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Retour au manoir, Brian, Justin et Sophia sont dans la cuisine. Les deux tourtereaux sont en train de préparer à manger pendant que Sophia est assise à regarder ses parents. Tout en faisant le repas, Brian et Justin regardent leur fille. 

Sophia : Vous êtes surs que vous ne voulez pas de mon aide ? 
Brian : Absolument. Comment vont tes oncles ? 
Sophia : Très bien et ils vous passent le bonjour. Et à mon avis, je suis arrivée au mauvais moment. 
Brian : Qu’est-ce qui te fait dire ça ? 
Sophia : Oncle Blake était à peine habillé et je ne parle même pas de oncle Ted, il était en caleçon. 
Justin : Ce n’est pas une façon d’accueillir les gens. 
Sophia : Vous pouvez parler tous les deux. 

Brian et son ange se regardent puis ils se mettent à sourire. Leur sourire se transforme en fou-rire. 

Brian : Bon d’accord, je veux bien admettre qu’ils nous arrivent d’ouvrir la porte avec pas grand-chose sur le dos. 
Sophia : Pas grand-chose ? Pas grand-chose ? Tu veux dire complètement nu, nu comme un vers. 

Sophia rejoint ses parents dans leur fou-rire. Justin s’approche de la poubelle pour y jeter quelques détritus. 

Sophia (voyant son père/crie) : Non. Ne jette rien. 
Justin (étonné) : Pourquoi ? 

Sophia descend de son tabouret et va vers la poubelle, Justin la regarde interloqué. Cette dernière fouille dedans. 

Brian : Depuis quand tu fais les poubelles ? On ne te donne pas assez à manger ?

 
Sophia sort sa main droite de la poubelle. Dans celle-ci, il y a la petite boîte qu’elle y avait mise il y a quelques heures. 

Sophia : Non, ce n’est pas ça et je mange très bien. Je voulais simplement récupérer ça (Montre la boîte). 
Justin : Qu’est-ce que c’est ? 

Sophia se rassoit. 

Brian : Un cadeau de ce cher Todd. 
Sophia : Pas du tout, je ne sais pas qui m’envoie ces cadeaux depuis toutes ces semaines. (Pose la boîte sur un mouchoir, qu’elle a préalablement sorti de la poche de son jeans, sur le plan de travail) Et j’ai une bonne nouvelle pour vous deux, enfin surtout toi daddy. Todd est gay. 
Justin : Quoi ? 
Brian : C’est une nouvelle formidable. J’aime bien Todd mais ce n’est pas un garçon pour toi. Aucun garçon ne sera assez bien pour toi. 
Justin : Jusqu’à ce que l’un de nous deux y mette son grain de sel. 
Sophia : Oui comme les deux derniers que vous avez fait fuir. Enfin pas le dernier, les deux d’avant. Le dernier m’a laissé tomber comme une vieille chaussette. Mais j’ai eu ma vengeance quand oncle Emmett est allé le voir. 
Justin : Qu’est-ce qu’il a fait ? 
Sophia (à Brian) : Tu ne lui as pas dit ? 
Brian : Non, tu m’as dit que tu le ferais. 
Justin : L’un d’entre vous va me dire ce qu’Emmett a fait ? 
Brian : À toi l’honneur. 
Sophia : Merci papa. Quant Nathan m’a laissé tomber, il a trouvé une excuse complètement bidon comme quoi il avait besoin d’espace, qu’il avait besoin de se retrouver tout seul, enfin bref, ce qu’on dit habituellement. Quelques jours plus tard, j’ai vu oncle Emmett, il m’a demandé ce qui n’allait pas et je lui ai tout raconté. Il m’a dit qu’il allait s’en occuper. Et peut-être trois semaines ou un mois plus tard, il a débarqué au lycée habillé en drag queen et il a été demander à Nathan pourquoi il ne venait plus aux soirées qu’il organisait. 
Justin : Ça ne m’étonne pas d’Emmett. 
Brian : On peut dire qu’il n’a pas froid aux yeux. 
Sophia : Oncle Emmett lui a dit de venir s’excuser auprès de moi pour son comportement. 
Justin : Il l’a fait ? 
Sophia (avec un grand sourire) : Oui. 
Brian : Alors dis-nous, c’est quoi cette boîte ? 
Sophia : Comment veux-tu que je le sache ? Je ne l’ai pas encore ouverte et je ne vois pas à travers le papier. 
Justin : Qu’est-ce que tu attends ? Tu veux peut-être que l’un de nous le fasse ? 
Sophia : Non. (Ouvre la boîte/regarde ce qu’il y a dedans.) C’est une plaisanterie de très mauvais gout. 
Justin : Qu’est-ce que c’est ? 
Sophia : Un cercueil. 

Brian et Justin se mettent à rire pensant que leur fille se moque d’eux. 

Sophia (qui sort l’objet de sa boîte/leur montre) : Mais je suis sérieuse. Comment peut-on offrir ça à quelqu’un ? Ça ne se fait pas. 
Justin : C’est sûrement une personne qui te connaît très bien et qui sait que tu prendra ça à la rigolade. 
Sophia : J’ai l’esprit ouvert, très ouvert mais on ne plaisante pas avec la mort, ni avec la vie des gens. En plus, cette personne a inscrit mon nom dessus avec l’année de ma naissance et l’année en cours. 

Brian s’approche de Sophia et prend l’objet dans ses mains. 

Brian (lit) : Sophia Brianna Taylor, 2007-2023. 
Sophia (énervée et reprend l’objet) : La personne aurait au moins pu éviter de faire une faute. C’est Sophia Brianna Taylor-Kinney. Pourquoi tout le monde fait la même erreur ? 
Justin : Aucune idée.

diana62800  (09.04.2013 à 20:17)

Emmett entre dans la cuisine et met ses clefs dans la poche de son jeans. 

Emmett : Bonsoir mes chéris 
Justin/Brian (étonnés) : Bonsoir. 
Sophia (avec un grand sourire) : Bonsoir oncle Emmett, (elle le prend dans ses bras) je suis contente de te voir. 
Emmett (repousse sa nièce délicatement) : On s’est vus ce matin. 
Sophia : Oui, je sais mais j’aime bien quand tu es là, ça met un peu d’animation ici. 
Brian (frustré) : Dis qu’on est ennuyeux pendant qu’on y est. 
Sophia (avec un petit sourire) : Je n’ai pas dit ça. (À Emmett) Tu manges avec nous ? Enfin si (à ses parents) vous êtes d’accord ? 
Justin (avec son sourire angélique) : Bien sûr… 
Brian (qui coupe Sunshine) : À une seule condition, c’est que tu ne ramènes personne ici si tu restes dormir. (Avec un regard noir/air sévère) Car si tu le fais, je peux te jurer que tu risques de passer le reste de ta vie à te demander ce qu’il pourrait t’arriver. 
Sophia : Tu devrais accepter parce que quand il fait ses yeux là, ce n’est jamais bon signe. 
Emmett : C’est promis. (Regarde l’objet dans les mains de Sophia) Sympa comme cadeau de bienvenue. (À Brian et Justin) Vous auriez pu trouver mieux ? 
Justin : Il n’est pas de nous. 
Sophia : Je l’ai reçu ce matin. 
Emmett : En tout cas, il y a une personne qui tient beaucoup à toi. 
Sophia : Et je peux même dire qu’il y en a trois dans cette pièce. 
Emmett : Ce que je veux dire, c’est quand une personne offre un cercueil à quelqu’un, il ou elle vivra très longtemps. 
Sophia : Oncle Emmett, je peux savoir ce que tu as fumé avant de venir pour dire des âneries pareilles ? 
Emmett : C’est ce qu’on dit, je n’invente rien. 

Elle prend l’objet et le remet dans la poubelle. 

Sophia : Faut pas être très net. Enfin bref, (à Emmett) tu manges avec nous ou pas ? 
Emmett (regard Justin et Brian) : C’est d’accord et je te promets de ne ramener personne à partir de maintenant. 
Brian : Mouais, j’attends de voir. 
Sophia : C’est génial et en plus c’est soirée barbecue avec mes papas d’amour aux fourneaux. 
Justin : Mon cœur, tu peux mettre la table pendant qu’on finit le repas ? 
Sophia (en se levant) : Bien sûr. 
Emmett : (avec un grand sourire) : Vous l’avez bien élevée. 
Justin : On a fait de notre mieux. 
Brian : C’est normal, on est les meilleurs parents qu’un enfant puisse avoir. Et ce n’est pas n’importe quelle jeune fille, (met son bras sur les épaules de son ange) c’est la nôtre. 

Brian embrasse son ange d'un tendre baiser sur les lèvres. Emmett et Sophia se mettent à rire. 

Sophia (prend un plateau et y installe la vaisselle dessus) : Mes papas, vous voulez du vin ou de la bière ? 
Justin/Brian (en même temps) : Vin. 
Sophia : Okay et toi oncle Emmett ? 
Emmett : De la bière pour moi. 
Sophia : C’est noté. 

Une fois le plateau rempli, elle le prend et va le poser sur la table qui se trouve sur la terrasse. De celle-ci, on peut apercevoir l’immense jardin qui s’étend à perte de vue. Emmett et Brian lui emboitent le pas. Emmett s’installe sur une chaise, Sophia met la table et Brian s’occupe du barbecue. 

Sophia : Que j’aime cette maison, on s’y sent tellement bien. 
Emmett : Heureusement, c’est ici que tu vis. 
Sophia : Toujours le mot pour rire oncle Emmett. Papa, tu veux un coup de main ? 
Brian : Oui, j’ai oublié la viande, tu peux la ramener s’il te plait. 
Sophia : Pas de problème, n’est-ce pas oncle Emmett ? 
Emmett (surpris) : Quoi ? 
Sophia : Tu m’as dit que tu voulais bien mettre la main à la patte, c’est le moment de le prouver. 
Emmett : Mais j’ai jamais dit ça. 

Sophia demande à Emmett de la laisser seule avec son père avec ses yeux qui vont de Emmett à la porte qu’ils viennent d’emprunter. 

