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Série : Queer As Folk
Création : 18.12.2012 à 13h11
Auteur : diana62800
Statut : Abandonnée
« L’histoire se déroule 18 ans après le dernier épisode de la série. » diana62800
Cette fanfic compte déjà 54 paragraphes
Sophia est dans sa chambre, elle sort de sa salle de bain après avoir pris une douche et va s’asseoir sur son lit avec un livre, elle est dos à la porte. Quelqu’un frappe à la porte et l’ouvre.
Gus : Je peux entrer ?
Sophia : Bien sûr.
Elle referme son livre sans oublier de mettre son marque-page et le pose à côté d’elle. Gus entre et ferme la porte derrière lui. Il vient s’asseoir près de sa sœur et regarde autour de lui.
Gus : Ménage de printemps ?
Sophia : Oui, par papa lui-même.
Gus : Je vois ça, c’est vide ici.
Sophia : Il a pris mes clefs de voitures, mon ordinateur, qui me prêtera pour mes devoirs, ma chaîne-hifi, ma télé, mon lecteur DVD, mon appareil photo, mon caméscope, … mais j’ai de la chance, il m’a laissé mon réveil et mes bouquins.
Gus : La vie est dure sœurette, faut t’y faire.
Sophia (donne un petit coup à son frère) : Arrête de te foutre de moi.
Gus : Je fais comme toi.
Sophia : Merci d’être venu, je crois que ça fera du bien à tout le monde que tu sois là.
Gus : Mais de rien et en plus ça fait un moment qu’on s’était pas vu tous les deux.
Sophia : La dernière fois, c’était à Pâques, si je me souviens bien. On s’était gavé de chocolat de toutes sortes.
Gus : Avec un mal de ventre horrible mais on s’était bien amusé tous les trois.
Sophia : Ah ça oui. Comment va Bekkie ?
Gus : Elle va bien. Tu peux pas l’appeler comme tout le monde ?
Sophia : Bekkie, c’est plus féminin et pour moi, JR, c’est le méchant dans la série Dallas. Bekkie n’a rien à voir avec lui et heureusement.
Gus : Oui, heureusement. Dis-moi, tu n’as toujours rien dit à papa et ton père ?
Sophia : Non. J’ai promis à Mickael que je ne dirais rien et je tiens toujours mes promesses. Mais s’ils me posent la question je ne mentirais pas. De toute façon, je l’ai prévenu.
Gus : J’ai repensé à tout ça et ça me paraît étrange que Mickael s'en prenne à toi comme ça.
Sophia : Aussi longtemps que je m’en souviens, il s’est toujours comporté comme ça avec moi.
Gus : Non, pas toujours…
Le portable de Gus sonne, il le prend dans sa poche et décroche.
Gus : Allo p...
Brian : Gus ne dis pas que c’est moi, ta sœur ne doit pas savoir.
Gus : Okay.
Brian : Il faut que tu descends maintenant et trouve une excuse pour que Sophia ne soupçonne de rien.
Gus : D’accord mais, je…
Brian : Je t’expliquerais.
Brian raccroche mais pas Gus, il fait semblant d’être encore en ligne.
Gus (met sa main sur son téléphone) : Désolé sœurette, c’est important.
Sophia : Je comprends.
Gus : À plus tard.
Sophia : Okay.
Sophia s’allonge sur son lit et reprend la lecture de son livre. Gus quitte la chambre de sa sœur et descend pour rejoindre son père dans le salon. Brian se sert un verre de whisky qui avale cul-sec.
Gus (inquiet) : Qu’est-ce qui se passe papa ?
Brian : C’est Emmett.
Gus : Quoi Emmett ?
Justin : Il va très mal, il en a plus que pour longtemps.
Gus (étonné) : Quoi ? Mais je croyais qu’il allait mieux.
Daphné : On le pensait aussi, il a refait une nouvelle crise qui lui a été fatal.
Justin : Il est sous respirateur artificiel et les médecins disent que si dans quelques jours, Emmett ne respire pas tout seul, ils le débrancheront.
Brian se ressert un verre, suivie de Justin.
Gus : Sophia doit être au courant.
Brian (crie) : Non.
Gus : Pourquoi ?
Brian : J’ai mes raisons.
Justin : J’aimerais bien les connaître.
Brian : Elle est encore jeune.
Justin : Trouve autre chose.
Brian : Sophia est très attaché à Emmett, pour elle c’est son oncle et personne ne pourra changer ça.
Gus : Et ?
Brian : Vous le faîte exprès ? Elle s’en remettra jamais si Emmett meurt.
Justin : Alors tu t’es dit qu’il fallait mieux rien lui dire, comme hier à l’hôpital.
Brian : Tu as tout compris.
Gus : Je vais la voir.
Il commence à partir.
Brian : Gus non.
Gus : Ne t’inquiète pas, je ne lui dirais rien.
Brian : C’est pas ça. Si je t’ai appelé, c’est pour que tu viennes avec nous à l’hôpital et dire au revoir à Emmett.
Gus : Je te trouve égoïste sur ce coup là, Sophia a aussi ce droit.
Il sort de la maison.
Justin : Je te préviens que…
Brian : Que notre fille risque de m’en vouloir à vie, je sais. Je veux seulement la protéger.
Daphné : Brian, Sophia n’a plus 5 ans, c’est une jeune fille aujourd’hui.
Brian : Dis la mère qui vient tous les trente-six du mois.
Daphné : Inutile d’être méchant.
Brian : Je dis juste la vérité.
Justin : Et il y en a une qui mérite la vérité.
Brian : On lui dira mais pas aujourd’hui.
Ils sortent tous les trois de la maison. Brian prend le double des clefs de la voiture de sa fille, il enclenche l'alarme et ferme la porte derrière lui. Sophia, qui est toujours dans sa chambre, a fini par s’endormir.
Quelques heures plus tard il doit être au alentour de 4 heures du matin, Brian, Justin, Daphné, Gus, Debbie, Carl, Ted, Blake, Mickael, Ben et Hunter sont au chevet d’Emmett pour être avec lui jusqu’à la fin.
Gus : J’ai prévenu mes parents et JR, elles sont désolées de ne pas être là.
Debbie : Ne t'inquiète pas mon chéri, Emmett ne va pas leur en vouloir.
Retour au manoir, Sophia a un sommeil agité et se réveil en sursaut, elle s’assoit.
Sophia (à elle-même) : C’est rien, c’est juste un mauvais rêve.
Elle passe ses mains sur son visage et respire un bon coup. Elle se lève et va se passer un peu d’eau sur le visage. Elle sort de sa chambre et se retrouve dans le couloir. Sophia se dirige vers à la chambre de Gus.
Sophia (frappe à la porte/à voix basse) : Gus, je peux entrer ?
Aucune réponse. Elle frappe de nouveau à la porte.
Sophia : Gus, tu es là ?
Toujours aucune réponse. Elle ouvre la porte et aperçoit qu’il n’y a personne.
Sophia (à elle-même) : Bizarre.
Elle ferme la porte pour aller vers la chambre de ses parents, elle frappe à la porte. Là aussi, aucune réponse.
Sophia (à elle-même) : Je sens que je vais le regretter (met sa main sur ses yeux) Dad, Daddy, j'entre.
Elle ouvre la porte, elle entend aucun bruit et décide d’enlever sa main.
