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You, Me, Our love and...

Série : 7th Heaven
Création : 24.12.2006 à 11h22
Auteur : sakura 
Statut : Terminée

« Ceci est une fic co-écrite par Haluna et moi. Elle promet d'être longue et nous la rédigerons au fil du temps. Merci de ne pas écrire dedans ! » sakura 

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Simon venait de se lever et regarda par la fenêtre,la neige avait enfin cesser de tomber.Il se prépara et descendit dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner.Ruthie était installer à la table.


Simon : Salut.Tu a bien dormi ?

Ruthie : Oui.Et toi ?

Simon : Non pas vraiment.Je n’est pas vraiment arrêter de penser à……Cécilia.

Ruthie : Cécilia.


Simon la regarda elle avait l’air tellement surprise cela voulait dire que Martin avait garder leur discussion pour eux.


Simon : Martin ne t’à rien dit ?

Ruthie : Non.Pourquoi ? Qu’est-ce que Martin à a voir la dedans ?

Simon : J’ai eu une petite discussion avec lui il y a un petit bout de temps.Je voulais lui parler de toi mais la discussion à dériver sur Cécilia.

Ruthie : Et comment ?


Simon venait de se rendre compte de son erreur et il comprit qu’il venait de toucher un point sensible.


Simon : C’est moi qui lui est parler de Cécilia,je voulais parler à quelqu’un de ce que je ressentait pour elle.Et c’est avec Martin que j’ai réussi à prendre conscience de mes sentiments

Ruthie (surprise) :Tu ressent encore quelque chose pour elle ? Après ce qu’elle t’à fait ?

Simon : Oui et je te préviens que c’est avec ton petit ami qu’elle m’a tromper.

Ruthie : Bon j’y vais,à plus tard.


Simon regarda sa petite sœur sortir de la maison et se rendit compte qu’il devait se dépêcher si il ne voulait pas arriver en retard.Pendant le trajet il se demanda si Cécilia serait en cours,car n’ayant pas de voiture elle prenait le bus,et à cause de la neige les transports ne passeraient peut être pas.Arriver à la fac il se gara et coura vers sa salle de cours,il était en retard.Il entra dans la salle sans frapper.


Simon : Excusez-moi,je suis en retard car les routes étaient glissantes.

Professeur : Je comprend Mr Camden mais la prochaine fois n’oublier pas de frapper avant d’entrer.Allez vous asseoir.

Simon : D’accord.


En allant s’asseoir Simon scruta la salle du regard,Cécilia n’était pas là.Le cours terminer,Simon alla à la bibliothèque pour commencer le devoir que leur professeur venait de leur donner.Il était en train de travailler sur son devoir depuis dix minutes quand quelqu’un s’installa en face de lui.


…… : Salut !!

Simon : Salut.Je croyais que tu ne viendrais pas.Tu n’étais pas là pendant la première heure de cours.

Cécilia : Je sais.Mais le bus n’est pas passer et mon père à du m’accompagner mais comme il y avait un accident cela nous à retarder et donc je viens juste d’arriver.

Simon : J’ai pris tes cours.Tiens.

Cécilia : Merci.


Simon fit semblant d’être absorber par son devoir,il savait qu’ils devaient avoir une discussion à propos de la vieille.C’est Cécilia qui prit la parole.


Cécilia : Il faut qu’on parle d’hier,de ce qui c’est passer.

Simon : Je savais que tu allais me dire ça.J’essayais de me défiler.Mais moi je veux te dire que je ne regrette rien.Je voulais te le dire depuis si longtemps et je sais qu’hier au soir n’était peut être pas le bon moment….

Cécilia : Je suis heureuse que tu m’est avouer tes sentiments……Car moi j’avais peur de te l’avouer…J’avais peur que tu me rejette.

Simon : Que je te rejette ?

Cécilia : Oui.Après le mal que je t’est fait avec Martin,je croyais que tu ne me pardonnerais jamais.

Simon : Je sais que je peut être rancunier mais mes sentiments sont tellement fort que la tristesse que j’ai ressenti au début c’est évanoui.Et à chaque fois que je te voyais j’avais envie de te dire que je t’aimais toujours autant.


Cécilia était émue,il l’aimait toujours et cela faisait d’elle la femme la plus heureuse au monde.


Cécilia : Moi aussi je t’aime toujours.


Simon prit Cécilia par la main et ils sortirent de la bibliothèque.A peine sortit Simon embrassa Cécilia qui lui répondit avec passion.Ils se regardèrent tendrement pendant quelques minutes.


Cécilia : Comment va Ruthie ?

Simon : Bien ,en tout cas ce matin elle allait très bien.

Cécilia : Je suis contente.Et avec Martin tout ce passe bien ?

Simon : Oui,il à intérêt à faire attention sinon il aura affaire à moi.

Cécilia : Tu est vraiment protecteur.J’adore ça.


Ils partirent en rigolant,main dans la main.Ils étaient enfin heureux,ils s’étaient enfin retrouver.



Haluna  (03.01.2007 à 21:10)
Quelques jours plus tard, la neige avait fondu et le temps s’était radouci. Profitant de ce redoux et de la remontée temporaire des températures, les coachs sportifs avaient décidé d’avancer le match amical de base-ball qui opposerait les Wild cat’s  aux Tiggers du lycée voisin. Cet affrontement sans conséquence avait pour but de préparer les sportifs au championnat débutant le printemps suivant. Les quelques spectateurs qui avaient décidé de braver la fraîcheur de l’air pour encourager ces joueurs talentueux se pressaient les uns contre les autres afin de profiter de la chaleur humaine, se levaient bruyamment lorsqu’une équipe faisait parvenir particulièrement rapidement la balle au lanceur. Même Ruthie, emmitouflée dans une épaisse doudoune blanche, se surprit à pousser un hurlement de joie quand le numéro 44 finit son tour de piste après avoir échappé à un adversaire qui le poursuivait. Son allégresse redoubla quand Martin, d’une rapidité extrême, brûla la troisième base des Tiggers, empêchant ainsi tous les joueurs d’avancer. Fière de lui, elle ne pouvait s’empêcher d’afficher un sourire niais et amoureux : qu’il était beau, qu’il était doué ! Et combien elle l’aimait ! Se levant prestement pour contester une décision de l’arbitre concernant un lancer de son petit ami, elle renversa son chocolat chaud sur son voisin qui répliqua par des jurons inexprimables.

 
 Les Wild cat’s remportèrent finalement la victoire et l’adolescente jalousa les pom pom girls qui se jetaient littéralement dans les bras des joueurs. Elle grimaça et proféra de violents noms d’oiseaux lorsque Samantha Lawson s’accrocha au cou du beau brun telle une horrible sangsue.

 Ruthie (hurlant en brandissant son poing) : Sale petite poupée ! Tu veux bien te détacher de mon petit ami !

Voisin (indigné) : C’est de ma fille qui vous parlez ainsi ?

Ruthie (les yeux toujours rivés sur le terrain) : Je n’en sais rien et je m’en moque !

Voisin : Votre petit ami porte le numéro 44…

Ruthie (se tournant vers lui en fronçant les sourcils) : Oui, pourquoi ?

Voisin : Alors c’est bien ma fille que vous insultez de cette manière !

 Elle posa ses yeux sur la bouche déformée par la fureur de cet homme aux traits durs, émit un sourire gêné et s’éclipsa rapidement pour se soustraire à sa colère. Elle dévala les gradins et courant et en bousculant les quelques spectateurs qui obstruaient son passage, se retrouva près du terrain et constata avec déception que les joueurs avaient déjà regagné leurs vestiaires, suivis des pom pom girls en jupette. « Tu ne vas pas t’en sortir de cette manière, Samantha, je ne te laisserai pas approcher ainsi l’homme de ma vie ! » Songea-t-elle avant de pénétrer à son tour dans le bâtiment réservé aux membres de l’équipe.

 
 

Elle déambula rapidement dans le couloir sombre, ignorant tout de la direction qu’elle devait prendre. Jamais encore elle n’était venue dans ces lieus, elle n’avait pas vraiment pris le temps de visiter les recoins du gymnase ni de se rendre dans les vestiaires des joueurs. Une voix tonitruante interrompit ses songes et elle sursauta en se retournant.

 

Coach : Que faites-vous ici, mademoiselle Cambden ?

Ruthie (intimidée) : Je… Je… (il lui fallait se montrer plus convaincante si elle souhaitait retrouver son prince charmant et elle se remit immédiatement d’aplomb, esquissant un mensonge pour se tirer d’affaire) Je venais chercher Martin, il doit rejoindre son père avant que celui-ci ne parte et ce serait dommage qu’il soit en retard. (Quel motif pitoyable !)

Coach (suspicieux) : Donc tu es venue le secouer un peu afin qu’il ne traîne pas dans les vestiaires…

Ruthie (pleine d’assurance) : Oui, c’est ça !

Coach : Dans ce cas… (il sourit et elle sût à ce moment qu’il n’avait pas avalé son mensonge) Deuxième porte à droite, mais hâte-toi ! Et ne reste pas trop longtemps en compagnie de mes garçons.

 Sans écouter ses remerciements, il tourna les talons et s’éloigna d’un air amusé. « La fille d’un pasteur dans les vestiaires des joueurs, j’aurais décidément tout vu ! » Dit-il à mi-voix, un sourire aux lèvres. Il repensa alors à ses jeunes années, aux instants où il se sentait flatté de la gent féminine après un match… Il pénétra alors dans son bureau, non sans émerger de ces doux souvenirs.


  Ruthie suivit les indications et se trouva devant la fameuse porte. Elle devinait derrière des timbres graves, des plaisanteries frivoles et grivoises, des corps d’hommes qui se rhabillaient. Le rouge lui monta aux joues et elle manqua de faire demi-tour ; elle n’avait guère sa place en ces lieus ! Pourtant, sa curiosité la poussa à frapper à la porte et un « Entrez ! » bien net lui répondit. Déglutissant afin de se donner du courage, elle appuya sur la poignée et pénétra dans cet antre masculin. Les casiers s’alignaient dans une rangée en face d’elle et elle put apercevoir la plupart des joueurs, certains encore en tenue, d’autres déjà en jean et tee-shirt assis sur les bancs qui juxtaposaient les bacs de vêtements. Personne ne semblait dénudé et elle était soulagée de ne pas les déranger. Au plus proche d’elle, Brad paraissait affairé à nouer ses lacets, un pied sur une chaise, et à retrousser son pantalon afin de marquer un ourlet. Lorsqu’il releva la tête pour poser sur elle un regard à la fois surpris et amusé, elle se sentit pétrie de honte.
 

Brad : Cambden ? Qu’est ce que tu fais là ?

