. If you hadn’t forced me into this ill-starred engagement, we’d soon be living comfortably on Miss Cowper’s ample dowry.
Portia : Oh, go on. Blame me for taking you at your word when you spoke of your great fortune in rubies. Hady ou thought to confide your plans, then I would not be considering dismissing the servants that I have just rehired.
Jack : All of that would be solved if you would simply call off the wedding and allow me to set my cap at Miss Cowper again.
Portia : And leave my poor Prudence jilted ? When her reputation’s already been called into question ? No, it is far too late for that, my lord. No, you must continue in this engagement. I will think of something.
Jack : Well, you’d better think fast.

Royal Academy.

A student: You must be one of our new fellows.
Benedict : Is it really so evident ?
Student : Conserve that youthful vigor. ? Soon you shall be just as jaded as the rest of us. After all, one form is much like another, do you no think ?

Bridgerton house.

Anthony : It is not yet right. See how the cuffs are an inch too short ?
Tailor : Very well, sir.
Violet : There is plenty of time to adjust it to your liking. The wedding is not for another month.
Anthony : There is still much to do.
Gregory : Will Miss Edwina live with us
Violet : Indeed. After the wedding, she’ll be the lady of the house and responsible for you all.
Colin : Lord, help her.
Anthony : Which reminds me, our cariages must be polished to a shine, and the horses’ manes braided. We should bring out the finest silver. The queen may be hosting everything at the palace, but we must be ready to entertain here.
Benedict : And what of us, Brother ? Should we also be polished and braided for the big day ? ?
Anthony : We’ll all be on display. Perhaps you might even scrub your hands for the occasion ?
Benedict : I’ve been occupied at the academy.
Hyacinthe : What about Miss Edwina’s sister ?
Anthony : What about her ?
Hyacinthe : Will she come to live with us, too ? ?
Eloïse : Oh, I do hope so. It’ll be a boon to have another intelligent woman in the house.
Benedict :  Another ? Mm. You’re overcounting..
Violet : Éloïse, I shall need your help today. There is the dinner to plan with Lady Danbury to welcome the Sharmas into the family. And then the engagement ball next week …
Eloïse : I am sorry, Mama, but, uh, I am attending a lecture this afternoon. Flower arranging. Penelope’s mama is forcing her to go, and you’ve wanted me to find ladylike pursuits.
Benedict : For how long have you cared about flower arranging ?
Eloïse : I am an open-minded woman. I can are about many things.

Madame Delacroix shop.

Edwina : I do wonder about the trim. Is it too much ?
Mary : Nothing is too much now that the queen is hosting..
Geneviève : Let me show you the French tulle.
Edwina : Did I tell you we will be married by the archbishop himself ?
Kate : Several times. 
Edwina : We must find you a dress too.
Kate : I have plenty of dresses.
Edwina : This one must be special. After all, this wedding is as much your triumph as mine. Whatever you said to the viscount at Aubrey Hall, Didi, it clearly swayed him to declare himself.
Kate : I cannot claim credit.
Edwina : I shall bestow it, all the same. It will be so exciting living in London. The viscount said there might even be snow this winter. Won’t that be exciting ?
Kate : You must enjoy it without me, Bon. Recall I am to set sail soon after you wed.
Edwina : But you will return to visit, of course. And when the viscount and I are blessed with children, you shall be their favorite aunt. Think of us all together as a family.

Prudence : I do not know why Miss Edwina’s betrothal is so special. She’s quite overshadowed my happy news.
Portia : A fact we may well be glad of. Put those silks down. Cotton will fo for your trousseau.
Pénélope : Has my maid yet delivered that dress that needs altering, Madame Delacroix ?
Geneviève : « Naturellement, miss Pénélope. » I received your latest.It’s been a busy week, has is not ?
Pénélope : Indeed. The ton are quite ravenous for news of the upcoming nuptials..
Geneviève : Perhaps Lady Whistledown will report that I have been entrusted with our diamond’s wedding ensemble.
Pénélope : Tell me, are my musings not offering you sufficient business ?
Geneviève : Indeed. But why should there be limits to a woman’s ambitions ? There is always more to be achieved.

Lady Danbury house.

Kate : Thank you, Clara. That will be all.

