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Au-delà de la raison

Série : Merlin (2008)
Création : 03.05.2012 à 16h41
Auteur : QueenG 
Statut : Terminée

« Cette fiction imaginaire est une suite de la fin de l’épisode 405, donc attention spoilers. Tout en vous souhaitant bonne lecture, je vous souhaite un agréable moment à me lire, merci……  » QueenG 

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Je remercie crystal qui m'a encouragé , et choup pour sa patience légendaire et sa gentillesse.

  

Au-delà de la raison

 

Arthur : Ce sont quelques fleurs pour toi, je les ai cueillies en chemin, je n’ai pas arrêté de penser à toi et…

Il fut coupé par le regard de Gwen, son visage exprimait l’indifférence, elle continua à servir le repas qu’elle avait apporté pour son roi, c’était à présent son roi, le roi de tout Camelot, plus de lien affectif, ni même un sourire, ou un regard, un geste déplacé, une servante ne pouvait en aucun cas se montrer familière avec le roi.

Arthur : Attend une seconde veux-tu, les fleurs…

Gwen : Je crois qu’un roi qui offre des fleurs à une simple servante ce n’est pas, comment dirais-je … Pas convenable.

Elle quitta les appartements d’Arthur, en n’oubliant pas de le saluer, comme le faisait n’importe quelle servante.

La porte se referma, en même temps que l’espoir d’Arthur, il venait de perdre l’amour et l’attention de sa bien-aimée, celle qui avait été jadis son égale, son être cher, son unique amour.

Il était or de question pour Gwen de subir une seconde humiliation, Arthur avait choisi de ne pas suivre son cœur, tout comme Gwen, ils se ressemblaient tellement. Elle se résigna à laisser Arthur seul dans ses quartiers, la souffrance de l’amour, voilà une réplique étrange, pensa Gwen, pour elle l’amour ne devait pas s’accorder avec le mot souffrance, bien au contraire.

Satisfaite de ce qu’elle venait d’accomplir, elle décida de partir. Arthur, encore sous le choc de l’attitude de Gwen, resta debout, le bouquet de fleur encore à la main.

Les jours passèrent à Camelot, les obligations de chacun occupaient les esprits. Un bruit, un étouffement, un silence, le cœur d’Arthur souffrait. Le roi de Camelot avait une allure de guerrier, un roi fier et fort, un roi qui avait le respect de ses hommes et de son peuple, un roi qui…… avait le cœur qui souffrait.

La nuit tombait, la ville basse était en fête, un mariage, un homme, une femme qui s’aimaient et qui s'étaient promis d’unir leurs âmes pour la vie. Gwen était présente, en compagnie de son ami.

Merlin remarqua à quel point Gwen était belle et épanouie, ce qui le laissa perplexe, sachant qu’elle venait de vivre une rupture injuste. Des mots, des pensées submergèrent l’esprit de Merlin, pourquoi, pourquoi ……… pourquoi !!!! Il n’osa pas, voilà ce que voulait savoir Merlin, Gwen pourquoi avoir repoussé Arthur??? Mais avait-il le droit de lui poser cette question, Gwen avait l’air d’être passée à autre chose, et puis Arthur avait rompu avec elle donc… Merlin fut assailli par des pensées interrogatives, lorsque Gwen le ramena à la réalité et le saisit par la main pour l‘inviter à danser.

Une fois les rideaux tirés, Merlin annonça une belle journée à Arthur.

Arthur : Une belle journée pour qui Merlin.

Merlin : Allons Arthur, vous ne pouvez pas garder tout cela pour vous, il faut lui en parler.

Arthur : Je me suis confié à toi, ne me le fais pas regretter.

Merlin : Tout ce que je dis c’est juste, une fois que vous et Gwen aurez eu une bonne discussion, tout ira pour le mieux.

Arthur : Il est hors de question que j’aille la voir, et que je lui dise quoique ce soit, tu n’étais pas là, elle s’est moquée de moi, elle m’a rejeté Merlin, moi Arthur.

Merlin : Parfait, continuez à l’éviter!!!!!

Arthur : C’est exactement ce que je compte faire.

Merlin remarqua qu’Arthur était bien trop orgueilleux pour aller voir Gwen et lui demander pardon pour son attitude. Arthur, seul dans sa chambre, retira une boite de sous son lit. Il la prit, la regarda, et commença à l’ouvrir, son visage se dérida, un léger sourire lui échappa. Malgré la fortune, les bijoux et tout l’or qu’il possédait, seul le contenu de cette boite était important à ses yeux… les lettres de Gwen. Arthur y ajouta les fleurs qu’il avait cueillies pour elle, de belles petites violettes, qui commençaient à perdre de leur éclat, Arthur se rendit compte que son bouquet ressemblait à son histoire d’amour.

Il décida néanmoins de se reprendre et de faire mine que tout aille bien, tel un roi sûr de lui.

