HypnoFanfics

Le fléau initiatique.

Série : Merlin (2008)
Création : 26.07.2012 à 10h38
Auteur : macrale 
Statut : Terminée

« Les personnages de cette histoire sont la propriété intellectuelle de la BBC, et des créateurs de la série Merlin. Ceci est une fanfiction imaginée par Moucheron aidée par Choup et sa maman.  » macrale 

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Chapitre11 :

 

Gwen et Merlin marchaient le long des couloirs, elle s’arrêta pour le regarder longuement… Ce qui le mit mal à l’aise.

 

Gwen : « Merlin est-ce que j’ai fait quelque chose ? Tu me fuis… Tu es fâché contre moi ?

 

Merlin désarçonné: Mais non, qu’est-ce que tu vas chercher là, je ne te fuis pas. Tu es la reine, Gwen ; il est normal que nos rapports aient changé, je… Je ne suis qu’un serviteur… »

 

Gwen le coupa vivement comme quand elle était gênée :

« Non pas toi Merlin, tu ne peux pas me dire ça ! »

Le jeune sorcier passa sa main dans ses cheveux, mal à l’aise :

« Il est clair qu’en dehors d’un tiers, tu es toujours mon amie. »

 

Il sourit, Gwen l’attrapa dans ses bras pour l’accolade :

« Merlin tu m’as manqué.

 

Le jeune sorcier était gêné : Gwen, si on nous voit…

 

Gwen : Oui tu as raison, comme toujours. Je savais que des choses allaient changer, mais des fois certaines choses passées me manquent. »

 

Merlin ne savait plus où se mettre, en plus il commençait à rougir.

 

Gwen : « Je voudrais te parler de certaines choses qui me tracassent.

 

Merlin secoua la tête : Non je ne crois pas que ce soit une bonne idée !

 

Gwen le regarda, profondément déçue : J’ai besoin de te parler…

 

Merlin ne savait plus où regarder : Non ce n’est pas ça, mais il faut polir les armures ; ranger les chambres ; nettoyer les écuries ; faire la lessive ; cirer les bottes… Je ne crois pas qu’on ait le temps tout de suite, et puis je suis presque aphone, je ne sais même pas si je pourrai encore te répondre. »

 

Gwen le regarda en souriant, mais son regard était quand même un peu voilé de tristesse :

« Et puis il faut faire les poussières et la vaisselle aussi…

 

Merlin : La vaisselle ?

 

Gwen : Oui c’est surtout en cuisine qu’on a le plus de problèmes, il manquait déjà du monde, et en plus les trois quart ont la grippe. Viens tu vas m’aider à la poussière…

 

 

*****************

 

 

Merlin et Gwen étaient dans la bibliothèque, ils passaient le plumeau sur des tonnes de livres…

 

Gwen : « Cette bibliothèque me rend folle, on ne sait pas passer sans s’accrocher dans une toile d’araignée. »

 

Merlin était au sol à réceptionner les livres que Gwen lui donnait du haut de l’échelle. Plus la poussière lui tombait dessus, plus il avait des quintes de toux… Il n’avait vraiment plus qu’un filet de voix.

 

Gwen s’arrêta net… Elle descendit et se campa devant lui pour mettre sa main sur le front de Merlin, il avait un peu plus chaud que la moyenne mais rien d’alarmant.

 

Merlin se dégagea d’un geste :

« Gwen s’il te plait je suis assez grand pour savoir quand je suis malade.

 

Gwen : Finalement je ne crois pas que ce soit une bonne idée que tu fasses les poussières, tu vas vite aller aux cuisines et faire la vaisselle… C’est mieux et ce sera bientôt l’heure de préparer le repas. »

 

Il voulut se raviser, puis s’arrêta et s’inclina pour dire : « Oui ma dame. »

Elle lui donna un petit coup de plumeaux taquin… Il repartit dans une quinte de toux…

« File d’ici avant de devenir tout bleu » lui dit-elle en souriant.

 

 

**************

Merlin poussa la porte de la cuisine où effectivement il n’y avait personne, chose vraiment inhabituelle à cette heure… En entrant dans la pièce ses pieds se collèrent sur des tâches dont il préférait ne pas connaitre l’origine. Il s’arrêta et regarda d’un air dégouté sous ses semelles, il leva le nez et vit une pile de vaisselle sale comme il n’en avait jamais vue… Il regarda vers l’âtre qui était éteint, et la cuisinière aussi n’avait pas de feu… Pourquoi est-ce que Gwen s’acharnait sur la bibliothèque ? C’était bien plus effrayant ici.