Ruthie (embarrassée) : Je… Je…

Todd : Tu ne vois pas que tu l’intimides ? Invite la plutôt à s’asseoir !

Jason (un sourire grivois aux lèvres) : Ou à autre chose…

 Un rire nerveux secoua l’équipe et la jeune fille voulut prendre ses jambes à son cou. Mais son corps refusait d’obéir aux impulsions de son esprit et demeurait figé. Elle écarquilla les yeux face à cette réplique désobligeante et remarqua avec dépit que son petit ami n’appartenait pas à l’assistante. Todd parut reconnaître ces signes d’angoisse car il la prit par les épaules et la fit asseoir sur le banc.
 

Todd (prenant sa défense) : Arrêtez les mecs, elle est certainement venue chercher Martin ! (il se tourna vers elle d’un air compatissant) N’est-ce pas ?

 

Elle acquiesça d’un hochement de tête, muette de stupeur.

 

Todd : Il finit de prendre sa douche, il ne va pas tarder. Mais tu peux l’attendre avec nous !

Brad : Et ne sois pas si timide, nous n’allons pas te manger ! Pour tout te dire, ça fait plaisir de voir d’autres têtes dans ces vestiaires !

Jason : C’est vrai que tu n’es pas très sexy comparé à elle !

 Nouvelle vague de rire dans l’assistance et la brunette esquissa un sourire amusé.
 

Brad (indigné) : Je suis très sexy, mais pas ton genre, voilà tout !

 L’adolescente se laissa cette fois-ci aller à la plaisanterie, récupérant la répartie et l’assurance qu’elle possédait habituellement. Après tout, ces joueurs semblaient plutôt marrants…

 Aaron : Personnellement, vos petites fesses musclées sous les douches et les mines trop fardées des poupées blondes qui nous encouragent commençaient à me lasser. Merci de nous apporter autre chose à regarder dans tout ce paysage, Cambden.

Ruthie (satisfaite que ces joueurs ne prêtent pas plus de considérations aux pom pom girls) : Pas de quoi !

Todd : Hey ! Je te rappelle que cette jeune fille est venue chercher son petit ami ! Et si Martin te voyait la lorgner de cette façon, tu passerais un sale quart d’heure !

Brad : Ruthie, tu désires peut être le rejoindre sous la douche…

Ruthie : Pour l’instant non, mais toi tu as l’air d’en mourir d’envie !

 Des éclats de rire franchement marqués résonnèrent alors dans toute la salle et Todd assena une tape amicale sur l’épaule de cette lycéenne plus délurée qu’elle ne le paraissait.
 

Todd : Bien envoyé, Cambden !

 

 Un silence immédiat suivit cette réplique et le regard du beau brun qui venait d’apparaître de l’autre côté des vestiaires se posa immédiatement sur l’adolescente.
 

Martin : Ruthie ? Qu’est ce que…

 Elle n’entendit pas la suite de la phrase, trop absorbée par la vision qu’il lui procurait actuellement. Une serviette blanche nouée autour de la taille et le cheveux mouillés retombant sur son front, il semblait sortir de la douche et elle s’attarda longuement sur ce corps d’homme : son visage angélique surplombait un cou massif qui s’évasait à la jonction du thorax via des muscles trapèzes parfaitement développés. Elle laissa ses yeux vagabonder sur ses épaules larges et rassurantes, sur la démarcation parfaite entre le deltoïde et les différents chefs du biceps, elle décrivit avec insistance ces bras qui l’avaient si souvent enlacée… Puis elle suivit instinctivement une goutte qui perla de ses cheveux d’ébène pour dévaler son tendre visage, son cou, pour retomber sur ses clavicules avant de glisser doucement vers son sternum en longeant les pectoraux. La vitesse de coulée s’accéléra sous l’effet de l’apesanteur et la tête de la brunette se pencha pour mieux observer le trajet délimité par les muscles abdominaux, dont elle pouvait distinguer les 8 carrés. Incapable de visualiser les côtes dans cette silhouette envoûtante, elle accentua son observation et découvrit de puissants muscles latéraux qui descendaient jusqu’à ses hanches dissimulées sous la serviette. Inconsciente de ses actes, elle se perdit dans cette contemplation et se mordit la lèvre inférieure pour se donner une contenance. Elle voulait qu’il la prenne dans ses bras, qu’il l’embrasse, elle voulait parcourir de ses doigts frêles et fins ces surfaces de peau jusque là inconnues. Elle imagina le contact de ce torse si volumineux contre sa tendre poitrine, la fusion de l’épiderme qui recouvrait leur ventre respectif. Elle le couvrirait de baisers, le désirant tout entier et il l’étreindrait comme il avait l’habitude de le faire, il la rassurerait et ils s’aimeraient. Une douce chaleur l’envahit et elle se sentit décoller du sol…
 

Martin : Ruthie, sors d’ici !

Ruthie : Quoi ?

 L’atterrissage avait été difficile. Elle devina qu’il lui avait parlé durant sa contemplation, mais elle n’avait rien entendu. L’injonction semblait pourtant dure et autoritaire et elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Il dut percevoir ce détail car son ton se radoucit et il sourit.
 

Martin : J’enfile des vêtements et je te rejoins. Attends-moi dehors s’il te plaît.

Ruthie : D’accord…

 Elle s’exécuta sans broncher et referma la porte derrière elle. Une fois dans le couloir sombre, elle s’adossa au mur qui s’opposait au vestiaire et se laissa glisser à terre, ramenant les genoux contre sa poitrine. Là, elle plongea la tête dans ses bras et des larmes dévalèrent ses joues. Pourquoi pleurait-elle encore ? Elle ne se sentait pas triste, au contraire. La chaleur qui avait envahi son corps ne s’était pas encore dissipée et il s’agissait d’une sensation plus qu’agréable ! Elle revit alors en songes le corps magnifique de son petit ami et la déception qui la gagnait la surprit : elle aurait aimé en voir davantage ! Comment pouvait-il provoquer cet effet à la fois doux et brutal en elle ?Et brusquement elle comprit…


 De son côté, Martin passa rapidement un tee-shirt et un caleçon, saisit son jean qu’il enfila sous le regard à la fois amusé et réprobateur de ses camarades.
 

Todd : Tu ne crois pas que tu as été un peu dur avec elle ? Elle était simplement venue te chercher.

Martin (laçant ses chaussures) : Et vous en avez profité pour la charrier, n’est-ce pas ?

Todd : Pas du tout.

Jason : Au contraire, nous lui avons montré que nous étions heureux de la voir !

Brad (faussement indigné) : Ouais, tu as même insinué qu’elle était plus sexy que moi !  

 Les yeux du beau brun parurent lancer des éclairs et il sentit l’envie de démolir ses 2 coéquipiers croître en lui. Il connaissait leurs blagues graveleuses, leurs moqueries dénuées de toute sensibilité et l’impact que ces plaisanteries puériles pouvaient avoir sur certains.
 

Todd : Je t’avais dit qu’il n’apprécierait pas…

Brad : Oh, arrête, Brewer ! Ta copine possède un bon sens de l’humour et une répartie hors du commun. Si elle s’était sentie gênée, elle n’aurait pas hésité à nous envoyer balader !

Martin (passant le bras dans une manche de son blouson rouge) : Je n’en suis pas si sur, elle se trouvait en terrain conquis.

Brad : Sérieusement, elle m’a déjà remis à ma place une fois il y a quelques mois, même si je suis persuadé qu’elle a été vexée…

Martin (s’arrêtant quelques instants) : Quoi ? Qu’est ce que tu lui as encore raconté ?

Brad : Rien de grave. Durant cette histoire de rumeur, je lui ai juste avoué que certains t’admiraient de pouvoir sortir avec une fille telle que Cécilia. Bon, d’accord, j’ai ajouté qu’aucune gamine de ce lycée ne faisait le poids contre ce type de femme et je crois que ça ne lui a pas plu car elle n’a pas relevé.

Martin (furieux) : C’est malin, tu es vraiment un imbécile ! Je ne sais pas ce qui me retient de ne pas te mettre mon poing dans la figure ! (il comprit brusquement qu’elle n’avait pas souhaité lui parler de ce détail, même si elle en avait fait mention quelques mois auparavant)

Todd (ramenant son camarade à la raison) : Tu perds ton temps à discuter avec lui ! Ne la fais pas attendre inutilement !

Martin (mettant son sac sur l’épaule) : Ouais, tu as raison.

Jason (le rappelant) : Au fait, Martin ! Toi et la fille du pasteur, vous en êtes à quel stade ? A voir la façon dont elle te regardait…

Martin (le coupant brusquement) : Si tes hormones te travaillent, c’est ton problème ! Mais cesse de te construire des scénarios et laisse Ruthie en dehors de ça !

Il sortit sur ces mots, ses coéquipiers demeurant aussi surpris qu'amusés de cette agressivité.


sakura  (03.01.2007 à 22:01)

En sortant des vestiaires Martin aperçut Ruthie assisse par terre,ses bras entourant ses jambes,la tête baissée.Il s’accroupit et caressa les cheveux de la jeune brunette.Quand elle releva la tête il s’aperçut qu’elle pleurait.


Matin : Pourquoi tu pleures ? A cause de ce que je t’est dit dans le vestiaire ?

Ruthie : Non.

Martin : Pourquoi ?

Ruthie : Parce que j’ai pris conscience de quelque chose.Mais je ne peut pas te dire quoi pour le moment.

Martin : D’accord.Je ferais tout pour toi.


Ruthie se releva en souriant,elle avait trouver l’homme de sa vie et il était merveilleux.Martin la regarda elle était tellement belle et en plus elle n’était qu’à lui.


Martin : Et Brad ma dit ce qu’il t’avait dit au moment de la rumeur et je veux te dire que tu est la femme la plus belle et que les autre femmes ne te surpassent pas.Tu est la femme la plus merveilleuse que je n’est jamais rencontrer,tu est belle,sensible et surtout il y a quelque chose qui te différencie des autres…Je t’aime.

Ruthie : Moi aussi je t’aime.


Ils allaient s’embrasser mais quelques membres de l’équipe sortirent du vestiaire et Martin emmena Ruthie pour la raccompagner chez elle.


Haluna  (03.01.2007 à 23:19)

*

**

****


 Ruthie scruta les alentours et aperçut avec bonheur l’homme de sa vie. Qu’il semblait séduisant avec son long bermuda de jean qui parvenait jusqu’à mi tibia, et avec son débardeur à côtes blanc qui dévoilait la largeur de ses épaules et les formes de son corps. Il parvint jusqu’à elle avec un sourire enivrant et elle fondit littéralement lorsqu’il déposa un baiser furtif sur ses lèvres.
 

Ruthie : Je croyais que tu ne viendrais pas.