Sophia : Si, tu devrais aller voir dad. 

Emmett finit par comprendre ce que sa nièce veut lui dire. Il va rejoindre Justin. Brian, quant à lui, a compris le manège de sa fille. Il se retourne pour faire face à Sophia. 

Brian : Qu’est-ce que tu veux ? 
Sophia : Te parler. 
Brian : Je t’écoute, qu’est-ce qui se passe ? 
Sophia : Ne dis rien à papa à propos de la lettre et de maman. Je ne veux pas l’inquiéter pour un rien. Je suis assez grande pour régler mes problèmes toute seule. 

Brian fuit le regard de Sophia. 

Sophia : Ah non. Ne me dis pas que tu lui as tout raconté. 

Elle fait quelques pas

Brian : Il avait le droit de savoir. De toute façon, il a compris que quelque chose n’allait pas, il n’est pas idiot. 

Il s’approche de sa fille. 

Sophia : Oui, je sais. Mais j’aurais voulu lui dire moi-même. Tu crois que maman va revenir avant la rentrée ou pas ? 
Brian : Je ne sais pas ma chérie mais une chose est sure, je l’empêcherai de te faire du mal. Et ça vaudrait mieux pour elle, si elle veut garder son droit de visite. 
Sophia : Tu acceptes de lui donner une seconde chance, ce n’est pourtant pas dans tes habitudes. 
Brian : Je n’ai pas dit ça mais si demain matin à 9h00, elle n’est pas là, son droit de visite, elle peut s’asseoir dessus. 
Sophia : Merci papa. 

Brian ouvre grand ses bras et Sophia vient se réfugier à l’intérieur. Elle s’est toujours sentie en sécurité que ce soit auprès de Brian ou de Justin. Qui aurait dit un jour que Brian aimerait ses enfants à ce point et qu’il ferait tout pour eux ? Un sourire se forme sur son visage. 

diana62800  (15.04.2013 à 14:44)

Daphné est toujours à Rome. Son repas d’affaire vient de se terminer. Elle est toujours à table avec Luigi et Phil mais elle n’a qu’une envie, c’est de retrouver sa place de mère dans la vie de sa fille. 

Luigi : Bon, qu’est-ce que vous répondez à ma proposition ? 
Daphné : Qu’il faut que j’y réfléchisse. C’est une décision très importante que je ne peux pas prendre sur un coup de tête. 
Luigi : Vous n’aurez qu’à me donner votre réponse la semaine prochaine, Phil a mon numéro. (Regarde sa montre) Il faut que je vous laisse. (Se lève puis prend la main droite de Daphné et y dépose un baiser) J’ai été ravi de vous rencontrer. 

Daphné, qui se sent très mal à l’aise, enlève sa main de celle de Luigi. Ce dernier dit au revoir à Phil puis quitte le restaurant. 

Phil : Il est intéressant, n’est-ce pas ? 
Daphné : Intéressant ? Tu te fous de moi, il est arrogant et grossier. Brian est plus correct et poli que lui. Tu imagines. Brian, on parle de Brian. Et en plus, ce macho italien me fait des avances et ça ne te gêne pas ? 
Phil : Daph, il est comme ça. 
Daphné : Peut-être mais ça me met très mal à l’aise. 

Elle se lève de sa chaise en poussant un soupir, Phil la retient par le bras. 

Phil : Où vas-tu ? 
Daphné : Je rentre en Amérique. Tu me déposes à l’aéroport ou je dois prendre un taxi ? 
Phil (se levant) : Je vais te déposer. 

Il dépose un baiser sur la joue de sa femme qui lui sourit. Ils sortent du restaurant et vont directement vers la voiture de Phil. Ce dernier a réglé la note du repas avant de sortir. 

Arrivés à l’aéroport, Daphné sort de la voiture, Phil l’imite. 

Phil : Je t’accompagne. 
Daphné : Ça me fait tellement plaisir que tu m’accompagnes pour voir Sophia. 
Phil : J’aimerais bien mais tu sais que je ne peux pas. J’ai des rendez-vous jusqu’à la fin de la semaine. Je t’accompagne jusqu’à la porte d’embarquement. J’ai beaucoup de personnes à voir demain. Si je pouvais, tu sais que je viendrais. 
Daphné : Dommage, ça sera pour la prochaine fois. 

Daphné embrasse son mari d’un baiser passionné puis embarque dans l’avion qui la ramène près de sa fille qu’elle aime tant. 

Retour au manoir, Brian, Justin, Emmett et Sophia viennent de finir de manger dans la joie et la bonne humeur. 

Sophia : Mes papas d’amour, c’était très bon, un véritable délice. 
Emmett : Pour une fois, je suis d’accord avec ma nièce, c’était pas mal. 
Justin : Et bien tant mieux si tout le monde a aimé, on est content. 

Le portable de Sophia sonne. 

Brian : Tu connais la règle quant on est à table ? 
Sophia : Pas de portable, je sais. (Prend son téléphone dans la poche de son short en jeans) C’est maman. 
Justin : Réponds-lui. Qu’est-ce que tu attends ? 
Sophia : Je ne sais pas quoi lui dire. Cet après-midi, je lui ai dit que je ne voulais plus la revoir. 
Emmett : Décroche et tu verras ce qu’elle veut. Au pire, tu improviseras. 

Justin et Emmett ont le sourire aux lèvres tandis que Brian est exaspéré. Sophia pousse un soupir pour se donner du courage puis finit par répondre à sa mère. 

Sophia (au téléphone) : Allo maman. 
Daphné (voix off) : Mon cœur, je voulais te prévenir que je suis dans l’avion et je serai au manoir dans quelques heures… 
Brian (prend le portable des mains de sa fille) : Je vais lui parler. (À Daphné/sèchement) Qu’est-ce que tu veux ? 
Daphné (voix off) : Être près de ma fille. 
Sophia : Elle ne veut pas te voir et je suis comme elle. Tu es partie au lieu de rester alors que tu sais qu’elle ne va pas bien et ça, à cause de toi. Demain matin, tu n’auras plus le droit de l’approcher. 
Daphné (voix off) : Quoi ? Mais tu n’as pas le droit. 
Brian : Je suis son père, c’est mon devoir de la protéger et c’est ce que je fais. À partir de demain, tu pourras dire adieu à ton droit de visite. 
Daphné (voix off) : On pourra en parler demain à l’aube. Et s’il faut qu’on aille au tribunal pour ça, on ira. 
Brian : Daphné ne m’oblige pas à passer pour un monstre. 
Daphné (voix off) : Quel est ton problème ? 

Brian se lève puis se dirige vers la cuisine. Justin, Emmett et Sophia le suivent du regard. Cette dernière lui emboîte le pas et reste sur le pas de la porte, Brian ne la voit pas. 

Brian : Toi, c’est toi mon problème. Je te remercie pour m’avoir donné tes droits parentaux et je ne te remercierais jamais assez pour ça car tu sais à quel point j’aime Sophia mais tu lui avais promis que tu serais présente dans sa vie et ce n’est pas le cas. 
Daphné (voix off) : Tu sais bien que mon… 
Brian (la coupe) : Ton travail te prend beaucoup de temps, je sais. Justin et moi, on travaille aussi pourtant on arrive à s’occuper d’elle. Et contrairement à toi, notre fille passe avant tout et elle sait qu’on sera toujours là pour elle. 
Daphné (voix off) : C’est pareil pour moi. Elle peut me demander ce qu’elle veut. 
Brian (hurle) : C’est pour ça que tu trouves le premier prétexte venu pour te débarrasser d’elle. 
Daphné (voix off) : J’ai jamais fait ça. Dès que je peux passer du temps avec elle, je viens la voir. 
Brian : Dis-moi, tu as passé combien de temps avec elle ? 
Daphné (voix off) : Je ne sais pas, pourquoi ? 
Brian : Moi, je le sais, elle me l’a dit. Trois fois en trois semaines, tu trouves ça normal ? 
Daphné (voix off) : J’ai eu du travail à la dernière minute et je n’ai pas pu faire autrement. 
Brian (hurle/énervé) : Je t’en prie Daphné à d’autre. Tu es irresponsable et égoïste, enfin, tu l’es depuis que tu es mariée. 
Daphné (voix off) : Laisse Phil en dehors de ça, ça ne le concerne pas. 
Brian : Bien sûr que si ça le concerne, il… 

Sophia entre dans la cuisine et se dirige vers son père. 

Sophia (à Brian) : Passe la moi. 
Brian (met sa main sur le combiné du téléphone) : Non, elle t’a fait assez souffrir comme ça. C’est la dernière fois que tu rentres à la maison dans cet état. 
Sophia : Papa, passe la moi s’il te plait. Je voudrais lui parler. 

Brian tend son bras vers sa fille et lui rend son portable. 

Sophia (prend son téléphone) : Merci. 
Brian : Je vais rejoindre les autres mais s’il t’arrive quelque chose, tu hurles et j’arrive dans la seconde. 
Sophia (souris) : Papa, on n’est pas dans un film. 
Brian : Promets le moi. 
Sophia : C’est d’accord, je te le promets. 
Brian (prend Sophia dans ses bras) : Je t’aime ma petite chérie. 
Sophia : Je t’aime aussi papa. 

Brian sort de la pièce et part rejoindre son Sunshine et Emmett. Quant à Sophia, elle va s’assoir et prend son courage à deux mains pour parler à sa mère. 

Sophia (son téléphone à l’oreille) : Allo maman. 
Daphné (voix off) : Sophia mon cœur, tu as entendu, je serais là dans quelques heures. J’ai tellement envie de te voir. 

Sophia ne sait pas quoi répondre, elle en veut à sa mère mais en même temps elle veut l’avoir près d’elle. 

Daphné (voix off) : Sophia, tu es toujours là ? 
Sophia : Oui maman, je suis là. Il y a une chose que je voudrais te dire, je suis désolée pour mon comportement de ce matin. 
Daphné (voix off) : Ce n’est rien ma puce, c’est vrai ce que tu as dis, je n’ai pas été beaucoup présente pour toi. 
Sophia : Et il y a autre chose, tu me... 