Kate : Lord Bridgerton.
Anthony : Miss Sharma.
Valet : Lord Bridgerton and his guest are waiting.
Kate : I see that. Thank you.
Anthony : This is the jeweler. We are here to have Miss Edwina’s betrothal ring altered to fit.
Kate : My apologies, but my sister and my mother have not yet returned home.
Anthony : Of course. Then we shall trouble you no further.
Brookes : Is that cake ?
Kate : It is indeed.
Brookes : Lemon ?
Kate : Pardon ?
Brookes : I fancy a good lemon.
Kate : Might I offer you some refreshment, Mr …
Brookes : Brookes. Only if you insist. I mean, it would be churlish to refuse. Tea, three spons of sugar, and perhaps some sandwiches too, thank you
Anthony : It is fine weather we are having, is it not ?
Kate : You wish to speak to me of the weather ?
Anthony : Is there another topic of conversation that’d be more appropriate ?
Kate : There is nothing appropriate about what you’re doing proceeding with this engagement.
Anthony : On the contrary, I believe it is the most proper outcome for all.
Kate : Oh. And what of everything that passed between us at Aubrey Hall ?
Anthony : Nothing passed between us. I am a gentleman.
Kate : Is that so ? Need I remind you, sir, if anyone other than your sister discovered us in the library that night, then we, too, would be obliged to wed.
Anthony : Nothing happened. Would the two of us being obliged to marry be the outcome you desire ?
Kate : Of course not.
Anthony : Then let us both be … glad we have avoided such an unthinkable fate.
Brookes : I say, Miss Sharma, do you and your sister happen to share gloves ?
Kate : Uh … yes, on occasion.
Brookes : I knew it. I can take the measure of a hand at 20 paces. We may use your finger to size the ring.
Kate : Oh, I beg your pardon …
Anthony : That shan’t be necessary..
Brookes : Nonsense ! Thank you.
Kate : It is a beautiful piece.
Anthony : It is the ring my father gave to my mother before they were wed.
Edwina : Lord Bridgerton.
Kate : They came to, uh, alter the ring.
Anthony : Uh, Mr. Brookes insisted.
Kate : Just a moment. It appears to be stuck.
Mary : Well, Edwina is here now.
Edwina : Yes. Kate, are you …
Kate : Yes, almost. Just, uh … Just another. There.
Lady Danbury : Ah ! Here you all are. I have news. Lord and Lady Sheffield sent word they are in London.
Edwina : Our grandparents ?
Lady Danbury : Indeed. It seems they read the engagement announcement and wish to make your acquaintance. And, uh, that of your future husband, of course..
Anthony : I should e delighted to meet them.
Kate : They are already in town ?
Lady Danbury : They arrived … last night.
Anthony : Is something wrong ?
Lady Danbury : Not at all. I shall invite them to the engagement dinner tomorrow. I’m sure it will be a most joyous reunion after all these years. Yes, Lady Mary ?
Mary : Indeed.
Anthony : I shall look forward do it.
Lady Danbury : Ah.
Anthony : Are you ready to promenade ?
Edwina : I am, my lord.
Mary : I suddenly feel a headache coming on. Lady Danbury, would you be so kind as to chaperone my daughter ?
Lady Danbury : Of course. Miss Sharma and I would be glad of the fresh air..
Kate : Oh, I should really stay with Mama.
Lady Danbury : You will escort me..

On a walk in the park.

Lord Lumley : I wish you every happiness.
Kate : How could you invite the Sheffields to dinner When you know full well the pain my mother has suffered after their rejection of her ?
Lady Danbury : Indeed. Which is why I shall not answer their impoliteness with my own. And besides, is this not the reconciliation you wished for ? Edwina returned to the bosom of the Sheffield family to reclaim the fortune you so desperately need ?
Kate : Yes, but not until after the wedding.Edwina is still in the dark about the conditions of their favor. And if the Bridgertons were to learn of it, they might feel …
Lady Danbury : As if you contrived a match for you own concealed ends and might call off the wedding ? I have to wonder if you might not secretly rejoice the viscount to break the engagement.
Kate : Why would you ever say such a thing ?
Lady Danbury : They are betrothed. The viscount made a charming proposal, your sister gave her giddy aceptance, and in the eyes of society, and might I add, the Queen of England herself, they are as good as wed. Only a very great scandal would prevent this marriage from proceeding now. The kind of scandal that would send alarms through the entire ton and be a stain from which the penniless Sharma family would never recover. Only a fool would jeopardize the marriage now. So I ask you, Miss Sharma, are you that fool ?
Kate : No.
Lady Danbury : I did not think so.
Thomas Dorset : Lady Danbury.
Lady Danbury : Mr Dorset.
Dorset : What a pleasure to see you here today.Miss Sharma, perhaps you would be so kind as to accompany me on a turn around the lake ?
Kate : I am rather tired.
Lady Danbury : She would be delighted.
Dorset : You’re still angry with me over that business at the races. I wish to apologize and throw myself at your mercy.
Kate : Very well, my lord. A turn would be most pleasant.
Edwina : What a handsome couple they make.
Anthony : Pardon me ?
Edwina : Mr. Dorset and my sister. I noticed that he was quite smitten with her the last time they met. Perhaps he will convince her to stay in England, after all.
Anthony : She barely knows the gentleman..
Edwina : Nor did I you, at first. But love moves swiftly, does it not ?
Violet : Miss Edwina, you must tell me your favorite colors, so I may plan to incorporate them in the ornamentation for your engagement ball.
Edwina : You are too kind, Lady Bridgerton, I am certain your taste is superb.
Violet : … to honor both Bridgerton and Sharma families, Now that we are to be joined. Is that not so, Anthony ?
Anthony : Absolutely.

