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Les zombies
A Steveston, Carter, Teal'c et Jonas ont découvert que les habitants de la ville devenaient, la nuit, des sortes de zombies. Dans certains endroits, imprégnés de culture vaudou ou de sorcellerie, on croit toujours à l'existence des zombies, ou morts-vivants.
Hollywood a donné des zombies l'image terrifiante de morts-vivants aimant tuer et se nourrissant d'humains. Les zombies existent, mais ne se nourrissent pas de chair humaine. Ce sont des personnes en état de catatonie permanente, dépourvues de volonté consciente et capables d'effectuer des tâches uniquement sur ordre de leur maître.
1/ Histoire des zombies
Au début des années 1900, des chercheurs ont fait des investigations sur les zombies de l'île d'Haïti. Des \ gens ont été découverts errant dans un état de stupéfaction, peut-être depuis des années. Leur famille et les autorités les considéraient comme « morts ».
2/ La culture vaudou
Les premiers chercheurs ont élucidé le mystère de ces « morts-vivants ». Les prêtres (sorciers ou « bokors ») de la culture vaudou locale auraient utilisé des produits chimiques naturels pour « tuer » le sujet, avant de le ranimer. On donnait ensuite aux victimes une autre drogue, effaçant leurs souvenirs récents, y compris celui de leur identité et de l'endroit où elles se trouvaient, et elles étaient vendues comme esclaves dans les plantations de canne à sucre locales.
N'étant capables d'effectuer une tâche que si leur maître leur en donnait l'ordre, lorsque celui-ci mourait ou partait, les zombies étaient perdus et erraient sans but. Beaucoup de gens devenus des zombies à cette période sont morts quand ifs ont perdu leur maître. Certains ont toutefois été retrouvés trente ans plus tard. Les effets des drogues disparaissent parfois, mais, en général, les dommages cérébraux interdisent une vie normale.
3/ Fabriquer un zombie
Les étapes de la création d'un zombie (tuer quelqu'un, le ranimer, puis le soumettre) reposent sur des drogues d'origine naturelle. Pour « tuer » quelqu'un, il faut un mélange de peau de crapaud et de poisson-globe, contenant des toxines paralysantes. Le Bokor qui pratique le rituel doit éviter de s'empoisonner Les produits chimiques sont administrés dans la nourriture ou frottés sur la peau. Il en résulte un état de mort apparente, mais lé pouls bat faiblement et lentement.
Le corps est enterré, if sera exhumé dans les huit heures. Puis on fait ingérer à la victime une pâte de datura (qui contient de {'atropine, de l'hyosciamine et de la scopolamine), un puissant hallucinogène provoquant aussi des pertes de mémoire, la paralysie et la mort. Si elle reçoit la bonne quantité, la personne entre dans un état psychotique où elle est très influençable et n'a aucune idée de qui elle est ni de l'endroit où elle se trouve.
4/ Esclavage et pouvoir
Il existe plusieurs raisons à la "fabrication" d'un zombie. Pour le Bokor, il s'agit d'amasser une jolie fortune en vendant les zombies comme esclaves aux planteurs. Certaines familles estiment également que transformer un parent en zombie constitue une excellente manière de se défaire de quelqu'un qui leur pose des problèmes. On a enregistré au moins un cas de famille ayant vendu un proche à un Bokor uniquement dans l'intention de se débarrasser d'un « gêneur ».
5/ Zombie interdit
En utilisant des drogues paralysantes, les sorciers convainquent la famille que la personne est morte. Après l'enterrement, la famille s'en va et le Bokor peut ressusciter le « mort ». Certaines familles, craignant que leurs proches décédés ne deviennent des zombies, font placer une dalle de ciment sur le cercueil, rendant l'accès au corps plus difficile pour le Bokor.
6/ Les sceptiques
Malgré de nombreuses observations sur la création de zombies, beaucoup sont sceptiques. Les poudres utilis< par les Bokors ont été analysées : on y aurait trouva peu, ou pas du tout, de poisons. De plus, les dernières observations remontent aux années 1970, et leur authenticité a été sujette à controverse. Il se peut, tout simplement, que la pratique n'existe plus sur l'île d'Haïti, convertie aux idéaux occidentaux.