Dans l’avion à destination de Pittsburgh Daphné est installée près du hublot à la gauche de l’appareil. Il y a une petite tablette qui est relevée, sur celle-ci, il y a un plateau repas que Daphné n’a pas encore mangé. Plusieurs magazines de toutes sortes sont disposés sur le siège qui se situe juste à sa droite. 

Daphné (en regardant son portable) : Ce n’est pas vrai, on a été coupé. 

Retour au manoir, Sophia est toujours dans la cuisine. 

Sophia : …Manques tellement. 
… : Pourtant ce n’est pas l’impression que tu donnes quand elle est là, tu n’arrives jamais à garder ton calme plus de cinq minutes. 

Elle se retourne et aperçoit Justin. 

Sophia : Je tiens ça de toi. Tu as aussi tes moments colériques comme la fois où Daddy est rentré le lendemain matin, il avait un pneu crevé et tu lui as fait une scène. (Se lève puis fait quelques pas vers Justin) C’était la première fois que je te voyais comme ça, j’ai vraiment eu peur. 
Justin : Tu as eu peur ? 
Sophia : Oui. On va les rejoindre avant qu’ils engloutissent toute la tarte. 

Sophia va rejoindre son père et son oncle mais Justin la retient par le bras. 

Justin : Attends, parle-moi. Dis-moi ce qui s’est passé en Italie. 
Sophia : Papa, pas maintenant, s’il te plait. 
Justin : Sophia, je rentre et je te vois à la maison alors que tu étais censée renter samedi. Je veux savoir la raison. 
Sophia : Pourquoi ? Daddy te l’a dit. 
Justin : Juste les grandes lignes mais ce que je veux savoir c’est ce qui s’est réellement passé ? 
Sophia : La raison est très simple, j’avais envie de vous voir. Tu ne vas pas m’en vouloir pour ça ? 
Justin : Non, bien sur que non. (Voit sa fille s’impatienter) C’est bon, je te laisse tranquille… 
Sophia (se jette dans les bras de son père) : Merci papa. 
Justin : ... Pour le moment. 
Sophia : Je m’en serais doutée. Je t’aime papa. 
Justin : Je t’aime aussi ma puce. 

Sophia et Justin se détachent l’un de l’autre et partent rejoindre le duo qui se trouve toujours sur la terrasse. 

diana62800  (22.05.2013 à 21:28)

La nuit est tombée sur le manoir, il doit être au alentour de 22h45. Brian et Justin sont dans leur chambre, on peut les entendre parler, rire et s’embrasser. Emmett se trouve dans une des chambre qui depuis le temps est devenue la sienne, quand à Sophia, elle sort de la sienne avec un paquet dans ses mains, elle porte un pyjama short dans les tons prunes avec ses cheveux attachés en queue de cheval, des mèches encadrent son visage. Cette dernière se dirige vers la chambre de son oncle, elle passe devant celle de ses parents, où elle les entend rire et se dit qu’elle a beaucoup de chance de les avoir. Un sourire se forme sur son visage. Arrivée à destination, elle frappe à la porte. 

Emmett (voix off) : Entrez. 
Sophia (ouvre la porte/passe sa tête) : Oncle Emmett, tu es décent ? 
Emmett : Oui, princesse. Je croyais que tu prenais une douche. 
Sophia : C’est fait, il ne faut pas trois heures pour se laver. Je peux entrer ? 
Emmett : Bien sûr. 

Sophia ferme la porte derrière elle et s’assoit à côté de son oncle. Elle pose son paquet sur le lit et fait en sorte qu’Emmett ne le voit pas. 

La chambre est dans les tons beiges. À la droite de la porte, il y a une commode en bois de chêne avec quatre tiroirs, un large miroir est installé au-dessus sur le mur. En face de la porte se trouve une grande fenêtre avec une banquette juste en dessous de celle-ci. Un grand lit avec une table de chevet de chaque côté orne la pièce et une grande étagère a été installée juste en face. Plusieurs cadres sont disposés sur les murs. Il y a deux portes de chaque côté de l’étagère, celle de gauche donne sur un grand placard, transformé en dressing pae Emmett et la porte de droite mène à la salle de bain. 

Emmett : Alors, tes vacances ? 
Sophia : C’était super, il a fait très beau durant le temps qu’on était là-bas. 
Emmett : Et rien d’autre ? 
Sophia : Ah oui, j’ai failli oublier, Phil est un enfoiré et ma mère est tellement amoureuse de ce type qu’elle ne le voit même pas. 
Emmett : C’est vrai que Phil est bizarre mais de là à dire que c’est un enfoiré, c’est un peu fort, tu ne penses pas ? 
Sophia : Non. Enfin bref. Pour parler d’autre chose, tu te rappels que dans deux mois c’est l’anniversaire de mariage de mes parents ? 
Emmett : Oui. J’en reviens pas, ça fait 17 ans qu’ils sont mariés. (Avec un petit sourire en coin) Pourquoi ? 
Sophia : Je voudrais organiser une fête pour l’occasion et j’aurais besoin de ton aide. Tu es d’accord ? 
Emmett (faisant semblant d’être étonné) : Qui ça moi ? 
Sophia : Oui, tu es le meilleur pour ça. Mais si tu ne veux pas ou que tu ne peux pas, je comprendrais. 
Emmett (avec un grand sourire) : Bien sûr que je vais t’aider. 
Sophia : Génial. 

Emmett prend sa nièce dans ses bras. 

Sophia (prend le paquet) : C’est pour toi. 
Emmett (le prend) : Merci. 

Il l’ouvre et y sort deux paquets de tailles différentes, le premier à la forme carré et le deuxième est de taille rectangulaire. 

Sophia : Commence par le plus petit, il va te servir très souvent, surtout ici. 

Emmett s’exécute et ouvre le petit paquet. 

Emmett : Merci beaucoup. (Regarde son cadeau) Des écouteurs ? 
Sophia : Ce n’est rien et crois-moi, tu vas t’en servir très souvent. 
Emmett (très heureux) : Et en plus, ils sont orange, une de mes couleurs préférés. 

Des bruits de rire se font entendre de la chambre d’à côté. 

Sophia : Tu pourras même les utiliser dès ce soir. 

Ils se mettent à rire. 

Sophia : Aller ouvre le deuxième. 

Emmett ouvre son second cadeau et en reste bouche bée. Une fois le présent complètement déballé, Emmett le fixe intensément avec les larmes aux yeux. Bien qu’Eric ne soit plus là, Emmett ne peut pas l’oublier. C’est un tableau qui les représente tous les deux, très souriant, heureux et amoureux, on y voit Eric dans les bras d’Emmett devant le pont de Brooklyn, le tableau est fait en mosaïque. 

Sophia : Tu n’aimes pas ? 
Emmett : Tu me demandes si je n’aime pas ? Tu plaisantes, c’est le plus beau cadeau que j’ai jamais eu. Mais comment tu as fait ça ? 
Sophia : Il n’est pas de moi. Pendant mon voyage à Rome, j’ai rencontré un artiste qui est spécialisé dans les créations en mosaïque et un jour, je lui ai demandé de créer un tableau. Il a accepté. 
Emmett : Et pour le dessin ? 
Sophia : J’ai simplement pris une photo de vous deux. J’ai toujours des photos de vous tous sur moi. 
Emmett : Je ne sais pas quoi dire à part merci. 
Sophia : Ça me va. 

Il prend à nouveau sa nièce dans ses bras. 

diana62800  (24.07.2013 à 21:53)

Emmett prend de nouveau sa nièce dans ses bras, en la remerciant de son cadeau. 

Sophia : Oncle Emmett, tu m’étouffes. 
Emmett : Désolé. (En s’écartant de Sophia) Bon, pour en revenir à nos moutons. Qu’est-ce que tu prévois pour ta fête surprise ? 
Sophia : Tu vas être très triste mais rien de grandiose, quelque chose de simple avec la famille et les amis proches. Bekkie et Gus seront là. 
Emmett : Moi qui pensais à une méga fiesta, ça sera pour une prochaine fois. Ne t’inquiète pas, ton oncle préféré s’occupe de tout. 
Sophia (émit un rire) : Qui te dis que tu es mon oncle préféré ? 
Emmett (faisant semblant d’être vexé) : Quoi ? Je ne le suis pas. Oh, non, je suis blessé. 
Sophia : Tu sais que ça ne fonctionne pas avec moi, c’est toi qui m’appris ça. 
Emmett : Je suis content que tu t’en souviennes. 

Il se lève avec le cadre dans les mains et s’approche de la tête du lit. 

Emmett : Qu’en penses-tu si je l’installe ici ? 
Sophia : Parfait.

Elle lève et se dirige vers la porte.

Sophia : Je vais te laisser, bonne nuit oncle Emmett. 
Emmett : Princesse attend une minute. 
Sophia : Qu’est-ce qu’il y a ? 
Emmett : C’est à propos des invités. 
Sophia : Oui, quel est le problème ? Tu les connais tous. 
Emmett : Ce n’est pas ça. C’est à propos de Michael ? 
Sophia : Du moment qu’il ne m’adresse pas la parole et qu’il ne m’approche pas, ça me va. 
Emmett : Je suppose que tu n’as toujours rien dit à tes parents. 
Sophia : Tu supposes bien. Je n’ai pas envie de leur faire de la peine, surtout à daddy, Michael est son meilleur ami depuis plus de 40 ans. Et tu m’as promis de ne jamais leur dire. 
Emmett : Pourquoi tu l’as fait ? 
Sophia : Je t’ai rien dit, tu m’as surprise en pleine conversation avec Gus. 
Emmett : Qui est au courant ? 
Sophia (revient s’assoir sur le lit, Emmett en fait autant) : Toi, Gus et Bekkie. 
Emmett : Tu devrais leur dire. 
Sophia : Tu crois que c’est facile pour moi de leur cacher ça et comment je m’y prends ? Je leur dis de but en blanc. Dad, Daddy, je me souviens de l’accident que j’ai eu il y a cinq ans. C’est Michael qui conduisait la voiture, il a délibérément foncé dans un mur, il est sorti de la voiture et m’a laissé inconsciente et seule sans oublier qu’il était complètement ivre et bien défoncé. Oncle Emmett, tu me vois leur dire ça, je ne peux pas. Tu me trouve égoïste de garder ça pour moi ? 
Emmett : Non, pas du tout. Tu as essayé de lui en parler ? 
Sophia : À qui ? Michael ? 
Emmett : Oui. 
Sophia : Plusieurs fois même mais c’est peine perdue, il me déteste, c’est comme ça et ça le sera toujours. Ce qu’il ne supporte pas, c’est que je sois la fille de Justin ET Brian. 
Emmett : Et tu n’arrives toujours pas à monter en voiture avec lui ? 
Sophia : Je préfère encore arriver essoufflée, fatiguée et en nage quelque part que de remonter en voiture avec lui. 