****************

Plusieurs semaines avaient passé, et la fête de la moisson commença à Camelot. En ce jour de fête on y trouvait tout ce qui se faisait de bon et de meilleur dans tout le royaume. Les paysans apportaient leurs meilleures récoltes, les commerçants exposaient leurs meilleurs produits. Certains artisans présentaient leurs meilleures créations, tout comme la meilleure couturière de Camelot et Geoffroy de Monmouth qui avait préparé un magnifique poème pour l’occasion.


Gaius en compagnie de Merlin exposait des parfums, le médecin de la cour avait une certaine passion pour la chimie, non loin de là Gwen cachait son œuvre à l’aide d’un drap ce qui n’échappa pas à la curiosité de Merlin.

Merlin : Alors Gwen à ce que je vois tu n’as pas tout à fait fini de préparer ton stand, veux-tu que je t’aide ?

Gwen : Je te vois venir, sale petit curieux, va donc voir Gaius, il a l’air d’avoir besoin de ton aide.

Merlin : Pff, moi c’que j’en dis.

Dans la salle du conseil Arthur en compagnie de ses chevaliers tenait une réunion de crise.

Arthur : Nous allons être attaqués, alors gardez votre vigilance à son maximum.

Gauvain : Que se passe-t-il Arthur ?

Léon : Un homme est apparu devant le roi et moi-même, il a dit cela «vous êtes en danger, faites attention Arthur Pendragon.»

Elyan : Et c’est tout, il n’a rien dit sur le danger que risque notre roi.

Arthur : On n’a pas eu le temps de lui parler il est parti aussi vite qu’il est venu. A présent je veux vous voir vous mêler à la foule et garder l’œil ouvert.

Dans la cour du château, la fête battait son plein, Merlin remarqua la présence de beaucoup de chevaliers, il s’interrogea.

Merlin : Gauvain, où se trouve Arthur ?

Gauvain : Je ne suis pas sa nounou, et laisse-moi tranquille il y a une tarte qui m’interpelle.

Merlin se rendit dans les quartiers du roi, il y trouva Arthur debout fixant le vide.

Merlin : Y aurait-il un problème sire?

Arthur : Je n’en sais rien Merlin, il y a cet homme étrange qui est apparu, quand je me trouvais en compagnie de Sir Léon, il m’a dit que je courrais un danger, que Camelot était en danger.

Merlin : Mais qui est cet homme, que vous veux-t-il ?

Arthur : D’où mon air inquiet Merlin.

Merlin : Que faisiez-vous avec Messire Léon ?

Arthur : Rien qui ne te consterne, j’avais juste besoin de conseils sur une chose que lui seul pouvait savoir.

Merlin : Ho et moi je ne sers à rien c’est ça, juste bon à nettoyer vos déchets!!!!

Arthur : Ne fais pas ta jalouse Merlin.

Merlin : Hé mais c’est un qualificatif de fille!!!!

Arthur : Tout comme ton attitude.

Une fois que Merlin et Arthur eurent terminé de se dire des politesses, Arthur confia à Merlin qu’il avait parlé à Sir Léon au sujet de l’enfance de Gwen.

Merlin : Vous savez, vous n’êtes pas obligé de tout me dire.

Arthur : Non tu as raison, mais je tiens à respecter notre amitié, même si parfois elle n’est pas évidente.

Merlin : Alors, Sir Léon a pu vous renseigner ?

Arthur : Non, tout ce qu’il a pu me dire c’est que Gwen a perdu le bracelet de sa mère dans la partie de la maison qui a brulé.

Merlin : C’est triste, mais vous n’avez qu’à lui en fabriquer un identique.

Arthur : Ce qui compte ce n’est pas le bracelet Merlin, mais plus parce qu’il appartenait à sa défunte mère.

Merlin fut ému par les confidences d’Arthur, ils se rendirent à la cour du château pour participer à la fête des moissons, le roi devait y faire une apparition. Geoffroy de Monmouth commença par exprimer une pensée pour le défunt roi Uther Pendragon, ce qui toucha Arthur, il continua ensuite à exprimer sa joie, il proposa de commencer les festivités et souhaita à chacun une bonne fête des moissons.

Drea et son mari exposaient une jolie et originale commode, c'était les menuisiers de Camelot, Greta la cuisinière du château avait préparé sa meilleure tarte, l’odeur des épices de Liham ne laissa personne indifférent. Ce fut au tour de Gaius de faire sentir ses nouveaux parfums qui firent très forte impression devant ces dames de la cour.

Geoffroy de Monmouth se tint debout entouré de tous, Arthur et Merlin restèrent sur les escaliers du château pour une meilleure vue d’ensemble. Le poète commença à lire le poème qu’il avait écrit pour l’occasion.

«Quand je vois ton sourire
Je sens mon cœur s’épanouir
Quand je vois tes yeux
Je sens mon âme monter aux cieux
Quand tu me dis je t’aime mon amour
Je veux que ce soit pour toujours
Tu es à moi à jamais
Et je suis à toi pour l’éternité.»



Durant le moment ou Geoffroy de Monmouth récita son poème, Arthur et Gwen se fixèrent, leurs regards se perdirent dans un tourbillon d’émotions, à croire que Monsieur Geoffroy l’avait écrit spécialement pour eux.