Prudence : Ohé ! Look at me !
Colin : Your sister seems … happy.
Pénélope : That is one way of putting it..
Colin : The new Lord Featherington seems an interesting fellow. A man of commerce, is he not ?
Pénélope : Yes. He has ruby mines in America. They are flourishing, I hear.
Colin : Perhaps I should introduce myself. After all, everyone else is finding some purpose to their lives. Anthony is to be married. Benedict has his artistic pursuits. And, well, here I am … feeding the ducks.
Pénélope : I am sure the ducks are most grateful. You have a good deal of time and plentiful opportunities to make your mark.
Colin : As Eloise would no doubt remind me.
Pénélope : Where is your sister ? I have not seen her out today..
Colin : She mentioned something about flower arranging with you today, in fact.
Pénélope : Indeed. I am meeting her later.
A lord : Mr. Bridgerton.
Colin :
Mm.

In the city.

Eloïse : This is the place.
Maid : Doesn’t look like a place for shopping to me.
Eloïse : I am collecting a unique gift for my brother’s wedding.
Maid : Miss ? Miss !

Eloïse runs off and enters a meeting room

Woman : It is our right to be treated not merely as chattels.
Man 1 : Surely talk of rights must draw on Locke’s Treatise.
Man 2 : You and your treatise ! If you’ve ever worked an honest day’s labor, you know how little such grand talk serves the working man
Woman : Now, if I may be permitted to continue, I should like to propose to this assembly the radical idea that it is not best for women to rely for their education on what falls to them by chance from their husbands and brothers.
Eloïse : Is it not thrilling ?
Theo Sharpe : You
Eloïse : Me.
Theo : I told you, I don’t know anything about your Whistledown gossip.
Eloïse : It is not her I seek today, but the exchange of ideas with like-minded men and women on subjects beyond the trivial concerns of polite society. Ideas that you yourself invited me to consider.
Theo : So, you’re an admirer of my work ?
Eloïse : I would not go so far. It is serviceable, I suppose.
Theo : And yet you have come far. You’re a long way from Mayfair for writings that are merely serviceable.
Eloïse : Luckily for me, there is a thrilling invention called a carriage that may convey a lady from one place to another. It is a marvel, to be sure.
Theo : What’s your name ?
Eloïse : Éloïse Bridgerton.
Theo : Please to meet you, Miss Eloise. I’m Theo Sharpe.
Eloïse : I know.
Theo : You know ?
Eloïse : As I know, there are several errors in your arguments that I must bring to your attention. Have you a pencil ? Never mind. You may borrow mine.
Speaker : … to marry you, did she not ? Allow me to continue.

On the park lake

Kate : It is most refreshing on the water. These days, it is hard to find even a moment of peace.
Dorset : One of the things I enjoyed most when I visited India. Many think it a bustling, noisy place, but I found the country most tranquil in nature.
Kate : There’s a river just outside the home where I grew up. On hot days, I would sneak away to soak my feet. The turtles and I became quite good friends.
Dorset : Sounds idyllic.
Kate : Which is why I’m counting the days until I may return home..
Dorset : I had assumed you would remain in England now that your sister is to be viscountess.
Kate :  My mother and Edwina will remain here. I shall journey back alone..
Dorset : An adventure, indeed. You have plans for your arrival ?
Kate : I shall teach..Necome a governess, as you call it here. It will be most fulfilling. Enjoying an independent life, running my own household.
Dorset : And perhaps playing host to old friends ? I’ve long thought to return to India myself since there is much to be learned from their medical practice.
Kate : If your travels do lead you there, then I would be most happy to show you the places I know..

Mondrich : I should be working at the club, Alice. Not taking a stroll.
Alice : This is work. We need more gentlemen members, and here they are.
Jack : M. Mondrich ! Word of your prowess crossed the Atlantic. You got the better of McKellan in just two rounds, is that not so ?
Mondrich : That was a long time ago..
Jack : I’ve been known to plant a few facers in the ring myself. Ah, but not up to your abilities, I’m sure.
Alice : You must pay a visit to Will’s club and talk more.. You’ll fin dit enlivening and has a warm welcome for all.
Jack : That may be the most tempting invitation I’ve had in some time.
Portia : Uh, Lord Featherington, a word ?
Jack : Excuse me.
Portia : Need I remind you that the answer to our family’s predicament will not be found disporting yourself in places of public resort ?
Jack : Nor will it be solved by running up yet more bills at the modiste. I just saw the latest accounts. You are supposed to be finding a way out of this mess, not drowning us even deeper in debt.
Portia : Keep your voice down. Are you trying to ruin us all ?
Jack : Not when you are already making such fine work of it yourself.

Edwina : I see you are smiling, Didi. See the amusements London has to offer.
Kate : There’s water, too, in India. My sister spares no opportunity to find reasons for me to stay..
Dorset : I may well join her in her endeavors.
Anthony : That knot will never hold.
Dorset : It is perfectly adequate.
Anthony : Then I must question your nautical skills, Dorset. Allow me. Pardon me. Miss Sharma.
Kate : Lord Bridgerton.

Edwina : Oh my ! Are you hurt ?
Dorset : Not at all ! The water is a rather welcoming refreshment, is it not, Bridgerton ?
Edwina : Refreshing indeed.
Kate : Come now. It is not proper to stare.