Martin : Tu plaisantes ? Ces histoires de lavage de voiture se transforment toujours en concours de tee-shirt mouillé. Il s’agit surtout d’un bon prétexte pour lorgner les jolies filles dont le maillot colle au corps pour mieux dévoiler leurs formes. Et je n’ai franchement pas envie que certains posent un regard aussi indiscret sur toi !

Ruthie (presque indignée) : Mais je ne le fais pas pour me montrer ! Je veux seulement aider l’église à récolter plus de fonds !

Martin (la scannant des pieds à la tête) : Pourtant on ne dirait pas…

 
Elle portait en effet un petit dos nu jaune vif, attaché derrière son cou par un nœud fragile, et une jupette claire qui faisait ressortir la longueur de ses jambes fuselées.
 

Ruthie : Quoi ? Tu trouves que c’est trop provoquant pour laver des voitures ?

Martin : Non, ce n’est pas ce que j’ai dit ! Je crois juste que ces couleurs deviendront transparentes au contact de l’eau.

Ruthie (adoptant une moue boudeuse) : Tu ne me trouves pas jolie ?

Martin (la prenant dans ses bras) : Si, tu es très belle ! Mais j’aurais préféré que personne d’autre que moi ne te perçoive de cette manière.

Ruthie (passant les bras autour de son cou) : Jaloux ?

Martin : Protecteur, je te l’ai déjà dit.

 Elle se hissa sur la pointe des pieds et lui déposa un tendre baiser sur les lèvres. Il ne tarda pas à l’accentuer et à l’étreindre davantage. Ils émergèrent hors d’haleine et se sourirent mutuellement, front contre front et les yeux dans les yeux.
 

Ruthie (tentant de le rassurer) : Ne t’inquiète pas, ces tissus sont bien opaques et ne craignent pas l’humidité. Mais j’aime savoir que tu seras près de moi au cas où…

 Elle lui adressa un clin d’œil malicieux avant de rejoindre ses parents devant les portes de l’église. Le beau brun la suivit quelques instants du regard, comme pour se délecter de son être tout entier et courut auprès d’elle pour s’assurer qu’aucun homme ne s’en approcherait. Il fut néanmoins consterné de la tenue des Cambden : Annie portait un petit ensemble rose fuschia composé d’un short court et d’un tee-shirt large alors que le pasteur avait revêtu un bermuda vert pomme et un tee-shirt noir portant des inscriptions gothiques. Sur leur tête respective tenait en équilibre une casquette blanche ornée d’une inscription rouge : « Car Wash ». Sam et David couraient autour d’eux dans leurs habits bleu cyan pour l’un, rouges pour l’autre.
 

Eric : Martin ! Ravi que tu sois venu nous prêter main forte !

Martin : Pas de problème, monsieur Cambden ! Après tout, l’après-midi devrait se terminer par une formidable bataille d’eau et je ne voudrais manquer cela pour rien au monde !

Annie : Et maintenant, au travail ! Voici les premiers clients !

 Elle mit 2 éponges, un seau de liquide savonneux et un jet d’eau dans les bras des adolescents et s’affaira à sa tâche, le sourire aux lèvres.


  Quelques heures plus tard, le soleil tapait durement sur la ville et ses rayons se reflétaient dangereusement sur les vitres des voitures. Aucun ne doutait que des traces de bronzage ou de brûlures allaient apparaître sous peu. Après avoir fini de laver le 4X4 noir de monsieur Golway et avoir récupéré l’argent pour le service rendu, Martin se retourna pour apercevoir sa bien aimée. Elle avait relevé son épaisse chevelure bouclée à l’aide d’un crayon pour ne pas subir les effets de chaleur et sa peau halée paraissait résister efficacement aux rayons du soleil. Mais ce qui l’inquiétait davantage était sans nul doute son petit haut jaune, à demi trempé, qui moulait ses formes gracieuses tout en menaçant de transparence. Elle lui adressa un signe de main et un clin d’œil coquin lorsqu’une voiture s’arrêta devant elle. L’occupant descendit et lui révéla un sourire charmeur.
 

Jack : Très jolie tenue.

Ruthie (flattée) : Merci…

Jack : Alors comme ça tu laves les voitures…

Ruthie : Oui, pour étayer un peu les fonds de l’église. Et toi que fais-tu ici ?

Jack : Je viens donner ma contribution !

Ruthie (surprise) : Vraiment ? Et tu donnerais combien pour que nous nous occupions de ton véhicule ?

Jack : Disons le double de ce que vous demandez d’habitude si c’est toi qui lave personnellement ce petit bijou.

Ruthie (tapant dans sa main en guise de conclusion du pacte) : Ca marche !

 Elle saisit le jet, parsema d’eau le superbe coupé de son ancien petit ami et entreprit de savonner le pare brise à l’aide d’une éponge. De part sa petite taille, elle dut presque s’allonger sur le véhicule et grimper sur le capot alors que Jack la déshabillait littéralement du regard. Il pencha la tête à plusieurs reprises pour mieux admirer ses courbes et émit un sourire satisfait.


 De l’autre côté de la route, un beau brun serrait poings et dents face à ce spectacle. Il devait pourtant avouer que la scène était délicieuse : jamais la jeune fille ne lui avait paru si femme et si désirable. Il sentit une vague de chaleur l’étreindre et son bas ventre se rigidifier : dieu qu’elle semblait sexy dans cette tenue humide, dieu qu’il avait envie de la prendre dans ses bras. Mais la vision de Jack troublait tout le paysage et la jalousie surpassa son désir ; il avait pourtant dit à cet enfoiré de ne plus s’approcher de sa Ruthie, de ne plus poser le moindre regard indiscret sur elle ! L’adolescente était à lui, elle était sienne et il ne tolèrerait pas que ce malotru la lorgne de cette façon. Il allait lui montrer que la jeune fille ne lui reviendrait jamais, qu’elle n’aimait que lui, il allait lui prouver ! Ses mains se comprimèrent sous l’effet de la colère et sa respiration s’accéléra ; il ne devait en aucun cas déclencher de nouvelle rixe au risque de la blesser une seconde fois. Une idée lui traversa soudainement l’esprit et il sourit de son génie : il pourrait pour cela utiliser la pulsion qui le tiraillait actuellement et mettre à contribution celle qu’il devinait chez sa petite amie.
 

Martin (l’appelant de l’autre côté de la route) : Ruthie !

 Elle se retourna en souriant, littéralement trempée, lui dévoilant ainsi les formes de son corps et la couleur de sa peau sous son petit haut à présent transparent. Le crayon qui tenait ses cheveux tomba au sol dans le mouvement, déployant ainsi ses épaisses boucles sur ses épaules. A la grande surprise de l’adolescente, le beau ténébreux fit alors passer son débardeur blanc au dessus de sa tête pour présenter son torse musclé à la vue de tous. Elle demeura béate d’admiration, comme le jour où elle s’était rendue dans les vestiaires, et manqua d’étouffer sous l’effet de la chaleur qui l’envahissait peu à peu. Elle devait se contrôler, ne pas se jeter sur lui en pleine rue ! Mais il traversa la route qui les séparait d’un pas décidé et ce fut comme si son cœur s’arrêtait, comme si son souffle se brisait. Elle avait besoin qu’il l’embrasse pour survivre… Devinant sans doute son état, il l’attira durement à lui et déposa sur ses lèvres un baiser plus que passionné : il lui rendait la vie et raviva en elle des cendres qu’elle croyait avoir refroidies en se contrôlant le jour du match de base ball. Elle sentit la peau de son thorax nu contre son haut trempé, passa ses mains dans son dos musclé en se délectant des formes qu’elle touchait. Ses sens semblaient en éveil, comme à l’affût du moindre signe qui aurait pu déclencher l’inévitable. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour picorer son cou de tendres baisers alors que ses doigts s’étaient mis à parcourir ce torse d’homme. Puis elle passa amoureusement les bras autour de sa nuque de son prince charmant et se hissa un peu plus, prenant appui sur lui pour revenir à l’assaut de ses lèvres. Elle perdit l’équilibre mais il la rattrapa et la souleva dans les airs, la maintenant toujours contre lui comme s’il craignait qu’elle ne lui échappe. Le temps, les lieus, les passants et les regards médusés des spectateurs n’avaient aucun effet sur eux, ils se déconnectaient du tout paramètre bassement matériel et se consacraient l’un à l’autre. Sans pourtant se décoller d’elle, Martin la déposa sur le capot du superbe coupé de Jack, et elle se coleta davantage contre lui. Ivre d’amour, il se posta sur elle et ses pieds lâchèrent la terre ferme. La brunette sentit des mains douces et fortes, timides et expérimentées, passer sous son dos nu et elle sourit alors qu’il mit fin à leur baiser. Elle prit son visage en coupe et plongea ses yeux dans le regard océan de son bien aimé.
 

Ruthie (murmurant) : J’ai envie de faire l’amour avec toi !

 N’y tenant plus, ils se laissèrent aller à leur pulsion et s’embrassèrent fougueusement sur ce capot insolite. Il dériva sur son cou et…
 

****

**

*


 
 Elle ouvrit les yeux pour apercevoir les étoiles fluorescentes qui scintillaient au plafond et fronça les sourcils en se passant la main sur le front. Elle avait chaud, trop chaud et se dégagea de ses couvertures étrangement humides puis s’assit dans son lit. Il ne s’agissait donc que d’un songe, mais quelle intensité ! Elle passa une main sur ses draps et sur son corps : elle était en sueur ! Son regard se posa sur son radio réveil qui indiquait 4h31, il lui restait ainsi plus de 2 heures à dormir, même si elle n’en éprouvait pas l’envie. Une douche froide semblait plutôt bien indiquée mais elle craignait d’éveiller ses parents et d’avoir par la suite à se justifiant. Grommelant à tout va, elle se rallongea donc et tenta de gagner le sommeil en s’imaginant dans les bras de Martin. Néanmoins, elle espérait qu’un autre rêve de ce genre ne viendrait pas troubler son repos même si à présent, elle savait… Elle en était même certaine…  

sakura  (04.01.2007 à 00:47)

Simon ne savait pas quoi faire il venait de se remettre avec Cécilia et il venait de se rendre compte qu’on était le 6 février ce qui voulait dire le jour de l’anniversaire de Cécilia.Il avait passer ses derniers jours avec Cécilia et ils avaient été merveilleux.Il ne savait pas quoi faire il avait rien préparer,il descendit dans la cuisine et y trouva Ruthie.


Ruthie : Ca va tu à l’air anxieux ?

Simon : Ouais.Depuis que je me suis remis avec Cécilia je n’est pas vu le temps passer.Et tu sais quel jour on est aujourd’hui ?

Ruthie : Le 6 février.Pourquoi ?