Sophia (à elle-même) : Alors là, c’est très bizarre.
Elle ferme la porte et descend pour aller dans la cuisine. Une fois qu’elle y est, elle se sert un verre d’eau qu’elle boit d’une seule traite, elle se ressert un autre verre et s’apperoit qu’un bouton lumineux clignote sur le téléphone. Elle appuie dessus.
“Hier à 23h54. Monsieur Taylor, Monsieur Kinney, c’est le docteur Breth de l’hôpital de Pittsburgh, je vous appelle à propos de Monsieur Honeycutt, son état de santé s’est aggravé très sérieusement depuis le dernier coup de téléphone que je vous ai passé, il y a deux heures. Je vous conseil de venir au plus vite pour lui faire vos adieux…"
Durant le message, Sophia s’est rattrapé au plan de travail qui se trouve derrière elle pour éviter de tomber. Elle court jusqu’à la porte d’entrée, prend une de ses vestes qui est accroché sur le porte-manteau ainsi que les clefs de la porte qui sont accrochées avec d’autres clefs.
Sophia (à elle-même/cherche ses clefs de voiture) : C’est pas vrai, où sont les doubles ?
Puis elle déconnecte l’alarme et va dehors en laissant la porte ouverte et regarde un peu partout. Elle ne voit pas sa voiture par contre, elle voit celle de son père. Ni une ni deux, elle rentre au manoir et y ressort deux minutes plus tard. Elle déverrouille les portières et monte dans la voiture de Brian, direction l’hôpital.
Arrivée sur les lieux, elle se gare, sort de la voiture, verrouille les portières et court jusqu’à l’accueil de l’hôpital.
Sophia (essoufflée) : Bonsoir.
Secrétaire : Bonjour mademoiselle.
Sophia : Euh oui, bonjour, pourriez-vous me dire dans quel chambre est monsieur Honeycutt, s’il vous plaît ?
La secrétaire regarde sur son ordinateur.
Secrétaire : Je suis désolée mais seule la famille peut le voir.
Sophia : Je suis sa… Monsieur Honeycutt est mon oncle. S’il vous plaît ?
Secrétaire : Il est chambre 259.
Sophia : Merci beaucoup.
Commence à partir en courant.
Secrétaire : Mademoiselle, prenez l’ascenseur, ça ira plus vite.
Sophia : Bonne idée, merci.
Sophia court jusqu’à l’ascenseur et monte dedans.
Chambre d’Emmett.
Docteur Breth : Je suis désolé. Heure du décès, 4h51.
Sophia est rentré au moment où le médecin prononçait le décès d’Emmett. Elle commence à pleurer en regardant le corps d’Emmett allongé sur son lit. Personne n’a remarqué qu’elle était là. C’est seulement au bout de quelques minutes que Debbie la remarque.
Debbie : Mini-Sunny, qu’est-ce que tu fais ici ?
Tout le monde se retourne vers Sophia.
Docteur Breth : On va vous laisser.
Le docteur Breth et les deux infirmiers sortent de la chambre.
Sophia : Comment vous avez pu ?
Justin (s’approche de sa fille) : Ma puce, écoute…
Sophia (à un mouvement de recule) : Non. T’avais pas le droit.
Gus : Sophia, je…
Sophia : Ah non, pas toi. J’avais confiance en toi…
Gus : Si tu dois t’en prendre à quelqu’un, c’est pas à moi mais…
Sophia : Mais à papa, c’est ça ?
Gus : Oui.
Sophia s’approche d’Emmett et lui prend la main. Des larmes commencent à couler sur ses joues.
Brian : Ma petite chérie, je suis désolé.
Brian commence à approcher sa main pour la poser sur l’épaule de sa fille.
Sophia : Ne me touche pas. J’avais le droit de savoir et j’avais aussi le droit de lui dire au revoir.
Brian : Sophia, écoute moi, je suis ton père et je sais ce qui est bon pour toi.
Elle lâche la main d’Emmett et se retourne brutalement pour faire face à Brian.
Sophia : Non, tu n’es pas mon père, on n’a aucun lien de parenté et je ne veux plus te revoir (Ses larmes coulent de plus en plus) Tu crois vraiment qu’un père ferait ça à sa fille ? J’en doute.
Sophia quitte la chambre en courant à chaude larmes.
Justin : Je t’avais prévenu.
Justin commence à sortir.
Brian : Mon ange attend.
Justin : Quoi ?
Brian : C’est à moi d’y aller et d’essayer d’arranger les choses.
Gus : Bon courage.
Brian sort de la chambre et ferme la porte derrière lui. Il voit Sophia assise à terre en train de pleurer.
Brian s’assoit à côté de Sophia. Cette dernière a ses jambes repliés et a sa tête sur ses genoux.
Brian : Tu arriveras à t’en remettre, j’en suis sûr.
Sophia : Tu dis ça mais tu penses le contraire et comment peux-tu le savoir ?
Brian : Parce que tu es une personne qui surmonte tout et tu es aussi une Kinney.
Sophia : Tu aurais dû me le dire, j’avais aussi le droit de lui faire mes adieux.
Brian : Je suis désolé ma chérie mais je ne voulais pas te voir pleurer comme tu es en train de faire. Je voulais te protéger.
Sophia : Papa, je n’ai plus 5 ans. Je suis désolée pour ce que je t’ai dit, tu sais qu’on dit des choses qu’on ne pense pas quand on est énervé. C’est vrai qu’on a pas de lien de parenté mais tu es mon père et ça ne changera jamais. Je te le promet.
Brian (avec un petit sourire) : Et tu tiens toujours tes promesses.
Sophia : Toujours.
La porte s’ouvre et Mickael sort de la chambre avec son portable à la main.
Sophia : Les portables sont interdit dans les hôpitaux.
Mickael : Ça peut oublier de l’éteindre. C’est vrai que toi, tu es mademoiselle parfaite.
Sophia : Non, Mademoiselle Taylor-Kinney et contrairement à toi, je sais reconnaître mes torts.
Mickael ne répond pas à la petite remarque de Sophia.
Mickael : Si vous voulez bien m’excuser.
Brian et Sophia répondent à Mickael par un hochement de tête. Ce dernier s’éloigne un peu.
Mickael : Phil, qu’est-ce que tu veux à la fin ?
Phil (Voix off) : Au cas où tu aurais oublié, on a un fait un marché tous les deux…
Mickael : Je sais.
Phil (Voix off) : …Ou tu préfères que Ben sache ce que tu as fait ?
Mickael : Non, bien sûr que non.
Phil (Voix off) : Alors fait ce que je t’ai demandé et débarrasse-toi de Sophia.
Mickael : Et comment je peux faire ?
Phil (Voix off) : Débrouille toi, et fais-le.
Mickael : Qu’est-ce que tu as contre elle ?
Phil (Voix off) : Le meilleur moyen d’atteindre Justin et Brian, c’est Sophia. Mon objectif, c’est eux. Ils vont payer pour ce qu’ils ont fait. Alors bouge tes fesses ou tu risques de le regretter
Mickael : Sophia est ma filleule et je l’adore, tu pourrais demander à quelqu’un d’autre ?
Phil (Voix off) : T’as vraiment rien dans le pantalon. Fait-le parce si je dois m’en charger, ça pourrais mal finir pour toi.
Mickael : Phil ? Phil ?