Bridgerton house.

Eloïse : Pénélope, what are youd oing here ?
Pénélope : I thought we were to walk, as we usually do.
Eloïse : My apologies. I had quite forgotten.
Pénélope : Uh, well … You missed quite the scene at the lake yesterday.
Eloïse : My brother’s impromptu swin ? I heard about it.
Pénélope : Where were you ?
Eloïse : Alas, I was forced to occupy my day with tedious wedding errands, which Mama has listed me for yet again. I’m sorry, but I cannot stroll with you today.
Pénélope : I shall see you tomorrow, then.
Eloïse : Of course.
Pénélope : Pardon me. Miss ? Miss Eloise seems to have misplaced her reticule when she was out yesterday. I’ll be happy to retrieve it. Where exactly did she visit ?
Maid : You’ll not find it again, miss. I warned her, the streets of Bloomsbury aren’t fit for a lady.

Featherington house.

Jack : What are you doing ?
Portia : Ah, Lord Featherington. Mr. Brookes here is just taking a look at some jewelry for me. It is a fine piece, is it not ?
Brookes : Indeed.
Jack : Uh, this is not a good time. He should return at another date.
Portia : Nonsense. He’s here now. And it is no trouble, is it ? I was only planning to have the jewels cleaned, but tell me, what might a necklace such as that fetch ? If it is of great value, I shall have to take more care.
Brookes : Well, I would require my proper tools for a definitive valuation, but I’d say you should take very great care, indee. It is rare to see stones this fine.
 Portia : Now, is that not something ? Thank you for your expert services, Mr. Brookes. I shall be in communication with you should I require anything further.
Brookes : No cake, then ?
Portia : Another time.
Jack : Need I remind you, these are as counterfeit as a two-pound note.
Portia : Quality counterfeits. If they’re good enough to fool that nibbling owl af a man, then we may well make it through the season yet.
Jack : I do hape you know what you’re playing at.
Portia : Well, there is no need to dismiss any staff, after all, Mrs. Varley
Mrs Varley : Mm. Let us pray he’s got a whole trunk of them, ma’am. One bauble does not a fortune make.

Royal Academy.

Benedict : I declare, that’s rather good.
Tessa : I am skilled at more than simply standing naked, Mister…
Benedict : Bridgerton. I do not doubt it.
Tessa : Then perhaps inform the academy. Although two of the founding members are women, we are still not yet allowed to enter the classroom. At least, not while we are clothed.
Benedict : So you work as a model as a way of learning from the lectures ? Ingenious.
Tessa : Care to take a turn ? It is harder than it looks.
Benedict : Mm. Like that ? How long must I stay like this ?
Tessa : That dépends. What I really need is a study of the male form. The naked form. What say you ?

Lady Danbury gardens

Lady Mary : It is a lovely spot, is it not ? It reminds me of the courtyard at the palace where we used to live. So calming.
Kate : Calming, yes. Nobody would blame you if you were to take sick, Mama, and send apologies for missing the dinner tonight.
Mary : Lady Danbury has made it quite clear that it is necessary for all of us to attend.
Kate : When was the last time you saw them ?
Mary : The night your dear father asked for my hand in marriage, I believe. Lord Sheffield made it clear, in no uncertain terms, that he did not support the match. So I had a choice to make between my family and my heart.
Kate : And did you ever regret that choice ?
Mary : From the very first moment, your father and I were drawn together. It is a very powerful thing to meet someone and feel that you know them. In a way unlike any other.
Kate : Still a rather high price to pay for love, I would think.
Mary : Do not fret. Even my parents » presence cannot mar that happiness that is the occasion. I had always hoped that you and Edwina would be spared the choice between affluence and love, and now you shall. Edwina is to wed her heart’s desire. And you have always wanted nothing more than your freedom.
Kate : Of course, Mama. We shall all be perfectly happy.

Bridgerton house.

Violet : Lord and Lady Sheffield’s return is certainly a surprise. But it shall be pleasant to see the family reconciled, will it not ?
Anthony : I will be finished in a moment, Mother. We shall not be late.
Violet : It is not that. I have been watching you all week. I … I told myself I would support your choice, but I must admit, I am finding it quite difficult to continue to stay silent.
Anthony : You have been anything but silent.
Violet : This is your betrothal, Anthony. Your marriage. To the woman that shall replace me as head of this household, might I add.
Anthony : You question Miss Edwina’s suitability for the role ?
Violet : I question the example you are setting your siblings, marrying a woman for whom you clearly hold no great tenderness or love.
Anthony : Why will you not accept that the love match between you and father was the exception, not the rule ?
Violet : Because I wish for you two to know the joy of an exceptional marriage. You should be excited to wed Miss Edwina, but for all I have seen, you act as if you are approaching the gallows instead. If this is not what you want, you must say something now, Anthony, before …
Anthony : What I want is beside the point. I could never dishonor Miss Edwina by begging off now.
Violet : You are right. A gentleman cannot take back his word. But a woman may. It happens all the time with young ladies, swept up in the dizziness of receiving a proposal before the reality of marriage becomes clear. If Miss Edwina were to call off the engagement, no one would find fault with her. And you would not be dishonoring her in the slightest, releasing her from the obligation before any vows were exchanged.
Anthony : She does not wish to end the engagement.
Violet : But does she know your true feelings on the matter ?
Anthony : My feelings are of no concern. What matters is my responsibility, which has always been to wed.
Violet : My darling. If you have doubts, do not simply set them aside. This is the most important choice you will ever make. And it would break my heart to see you spend the rest of your life in regret. I dare say it would break your father’s heart too.

