Concours fic 2

Centre d’entraînement du FBI - Quantico - Virginie

 

Bip bip bip bip

Veronica (vo) : Au diable Charles Hubert Petit Matin. Elle frappe son réveil pour l’éteindre.

 

Elle se lève péniblement et après une bonne douche se prépare pour sa première journée de stage. Dans sa précipitation, en sortant de sa chambre, elle bouscule une personne qui sort de la chambre voisine.

 

… : Et bien en voilà une manière de faire connaissance.

 

Veronica dévisage la fille qu’elle vient de renverser : c’est une grande jeune femme, brune aux yeux marron. Elle regarde Veronica de haut avec un petit sourire en coin.

 

Veronica : Oups désolée ! je ne suis pas réveillée et je n’ai pas encore pris mon café ! En plus je suis assez pressée, c’est mon premier jour, et je suis un peu nerveuse.

 

(vo) Veronica, qu’est ce qui t’arrives, tu commences à déballer ta vie à une parfaite inconnue.

 

… : Très intéressant ! je m’appelle Laura Palmer, moi aussi c’est ma première journée ! Et je n’ai pas encore pris mon p’tit dej, je vois qu’on a pas mal de choses en commun.

V : On dirait en effet, moi c’est Veronica Mars.

 

Elles décident d’aller à la cafeteria ensemble ce qui leur permet de faire plus ample connaissance. Elles découvrent enfin qu’elles sont toutes  les deux ici pour le même stage d’étude. Après déjeuner elles se dirigent vers le bâtiment où doit se dérouler leur première heure. Elles courent car elles sont déjà en retard. Veronica ouvre doucement la porte d’une pièce mal éclairée dans laquelle de jeunes gens sont assis et écoutent religieusement un homme debout en train de présenter.

 

Instructeur :…Et nous vous attendrons donc demain matin à la première heure pour les premiers entraînements, il faut aussi garder une bonne forme physique quand on désire entrer dans la maison. Il aperçoit Veronica et Laura qui essaient de rentrer en douce. Et bien mesdemoiselles ici on ne plaisante pas sur les horaires, dans notre travail cela peut coûter la vie à un de vos coéquipiers.

 

Veronica s’aperçoit par la même occasion que sa tenue n’est pas vraiment réglementaire. Veronica et Laura décident d’aller déjeuner ensemble et de ce raconter leur vie. On apprend ainsi que Laura vient d’une petite ville du Nord de l’état de Washington situé près de la frontière avec le Canada : Twin Peaks. Veronica lui parle de sa vie à Neptune, ses études, son père ex-shérif, ses amis.

En pensant à son père, elle se rappelle qu’elle devait l’appeler et quitte Laura et prend son téléphone pour le joindre, puis joindre Mac tout en allant à sa chambre. Plus tard dans la nuit, alors que Veronica s’est endormie, un hurlement retentit et la réveille. Les cris semblent provenir de la chambre de Laura : elle s’y précipite. En rentrant chez sa voisine, elle la découvre assise sur son lit les yeux exorbités.

 

***GENERIQUE***

 

V : Qu’est ce qui ce passe ? Qu’est ce qui t’arrive ?

Laura qui a repris ses esprits : Je…je…Oh ! C’est un horrible cauchemar, mais ça semblait tellement réel.

V s’asseyant à côté de Laura: C’est fini, juste un méchant rêve.

L : En fait je fais régulièrement des cauchemars depuis quelques jours, je ne sais pas pourquoi. Et…

V: Et ?

L : Non, tu vas sûrement me trouver ridicule. C’est certainement rien du tout.

V : Comment ça rien du tout ? De quoi tu parles, tu me fais peur ?

L : D’accord, mais tu promets de ne pas te moquer ?

V: Je ne me moquerai pas, juré craché elle fait le signe des scouts

L : Bien, depuis quelques temps, j’ai toujours l’impression d’être suivie, espionnée.

V : elle écarquille les yeux Tu serais suivie ? Mais par qui ? Qu’est ce qui te fait croire ça ?

L : Et bien, il m’arrive régulièrement de croiser un homme, toujours le même. Et puis il y a cette voiture que je trouve sur mon chemin. Veronica, je ne sais pas quoi faire, j’ai un peu peur. Elle se prend la tête dans les mains et commence à sangloter.

V: Et bien moi je sais !

 

Laura lève le regard vers Veronica, l’air interrogatif.