La foule applaudit, et se tourna désormais vers la création de Gwen qui au regard de la foule sentit monter en elle le trac, au loin Arthur intrigué par ce qu’elle cachait derrière ce drap lui adressa un léger sourire pour lui donner courage.

Gwen confiante retira le drap et devant la stupeur de la foule, elle se retourna et là apparut devant tous l’homme étrange.

*****************

C'était lui, cet homme qui venait se présenter à nouveau devant Arthur. Tout Camelot le regarda, Arthur en compagnie de ses chevaliers vint à sa rencontre, tandis que Gwen était arrêtée par les gardes.

Arthur : Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire ici à Camelot? La magie n’est pas la bienvenue dans mon royaume.

L’homme : Fais attention jeune roi.

Arthur : Vous l’avez déjà dit, à quoi devrais-je faire attention?

L’homme : Elle s’approche, protège-toi, ce n’est pas ton heure.
Arthur : Qui s’approche ? Qui est-ce qui nous menace ? Votre nom ?

L’homme : Mon nom est Cyvarwiddon.

Arthur : Es-tu un sorcier ?

Cyvarwiddon : La magie est tout autour de toi jeune roi, dans la loyauté de ton armée, l’amitié et le plus grand de tous, l’amour.

Arthur jeta un regard à Gwen toujours entre les mains des gardes, il leur donna l’ordre de la relâcher; une fois retourné, Cyvarwiddon avait disparu à nouveau.

La nuit tombait sur Camelot, Arthur sur une des forteresses du château était aux-garde-à-vous, il veillait à ce que toutes les dispositions prises au conseil avec ses chevaliers et Merlin soient mises en application.
Une silhouette s’approcha d’Arthur, il se retourna violemment, avec l’aide de son épée, il mit Gwen à terre, elle poussa un cri de terreur, ce qui fit venir Gauvain à toute vitesse, pourtant on ne servait plus de tarte à cette heure de la journée?


Arthur : Gwen !!!!

Gauvain : Donne-moi ta main, je sais parfois Arthur est effrayant.

Gwen : Je te remercie, c’est de ma faute, je n’aurais pas dû venir.

Arthur : Non reste, Gauvain merci.

Gwen : Je suis désolée je n’aurais jamais dû venir s’en m’être annoncée, je suis navrée cela ne se reproduira plus, sache, heu non excusez-moi, je veux dire sachez que cela n’arrivera plus, je voulais juste que vous sachiez que si jamais il devait vous arriver malheur j’en mourrais, ces derniers temps je me suis comportée comme une enfant et j’ai été stupide de ne pas …..

Elle fut coupé par un long et magnifique baiser. Arthur la serra très fort dans ses bras, il lui caressa les cheveux tout en continuant de l’embrasser. Gwen lui rendit son baiser et l’enlaça à son tour. Leurs mains s'unirent, et le baiser finit par un regard complice et un sourire.

Arthur : C’est à moi de m’excuser, je n’aurais jamais dû mettre fin à notre relation, sachant que tu es pour moi …

Gwen : Arrête, et tu viens de t’excuser avec ce magnifique baiser.

Arthur : Tu sais je peux continuer à m’excuser de cette façon, à nouveau.

Gwen : Ton oncle va très mal le prendre.

Arthur : Ne te soucie pas de lui, à présent personne ne se mêlera de notre amour je te le promets.

Arthur savait que cette promesse était difficile à tenir, sachant la menace qui l’entourait, mais il était bien décidé à se battre.


Le lendemain, les conversations allaient bon train, tout le monde était inquiet; Merlin remarqua Drea assise devant le puits, la tête sur les genoux, il alla à sa rencontre. Après plusieurs tentatives, il finit par savoir que le mari de Drea avait disparu.

De retour chez Gaius, Merlin constata que son mentor avait acheté la commode que le mari de Drea avait construit, il nota la coïncidence. Gaius s’étonna que Merlin prenne cette disparition au sérieux.

Gaius : Allons Merlin, tu vois le mal partout, c’est un jeune couple, et comme tous les couples, ils se disputent.

Merlin : Je sais bien Gaius, mais depuis que ce Cyvarwiddon est apparu, je suis inquiet, et ce qui me perturbe le plus, c’est que je n’ai pas senti sa magie, je ne comprends pas.

Gaius : Seul un être peut t’aider, tu devrais le consulter.

Merlin : Vous avez raison, Gaius, j’y vais de ce pas.

Gaius : Merlin fais bien attention.

Kilgharrah donna toutes les réponses à Merlin, à présent notre jeune sorcier avait toutes les raisons pour lui d’être inquiet, même terrifié. Il raconta tout à Gaius. Tous deux décidèrent d’en faire part à Arthur.

Arthur : Etes-vous sûr de cela Gaius?

Gaius : J’aurais préféré avoir tort, sire, mais c’est la triste vérité.

Arthur : Comment est-ce possible ?

Gaius : Il n’y a qu’une seule solution, une personne puissante, qui détient le même sang que vous a pu invoquer l'ECHIDNA.