Simon : C’est l’anniversaire de Cécilia.

Ruthie : Et tu ne t’en souvenais plus ? Là tu à un très gros problème.

Simon : Merci de me le dire.Et je ne sais pas quoi faire.Je n’est aucune idée.


Ruthie regarda son frère il avait vraiment l’air désespérer.Elle allait essayer de l’aider du mieux qu’elle pouvait.


Ruthie : Tu n’à qu’a l’inviter au restaurant.

Simon : Ouais.Mais il faut que je lui trouve un cadeau.Et là je ne sais pas quoi lui offrir.

Ruthie : Moi non plus.


Simon se mit à réfléchir et une idée transperça son esprit,il avait trouver une idée sublime.Il savait que cela ferait plaisir à Cécilia.Il quitta précipitamment la maison et se dirigea vers la promenade.Il arriva devant le cinéma,il demanda à voir le directeur.Quand il ressortit il été tellement heureux que tout le monde se retournait sur son passage.Il rentra et appela Cécilia pour lui dire qu’il viendrait la chercher chez elle vers 18 heures.La journée passa très vite et Simon fut ravi quand le moment d’aller chercher Cécilia fut arriver.Il passa la prendre et la conduisit dans un restaurant,dans le restaurant ou il l’avait inviter pour leur premier rendez-vous.


Cécilia : C’est le restaurant où…

Simon : J’ai penser que cela nous rappellerais les bons moments que l’on à passer ensemble.

Cécilia : Tu est vraiment mignon,j’ai toujours adorer ce genre d’attention.


Le dîner se passa très bien et quand ils eurent fini Simon lui annonça qu’il avait un autre cadeau pour elle.Ils sortirent du restaurant et Simon la conduisit vers le cinéma et il lui banda les yeux avant d’arriver devant.


Cécilia : Pourquoi tu me bande les yeux ?

Simon : Pour ta surprise.


Il prit la main de Cécilia et la conduisit devant le cinéma.Simon lui enleva le bandeau et elle eu l’agréable surprise de découvrir un message à son intention sur le panneau qui surplombait le cinéma : ‘’Joyeux Anniversaire Cécilia’’.Elle se retourna et déposa un baiser sur les lèvres de Simon et celui-ci le regarda,elle avait l’air tellement heureuse.


Simon : Ce n’est pas tout.

Cécilia : Quoi ?

Simon : Viens.


Ils entrèrent dans le cinéma et Cécilia se rendit qu’il était vide.


Cécilia : Il n’y a personne.

Simon : C’est normal.J’ai demander au directeur si je pouvais le louer pour deux heures et il a accepter.Ils faut que l’on aille dans la salle numéro 2.

Cécilia : Pourquoi ?

Simon : Viens c’est une surprise.


Quand Cécilia entra elle découvrit sur l’écran le titre du film qui allait être diffuser c’était ‘’ Autant en emporte le vent’’.Son film préféré.Ils s’installèrent et passèrent la plus belle soirée de leur vie.Cécilia n’en revenait pas que Simon est fait tout ceci pour elle.


Cécilia : Merci.
Simon : De rien.

Il se pencha et l'embrassa.


Haluna  (04.01.2007 à 01:01)
14 février, jour de la saint valentin.

 Annie avait invité toute la petite communauté pour célébrer l’anniversaire des jumeaux au cours d’un somptueux dîner de sa composition. Elle avait passé la journée aux fourneaux, jonglant entre les tomates cerises et les feuilles de salade qui ornaient l’assiette de charcuterie de l’entrée, veillant à la bonne cuisson de la viande dans laquelle elle administra une farce délicieuse, fermant quelquefois du pied le four qui contenait des plats divers et alléchants. Samuel et David jouaient silencieusement dans leur chambre, un rien semblait les amuser ou les occuper. Evidemment, ils étaient deux donc les risques d’ennuis se minimisaient. La mère de famille poussa un soupir nostalgique en se rappelant le jour où elle les avait mis au monde, les difficultés de l’accouchement, son refus obstiné de la césarienne, le soutien attentionné de son mari… Et la symbolique de cette date d’anniversaire. Il n’y avait pas à tangiverser, les jumeaux étaient nés dans un cadre sain, bourré d’amour et d’affection. Tous deux se soutenaient depuis leur plus jeune âge, comme chaque membre de la famille Cambden, mais leur relation semblait encore plus particulière : ils avaient partagé le même ventre, les mêmes eaux et il paraissait encore aujourd’hui impossible d’en imaginer l’un sans l’autre. Et pourtant, leurs routes finiraient un jour par se séparer…
 

Une violente bourrasque vint s’abattre sur la fenêtre de la cuisine, tirant Annie de sa rêverie. Elle sursauta et constata avec effroi que les médias ne s’étaient pas trompés. Au dehors régnait en effet une véritable tempête, la neige tourbillonnait en gros flocons, soulevant parfois les poubelles et les renversant sur les terrains recouverts d’un épais manteau blanc. Quelle profondeur pouvait atteindre cette couche ? Sans doute une bonne dizaine de centimètres, peut être même davantage, mais elle préférait ne pas y songer. Une véritable tornade blanche se mit sur pied et souleva la table de jardin des Cambden pour la balancer dans le terrain du voisin. Annie ouvrit des yeux inquiets : dire que Ruthie ne devait pas poser plus lourd que cette table. Elle l’imagina ainsi emportée par une violente bourrasque et cette pensée lui assena un haut le cœur terrible. Elle préféra s’asseoir sous l’effet du choc et se passa la main sur le front pour se rassurer : sa fille se trouvait actuellement en compagnie de Martin et elle savait pertinemment qu’il ne laisserait pas le vent l’emmener. Un bruit sonore suivi d’un cri aigue la tira de nouveau de sa rêverie, la remplaçant brusquement par l’inquiétude et elle monta les escaliers en courant afin de rejoindre Sam et David.

 

Annie : Que se passe-t-il les garçons ?

Sam : Le toit s’est soulevé ! Il va s’envoler !

Annie : Non, rassurez-vous, il est solidement fixé à la maison.

 Nouveau bruit et la mère de famille vit passer un lourd carré noir devant la fenêtre. Elle déglutit péniblement en écarquillant les yeux.
 

David : Tu vois, le vent est en train de démonter le toit !

Annie : Ca va aller, les garçons, ce n’est qu’une tuile, les autres continueront de nous protéger…

Sam : Oui mais ce n’est pas la première. Comment allons-nous faire si la maison n’a plus de toit ?

Annie (peu convaincue) : Et bien il nous restera le plafond. Nous reconstruirons le tout quand la tempête sera passée.

David : Maman, on a peur en haut. On préfèrerait venir dans la cuisine avec toi ! On pourrait t’aider à préparer le repas et à dresser la table.

Sam : Oui, au moins, si le plafond du premier étage cède, il nous restera celui de la cuisine.

Annie (à son tour effrayée par les répliques de ses fils et tentant toutefois de conserver un calme raisonnable) : Bien, si vous le souhaitez, vous pouvez descendre avec moi. Et qui sait, je suis certaine que vous pourrez magnifiquement décorer le salon pour la fête de ce soir.

 Suivie des jumeaux, elle descendit les escaliers pour rejoindre la cuisine et retourner à la préparation du repas. La fête de ce soir ? Deux de ses enfants étaient dehors par cette tempête et elle songeait encore à l’anniversaire… Simon avait en effet décidé de réserver une nouvelle surprise à Cécilia et même si l’annonce de leur relation n’avait encore rien d’officiel, le caractère officieux se laissait largement deviner. Annie sourit : elle avait toujours su que ces 2 là constitueraient de nouveau un couple. Et qui sait, peut être aurait-elle un jour le privilège d’assister à leur mariage… Martin et Ruthie avaient eux aussi décidé de profiter de la saint Valentin pour s’octroyer une sortie en amoureux, même s’ils demeuraient en ville afin de se rappeler les premiers émois de leur relation. Annie aimait observer les regards flamboyants qu’ils se lançaient, leurs mains si tendrement entrelacées, leur visage béat lorsqu’ils se trouvaient en présence l’un de l’autre. Elle ne put néanmoins réprimer un petit rire amer en songeant : « Quelle saint valentin ratée pour ces 2 là, qui avaient certainement prévu de se balader sur une promenade enneigée. » Les flocons auraient certes pu dévoiler un aspect romantique, mais les bourrasques qui faisaient rage au dehors éliminaient toute idée amoureuse. Elle consulta sa montre en poussant un soupir de soulagement : à cette heure, ces 2 tourtereaux devaient certainement se trouver dans le domicile du lycéen. Ils devaient en effet y repasser afin de récupérer le cadeau prévu pour l’anniversaire des jumeaux.

  La porte de la cuisine s’ouvrit brusquement et Annie crut l’espace d’un instant à un coup de vent. Elle fut néanmoins surprise de voir son fils pénétrer dans la pièce, tirant par le bras une étudiante blonde qui résistait contre le vent. Une bourrasque souleva la jeune femme et elle se sentit aspirée avant même d’avoir pu mettre un pied dans la maison. Simon utilisa la force pour la ramener à lui et referma vigoureusement la porte. Essoufflés et sous les regards amusés des jumeaux, ils ôtèrent leur bonnet, leurs gants, leur écharpe et leur manteau totalement recouvert d’une substance blanche et gelée.
 

Sam : Vous ressemblez à 2 bonhommes de neige.

Simon : Oui, et il y a vraiment de quoi ! La tempête qui fait rage est la plus violente que je n’ai jamais connue !

 Ils récupéra leurs habits trempés et les monta à l’étage dans le but de les laisser sécher. Cécilia avait tout juste repris ses esprits lorsqu’il revint dans la cuisine.
 

Simon : Martin et Ruthie ne sont pas encore arrivés ?

Annie (grimaçant) : Non et je commence à m’inquiéter. Même s’ils sont responsables, on ne sait jamais ce qui peut arriver avec ce temps ! J’espère qu’ils se trouvent en sécurité…

Cécilia : Moi aussi.

Simon (tentant de changer de sujet an voyant le visage de sa mère se déformer) : Oui, j’ai d’ailleurs vu que la table de jardin avait disparu…

Annie (blême) : Le vent l’a emportée sur le terrain voisin…

Simon : Et plus d’une dizaine de tuiles se sont écrasées dans le jardin.

Annie (paniquée) : Dix ?

Simon : Je n’ai pas eu le temps de les compter mais le toit semble bien dégarni.

David : Ah tu vois maman que nous ne pourrons compter que sur le plafond !

Cécilia (comprenant qu’il fallait éloigner les jumeaux de cette discussion plus que sérieuse) : Venez les garçons, nous allons tenter de dresser la table dans le salon.


