The Morgana Logistics Corporation : personnage de la série

The Morgana Logistics Corporation est une entreprise criminelle spécialisée dans la légalisation des entreprises. 

Si  bon nombre des entreprises que Morgana met sur pied sont réelles et mènent des activités légitimes, la plupart sont fictives et camouflées pour former certainement le plus grand conglomérat maritime criminel destiné à la contrebande à travers non pas le pays, mais le monde entier. 

Sur le papier les sociétés existent avec un certificat d'incorporation, elles paient des taxes, ont des employés, ont une histoire, une excellente réputation ... mais toutes ces entreprises sont des fantômes. Tout est impeccablement orchestré avec des actes de naissance fictives pour le personnel, des faux papiers, de fausses adresses, des immatriculations de véhicules, des immatriculations d'avions, des antécédents de voyage, des notes de frais... 

Le réseau maritime de The Morgana Logistics Corporation est complexe, sophistiqué et transporte chaque année des marchandises pour un montant qui dépasse le PIB de certains des plus grands pays au monde. 

The Morgana Logistics Corporation est numéro 167 sur la Liste Noire, saison 10 épisode 17.

Dans l'épisode précédent (Blair Foster), Reddington demande à Cooper de vérifier le manifeste d'un cargo dans le port de Baltimore. Il ne découvre rien et c'est précisément là où veut en venir le criminel car c'est l'oeuvre de The Morgana Logistics Corporation. 

Sur les 11 000 conteneurs du cargo se cachent deux qui ne sont pas ce qu'ils semblent : ils appartiennent à une société, Enteron Electronics, une entreprise technologique de taille moyenne dont le siège est en Floride. Si en apparence sur le papier la société existe avec un certificat d'incorporation, qu'elle paie ses taxes, a plus de 200 employés, qu'elle a été créée il y a 25 ans et a une excellente réputation, c'est un fantôme : elle ne fabrique pas et/ou ne vend pas d'ordinateurs et de cartes mères.  Enteron Electronics et cette compagnie maritime, Transwisk International, ne sont que deux des centaines, voire des milliers de créations de Morgana. Le criminel explique que si Morgana passe en dessous des radars des autorités, c'est que bon nombre des entreprises qu'elle met sur pied sont réelles et mènent des activités légitimes. Mais quelques-unes sont fictives et camouflées pour former certainement le plus grand conglomérat maritime criminel des États-Unis. 

Enteron Electronics est un écran de fumée utilisé par Morgana pour déplacer la contrebande à travers le pays. Siya fait quelques recherches et confirme qu'effectivement la société déclare 14 millions de dollars par an, possède un site Web avec des photos et des biographies d'une équipe de direction et que même une réceptionniste répond au téléphone dans leur siège social. Mais tout cela n'est que du vent. A part elle, personne n'existe en chair et en os : les photos du personnel sont générées par un programme d'intelligence artificielle qui utilise différents morceaux de visages en ligne pour créer une fusion, même si chacun possède un « vrai » permis de conduire ou ont fait une « vraie » déclaration de revenus : Enteron n'est que le premier domino et Morgana est le cerveau derrière tout ça. Mais la descente dans les locaux d'Enteron ne donne rien, les lieux sont vides.

Herbie découvre cependant une piste, le comptable qui a rédigé la déclaration d'impôt de la société l'année précédente. Celui-ci affirme avoir déjeuner avec  Roger Barrett, le vice-président des opérations de la côte Est d'Enteron lors d'une réunion de travail dans un restaurant. Son paiement mène l'équipe à une autre société Northmyer, une autre installation de Morgana. Sur place les agents ne découvre qu'un homme, les lieux ayant été désertés par tout le personnel. Sur un écran une carte des Etats-Unis montre l'ampleur des ramifications de l'organisation. 

Mais le suspect appréhendé reste un mystère, les agents n'arrive pas à découvrir la véritable identité de ce soi-disant Gerome Kavanaugh. C'est un fantôme, tout comme son entreprise. Ressler cherche à lui faire peur afin d'obtenir un deal et qu'il donne le nom de son employeur. Mais il a encore plus peur de son patron et refuse tout accord.

Red propose son aide pour identifier l'homme et découvre qu'il a une douzaine d'itentité :  Johannes Baard, un citoyen d'Afrique du Sud, Peter Roe, un expatrié britannique, Maxwell Voll, ressortissant allemand de Düsseldorf, tous des alias pour le même homme. En tout, une douzaine d'identité. Pour le criminel, c'est peut-être justement ces alias qui peuvent apprendre à l'équipe qui est l'homme en traçant ses allées et venues dans le monde entier. Et en effet, après quelques recoupement, la Task-Force découvre que tous les alias de l'homme l'ont conduit dans un un bâtiment appartenant à une société appelée LT & Z Unlimited située près de Paris. Mais à part les gardes, l'endroit et vide, déserté peu de temps avant : quelqu'un les a prévenu. Sur l'un des moniteurs, un planisphère montre les routes maritimes de The Morgana Logistics Corporation qui sillonnent la totalité de la planète.