Lady Danbury house.

Edwina : You seem distracted, Didi.
Kate : It’s, uh, just a headache. From, uh … From all the excitement these days.
Edwina : Is that all that ails you ? I have seen how ill at ease you are with the viscount. I was hoping we had put all that behind us now that Anthony is to be my husband.
Kate : He’s asked you to call him by his given name ?
Edwina : No, not yet. But it sounds fine, does it not ? Do you think the Sheffields will like this dress ? My stomach is in a knot, I am so excited to meet them.
Kate : Before you do, there is something I must tell you about your grandparents, and how they have, in fact, influenced our trip …
Lady Danbury : Our guests have arrived.
Kate : You may spare me the instruction, Lady Danbury. I know I am to be on my best behavior.
Lady Danbury : You think me an unfeeling harridan, but perhaps it would surprise you to learn that I am hosting this dinner for your sake. Your sister’s betrothal may be the end of certain hopes you harbored regarding the viscount, but access to the Sheffield fortune would certainly be a fine reward, would it not ? A life of independence is no mere consolation. Indeed, many would think it the better prize. After passion cools and fate intervenes, who else is a woman left with but herself ? Come along. Our guests are waiting.
Lady Danbury : Ah, Lord and Lady Sheffield, it has been too long. May I present Miss Sharma and Miss Edwina Sharma.
Lady Sheffield : Oh, my dear, look at you. Isn’t she quite as lovely as the report said ?
Edwina : You are too kind. I’m most happy to make your acquaintance.
Lady Sheffield : We have been waiting so many years to meet you. I wish to know everything about you. Do you enjoy dancing ? Music ?
Lord Sheffield : You must accompany us to the opera. We have a fine box which has been gathering dust.
Violet : Indeed, it has been too long since we’ve seen you both in town, Lord and Lady Sheffield.
Lord Sheffield :  Yes, indeed, it has.
Mary : Mother. Father.
Edwina : I do enjoy the opera. My sister Kate is the one who introduced me to it.
Lady Danbury : Ah. Shall we go throught to dinner ?
Lady Sheffield : Oh, yes. Come with me, child. And, of course, you must be our guests at the Sheffield manor. It is nothing compared to the estates at Aubrey Hall, to be sure, but I think it a most pretty part of Hertfordshire.
Lord Sheffield : Do you shoot ? We have a fine stock of birds, and you are always welcome.
Anthony : Thank you for the invitation. I do enjoy shooting.
Edwina : As does Kate. The two of them almost bagged a stag on our trip to the country.
Lady Sheffield : How … unusual. Do they teach young ladies to shoot in India ?
Kate : Only the fortunate ones. Uh, Lord and Lady Sheffield, how long do you plan to remain in town ?
Lady Sheffield : Oh, we shall stay for the wedding. Imagine. The queen herself overseeing my granddaughter’s nuptials. Her Majesty is kind to be so forgiving after everything that has happened.
Lord Sheffield : Now, now. We are all family here.
Lady Sheffield : Oh, yes, of course we are. Even after our daughter so callously rejected the match we had found for her. An earl, no less, with 12,000 acres. Any other young lady would’ve fallen to her knees in gratitude that her parents were showing such care.
Violet : This sauce is delicious, Lady Danbury. Have your cook give mine the recipe.
Lady Danbury : It is the gooseberry, I believe. Lady Sheffield, you’ve got quite the sweet tooth, I do recall ?
Lady Sheffield : And all for what ? A mere clerk, was he ? And with a child from a previous marriage to God-knows-who.
Kate : My mother has a name.
Lady Danbury : Lady Sheffield, I must ask …
Lady Sheffield : We could not show our faces in society for years. Not that she should care. She simply sailed away from all of us with that man, robbing us of our grandchild.
Mary : Grandchildren. I have two daughters with whom you have had every opportunity to form a connection. But the choice to shun us was yours alone.
Lady Sheffield : I beg your pardon ?
Mary : And do not think I took it lightly, being cast out by the only family I had ever known. I was heartbroken, indeed. But in time, I came to see that, in your cruelty, you did us all a great service.
Lord Sheffield : I hardly think this a proper dinner conversation.
Lady Danbury : I quite agree. Please, collect …
Mary : When you cast me out, what you did was set me free. Free to raise my daughters far from your constant judgment and craven demands that they should chase wealth and titles above all else !
Lady Sheffield : You are a fine one to talk. You speak of scorning riches, and yet you have come crawling back to snatch at our fortune.
Kate : Lady Danbury is right …
Mary : Believe me, I want nothing from you.
Lady Sheffield : Oh, you may not, but your daughter certainly does.
Edwina : Mama ?
Lady Sheffield : The trust fund we have set up for her. The condition of which clearly states that she must marry a man of good English breeding to inherit. You did not think we would allow another generation to pollute the Sheffield name, did you ?
Edwina : Didi, what are they talking about ? 
Mary : What have youd one ?
Violet : Anthony, did you know about this ?
Kate : I shall explain everything.
Lady Sheffield : I see this one has inherited your penchant for avoiding the truth. Or that’s something she inherited from her father.
Anthony : That is enough. I can only think you’ve been exiled from good society because of your deficient manners rather than any other sin. Since the moment you arrived, you have failed to show the proper respect for the Sharma family, and I will not stand for it.
Lord Sheffield : I declare …
Anthony : I will not … stand for it. Lady Mary has done admirably in raising her daughters. They are intelligent, kind, loyal women. And a credit to both their parents. And since you clearly do not wish to jeopardize your social standing by associating with such company, I suggest you do not. You may leave at once !
Lady Sheffield : You cannot be serious !
Anthony : Please send for Lord and Lady Sheffield’s carriage. They can wait outside. And do not trouble yourselves for an invitation for the wedding, for you shall not receive one.
Lord Sheffield : This is beyond the pale. And if you think you shall inherit a single sovereign now, you are sorely mistaken.
Mary : Lord Bridgerton, lady Bridgerton. I must apologize …
Anthony : We should take our leave.
Violet : Yes. Thank you for the evening, Lady Danbury.
Lady Danbury : It was enlightening.
Edwina : My lord …
Anthony : Good evening.
Edwina : You lied to me.
Kate : Please, Bon.