Sophia se lève de nouveau, va vers la porte et l’ouvre. 

Sophia : Je pensais ce que je t’ai dit tout à l’heure. 
Emmett : À quel propos ? 

Elle referme la porte derrière elle. 

Sophia  : Tu as le droit de refaire ta vie, Eric ne t’en voudra pas. 
Emmett (en se levant) : Je sais mais je ne peux pas. 
Sophia : Il te manque ? 
Emmett : Plus que tout. 
Sophia : Est-ce que je peux faire quelque chose pour combler ce manque ? 
Emmett : Non, il n’y a rien à faire. Je dois être maudit. 
Sophia : Pourquoi tu dis ça ? 
Emmett : Je ne te l’ai jamais dit mais j’avais rencontré quelqu’un de formidable. Il y a un peu plus de vingt ans. Il s’appelait George, (quelques larmes commencent à couler sur ses joues) il a été mon grand amour et le sera toujours. 
Sophia : Qu’est-ce qui s’est passé avec George ? 
Emmett : Il est mort d’un infarctus. 
Sophia : George est décédé, Eric aussi mais ça veut pas dire que tu sois maudit. La roue tourne et tu trouveras un homme qui sera fait pour toi. 
Emmett : Je ne devrais pas parler de ça avec toi. 
Sophia (surprise) : Et pourquoi ? 
Emmett : Sophia, tu as 16 ans. 
Sophia : Oui, je sais l’âge que j’ai mais quel est le rapport ? 
Emmett : Tu peux comprendre que ce n’est pas saint qu’un homme de plus de 50 ans parle de sa vie amoureuse avec une jeune fille de 16 ans. 
Sophia : Ça ne t’a jamais gêné jusqu’à présent. Qui t’a fait la remarque ? 

Emmett n’a pas le temps de lui répondre, il s’écroule à terre, Sophia va vers son oncle et s’accroupi à ses côtés. Elle prend son pouls, il très faible. Elle allonge Emmett sur le dos et positionne ses mains sur sa poitrine au niveau de son thorax puis commence un massage-cardiaque. 

Sophia : Oncle Emmett, oncle Emmett. Réveil-toi. (Crie) Papa. Papa. Papa. Oncle Emmett réveil-toi. Oncle Emmett reste avec moi. Je t’en prie reste avec moi. (Crie) Papa. Papa. Papa. 

Brian et Justin débarquent habillé et constatent qu’Emmett est allongé inerte avec leur fille lui fait un massage-cardiaque. 

Justin : Sophia qu’est-ce que s’est passé ? 
Sophia (essoufflée) : Je ne sais pas, on discutait tranquillement quand oncle Emmett s’est évanoui. 
Brian : Continue, je vais appeler les secours. 
Sophia : J’avais pas l’intention de m’arrêter et dépêche-toi. 
Justin (voit sa fille épuiser) : Laisse, je vais continuer. 
Sophia : Non, je ne suis pas impotente, j’y arrive très bien toute seule. 

Justin n’insiste pas et la laisse faire connaissant très bien le caractère de sa fille. Sophia a le même caractère que Justin mais il lui arrive d’avoir quelques fois les mêmes réactions que Brian. 

diana62800  (24.07.2013 à 23:06)

L’ambulance arrive vingt-cinq minutes plus tard, une fois Emmett sur le brancard et le médecin à ses côtés, l’ambulance reprend sa route jusqu’à l’hôpital. Sophia qui ne veut pas que son oncle soit seul, va chercher ses clefs et s’apprête à monter dans sa voiture. 

Brian : Miss Taylor-Kinney, on peut savoir où tu vas à cette heure de la nuit ? 
Sophia : À votre avis, à l’hôpital. 
Justin : On va y aller tous les trois. 
Brian : Sophia donne-moi tes clefs, je vais conduire t’es pas en état de prendre le volant. 

Sur la route qui les mène jusqu’à l’hôpital, la petite famille Taylor-Kinney est silencieuse. Brian conduit avec son ange à ses côtés, leur fille est sur la banquette arrière en pleure. 

Sophia : C’est ma faute. 
Justin : Arrête de dire ça, tu n’y es pour rien. 

Brian regard sa fille dans le rétroviseur et fixe à nouveau la route. 

Brian : Je pourrais savoir ce que tu fessais dans la chambre d’Emmett ? 
Sophia : J’ai ramené des cadeaux pour tout le monde et je voulais lui donner le siens. Si j’avais su qu’il allait faire un malaise, je me serais abstenue. 
Brian : Ce n’est pas ta faute, Emmett a juste fait un malaise, ça peut arriver à tout le monde. 

Brian et Justin se regardent l’un l’autre d’un air inquiet. 

Sophia : T’as sûrement raison, j’ai seulement peur qu’il lui arrive quelque chose de grave. 

Dix minutes plus tard, la famille Taylor-Kinney arrive devant l’hôpital et se gare. 

Brian : On est arrivé. 
Sophia : Enfin. 

Elle sort de la voiture en claquant la porte avant de courir jusqu’aux urgences. Brian et Justin la suivent en marchant. 

Justin : Tu ne penses pas qu’on devrait lui dire ? 
Brian : On été d’accord, on ne lui dit rien sur l’état de santé d’Emmett. 
Justin : Elle va nous en vouloir quand elle sera qu’Emmett est malade et qu’on lui a caché. 
Brian : Ce n’est pas à nous de lui dire, c’est à Emmett et il a été clair à ce sujet. 
Justin : Je sais. Notre fille sera au courant seulement si Emmett lui dit ou s’il meurt. 
Brian : Exacte. 

Brian dépose un tendre baiser sur ses lèvres.

Brian : Quand on rentrera, j'aurais une petite surprise pour toi.
Justin (avec un grand sourire) : J'ai hâte d'y être. 

Ils s'embrassent à nouveau. Ça fait une bonne heure que Brian, Justin et Sophia attendent que le médecin vienne les voir pour leur parler de l’état de santé d’Emmett. 

Justin : On devrait peut-être prévenir les autres. 
Brian : Bonne idée. Je vais appeler Michael. 
Sophia : C’est pas la peine, il y a que sa petite personne qui l’intéresse. 
Brian : J’en connais une qui est très fatiguée. 
Sophia : C’est vrai que je le suis mais je suis encore très lucide. 

Brian sort pour appeler les autres. Justin vient s’asseoir aux côtés de sa fille, il retire sa veste et la pose sur les épaules de Sophia. 

Sophia : Merci papa. 
Justin : De rien ma puce. 

Justin met son bras autour des épaules de sa fille, cette dernière pose sa tête contre celle de son père. 

Justin : Ne t’inquiète pas, Emmett est fort et solide, il va s’en sortir. 

Brian est devant l’hôpital, il vient de prévenir, tout le monde, enfin presque. Il doit maintenant appeler Mickael. 

Mickael (avec une voix endormie- voix off) : Allo. 
Brian : Mickael, c’est moi. 
Mickael (Voix off) : Brian, tu as vu l’heure. Il est bientôt une heure du matin, je peux savoir ce qui te prend de me téléphoner à cette heure-ci. 
Brian : Je suis à l’hôpital. 
Mickael (Voix off) : Quoi ? Tu es blessé ? 
Brian : Ce n’est pas moi, je vais bien. Emmett a eu un malaise et on a appelé les secours. 
Mickael (Voix off) : Ouf, tu m’as fait peur, je pensais que c’était plus grave. 
Brian : C’est le troisième malaise qui nous fait ce mois-ci et tu me dis que ce n’est pas gave. Arrête de te foutre de ma gueule. Tu vas me faire le plaisir de te lever, t’habiller et de ramener tes fesses aux urgences. 

Il raccroche assez brutalement. 

Brian (à lui-même) : Je vais finir par croire que Sophia à raison. 

Il retourne auprès de sa famille. Dans le couloir, Justin et Sophia n’ont pas bougé. 

Brian : Tout le monde est prévenu. 
Sophia : Et Mickael va arriver et se plaindre comme d’habitude. 
Justin : Qu’est-ce que tu as contre Mickael ? 
Sophia : Rien, c’est plutôt ce qu’il a contre moi. 

Debbie arrive en passant par une porte coupe-feu. 

Debbie : Mes chéris. 

Elle les prend un par un dans les bras en finissant par Sophia qu’elle considère comme sa petite-fille. 

Debbie : Qu’on dit les médecins ? 
Justin : Rien, ils attendent ses résultats d’analyses. 

Puis c’est autour de Ted et Blake arriver. Ben, Mickael et Hunter arrive cinq minutes plus tard. 

Ben : Vous avez des nouvelles. 
Brian : Non. 
Mickael : J’espère que ça ne sera pas trop long. 
Sophia : Pourquoi ? Tu as un train à prendre ou alors, tu n’auras pas tes heures de sommeil. 
Mickael : Emmett fait ça pour faire son intéressant. 

Tout le monde fixe Mickael. Sophia se lève et lui donne une grande claque qui raisonne dans le couloir. Personne ne bouge. 