Arthur : L'Echidna, mais …

Merlin : Oui….. C’est une femme serpent, il n’y a qu’une personne de votre entourage qui possède des pouvoirs, qui a le même sang que vous et qui se trouve être une femme.

Arthur : Morgane…

Merlin continua son explication, il informa Arthur que Morgane avait scellé son destin avec lui, et qu’à présent si Morgane souhaitait retrouver son apparence humaine il fallait qu’elle tue Arthur. Une fois que l'Echidna était invoqué, il n’avait qu’un objectif, c'était de tuer, et en l’occurrence Arthur Pendragon.


                                                  ***********************

Assis sous une tonne de livres, Merlin essayait de trouver une solution pour détruire Morgane, il fallait à présent qu’il en finisse avec elle une bonne fois pour toutes. Il ne pouvait se résigner à laisser Arthur mourir, et pour cela il était prêt à y mettre un terme, même si cela signifiait montrer ses pouvoirs au grand jour et surtout aux yeux d’Arthur.

Il décida de retourner voir la seule créature magique qui pouvait l’aider.

Kilgharrah : Merlin, ne doute jamais de ta vraie nature.

Merlin : Je ne sais que faire, Arthur va mourir et tout ce pourquoi on s'est battu n’aura servi à rien.

Kilgharrah : Non tu te trompes, tes doutes aveuglent ton jugement.

Merlin : Que veux-tu dire, si tu sais quelque chose alors dis-le moi.

Kilgharrah : Morgane a sacrifié sa nature humaine, à présent elle est une créature entièrement maléfique. Si tu veux détruire l'Echidna, il faut te battre à armes égales.

Merlin : Mais… mais tu me suggères de sacrifier ma nature humaine !!!!

Kilgharrah : Non, je ne te suggère rien de tel Merlin, tu es à présent le seul à prendre une décision. Le moment pour toi est enfin venu de montrer tes talents.

Il en était de l’avenir de Camelot, d’Arthur et d’Albion. Merlin était partagé entre le désir de sauver ce pourquoi il était né, et son envie de conserver son humanité, toutes ces pensées s’emmêlèrent dans l’esprit du sorcier.

Ce fut auprès de Gaius que Merlin prit sa décision, et ce fut avec beaucoup de peine et de tristesse que Gaius le prit dans ses bras, il lui confia qu’il l’aimait comme le fils qu’il n’avait jamais eu, et qu’à présent il était tellement fier de lui. Merlin le rassura, c'était la seule chose à faire, et même si sa nature humaine disparaissait, il garderait au plus profond de lui l’amour, l’amitié et le respect de tous.

Merlin se rendit là où Morgane avait sacrifié son humanité, c‘était un endroit froid, lugubre, le brouillard prenait place sur l‘ile des vendeurs d‘âmes. A l‘Ancienne époque beaucoup de sorciers y avaient sacrifié leur humanité pour faire renaitre leurs côtés sombres. A présent leurs âmes étaient prisonnières, tout comme celle de Morgane. Ce fut dans une barque que Merlin, soucieux de ce qui s’apprêtait à se passer, sentit la présence d’un être magique. Cyvarwiddon renversa la barque et Merlin se trouva engouffré dans une spirale infernale. A son réveil, il se retrouva dans son lit, il était de retour à Camelot, Gaius était tellement heureux de le retrouver, mais il s’interrogea.

Merlin expliqua à Gaius sa mésaventure. Un grand éboulement frappa Camelot, la terre commença à trembler, les habitants hurlaient de peur, la tour du château venait de s’écrouler.

Tout le monde se regroupa dans la cour du château, Arthur rassura son peuple, les chevaliers étaient à leur vigilance maximale. Merlin regarda de tous les côtés, Gwen se tenait prêt d’Arthur, il la serrait contre lui.
Un bruit d’une sonnante aigüe entoura le château, tout Camelot fut effrayé par ce bruit, sous leurs pieds le sol commença à s’ouvrir, et de là s’échappa un serpent gigantesque. Les cris, les hurlements, la peur, gagnèrent le cœur des habitants de Camelot.

Personne ne pouvait s’échapper, l'Echidna avec sa longue queue entourait le château, tous étaient prisonniers. Merlin se retourna et regarda Arthur désemparé, il n’avait plus rien à perdre.

Merlin :
incra estevous, malefequs manacraotor, estevous, malefequs manacraotor

Merlin continua de répéter sa formule, encore et encore pour invoquer sa magie, une grande magie qui s’empara de lui telle une lumière aveuglante, une énergie tellement forte qu'elle laissa l'Echidna spectateur, il la contrasta dans ses grands bras ouverts, sous l’œil abasourdi de tous Camelot et surtout d’Arthur.

Toujours dans la cour du château, le peuple de Camelot assistait à cette scène, ils étaient tous choqués, non par cette créature qui voulait les tuer, mais par le fait que cet être simple, qui lavait leurs vêtements, nettoyait les écuries, puisse être une créature magique. Leur seul espoir.