Phil raccroche et Mickael est devenu blanc. Ce dernier remet son portable dans la poche de son jeans puis se retourne.
Mickael (sursaute) : Sophia ? Tu m’as fait peur.
Sophia : C’est une première.
Mickael : Tu écoutes les conversations des autres maintenant ?
Sophia : Non, c’est pas mon genre.
Mickael : Qu’est-ce que tu veux encore ?
Sophia : Rien, je rentrer chez moi.
Mickael passe juste à quelques millimètres de Sophia et s’éloigne d’elle.
Sophia : J’aurais une question.
Mickael (se retourne) : Je t’écoute.
Sophia : Depuis quand es-tu devenu ami avec Phil ?
Mickael : Ça fait quelques années.
Sophia : Mais oui, c’est ça.
Mickael : C’est la vérité.
Sophia : Un jour, il faudra que tu assumes tes actes.
Mickael : J’ai déjà présenté mes excuses.
Sophia : Je devais pas être présente ce jour-là. J’ai dis à Emmett que j’allais faire un effort avec toi et je le ferais.
Mickael : C’est gentil.
Sophia : Je le suis. Encore une dernière chose.
Mickael : Laquelle ?
Sophia : J’aimerais que tu dises la vérité à mes parents car j’en ai marre de cette situation.
Mickael : Il n’y a rien à dire.
Sophia commence à serrer des poings.
Sophia : T’es bien comme Phil, vous êtes tous les deux aussi pourris l’un que l’autre.
Sophia s’en va. Mickael voit Sophia monter dans l’ascenseur, les portes se referment.
Mickael : Je suis désolé.
Mickael va rejoindre les autres.
Quelques jours plus tard.
Dans la cuisine. Brian et Justin sont debout en train de boire leur café alors que Gus et JR sont assis à table en train de prendre leur petit déjeuner. Sophia est dans les escaliers et arrive dans la cuisine.
Sophia : Bonjour tout le monde.
Justin/Brian/JR (en même temps) : Bonjour.
Gus : Quelle horreur.
JR donne un coup de coude à Gus. Justin et Brian esquissent un petit sourire.
Sophia : Je te remercie Gus, ça fait plaisir à entendre surtout de la part de son frère.
Gus : Je parle de ton uniforme.
Sophia : Et encore, c’est un peu mieux que l’année dernière. Et je remercie Julia d’avoir repris mes jupes.
Gus : Pourquoi ?
Sophia (en buvant un jus d’orange) : Elles m’arrivaient à mi-mollet. C’était juste pas possible, j’aurais pas pu les mettre.
JR : Ils vous autorisent à les changer ?
Sophia : On les change pas, on les modifie à notre gout.
JR : C’est pareil.
Brian : Dis-nous, tu es bien matinal aujourd’hui.
Sophia : C’est normal, c’est le premier jour de la rentrée, (Regarde sa montre) et il me reste encore 10 minutes avant de partir.
Brian : Tu n’es pas obliger d’y aller cette semaine, ton lycée est au courant.
Sophia : Non, je vais y aller. L'enterrement de oncle Emmett s’est passé samedi et il ne voudrait pas que j’arrête de vivre,... Qu’on arrête de vivre. Il nous en voudrait.
Elle se sert un autre verre de jus d’orange et l’avale.
JR : Sophia, il faudrait que je te parle.
Sophia : Je t’écoute.
JR : En privé.
Elle embrasse ses parents et Gus.
Sophia : D’accord. Bonne journée Dad, bonne journée Daddy. Bonne journée Gus.
Brian/Justin/Gus (en même temps) : Bonne journée.
Sophia : À ce soir.
JR et Sophia se dirigent vers la porte d’entrée.
Sophia : Qu’est-ce qui se passe ?
JR : J’aurais besoin de ton aide.
Sophia : Pourquoi ?
JR : Je sais que tu es très douée en danse et je voudrais que tu créais une chorée sur une de mes chansons.
Sophia : Je ne suis pas chorégraphe.
JR : Je le sais mais tu es une des meilleures danseuses que je connais. S’il te plait Sophia, fait ça pour moi.
Sophia : Il te la faut pour quand ?
JR : Deux semaines
Sophia : Deux semaines ? T’aurais pu me le demander plutôt.
JR : J’avais peur que tu me dises non.
Sophia : Est-ce que je t’ai déjà refusé quelques choses ?
JR : Non mais je sais que tu as quelques problèmes en ce moment.
Sophia : Bekkie, tu passes avant “mes problèmes”, tu le sais. Je vais voir ce que je peux faire. Par contre, il me faudrait la musique.
JR fouille dans la pochette qu’elle a dans les mains et lui donne une pochette de CD.
Sophia : Merci, c’est laquelle ?
JR : Il y en a qu’une.
Sophia : Tu sais qu’il y a des moyens plus moderne pour écouter de la musique.
JR : Oui, je le sais mais rien ne remplace le bon vieux CD.
Sophia sourit.
Sophia : Ça te dérange si je prends d’autres danseurs avec moi.
JR : Non, pas du tout.
Sophia range le CD dans la pochette avant de son sac. JR regarde sa sœur intensément.
JR : Tu es sûr que ça va ?
Sophia : Bin oui, pourquoi ?
JR : On sait tous que tu aimais Emmett et que sa mort brutal t’affecte plus que nous même si on l’aimait. Je…
Sophia (la coupe) : Bekkie, tu peux aller rassurer tout le monde, je vais bien.
JR reste perplexe face à la réponse de sa sœur.
JR : Dis-moi, tu n’as rien dit aux autres de ce qui s’est passé en Italie ?
Sophia : Non, je te l’ai promis, de toute façon, tu es majeur et vaccinée Bekkie. Ils n’ont pas à savoir avec qui tu sors.
Sophia prend sa veste accroché au porte-manteau et ouvre la porte.
Sophia : Ah, au faite, j’ai dit à Ted et Blake que tu voulais leur parler.
JR : Merci, j’irais les voir. Vas-y, tu vas être en retard.
Sophia : Tu seras là ce soir ?
JR : Bien sûr.
Sophia : Dans ce cas, à ce soir.
JR : Bonne journée.
Sophia embrasse sa sœur, sort et ferme la porte pour se diriger vers sa voiture direction son lycée. JR retourne dans la cuisine.
Dans la cuisine.
Justin : Alors ?
JR : Elle dit qu’elle va bien.
Gus : Arrêtez de vous inquiéter pour rien, elle nous le dirait si quelque chose n’allait pas.
Justin : Pas tout à fait, faut pas oublier qu’elle a le caractère (regarde Brian) d’une certaine personne. Elle préfère ne pas se plaindre et régler ses problèmes toute seule.
Brian : De toute façon, rien ne nous échappe, on sait tout ce qui lui arrive.
Gus : Vraiment tout ?
Brian : Oui.
Gus : Et elle n’est pas du genre à s’attirer des problèmes.
JR : J’en suis pas aussi sur même si elle fait tout pour les éviter. Bon, je vais aller me préparer.
JR se dirige vers les escaliers.
Brian ; Une minute.
JR vient s'asseoir à côté de son frère.
Brian : Je voulais savoir si vous avez bien compris les règles de la maison.
Gus/JR : Oui.