Cooper fait part de sa satisfaction à Reddington. Cet entrepôt à Paris semble être la plaque tournante, le siège social où les fausses entreprises sont développées, gérées et suivies par Morgana. Il regrette que personne n'ait été arrêté, mais indique que les cartes numériques trouvées ont révélé les emplacements de dizaines d'avant-postes régionaux satellites (à Hong Kong, au Maroc, en Grèce...). Ces avant-postes développent les informations transmises au siège de Paris. Avec ces informations, ils sont en mesure d'arrêter la plus grande opération maritime criminelle au monde. Et en plus, ils ont réussi sans aucune coopération de leur suspect. Reddington demande ce qu'il advient de lui et apprend que compte tenu du risque de fuite, le juge a fixé un montant obscène de caution pour sa libération : il sera en prison jusqu'à son procès. Plus tard,  Cooper reçoit un appel et annonce à l'équipe que « Kavanaugh » a déjà été libéré sous caution, 3 millions de dollars en espèces. 

A la sortie du Palais de Justice Fédéral, Reddington attend « Kavanaugh » en voiture. L'homme est inquiet, il a peur qu'il soit là pour le tuer. Le criminel insiste pour qu'il monte en voiture. Il l'emmène dans sa planque où l'attend une fête. De nombreuses personnes sont déjà présentes et le criminel lui annonce que ce sont les principaux directeurs des avant-postes régionaux du monde entier de Morgana Logistics Corporation. 

Raymond Reddington prend la parole devant le groupe de 25 à 30 personnes et les remercie d'être venu, même s'ils n'ont pas réellement eu le choix. Il leur annonce, ému, une nouvelle difficile à imaginer : le FBI et une légion d'agences internationales chargées de l'application de la loi ferment toutes les installations opérationnelles de Morgana dans le monde entier. Il les rassure vite, leurs employés sont en sécurité car fort heureusement il était au courant des raids et a pris des dispositions pour eux tous. Il dit être fier de The Morgana Logistics Corporation qui est pour lui sans aucun doute sa réalisation la plus importante, un bijou logistique qui rivalise avec les pyramides. Pour lui, c'est une merveille du monde conçue pour être cachée, merveilleuse précisément parce qu'elle existe invisible à la vue de tous. Le réseau maritime le plus complexe et sophistiqué de l'histoire. Chaque année, des marchandises en mouvement de plus de valeur que le PIB de certains des plus grands pays au monde. Un effort monumental, accompli, comme le sont les plus grandes choses, avec une vision singulière et une action collective. Et il l'a fait, avec leur aide à tous. Mais c'est fini. Il ajoute qu'il est fier et honoré d'avoir été à leur côté toutes ses années pour faire prospérer cette création grâce à laquelle ils ont fait fortune. Il annonce qu'il a fait fructifié cette fortune et qu'il va la partager avec eux, ses partenaires. Leur travail ensemble est peut-être terminé, mais aucun d'entre aux n'aura plus jamais à travailler. Leur œuvre est sans aucun doute défigurée, mais tous survivront et passeront à autre chose. Pour lui, c'est le moment de célébrer et de profiter de la fête qu'il a organisé. Une fanfare arrive et met immédiatement l'ambiance.

Discours de Reddington aux membres leader de Morgana Logistics Corporation :

"Merci d'être venu. Je sais que vous n'avez pas eu le choix, mais quand même, je suis content que tvous soyez là. Tout d'abord, une nouvelle difficile. Au moment où nous parlons, le FBI et une légion d'agences internationales chargées de l'application de la loi ferment toutes les installations opérationnelles de Morgana. C'est difficile à imaginer. Je sais. Mais ne vous inquiétez pas. Tous vos employés sont en sécurité. Heureusement, j'étais au courant des raids à l'avance et j'ai pris des dispositions. Pour eux et pour vous tous.
Que puis-je vous dire à propos de Morgane ? De toutes les entreprises que j'ai conçues et entretenues dans le cadre de mon organisation, c'est l'une des réalisations les plus importantes. Si vous me pardonnerez un moment de fanfaronnade, je dois dire que c'est une merveille logistique pour rivaliser avec les pyramides. Une merveille du monde, mais conçue pour être cachée, merveilleuse précisément parce qu'elle existe invisible à la vue de tous. Le réseau maritime le plus complexe et sophistiqué de l'histoire. Chaque année, des marchandises en mouvement de plus de valeur que le PIB de certains pays du premier monde. Un effort monumental, accompli, comme le sont les plus grandes choses, avec une vision singulière et une action collective. Nous l'avons fait. Nous tous.
C'est dur de croire que c'est fini. Toutes ces années. C'était plus qu'une entreprise, c'était nos vies, et nous les vivions ensemble. Je suis si fier - ce mot ne suffit pas vraiment - je suis honoré d'avoir été à vos côtés lorsque nous avons découvert ensemble cette création qui est la nôtre. Et ensemble, nous avons fait fortune. Une fortune que j'ai fait fructifier et que je partagerai désormais avec vous, mes partenaires. Notre travail ensemble peut être terminé, mais aucun d'entre vous n'aura plus jamais à travailler.
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