Merlin fit signe à tous de reculer, ils s’exécutèrent, Arthur cria son nom, il demanda à Merlin de ne rien faire de stupide, mais ce fut avec un léger sourire sur le visage que Merlin continua de réciter sa formule, il commençait à se fatiguer, Morgane avait plus de force. L'Echidna s’approcha peu à peu de Merlin, la bouche grande ouverte, elle faisait tout pour lui arracher la tête, et mettre fin à la grande puissance de Merlin.

Soudain l'Echidna sursauta, elle venait de recevoir un coup d’épée, Arthur avait planté Excalibur dans une partie de la queue du serpent, Les chevaliers ne se privèrent pas pour prendre exemple sur leur roi, mais c'était sans compter sur la force de l’Echidna, elle les mit tous à terre d’un simple coup de queue.

Elle se retourna vers Merlin qui lui de son côté continua de résister, il commença à faiblir, derrière lui un être apparut, il s’agissait de Freya, il fut consterné de voir son unique amour se tenir là prêt de lui, elle le regarda, lui offrit un sourire, à présent elle ne faisait plus qu’un avec Merlin.

Merlin était tout mouillé, personne ne comprenait sauf lui, Freya était en lui à présent, deux âmes dans un même corps. Merlin continuait de réciter sa formule quand tout autour de lui apparurent Alator, Kilgharrah, Aitusha. Merlin fut ému par ce qu’il venait de se passer, ils mettaient tous leur énergie au service de Merlin.

Une force encore plus grande, plus spectaculaire, plus lumineuse, se contrasta. Merlin avança pas à pas, et de là il mit un terme à ce serpent maléfique, l’énergie transperça le cœur de l’Echidna, celle qui avait été jadis Morgane.

Un brouillard entoura le corps inerte de Morgane, Merlin s’approcha d’elle, la retourna, il la prit dans ses bras, lui dégagea le visage, elle le regarda.

Morgane : Emrys…

Le corps de Morgane se décomposa, seul le sable resta dans les mains de Merlin, il regarda Arthur.


QueenG  (03.05.2012 à 16:47)

Dans un coin de la forêt qui bordait Camelot, une marmite de légumes mijotait sur le feu. Merlin s'était retiré dans la forêt depuis plusieurs semaines. Assis sur un rocher, il regardait dans le vide et plongea à nouveau dans ses pensées. Il s'était trompé sur ce sorcier, il ne voulait pas lui nuire lorsqu’il l'avait fait basculer de la barque, bien au contraire.

Merlin n’avait pas eu à sacrifier son humanité; sa gentillesse, sa compassion, sa générosité , son amour pour l’Homme avaient fait de Merlin le sorcier le plus puissant et le plus respecté de tous les temps, soudain il entendit un bruit.

Arthur : Aurais-tu tout mangé, ou pourrais-je en avoir aussi de ta soupe?

Merlin : Vous voulez de la soupe, c’est tout ce qui vous importe de dire?

Arthur : Tu sais mieux que personne que le ventre vide je ne suis bon à rien d’autre que manger. C’est très bon, mais il manque un peu de sel.

Merlin : Vous avez fait tout ce chemin, juste pour me taper sur nerfs ?

Arthur : Y’a de ça, mais j’ai besoin de mon meilleur ami. Et tu es mon ami Merlin, parce que pour moi un ami, ça doit avant tout être franc, ne crois-tu pas?

Merlin : Donnez-moi votre main.

Arthur : Si c’est une demande en mariage, sache que tu n’es pas mon genre.

Merlin : Je veux juste vous montrer à l’aide de la magie pourquoi j’ai dû garder le secret.

Arthur : Ce n’est pas la peine, un espèce de grand dragon m’a tout expliqué. Cette phrase m’aurait fait rire à l’époque.

Merlin : Alors quoi, vous voulez quoi Arthur ?

Arthur : Je te l’ai dit, je veux juste avoir mon meilleur ami près de moi.

                                             ******************* 


Une année s'était écoulée. Dans les couloirs du château, de magnifiques fleurs décoraient les armures et les tableaux accrochés aux murs. Les serviteurs s’affolaient, ils couraient avec des plateaux de nourriture en main, certains avec de grandes chottes d’hydromel.

Une fois dans la salle de cérémonie, Arthur en compagnie de la reine Guenièvre attendirent, ils étaient vêtus de magnifiques habits: Arthur avait une belle tunique en velours rouge, tandis que Gwen portait une robe assortie à la tenue de son époux.

Arthur : Comment se sent la plus jolie des femmes ?

Gwen : Je ne sais pas, je lui demanderai quand je la verrai.

Arthur : C’est pour ce genre de remarques que je t’aime chérie.

Gwen : Je t’aime aussi mais pour d’autre raisons.

Arthur : La liste doit être longue.

C’est avec un regard fier et très solennel qu’ils regardèrent Merlin, ce beau Merlin, il avait une belle tunique bleu en velours, ornée d’or, ses cheveux n'avaient jamais autant brillé, sa tunique mettait en valeur ses magnifiques yeux bleus.