JR : Sophia nous les a rappelé hier. C’est pas que je m'ennuie mais je dois y aller. J’ai mon inscription à faire, je dois aller voir mon père et Ben ainsi que d’autres personnes.
Gus : Pourquoi ? Tu peux rester ici.
JR : Je sais mais mon père a déjà préparé ma chambre et il est très impatient que j’emménage.
Justin : Gus, tu pourrais peut-être nous le demander.
JR : De toute façon, c’était prévu depuis plusieurs semaines.
Le téléphone sonne, Brian décroche et Daphné arrive dans la cuisine.
Daphné : Bonjour tout le monde.
Justin/Gus/JR : Bonjour.
Brian : Allo… Oui, Cynthia, qu’est-ce qui se passe ?... Quoi ?... Okay, j’arrive.
Il raccroche.
Justin : Un problème ?
Brian : J’espère que non. J’y vais.
Il embrasse son Ange d’un tendre baiser.
Brian : À ce soir.
Gus : Ouais.
Justin/Daphné/JR : À ce soir.
Brian sort de la cuisine et du manoir. Daphné s’installe à table avec son café.
Daphné : J’ai une super nouvelle à vous annoncer.
Gus : Quoi ?
JR : Laquelle ?
Justin vient s’asseoir avec les autres.
Daphné (avec un grand sourire) : Je suis enceinte.
JR : C’est génial, un nouveau membre dans la famille, c’est génial. Félicitation Daphné.
Daphné : Merci ma belle.
Gus : Toutes mes félicitations, tu en es a combien de mois ? Pour que je me prépare psychologiquement.
JR lui donne un petit coup dans le bras en rigolant.
Daphné : Tu ne change pas.
JR : Il est trop tard maintenant. Sophia doit être contente d’avoir un petit frère ou une petite sœur.
Justin : Elle n’est pas encore au courant.
JR : Pourquoi ?
Daphné : Notre relation n’est pas au beau fixe en ce moment.
JR : Dis-lui, je suis sûr que ça pourra arranger la situation entre vous, elle pardonne très facilement.
Gus : Ouais, enfin, ça dépend.
Daphné : Oui, tous ses parents.
Ils se mettent à rire.
Brian arrive à Kinnetik et se dirige vers le bureau de Cynthia.
Brian : Cynthia qu’est-ce qui se passe, bordel ?
Cynthia : Mme Abrams veut te voir.
Brian : Pourquoi ?
Cynthia : J’en sais rien, elle ne veut parler qu’à toi.
Brian : Où est-elle ?
Cynthia : Dans ton bureau.
Brian : Tu me passes seulement les appels importants, c’est bien compris.
Cynthia : Oui, chef.
Brian entre dans son bureau et ferme la porte derrière lui.
Brian : Madame Abrams, bonjour.
Mme Abrams : Bonjour Monsieur Kinney.
Ils se serrent la main et s’installent.
Brian : Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Mme Abrams : Après notre entretien de la semaine dernière, j’en ai parlé avec mes collaborateurs et nous voudrions vous engager. La nouvelle collection de notre gamme de produits de cosmétiques devrait sorties dans quelques mois et j’aimerais que vous vous occupiez de la publicité.
Brian : C’est une grosse campagne à mettre sur pied.
Mme Abrams : J’en suis consciente.
Brian : Je n’ai pas pour habitude de poser cette question mais pourquoi Kinnetik ?
Mme Abrams : Je veux le meilleur et je sais que vous l’être.
Brian : Comment ?
Mme Abrams : Par votre fille.
Brian : Vous connaissez Sophia ?
Mme Abrams : Oui, je la connais très bien. Elle m’a fait votre pub et ne tarit pas d’éloge sur vous. Vous êtes un modèle pour elle.
Brian (avec un grand sourire) : Je sais.
Mme Abrams : Nos enfants sont amis.
Brian : Étant donné que je connais les parents, c’est impossible.
Mme Abrams : Je suis la mère de Todd. Vous avez du rencontrer Susan, la femme de mon ex-mari, qui est la belle-mère de mon fils.
Brian acquiesce d’un hochement de tête.
Mme Abrams : Vous acceptez ou pas ?
Brian : Je prends cher.
Mme Abrams : La qualité se paye et je suis prête à y mettre le prix.
Brian : Dans ce cas, allez voir mon assistante, elle vous informera de la marche à suivre.
Mme Abrams se lève, Brian fait pareil.
Brian : Dites-moi, ça fait longtemps que vous connaissez Sophia ?
Mme Abrams : Ça doit bien faire deux ans. Je l’ai croisé un jour où je venais voir mon fils. Sophia est une jeune fille adorable, il y en a pas deux comme elle. .
Brian : Je suis bien d’accord.
L’heure du déjeuner est arrivé. Tous les employés, excepté Cynthia et Brian, sont tous sortis. La porte s’ouvre et un ange blond apparaît tout sourire.
Justin : Bonjour Cynthia.
Cynthia : Bonjour beau blond. Comment as-tu ?
Justin : Très bien et toi ?
Cynthia : À merveille.
Justin : Tu allais sortie pour déjeuner ?
Cynthia : Pas vraiment, j’ai encore beaucoup de travail et je suis loin d’avoir fini.
Justin : Je suis sûr que sortir d’ici pendant au moins une heure te fera le plus grand bien.
Cynthia : Je ne vois pas ce… C’est bon, j’ai compris. Vous avez l’entreprise pour vous deux, il n’y a personne.
Justin : Merci Cynthia.
Cynthia prend ses affaires et sort de Kinnetik. Quand à Justin, il se dirige directement dans le bureau de son super mari.
Justin : Salut beau brun.
Brian : Ah, voilà l’amour de ma vie. Ta nouvelle œuvre avance ?
Justin : Très bien, c’est normal avec une muse comme toi.
Justin avance vers Brian et l’embrasse d’un baiser fougueux. Puis il commence à lui enlever sa veste et à déboutonner la chemise de Brian.
Brian : Je vais prendre ça pour un compliment. Qu’est-ce qui t’amène ?
Justin prend la main de Brian dans la sienne et l’attire vers lui, il l’emmène vers l’arrière de son bureau.
Justin : J’étais au manoir en train de peindre quand je me suis souvenu qu’on n’a jamais baptisé cet endroit.
Ils arrivent dans les douches. Pendant leur trajet qui les a conduit aux douches, ils ont tous les deux perdus leurs vêtements, ils ne leur restent que leur boxers.
Brian : Mon ange, on a déjà fait l’amour dans mon bureau et plus d’une fois.
Justin : Oui, ça je sais. Je parle des douches. On n’a jamais baptisé cet endroit et je trouve ça pas normal même le manoir y est passé.
Brian : Dans ce cas, il faut y remédié.
Justin : Je suis bien d’accord.
Les deux amants commencent à s’embrasser avec une telle passion qu’il est difficile pour l’un de résister à l’autre.
Quelques heures plus tard.
Brian est toujours dans son bureau à s’occuper de la campagne de Brown Athletics quand tout d’un coup Cynthia débarque dans son bureau.
Cynthia : Brian !!!
Brian (toujours la tête dans ses dossiers) : J’ai pas le temps Cynthia, j’ai une réunion demain. Je suis sûr que ça peut attendre.
Cynthia : Non. Il s’est passé quelque chose.
Brian : Quoi ? Ted a enfin dit quelque chose de drôle.