 

V : Oui, je ne t’ai pas dis, mais je suis détective privé, j’ai passé l’examen il y a quelques mois haut la main. Donc voila ce que je te propose…

 

Le lendemain matin, à l’aube dans le parc du centre du FBI, les stagiaires son réunis pour un entraînement sportif poussé.

 

V en courant (vo) : pourquoi j’ai la désagréable impression d’être dans la peau de Clarice Starling.

 

Après avoir passé une matinée à courir, ramper, sauter des obstacles en tout genre, et surtout pris une bonne douche, Veronica et Laura se retrouve autour d’un repas improvisé sur la pelouse du centre.

 

V : Alors tu as bien compris ce que tu devais faire, quand tu vois à nouveau l’homme ou la voiture, tu prends ce petit stylo, et mine de rien, tu prends quelques clichés, c’est très discret. Essaie de prendre la plaque d’immatriculation. Ensuite je me charge de tout.

L : Pourquoi ? qu’est ce que tu pourras faire avec ce numéro ?

V : Hé ! hé ! ça c’est mon petit secret. Mais je voudrais te parler de tes rêves, ils ont peut-être un rapport avec cette histoire de personnes qui te suivent partout.

L : Tu crois ? Et bien ! J’aime pas trop en parler c’est assez désagréable, et plutôt flou. En fait je fais toujours le même cauchemar : je suis dans un lit, dans une chambre que je ne connais pas, allongée sur le dos et j’entends des personnes crier en bas, et puis des pas lourds dans l’escalier, et je cours me cacher dans un placard. Juste à ce moment quelqu’un entre dans la chambre, il trouve ma cachette et m’attrape, j’essaie de me débattre mais rien n’y fait. Je hurle, mais personne ne vient m’aider. Voilà, je me réveille à ce moment là.

V : En effet, ton histoire est flippante. Mais je te promets qu’on va découvrir ce qui ce trame derrières ça.

 

Elle se dirige ensuite vers le bâtiment où elles ont rendez-vous pour leur prochaine conférence. Veronica est un peu distraite et pense à Laura et son problème. Leur instructeur leur présente le docteur Gunberg, un psychiatre, qui commence à leur parler d’une méthode très particulière permettant à des personnes amnésique de retrouver certains de leurs souvenirs : l’hypnose rétroactive. Veronica qui était plutôt distraite jusqu’à présent relève brusquement la tête : une idée lumineuse semble soudain l’avoir frappée. A la fin de la conférence elle se dirige vers le Dr Gunberg.

 

V : Docteur, vous permettez que je vous pose quelques questions ?

Dr Gunberg : Mais bien sur, je suis là pour ça. Je suis content que mon intervention vous ait intéressée.

V : Alors voila, est ce que cette méthode d’hypnose pourrait être utilisée sur une personne qui semble faire des cauchemars, mais en fait ces rêves pourraient bien être en réalité des souvenir refoulés ?

Dr : Ah ! je vois vous avez un cas pratique à me soumettre ? Et bien c’est tout à fait possible. Mais pour confirmer cette hypothèse il faudrait qu’on prenne rendez-vous pour que je vous hypnotise.

V : Oh ! en fait il ne s’agit pas de moi, c’est heu…une amie, et….

Dr : Et bien venez me voir avec votre amie, et je verrai ce que je peux faire pour elle. Ce soir à 20h, voilà ma carte, avec mon numéro et mon adresse.

 

Veronica, après l’avoir remercié sort en courant afin de prévenir Laura le plus vite possible de l’idée qu’elle avait eue. Quand elle soumet son idée a sa nouvelle amie, celle-ci ne semble pas très convaincue au départ, mais finit par se laisser convaincre.

Plus tard dans la chambre de Laura après la séance d’hypnose chez le Docteur.

 

L : On est arrivé, alors raconte moi tout, qu’est ce que j’ai bien pu raconter ?

V la regardant dans les yeux : Je crois qu’on a touché un point très sensible, c’est beaucoup plus sérieux que ce que j’imaginais au départ. Apparemment d’après ce que tu as raconté, tu as été enlevée quand tu étais petite !

 

Laura reste interloquée, le yeux exorbités, elle n’en revient pas.

 

L : Comment ? Mais…c’est impossible, comment j’aurais pu oublier une chose aussi grave ! Pourquoi ? Elle éclate en sanglot et Veronica impuissante la prend dans ces bras. Elle décide de rester toute la nuit avec elle, Laura finit par s’endormir d’épuisement au beau milieu de la nuit.

