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Série : Veronica Mars
Création : 06.07.2019 à 12h20
Auteur : arween
Statut : Terminée
Se passe juste après que Veronica ait prononcé les mots les plus durs que Logan n’ait jamais entendu
Cette fanfic compte déjà 66 paragraphes
Chambre de Veronica
Trois jours que Veronica enchaînait les positions, tantôt assise, tantôt allongée. Elle ne s’était presque pas levée de son lit, sauf pour aller chercher quelques petites choses à grignoter et passer dans la salle de bain. Elle réfléchissait aux conséquences de ses actions depuis qu’elle était rentrée chez elle, trois jours auparavant, dans une colère noire. Colère provoquée par elle-même. A vouloir chercher la vengeance, elle avait perdu. Au lieu d’agir dans l’ombre, avec prudence, elle s’était mise sur le devant de la scène, aveuglée par la colère que la sex-tape tournée à son insu avait amené. Mais trop mise en lumière, elle s’était brûlée les ailes.
Jake Kane avait réussi à la piéger et elle entraînait son héros avec elle. Son père n’avait plus aucune chance d’être élu shérif… Elle avait failli et elle s’en voulait pour ça. Mais autre chose empêchait le sommeil de venir la trouver, Logan. Elle s’était montrée cruelle envers lui, passant ses nerfs sur lui alors qu’il n’avait cherché qu’à l’aider.
Veronica avait conscience qu’il faudrait qu’elle aille parler à Logan, maintenant que sa colère était passée. Elle devait aussi parler à son père, mais chercha encore un peu de courage…
Elle jeta un oeil à la pile de lettres qui s’entassait sur son bureau. Il avait été prolifique et ne pouvait clairement pas lui reprocher de ne pas s’ouvrir à elle. Il avait repris toute leur histoire, leur rencontre, Lilly, le club des 4, sa mère… Epique comme il se plaisait à l’écrire à la fin de chaque lettre au lieu de la signer. Elle avait tout lu, n’avait pas perdu une miette du coeur ouvert de Logan et s’était rappelé un peu plus à chaque fois, pourquoi elle ne pouvait se détacher de lui.
Elle décida de commencer par Logan, il comprendrait sans doute mieux que son père, il serait plus enclin à l’écouter… Enfin, elle l’espérait. Jetant un dernier coup d’oeil à son réveil qui indiquait 4 heures du matin, elle sombra dans le sommeil.
Suite de Logan et Dick
« C’est le moment Logan, tu sors de ma vie, pour toujours ! »
Il entendait ces mots se répéter en boucle dans sa tête. Assis sur le canapé de la suite, les yeux dans le vide, il ne pouvait qu’écouter et ré-écouter les derniers mots qu’avait prononcés Veronica.
« C’est le moment Logan... »
Les mots cruels, la voix autoritaire, il avait franchi une ligne rouge. Il avait fait tellement de conneries depuis tellement d’années… Mais il était naïf, il pensait que l’amour triomphait toujours et qu’il trouverait toujours un moyen de se faire pardonner. Sauf que pour se faire pardonner, il aurait fallu qu’il puisse parler à Veronica. Et malgré les centaines de messages laissés sur son répondeur, les lettres postées chez son père, les textos envoyés à toute heure, elle ne répondait pas. Elle ne répondrait plus jamais.
« Tu sors de ma vie... »
Mais il ne pouvait pas se résoudre à sortir de la vie de Veronica. Qui d’autre la protégerait ? Qui d’autre l’aimerait autant que lui ? Mais à bien y réfléchir, l’avait-il vraiment protégée ? Bien sûr, cette fille avait le chic pour se mettre dans des situations impossibles et dangereuses mais il n’avait rien fait pour l’en empêcher. Ce n’est pas en lui donnant des ultimatum qu’on arrête Veronica Mars. Il aurait dû le savoir. Il aurait dû savoir que la meilleure façon qu’il avait de la protéger aurait été de lui faire confiance. Pourquoi n’avait-il pas pu s’y résoudre ? Cela l’amena à une autre question, l’aimait-il vraiment ? Bien sûr, il était amoureux d’elle. Il l’aimait à en crever mais l’avait-il aimé comme elle le méritait ? N’avait-il pas été égoïste à vouloir toujours être celui qui gagne ? A toujours vouloir que leur couple soit un combat entre eux ?