La salle était pleine, on nota la présence de tous les chevaliers, de sa mère Hunith qui habitat désormais à Camelot. Gaius rendit à Merlin le sourire que ce dernier lui offrit au passage.

Arthur : C’est avec un grand honneur que la reine Guenièvre Pendragon et moi-même, Arthur Pendragon roi de Camelot sacrons Merlin seigneur des Dragons et Grand magicien, Ambassadeur de la Magie sur le territoire de tout Camelot.

Arthur remit à Merlin le Trident du roi Pécheur, ce fut avec beaucoup d’humilité que Merlin l’accepta. Il se retourna, il vit sa mère les larmes de fierté aux yeux, Gaius également se laissait dépasser par l’émotion. Merlin se mit entre le roi et la reine, et leva le Trident au ciel. A présent le trio infernal formait une alliance que rien ne pouvait dissoudre, forgé par l’amour et l’amitié, sous l’œil sournois d’Agravain.

Dréa travaillait à présent comme servante au château, et plus particulièrement comme seconde de la reine. Drea était une jeune et jolie femme, elle avait de longs cheveux roux, avec de très beaux yeux verts ce qui ne laissait pas Perceval indifférent.

Depuis la disparition de son époux, elle ne cessait d’être triste, Gwen essayait parfois de lui retirer un léger sourire, mais Drea était malheureuse.

La rencontre entre Arthur et la reine Elena eut lieu dans la salle du conseil. A présent qu’Elena avait été sacrée reine de son royaume, certains traités que son père et Uther n'avaient pas signés, étaient à l’ordre du jour.

Gwen : Nous devons préparer la réunion que je vais tenir avec la reine Elena.

Dréa : Oui ma reine.

Gwen : Il faut absolument qu’Elena accepte mes requêtes sur le fonctionnement des droits du peuple.

Dréa : Puis-je parler librement, ma reine ?

Gwen : Enfin Dréa! Depuis le temps que je te le suggère, je suis ravie que tu ose le faire.

Dréa : A Camelot, le peuple peut s’exprimer librement, ce qui n’est pas le cas de tous les autres royaumes. Que ce passera-t-il si la reine Elena n’accepte pas de donner une liberté a son peuple, le traité qu’elle aura signé avec le roi votre mari sera-t-il annulé ?

Gwen : Je n’avais pas pensé a ce point tu fais bien de me le faire remarquer.

La nuit tombait à Camelot, Agravain frappa à la porte d’Elena. Dans les couloirs du château Merlin accompagna Hunith à ses appartements, il l’embrassa sur le front et lui souhaita bonne nuit. Il entendit un bruit, il se retourna et aperçut Agravain sortir des appartements d’Elena.
Agravain avait bien réussi son coup, il venait de suggérer à Elena de ne pas accepter les requêtes de Gwen, une femme selon lui devait être plus ferme et plus autoritaire qu’un homme pour avoir le respect de tout le royaume. Elena n'avait pu que s’incliner devant les propos d’Agravain.

Merlin se questionna sur la présence d’Agravain chez la reine Elena. Au lendemain Gwen se prépara pour sa rencontre avec Elena, les documents en main elle se dirigea vers la salle du conseil, accompagnée de deux gardes et de Dréa.

Le conseil venait de se terminer, Gwen était furieuse qu’Elena ait rejeté toutes ses idées.

Arthur : Ce n’est rien chérie, parfois il est dur de changer les mentalités.

Gwen : Je ne compte pas baisser les bras.

Arthur : Il le faudra pourtant.

Gwen : Explique-toi.

Arthur : Le traité que je viens de signer avec Elena est très important; même mon père n’y est pas arrivé, alors ne fais rien qui puisse froisser Elena.

Gwen : Alors ce sera comme ça à présent. Le peuple compte beaucoup à mes yeux.

Arthur : Ne le prend comme ça, tu dois comprendre que certaine choses sont prioritaires, et s'il n’y a pas d’armement alors il n’y aura plus de peuple à défendre alors conduis-toi comme une reine !!!

Gwen : Et toi conduis-toi parfois comme un époux, pour changer!!!!!

Merlin entendit la dispute et vit Gwen sortir de la chambre en colère. Merlin demanda des explications à Arthur.

Arthur : Je n’arrive pas à y croire, Merlin c’est toi qui as raison, tu fais vœu de célibat.

Merlin : C'est vous qui vouliez une femme qui ne boit pas vos paroles.

Arthur : Et un ami qui me soutient je n’y ai pas droit non plus ?

Merlin : Arthur, si vous m’expliquiez.

Arthur se met alors à tout expliquer à Merlin. Agravain, satisfait de ce qui venait de se passer, se rendit dans les quartiers de Gwen. Il continua de semer le doute dans l’esprit de Gwen en lui insufflant de mauvaises suggestions. Gwen écouta Agravain attentivement, elle n’avait nul confiance et lui donna l’ordre de se retirer .

Agravain, vexé par le comportement de Gwen, se rendit alors chez Elena. Il l’informa que le couple royal se disputait sur le traité qu’elle venait de signer avec Arthur et que pour le bien de leur amour il serait gentil de tout annuler.