Cynthia : Non mais il est dans son bureau, c’est pas de ça que je voulais parler. Sophia s’est fait renversée par une voiture, elle est à l’hôpital.
Brian : Quoi ?
Cynthia : Elle est à l’hôpital.
Brian lâche ce qu’il a dans les mains, prend sa veste et ses clefs, et sort de son bureau.
Brian : Annule mes rendez-vous.
Cynthia : Ne t’inquiète pas pour ça, je m’en occupe.
Brian monte dans sa voiture et fonce à l’hôpital.
À l’hôpital.
Todd, Lucas et Julia, tous les trois sont les meilleurs amis de Sophia. Ils sont dans la salle d’attente des urgences. Julia fait les cents pas.
Lucas : Julia arrête.
Todd : Il faut prévenir ses parents.
Julia : C’est fait, ils arrivent. Comment on va leur dire...
Lucas (la coupe) : C'était un accident, ça arrive tous les jours.
Julia : Ça, je le sais que ça arrive mais là, c'était volontaire. La voiture lui a foncé dessus et ne s'est même pas arrêté.
Lucas : Arrête de tout dramatisé comme d’habitude.
Julia : Je suis réaliste, c’est différent. Comment des personnes peuvent faire souffrir d’autres personnes ? Ça me dépasse.
Todd (en se levant) : Je reviens, je vais aux toilettes.
Il part. Lucas se lève à son tour et s’approche de Julia, il sa place face à elle.
Lucas : Ne t’inquiète pas, Sophia est une battante, elle va s’en sortir, elle nous l’a déjà prouvé à plusieurs reprises.
Julia : Ça c’est sûr, elle n’est pas du genre à baisser les bras.
Lucas regarde Julia intensément et l’embrasse. Julia le repousse délicatement.
Julia : Je peux savoir ce qui te prend ?
Lucas : Je me jette à l’eau.
Julia : Tu sais parler aux femmes.
Lucas : Je t’aime Julia.
Julia : Quoi ?
Brian arrive en trombe vers les deux jeunes gens.
Brian : Julia, Lucas.
Julia : On en parlera plus tard.
Julia/Lucas (en même temps) : Bonjour Monsieur Kinney.
Brian : Où est ma fille ?
Lucas : Les médecins sont en train de s’occuper d’elle.
Brian : Qu’est-ce qui s’est passé ?
Lucas : On était au…
Julia (le coupe) : On avait décidé d’aller boire un verre au café du coin, on n’est pas resté longtemps. Au moment où on est sorti, Todd a oublié sa veste, et comme il est du genre lent, Sophia a décidé d’aller la chercher pour lui. Alors qu’elle était en train de traverser la route, une voiture lui a foncée dessus, elle ne s’est même pas arrêtée. Avant que vous ne disiez quoi que ce soit, c’est moi qui est convaincu Sophia de venir avec nous, elle ne voulait pas et ce n’est pas la faute de Todd.
Brian : Là-dessus, on est d’accord, c’est de la tienne.
Julia : Quoi ? Non, non Monsieur Kinney…
Brian : Tu viens bien de me dire que tu avais insisté, n’est-ce pas ?
Julia : Oui mais…
Brian : C'est de ta faute et j'espère qu'elle n'aura rien grave parce que sinon tu devras vivre avec ça. Je dois prévenir ses autres parents.
Julia : C'est pas la peine, je l'ai fait.
Lucas regarde vers la porte et il aperçoit deux silhouettes qui reconnait tout de suite.
Lucas : Ils sont là.
Julia : Monsieur Kinney, ils ne sont pas au courant pour Sophia.
Lucas : Pourquoi tu n'as rien dit ?
Julia : Parce qu'il y a de la route entre le manoir et l'hôpital.
Brian se lève et se dirige vers son ange et Daphné. Ils se mettent un peu à l'écart. Julia et Lucas n'ont pas bougé.
Julia : Il a raison, c'est ma faute si Sophia se retrouve ici, mais pourquoi j'ai autant insisté.
Lucas : Dis-moi, c'est toi qui lui a foncé dessus avec ta voiture ?
Julia : Non.
Lucas : Alors ce n'est pas ta faute.
Julia : Pourquoi je me sens coupable ?
Le regard de Julia se pose sur quelque chose.
Julia : Mais qu'est-ce qu'il fait ici ?
Ils se lèvent tous les deux.
Julia : Nate, qu'est-ce que tu fais ici ?
Nate : J'ai entendu parler de l'accident que Sophia.
Julia : Tu ferais mieux de rentrer chez toi avant que ses parents te voient.
Nate : Non, je vais rester. J'aime Sophia, c'est une chose que vous ne pouvez pas comprendre.
Julia : Tu l'aimes ? Tu te moques de nous.
Nate : Pas du tout.
Julia : C'est pour ça que tu as rompu avec elle pour sortir avec Stacey.
Nate : C'est plus compliqué que ça.
Julia : Plus compliqué que quoi ?
Nate : Ça ne vous regarde pas. C’est entre Sophia et moi.
Brian est avec Justin et Daphné. Ils sont étonnés de le voir ici.
Daphné : Qu’est-ce que tu fais ici ? Qu’est-ce qui se passe ?
Brian : Sophia s’est fait renverser par une voiture.
Daphné/Justin : Quoi ?
Justin : Comment va-t-elle ?
Brian : J’en sais rien, je ne l’ai pas encore vu.
Un médecin arrive.
Docteur : J’aimerais voir les parents de Sophia Taylor-Kinney.
Les parents et amis de Sophia arrivent en trombe près du médecin. Tout le monde, en même temps, demande comment va Sophia.
Docteur : Elle va bien. Elle a juste des égratignures, des bleus et une entorse à la cheville.
Julia : C’est tout ?
Docteur : Oui.
Julia : C’est étonnant vu la violence du choc.
Brian/Justin : On peut la voir.
Docteur : Bien sûr, elle demande même à sortir au plus vite.
Lucas : Si elle râle, c’est qu’elle va très bien.
Docteur : Suivez-moi.
À l’hôpital, Sophia attend que ses parents et amis arrivent. Elle est assise sur le lit. La première personne à entrer est Brian suivie de Justin, Daphné et les amis de Sophia et pour finir par le médecin. Nate préfère rester dans le couloir.
Brian : Ma petite chérie. Comment tu vas ?
Sophia : Je vais très bien papa.
Brian prend sa fille dans ses bras.
Brian : Ne nous refait plus jamais une peur pareil.
Sophia : Désolée mais je ne pouvais pas savoir qu’un cinglé aller me rentrer dedans.
Justin s’approche à son tour et prend, lui aussi, sa fille dans ses bras.
Justin : On a tous eu peur et je suis très heureux que tu n’es rien de grave.
Sophia : Oui, moi aussi. Je vous rassure, je vais bien.
Justin s’écarte de sa fille pour laisser sa place à Daphné.
Sophia : Maman ?
Daphné : Oui mon cœur, c’est bien moi. Tu pensais réellement que je n’allais pas venir quand j’entends que ma fille est à l’hôpital.
Daphné prend Sophia dans ses bras. Cette dernière ressert son étreinte.
Sophia : Je suis contente de te voir, tu m’as manqué maman.
Daphné : Toi aussi. J’ai une très bonne nouvelle à t’annoncer.
Sophia (toute contente) : Tu divorces de Phil ?