« Pour toujours ! »
Logan voff : Tu as raison Veronica. Il est temps que je sorte de ta vie. Il est grand temps que je sorte de la vie de tout le monde. Je suis un aimant à conneries, pourquoi continuer.
Il attrapa le flacon d'anxiolytique qu’il avait été prendre dans l’armoire à pharmacie un peu plus tôt et dévissa le bouchon. Sans réfléchir, il fit tomber une dizaine de comprimés dans sa main et les porta à sa bouche. Il se pencha alors pour prendre la bouteille de vodka qu’il avait déjà bien entamé et mit le goulot sur ses lèvres. Il expira un grand coup par le nez et but de longues gorgés avant de s’allonger sur le canapé. Petit à petit, son esprit s’embruma. Il ferma les yeux dans l’espoir que sa tête arrête de tourner. Son estomac faisait des soubresauts dans son ventre. Son bras droit glissa le long de son corps. Ses doigts lâchèrent la bouteille qu’il tenait toujours et celle-ci vient s’écraser sur le sol. Elle explosa par terre, répandant des milliers de petits bouts de verres. Son esprit n’était plus, le noir avait envahi son cerveau. Mais, il était maintenant délivré du poids sur sa poitrine, du souvenir de sa mère sautant du pont, des images de son père avec Lily et des paroles cruelles de Veronica Mars.
Chambre de Keith
Keith Mars n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il avait entendu sa fille tourner et bouger dans tous les sens et sachant qu’il ne pouvait rien y faire, il décida de se relever pour poursuivre son enquête.
Cela faisait 4 ans qu’il enquêtait sur cette affaire. Il avait commencé peu après le meurtre de Lilly, lorsqu’il s’était approché de très près de la famille Kane. Est-ce que cela avait mis l’enquête de la mort de la jeune femme en second plan ? Keith se posait la question depuis des années mais incapable de trouver la réponse, il continuait malgré tout ses recherches sur ce qu’il avait trouvé à l’époque.
Apparemment, Jake Kane était le grand manitou d’une organisation étrange, composée exclusivement d’hommes, qui concentrait les “grands” de Neptune : juges, avocats, maires, politiciens, flics et même certains journalistes.
Keith enleva un tableau de son mur pour découvrir un panneau de liège qui regroupait toutes les informations qu’il avait pu trouver. Son enquête n’avait pas beaucoup avancé, le Castle se protégeait bien mais il commençait à trouver des points communs entre tous les membres, même si pour le moment, il n’avait pas encore trouvé la raison de leur allégeance à Kane.
Bien sûr, Jake était en haut de sa liste et depuis sa photo, partaient de nombreux fils qui le reliaient à d’autres. Il avait trouvé un avocat, un professeur de Hearst et un journaliste et savait qu’ils formaient le premier cercle des recruteurs. Cela faisait plusieurs jours qu’il détenait cette information et il se demandait maintenant comment faire pour en approcher un des trois.
Il était tellement concentré sur son travail qu’il mit un moment à entendre son réveil qui sonnait, indiquant 7 heures du matin. L’heure de partir à la chasse aux affaires qui payent.
Suite de Logan et Dick
Dick entra dans la suite, bien décidé à aller se coucher directement après la nuit qu’il venait de passer. Malgré les nombreuses parties de jambes en l’air, Julia avait été intarissable et avait passé la nuit à parler une fois le batifolage terminé. Il avait bien tenté de s’endormir mais son piaillement l’en avait empêché. Bien sûr, il avait songé à récupérer sa voiture et à rentrer mais il ne s’en sentait vraiment pas la force. Bref, maintenant, il était crevé et ne rêvait que de retrouver son lit.
Il passa la tête dans le salon, histoire de vérifier si Logan était toujours en train de déprimer sur la fin de sa relation avec la petite peste blonde, quand quelque chose attira son attention. Le bras droit de son ami avait une posture étrange, comme s’il était désarticulé. Dick s’approcha, pensant qu’il s’agissait sûrement de son cerveau endormi qui lui jouait des tours. Il marcha sur un bout de verre en arrivant près du canapé.
Il s’agenouilla et secoua Logan par l’épaule, attendant une réaction qui ne venait pas. Il prit alors son ami et le secoua fortement en criant son nom mais là encore, rien ne se passa. Le reposant sur le canapé, il attrapa son téléphone qui était dans la poche de son jean et composa le 911.