 

Il devait déjà commencer par faire du feu pour chauffer l’eau… Il tendit la main : « Formule magique… » Mais rien ne se fit… Il s’éclaircit la gorge et s’y reprit au moins à trois fois pour faire prendre le feu !

 

Il se dit : « Tu parles d’un puissant sorcier, un petit mal de gorge et plus personne… » Il sourit pour lui-même.

 

L’heure avançait et Merlin s’affairait, il avait laissé la vaisselle pour après ; il s’était occupé de décrasser les pierres de la cuisinière ; vider les cendres du feu ; nettoyer le sol et les plans de travail ; mais cela n’avançait pas fort… Et puis c’était presque l’heure du souper et rien ne cuisait encore…

En plus il commençait à frissonner, il sentait la fièvre monter en lui et un malade aux cuisines ça faisait désordre !

 

Il regarda la vaisselle, puis secoua la tête … Il attendit un instant pour être sûr que personne ne rentrait ; il tendit la main et se concentra sur une formule magique : « Formule magique-quinte de toux. »

 

Il secoua la tête: « Qu’est-ce que j’ai dit ? »

 

La vaisselle sale était toujours là, il essaya de nouveau de se concentrer… On frappa à la porte de l’arrière-cuisine, la porte où on amenait les marchandises. Il alla ouvrir la porte et eut un choc.

 

« Salut, je me suis perdue… Je suis venue avec maman pour les vacances de Noël… Je voulais voir les ruines du château… Mais là, je ne reconnais rien. En plus mon mobile est en panne. Si je ne préviens pas ma maman elle va vraiment être furax !

 

Merlin : Quoi ?

 

Elle : Ben t’es sourd ou quoi ? J’me suis perdue… J’ai besoin d’un fixe ! »

 


macrale  (04.10.2012 à 07:29)

 

Chapitre12 :

 

Merlin regardait fixement une petite fille d’environ une dizaine d’années, elle avait un regard bleu… Elle était bizarrement habillée : un pantalon large avec des poches, une veste épaisse d’une drôle de matière ; un bonnet avec des oreilles de chat ; elle avait des fils qui sortaient des oreilles vers une boite qui sortait d’une de ses poches… Elle avait un étrange langage plutôt choquant sortant d’une enfant d’une telle jeunesse… Il n’osa pas comprendre trop vite ; mais il fixait déjà ses yeux ; ce regard… Les yeux de ses visions.

 

Merlin cria : « L’initiation ?

 

Elle : Non je ne m’appelle pas initiation, mon nom c’est Ambre !

 

Merlin : Le fléau…

 

Elle : Ah ça oui ? Des fois ma mère m’appelle comme ça. Alors il y a un téléphone ici ?

 

Merlin : Et c’est tout ? C’est ça l’erreur ?

 

Elle : Dites on ne se connait pas hein ; je ne vous permets pas de me parler sur ce ton-là ! »

 

Merlin se passa les mains dans les cheveux et tenta de réfléchir très vite…

« Elle est là, je l’ai fait venir à moi ; et quand on bouge une maille du tissu, le tissu du temps se décompose… Le fléau… Le tissu du temps qui se décompose… »

Il s’arrêta et la regarda fixement. Mince une petite fille ; ça ne va pas être simple !

 

Elle le regarda aussi et regarda autour d’elle, elle n’était pas à l’aise devant cet inconnu qui n’avait pas l’air d’aimer les enfants et qui gesticulait en disant des choses insensées… Et puis ce château alors qu’elle aurait dû trouver des ruines, et cette drôle de cuisine… On aurait dit un festival médiéval…Elle commença à faire un pas de côté :

« Bon ben je crois que je vais chercher ma mère ailleurs hein ?

Merlin : Non attend, le vieil Oldréric m’a dit que je devais te reconduire chez toi…

 

Ambre : Heu… J’suis pas trop à l’aise là, je dois y aller hein… »

Elle se retourna mais ne reconnut rien, elle avança à pas hésitants ; Merlin la suivit des yeux… Elle entendit des loups, dehors plus loin que la cour, dans les bois, elle hésita… Elle essaya encore de faire marcher la petite boite dans laquelle Merlin les avait vus parler… Elle était là, figée, et commença à pleurer, et Merlin vit une vraie petite fille qui pleurait après sa maman.