Elena et Arthur se rendirent à la chasse, elle constata que Gwen ne faisait pas partit du voyage, Arthur lui confia qu’elle était un peu souffrante. Au château Dréa vint apporter le diner de la reine, elle insista lourdement et finit par convaincre Gwen de se nourrir.

Le soleil commença à se coucher, Arthur et Elena rentrèrent de leur partie de chasse. Arthur se rendit dans ses appartements, il y trouva Gwen allongée sur le sol, il se précipita, et appela Merlin à l’aide.

Arthur : Que lui arrive-t-il ?

Merlin : Elle a été empoisonnée.

Arthur : Quoi, mais, va-t-elle mourir ?

Merlin : Non, j’ai pu lui retirer le poison du corps, grâce à la magie, mais elle est très faible.

Arthur : Qui aurait pu vouloir faire cela, Gwen ne ferait de mal à personne !

Merlin avait une idée, mais il ne pouvait encore la suggérer. Arthur se rendit au chevet de sa femme, il n’osa la toucher de peur de lui faire du mal. Il ordonna a Gauvain d’aller chercher Dréa.

Dans la salle du château, Dréa fut escortée par Gauvain, Arthur lui demanda des explications, elle était responsable de la nourriture de la reine. Dréa, les larmes aux yeux, terrifiée par les accusations d’Arthur, ne sut que dire. Dréa fut arrêté et fut mise au cachot en attendant de savoir comment le poison avait pu se trouver dans le repas de Gwen.
Dans les quartiers des chevaliers, Perceval était inquiet sur le sort qu’Arthur réservait à Dréa, il se rendit chez Merlin pour lui implorer son aide. Il espérait que grâce à la magie Merlin trouverait qui était le vrai coupable. Merlin partagea l’avis de Perceval, Dréa n’aurait jamais commis une telle chose, surtout envers Gwen.

                                             *********************

Elena assise sur un banc profitait du calme du jardin, Camelot possédait différentes sortes de fleurs. Léon proposa sa compagnie à Elena. Elle lui confia qu’elle était inquiète pour Gwen et Arthur. Léon la rassura, Gwen était sauve, elle était juste encore un peu faible. Un sourire apparut sur le visage de la reine, Léon apprécia.

Dans les quartiers du couple royal, Gwen ouvrit les yeux, Arthur ravi par ce qu’il voyait lui prit la main et lui dit à quel point il avait eu peur et lui donna un baiser sur le front.

Merlin rendit visite à Gaius qui avait identifié le poison. Merlin eut une idée pour démasquer le coupable.

Une invitation fuse remise à la cour, un banquet en l’honneur de la reine. Arthur demanda à Merlin pourquoi il organisait des festivités alors que Gwen était encore fragile. Merlin demanda à Arthur de lui faire confiance.

Les invités se rincèrent les mains dans un récipient, tous étaient présents sauf Elyan qui était resté au chevet de sa sœur. Merlin se lèva, il commence par raconter une histoire.

Merlin : Lorsque  j’étais enfant, ma mère avait une réserve de confiture. Une fois absente, je m’introduisais dans sa chambre, et je prenais une ou deux fois de la confiture, elle était délicieuse. Alors un jour, ma mère en eut assez, elle décida de me punir. Je lui jurais que je n’étais pas responsable de ce vol.

Arthur : Merlin où veux-tu en venir ?

Merlin : J’y arrive. Alors je disais que mère avait versé dans le pot de confiture un colorant et c’est comme cela qu’elle a su que je mettais mes doigts dans ses pots de confitures. J’ai dû répondre de mes actes. La reine a été empoisonnée, c’est un crime d’état, passible de mort. Ce soir une personne devra répondre de cet acte.

Arthur : Je suis d’accord avec toi Merlin.

Merlin : Gaius a pu identifier le poison, j’ai versé dans l’eau avec laquelle vous venez de vous rincer les mains un produit magique. Grâce à la formule que je m’apprête a réciter une personne aura les mains noires, cette personne aura manipulé le poison.

Merlin invoqua sa magie, Arthur inspecta les mains de tous les invités, seul Gaius et Agravain avaient les mains noires.

Arthur : Nous savons pourquoi Gaius a manipulé le poison, mais vous mon oncle qu’avez-vous à répondre?


Agravain s’empara d'une épée et la porta au cou de Gaius, il ordonna à tous de reculer et de le laisser sortir sinon il tuerait Gaius. Arthur fut choqué par Agravain, comment avait-il pu le trahir?

Arthur jeta son brassard aux pieds de son oncle. Agravain le ramassa et accepta le défi.

Les invités formèrent un cercle autour d’Arthur et d’Agravain, le combat commença par un cri et une attaque d’Arthur, ce fut sans mal qu’Arthur mit fin au combat. Agravain était à genoux devant le roi, Arthur le regarda, Merlin et les autres attendirent la décision du roi.

Gwen entra dans la pièce, avec l’aide de son frère.

Gwen : Arthur!! Ne fais pas ça, tu n’es pas un meurtrier, tu n’es pas comme lui, laisse-le partir, à présent nous connaissons la vérité.