Daphné : Non, je suis enceinte.
Sophia (étonnée) : C’est vrai ?
Justin et Brian acquiescent d’un hochement de tête.
Sophia (avec un grand sourire) : C’est génial. Félicitation maman. Je vais devenir grande sœur, c’est une grande et bonne nouvelle.
Brian : Je suis bien d’accord. J’ai hâte d’être à nouveau papa.
Justin : Eh bien, c’est étonnant pour une personne qui ne voulait pas entendre parler d’enfant il y a quelques années.
Tout le monde se met à rire. Julia et Lucas prennent Sophia dans leurs bras.
Julia : Tu nous as fait peur.
Sophia : Désolée. (Regarde autour d’elle) Où est Todd ?
Julia : Aux toilettes, il ne devrait plus tarder.
Justin : Qui t’as fait ça ?
Lucas : Comment voulez-vous qu’elle le sache ? Elle a perdu connaissance pendant plusieurs minutes.
Justin : Mais elle a pu voir quelque chose ou quelqu’un.
Lucas : Ou pas. Elle a besoin de se reposer.
Justin : Plutôt elle nous dit qui l’a renversée, plus vite, il sera arrêté.
Julia : Si on le trouve, elle n’a peut être rien vu.
Sophia : Eh oh, je suis là. Vous pouvez arrêter de parler de moi à la troisième personne ou faire comme si j’étais pas là.
Brian : Sophia qui t’a renversé ?
Sophia : C’est un des hommes de Phil. Hubert ou Albert, j’ai jamais pu différencier les jumeaux.
Brian : Je vais tuer cet ordure de mes mains. Je n’accepterai jamais qu’on s’en prenne à mes enfants.
Sophia : Papa, calme-toi, d’accord. Tu ne vas tuer personne.
Daphné : Quoi ? Non, c’est pas possible, tu inventes.
Sophia : Maman, est ce que tu pourrais me croire quand je dis quelque chose à propos de Phil ? Je ne mens pas.
Justin vient s’asseoir à côté de sa fille.
Brian/Justin (en même temps) : Je te crois.
Sophia : Je vous remercie tous les deux.
Julia : Moi aussi.
Sophia : Merci Julia.
Lucas : Moi aussi. Sophia n’est pas du genre à mentir. Elle dit la vérité même si ça fait mal.
Sophia : Merci à tous mais ça ne sert à rien de prendre ma défense, maman ne me croit pas. Elle préfère croire son mari plutôt que sa propre fille.
Daphné : Je voudrais te croire Sophia, par contre, j’ai dû mal à croire que Phil soit impliqué dans cette histoire.
Sophia : Non maman, dis-moi que c’est une blague…
Une personne frappe à la porte.
Sophia : Entrez.
La porte s’ouvre, c’est Todd.
Sophia : Todd ? Je suis contente que tu sois là.
Todd : Sophia, comment tu vas ?
Todd s’approche de Sophia et la prend dans ses bras.
Sophia : Très bien.
Julia : T’en as mis du temps.
Il s’écarte de Sophia.
Todd (évite le regard de Sophia) : Il y avait beaucoup de monde.
Sophia : Todd, ce n’est pas ta faute, d’accord. Ce n’est pas ta faute.
Todd : Si, si je n’avais pas oublié ma veste, tu ne serais pas ici.
Sophia : Todd arrête, s’il te plaît.
Lucas : Elle a raison, aucun de nous n’est responsable.
Julia (Regarde sa montre) : Gus et J.R. en mettent du temps pour venir.
Sophia : Ne me dit pas que tu les as prévenu ?
Julia : Bien sûr que si.
Sophia : C’était pas la peine d’affoler tout le monde pour un petit accrochage de rien du tout. Docteur, vous avez fini, je peux rentrer maintenant ?
Docteur : Vous allez rester ici jusqu’à demain.
Sophia : Quoi ? Mais pourquoi ?
Docteur : Parce que vous avez eu un accident, durant lequel vous avez perdu connaissance. Vous avez eu beaucoup de chance.
Lucas : Elle a peut être un ange gardien qui veille sur elle depuis là-haut.
Cette phrase fait sourire tout le monde sauf Sophia.
Sophia (commence à paniquer) : Docteur, je vous en pris, je ne veux pas rester ici.
Docteur : C'est une nuit en observation, il y aura toujours quelqu'un dans les parages.
Todd : Vous savez que Nate attend dans le couloir ?
Sophia : Nate est là ?
Julia : Oui.
Docteur : Je vais vous demander de sortir.
Sophia : Pourquoi ?
Docteur : Parce que vous avez besoin de repos.
Julia : Dans ce cas, on va y aller.
Julia et Lucas embrassent Sophia. Ils quittent la chambre et l’hôpital.
Docteur : Je repasserai un peu plus tard.
Le médecin quitte la chambre à son tour.
Sophia (au bord des larmes) : Papa, je veux pas rester ici, ramène-moi à la maison, s’il te plaît.
Daphné : Sophia, ce n’est qu’une nuit, tu ne vas pas en mourir et c’est pour ton bien, alors arrête ton cinéma.
Brian serre des points.
Sophia (serre le bras de Justin) : Papa, je t’en pris. Demande au médecin. Je resterai toute la journée de demain rallongé, s’il le faut. S’il vous plaît, allez le voir. Je ne sais pas si je pourrais tenir toute une nuit ici. Je vous en pris.
Justin : On va voir ce qu’on peut faire.
Sophia : Merci.
Brian : On ne te garanti rien. Maintenant calme-toi.
Justin : On va revenir.
Sophia essuie ses larmes tandis que ses parents sortent de la chambre. Ils sont dans le couloir.
Nate : Madame Esposito, Monsieur Taylor, Monsieur Kinney, bonjour.
Brian/Justin/Daphné (en même temps) : Bonjour Nate.
Justin : Tu peux aller la voir.
Nate : Merci Monsieur.
Nate entre dans la chambre.
Daphné : Depuis quand Sophia…
Justin : Non Daphné, ne dit rien. La raison pour laquelle Sophia ne veut pas rester ici, c’est parce qu’elle a la phobie des hôpitaux.
Daphné : Quoi ? Vous n’allez pas me faire croire ça ?
Brian donne un grand coup de poing dans le mur. Daphné et Justin sursautent.
Brian : Daphné, Sophia a raison, tu ne la connais pas du tout.
Justin : Sophia ne supporte pas de rester dans les hôpitaux.
Daphné : Pourtant, elle est venue pour Emmett ?
Justin : Elle prend sur elle pour venir ici mais seulement pour les personnes qu’elle aime.
Daphné : Désolée pour ma réaction, je ne savais pas.
Brian : Je vais aller voir si je trouve le médecin.
Brian part.
Daphné : Ça fait combien de temps ?
Justin : Plusieurs années, depuis sa plus tendre enfance. Ça serait mieux pour votre relation si tu pouvais croire ce qu’elle dit.
Daphné : Je la crois mais j’ai dû mal à accepter que Phil soit comme ça.
Justin pose ses mains sur les épaules de Daphné et commence à la secouer.
Justin : Daphné, c’est pas vrai mais réveil toi, bon sang. Phil t’a fait un lavage de cerveau. Je ne te reconnais plus.
Daphné : Justin arrête, je vais vomir si tu continus.
Justin arrête et lâche Daphné.