 

Il vient près d’elle et s’accroupit…

« Je pense que tu vas avoir besoin d’aide, jeune demoiselle.

 

Elle le regarda méfiante : Dites, vous z’êtes pas un sérial killer qui enlève les enfants hein ?

 

Merlin rassurant : Non je suis beaucoup de choses, mais pas un… Un quoi ? Je n’enlève pas les enfants !

 

Ambre : J’ai un peu peur là ? »

Merlin se mit debout et tendit la main vers l’enfant, comme si c’était un geste qu’il avait fait toute sa vie. Ambre s’y raccrocha comme si sa vie en dépendait :

« Où sont les ruines, je ne reconnais rien…

 

Merlin : Crois-moi, je comprends que cet endroit te paraisse étrange. »

 

Ambre le suivit en se raccrochant à sa main, confiante en ce jeune homme qu’elle ne connaissait pas… Elle était étonnée, elle ne faisait jamais ça… Se mettre en danger ; mais là, le monsieur avait raison, l’endroit était vraiment étrange.

 

Ambre : « Maman m’a toujours dit de ne pas suivre d’inconnu.

 

Merlin : Ta maman est sage, tu devrais mieux l’écouter, tu n’aurais pas dû t’éloigner d’elle. Je ne suis pas un inconnu, je vais t’aider à retourner chez toi… Tu vas devoir me faire confiance. »

 

Ils rentrèrent dans la cuisine.

 

Ambre : « Waouw, c’est quoi ici, un festival médiéval ? Coooooool !

 

Merlin : Comment m’as-tu dis que tu t’appelais ?

 

Ambre : Je m’appelle Ambre, comme la pierre. »

 

Merlin siffla entre ses dents : « La pierre des sorciers ?

 

Ambre : Ben non qu’est-ce que tu racontes, c’est la pierre des dinosaures ! »

Merlin secoua la tête, il ne comprenait pas tout :

« Ici c’est la pierre des sorciers, une pierre couleur de soleil, qui brule, qui flotte, et qui renferme la vie.

 

Ambre rit : C’est pas vraiment une pierre en fait, c’est de la sève d’arbre fossilisée, c’est pour ça que des fois il y a des moustiques piégés dedans, et que ça flotte.

 

Merlin : Je ne comprends pas grand-chose jeune Ambre, mais ici c’est mal vu d’avoir un prénom comme ça… »

 

Il n’eut pas le temps de finir ; quelqu’un rentrait par l’autre porte. Il poussa Ambre dans le placard à balais pour la cacher ! Une petite fille avec un nom pareil et drôlement habillée au langage à moitié incompréhensible… Dieu sait ce qu’elle risquait si on la voyait…

 

Celle-ci protesta de se retrouver ainsi ballotée dans une pièce exiguë et noire… Elle entendit dans sa tête : « Surtout tu ne dis rien, tu ne bouges pas et tu ne fais pas de bruit ! »

Gauvain surprit Merlin devant la porte du placard avec un drôle de sourire crispé.

Gauvain : « Ah ! Merlin, il n’y a rien à manger? J’ai faim.

 

Merlin regarda par terre : Non je suis désolé, je n’ai même pas eu le temps de finir la vaisselle ! Je… Je suis tout seul…

 

Gauvain : T’as une voix à faire peur, tu devrais retourner te mettre au lit !

 

Merlin grogna : Si je vais au lit, personne ne va rien manger !

 

Gauvain secoua les mains ; puis il attrapa une pomme et s’en alla.

 

Merlin : Merci du coup de main.

 

Gauvain : J’ai assez fait de boulot de fille pour la semaine, désolé Merlin. »

Il partit en souriant et croquant dans la pomme !

 

Merlin ouvrit la porte du placard, Ambre était silencieuse et un peu pâle… Il regarda la vaisselle et soupira… Puis sans regarder Ambre, il se concentra et pensa très fort à la formule de la vaisselle…

 

La vaisselle se fit toute seule.

