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Série : Person of Interest
Création : 27.01.2021 à 15h51
Auteur : Supersympa
Statut : Terminée
« De retour à New York, Root et Sameen s’apprêtent à démarrer officiellement leur vie à deux. » Supersympa
Cette fanfic compte déjà 13 paragraphes
Root et Sameen ont pris rendez-vous au cabinet du docteur Rachel Jensen, la vétérinaire qui s’est faite braquer le 31 septembre 2013, afin d’y amener Balou pour ses vaccins.
Dr Jensen : Voilà, c’est fait. Balou a été adorable, comme d’habitude.
La vétérinaire donne ensuite une friandise à son patient qui la dévore en deux secondes, puis se tourne vers ses maîtresses.
Dr Jensen : C’est vous qui vous occupez de lui maintenant ?
Root : En effet. L’un d’eux devait absolument partir à l’étranger et il ne supporte pas l’avion. Et son autre maître est… mort. Mais ne vous inquiétez pas, ma compagne et moi nous occupons très bien de lui.
Le docteur Jensen constate cet état de fait par elle-même en voyant Sameen chahuter avec Balou qui l’a rejointe en courant.
Dr Jensen : Je vois ça. Dans ce cas, tant mieux. Balou m’a sauvé la vie. C’est un vrai héros. Prenez bien soin de lui surtout.
Root : Comptez sur nous.
Quelques minutes plus tard, Root et Sameen quittent le cabinet et se promènent ensuite en ville. Le couple marche littéralement main dans la main avec la sociopathe tenant Balou en laisse. Malgré le froid hivernal, le temps est agréable pour une balade. Comme d’habitude, l’ex agent de l’ISA reste silencieuse tandis que sa compagne affiche un large sourire en pensant à son bonheur récemment acquis. Au bout d’une heure, Root s’adresse à la Machine.
Root : Vois-tu une situation qui requiert notre intervention ?
La Machine : Rien que la police ne puisse gérer seule.
La sociopathe se tourne vers sa compagne, la regardant avec un air interrogateur.
Sameen : Pourquoi tu demandes ça ?
La hackeuse se place alors face à sa compagne et affiche un grand sourire.
Root : J’ai une petite course à faire. Je te retrouve tout à l’heure à la maison.
Sameen : Quel genre de course ?
Root ne répond pas et embrasse Sameen avant de tourner les talons et de s’éloigner les mains dans les poches, laissant sa compagne avec ses questions. Mais qu’est-ce que Root peut bien manigancer ? Probablement rien, si ça se trouve. Sameen oublie pour un temps ses suspicions et retourne à sa balade avant de rentrer à l’appartement.
Le lendemain après-midi, chacune s’occupe comme à son habitude : Root en lisant, allongée sur le canapé, et Sameen en nettoyant ses armes à la table de la salle à manger avec Balou à ses pieds. La sociopathe termine ce qu’elle est en train de faire en toute fin d’après-midi, au moment même où l’ancienne tueuse à gages referme son livre, puis s’adresse à la Machine.
Root : Vois-tu une situation qui requiert notre intervention ?
La Machine : Rien que la police ne puisse gérer seule.
La sociopathe se tourne vers sa compagne, la regardant avec un air interrogateur.
Sameen : Pourquoi tu demandes ça ?
La hackeuse, se lève du canapé, se place alors face à sa compagne et affiche un grand sourire.
Root : J’ai une petite course à faire. Je n’en ai pas pour longtemps.
Sameen : Quel genre de course ?
Root ne répond pas et enfile ses bottes avant de se diriger vers la cuisine pour mettre son blouson, ses gants et son bonnet. L’ancienne tueuse arrive ensuite derrière la sociopathe avec un sourire malicieux avant de l’embrasser sur la joue.
Root : A tout à l’heure, ma chérie.
Root se dirige ensuite vers la porte et quitte l’appartement, les mains dans les poches. Mais que peut bien dissimuler cette dernière ? Pourquoi faire tant de mystères ? Sameen tente alors d’en savoir plus auprès de la Machine.
Sameen : A quoi vous jouez toutes les deux ?
La Machine : A rien.
Sameen : Il y a une nouvelle menace et tu lui as confié une nouvelle mission, c’est ça ?
La Machine : Je ne peux rien te dire.
Sameen : Il y a des moments où je me demande vraiment à quoi tu sers.