Sophia : Mickael, comment peux-tu être aussi insensible et égoïste ? Tu travailles dessus ou c’est de naissance ? 
Brian (sur un ton autoritaire) : Sophia, arrête. 
Sophia : Non. Non, je ne me tairais pas. Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Oncle Ben, je me demande ce que tu fous avec un type pareil, tu mérites mille fois mieux que lui. 

Le médecin arrive. 

Brian : Comment va Emmett ? 
Docteur : On a réussi à la stabiliser. 
Justin : Docteur, on peut vous parler ? 
Docteur : Bien sûr. 

Justin, Brian et le médecin se mettent à l’écart des autres. Sophia se rassoit à sa place. 

Brian : On vous demande juste une chose, c’est d’éviter de parler de l’état de santé d’Emmett devant la jeune fille qui est assise. 
Docteur : Aucun problème. Depuis quand Monsieur Honeycutt ne prend plus son traitement ? 
Justin : Emmett a un traitement à prendre ? 
Docteur : Oui. La cardiomyopathie ne se soigne pas comme un simple rhume. 
Brian : La quoi ? 
Docteur : Pour faire court, Monsieur Honeycutt ne doit faire aucun effort physique et prendre son traitement. Quand il se réveillera, dites-lui qu’il risque de voir son état de santé s'aggraver s'il ne le fait pas. 
Justin : On le fera. 
Brian : Sans problème. 

Sophia approche de ses parents. 

Sophia : Qu’est-ce qu’on va faire ? 
Brian : Rentrer dormir. 
Sophia : Est-ce qu’il va bien ? 
Docteur : Il respire donc il est en vie. 
Sophia : C’est vrai que ça me renseigne ce genre de réponse. 
Docteur (à Brian et Justin) : C’est votre fille ? 

Les deux amants répondent positivement de la tête. 

Docteur : Elle a de la répartie. 
Sophia : Je dis toujours ce que je pense. 
Docteur : Monsieur Honeycutt a fait un malaise dû à la fatigue. 
Sophia : J’aimerais bien le voir avant de rentrer, si c’est possible ? 
Docteur : Venez le voir demain, il sera sûrement réveillé. 
Sophia : Je comprends mais s’il se réveille avant notre retour, vous pourrez lui dire qu’on était là. 
Docteur : Ça sera fait. 
Sophia : Merci docteur. 

Brian et Justin murmure un "merci" au docteur. 

Mickael : Tout ça pour ça. 
Sophia : Retenez moi ou je vais le massacrer. 
Mickael : Qu'est-ce que j'ai dis que mal ? 
Sophia : Je vous attends dehors, si non, je sens que je vais le démolir. 

Sophia se dirige vers la sortie, elle passe à quelques millimètre de Mickael. Elle lui lance un regard noir. 

Brian : Sophia attend moi. 

Brian part rejoindre sa fille. 

Justin : Tu étais obligée de la provoquer ? 
Mickael (Regarde la bande) : Quoi ? 
Ted : Rien. 
Blake : On va rentrer aussi. Prévenez-vous si vous avez des nouvelles. 
Justin : Promis. 

Ted et Blake partent. Mickael va s’assoir à l'endroit même où était assise Sophia, il y a quelques secondes. Hunter et Ben suivent Ted et Blake sans un mot. Justin s'assoit auprès de Mickael. 

Justin : Tu vas me répondre ? 
Mickael : J'ai rien à te dire. C'est Sophia qui a commencé. 
Justin : "C'est Sophia qui a commencé". Non mais Mickael, tu as quel âge pour ce sortir ce genre de phrase ? 
Mickael (se lève) : Préviens-nous si tu as des nouvelles. 

Il part. Justin en fait autant et va rejoindre sa famille. 

diana62800  (22.03.2014 à 13:04)

Justin est parti rejoindre sa famille. Debbie reste seule, debout, elle regarde autour d'elle. Il n'y a plus personne. Elle décide d'arpenter les couloirs pour rester auprès d'Emmett durant la nuit. Elle finit par trouver sa chambre. Elle entre et ferme la porte derrière elle. Debbie voit Emmett allongé sur le lit, il a l'air si plaisible et calme. Elle fait le tour du lit tout en enlevant sa veste qu'elle pose avec son sac sur le fauteuil. Debbie s'approche davantage d'Emmett. 

Debbie (à l'oreille d'Emmett) : Ne t'inquiète pas, je vais rester avec toi toute la nuit, tu ne seras pas seul. 

Elle dépose un baiser sur la joue gauche d'Emmett et va s'assoir sur le fauteuil où elle finit par s'endormir quelques minutes plus tard. 

Devant l'hôpital, Brian et Sophia attendent Justin. 

Sophia : C'est hors question. 
Brian : Si, Sophia, tu le feras. Demain, tu iras présenter tes excuses à Mickael. 
Sophia : Jamais de la vie. Je préfére me raser les jambes avec une rape à fromage, c'est pour te dire. 
Brian : Sophia, soit tu présentes tes excuses, soit tu es privée de sortie pendant un mois. À toi de voir. 
Sophia : Un mois ? 
Brian : Deux mois. 
Sophia : Deux mois ? 
Brian : Tu veux que ça passe à trois ? 
Sophia : Non. 

Elle voit son père arriver vers eux. Brian dévérouille les portières de la voiture et Sophia monte. 
Sophia : Être privé de sortie pendant deux mois pour avoir dit la vérité, c'est une première. 

Brian : Tu t'en remetteras. 

Pour toute réponse à son père, Sophia lui claque la portière. Justin arrive à son niveau. 

Justin : Qu'est-ce qui se passe ? 
Brian : Sophia me fait la tête. 
Justin : Quoi ? C'est pas possible, tu es son père d'amour préféré (avec grand sourire) après moi bien sûr. 

Il l'embrasse. 

Brian : Je viens de la priver de sortie pour deux mois ? 
Justin : Quoi ? Mais pourquoi ? 

Sophia ouvre la vitre de la voiture. 

Sophia : Pour avoir osé dire à Mickael ce que les autres n'osait pas lui dire en face. Et encore, je me suis retenue et j'ai été la plus polie possible. 
Brian : T'avais pas à faire ça. Je sais que Mickael est assez spécial dans son genre mais c'est ton parrain, faut pas l'oublier. 
Sophia : Bordel papa, Mickael ne pense qu'à lui, t'en as encore eu la preuve aujourd'hui. 

Justin et Brian montent, ferme leur portière et boucle leur ceinture. Sophia ferme sa vitre et sa ceinture. 

Sophia : Tu dois être d'accord avec moi puisque tu me sors pas une de tes phrases dont tu as le secret. 

Brian met le moteur en marche, sort du parking de l'hôpital et prend la direction qui les ramène au manoir. 

Brian : Sophia, c'est vrai que Mickael, a été trop loin aujourd'hui mais tu es quand même puni pour deux mois sauf... 
Sophia : Sauf quoi ? 
Brian : Sauf si tu nous dit la raison pour laquelle tu lui en veux. Et évite de nous dire qu'il n'y a rien, n'est pas stupide. 
Justin : Tu as envie de nous le dire, alors fait-le. 
Sophia : Dans ce cas, je rentrerais directement à la maison après mes cours, c'est Henry qui va être content. 
Brian : J'ai dit privé de sortie pas d'entrainement. 

Sophia ne répond pas. Ça doit bien fait dix bonne minutes que le famille est sur la route. 

Sophia (qui se redresse pour mettre la radio) : Désolé mais moi les silences gènés, ça me gave. 
Brian : Ton language. 
Sophia : Eh bien, si on peut plus dire ce qu'on pense, ça devient grave. 

Brian regarde sa fille comme pour lui dire de changer son comportement. Quand à Justin, cette petit scène le fait sourire. 

Sophia : D'accord, je me taie. 

Après avoir trouvé une bonne station de radio, elle se remet correctement sur la banquette arrière. 
Ils arrivent au bout d'un moment au manoir, ils descendent tous les trois. Brian ferme les portières automatiquement et rend les chefs à Sophia. 

Sophia : Merci. 

Commence à partir. 

Brian : Attend. 
Sophia (agacée) : Quoi ? 
Brian : Change de ton avec moi, je suis ton père pas un de tes amis. 
Sophia : Ça, je risque pas de l'oublier. Écoute, je suis fatiguée, ça ira mieux après une bonne nuit de sommeil. (Fait quelques pas et se retroune) Et je ne présenterai jamais mes excuses à Mickael. 
Justin (calement) : Pourquoi ? Il doit y avoir une raison. 
Sophia : Parce que Mickael est un petit con prétencieux qui se croit le centre du monde et qui croit aussi que tout le monde doit tout lui passer. 
Brian : Tu peux répêter ? 
Sophia : Avec plaisir. Mickael est un petit con prétencieux qui se croit le centre du monde et qui croit aussi que tout le monde doit tout lui passer, je suis plus marture que lui. Debbie devrait arrêter de le couver comme un gamin de cinq ans. Oncle Ben devrait arrêter d'être aussi gentil et d'ailleurs, je ne sais même pas ce qu'il fait avec un type pareil. 
Brian : Tu as fini ? 
Sophia : Oui. 
Brian : Ça va mieux ? 
Sophia : Non. 

Elle entre en ouvrant la porte avec ses clefs, ses parents la suivent. Sophia hote la veste de son père et lui rend. 

Sophia : Merci. 
Justin (en prenant sa veste) : De rien. 
Sophia : Je vais dormir, bonne nuit. 

Elle embrasse ses parents. 

Justin : Bonne nuit ma puce. 
Brian : Bonne nuit ma petite chérie. 

Elle monte, va dans sa chambre et se glisse sous les draps sans oublier de mettre ses écouteurs pour s'endormir en musique. Brian et Justin sont encore en bas, ce dernier monte à son tour. 

Brian : Tu n'oublies pas quelque chose ? 
Justin : Non, les portes et les fenêtres sont toutes fermées, l'alarme est branchée et Sophia est dans son lit. 
Brian (s'approche) : Tu es sûr ? 
Justin : Oui. 

Brian se trouve à quelques millimètres de son ange, voir collé à Justin. 