 

Terrain d’entraînement du FBI Quantico Virginie

 

V (vo) : Je crois que j’ai bien fait de laisser Laura dormir, elle en a besoin. Si on veut découvrir ce qui lui est arrivé, il faudra qu’elle soit en pleine forme. Et je suis sûre que les personnes qui la suivent on un rapport avec son enlèvement, mais lequel ?

 

Toute à ses pensées Veronica n’a pas remarqué que pendant qu’elle est en train de faire son jogging, un homme s’est approché d’elle et l’attrape violement par la taille. Elle ne peut pas se débattre : il est beaucoup plus fort qu’elle.

 

V (vo) : Oh, non, pourquoi je n’ai jamais mon taser sous la main quand j’en ai le plus besoin ? J’ai maintenant vraiment l’impression de me retrouver dans « le silence des agneaux ».

 

L’homme la pousse dans une limousine noire, un homme dans l’obscurité l’y attend.

 

L’homme : Alors, Mlle Mars, j’espère que Bob ne vous a pas trop effrayée.

 

Il frappe à la vitre qui le sépare du chauffeur et la voiture démarre.

 

V : Qu’est ce que vous me voulez ? Si c’est Jake Kane qui vous envoie dites lui qu’il se fatigue pour rien. Je n’ai absolument rien à lui dire !

L’h: Jake Kane ? Il a un petit rire. Vous n’y êtes pas du tout Mlle Mars. Je suis venu vous avertir de ne pas trop remuer le passé et de vous mêler de vos affaires. Certaines personnes pourraient souffrir par vos agissements. Je vous demande donc d’arrêter vos recherches, ou vous risquez de le regretter.

V : Des menaces ?

L’h : Juste un avertissement amical.

V : Amical ? Vous vous moquez de moi, vous m’enlevez, vous me parlez de recherches que je serais sensées faire, je ne comprends rien de ce que vous dites, et je ne sais même pas qui vous êtes, et pourtant vous semblez bien me connaître. Et vous vous prétendez amical.

L’h : On m’avait dit que vous étiez têtue. Mais je vous aurais prévenue.

 

Veronica croit voir un éclair de tristesse dans le regard de l’homme, mais qui disparait rapidement. La voiture s’arrête devant le bâtiment où loge Veronica, l’homme indique à Veronica qu’elle peut descendre, elle hésite une seconde, puis elle sort précipitamment.

 

V sur le trottoir regardant la limousine s’éloigner (vo): Mais que me voulait cet homme et qui est-il ? Elle se rend compte qu’elle est en train de trembler, sous le choc de cette rencontre. Puis elle se dirige vers sa chambre. Est-ce que c’est au sujet de Laura, si ce n’est pas en rapport avec le Château ?

 

En arrivant devant la chambre de Laura, elle hésite un instant et frappe, mais personne ne répond.

 

V : Bon, je pense qu’elle a du sortir.

 

Elle entre dans sa chambre et s’assoit sur son lit toute tremblante et se met à pleurer. Puis elle va prendre une douche. Après quoi, encore sur le choc, elle prend son téléphone.

 

V (vo) : Bon ! qui je peux appeler ? Pas mon père sinon il va vouloir que je rentre, pas Mac, j’ai pas envie de l’ennuyer avec ce genre de problème. Piz ? Non, décidément pas aujourd’hui.

 

Elle tape sur son téléphone le numéro 858 555 0107, tut tut tut…

 

…: Voici la pensée du jour : « Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore pas beaucoup » Tristan Bernard. Bip…

V : Je…je t’appelais juste pour prendre de tes nouvelles.

 

(vo) Difficile d’enchaîner avec le message d’accueil qu’il laisse.

 

(tout haut) Et bien je t’appellerais plus tard. Elle raccroche avec un soupir.

 

Elle retrouve Laura au moment du déjeuner. Celle-ci est toute excitée et ne tient plus en place.

 

L : Ca y est ! J’ai pu prendre des photos du type et de la voiture. Eh bien ! ça n’a pas l’air de t’emballer ?

V : Si, si. (vo) Je crois que je ne vais rien lui dire au sujet de ma rencontre de ce matin, elle est suffisamment perturbée comme ça. (tout haut) Bien nous allons voir qui se cache derrière tout ça.

 

Elle récupère les photos sur son ordinateur et commence par regarder l’homme. Ce n’est pas celui qui l’a menacée le matin, ni son gorille, mais ça ne veut rien dire. Ensuite après avoir tapé sur son moteur de recherche l’immatriculation de la voiture, elle relève la tête, l’air interloqué.

 

L: Quoi, qu’est ce qui ne va pas ? Ne me dis pas que je suis poursuivie par les extra-terrestres.