Arthur : Il a fait trop de mal, je ne peux le laisser s’en tirer aussi facilement.

Gwen : Tu es le roi, tu es un homme bon, il nous importe peu de le savoir mort.

Arthur : Agravain tu es banni de Camelot, si jamais je te revois je te tue.
Elena : Je ne veux pas vous voir aussi sur mes terres.

Agravain s’en alla en courant. Arthur prit Gwen dans ses bras et la ramena dans leur chambre. Plus tard dans la soirée, Merlin frappa à la porte.

Gwen : Entrez.

Merlin : Alors comment va ma grosse ?

Arthur : Hé !! Elle n’est pas grosse.

Merlin se coucha près de Gwen, sur le lit à la place d’Arthur, il la prit dans ses bras et lui dit à quel point il était heureux de la revoir en vie. Gwen répondit que c'était grâce à lui et qu’elle l’aimait de tout son cœur.

Arthur : Je ne vous dérange pas là, je peux vous laisser si vous le souhaitez ?

Merlin : Pourquoi pas, ce lit est confortable.

Arthur : Mon pied aux fesses également. Merlin je voulais te remercier d’avoir sauvé Gwen, et surtout d’avoir trouvé le coupable, j’avais des soupçons, mais je n’avais aucune preuve, ou peut-être que je ne voulais pas l’admettre. Amicus certus in re incerta cernitur .

Merlin : Que veux dire cette citation ?

Arthur : C'est dans le malheur qu'on reconnaît ses amis, c’est du latin, je ne suis pas que doué à l’épée.

Arthur prit Merlin dans ses bras et le remercia à nouveau, tout en lui souhaitant bonne nuit. Merlin fut ému par l’affection que lui portait son ami.

                                            ******************


Quelques semaines  étaient passées depuis le bannissement d’Agravain, Elena informa le couple qu’elle devait retourner chez elle. Elle remit à Gwen le traité qu’elle avait signé sur la liberté du peuple. Gwen fut ravie. Léon rendit visite à Arthur.

Léon : Voilà plusieurs années que je vous sers avec honneur, sire.

Arthur : Et je vous en remercie, mon ami. Vous voulez savoir si je suis d’accord que vous partiez avec Elena.

Léon : Je lui ai demandé de m’épouser et elle a dit oui.

Arthur : Elle ne pouvait pas trouver mieux, je vous souhaite beaucoup de bonheur.

Après le départ des nouveaux fiancés, Dréa nettoya les appartements de la reine, Perceval la regardait, elle se retourna et lui fit un sourire. Il lui dit maladroitement qu’il éprouvait des sentiments à son égard. Dréa lui répondit que pour l’instant elle ne souhaitait pas remplacer son mari.

Merlin aperçut Perceval assis à un coin du château, il alla à sa rencontre, Perceval se confia, il dit à Merlin que Dréa ne voulait pas de lui.

Perceval : Tu ne comprends pas Merlin.

Merlin : Tu te trompes, je comprends la douleur de ne pas être avec la personne qu’on aime, elle est en vie au moins donc tu as encore de l’espoir.

Perceval : Je suis navré Merlin, je ne voulais pas ouvrir de vieilles blessures.

Merlin : C'est vrai que c’est douloureux, mais mon amour pour Freya est au-dessus de tout, même si je ne peux lui donner la main, la regarder dormir, l’amour que j’éprouve pour elle me comble de bonheur.

Perceval : Tu es très fort, malgré tous mes muscles, je n’aurai jamais ta force, j’aime Dréa du plus profond de mon cœur, je veux la prendre dans mes bras, lui donner un baiser, lui dire à quel point je veux être avec elle.

Merlin : Je crois que tu viens de lui dire.

Perceval se retourna et vit Dréa. Merlin les laissa, elle proposa à Perceval d’y aller doucement, Perceval était heureux.

Le lendemain,  le soleil illumina le royaume, Perceval se promenait avec Dréa, Arthur et Gwen profitaient de leur jardin, Gaius cueillait des herbes avec Alice. Gwaine et Elyan assis sur une des tours du château remarquèrent que leurs amis étaient en couple.

Elyan : Tous le monde a quelqu’un à aimer.

Gwaine : Même ce brave Léon. Tu oublies que Merlin est seul lui.

Elyan : Ho non, il est amoureux, même si elle n’est pas avec lui physiquement, elle fait partie de lui et je veux connaitre ce sentiment.

Gwaine : Tu sais à la taverne il n’y a pas que du vin.

Ils se mirent à rire aux éclats. Merlin se retira au abord d’un lac, il pensa très fort à la conversation qu’il avait eu avec Perceval. Freya lui manquait terriblement, il prit un peu d’eau dans ses mains et se rafraîchit le visage.

Une silhouette s’approcha de Merlin qui était allongé, elle lui donna un baiser, il ouvrit les yeux et vit Freya, il lui sourit et lui rend son baiser. Merlin était en train de faire un doux rêve. 

                                                THE END


QueenG  (10.05.2012 à 09:48)

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