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Saisi par : Jack O’Neill
Il y a trois mois, mon univers s’est écroulé, et j’étais prêt à tout pour le retrouver, pour revoir la Terre et le SGC ! Ce qui confirme le vieux dicton : faites attention à ce que vous souhaitez, ça risque de vous être accordé…
Pour être bref, je me suis retrouvé coincé sur la planète. SG-1 avait commencé les négociations commerciales avec le peuple d’Edora, quand leurs feux d’artifices annuels se sont transformés en Armageddon. S’ils avaient pu nous écouter, quand nous leur avons proposé l’évacuation… Bien sur, ils n’en ont rien fait. Je me suis donc caché dans des cavernes quand les météorites ont frappé. Moi, quelques gosses, et Laira.
Quand la « pluie de feu » a été terminée, je les ai ramenés au village… enfin, ce qu’il en restait. Quelques habitants avaient survécu, traumatisés et brûlés. J’ai couru à la porte des étoiles, elle n’y était plus. A sa place s’étendait un grand cratère. Je ne rentrerais plus jamais chez moi !
Quand je suis revenu à la maison de Laira, il faisait nuit. Elle servait un maigre repas aux survivants. Paynan a essayé de me rendre responsable de tout, y compris du fait que la moitié des gens de son village étaient coincés sur la Terre, mais Laira est intervenue. Bien qu’elle m’ait accueilli dans sa maison, je ne m’étais jamais senti aussi seul. Il me semblait que c’était la fin du monde. Alors, j’ai travaillé aux champs dans la journée, et creusé le cratère le soir, mais il n’y avait rien à trouver. Je n’avais plus rien. Excepté Laira…
Avec le temps, ma dépression m’a quitté. Je me suis remis à rire, j’ai cessé de penser au chez-moi que je ne reverrais plus, et j’ai recommencé à vivre. Grâce à Laira. Chaude, généreuse et aimante, elle m’a fait comprendre que je pouvais recommencer ma vie ici. Elle m’offrait une deuxième chance d’être père, dans un monde sans revolvers, sans guerre, sans Goa’uld… Il me fallait seulement faire le deuil de tout ce que j’avais perdu. Cela m’a pris un moment, mais une nuit, je me suis senti prêt.
Et je me suis laissé aller. Je n’aurais pas pu choisir un pire moment ! Le jour suivant, Laura a entendu une voix venant de ma radio. Mon univers s’écroulait une deuxième fois.
J’ai couru jusqu’au cratère, beuglant dans la radio jusqu’à entendre une réponse. C’était Teal’c. J’étais ivre de joue jusqu’à ce que je voie le visage de Laira, qui me regardait creuser. Nous savions que j’allais rentrer chez moi. Elle n’a rien dit. Elle a compris, tout simplement. Partir n’a pas été facile. Laira m’a demandé de rester, mais comment aurai-je pu ? Les Goa’uld sont toujours là, et SG-1 les combats toujours. Je ne pouvais pas abandonner mon équipe. Et Laira ne pouvait pas laisser son peuple. Nous n’avions pas le choix.
Pendant trois mois, j’avais rêvé de rentrer chez moi. Quand c’est arrivé, je n’ai plus pensé qu’à Laira. Et la nuit dernière, j’ai rêvé d’Edora…
Colonel Jack O’Neill