Voix féminine : 911, que puis-je faire pour vous ?
Dick : Je suis au Neptune Grand Hôtel. Mon ami est inconscient ou … je ne sais pas… Bref, il faut que quelqu’un vienne !
Voix féminine : Monsieur, je vous envoie quelqu’un mais il va me falloir plus de détails.
Dick : Je ne sais pas… Il commença à paniquer.
Voix féminine : Ok. On va y aller tranquillement. Sentez-vous un pouls ?
Dick : Mais comment vous voulez que je sache ça ! Il se mit à hurler, signe que son angoisse augmentait.
Voix féminine : Prenez son poignet entre vos doigt et voyez si vous sentez quelque chose.
Dick soupira mais pris la main de son ami. Il se concentra aussi fort que possible lorsqu’il sentit un battement contre son index.
Dick : Oh mon Dieu, oui, je sens quelque chose. Mais c’est faible, très faible.
Voix féminine : C’est très bien monsieur. Les urgences sont sur le point d’arriver. Pouvez-vous me dire ce qu’il s’est passé maintenant ?
Dick regarda autour de lui, cherchant des informations.
Dick : OK, je vois des médicaments et une bouteille d’alcool. Mon dieu, Logan…
Voix féminine : D’accord. Vous donnerez aux secouristes la boîte de médicaments d’accord ?
Dick : Oui, oui, bien sûr.
La personne continua de parler, lui posant des questions comme le numéro de sa chambre ou le nom de Logan et le sien. Il savait qu’elle cherchait à le faire patienter mais il trouvait le temps long, très long même avant que finalement des coups retentissent à sa porte. Lâchant le bras de Logan, il alla ouvrir. Rapidement, les équipes de secours prirent Logan en charge et en quelques minutes, ils partaient pour le Neptune Hospital. Demandant s’il avait de la famille à prévenir, Dick leur répondit qu’il était le seul et qu’il les retrouvait là-bas.
Oubliant toute sa fatigue, il récupéra ses clés de voitures et précéda les urgentistes dans l’ascenseur. Quelques minutes plus tard, il arriva à l’hôpital où l’ambulance l’avait précédé et il n’eut plus qu’à attendre que les médecins viennent lui donner des nouvelles.
Chambre de Wallace
Toujours enlacé dans les bras de Callie, Wallace sentit son téléphone vibrer. Il émergea de son sommeil pour voir qu’il était déjà 9 heures et qu’il fallait qu’il se prépare pour emmener sa mère au Neptune Hospital. Alicia avait développé des migraines éprouvantes depuis quelques mois. Cela en était arrivé au point où elle ne pouvait plus sortir de chez elle, craignant la lumière et où tout effort la faisait vomir. Ce matin, ils allaient enfin avoir les résultats de son IRM. Wallace espérait que les médecins aient enfin trouvé quelque chose. Et que ce quelque chose ne serait pas trop grave. Il se dit qu’il passerait à la boulangerie lui prendre des viennoiseries françaises avant de la retrouver. Il se prépara rapidement, passant sous la douche et s’habillant avec son éternel jogging, tee-shirt et baskett, et embrassa Callie du bout des lèvres pour ne pas la réveiller. Ils avaient veillé jusque tard, cette nuit.
Neptune Hospital - Salle d’attente
Cela faisait deux longues heures qu’il patientait en attendant le verdict des médecins. Il commençait à devenir fou à tourner en rond dans la salle d’attente et son ressentiment à l’égard de la peste blonde allait en s’amplifiant.
Dick voff : Bordel Mars, je te jure que tu vas payer pour celle-là !
Médecin : Famille Echolls ?
Dick se retourna vivement, prêt à entendre les nouvelles.
Dick : Oui ?
Médecin : Excusez-moi jeune homme mais je ne peux parler qu’à sa famille.
Dick : Oui et c’est moi sa famille. Alors ? Il avait essayé de prendre le ton de Logan lorsque celui-ci voulait obtenir quelque chose, espérant que ça dissuaderait le médecin de vouloir en savoir plus. Il fut soulagé de constater que cela avait fonctionné.
Médecin: Je suis le docteur Andrews. Je me suis occupé de votre…
Dick : Frère.
Le médecin leva un sourcil, voyant bien qu’il n’existait aucune ressemblance entre son patient et le jeune homme blond qui se tenait en face de lui.