Kate : Lord Bridgerton. Lord Bridgerton, I beg a word !
Anthony : We must be going.
Kate : Please.
Anthony : Mother, I shall meet you at the house.
Kate : You must know. Edwina is innocent in all of this. She had no idea. Coming to England, finding her a match. I only wished the best for her. You cannot be angry at her.
Anthony : I am not. It is clear she was as much in the dark as I was about your schemes.
Kate : They were not schemes.
Anthony : I take it there’ll be no dowry. Now that the Sheffields have withdrawn their support.
Kate : You care about a dowry ?
Anthony : It is because of what you just did that the Sheffields withdrew it. It is regrettable, to be sure. But clearly, both Miss Edwina and I have been misled, and it is best to call of this doomed engagement before it is the cause of any more strife. Of course, I’d never besmirch her reputation. My mother and Lady Danbury will make a plan …
Kate : There shall be no plan. I do not understand. Why are you suggesting this ?All along, you have been set on marrying my sister, despite my every objection, might I add, and now You intend to cast her aside. Why ? And do not talk to me of dowries, sir, for we both know you have no need of it. So, tell me, what has shed one ?
Anthony : She has done nothing. It is you. You have made this match impossible.
Kate : But I am leaving for India.
Anthony : And it is not far enough ! Do you think that there is a corner of this Earth that you could travel to far away enough to free me from this torment ? I am a gentleman. My father raised me to act with honor, but that honor is hanging by a thread that grows more precarious with every moment I spend in your presence. You are the bane of my existence. And the object of all my desires. Night and day, I dream of you, And what I … Do you even know all the ways a lady can be seduced ? The things I could teach you.
Kate : I did not ask for this. To be plagued by these feelings. Hiding from my sister. Being driven to distraction every time you enter the room.
Anthony : Then you agree. It is insupportable.
Kate : Impossible.
Anthony : If I wed your sister, it will bind me and you together for eternity, and I will spend every day of my marriage wanting you, dreaming of you, dreading the day when my last thread of honor finally snaps. Is that the future that you want for us ? For your sister ? I must go.

Featherington house.

Prudence : Must we sit around like statues ? I wish to be at a ball, showing off my new fiancé.
Portia : Varley ! Are you certain we’ve not received any invitations you may have overlooked for the evening ?
Varley : No, ma’am. There’s been nothing.
Pénélope : Perhaps the circumstances of Prudence’s engagement has us on the outs yet again.
Prudence : So this is my fault ?
Pénélope : I did not say that. It’s not as if you arranged to meet Cousin Jack in that orangery, did you ? We should merely be happy we still have a cook and a lady’s maid each, yes, Mama ?
Portia : Not a single invitation since arriving back from the country.
Jack : I shall alert the postal clerk.
Portia : This is no joke. We are meant to be a distinguished family. But for years, I have suffered the indignities of the ton’s disdain, for one reason or another. They liked us well enough when they thought you a plum catch, but now that you are spoken for, ah, we are outcasts again.
Jack : All the more reason to end this sham of an engagement.
Portia :  It is not an option. Lord Cowper. What business did he have with you ?
Jack : He wishes to invest in the mines. Several of them do. Bored gentlemen with too much time and money on their hands.
Portia : Take it.
Jack : The mines are worthless. There are no rubies to be found.
Portia : How are they to know the difference ? Board a ship to the Americas ?
Jack : You are serious.
Portia : The future of this family hangs in the balance, my lord. I’ve never been more serious in my life. Get them to invest. Take every pound that they offer. Our fortunes will be restored. Prudence shall have a fine wedding, and I shall never have to suffer the disdain of the ton again.