Elle les prit chacun par une main et ils la tirèrent hors de la cuisine en lui expliquant de quelles décorations diverses ils souhaitaient affubler la pièce principale de la maison. Eric fit alors son apparition dans la cuisine, tout aussi brusquement que ses 2 prédécesseurs. Il claqua la porte derrière lui et enleva son manteau en prenant une bouffée d’air chaud.
 

Eric : Mon dieu, quelle tempête ! Des voitures ont été soulevées par le vent et se sont retournées à l’entrée de la rue. Quant à moi, j’ai bien cru m’envoler rien que pour rejoindre la maison.

 Sa femme blêmit davantage et son visage se tordit en une affreuse grimace inquiète.
 

Eric : Ruthie et Martin ne sont toujours pas rentrés ?

Simon : Non.

Annie (tentant de se rassurer) : Ils devaient repasser chez lui pour récupérer le cadeau des jumeaux.

Simon : Alors appelle-les ! Dis-leur de ne pas bouger et de rester là-bas !

Annie : Quoi ? Et l’anniversaire ?

Simon (raisonnable) : Ruthie est un peu plus légère que Cécilia et pourtant dieu sait que j’ai passer mon après-midi à la rattraper afin qu’elle ne s’envole pas. Je pense que Martin a dû en faire de même, il est si éprit d’elle qu’il ne la laissera jamais partir, mais… La tempête s’intensifie encore et sortir par ce temps serait du suicide, Martin ne sera pas forcément assez fort pour toujours la maintenir au sol. Sans compter l’histoire des voitures renversées à l’entrée de la rue…

Annie (cédant finalement à cette argumentation) : Tu as raison… Ils viendront lorsque le ciel aura fini de déchaîner sa fureur. Ils ne doivent pas prendre de risques inutiles. (elle saisit le combiné)

Eric : Et moi je me charge de Lucy pour lui dire de rester à l’église ! Je pense en revanche que Kévin ne sera pas assez fou pour sortir en tenant Savannah dans les bras avec ce vent, donc pas de souci à se faire de ce côté là…

  


 Quelques kilomètres plus au sud de la ville, deux lycéens demeuraient blottis l’un contre l’autre sur un grand canapé de cuir qui ornait le salon. Les fracas des tuiles qui s’échappaient du toit pour se briser sourdement sur la neige solidifiée troublaient le silence tendre qu’ils avaient installé. Frigorifiée, secouée de spasmes, et quelque peu effrayée par la situation, Ruthie s’était lovée contre le beau brun afin de profiter de ses bras protecteurs. 

 

***

Flash-back.


 17h34... Martin et Ruthie pénétrèrent tous deux dans la grande bâtisse, serrés l’un contre l’autre pour se protéger du froid et du vent. La jeune fille avait pu remarquer la force que son bras d’homme exerçait sur elle ; il avait chercher à la maintenir contre lui pour la soustraire aux violentes bourrasques qui auraient pu la saisir et l’emporter sans la moindre difficulté. Trempés jusqu’aux os, ils enlevèrent leur manteau et tout leur attirail de laine avant de grimper rapidement dans la chambre du lycéen. Là, il ouvrit son armoire et plongea son nez à l’intérieur avant de faire passer pull et tee-shirt humides par-dessus sa tête. Assise sur son lit, l’adolescente se contrôla tant bien que mal à la vue de ce dos si parfaitement dessiné mais à sa grande déception, il enfila rapidement un maillot et une chemise avant de se tourner vers elle et de lui tendre une veste.
 

Martin : Enlève ton pull trempé et enfile ça ! Tu vas attraper froid sinon…

 Elle sourit devant tant de prévoyance et reçut avec adresse le vêtement qu’il lui lançait. Obéissante, elle se dégagea de son boléro humide, passa la veste de son petit ami et remonta la fermeture jusqu’au col. Rêveuse, elle laissa l’odeur qui l’imprégnait remonter jusqu’à ses narines et s’en délecta avec passion : elle portait sa senteur d’homme qui commençait à l’enivrer… Elle se leva brusquement et la veste retomba à mi-cuisse !
 

Ruthie : Pourquoi faut-il que tu sois aussi grand ?

Martin (amusé) : Et toi aussi naine ?

Ruthie (vexée) : Ce n’est pas drôle. En plus j’ai l’air d’un sac à patate, c’est vraiment très sexy !

 A la surprise de la brunette, le jeune homme retint son rire et posa sur elle un regard attendri ; il aimait la voir dans ses vêtements, cela lui donnait une impression de partage complet, comme s’ils avaient déjà franchi une étape supplémentaire. Il secoua la tête pour en extraire ces pensées charnelles et plongea ses yeux océans dans ses prunelles noisette. Là, il lui caressa tendrement la joue en souriant et elle se laissa aller contre cette main amoureuse.
 

Martin (s’approchant de son visage en murmurant) : Pour moi, tu es toujours très sexy.

 

Les yeux de la jeune fille n’eurent pas le temps de s’écarquiller car déjà il l’embrassa. Il mit pourtant fin à cette étreinte quelques secondes plus tard et se dirigea de nouveau vers l’armoire pour en tirer un jean sec et fraîchement lavé.

 

Martin : Tu veux un pantalon ?

Ruthie (éclatant de rire) : Non, là j’aurais vraiment l’air ridicule !

 Elle sortit sur ces mots afin qu’il finisse de se changer hors de sa vue.

 Fin flash-back
***



  18h37…Peletonnés l’un contre l’autre, ils écoutaient les hurlements du vent et les bruits des tuiles et autres objets qui se fracassaient sur le sol. Lorsqu’elle sursautait, Martin resserrait son étreinte autour de ce petit corps inquiet afin de lui montrer qu’il la protégerait même des fureurs de la nature. Ruthie ferma les yeux et profita de ce parfum qui l’entourait, de cette âme qui veillait sur elle…


 ***
Flash-back

 17h51… Après s’être changé, Martin rejoignit sa petite amie dans le salon. A travers la fenêtre, l’adolescente fixait la tempête qui faisait rage au dehors d’un air inquiet. Il se plaça derrière elle et l’enlaça tendrement, posant son menton sur sa chevelure bouclée.
 

Ruthie : Il va falloir y aller. Avec tout ça, nous prendrons un certain temps avant de parvenir à la maison et je ne voudrais pas arriver en retard pour l’anniversaire de mes frères.

Martin : Ecoute… Je ne crois pas qu’il serait très prudent de sortir durant cette tempête.

Ruthie : Tu plaisantes ?

Martin : Non. J’ai passé près de deux heures à te rattraper et à te serrer contre moi afin que tu ne t’envoles pas cet après-midi. Je recommencerais s’il le fallait, mais je préfèrerais ne pas prendre de risque…

Ruthie : Tu as raison. La puissance du vent a décuplé depuis tout à l’heure et les routes doivent être enneigées, nous risquerions de nous enliser ou d’avoir un accident.

 Surpris qu’elle abandonne aussi vite, il se laissa lourdement tomber sur le canapé et l’invita à le rejoindre en lui ouvrant ses bras.
 

Martin : Viens…

 Elle se blottit contre lui, relevant ses jambes pour adopter une position en chien de fusil et il la berça tendrement, passant affectueusement sa main dans ses cheveux.
 

Martin (murmurant au creux de son oreille) : Nous irons dès que la tempête se sera apaisée, je te le promets…

 Fin flash-back
***



  18h44… Le jour avait sérieusement décliné depuis leur arrivée dans la grande bâtisse et les ombres commençaient à s’estomper. Sans crier gard, Ruthie se leva et se posta en face de la fenêtre qui juxtaposait le canapé. Les tornades de neige s’étaient multipliées et le vent soufflait de plus belle. Seul un lampadaire éclairait la rue de sa faible lumière, les autres avaient été ravagés par la tempête. Il la rejoignit en silence et passa un bras autour de ses épaules en percevant sa tristesse.

 Ruthie : C’est l’anniversaire de mes petits frères et… (une boule de chagrin obstrua sa gorge et elle ne put continuer)

Martin : Je sais, je suis vraiment désolé. Pourtant, nous étions rentrés ici plus tôt afin de récupérer les cadeaux de Sam et David, et dans l’espoir que le temps se calmerait mais…

Ruthie : Tu ne pouvais pas prévoir. Je ne savais pas que la nature pouvait se déchaîner à ce point…

Martin : Ouais… Mais si nous étions partis lorsque tu me l’as demandé, nous serions peut être chez toi.

Ruthie : Ou peut être morts… Il vaut mieux nous trouver en sécurité ici, mais… C’est frustrant…

Martin (encore une fois) : Je suis désolé…

Ruthie : Non, tu ne dois pas ! La tempête s’est aggravée au lieu de se calmer et nous ne pouvons rien nous reprocher. Nous ne pouvons sortir maintenant, ce serait trop dan…


Elle voulut continuer, mais une tuile s’écrasa juste à côté de la fenêtre et elle blêmit. Le téléphone sonna et les 2 tourtereaux sursautèrent. Martin se saisit du combiné et décrocha
.

 

Martin : Allô…

Annie : Martin ? Ruthie est avec toi ? Vous allez bien ?

Martin : Oui, madame Cambden, elle est là ( il adressa un sourire à sa petite amie en lui signifiant que sa mère était en ligne) et tout va bien, enfin, si l’on peut dire…

Annie : Pourquoi ? Que se passe-t-il ?

Martin : Rien, elle est juste un peu triste de se trouver là au lieu d’être auprès de ses petits frères.

Annie : Tu peux me la passer, s’il te plaît.

Martin : Bien sur ! (il s’éxécuta et donna le tendit le combiné à la brunette)

Ruthie : Maman ?

Annie (soulagée d’entendre la voix de sa fille) : Ma chérie, tu vas bien ?

Ruthie : Oui…

Annie : Ecoute-moi bien ! Je ne veux pas que vous sortiez de cette maison, tu m’entends ? Les bourrasques pourraient t’emporter ou renverser la voiture.

Ruthie : Mais…

Annie (brusquement autoritaire) : Il n’y a pas de mais qui tiennent ! Tu restes en sécurité chez Martin jusqu’à la fin de la tempête. Nous fêterons l’anniversaire des jumeaux lorsque tout le monde pourra parvenir jusqu’ici sans risquer sa vie !

Ruthie : Simon et Cécilia sont rentrés ?

Annie : Oui, mais Lucy est coincée à l’église et ton père va tout de même appeler Kévin afin qu’il ne sorte pas. Alors suis mon conseil et reste où tu es ! Et surtout, ne faites pas de…

 Bip, Bip, Bip…
 

Ruthie : Maman ? MAMAN !!!

 Martin posa ses mains sur ses hanches et elle sursauta. Elle balaya brusquement la pièce du regard et s’aperçut avec effroi que tout était devenu sombre.
 