Daphné : Je n’ai pas changé, je suis toujours là même Daphné que tu as connu au lycée.
Justin : Non, j’ai l’impression d’avoir une autre personne en face de moi.
Daphné : C’est simplement parce qu’on ne se voit plus aussi souvent qu’avant.
Justin : Non, tu es différente. Tu es la seule à pouvoir changer les choses et fait passer notre fille avant ton travail et surtout ton mari. Daphné réagi un peu avant qu'il ne soit trop tard. On arrête pas de te le dire.
Justin retourne voir sa fille.
Daphné (à elle-même) : Mais qu’est-ce que je peux fairede plus ?
Brian déambule dans les couloirs de l'hôpital à la recherche du médecin qui c'est occupé de sa fille.
Brian : Docteur, je peux vous parler ?
Docteur : Bien sûr. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
Brian : Serait-il possible que Sophia sorte de l'hôpital aujourd'hui ?
Docteur : Non. Monsieur Kinney, votre fille a eu un accident qui aurait pu lui coûter la vie, je prends cet accident au sérieux. Et c’est la raison pour laquelle, je préfère la garder en observation pour la nuit. Sophia n’est pas fan des hôpitaux ?
Brian : On peut dire ça.
Docteur : Ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude de ce genre de situation.
Brian : Ça serait pareil si on la ramenait à la maison et si elle a un problème, on l’emmène directement à l’hôpital.
Docteur : Monsieur Kinney, je sais ce que vous essayé de faire mais ma réponse est non. Votre fille ne quittera pas l’hôpital avant demain.
Brian : Au moins, j’aurai essayé.
Docteur : Vous devriez rentrer chez vous, on va bien s’occuper d’elle.
Brian : Je vais aller la voir pour lui dire.
Brian fait demi-tour pour retrouver Sophia et son ange. Cette dernière est dans sa chambre d’hôpital. Une personne frappe à la porte.
Sophia : Entrez.
La porte s’ouvre, c’est Nate.
Sophia : Nate ?
Nate : Oui. Je peux entrer ?
Sophia : Bien-sûr.
Il entre et ferme la porte derrière lui.
Nate : Comment tu te sens ?
Sophia : Je vais bien. Qu’est-ce que tu fais ici ?
Nate : J’ai entendu parler de ton accident.
Sophia : Tu m’as vu, je vais bien, tu peux t’en aller.
Nate s’approche de Sophia.
Nate : J’aimerais bien t’expliquer.
Sophia : Je préfère pas savoir la raison pour laquelle tu m’as jeté comme…
Nate (la coupe) : Justement, je suis venu pour ça.
Sophia : Tu as attendu plus de cinq mois pour ça.
Sophia et Nate sursautent quand ils entendent un bruit qui provient du couloir cependant aucun des deux n’y fait attention.
Nate : T’es gonflé.
Sophia : Et de quoi ?
Nate : Il faut que je te rappel qu’Emmett a débarqué au lycée en drag-queen et m’a bien mit la honte devant tout le monde.
Sophia : Je lui ai jamais dit de faire ça. Je lui ai justement demandé de ne rien faire.
Nate : Sophia, écoute, je sais que tu m’en veux mais je tiens toujours à toi.
Sophia : Tu as une drôle de façon de le montrer. Si c’était le cas, tu n’aurais pas rompu avec moi pour te mettre en couple avec Stacey aussi rapidement. Tu sais bien qu’elle me déteste et fait tout ce qu’elle peut pour me pourrir la vie.
Nate : T’exagère un peu là.
Sophia : Pas du tout. J’ai tout fait pour qu’elle et moi soyons amies mais elle me voit comme une rivale, que ce soit en patinage, en cours ou bien avec toi. Elle me haie et me le fait bien sentir.
Nate : Je n’arriverai pas à te faire changer d’avis.
Sophia : Non.
Nate : Je voulais simplement prendre de tes nouvelles.
Sophia : Merci d’être passé. Tu peux t’en aller.
Nate : Comment tu veux.
Nate s’approche un peu plus pour lui déposer un baiser sur le front, Sophia s’écarte. Nate se dirige vers la porte.
Sophia : Nate.
Nate (se retourne) : Oui.
Sophia : Je te pris de bien vouloir m’excuser pour mon comportement mais ça me rend dingue de rester ici.
Nate : Tu as toujours les hôpitaux en horreur ?
Sophia : Toujours et c’est pas prêt de changer.
Cette phrase fait sourire Nate, qui est suivie par Sophia. Justin arrive.
Sophia : Papa. Alors, je peux sortir ?
Justin : Je ne sais pas, ton père est allé voir le médecin. Il faut que je m’absente un moment pour rassurer tout le monde mais ne t’inquiète pas, j’en ai pas pour longtemps.
Sophia : D’accord et tu peux leur dire que je vais très bien.
Justin : Tu es sûr ?
Sophia : Oui papa.
Justin : Je reviens très vite. Je t’aime ma puce.
Sophia : Je t’aime aussi papa.
Justin embrasse sa fille sur le front et sort de la chambre.
Nate : Tu as de la chance.
Sophia : Ça c'est sûr, un abrutit essaye de me tuer depuis plusieurs années, je sens que je vais faire une crise d'angoisse très bientôt si je ne sors pas d'ici.
Nate : Non, je parle de la relation que t'as avec tes deux pères, j'aimerai bien avoir la même avec le mien.
Sophia: C'est vrai que de ce côté là, j'ai de la chance.
Un silence s'installe, pendant plusieurs secondes, entre les deux jeunes tourtereaux.
Nate : J’aimerais bien qu’on redevienne ami tous les deux.
Sophia : Je sais pas si j’y arriverai. Il me faut encore un peu de temps.
Nate : Prend le temps qu’il te faut. Tu en faut la peine.
Sophia : Merci.
Nate (avec un petit sourire) : C’est la vérité.
Une personne frappe à la porte.
Sophia : Entrez.
La porte s’ouvre, c’est Daphné.
Nate : Je vais y allez, je repasserai demain, si tu veux.
Sophia : Avec plaisir.
Nate : À demain Sophia. Au revoir Madame Esposito.
Daphné : Au revoir Nate.
Sophia : Merci d’être passé.
Nate sort de la chambre. Daphné s’approche de Sophia, s’assoit près de sa fille et pose ses mains sur ceux de cette dernière.
Daphné : Comment tu vas ?
Sophia : Ça n’a pas changé depuis tout à l’heure.
Daphné s'assoit sur le fauteuil qui se trouve près d'elle.
Daphné : Je voulais m’excuser.
Sophia : Non maman, ne fait pas ça, c’est comme d’habitude avec toi. Écoute, je comprend que tu aimes ton travail et que tu accords beaucoup de temps à ton mari mais pas au détriment des personnes qui t’aime. J’ai une très bonne relation avec dad et daddy, je dirai même excellente et j’aimerai avoir la même avec toi.
Daphné : Moi aussi ma puce. Tu es sûr pour ton accident ?
Sophia : Oui, sûr et certaine. C’est un des hommes de Phil mais ça ne sert à rien de te convaincre, tu ne me crois pas, tu ne me fais pas confiance.
Daphné : Bien-sûr que si, je te fais confiance.
Sophia : Non, tu ne me poserai pas la question, si c’était le cas. Maman réveil toi. Phil n’est pas claire, il cache quelque chose.