Lady Danbury house.

Kate : Edwina ?
Edwina : Ever since the viscount has been courting me, I have sensed you were not being entirely truthful. And now I know I was right. This business with the Sheffields and their fortune, you did not trust me enough to tell me what was really going on.
Kate : I am truly sorry, Bon, for keeping both you and Mama in the dark. After Appa died, I took it upon myself to manage our affairs. I wrote to the Sheffields, and after learning of their stipulations, I saw an answer to all our troubles. I thought I was doing the right thing by keeping you free from this burden. But you do must know, it has weighed on me every day.
Edwina : I am not a little girl anymore, Kate. I am a grown woman now, ready to be a wife.
Kate : Yes. Yes,I know.
Edwina : If Lord Bridgerton does not wish to end our engagement … then the Sheffield fortune would not matter, would it ? Once I am married to the viscount, there will be ample funds to provide for all of us. He is as generous as he is wealthy. I am sure the viscount will provide for you and Mama too.
Kate : He … He might. But, Edwina, this should not be your burden.
Edwina : What burden would it be to marry the person I love ?
Kate : You love him ?
Edwina : Watching how nobly he defended us at dinner tonight, how could I not ? I want nothing more than to be his wife. His viscountess. But he will have to forgive us. Do you think he will ?
Kate : That I do not know.

The printing press.

Eloïse : I shall not be long.
Theo : Do not tell me you’ve traveled at this ungodly hour to offer more corrections of my writing ?
Eloïse : It was the only time I could leave without being seen. And, on the contrary, I’ve come to ask for your discernment.
Theo : Is that so ?
Eloïse : Do not look so pleased. It is a rare occurrence that I doubt shall be repeated. I have questions about the writings in this pamphlet.
Theo : Well, the ideas can tax a fragile mind.
Eloïse : Or perhaps your means of communicating them leaves much to be desired.
Theo : Or perhaps your have not seen enough of the world to make sense of them yet.

------------
Lady Whistledown : … Duty. More thanb laws or faith, I have often thought it the bond that holds our fragile society together. Duty to rank and title. Fidelity to one’s family name. It demands both utter obedience and total sacrifice. But what happens when such duty is in conflict with the heart’s true desire ? Why, then, there is the potential for a considerable scandal, indeed. The only question is, will the parties in question heed my warning ?Or is it already too late to turn back to duty and away from desire ?
------------
Anthony : I see you continue here with your morning rides.
Kate : As do you, it seems.
Anthony : I couldn’t sleep.
Kate : Nor couldn’t it. Have you decided what you will do ?
Anthony : Long have I wrestled with it, but I see no other option. I will talk with Miss Edwina today … and see my way to ending things. It is the only way to ensure that the two of us can be rid of this impossible situation. Once the engagement is over, our paths need never cross again. It will be as if we had never met.
Kate : You cannot. You cannot do that.
Anthony : Miss Sharma.
Kate : You cannot break my sister’s heart. She is all things good and true. A kinder soul you will never find. She has loved me as well as any sister could, ans I could not live with myself if I robbed her of her happiness and the future she deserves.
Anthony : I do not understand. You have been against this union from the start.
Kate : I was wrong ! I will not be the cause of you losing your honor any more than I can stand to see Edwina in pain. You once saw her as your perfect match. You will find your way to believing it again. Please. Please, Lord Bridgerton. Anthony. You must keep your word. You must marry my sister. You must marry her as soon as you can, because this feeling that plagues us so, i twill pass. It will become tenable, it will become bearable, and soon enough, it will be as if we never felt it at all. Mere passion. It must because it has to.
Anthony : Very well. I shall see that the wedding shall take place as soon as possible.

 

Rédigé par Mamynicky

 

Kikavu ?

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belle26 
02.05.2023 vers 16h

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jptruelove 
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vampire141  (30.03.2023 à 17:08)
Message édité : 30.03.2023 à 17:09

dans la saison 1 Benedict avait une liason avec la modiste 

catgir2  (07.02.2023 à 18:19)
Message édité : 07.02.2023 à 18:27

Ah, Anthony....

jptruelove, je te l'avais dit qu'il était formidable dans la S2,  surtout Jonatnan Bailey est un super Acteur, en général.

As-tu vu la série Broadchurch, il y a un petit rôle et on y aperçoit Simone Ashley en plus   l'histoire est menée par Olivia Colman et David Tennant (plein de prix pour
tout le monde) ? 
Un régal !

cinto  (07.02.2023 à 17:57)

Merci, jptruelove, de me citer. Je pense qu'avec une tellephrase, je peux me préparer pour le prochain Goncourt! lol!