Martin : Coupure de courant !

Ruthie : Seulement ici ?

Martin : Non, regarde le lampadaire dehors… Et les autres maisons…

 Il avait raison : toute la ville paraissait plongée dans le noir le plus complet. Le vent frappa la fenêtre dans un fracas effroyable et la jeune fille se réfugia dans les bras de son bien aimé. Toute cette situation ressemblait à un cauchemar !
 

Martin : Reste ici, je vais chercher une lampe torche.

Ruthie (brusquement inquiète) : Non, ne me laisse pas toute seule.

Martin : Je connais bien la maison et tu risquerais de te prendre les pieds dans je ne sais quoi ou de heurter un meuble. Ne bouge pas d’ici, je reviens tout de suite.

 Il lui déposa un tendre baiser sur la joue et s’éloigna, la laissant seule dans l’obscurité.
  


 Pendant ce temps, de l’autre côté de la ligne :


Annie
 : … bêtises. Ruthie, tu es là ? Ruthie ? RUTHIE !

Simon : Inutile de crier, maman, la ligne a été coupée…

Annie : Quoi, mais qu’est-ce que…

 Elle réalisa brusquement que toute la pièce se trouvait plongée dans le noir et elle prit peur.
 

Annie : Mais qu’est-ce qui se passe ?

Simon : Les cables ont dû être sectionnés sous l’effet de la tempête. (il regarda par la fenêtre) Toute la rue semble touchée, et je ne prendrais aucun risque si je disais toute la ville.

 Un cri strident retentit dans toute la maison et la mère de famille reconnut immédiatement la voix d’un de ses fils.
 

Annie (se précipitant dans le salon) : Sam ! David ! Tout va bien ?

Cécilia (dans le noir) : Oui, ils vont bien je les tiens tous les 2. Mais ils sont effrayés par cette situation.

 Les interlocuteurs ne se distinguaient pas et la conversation semblait bien étrange. Eric sortit du bureau quelques instants plus tard et signala sa présence par un « Hey ! » qui fit sursauter tout le monde. Simon mit finalement fin à cette obscurité en parvenant dans le salon avec 4 lampes torches trouvées dans la cuisine.
 

Simon (amusé en apercevant leurs mines déconfites) : Au moins les garçons se souviendront de leur anniversaire.

Annie : Mon dieu, dire que Ruthie et Martin se trouvent seuls dans le noir.

Cécilia (souriant en saisissant la lampe que son petit ami lui tendait) : Oh, ne vous inquiétez pas. Martin est débrouillard, il trouvera bien une solution…

Eric : Et Lucy est seule dans une grande église…

   



Au même moment, à l’église
 :

 

Lucy : Oh, non, ce n’est pas vrai !

 Elle se leva, contourna son bureau et heurta de plein fouet les quelques chaises qui le juxtaposaient. Elle grommela en se frottant les genoux et avança à tâtons dans l’obscurité, les mains devant elle pour la prévenir de tout obstacle. Elle erra quelques minutes en regrettant de ne pas mieux connaître les recoins de son lieu de travail et trouva finalement la porte.
 

Lucy : Lou ? Il y a quelqu’un ?

 Inutile d’appeler, elle se trouvait seule dans cette église froide et austère. Toujours sur le qui vive, l’ouie à l’affût du moindre son et les mains s’attendant à rencontrer n’importe quelle substance, elle avança dans le couloir. A sa grande surprise, elle atteignit rapidement la nef, éclairée de milliers de cierges et elle sourit : le feu, il n’y avait que cela de vrai ! Elle se saisit alors d’une bougie et retourna dans son bureau afin d’enfiler son manteau ; les radiateurs coupés, elle savait qu’elle ne tarderait pas à mourir de froid…

sakura  (04.01.2007 à 22:57)
Comme promis, Martin revint quelques instants plus tard avec une lampe torche et il fut amusé de constater que la jeune fille n’avait pas bougé d’un centimètre, sans doute tétanisée par l’importance de la situation. Il lui prit tendrement la main…
 

Martin : Cesse d’adopter cette mine apeurée ou je me verrais contraint de te prendre dans mes bras.

Ruthie (entrant dans le faisceau de lumière prodiguée par la torche) : Serait-ce une menace ?

Martin (l’attirant à lui) : Peut être…

 

Sans en dire plus, il descendit sur ses lèvres et les effleura doucement alors que la lampe pointait vers le sol. L’adolescente décida étonnamment de ne pas se prendre au jeu et mit rapidement fin au baiser avant de se reculer de lui.

 

Ruthie : Donne-moi une torche !

Martin : Pourquoi faire ?

Ruthie (arborant une moue enfantine) : Parce que sinon je ne t’embrasse plus…

Martin (avec un sourire ravageur) : Tu tiendrais ?

Ruthie (fondant littéralement devant tant de charme et prenant un air suppliant) : Donne moi une torche s’il te plaît…

 Il obéit et une décharge parcourut son être lorsque leurs mains se touchèrent. « Non, pas maintenant… » Songea-t-il plein de détresse. Il la contempla quelques instants, qu’elle était jolie dans le faible faisceau de lumière, il avait tellement envie d’en découvrir plus… L’adolescente trouva finalement le bouton pour allumer la lampe qu’elle tenait entre ses doigts et poussa un soupire de soulagement.
 

Ruthie (cherchant à se justifier) : Je suis un peu inquiète dans de tels moments, alors je préfère avoir une source de lumière pour moi, même si je sais que tu ne me laisseras jamais seule.

Martin : Tu as peur du noir ?

Ruthie (se défendant) : Non ! (elle se radoucit brusquement) Mais je suis heureuse que tu sois auprès de moi.

 

Il lui déposa un baiser affectueux sur le front et allait fondre de nouveau sur ses lèvres lorsque les gargouillements sonores de son ventre l’interrompirent.

 

Martin : Oups… Tu as faim ?

Ruthie : Ca dépend de ce que tu as à me proposer…

 Il l’entraîna vers la cuisine et ouvrit les placards.
 

Martin : Etant donné que le four ne marche pas… Des Corn Flakes, ça te tente ?

Ruthie : Seulement si elles croustillent et qu’elles sont au chocolat !

Martin : Ce sont les mêmes que chez toi, si tu crois que j’ai oublié les matins passés avec ta famille !

Ruthie (amusée) : Dans ce cas, sors 2 bols !

 Il ouvrit un tiroir et après avoir minutieusement observé son contenu à l’aide de la torche, il s’arrêta dans son élan. Un sourire fendit largement son visage et il comprit que son idée serait la bienvenue. Il tendit alors à sa petite amie la vaisselle nécessaire à leur entreprise et mit discrètement une boîte d’allumettes  dans sa poche.
 

Martin : Tiens, sers-toi, je reviens !

Ruthie (surprise) : Quoi ? Où vas-tu ?

Martin : Tu verras bien, fais-moi confiance. Sers-toi et attends-moi !

 Il sortit de la cuisine sur ses mots, adoptant un pas de course et un air guilleret. Elle l’entendit monter puis dévaler les escaliers et enfin le silence. Haussant les épaules devant tant de mystère, elle versa les Corn Flakes dans les bols et les saupoudra d’une épaisse quantité de lait. Quelques minutes plus tard, comme il l’avait annoncé, il fut de retour, essoufflé mais visiblement fier de lui. Elle lui tendit alors son bol et il la remercia d’un regard charmeur avant de l’entraîner vers le salon. 


 
 Le souffle de l’adolescente se coupa devant le spectacle qui s’offrait à ses yeux et une lueur pétilla au fond de ses prunelles noisette. Chaque endroit de la pièce était à présent parsemé de dizaines de bougies, dont la flamme illuminait les alentours en tamisant cette ambiance romantique. Elle remarqua également qu’il avait rapatrié quelques couvertures déposées au pied du canapé, en face de la cheminée. Le feu commençait à prendre dans cette dernière, attaquant les bûches et crépitant dans une nuance terriblement douce. En l’espace de quelques instants, le prince charmant était parvenu à transformer un cauchemar en rêve idyllique et elle demeura sans voix. Les larmes lui montèrent aux yeux, mais elle décida de ne pas les laisser couler afin de ne pas gâcher un moment si beau ; jamais personne n’avait fait cela pour elle, jamais personne ne s’était montré si attentionné, jamais personne ne l’avait tant aimée…
 

Ruthie (ébahie) : C’est… C’est superbe… Waouh ! C’est…

Martin ( plongeant ses yeux dans les siens) : Je t’aime, Ruthie…

 C’en était trop ! Trop beau, trop émouvant, trop romantique pour son petit cœur… Une larme roula sur sa joue et elle se mordit la lèvre inférieure avant de répondre.
 

Ruthie : Moi aussi je t’aime…

  Quelques heures plus tard, la tempête faisait toujours rage au dehors et la couche de neige devait atteindre à présent plus de 50 centimètres de haut. Allongés au sol sur les couvertures, profitant de la chaleur du feu, les 2 lycéens avaient laissé leur bol respectif de côté pour bavarder gaiement, rire, et imaginer une manière de sortir de la maison si la neige continuait de tomber ainsi. Etendu sur le dos, Martin jouait à enrouler son doigt autour d’une mèche bouclée de sa bien aimée, alors que, postée auprès de lui, la jeune fille écoutait le ronronnement satisfait de son cœur, la tête posée contre son torse. Le crépitement des flammes couvrait presque les rafales du vent et tous deux en venaient presque à oublier la situation actuelle. Immergés dans le bonheur, ils profitaient de ce tendre moment en laissant le temps filer entre leurs doigts.
Un bourdonnement sourd puis un bruit fracassant… Ruthie sursauta et il resserra davantage son étreinte. Le beau brun perçut ce souffle chaud, cette respiration haletante dans son cou, ce petit corps tremblant contre le sien… Un rêve, un supplice… Il décida de parler pour se contrôler, entendre le son sa propre voix le ramènerait peut être à la réalité.


Martin
(tentant de la rassurer) : Une tuile que le vent a dû emporter…

 Sans se décoller de lui, elle releva lentement la tête et plongea ses yeux dans les siens. Le temps se suspendit alors et la notion de choix, de résistance n’eût plus la moindre importance. Il n’y avait plus qu’elle… Et lui… Il lisait dans ses pupilles, il y vivait, il y mourrait… Il se calcinait sous le désir… Il vit ses iris s’illuminer d’une flamme qu’il ne connaissait pas encore et sa raison se consuma. Il sentit ses doigts s’enfoncer dans sa peau hâlée malgré les interdictions de son esprit, la chaleur l’envahit rapidement mais l’adolescente ne broncha pas. Elle semblait si sure d’elle, si déterminée lorsque son regard se braqua sur ses lèvres. Elle fondit lentement sur lui, sans qu’il ne parvienne à la retenir et il comprit.
 