Daphné : Pas du tout, tu ne le connais pas. Il est généreux, doux et attentionné.
Sophia : Mon chien aussi avait ses qualités avant qu'on le retrouve mort.
Daphné : Sophia, un peu de respect, s’il te plaît. Phil est mon mari.
Sophia : Ça, je ne risque pas de l’oublier. Je voulais t’annoncer que je ne viendrais pas en Italie pour les fêtes de fin d’année.
Daphné : Pourquoi ?
Sophia : Je ne veux pas croiser Phil, je veux pas voir une personne qui essaye de me tuer.
Brian est dans le couloir. Il arrive devant la porte de la chambre d'hôpital de Sophia. Il entend des voix, ouvre la porte et entre en essayant de faire le moins de bruit possible, et écoute la conversation.
Daphné (se lève brusquement) : Sophia, ça suffit maintenant. Un peu de respect pour ton beau-père, il ne mérite pas autant de haine.
Sophia : Maman, c'est toi qui devrait arrêter de lui être autant dévoué, il ne le mérite pas. J'ai l'impression d'avoir une autre personne que ma mère en face de moi.
Daphné : Arrête d'en vouloir à Phil pour une chose dont il n'est pas responsable.
Sophia : Maman, ce n'est pas la première fois qu'il essaye. Phil est responsable de mon accident qui a eu lieu il y a cinq ans. Pendant longtemps, très longtemps, je pensais que c'était quelqu'un autre mais je me souviens de tout et c'est Phil le responsable. Il est complètement tordu ce type.
Daphné s'approche encore plus de Sophia et la gifle très fort. Sophia à sa main gauche sur sa joue. Brian intervient.
Brian (très en colère) : Daphné sort tout de suite de cette chambre.
Brian écarte Daphné, s'approche de sa fille et la prend dans ses bras.
Brian : Est-ce que ça va ?
Sophia : Oui papa.
Daphné : Sophia, je suis désolée, c'est parti tout seul.
Brian : Daphné sort. Sort d'ici.
Daphné : Brian, je ne voulais pas...
Brian : On n'a jamais levé la main sur elle, et toi, tu oses le faire. Daphné sort avant que je perd patience.
Daphné fait quelques pas vers Sophia, cette dernière à un mouvement de recule.
Daphné : Ma puce, je te pris de m'excuser mais il faut que tu comprennes que tu ne peux pas accuser Phil d'être responsable de tous tes malheurs.
Sophia : Papa, j'abandonne avec maman. J'arrête de lui trouver des excuses pour tout ce qu'elle a fait. J'étais prête à mettre le passé de côté et repartir sur de nouvelles bases pour le bébé qu'elle attend mais ça sert à rien, ça entre par une oreille et ça ressort par l'autre.
Daphné est prise de vertige. Brian la rattrape avant que sa tête ne touche le sol.
Daphné est dans les bras de Brian, toujours inconsciente. Sophia demande de l’aide avec le bouton d’appel qui se trouve près d’elle sur son lit. Brian essayé de réveiller Daphné en lui donnant de petites tapes sur les joues.
Brian : Daphné réveil-toi.
Sophia : Maman, s’il te plaît, réveil-toi.
Brian : Daphné, ouvre les yeux. Je t’en prie, réveil-toi.
La porte s’ouvre et Daphné commence à émerger.
Docteur : Qu’est-ce qui se passe ?
Sophia : Ma mère vient de faire un malaise.
Brian : C’est bon, elle est en train de se réveiller.
Le médecin s’approche de Daphné, Sophia fait pareil. Le médecin la voit.
Docteur : Je vous ai dit de ne pas poser votre pied par terre et de garder votre jambe relevé.
Sophia : Oui mais je…
Docteur : Pas de mais, restez allongé.
Sophia : D’accord.
Sophia se replace et Daphné se réveille.
Brian : Comment tu te sens ?
Daphné : Ça va. Je me suis sentie mal d’un seul coup.
Docteur : Ça vous arrive souvent ?
Daphné : Non.
Sophia : Elle est enceinte.
Docteur : D’accord, je vais l’emmener passer des examens.
Daphné : Docteur, ce n’est pas la peine, je vais bien.
Docteur : Je préfère ne pas prendre de risque.
Le médecin se lève et demande qu’on lui ramène un brancard. Daphné se lève avec l’aide de Brian. Deux infirmiers arrivent avec un brancard, le médecin fait allonger Daphné dessus.
Sophia : Maman, je suis désolée pour la façon dont je t’ai dit ces choses.
Daphné : Je sais que tu ne pensais pas ce que tu as dit.
Sophia : Si, je le pensais et je le pense toujours. Si je m’en veux, c’est pour la façon dont je te l’ai dit.
Daphné : On en parlera plus tard et je suis sûr que Phil ne t’en voudra pas.
Le médecin et les infirmiers quittent la chambre avec Daphné.
Sophia : Papa, je ne reconnais plus maman. Elle n'est pas dans son état normal, tu devrais rester avec elle. Moi, je vais attendre dad pour rentrer à la maison.
Brian : Justement, tu ne rentres pas avec nous. Le médecin pense que c’est mieux pour toi si tu restes ici pour la nuit.
Sophia (commence à paniquer) : Non, papa. Ramène-moi à la maison. Tu sais bien que j’ai horreur des hôpitaux.
Brian (pose ses mains sur les épaules de sa fille) : Je sais mais ça va bien se passer et demain matin, papa et moi, on viendra te chercher pour te ramener à la maison. Tu n’as rien à craindre.
Sophia commence à se débattre pour pouvoir sortir mais son père l’en empêche.
Brian : Non, Sophia, tu ne peux pas sortir.
Sophia : C’est ce qu’on va voir.
Sophia continue de se débattre de l’emprise de son père, Sophia s’agite tellement que Brian est obligé de demander de l’aide. Après plusieurs minutes, le médecin arrive enfin, il a une seringue dans la main.
Brian : Qu’est-ce que vous allez lui faire ?
Médecin : C’est juste pour la calmer et qu’elle puisse se reposer.
Sophia (crie) : Non, non, non, non, papa. Non, me laisse pas ici. Je t’en prie papa.
Le médecin lui fait l’injection dans le bras gauche. Brian pose ses mains sur le visage de sa fille comme pour essayer de la rassurer.
Brian : Ça va aller ma petite chérie, tout va bien se passer. Je te promets que tu rentreras très vite à la maison.
Sophia : Tu m’as promis de jamais me laisser toute une nuit à l’hôpital, tu me l’as promis. Papa, tu m’as promis. Tu m’as promis papa. Tu m’as… Tu m’as… Tu m’as promis… De jamais me laisser. Papa, tu…
Brian : Je sais.
Sophia se calme et fini par s’endormir. Brian est déboussolé par la scène qu’il vient de voir.
Brian : Est-ce que je peux rester avec ma fille ?
Docteur : Vous devriez rentrer chez vous, elle va dormir jusqu’à demain.
Brian : Non, je préfère rester près d’elle.
Docteur : Comme vous voulez.
Brian : Comment vas Daphné ?
Docteur : Pour l’instant, j’attends ses analyses. J’en saurais plus quand je les aurais. Vous pouvez aller la voir, si vous le désirez.
Brian : J’irai un peu plus tard.
Le médecin quitte la chambre sans un mot.
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