Docteur Andrews : OK. Donc, je disais, je me suis occupée de votre frère. Il avait ingurgité une grosse quantité de médicaments et d’alcool. Vous êtes arrivé à temps. A quelques minutes près, c’était trop tard.
Dick poussa un soupir de soulagement. Logan était sain et sauf.
Docteur Andrews : Cela ne veut pas dire qu’il va bien.
Dick : Comment ça ?
Docteur Andrews : C’est une tentative de suicide dont il s’agit. Il faudrait vraiment envisager qu’il consulte.
Dick leva un sourcil. Logan ? Voir un psy ? Il faudrait qu’il soit hyper convaincant pour lui faire accepter ça… Mais, ils ne pouvaient pas se permettre qu’il recommence un truc comme ça, ni lui, ni Logan.
Dick : C’est tout ?
Docteur Andrews : Malheureusement, non. Il a aussi une fracture importante au bras droit. Cela va lui demander aussi beaucoup d’effort pour récupérer.
Dick laissa échapper quelques larmes, n’arrivant plus à les retenir.
Dick : Ok….OK. Qu’est-ce qu’on peut faire ?
Docteur Andrews : Je vous conseille de lui trouver une bonne maison de rééducation. Avec de bons kinés, il devrait s’en sortir.
Dick hocha la tête.
Docteur Andrews : J’ai encore une question pour vous. Il a avalé des anxiolytiques. Savez-vous où il a pu se les procurer ?
Dick sentit un frisson lui monter dans la colonne vertébrale.
Dick : Je vais devoir vérifier mais je pense que ce sont les miens…
Docteur Andrews : Ah !
Dick : On me les a donné à la mort de mon frère et je les avais laissés dans ma chambre. Je ne m’en suis jamais servi…
Docteur Andrews : Ne culpabilisez pas, jeune homme. Il aurait trouvé n’importe quelle solution pour arriver à ses fins.
Dick : Je pourrais le voir quand ?
Docteur Andrews : Dès maintenant. Je vais prévenir les infirmières.
Neptune Hospital - Secteur radiologie
Wallace faisait les cent pas dans la salle d’attente depuis vingt bonnes minutes maintenant. il ne comprenait pas comment Alicia pouvait rester aussi calme. Depuis qu’elle était sortie de la salle d’IRM, sa mère s’était simplement assise sur une chaise et feuilletait un magazine. elle avait essayé sans succès de le faire asseoir, lui faisant remarquer qu’user le sol de l’hôpital ne changerait rien à son diagnostic.
Enfin, le radiologue apparut dans l’embrasure de la porte :
Dr Pierce : Madame Fennel?
Le temps qu’Alicia pose son magazine et les rejoigne, Wallace était déjà à moitié entré dans le bureau du médecin.
Pierce : Asseyez- vous, je vous en prie.
Wallace faisait toujours les 100 pas et cela commençait à donner le tournis à Alicia.
Alicia : Wallace, s’il te plait, prends une chaise et assieds-toi.
A contre-coeur et en soupirant, Wallace prit finalement place face au médecin.
Docteur Pierce : Donc, les nouvelles ne sont pas très bonnes. Madame Fennell, vous avez une grosseur dans le cerveau. Je ne sais pas si c’est cancéreux ou bénin mais quoi qu’il en soit, il ne faut pas tarder à prendre rendez-vous au service d’oncologie.
Wallace accusa le coup. Son coeur avait doucement ralentit, il avait l’impression qu’il ne battait plus du tout maintenant. Il jeta un oeil vers sa mère. Une seule et unique larme coulait sur la joue droite d’Alicia mais un sourire conquérant illuminait son visage.
Alicia : Très bien. Merci docteur. Nous allons prendre ce rendez-vous maintenant.
Elle se leva et serra la main de son médecin avant de toucher le dos de Wallace pour l’inviter à la suivre.
Neptune Hospital - Chambre de Logan
Dick arriva dans la chambre de Logan, pestant contre lui-même pour être avoir été stupide. Comment avait-il pu louper que son pote était en si mauvais état ? Bien sûr, il avait bien vu que Logan était déprimé mais de là à tenter de se suicider ? Non, non bien sûr que non ! N’empêche, il n’aurait jamais dû laisser cette fichue boîte de médicaments dans sa chambre. Il poussa la porte de la chambre 321.
Dick : Hé buddy ! Comment tu vas ?