Martin (dans un souffle) : Ruthie… Non…

 Mais ses résolutions s’envolèrent lorsque son souffle rejoignit le sien et son baiser, bien que timide, alluma en lui un véritable brasier. Incapable de refreiner ses sentiments, dévoré par l’amour, il la plaqua passionnément contre lui et l’embrassade s’accentua. Leurs langues se mêlèrent, leurs corps se cherchèrent et ils perdirent le contrôle de leurs mains. Ils en voulaient plus, souhaitant explorer chaque parcelle de l’autre, ressentir la finalité de cette passion si absolue. Martin la fit basculer sur lui et il la serra encore plus entre ses bras, recherchant davantage le contact de sa peau si douce, si sensuelle en dessous des vêtements. Leurs lèvres se détachèrent pour parcourir le corps de l’autre, leurs cœurs battaient à l’unisson et leurs sentiments s’exprimèrent au rythme effréné des pulsations. Leurs mouvements se perdirent dans de douces caresses incontrôlées et sans qu’ils ne comprennent de quelle manière, ils se retrouvèrent nus l’un contre l’autre. Il passa alors sur elle pour la considérer entièrement : mon dieu qu’elle était belle ! Si pure et si frêle…Mais elle avait peur. Il dessina les lignes de son visage d’une main tendre, comme pour lui faire comprendre qu’il était encore temps de reculer. Même si son désir surpassait actuellement toute mesure, il se sentait capable de tout pour elle. Prenant conscience de ce qu’elle allait faire, Ruthie caressa la nuque de son prince charmant avant de l’attirer amoureusement. Et il vint, il s’appesantit doucement sur cette fine silhouette de femme qu’il tenait contre lui. Elle serra les dents l’espace d’un instant et émit un faible gémissement avant de le sentir en elle. 

 « Je t’aime, ma chérie ! »

 Elle se laissa aller à ses sentiments et s’accrocha à lui comme si elle craignait qu’un gouffre sans fin ne l’aspire. Elle crut tomber, elle crut s’envoler. Les cieux la transportèrent jusqu’à un paradis de bien être tandis que leurs corps se mêlaient dans une chorégraphie romantique au son des flammes crépitantes. Il venait, il partait, il l’embrassait, lui murmurait des mots tendres. Il ralentissait afin de lui prouver son soucis d’elle, il l’enserrait et la protégeait. Elle fermait les yeux, se consacrant uniquement à l’union de leurs âmes et de leurs êtres, elle s’abandonnait totalement. Ils ne formaient à présent plus qu’un : un corps, un esprit, un amour… Elle était à lui, elle lui appartenait, elle faisait partie de lui ! La peau, la vie, la mort, le temps, toutes ces notions se mêlaient, il ne restait plus qu’eux. Les flammes dansaient alentour alors qu’ils se consumaient.
Et brusquement, la passion grandit en elle et son corps vibra de toute part. Elle enfonça ses ongles fins dans les épaules du beau brun qui poussa un gémissement immédiat. Mais il la vit se cambrer, il la vit perdre le contrôle de ses sens, il la vit s’accrocher à lui en tremblant et il comprit. Elle avait peur : son enveloppe charnelle menaçait d’exploser, son amour devenait incontrôlable et allait la tuer, chaque parcelle de son âme  s’éparpillerait pour tenter de rentrer plus profondément en Martin. Le jeune homme la comprima contre lui, comme pour lui signifier qu’il ne laisserait pas son corps éclater, comme pour contenir toute cette crainte de ses bras puissants, comme pour lui montrer qu’il mourrait avec elle s’il le fallait. La passion grimpa à son extremum et Ruthie parut rassurée de cette pression qu’il exerçait pour la protéger. Il était tout pour elle, parce qu’il voulait tout pour elle… Et ensembles, l’un contre l’autre et l’un dans l’autre, ils découvrirent les limbes du paradis, la nature vraie de l’amour !

 
Et leurs corps s’affaissèrent, leurs âmes à présent unies à tout jamais se calmèrent et ils regagnèrent doucement la terre bassement matérielle. Il se retira et elle sentit un manque en elle, tel un vide qu’elle ne parviendrait jamais à combler. Percevant ce sentiment de part le concert actuel de leurs esprits, Martin la serra contre lui et jeta une couverture sur leurs silhouettes entrelacées : rien ne serait jamais fini, tout commençait maintenant…      

sakura  (05.01.2007 à 17:34)

Quelques rayons se reflétèrent sur la neige, filtrèrent à travers les mailles des rideaux blancs et caressèrent la joue du jeune homme allongé au sol. Sans soulever ses paupières, Martin sourit en serrant un peu plus ce petit corps nu dans ses bras et huma avec bonheur l’odeur douce qui s’échappait des pores d’une Ruthie endormie. Recroquevillée, elle avait posé sa tête sur son épaule alors que ses doigts fins s’étaient refermés sur sa nuque. Lui appliquait des mains possessives et amoureuses sur son dos mince et nu. Il aimait percevoir sa respiration lente et sereine sur sa peau d’homme, son souffle chaud dans son cou, ses formes envoûtantes qui s’écrasaient tendrement contre lui. Les sensations de la veille lui revinrent à l’esprit et il crut l’espace d’un instant que tout ceci n’était qu’un rêve, que son âme sœur s’évaporerait à son réveil. Il se rappela leur étreinte, leur passion, la fusion de leurs âmes et de leurs êtres. Il se souvint de la crainte de l’adolescente, de la fermeté qu’il avait appliquée sur elle pour la protéger, du désir brûlant et du plaisir éclatant. Il ne supporterait pas de constater son absence lorsqu’il ouvrirait les yeux et si tout cela ne constituait qu’un songe, il s’agissait sans nul doute du plus beau et du plus douloureux qu’ait inventé son subconscient. Le beau brun prit brusquement son courage à deux mains et souleva ses paupières ; il poussa un soupir de soulagement en constatant que Ruthie reposait toujours contre son torse, l’air serein et rassuré. Elle n’avait pas bougé depuis la veille, avait demeuré dans la même position que lorsqu’il l’avait enlacée pour la bercer. Jamais elle ne lui avait paru si belle… Ses cheveux bouclés s’éparpillaient sur le sol en un halo attendrissant et un sourire satisfait étirait ses lèvres. Seul son visage tendre dépassait des couvertures qu’il tenait fermement enroulées autour d’elle pour la soustraire au froid. Il ne pouvait voir son corps mais en devinait les formes comme lorsqu’il avait les yeux fermés. Et brusquement, il réalisa qu’il n’avait pas réellement pris le temps de l’observer, tout s’était déroulé si vite, si naturellement. Il s’était laissé entraîné par l’âme amoureuse de la jeune fille, par son odeur piquante, par sa peau si douce… Il l’avait possédée, aimée et maintenant elle était une femme, sa femme ! Ils s’étaient consumés, avaient atteint des cimes de bien être, de plaisir au même moment, déclanchant une vague déferlante de bonheur qui rester gravée dans leur mémoire à tout jamais. Moi dieu, comment était-il possible d’aimer autant ? Il se rappela sa lutte contre le sommeil après cette étreinte passionnée : la sensation avait été si violente que son corps s’en était trouvé affaissé, presque meurtri mais il avait décidé de protéger sa Ruthie, de la serrer contre lui jusqu’à ce qu’elle atteigne le monde des songes. Il l’avait alors dévisagée, apprenant chacun des traits de ses joues, chaque insertion de ses cheveux, ressentant chaque inspiration comme la sienne. Même après l’acte, ils ne faisaient plus qu’un… Puis il l’avait rejoint dans ses rêves, l’embrassant et la berçant tout au long de la nuit.

 

Sa main rude glissa dans le dos de la brunette, jusqu’à atteindre la cambrure de ses reins. Il se délecta encore du grain de sa peau et prit soudainement conscience que malgré ses croyances, il ne connaissait pas encore chaque parcelle de son corps. La pulpe de ses doigts recevait trop de signaux enivrants et il sentit brusquement le désir renaître en lui. Dans son sommeil, Ruthie parut percevoir ce détail car elle se cala davantage contre ces formes masculines en poussant un soupir de bien être. Le jeune homme dut se mordre la lèvre afin de conserver une contenance, elle semblait si belle, si attirante dans ses aspects de femme enfant… Emu, il pencha la tête sur le côté et la considéra longuement de son regard océan.

 

Le temps lui filait entre les doigts et il ne pouvait dire si des heures ou des minutes s’étaient écoulées depuis son réveil. Mais il pourrait passer sa vie à l’observer ainsi, calme, sereine et sienne… Il perçut brusquement son souffle changer de rythme et de longs cils recourbés chatouiller son épaule. Mais l’adolescente ne broncha pas, elle inspira profondément comme pour s’imprégner de l’odeur d’homme dans laquelle elle baignait et sans la voir, il sut qu’elle était éveillée. Tout comme lui, elle profitait du moment que les paroles auraient gâché. D’ailleurs, à l’exception de mots doux incontrolablement prononcés, ils n’avaient rien dit depuis la veille, depuis la tombée bruyante de cette tuile. Ils demeurèrent quelques minutes ainsi entrelacés, dans un silence profond et dans une satisfaction totale. Puis elle roula sur lui en relevant la tête et il resserra son étreinte d’un bras, tandis que son autre main dégageait une mèche de cheveux bouclée derrière l’oreille de sa petite amie. Ses yeux noisettes, conscients de l’acte réalisé, le fixaient d’un air résolu et il se sentit transpercé : elle ne regrettait rien. Sans un  bruit, elle descendit sur ses lèvres pour les effleurer doucement, puis avidement. Il s’extirpa de ce baiser en la repoussant tendrement et elle comprit. Leurs regards ne pouvaient se détacher l’un de l’autre et toute communication empruntait ce chemin : entre eux, plus besoin de mots. Souriante, heureuse de l’effet qu’elle pouvait produire sur lui, elle se cala de nouveau dans les creux de son être (on aurait même pu croire qu’ils étaient prévus pour elle) et se laissa bercer par ces bras d’homme. Elle caressa affectueusement sa joue, consciente qu’elle devrait un jour sortir de ce cocon de bonheur.

 

Martin (murmurant à son oreille) : Je suis désolé…

 

La brunette se raidit brusquement au dessus de lui et une larme perla au coin de son œil : tout cela semblait trop beau ! Demeurant affalée sur lui afin de se soustraire à son regard, elle étouffa un sanglot et rassembla son courage pour lui poser la question fatidique.

 

Ruthie (s'étranglant de peine) : Tu regrettes ?