V: Non, mais c’est tout comme. Impossible de savoir à qui est la voiture. Et ça ne peut vouloir dire qu’une chose : tu as les services secrets sur le dos !

 

(vo) Je n’aime pas ça.

 

L : Les services secrets ? Mais c’est une blague. Qu’est ce qu’ils me veulent ?

V: Ca on va le découvrir ou je ne m’appelle plus Veronica Mars. Désormais, je ne te lâche plus d’une semelle, et quand tu vois notre homme tu me préviens, ok ?

L: ok

 

Le lendemain, les deux filles décident d’aller faire un peu de shopping après une dure journée de labeur. Laura s’arrête devant une boutique de lingerie. Soudain Veronica regarde derrière son amie et tapes sur son épaule.

 

V : Je crois que voila notre homme. Ne te retourne pas et laisse faire l’artiste. Reste ici, je reviens dans quelques instants,  je n'en aurai pas pour longtemps.

 

Veronica se dirige dans la direction opposée à l'homme, sous le regard surpris de Laura, et disparaît un peu plus loin sur la droite. Elle revient quelques minutes plus tard, et fait un clin d'œil à son amie.

 

V: C'est bon, on peut y allez.

L: Comment ? c'est tout ? Mais le gars?

V: Ne t'inquiète pas pour lui, il va nous conduire à son patron, fais moi confiance.

 

Elles retournent à leur chambre. Veronica s'assoit sur son lit et allume son ordinateur.

 

V: Bon, maintenant il nous faut un peu de patience, avec le micro que j'ai mis dans son téléphone cellulaire…

L: Mais quel micro? Tu ne l'as même pas approché!

V: Ha ! ha ! en fait c'est bien simple, tu te souviens qu'un gamin à bousculer notre homme tout à l'heure? Laura hoche la tête. Et bien c'est lui qui a récupéré le téléphone dans lequel j'ai installé mon micro, et un autre garçon a très vite replacé le téléphone.

L: Veronica, décidément tu me surprends chaque fois un peu plus.

V: Voyons voir, elle pianote sur son ordinateur, pour l'instant il n'y pas beaucoup de communication, mais je pense que demain on en saura plus.

 

Elles décident de se retrouver le lendemain pour le petit déjeuner, et Laura rentre dans sa chambre. Veronica se décide enfin à appeler Piz. Tout en composant son numéro, elle allume la radio et on entend "I hear the bells" de Mike Doughty.

 

V: Oh, non ! pas aujourd'hui, quelqu'un s'acharne sur moi! Elle change de station cette fois c'est "Unintended" de Muse. Décroche ! décroche ! j'ai vraiment besoin de te parler.

Piz: Allo? C'est toi Veronica?

V: Eh oui, gros bêta, c'est moi. Comment vas-tu? Ton stage à la radio se passe bien?

P: Eh bien, tu m'appelles enfin ! je commençais à désespérer, moi!

V: Oh la la ! quel accueil! J'ai été très occupée et tu pouvais m'appeler, toi!

P: Oui, tellement occupée que certaines personnes on déjà eu l'honneur de tes appels téléphoniques!

V: Voyons, j'ai appelé Mac et…

P: Logan. Oui, je sais! Un silence s'installe. Il avait l'air assez satisfait de lui quand il me l'a dit, avec son petit sourire en coin. Mais bon ! je comprends tu sais ! j'avais compris l'autre jour à la cafétéria. J'aurais préféré que tu me préviennes, c'est tout.

V: Mais, non, là c'est moi qui comprends pas… L'autre jour à la cafétéria? De quoi tu parles? Sinon pour le coup de fil à Logan, et bien je voulais savoir s'il n'avait pas de problèmes, avec cette histoire…

P: Oh, te fatigue pas pour les explications. Tu fais ce que tu veux, t'es libre.

V: Je t'appelais, parce que tu me manquais, mais je vois que je tombe très mal. Elle commence à avoir des larmes aux yeux. Bon je crois, qu'on ferait mieux de s'appeler plus tard, avant qu'on ne se dise d'autres choses blessantes, qu'on risquerait de regretter plus tard.

P d'un ton froid : Comme tu veux. A plus tard.

V: Oui, à plus tard.

 

Ils raccrochent, et Veronica se met à pleurer à chaudes larmes.

 

V: Et moi qui pensais me remonter le moral en parlant à mon homme. C'est complètement fichu. Et la façon dont il m'a parlé, ça ne lui ressemble tellement pas.