La curiosité (mais aussi la frustration d’avoir été laissée sur le banc de touche) se montre de plus en plus forte. Bien décidée à découvrir ce que lui cache sa compagne, Sameen enfile son blouson, ses gants, met son bonnet et démarre sa filature. La sociopathe suit donc l’ex tueuse à gages qui s’arrête chez un caviste français. Ce dernier est réputé pour être le meilleur de la ville. Une fois l’ancienne tueuse à gages à l’intérieur de la boutique, l’ex Marine patiente près d’une heure sur le trottoir d’en face, puis la hackeuse finit par ressortir avec une bouteille à la main. Sameen continue sa filature et suit Root jusqu’à l’entrée d’un hôtel. Peu après, une autre femme arrive elle aussi devant l’entrée de l’hôtel et se dirige vers la hackeuse. Celle-ci entame alors la conversation avant de se mettre face à la mystérieuse inconnue, tournant ainsi le dos à la sociopathe, donnant ainsi l’impression… de l’embrasser. Root la tromperait-elle avec cette autre femme ? Non, ce n’est pas possible. Pas après tout le mal qu’elle s’est donnée pour qu’elles soient ensemble… Mais elle doit en avoir le cœur net…
Après avoir perdu de vue les deux femmes, Sameen finit par retrouver Root. Elle se remet alors à la suivre jusqu’à l’une des chambres. Alors qu’elle s’apprête à entrer dans la pièce, la hackeuse regarde une dernière fois à droite, puis à gauche, comme pour s’assurer qu’elle n’est pas suivie. La sociopathe se cache alors dans le couloir adjacent, puis est interrompue par un passant.
Passant : Mais qu’est-ce que vous faites ?
Sameen lui jette alors un regard noir et sort un badge de police qu’elle lui met sous le nez.
Sameen : Je suis flic ! Je mène une enquête ! Dégagez !
Le passant ne se fait pas prier et s’en va sans demander son reste. La sociopathe arrive enfin devant la chambre, ouvre la porte et entre.
Root : Ah ! Te voilà enfin ! Tu en as mis du temps ! Je t’attendais.
Sameen : Tu m’attendais ? Tu savais que je te suivais depuis le début ? C’est quoi ce cirque ?
Root : Bien sûr que je le savais. Je comptais d’ailleurs là-dessus. Tu ne reconnais pas cet hôtel ? Ni cette chambre ?
Sameen : Je devrais ?
La hackeuse ne répond pas.
Root : Tu sais quel jour nous sommes aujourd’hui ?
Sameen : Le 15 février. Mais où tu veux en venir à la fin ?
Root affiche un large sourire, se place derrière Sameen et pose son menton sur son épaule.
Root : Regarde plus attentivement cette chambre.
Agacée que sa compagne fasse tant de mystères, la sociopathe analyse la pièce sous toutes les coutures et finit par avoir un déclic.
Sameen : Ne me dis pas que…
Root : Et si.
Toujours avec le sourire aux lèvres, Root remplit deux coupes de champagne avant d’en tendre une à Sameen.
Root : Cela fait 3 ans jour pour jour qu’on a fait connaissance ici même, dans cette chambre d’hôtel. Joyeux anniversaire, ma chérie.
Sameen : Tu oses encore m’appeler comme ça après avoir embrassé cette fille sous mes yeux ? C’est qui d’ailleurs ?
Root : Allons, tu me connais mieux que ça. Je t’ai fait voir ce que je voulais que tu vois. Et cette femme que tu as vue avec moi est une comédienne. Je ne voulais pas te gâcher la surprise. Et puis… j’aimais assez l’idée de te faire enrager.
Sameen : Eh bien, tu as réussi ton coup…
L’ex tueuse à gages reprend la coupe de la sociopathe qui prend un air bougon avant de la poser sur une table à côté de la sienne, puis retourne auprès d’elle avant de la serrer légèrement au niveau de la taille.
Root : Il ne me viendrait jamais à l’idée de te tromper. Surtout après tout le mal que je me suis donnée pour te séduire. Tes lèvres, ces lèvres que j’aime tant, sont les seules que j’ai embrassées. Et tes baisers sont les seuls que je connaisse.
Sameen pousse alors un long soupir, puis Root l’embrasse tendrement.
Root : Et, franchement, qui d’autre que toi serait capable de me supporter ?
Sameen : A chaque fois, je me fais avoir…
Root : Je nous ai loué cette chambre pour trois jours à compter d’aujourd’hui afin de fêter notre anniversaire comme il se doit. On devrait en profiter.
FIN