 

Affolé par son ton triste et par les spasmes qui la secouaient, il la saisit par les épaules et la souleva au dessus de lui afin de lire dans son regard noisette. Mais l’humeur qui y ruissela le transperça ; la douleur de son âme sœur devenait sa douleur.

 

Martin : Non ! Au contraire ! Je t’aime tellement que j’ai l’impression de mourir à chaque instant où je ne te tiens pas dans mes bras…

Ruthie : Alors…

Martin (reprenant) : Je suis désolé parce que je n’ai pas tenu ma promesse…

 

Elle mit un moment à comprendre à quoi il faisait allusion, et elle réalisa brusquement qu’il parlait de l’anniversaire de Sam et David. Elle émit alors un petit rire nerveux : elle avait complètement oublié cet évènement mais après tout, la soirée avait été bien meilleure… Elle déposa un baiser furtif sur son front afin de le rassurer -elle préférait se trouver dans ses bras en ce moment- puis se rallongea tendrement contre lui dans un « Je t’aime » à peine audible. Ils devaient profiter des ces derniers instants nus l’un contre l’autre car bientôt, il faudrait affronter le froid et la réalité…


sakura  (05.01.2007 à 22:36)

La tempête avait enfin cessé et Glenoak avait enfin retrouvé son calme habituel.Cette tempête avait permis aux gens de se rapprocher,aux personnes d’avouer leurs sentiments et à d’autres de les exprimer.Dans la grande maison des Camden tout était calme tout le monde dormait à l’exception d’un jeune homme.Simon était en train de regarder par la fenêtre cette tempête avait fait beaucoup de dégâts,le toit de la maison d’en face avait perdu beaucoup de tuiles,il se rendit alors compte que cela devait être pareil ou pire pour le toit de leur maison.Il se retourna et vit que Cécilia était réveillée.


Simon : Bien dormi ?

Cécilia : Et toi ?

Simon : Oui,le canapé n’était pas vraiment confortable mais ça a été.

Cécilia : Tu est là depuis longtemps ?

Simon : Non,depuis dix minutes.


Il s’approcha du lit et s’assit à côté de Cécilia.Elle était tellement belle,même au
réveil.


Simon (en rigolant) : Je croyais que tu avais une tête horrible au réveil ?

Cécilia : Oui,je sais.Je suis vraiment horrible…..

Simon (prenant le visage de Cécilia en coupe) : Tu ne me comprend pas….Je voulais dire que tu était magnifique même au réveil.Tu est magnifique tout le temps.Je crois même que tu est la plus belle femme du monde.


Cécilia s’approcha de Simon et déposa un baiser sur ses lèvres c’est à ce moment que les jumeaux entrèrent dans la chambre.


Sam et David : Beurk !!!


Simon tourna son regard vers les deux petites têtes blondes qui se trouvaient près de la porte.Il regarda Cécilia et ils éclatèrent de rire.


Simon : Vous savez dans quelques temps vous ne direz plus la même chose.

……… : Pour quoi ?

Simon : Pour rien.


Il venait de remarquer que sa mère venait d’arriver derrière les jumeaux.Il se leva et se dirigea vers.


Simon : Tu à bien dormi ?

Annie : Oui.Mais que fait tu dans ta chambre ? Tu devais dormir dans le salon.

Simon : N’est pas peur je suis monté ce matin pour voir si Cécilia était réveillée,mais comme ne l’était pas je suis rester en attendant qu’elle se réveille.

Annie : Vous pouvez descendre.Le courant n’est pas encore revenu mais je vais vous préparez quelque chose.


Ils descendirent tout les cinq et virent Eric entrer dans la maison.


Annie : Qu’est-ce que tu faisais dehors ?

Eric : J’ai été chez Kevin pour voir si il n’avait pas eu de problèmes pendant la nuit.

Annie : Et alors ?

Eric : Tout c’est bien passer.Sauf que Savannah à pleurer pendant presque toute la nuit à cause du vent.

Annie : Et Lucy ? Elle est rentrée ?

Eric : Non c’est pour ça que je vais aller à l’église pour voir si elle y est toujours.En attendant je veux que personne ne sortent de la maison.Cécilia,toi aussi tu reste ici le temps qu’il le faudra.


A ce moment-là la porte de la cuisine s’ouvrit laissant entrer Martin et Ruthie.Ils avaient les joues rougis par le vent qu’il faisait.Quand ils levèrent la tête ils remarquèrent que tout le monde les regardaient.


Annie : Ma chérie.Tout va bien ?

Ruthie : Oui,j’était avec Martin donc il n’y avait aucun problème.

Eric : Ca va ? Il n’y a pas trop de dégât chez toi ?

Martin : Comme chez tout le monde quelques tuiles se sont envolés,le courant à été coupé.Mais sinon tout c’est bien passer.Quand j’ai vu que le temps c’était calmer ce matin j’ai décider de ramener Ruthie.

Eric : Vous êtes venu à pieds ?

Martin : Oui.Avec toute la neige qu’il est tomber les route sont impraticables.Donc on est venu à pieds,j’ai trouver que ce serait plus prudent.

Annie : Tu à eu raison.


Martin se sentait vraiment gêné,la nuit qu’il avait passer avec Ruthie avait été merveilleuse mais maintenant il venait de se rendre compte que dans un sens il avait trahi les Camden.Il sortit de ses pensées quand une voix le ramena à la réalité.


……. : Ca va ?

Martin : Hein…..Oui.

……. : T’est sûr ?

Martin : Oui.


Martin regarda tendrement Ruthie,elle se préoccupait de lui alors que normalement c’était à lui de veiller sur elle.Il était vraiment tomber sur la femme de sa vie.


Haluna  (05.01.2007 à 22:49)

Une semaine était passer depuis le tempête qui avait laisser des traces sur Glenoak.L’école avait même fermer ses portes pour des réparations,la tempête y avait occasionner beaucoup de dégâts.Ruthie,elle avait passer une mauvaise nuit,elle avait des douleurs au ventre et n’avait pratiquement pas fermer l’œil de la nuit.Elle se leva à contrecœur quand elle vu l’heure qu’affichait son réveil.Elle descendit dans la cuisine ou elle vu plusieurs personnes qui s’agitaient dans tout les sens.Elle approcha de sa mère pour lui demander ce qui se passait.


Ruthie: Bonjour !

Annie : Bonjour ! Tu a bien dormie ?


Quand elle releva la tête et vit le visage de sa fille elle eu tout de suite la réponse à sa question.


Annie : A ce que je vois non.Tu est malade ou quelque chose te tracasse ?

Ruthie : Les deux.J’ai des maux de ventre et en plus je dois réviser pour les contrôles que j’ai dans quelques jours.

Annie : Et tu est stresser ?

Ruthie : Oui.Et ce doit être à cause de cela que j’ai des maux de ventre.

Annie : Oui,ce doit être cela.

Ruthie : Mais que font tout ces gens ici ?

Annie : La plupart sont des fidèles de l’église qui n’ont pas eu beaucoup de dégâts chez eux,ils viennent nous aider pour réparer le toit.Ils sont arriver ce matin moi et ton père avons vraiment été surpris.


Ruthie regarda autour d’elle,elle espérait apercevoir le visage de son bien aimé.Elle regarda sa mère avec un regard dépité.


Annie : Si tu cherches Martin,il est sur le toit avec Simon.Mais tu devrait aller t’habiller avant d’aller le voir.


Ruthie : Oui,tu a raison.


Elle monta les escaliers et espéra de tout son cœur que ses maux de ventre s’envolerais comme ils étaient venus.Elle pris une douche et se regarda dans la glace et poussa un cri d’effroi,elle ressemblais à un mort vivant.Elle se maquilla et essaya de cacher ses cernes tant bien que mal.Elle redescendit mit son manteau et sortit dans le jardin d’en bas elle voyait Martin en train de discuter avec Simon,mais elle ne pouvait pas entendre ce qu’ils disaient.


Entre Martin et Simon.


Martin : Sinon tout va bien avec Cécilia.

Simon : Ouais.Je suis vraiment content de m’être remis avec qu’elle,c’est vraiment la femme de ma vie.Je suis quand même content que tu m’est pousser à lui parler de mes sentiments.Sinon je serais encore entrain de me morfondre dans mon coin.

Martin : Je suis content d’avoir pu t’aider.Et je suis content pour toi et Cécilia.

Simon : Et entre toi et Ruthie,ça va ?

Martin (gêné) : Oui tout va bien.Pourquoi ?

Simon : Comme ça ! J’ai l’impression que vous vous êtes encore plus rapprocher depuis la tempête.

Martin (de plus en plus gêné) : Peut être.Je ne me suis rendu compte de rien.

Simon : Je suis content que ma sœur soit heureuse.Tiens en parlant d’elle,elle est en bas.


Martin tourna la tête vers le bas et aperçut Ruthie.Il regarda Simon et descendit pour aller la voir.Quand il arriva en bas il la prit dans ses bras.Il la regarda elle avait l’air pas bien.


Martin (inquiet) : Ca va ?

Ruthie : Oui,j’ai mal dormie car j’ai des maux de ventre.J’ai bientôt des contrôles très important et je suis stresser.

Martin : Ah,je croyais que c’était plus grave.


Il la regarda plus tendrement et la serra plus fort contre lui,qu’il aimait cette sensation,celle de la sentir contre lui.Ils étaient comme ça depuis quelques secondes quand une voix les sortit de leur bonheur.


……. : Alors les amoureux.Comment ça va ?

Martin : Je t’ai déjà dit de ne plus t’approcher de Ruthie,t’est sourd ou quoi ?

…….. : Je ne dois pas m’approcher de Ruthie,mais on peut dire que toi tu est carrément coller à elle.Mais si pouviez faire cela autre part,dans un hôtel par exemple.

Ruthie (énervée) : Jack on t’a demander de partir.

Jack : Bon je m’en vais mais n’oublier pas mon conseil.C’est plus intime.


Jack partit avec un sourire goguenard sur le visage,ils étaient vraiment bête,ils ne se cachaient même pas.Leur étreinte voulait dire quelque chose et lui l’avait tout de suite compris,il se demandait juste quand les autres allaient ouvrir les yeux.Ruthie avait pris peur,Jack avait compris que quelque chose avait changer entre elle et Martin.


Ruthie : Tu crois qu’il a compris ?

Martin : Non,ila juste dit ça pour nous faire peur et parce qu’il est jaloux que tu sois avec moi.Bon je vais remonter aider Simon.Je viendrais te voir tout à l’heure.

Ruthie : D’accord,de toute façon je doit aller réviser.


Martin déposa un baiser sur les lèvres de Ruthie et remonta en heut.Ruthie elle monta dans sa chambre espérant que ses maux de ventre disparaissent bientôt.


Haluna  (07.01.2007 à 13:43)

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choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

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