Brian : Tu es vraiment sûr ? 

Il l'embrasse. 

Justin : Ah oui, tu parles de ma surprise ? 
Brian : Oui, c'est bien de ça. Tu sais à quel point j'aime les surprises. 
Justin : Depuis quand ? 
Brian : C'est vrai, ça dépend de la surprise. 
Justin : Si tu la veux, il faut aller dans notre chambre. 

Ils s'embrassent à nouveau. 

Brian : Alors, tu peux me dire ce qu'on fait encore dans l'escalier. 

Ils montent tout en s'embrassent. Arrivé en haut, ils commencent à se déshabiller l'un autre. Arrivé dans sa chambre, Justin ferme la porte derrière lui et Brian met de la musique. 

Justin : Tu sais l'heure qu'il est ? 
Brian : Oui, l'heure que tu t'occupe de moi. 

Les deux amants sont sur le lit, avec un boxer chacun. Justin est allongé sur le dos, Brian est au dessus de lui et l'embrasse sur le visage, descend dans son cou pour aller juqu'à son torse. Ce dernier remonte au niveau du visage de son ange et s'allonge sur lui. Ils se regardent intensement comme s'ils s'étaient dans une bulle. 

Brian : Je t'aime mon ange. 

Brian embrasse Justin d'un baiser endiablé avant qu'il lui dise qu'il aime aussi. Justin fait rouler Brian sur le côté et se retrouve sur son mari. Leur baiser devient de plus en plus fougueux avec un Brian souriant de plaisir. 

Dans leur chambre Brian, sur le dos, et Justin, sur le ventre avec son bras gauche sur le ventre de Brian, sont en train de dormir, seul un drap couvrent leurs parties intimes. Sophia est, elle aussi, en train de dormir. Le manoir est calme, pas un bruit se fait entendre. Une personne approche de la porte d'entrée et sonne, seul Justin se réveil. Il se lève à contre-coeur de sa moitié, enfile un boxer de couleur bleu marine qu'il a pris dans de ses tiroirs et sort de la chambre, sans oublié de déposer un tendre baiser sur la joue de Brian. Il descent encore endormi, va déconnecter l'alarme et ouvre la porte, c'est Daphné. 

Justin : Daphné ? T'as vu l'heure ? 
Daphné (regarde sa montre) : 7h10, c'est vrai qu'il est très tôt. Tu me fais entrer où je reviens plus tard ? 
Justin : Non, entre. 

Daphné entre, Justin ferme la porte et enclanche de nouveau l'alarme. Ils vont tous les deux dans la cuisine. Daphné s'assoit à la table et Justin prépare du café. 

Daphné : Ou est Sophia ? 
Justin : Elle dort. 
Daphné : Et ton mari ? 
Justin : Il dort aussi. 

Il va s'assoir en face de Daphné. 

Justin : Je peux savoir ce que tu fais ici ? 
Daphné : Justin ne commence pas, s'il te plait. J'ai à peine fermé l'oeil durant le vol. Si je suis venue, c'est pour passer plus de temps avec ma fille. 
Justin : Tu lui manques beaucoup. 
Daphné : Avec le peu de temps que je passe avec elle, je suis étonnée mais j'ai décidé de revenir vivre ici. 
Justin : Et ton travail en Italie ? Je te demande ça parce qu'on sait à quel point c'est important pour toi. 
Daphné : J'ai pris concience hier que je ne connais pas ma propre fille. 
Justin : Elle est beaucoup plus simple que les autres filles de son lycée et elle est très généreuse. 
Daphné : J'en suis sûr et j'ai aussi découvert qu'elle n'aime pas aller au restaurant. 
Justin : Elle a les restaurants en horreur. Elle préfère aller au Diner's plutôt que dans un grand restaurant de luxe. Si elle a décidé ça, c'est pour ne pas ressembler aux filles et fils à papa qu'elle croise au lycée. 
Daphné : Rassure-moi, elle a des amis ? 
Justin (sourit) : Oui, elle en a quelque-un. 
Daphné : Des amis sur qui elle peut compter comme nous deux. 
Justin : Oui. 
Daphné : Toujours pendant la journée d'hier, j'ai rencontré quelqu'un qui me propose un travail mais vu comment il s'est comporté avec moi, je ne sais pas si je vais accepter. 
Justin : Comment était-il ? 
Daphné : Pire que Brian. 
Justin (étonné) : Ça existe ? 
Daphné : Faut croire que oui. 

Justin se lève, prend deux tasses et y verse du café. Il prend un palteau et y dépose les deux tasses avec deux petites cuillères, du sucre et du lait puis revient à table. Justin dépose la plateau sur la table et donne une tasse à Daphné. 

Justin : Tiens. 
Daphné : Merci. Brian m'a parlé d'une lettre que Sophia aurait trouvé. 
Justin : Par pitié, ne me dit pas que c'est toi qui la écrite. 
Daphné : Je ne savais même pas qu'elle existé avant que Brian m'en parle hier. 
Justin : Bouge pas, je vais la chercher. 

Justin se lève et va jusqu'à sa chambre, il entre en évitant de réveiller son amour de mari. Il prend la lettre qui se trouve sur la commode et redescent rejoindre Daphné dans la cuisine. 

Justin (donne la lettre/s'assoit) : Tiens. 
Daphné (la prend) : Merci. 

Daphné ouvre la lettre et la lit. Elle a les yeux ronds en la lisant, une fois fini, elle la pose sur la table. 

Daphné : Tu as quelque chose de fort à boire. 
Justin : Quoi ? 
Daphné : J'ai besoin d'un verre. 
Justin : Tu t'es mise à boire ?

 

diana62800  (07.05.2014 à 19:30)
Message édité : 07.05.2014 à 17:31

Daphné : Non mais je crois que je vais m'y mettre. Justin, c'est pas moi qui a écrit cette horreur, je te le jure. 
Justin : Je te crois mais qui l'a écrite ? 
Daphné : C'est l'écriture de Phil. Attend, ne me dit pas qu'il aurait osé faire ça. 
Justin : Peut-être, c'est pas le grand amour entre eux, Sophia essaye de faire les efforts mais en vain. 
Daphné : Comment ça ? Phil se montre très attentionné envers elle. 
Justin : Daphné, tu es très naïve, c'est pas possible. 
Daphné : Comment ça ? 
Justin : J'ai déjà surpris une de leur conversation quand ils étaient seuls et Phil n’avait pas le même comportement avec notre fille. Il est très haineux envers elle. Ça me fait mal à chaque fois. 
Daphné : Tu en as déjà parlé à Sophia ? 
Justin : Bien sûr que oui mais elle m’a dit qu’elle voulait se débrouiller toute seule. 
Daphné : Ça me rappel quelqu’un. 

Justin sourit. 

Daphné : Et c’est pour ça qu’il refuse de venir en Amérique à chaque fois que je vais le voyage. La dernière fois, c’était à noël. 
Justin : Et il y a autre chose. 
Daphné : Quoi ? 
Justin : On ne voulait pas te le dire pour ne pas te faire de la peine mais on le trouve bizarre. 
Daphné : Comment ça bizarre ? 
Justin : Je ne sais pas comment t’expliquer. Il n’est pas honnête envers toi. 
Daphné : Tu dis ça parce que tu ne le connais pas. 
Justin : Ou bien parce que je tombe juste. 

Daphné ne sait pas quoi répondre et reprend une grande gorgé de son café. Brian dort toujours aussi bien quand à Sophia, elle dort aussi. Contrairement à son père, elle a un sommeil agité, elle tourne sa tête de droite à gauche, en disant des “non”, elle se réveille en nage et en sursaut. 

Sophia (hurlant) : Nooooooooon. 

Brian se lève, prend un jean qui traîne par terre et sort de sa chambre. Il se dirige vers celle de Sophia, il enfile son jeans en route. Il ouvre la porte et va près de Sophia. Cette dernière a l’air effrayé. 

Brian : Qu’est-ce qui t’arrive ? 
Sophia : J’ai fait un cauchemar. 
Brian (prend les mains de Sophia) : Tu trembles. 
Sophia : Un horrible cauchemar. 
Brian : Raconte-moi. 
Sophia : C’était oncle Emmett, on allait le voir à l’hôpital, tout allait bien, il pouvait même sortir. Il voulait aller au Diner’s pour manger un bon repas mais une fois arrivé là, il s’est écroulé. Les secouristes ont essayé de le sauvé mais ils ont pas réussi à la réanimé. Il nous ont annoncé son décès et c’est à ce moment là que je me suis réveillée. 

Daphné et Justin sont arrivés dans la chambre pendant que leur fille expliquait son cauchemar. 

Brian : Ce n’était qu’un cauchemar, Emmett va bien. 
Sophia : Tu as raison, c’est seulement que j’ai peur qui lui arrive quelque chose. 

Brian prend sa fille dans ses bras comme pour la rassurer. Elle remarque que ses deux autres parents sont aussi là. Elle écarquille les yeux en voyant sa mère. Elle s‘écarte de Brian. 

Sophia : Maman ? 
Daphné : Oui, ma chérie, c’est bien moi. 

Sophia se lève et va voir Daphné, elle se trouve en face de sa mère. 

Sophia : Maman, tu es bien là ? 
Daphné (en prenant sa fille dans ses bras) : Oui, je suis ici et je compte bien y rester. 
Justin : Sophia, c’est quoi ce bordel ? 
Sophia : Quel bordel ? 
Justin : Celui là. 

Il lui montre ses sacs et valises. Mère et fille se détachent l’une de l’autre. 

Sophia : Merde. 
Brian : Ton langage. Ça fera un dollars sans oublier ta journée d’hier. 
Sophia : J’ai pas de monnaie sur moi. Ce sont mes affaires que je n’ai pas encore défait. Je ferais mes levisses aujourd’hui puisque je ne peux pas sortir. 
Daphné : Pourquoi ? 
Brian : Elle est privée de sortie. 
Daphné (surprise) : Pourquoi ? 
Sophia : J’ai mis une claque à Michael. 
Daphné (étonnée) : Quoi ? 
Sophia : Oui et ça fait un bien fou. 
Daphné : Et c’est pour ça qu’elle est punie. Je vois d’où elle tient son entêtement. 