Ambre : « Wouaw ; comment tu fais ça ? C’est cool, on dirait Merlin l’enchanteur, tu m’apprendrais ça ? Ma mère me gave à me demander de faire la vaisselle alors qu’on a un lave-vaisselle. Elle dit que je dois apprendre à la faire ! »

 

Merlin regardait étonné la vaisselle : « Je ne sais pas comment j’ai fait ; normalement il faut énoncer la formule, et… Tu as dit quoi ? Merlin l’enchanteur ? »

 

Ambre se recula, il lui faisait quand même peur ce monsieur à la drôle de voix… Elle n’avait pas envie de retourner au placard !

 

Merlin : « Je te demande pardon pour le placard, c’est une longue histoire à expliquer et j’ai mal à la gorge !

 

Ambre pâlit : Mince comment tu fais ça ? Tu lis dans mes pensées ou quoi ?

 

Merlin baissa la tête : On dirait bien !

 

Ambre : Je voudrais bien retourner près de maman…

 

Merlin se mit à genoux : Jeune Ambre, vous avez le courage de dix chevaliers réunis. Me faites-vous confiance ?

 

Ambre réfléchit : Tu ne vas pas m’enlever ?

 

Merlin secoua la tête : Je n’enlève pas les enfants !

 

Ambre : Ok. »

 

Merlin était désarçonné par les humeurs de l’enfant… Dans sa tête il ressentait toutes ses émotions : peur ; curiosité…


macrale  (11.10.2012 à 10:53)

Chapitre 13 :

 

Merlin et Ambre longeaient les couloirs vers chez Gaius ; ils se cachaient chaque fois que quelqu’un passait.

 

Ambre chuchota : « Et toi comment tu t’appelles ?

 

Le jeune homme : On m’appelle Merlin.

 

Ambre plus fort : Nooooon, tu déconnes ?

 

Merlin sévère : Jeune fille il va falloir apprendre à châtier votre langage, ici on met des gens au pilori pour moins que ça !

 

Ambre baissa le nez : Je m’excuse… C’est quoi un pilori ? »

 

Quelqu’un arriva, ils se cachèrent.

 

Un garde empruntait le couloir, puis il y eut un sursaut de tout le décor, le garde avait reculé d’un mètre ; et continua de passer comme si de rien n’était !

 

Merlin : « Tu as vu ça?

 

Ambre : On dirait un bug, comme dans un jeu vidéo !

 

Merlin de sa voix rauque : Le tissu du temps est atteint, il va falloir faire vite !

 

Ambre : C’est vrai que t’es malade, tu fais une rhino carabinée.

 

Merlin secoua la tête : Je ne sais pas ce que c’est une rhino… »

 

Quelqu’un arriva ; il repoussa Ambre… C’était Arthur.

 

Arthur sauta sur Merlin dès qu’il le vit : « Merlin quand est-ce qu’on mange ici, il n’y a rien qui fonctionne dans ce château ? »

 

Merlin pensa très fort à des plats qui cuisent : et dans la cuisine cuirent des plats, soupes, poulets et tout ce qui sied à un repas royal : « Veuillez excuser mon retard sire, mais le repas est presque prêt ! Si vous pouviez trouver quelqu’un pour vous servir ; je ne suis pas en grande forme !

 

Arthur le regarda offusqué mais dit : C’est vrai que tu as l’air malade ; j’aime autant en fait que tu ne me transmettes pas tous tes maux ! »

Puis il le jaugea des pieds à la tête l’air dégouté.

Merlin s’inclina : « Merci sire ! »

 

Arthur hésita avant de partir, on aurait dit qu’il voulait lui dire quelque chose…

 

Merlin fit semblent de tousser pour signifier à Arthur qu’il devait se soigner et donc partir, mais cela se transforma en vraie quinte de toux !

 

Arthur : « Merlin, va voir Gaius ; je n’ai pas le luxe de remplacer tous mes serviteurs, même les idiots ! »

Et il partit vers la cuisine !

 

Ambre : « T’es pas un serviteur ? Merlin c’est pas un serviteur, c’est un magicien, c’est vraiment naze comme jeu de rôle ! »

 

Merlin fit chut avec le doigt en la regardant. Il attendit qu’Arthur s’éloigne :

« Jeune fille, ici on ne parle pas de magie, celui qui fait de la magie est puni de mort, par le roi Arthur Pendragon qu’on vient de croiser.

 

Ambre : Quoi, comme la peine de mort ? »

 

Merlin hocha la tête.

 

Ambre : « J’suis tombée chez des sauvages ! »

 

 

****************

 

 

Merlin et Ambre arrivèrent chez Gaius ; il glissa la tête dans la porte pour voir s’il était seul.