 

Le lendemain, les deux filles profitent de leur pose déjeuner pour écouter les enregistrement téléphonique de l’homme mystérieux. Elles tombent finalement sur le message suivant :

 

L’homme : … Je propose que l’on se retrouve demain, derrières la statue du général Lee. Disons vers 14h.

Homme 2 : Parfait, à demain.

V: ça y est nous allons enfin découvrir ce qui se trame !

 

L’après midi dans le parc près de la statue du général. Les filles attendent discrètement derrières un arbre nos visiteurs.

 

L: C’est pas possible, l’homme qui parle à notre inconnu, c’est…c’est mon père !

 

Elle commence à s’éloigner, quand les deux hommes la remarquent. L’un d’eux l’attrape par le bras pour la retenir.

 

Homme 2 : Laura, mais que fais tu là ?

L : C’est plutôt à moi de te poser cette question ? Qu’est ce qui ce passe « papa », ou qui que tu sois. Tu m’as menti, pendant toutes ces années !

M. Palmer : Ecoute ma chérie, c’est très compliqué, et…

L : Non, ne m’appelle pas chérie, je veux savoir pourquoi tu m’as kidnappée ?

M. P : Kidnappée ? Mais de quoi tu parles ? Qui t’as mis ce genre d’idée en tête ?

L : J’ai fais des cauchemars où quelqu’un m’enlevait, et l’hypnose m’a aidée à éclaircir la situation.

M. P : Bon, je comptais de toute manière te mettre au courant. Tes vrais parents t’ont confié à nous voila 16 ans, pour te protéger. Tu es en fait la fille d’un expert comptable qui travaillait pour la mafia new yorkaise. Quand les services secret, dont je fais partie…

L : Attends, tu es dans les services secrets ?

M. P : Oui, je suis dans une section de la CIA spécialisée dans la lutte contre le crime organisé. Donc, quand ton père a été approché par nos services, il a accepté de témoigner contre ses patrons à condition que tu sois placée chez des personnes loin de New York, et que tu passes pour morte. Il ne voulait pas que la mafia puisse faire pression sur lui par ton intermédiaire. Malheureusement, il y avait une taupe parmi nous, et la mafia a réussi à retrouver ta piste et donc c’est pourquoi tu étais dernièrement sous surveillance.

L : Mais pourquoi me raconter tout ça maintenant ?

M. P: Et bien, en fait le procès, après une très longue procédure, a eu lieu, et donc Don Corléone et une bonne partie de sa bande se retrouvent derrière les barreaux. Tu n’es plus menacée.

L : Je ne sais pas si  je pourrai un jour te pardonner,  pour tous ces mensonges.

M. P : Je sais, mais je crois que je peux faire quelque chose pour toi.

L : Ah, et je me demande bien quoi !

V : Je crois qu’il peut te faire rencontrer tes vrais parents.

M. P : Et bien Mlle Mars, on ne m’avait pas menti à votre sujet, vous êtes vraiment perspicace. En effet, si tu le veux je peux te présenter tes parents, en tout cas eux n’attendent que ça depuis 16 ans.

L en levant le visage vers son père une lueur d’espoir dans les yeux : C’est vrai ? Mais bien sûr que je le veux.

 

Chambre de Veronica – Quantico

 

V (vo) : Et bien voila une histoire qui ne se termine pas trop mal, même si Laura a découvert que l’ensemble de sa vie est basée sur un mensonge.

 

Elle  met la radio en marche, on entend « Dakota » des Stereophonics, elle pousse un soupir et change de station, c’est « Honestly OK » de Dido. Elle s’allonge sur son lit.

 

V: Bon, il faudra bien que je fasse la paix avec Piz, autant que ce soit moi qui fasse le premier pas.

 

Elle prend son téléphone quand celui-ci se met à sonner. Elle regarde qui l’appelle.

 

V avec un sourire : tiens ! Les grands esprits se rencontrent. Elle décroche. Allô ?

P : Veronica, je t’appelais pour te demander pardon pour ma crise l’autre jour. Je n’avais aucun droit de te parler comme ça. Mais, pour ma défense, tu me manques tellement que j’en dors plus.

V : Ah oui tu ne dors plus ? Excuses acceptées. Sinon,  j’ai une solution pour tes insomnies. Que dirais tu de venir me rejoindre dans deux semaines. Une petite fête est organisée et, tu…tu me manques aussi.

 

Ils raccrochent après s’être donné rendez-vous deux semaines plus tard. Veronica s’allonge et ferme les yeux on entant « sway » de The perishers. Veronica ouvre brusquement les yeux.