Justin et Sophia se mettent à rire. 

Daphné : Il t’a fallu plus de cinq ans pour dire à Justin que tu l’aimais alors qu’on te disait tous de lui dire. 
Brian : Dans ce cas, il y a de l’espoir pour Sophia. 
Sophia : Même pas en rêve, en ce qui concerne Michael. Ça serait une autre personne, il y aurait pas de problème. 
Justin : Ça va mieux ? 
Sophia : Oui, rêver de oncle Emmett en train de mourir, ça refroidi un peu et désolé de vous avoir réveiller. 
Brian : C’est pas ta faute. 
Justin : C’est rien, j’étais déjà réveillé. 
Daphné : Et si on allait finir cette conversation en bas. 

Tout le monde acquiesce. Brian, Justin et Daphné sortent et vont dans la cuisine. Sophia ouvre la fenêtre de sa chambre et ouvre son lit pour l’aérer. Elle va dans sa salle de bain, s’approche du lavabo et prend appui dessus. 

Sophia (en se regardant dans le miroir/à elle-même) : Pourvu que ça ne devient pas une réalité. 
Ouvre le robinet et se passe de l’eau sur le visage, elle ferme l’eau et s'essuie le visage avec une serviette que pose sur le porte serviette. Elle sort de sa chambre et va rejoindre ses parents dans la cuisine.

 
La matinée ainsi que la journée se passe normalement, Emmett est toujours à l’hôpital et ne s’est pas réveillé. Il est 17h30 environ, Brian est à Kinnetik avec Daphné. Justin est dans son atelier, il travaille sur sa prochaine expo. Sophia vient de mettre sa dernière lessive en route. Elle va voir son père, elle frappe à la porte et entre. Justin est assit et est en train de peintre, Sophia vient s’asseoir juste à côté de lui, elle à un paquet dans les mains qu’elle pose à terre près d’elle. 

Justin (avec un grand sourire moqueur) : Tu as fini ? 
Sophia : Presque. Il reste seulement les serviettes qui sont dans la machine. J’ai jamais remarqué que j’avais autant de vêtements. 
Justin (ironie) : Ma pauvre, je te plais. 
Sophia : Arrête de te moquer de moi. 
Justin : Tu me lances des perches, je les saisies. 
Sophia : Comment était la première de ton expo dans la grosse pomme ? 
Justin : Superbe. 
Sophia : C’est tout ? 
Justin : Je sais pas comment te le dire mais c’est toujours une sensation bizarre et incroyable. J’aurais jamais pensé que je pourrais faire de ma passion mon métier. 
Sophia : J’aimerais bien que ça m’arrive aussi. 
Justin : Tu pourras y arriver si tu continues comme tu le fais. Tu as un très bon niveau et tu es arrive toujours sur le podium lors des championnats. 
Sophia : Ça doit être dans les gênes. 
Justin : Tout à fait. La photographie pour ta mère, le patin et la danse pour toi et le dessin pour moi. 
Sophia : Et pour papa ? 
Justin : Ah pour lui, c’est une autre sorte de forme artistique. 

Ils se mettent à rire. 

Sophia : Je suis désolée d’avoir raté ta première à New York. 
Justin : C’est pas grave, je m’en suis remis et il y en aura d’autre. 
Sophia (prend le paquet) : Tiens, c’est pour toi. 

Justin le prend et regarde sa fille d’un air surpris. 

Sophia : Tu prends, tu ouvres et tu le gardes. 
Justin : Merci beaucoup. 
Sophia : De rien. 

Il sort une boîte du paquet, enlève le papier cadeau, c’est une boîte en bois de taille rectangulaire. Justin l’ouvre, c’est un nécessaire de peinture. 

Sophia : J’ai demandé à Raul, un des peintres de rue que j’ai rencontré en Italie, pour bien choisir et il m’a conseillé celle-là. 
Justin : Je ne sais pas quoi dire. 
Sophia : Accepte et je serais très contente. 
Justin : Avec plaisir. 

Il se lève et prend Sophia dans ses bras. 

Justin : Merci ma puce. Je t'aime plus que tout
Sophia : De rien et je t'aime aussi papa.

Ils mettent fin à leur étreinte.

Sophia : Raul m’a dit qu’il y avait des pinceaux et des instruments en Europe qu'on ne trouve pas en Amérique. 
Justin : Il a raison. Bon pour changer de sujet, prête pour la rentrée. 
Sophia : Oui, j’ai tout acheté avant de partir et j’ai aussi mon (ironie) sublime uniforme. 

Il se met à rire. 

Sophia : Ils ont quand même fait un effort cette année, on en a cinq. Par contre, ils pourraient revoir la coupe des uniformes. 
Justin : Courage, il te reste que deux ans à faire. 
Sophia : Tu sais remonter le moral. 

Pour toute réponse, Justin lui sourit. Le portable de Sophia sonne, elle le prend dans sa poche. Elle le regarde et sourit. 

Sophia : Désolé papa mais je dois répondre. 
Justin : Pas de problème ma puce. 

Sophia sort de l’atelier de son père et ferme la porte derrière elle puis répond au téléphone. 

Sophia : Allo… Comment vas-tu ?... Ça va… Tu es au courant pour Emmett ?… Oui c’est ça, il est toujours à l’hôpital… J’attendais ton appel… Tu es toujours partant pour la surprise ?... Génial, tu seras ici vers quel heure ? … Quoi ? Si tôt ? … Non, non, pas du tout, tu sais à quel point je t’aime toi et que tu me manques beaucoup… D’accord, à bientôt… Gros bisous à tout le monde, bye. 

Elle raccroche et retourne à ses occupations.

diana62800  (05.06.2014 à 17:17)

Quelques heures plus tard, Brian, Justin, Daphné et Sophia sont à table. Ils mangent et discutent de tout et de rien, tous sauf Sophia. 

Brian : Qu’est-ce que tu as ? 

Sophia ne répond pas. 

Daphné (qui est assise à côté de sa fille/passe sa main devant ses yeux) : Whou whou, il y a quelqu’un ? 
Sophia (sursaute) : Désolée, j’étais ailleurs. Quoi ? 
Brian : Je t’ai demandé ce qui n’allait pas. 
Sophia : Rien. Pourquoi ? 
Justin : Habituellement, tu es un vrai moulin à parole. 
Sophia : Et parce que je ne parle pas, vous trouvez ça bizarre. 

Ils hochent tous la tête. Sophia sent son portable vibrer dans la poche de son jeans. Cette dernière avale son verre d’une seule traite et se lève. 

Justin : Où tu vas ? 
Sophia : Me chercher à boire. 

Elle va dans la cuisine, pose son verre sur le plan de travail, prend son portable et décroche. 

Sophia : Allo… T’es arrivé ?… Okay, j’arrive. 

Elle raccroche et se dirige vers la porte d’entrée, elle remet son portable dans sa poche. Elle ouvre la porte et un énorme sourire apparait sur son visage. 

Sophia : Comment va mon grand frère préféré ? 
Gus : Très bien et comment va ma cadette préféré ? 
Sophia : Mieux maintenant que tu es là. 

Gus entre, pose son sac par terre et prend sa soeur dans ses bras. Cette dernière ressert son étreinte. 

Gus : Je suis tellement content de te revoir. 
Sophia : Pas autant que moi. 

Ils mettent fin à leur étreinte. 

Sophia : Allé, entre. 

Elle ferme la porte. 

Gus : Papa ne sait pas que je suis ici ? 
Sophia : Non car si je lui avais dit, il n’aurait pas la surprise. 
Gus : C’est pas faux. 
Sophia Tu as fait bon voyage ? 
Gus : Oui et merci d’avoir mis le jet de papa à ma disposition. 
Sophia : Rapidité et économique. Enfin, économique pour toi, pas pour papa, c’est lui qui paye mais il nous a toujours dit qu’on pouvait l’utiliser quand on veut et le jet est plus confortable que de voyager en classe éco. Non ? 
Gus : Si. 

Ils se dirigent vers la cuisine. 

Sophia : Comment va Bekkie ? 
Gus : Très bien mais tu lui manques beaucoup. 
Sophia : Elle me manque aussi. Et tes parents ? 
Gus : Elles vont bien aussi. Et Emmett ? 
Sophia : Toujours pareil, son état est stationnaire, les médecins vont nous appeler si son état change. Je reste optimiste, c’est un battant. 

Ils sont dans la cuisine. 

Sophia : Je vais retourner avec papa et mes parents et attend que je t’appel pour venir, d’accord ? 
Gus : Okay mais qu’est-ce que tu vas leur dire ? 
Sophia : Aucune idée, j’improviserais. Je suis tellement contente que tu sois là. 
Gus : Moi aussi. 

Elle se jette dans les bras de son frère. Gus n’est pas seulement son frère pour elle, c’est aussi son confident, son meilleur ami, sa moitié comme elle dit souvent, comme des frères siamois. Gus s’écarte de Sophia. Cette dernière va rejoindre ses parents mais fait demi-tour pour aller chercher à boire. Elle s’assoit à table. 

Brian : Tu en as mit du temps ? 
Sophia : Je n’arrivais pas à me décider. Ne me dit pas que tu allais lancer un avis de recherche ? 
Justin : Encore deux minutes et il allait le faire. 
Daphné : Brian arrête d’être aussi protecteur et papa poule avec elle. 
Brian : Faut bien que je le sois puisque toi, tu passes ici en coup de vent. 
Sophia : Ça suffit tous les deux, vous n’allez pas recommencer. (À Brian) Papa, j’ai une surprise pour toi. 
Brian : Pour quelle raison ? 
Sophia : J’ai décidé de ramener des cadeaux pour tout le monde et ça me fait penser que je dois les donner à oncle Ben et Hunter. Je verrais ça plus tard, parce pour l’instant, je vais te donner le tient. J’ai eu beaucoup de mal à choisir, qu’est-ce qu’on peut offrir à une personne qui a déjà tout ? 

