Qui a dit que le charme n'était pas une arme ? Rendez-vous avec les demoiselles de Sherwood et Nottingham. - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
C'est connu depuis la nuit des temps, quelques œillades, un sourire enjôleur, un joli décolleté, et on obtient tous les renseignements que l'on espérait ! Le charme est une arme très souvent utilisée...
Sous leurs dehors de jolies demoiselles en détresse, nos quatre héroïnes n'hésitent pas à jouer de leur charme pour arriver à leurs fins.
C'est au départ une jeune femme plutôt discrète qui rougit sous le regard des hommes, que ce soit celui de son premier amour Robin de Locksley ou celui de Guy de Gisborne qui a des vues sur elle. Si Marian commence par repousser les avances du bras-droit du Shérif, elle comprend rapidement que ses perpétuelles attentions peuvent lui permettre de gagner sa confiance et ainsi de récolter de précieux renseignements pour la cause des hors-la-loi. Marian va tirer partie de cet avantage en laissant agir sciemment son charme sur Gisborne.
C'est ainsi qu'elle apprend quel chemin doivent emprunter les taxes récoltées par le Shérif [107] ou encore qu'elle influence Gisborne pour qu'il vienne en aide à Lambert [108]. Entre sourires enjôleurs et discrets petits gestes tendres, Marian va manipuler Gisborne plus d'une fois... Elle va même jusqu'à l'embrasser pour permettre à son bien-aimé, Robin, de s'échapper [208] et réussit l'exploit qu'il ne la dénonce pas au Shérif quand il découvre qu'elle est le Veilleur de Nuit [210].
Quelqu'un d'autre a remarqué l'attraction que Marian pouvait exercer sur les hommes: le Shérif de Nottingham. Celui-ci ne va pas hésiter à mettre en place un odieux chantage en menaçant le père de la jeune femme, Sir Edward, afin que Marian use de tous ses atouts féminins pour charmer son riche hôte, le Comte Friedrich, qu'il a l'intention de détrousser. Le noble autrichien ne reste pas insensible à la jeune femme parée de ses plus beaux atours pour l'occasion [202].
Jeune femme de nature plutôt impulsive, Kate n'a pas froid aux yeux et elle va aussi jouer de son charme pour aider les hors-la-loi.
Elle échange ses habits de villageoise comme une jupe et un joli corsage blanc et devient une aguichante serveuse du Trip Inn, faussement éméchée, pour mieux tromper Lord Sheridan, le Gardien de la Couronne. Ses clins d'œil, ses gloussements et son sourire ravageur vont endormir la méfiance de l'homme et permettre à Allan de dérober le trousseau de clés permettant d'accéder au haut symbole de la Royauté [308].
La sœur de Guy de Gisborne est certainement celle de nos quatre héroïnes qui maitrisent le mieux l'art de charmer un homme. Le regard implorant jeté par ses beaux yeux azur lui ouvrent bien des portes à défaut des cœurs.
Isabella joue de sa séduction sur Robin, elle parvient à s'infiltrer dans la carapace qu'il s'est construite depuis la mort de Marian en lui faisant un grand numéro de demoiselle en détresse. Elle use ensuite à diverses reprises de son charme pour le mener par le bout du nez, obtenant de lui ce qu'elle veut : des rendez-vous [307], des accords quand elle devient Shérif [309], et sa protection contre son époux en colère [309].
Ambitieuse, Isabella n'hésite pas à charmer le Prince Jean dont la puissance peut lui permettre d'obtenir à la fois pouvoir et sécurité. Ses deux petits mots "Roi Jean" susurrés à l'oreille du cadet de Richard sont d'un effet redoutable [308].
Enfin, Isabella utilise son charme pour sauver sa vie et amadouer son époux violent, Thornton. Bien décidé à tuer sa femme, le riche châtelain baisse sa garde quand elle fait amende honorable pour sa conduite. Implorante et repentie, Isabella mise sur la crédulité de son mari pour parvenir à le poignarder [309].
La jeune sarrasine ne nous a pas habitué à mettre en avant ses atouts féminins. Bien au contraire, Djaq est toujours apparue aux yeux de ses compagnons comme le garçon manqué de la bande. Et pourtant, la jeune femme va elle aussi jouer de son charme pour aider la cause des hors-la-loi.
C'est revêtue d'une très belle robe jaune pâle, avec un décolleté plongeant, que Djaq entre dans le château de Nottingham en même temps que d'autres jeunes femmes embauchées pour tenir les tables de jeux installées par le Shérif.
Une fleur glissée dans les cheveux, Djaq va se lancer dans le classique numéro de la jeune femme en détresse et faire semblant de s'être foulée la cheville dans un corridor. Gémissante, elle attire l'attention de deux soldats qui se portent à son secours et les assomme afin de dérober leurs clés pour permettre aux hors-la-loi de s'introduire dans la place [202].
Chacune de nos héroïnes a donc joué de son charme au moins une fois dans la série pour parvenir à ses fins. Elles nous ont donné la preuve que cette arme pouvait être terriblement efficace quand elle était employée par une jeune femme motivée. Laissons le mot de la fin à Djaq :