J'aime bien lire tes impressions aussi...

jptruelove  (07.02.2023 à 09:29)

Tout comme vous, j'aime bien Benedict. Le personnage est tout aussi intéressant que son grand frère. J'ai hâte de voir la saison concentrée sur lui. 

Eloise, j'aime bien son côté rebelle mais elle commence un peu à m'énerver. Elle a l'air de ne penser qu'à elle...

Anthony, je l'adore. Je vais repprendre les mots de Cinto car je pense la même chose et elle le dit si bien.  j'aime de plus en plus ce personnage complètement dévoré par un sens aigu de responsabilité et déchiré par son amour impossible. L'acteur me plaît aussi: ses expressions faciales montrent très bien ses émotions. Ce n'est pas facile d'endosser le rôle d'ainé de la famille et d'être responsable d'une telle fratrie vu la mort de leur père. Il aimerait penser plus à lui mais son sens du devoir est plus fort. 

Il se déclare enfin à Kate, mais c'est trop tard, les fiancailles ont eu lieu. Quel scénario va permettre de faire changer les choses ? 

cinto  (21.06.2022 à 19:29)

Ah enfin! Anthony et Kate s'avouent leur passion, leur désir de l'un pour l'autre. Mais c'est impossible. Anthony a un sens de l'honneur très poussé et doit épouser Edwina qui s'est amouraché de lui quand même.

Voilà, j'aime de plus en plus ce personnage d'Anthony complètement dévoré par un sens aigu de responsabilité et déchiré par son amour impossible. L'acteur me plaît aussi: ses expressions faciales montrent très bien ses émotions.

Eloïse et Pénélope ne m'ont pas convaincue dans cet épisode; de même que Colin.

Par contre, la famille Ferrington (je pense que j'écorche le nom)  est interessante; ils sont ruinés et cherchent une solution.

Benedict m'a surprise; je ne sais pas pourquoi je pensais qu'il était gay.

Alors, mariage ou pas bientôt? 

parenthese  (06.04.2022 à 23:41)

En même temps , à moins de mettre 22 épisodes, tout ne pouvait tenir dans la S1, donc normal que des situations ou des personnages soient  développés au fils des saisons .

Contrairement à vous Eloise m'insupporte de plus en plus, je la trouve égoiste dans sa relation avec Pénélope , l'amitié semble n'avoir qu'un seul sens .

Bénédict est fantasque et agréable ( vivement la S3) .

Miss Sharma et Anthony s'avouent leurs sentiments , mais leur idylle est impossible , et le mariage continue de se préparer ,  lady danbury fait la leçon à Kate et la mère d'Anthony essaie de lui ouvrir les yeux.

Le dîner avec les grands parents se passe mal , l'argent , la situation, l'héritage , le titre , la vie n'est pas si belle dans l'aristocratie .

 

labelette  (03.04.2022 à 13:43)

J'aime aussi beaucoup le fait que les personnages de la fratrie soient plus développés dans cette saison. 

Eloïse tout d'abord, je l'adorais déjà en saison 1 et ça se confirme en saison 2. Elle est à l'opposé de beaucoup de jeunes filles de son âge et ne se sent pas à sa place lors des soirées. Elle aime lire et exoser ses idées, elle n'a pas envie de faire la potiche (comme le fait si bien Priudence, la soeur de Pénélope).

Benedict, que l'on a vu rapidement lors de la saison précédente, prend plus d'ampleur. J'espère que la saison 3 sera centrée sur lui ! Par contre dans la saison 1 j'avais l'impression qu'il aimait les hommes, ce qui n'est pas le cas dans cette saison.

Colin a mûri, son voyage lui a fait du bien. 

catgir2  (02.04.2022 à 21:37)
Message édité : 03.04.2022 à 13:48

Perso, je préfère de très loin cette saison 2 car elle met en scène les autres enfants de la famille ainsi que d'autres personnages qui ne faisaient que passer. 

D'abord Eloïse et sa formidable personnalité "border line" et les 2 autres frères Benedict et Colin.
Benedict est plein d'humour et l'acteur, Luke Thompson,  est très talenteux ; il prend ses marques pour la S3.
Colin a "grandi", il fait moins "chien fou" et l'acteur, Luke Newton, s'affirme ; le petit frère, Gregory, a aussi grandi et il partage même une scène avec son frère aîné.

Le scénario est plus épais et la personnalité de Anthony est beaucoup plus intéressante que celle de Simon Basset et surtout, Jonathan Bailey est un remarquable comédien.
Kate aussi est un personnage plus affirmé et plus réfléchi que Daphné.

Encore 3 épisodes pour connaître la fin.....

 

labelette  (02.04.2022 à 18:11)

Cette fois-ci, c'est la mère d'Anthony qui tente de lui faire ouvrir les yeux car elle trouve qu'Edwina n'est pas faite pour lui. Il ne veut dans un premier temps pas l'entendre, mais finalement se rend compte qu'il a des sentiments pour Kate.

Mais bon, il ne se passe pas grand chose entre eux. Elle est assez plan plan cette saison, surtout si on la compare à la saison 1 !

Le dîner avec les grands-parents met un peu de piment ! 

Contributeurs

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

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