 

Gaius : « Merlin qu’est-ce tu fais là ? Tu as une mine effrayante, ne reste pas dans l’encadrement de la porte et ferme celle-ci, il fait froid ! »

Il regarda vers la fenêtre…

« En plus on dirait qu’une drôle de tempête se prépare dehors ! »

 

Merlin : Ce n’est pas une tempête ! »

Et il rentra dans la pièce, regardant vers le sol, gêné comme un gosse qu’on aurait pris en flagrant délit ; avec Ambre accrochée à sa main !

 

Gaius eut le souffle coupé : « Merlin… Qu’as-tu fait ? »


macrale  (18.10.2012 à 08:37)

 

Chapitre 14 :

 

 

Ambre entra dans la pièce de Gaius et chipota toutes les fioles qui étaient à sa portée : « Wouaw, ce n’est pas vraiment un festival médiéval… Elle était grave !

 

Gaius la suivit pour reposer ses précieuse fioles : Veuillez ne toucher à rien jeune fille, en voilà des manières ?

 

Ambre se retourna vers Gaius: Salut, moi c’est Ambre ; et toi ?

 

Gaius : Grand dieu ! Jeune fille, ici on attend que les adultes vous adressent la parole et on ne touche pas à tout ! Je m’appelle Gaius, je suis le médecin de la cour et tout ceci sont de précieux médicaments ! Ambre : ce n’est pas un prénom qu’on peut utiliser ici.

 

Ambre : On me l’a déjà dit ça ! Alors vous croyez vraiment à la magie ? »

Elle siffla entre ses dents : « Et la peine de mort, ça existe alors ?

 

Gaius très patient : Une jeune demoiselle ne siffle pas ; oui, je crois en la magie et son exercice est puni de mort !

 

Ambre : Il est pas mort lui ? »

En tendant le doigt vers Merlin !

 

Gaius leva les yeux au ciel : « On ne pointe pas les gens du doigt ; Merlin qu’as-tu fais ? »

 

Merlin ne bougeait pas. Il n’osait pas décoller le regard du sol.

 

Ambre : « Ben il a fait la vaisselle comme le Merlin du dessin animé.

 

Gaius, estomaqué, regarda Merlin, puis se tourna vers Ambre : Qu’est-ce que c’est un dessin animé? Qui est ce Merlin ? Merlin je t’ai déjà dit qu’on n’utilisait pas la magie pour son usage personnel.

 

Merlin presqu’aphone : Assez, j’ai nettoyé la moitié de la bibliothèque, j’ai rangé la cuisine à moi tout seul, je suis malade ; et puis il faut que tout le monde mange… Silence… Je m’excuse Gaius !

Gaius : Explique-moi ?

 

Merlin : J’ai voulu énoncer la formule pour la vaisselle, et je me suis mis à tousser… Je ne sais pas ce que j’ai dit… Elle était là ! C’est elle Gaius ; dans mes visions…

 

Gaius : Quoi et c’est tout ? Merlin tu veux dire qu’elle vient de… L’initiation !

 

Ambre : Hé, je ne comprends plus rien là ; vous me faites peur…Et puis c’est quoi ces histoires de magie, la magie c’est juste des trucs, tout le monde sait que ça n’existe pas. Et la peine de mort c’est interdit ! »

 

Merlin s’approcha d’Ambre et ouvrit sa main devant elle ; dedans dansaient de petites flammes !

 

Ambre : « Coooool ; c’est réel ?

Elle fit le tour de Merlin en cherchant quelque chose : C’est quoi le truc, c’est comme des effets spéciaux ? »

 

Merlin secoua la tête, il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi imperméable à la magie.

Il se mit à genoux près d’Ambre, souffla dans ses mains : une graine apparut, puis la graine germa, grandit et devint une très jolie fleur.

Ambre resta silencieuse devant la fleur !

 

Gaius : « Merlin, comment fais-tu sans énoncer de formule ???

 

Merlin secoua la tête, tout bas il dit à Gaius : Je ne sais pas ! »

Il sentait la peur d’Ambre grandir au fur et mesure qu’elle comprenait, envahir son esprit ; il n’osait pas bouger !