Logan : Jamais été mieux.
Dick : Bon bah si t’arrive encore à faire de l’humour, tout n’est pas perdu !
Logan : Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Logan était clairement sur la défensive et là où Dick aurait normalement battu en retraite, il décida de prendre les choses en main.
Dick : Bah que t’es passé à côté de la mort, merci moi de t’avoir trouvé, mais que t’arrives encore à faire de l’humour.
Logan baissa les yeux, honteux de son comportement.
Logan: Écoute, Dick, je… je suis désolé ok ?! Je n’aurais pas dû…
Dick : Non, tu n’aurais pas dû ! Je te rappelle que t’es pas tout seul ! Et je te parle pas de ta peste blonde mais de moi ! Il ne me reste personne, à part toi, alors si je perds aussi le seul frère que j’ai encore, je vais pas tenir !
Dick était un peu sonné d’avoir réussir à dire tout ça à Logan.
Logan, quant à lui, sentit les larmes lui monter aux yeux. Il avait foiré, il en était conscient et tout ça pour quoi? une fille? Non, Veronica n’était que la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Mais il avait su faire face toutes ses années et c’était bien à cause d’elle qu’il avait été aussi stupide. Dieu qu’il était tombé bas.
Dick : Donc, quand tu sors de là, tu vas voir un psy et on va faire venir un kiné pour que tu retrouves ton bras. Je compte pas aller surfer tout seul !
Logan : Le kiné d’accord mais le psy, tu laisses tomber.
Dick : C’est ce qu’on verra !
Il finit par s’asseoir sur le lit de son pote et se mit à lui raconter sa désastreuse soirée de la veille avec cette fille, dont il avait n’avait réussi à retenir le nom, qui n’avait fait que parler, parler, parler.
Neptune Hospital - Hall
Wallace avait passé un temps monstrueux à essayer de prendre un rendez-vous pour sa mère. Il était content que le docteur Pierce ait appuyé sa demande d’urgence car il commençait sérieusement à perdre patience. Enfin, plus d’une heure après, il avait enfin obtenu ce fichu rendez-vous et il pressait maintenant le pas pour aller voir sa mère. Sans faire attention où il allait, il rentra dans quelqu’un. Il s’excusa rapidement et continua son chemin lorsqu’une voix l’arrêta.
Dick : Pardon ? C’est tout ce que vous savez dire dans votre petit groupe. Mais lorsque c’est trop tard, on fait comment ?
Wallace regarda Dick et vit qu’il était en mauvais état. Lui-même ayant plus important à faire que de se battre avec Dick, préféra couper court.
Wallace : Je suis désolé de t’être rentré dedans Dick. Vraiment.
Et il le planta là. Dick, malgré sa colère, avait remarqué que quelque chose n’allait pas chez le jeune basketteur et ne chercha pas plus la bagarre.
Suite de Logan et Dick
Veronica arriva au Neptune Grand en début d’après-midi. Elle ne voulait pas réveiller Logan et risquait de perdre ses moyens devant lui torse nu, à moitié réveillé et les cheveux ébouriffés… Elle commençait à se perdre dans ses pensées… Secouant la tête, elle tapa à la porte de la chambre et attendit. Quelques minutes passèrent durant lesquelles rien ne se produisit. Elle toqua encore une fois, étonnée de ne pas avoir de réponse mais encore une fois, personne ne répondit. Elle allait faire demi-tour lorsque la porte de l’ascenseur s’ouvrit et qu’elle vit Dick en sortir. Elle allait lui dire bonjour lorsqu’elle vit le visage du surfeur blond. Une espèce de colère était bien visible.
Veronica : Dick ?
Dick : Dégage d’ici Mars ! Il avait aboyé ses mots.
Veronica : Je … euh…
Dick : Je plaisante pas, barre-toi et ne reviens jamais.
Veronica commença à perdre ses moyens devant ce Dick qu’elle n’avait jamais vu.
Veronica : Ecoute, je venais voir Logan….
Dick : Jamais ! Tu m’entends ! Tu ne reverras jamais Logan !!
Il écuma de rage et Veronica prit peur. Elle ne chercha pas plus loin pour le moment et battit en retraite.
Elle passa devant lui, essayant de retenir ses larmes et attendit l'ascenseur. Elle poussa un soupir de soulagement lorsque les portes se fermèrent.
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