Justin et Daphné se mettent à rire ainsi que Sophia. 

Sophia : Je me suis creusée les méninges et j’ai fini par trouver. Tu peux venir. 

Gus apparait dans l’encadrement de la porte pour le plus grand bonheur de tout le monde, surtout Brian. 

Gus : Bonsoir tout le monde. 
Brian (se lève) : Fiston, je suis surpris de te voir mais tellement heureux. 
Sophia : J’ai réussi mon coup. 

Père et fils se prennent dans les bras l’un de l’autre. Justin, Daphné et Sophia sont touchés par ces retrouvailles. 

Sophia : Gus n’est pas italien par contre, il habite au Canada, En tout cas, il vient de l’étranger. 
Justin : Toujours le mot pour rire. 
Sophia : J’essaye de m’améliorer. 

diana62800  (10.06.2014 à 21:11)

Gus et Brian mettent fin à leur étreinte. Gus prend Justin et Daphné dans ses bras aussi. Sophia va chercher une assiette, des couverts et une serviette de table, elle rapporte le tout qu’elle installe sur la table. 

Sophia : Qu’est-ce que tu veux boire ? 
Gus : Une bière, s’il te plaît. 
Sophia : Je t’apporte ça. 

Elle va chercher une bière et un verre, elle pose ces derniers sur la table. Gus la regarde avec un air hébété, elle le remarque. 

Sophia : Quoi ? 
Gus : Rien à part que je n’ai pas besoin de verre. 
Sophia : Maintenant, si. Il y a eu de nouvelles règles depuis la dernière fois que tu es venu : Ne pas dépasser le couvre-feu, Ne pas boire à la bouteille, Mettre un dollars dans le bocal, qui est dans la cuisine, dès qu’on sort un mot de travers, Ne pas laisser ses affaires traîné sous peine de ne plus les revoir, Ne pas répondre au téléphone quand on est à table, Ne pas faire de fête au manoir et j’en passe… 
Gus : Quelle chance que j’ai de ne pas vivre ici. 

Tout le monde le regarde méduser. 

Sophia (avec une pointe de tristesse dans sa voix) : Pourquoi tu dis ça ? 
Gus : Je veux dire que je n’ai pas à obéir à ces règles. 
Sophia : C’est beau de rêver. 
Brian : Ça, c’est ce que tu crois. Temps que tu restes dans cette maison, tu dois appliquer ces règles toi aussi. 
Sophia (avec un grand sourire moqueur) : Mon pauvre, ne t’inquiète pas, on s’y habitue. 
Justin : De toute façon, tu n’as pas le choix. 
Gus : Fais ch… 

Sophia donne un coup de Gus. 

Gus : chaud. Il fait chaud ce soir. 

Sophia se met à rire. Ils s’installent tous à table pour continuer à manger. Justin prend l’assiette de Gus et commence à le servir. 

Gus : Justin, je n’ai pas très faim. 
Justin : C’est une salade toute simple, ça passe tout seul. 
Brian : Tu manges et tu discutes pas. 
Sophia : Tu te rencontres, on te force à manger, la vie est cruelle. 

Sophia a dit cette phrase sur le ton de la plaisanterie et se met à rire, elle est suivit par son frère. 

Daphné : Et ensuite, on aura droit à deux tartes façon Taylor-Kinney. 
Gus : Bien calorie , j’imagine. 
Daphné : Comme toujours. 
Sophia : Mais qu’est-ce que vous avez avec les calories ? C’est dingue. 
Gus : Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un corps comme le tien. 
Sophia : Je suis pas une référence dans ce domaine, je mange tout ce qui me tombe sous la main et c’est grâce au sport que je fais, que je ne grossie pas. 
Gus : Tu fais du sport ? Toi ? 
Sophia : Oui, la danse et le patinage, c’est quoi pour toi ? 
Gus : De l’amusement. 
Sophia : Ça l’est aussi mais c’est avant tout du sport, tu devrais essayer. 

Brian et Justin sont pris dans un fou rire. Sophia en fait autant ainsi que Daphné qui est occupé avec son portable, ce que tout le monde remarque mais ne dit rien. Cependant, elle écoute ce qui se passe autour d’elle. 

Gus : Quoi ? 
Justin : Disons que la danse et toi, ça fait deux. 
Brian : Tu ne sais pas danser… 
Sophia : C’est pas que tu es nul mais tu n’es pas un génie dans ce domaine. Tu devrais prendre dans cours pour progresser. 
Gus : Et toi, dis-moi, tu coupes toujours la parole aux gens. 
Brian/Justin : Oui. 
Brian : Ça change pas de ce côté là. 
Sophia : Pourtant, j’essaye de m’améliorer. 
Justin : Y a du boulot de ce côté là. 

Sophia prend la petite remarque de son père avec humour. Toute la petite famille continue de manger dans la joie et la bonne humeur. Brian est au ange, c’est un vrai bonheur pour lui d’avoir ses deux enfants avec lui. 
Une fois la table débarrassé, Justin va prendre un bon bain bien chaud, Brian et Daphné vont dans le bureau de ce dernier pour parler. Ils s’assoient tous les deux. 

Daphné : Qu’est-ce qui se passe ? 
Brian : Tu étais obligé de passer tout le dîner sur ton téléphone. 
Daphné : Phil demandait de mes nouvelles et je ne vois pas où est le problème. 
Brian : Daphné ne commence pas, s’il te plaît. Phil commence vraiment à me sortir par les yeux et d’ailleurs, comment tu as pu l’épouser ? 
Daphné : Je l’aime et je pourrais te retourner la question. 
Brian : Je n’ai aucun compte à te rendre mais je vais te répondre. J’aime Justin plus que tout, je suis très amoureux de lui et à la différence de Phil et toi, je le connais très bien. Tu peux en dire autant ? 
Daphné : Oui. 
Brian : Daphné, je t’en pris. Tu le rencontre et paf, six mois après, tu te maries avec. 
Daphné : Ça c’est claire qu’à la différence de toi, je suis plus rapide. Si j’avais fait comme toi, Phil et moi, on serait pas encore marié aujourd’hui. 

Daphné se lève et sort du bureau, Brian en fait autant. 

Brian : Daphné attend. 
Daphné : Je ne peux pas me couper en deux Brian. 
Brian : Quoi ? 
Daphné : Je fais de mon mieux mais je ne peux pas me couper en deux. ma vie est à la fois en Amérique, pour Sophia et vous ainsi qu’en Italie pour Phil. Et le faîte que tu me fasses des reproches à longueur de journée, ne m’aide pas. Je sais que j’ai des torts. 
Brian : Je ne fais que protéger notre fille, c’est tout. 
Daphné : Je le sais. Ça serait bien pour tout le monde, si on arrêtait de se disputer à chaque fois qu’on se parle. 
Brian : Je veux bien essayer. 
Daphné : C’est un début. 

Il signe leur accord par une poignée de main, ce qui les fait rire tous les deux. Daphné est prise d’un malaise. Brian la rattrape. 

Brian : Ça va ? 
Daphné : Oui, ne t’inquiète pas. Excuse-moi, je reviens. 

Elle va jusque dans la salle de bain et revient près de Brian. 

Daphné : Ça va mieux. 
Brian : Daphné, tu es… Tu as des malaises, des nausées, tu as eu des crampes à l’estomac toute la journée, tu… 
Daphné : Tu pourrais finir tes phrases. 
Brian : Tu t’es sentie mal toute le journée. Daphné, tu es enceinte ? 
Daphné : Oui. 
Brian : Phil est au courant ? 
Daphné : Non. 
Brian (étonné) : Non ? Pourquoi ? 
Daphné : Il n’est pas de lui mais de… De… De Justin ou… De Justin ou de toi. 

Brian lui fait les gros yeux et avec son air très étonné. 

Brian : Quoi ? 
Daphné : Phil et moi, on a découvert qu’il est stérile, et ça fait plusieurs années que je désire un autre enfant, c’est même lui qui me l’a proposé. 
Brian : Tu aurais, au moins, pu nous le dire, ça t’a même pas traversé l’esprit. Donc tu es bien enceinte ? 
Daphné : Oui. 
Brian : Depuis combien de temps ? 
Daphné : Un mois mais je l’ai découvert, il y a à peine quelques jours. 
Brian : Qui est au courant ? 
Daphné : Justin et toi. 
Brian : C’est une super nouvelle, félicitation. 

Il la prend dans ses bras, Daphné a un grand sourire aux lèvres. 

Daphné : Merci Brian. 

Il s’écarte de Daphné. 

Brian : Et je te promet de faire un effort. 
Daphné : Les autres ont raison, t’as changé, tu es plus zen. 
Brian : Je suis toujours le même. 
Daphné : Non, tu as changé. 

Brian émet un sourire. Ils se dirigent tous les deux vers le bureau de Brian et reprennent la place qu’ils occupaient, il y a quelques minutes. 

Brian : Qu’est-ce que tu veux dire par “De Justin ou de moi” ? 
Daphné : J’ai eu une insémination avec vos deux semences. Comme je voulais que l’un de vous deux soit le père, j’ai demandé à mon médecin, s’il pouvait le faire et il a accepté. Au lieu de m’implanter seulement ceux de Justin, il a fait moitié-moitié. 
Brian : J’aurais jamais pensé que tu ferais ça. Tu es sûr d’être saine d'esprit ? Parce que j’en doute. 
Daphné : Oui, j’ai toute ma tête. 
Brian : Je suis sûr que c’est mon équipe qui est arrivé première. 
Daphné : On verra ça quand il sera là. Ne dit rien à Sophia. 
Brian : Pourquoi ? Elle sera très heureuse de devenir grande sœur. 
Daphné : J’ai seulement envie de lui annoncer moi-même. 
Brian : Dans ce cas, je ne lui dirais pas. 

Ils continuent à parler dans la bonne humeur et Brian est très heureux de devenir papa à nouveau.

diana62800  (18.06.2014 à 22:29)