Fiche de la pièce The Tempest de William Shakespeare, au Globe Theatre à Londres avec Colin Morgan et Roger Allam - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Auteur : William Shakespeare
Mise en scène : Jeremy Herrin
Théâtre : Shakespeare's Globe Theatre (Londres)
Représentations : du 23 avril au 18 août 2013
Diffusion au cinéma en Grande-Bretagne : à partir du 24 mai 2014
Sortie en DVD en Grande-Bretagne : 30 juin 2014. Il a été réalisé lors des représentations du 9 et du 14 août 2013.
Distribution
Roger Allam ... Prospero
Colin Morgan ... Ariel
Jessie Buckley ... Miranda
Trevor Fox ... Trinculo
Sarah Sweeney ... Iris
Sam Cox ... Stephano
Peter Hamilton Dyer ... Alonso
Pip Donaghy ... Gonzalo
Joshua James ... Ferdinand
William Mannering ... Sebastian
Jason Baughan ... Antonio
James Garnon ... Caliban
Amanda Wilkin ... Ceres
Résumé
"Prospero a été dépossédé de son duché milanais par son frère et le roi de Naples. Réfugié sur une île, entouré de sa fille et de l'esprit de l'air, Ariel, il déclenche par les arcanes de la magie une tempête surnaturelle échouant le bateau de ses usurpateurs sur les rivages de l'île. Il va entamer une vengeance dont le maître mot sera l'illusion, la réalité devenant un mirage et le songe le réel. Le pouvoir et le règne ne sont qu'illusion, le monde est un théâtre."
(Source : Eve.fr)
A propos de la pièce
• La Tempête est une tragicomédie en 5 actes qui a été écrite et jouée en 1611, c'est la dernière pièce de Shakespeare.
• Le 23 avril, date de début de la pièce correspond à la date anniversaire de la naissance et de la mort de William Shakespeare.
• La mise en scène et les costumes sont de style Renaissance.
• Les répétitions ont commencé le 11 mars 2013.
• Les premières répétitions en costume sur la scène du Globe se sont déroulées le 19 avril 2013.
• Pour se préparer au rôle d'Ariel, Colin Morgan a suivi un entraînement avec Blane l'un des membres de Parkour Generations. Le Parkour est une discipline de déplacement et d'acrobatie notamment en milieu urbain qui est née en France.
Richard Wilson à propos de Colin Morgan au théâtre
Lors d'un atelier avec Richard Wilson, qui en plus de son activité d'acteur est aussi metteur en scène associé au théâtre de Sheffield, une personne lui a demandé s'il aimerait diriger Colin Morgan au théâtre. Voici sa réponse :
"I told Colin Morgan I would direct him in anything he chooses. Colin (Morgan) is going to be a very big name and Shine (the company who did Merlin) were so lucky to get him. He’s a brilliant actor and so professional…so hard-working and a really nice guy. […]he gave me a DVD of a small film he did in Scotland…erm…on the Isle of Skye…and he’s Irish, remember…he’s from Northern Ireland…and he did this film and when I heard him speak for the first time in this film, […] I thought…”he’s been dubbed!” It was so extraordinary…he found this Highland lilt somehow. It didn’t sound like him…brilliant. Watch him [...]He’s going to be big. I told him…I told him he could come to Sheffield at any time, but he’s going to the Globe…" (source : blog Simply Colin Morgan)
("J'ai dit à Colin Morgan que je serais prêt à le mettre en scène dans n'importe quelle pièce de son choix. Le nom de Colin (Morgan) va devenir célèbre et Shine (la société de production de Merlin) a eu beaucoup de chance de l'avoir. C'est un acteur brillant et très professionnel... il travaille dur et c'est vraiment quelqu'un de bien. [...] Il m'a donné le DVD d'un petit film qu'il a tourné en Ecosse... euh... sur le l'Ile de Skye... et rappelez-vous qu'il est irlandais... il vient d'Irlande du Nord... et il a fait ce film et lorsque que je l'ai entendu pour la première fois dans ce film, [...] je me suis dit... "on l'a doublé " ! C'était tellement extraordinaire... il avait réussi d'une manière ou d'une autre à trouver ces intonations des Highland. Ce n'était pas lui que j'entendais. Ne le perdez pas de vue ! [...]. Il va devenir célèbre. Je lui ai dit qu'il pouvait venir à Sheffield quand il en aurait l'envie, mais il a pris la direction du Globe... ")
Les avis des critiques (représentation destinée à la presse le 2/05)
• What's on Stage [★★★]
"Jeremy Herrin's production of The Tempest, The Globe's season opener, proposes Prospero as a man in thrall to his books - Roger Allam's mellifluous tones suggest a man wholly in love with learning; there's a delicacy in his scenes with Colin Morgan's fleet-of-foot Ariel, a touch of tenderness. What's missing is the roughness: how did such a bookish man enslave Caliban and keep his Ariel in thrall?"
• The Evening Standard [★★★]
"Colin Morgan, so familiar from the BBC’s Merlin, is poised and understated as Prospero’s servant Ariel. The programme includes a credit for a “parkour trainer” — Chris Rowat — and it doesn’t take long to work out who the beneficiary has been as Morgan swings from the scenery with acrobatic precision. Yet he also has moments of pale, ethereal stillness."
• The Daily Mail [★★☆☆☆]
"Colin ‘Merlin’ Morgan gives a decidedly ‘dainty Ariel’ — think Star Trek Spock’s camp nephew. I have not heard ‘where the bee sucks’ sung worse. Director James Herrin should insist he takes music lessons."
• The Arts Desk [★★★★☆]
"Colin Morgan’s Ariel benefits from a rather overtly-pointed emotional subplot involving Prospero and their relationship, and while possessed of excellent comic timing his presence does rather dilute the more central emotional dramas."
• London Theatre [★★★★½☆]
"Colin Morgan is an efficient, alien-like, frock-wearing Ariel."
• Time Out [★★★☆☆]
• The Radio Times
"The Merlin star's nimble acrobatics and ethereal portrayal of Ariel neatly compliments the raging presence of Allam's sorcerer Prospero."
• The Guardian [★★★★☆]
Photos : Shakespeare's Globe Theatre
Colin Morgan campe un Ariel évanescent. Son comportement est naïf, on a fréquemment l'impression que Prospero s'adresse à un enfant à la mémoire courte. Pour obéir aux ordres de son maître qui lui a promis la liberté, c'est lui qui déclenche la tempête qui amène les ennemis de Prospero sur l'île. Il va ensuite manipuler les uns et les autres, les épiant souvent perché dans le décor.
Durant toute la pièce, Colin Morgan, court, saute, virevolte, fait de la varappe dans le décor, se déplace sur sur des poignées suspendues sous une plate-forme tel un singe de branche en branche... plus étonnant, il chante - la pièce comporte de nombreuses parties chantées - et il danse.
Son costume fait penser à celui d'un oisillon tombé du nid. Le seul moment où Ariel quitte ce registre plutôt léger, c'est quand il se transforme en harpie.
Cette interprétation est sans doute le résultat d'un parti pris du metteur en scène, le personnage est joli à regarder, il est aussi léger que l'élément qu'il représente. On est a des années-lumières de la précédente prestation de Colin Morgan au théâtre dans Our Private Life.