 

Ambre ne bougeait pas non plus, elle sentait une panique monter en elle, alors qu’elle regardait cette fleur magnifique comme elle n’en avait jamais vue ! Gaius non plus ne bougeait pas, il avait juste conscience d’assister à quelque chose d’extraordinaire. Il avait aussi peur ; peur que quelqu’un ne rentre à ce moment ! Merlin ressentait les émotions de tout le monde dans sa tête et bloqua le verrou de la porte à distance !

 

Ambre l’entendit… Elle paniqua : «Tu vois que tu m’enlèves, tu m’enfermes ; en plus c’est pas un festival médiéval… »

Merlin voulut lui dire quelques chose, mais il eut une quinte de toux affreuse, et Ambre se raccrocha à quelque chose de connu : quand elle était plus petite, et que ses parents s’étaient séparés, elle soignait ses nounours… Comme un médecin, elle avait l’impression de maitriser un peu les choses !

Elle mit sa main sur son front : « C’est vrai que tu es arrangé tu sais… »

 

Merlin ne bougeait pas, conscient qu’elle avait très peur et qu’il fallait qu’elle agisse ! C’était vraiment déstabilisant, il ressentait toutes les humeurs de l’enfant comme s’il s’était agi des siennes… Chaque sursaut de l’émotion enfantine le désarçonnait tant elle passait d’une à l’autre, il devait tout faire pour qu’elle se calme sous peine se mettre à paniquer avec elle. Quelque part au fonds de sa terreur il ressentit une grande tristesse passée. Il comprit qu’elle se raccrochait à quelque chose de concret de sa courte existence. Il eut énormément de respect pour le courage de ce petit bout de femme. Et lui dit :

« Moi je n’ai presque pas connu mon père… »

 

Ambre qui se raccrochait désespérément à du connu : « Ça c’est vraiment pas de bol, moi je vois le mien une semaine sur deux. »

Ambre sortit des choses de son petit sac : « Tu sais ma maman, elle est flippée ; comme une mère quoi… Normal ! Quand on s’éloigne de la maison pour les vacances, elle me donne toujours pleins de médicaments juste au cas où ! »

 

Elle tendit une petite boule de couleur à Merlin : « Tiens déjà, tu mets ça dans ta bouche ; attention, il ne faut pas le croquer. Tu dois le laisser fondre dans ta bouche ok ? »

 

Merlin acquiesça en mettant la petite chose ronde dans sa bouche. Etonnamment, il sentit la chose agir sur son affreux mal de gorge !

 

Ambre : « Voilà c’est bien, si tu es malade tu ne vas pas pouvoir m’aider à rentrer! Ensuite tu prends ça, c’est une aspirine, tu la mets dans l’eau, tu attends que ça se soit dissous ; et puis tu l’avales en te pinçant le nez…Parce que ça n’a vraiment pas un bon goût ! »

 

Merlin prit l’étrange petit paquet couleur argent comme du métal ; mais mou avec quelque chose de rond dedans ! Il alla à la table et se servit un gobelet d’eau. Il essaya de défaire le papier argenté, mais n’y arriva pas, c’était comme soudé !

Ambre vint près de lui, et lui expliqua : « Tu vois, il y a un petit cran là, tu tires dessus et ça s’ouvre ! »

 

Merlin mit le cachet blanc dans le gobelet, et cela fit des bulles ! Gaius s’approcha pour voir.

 

Ambre : « Quand ça ne fait plus pshhhhhh… tu le bois, et tu vas te reposer un quart d’heure pour que ça agisse ! »

 

Gaius était estomaqué devant cette enfant sans âge qui pratiquait une médecine inconnue ; parfois elle avait des comportements d’enfant, et parfois d’adulte ! Et il ne put s’empêcher d’être inquiet pour Merlin qui ingérait des substances inconnues alors qu’il était déjà malade !

Merlin lui dit : « C’est sans danger Gaius, Ambre ne va pas m’empoisonner ? N’est-ce pas Ambre… »

Sa voix était déjà plus claire.

 

Gaius n’en revenait pas : « Merlin tu entends mes pensées ? Ta voix…

 

Ambre : Ben on se fait confiance ? Tu es mon ami ? Ok ? »

 

Merlin répondit oui, puis but le gobelet.

 

Ambre : « Voilà, maintenant tu dois te coucher un quart d’heure le temps que le médicament agisse, et tu n’auras plus de température !

 

Gaius : De température ?

 

Ambre : Ben oui de la fièvre quoi !

 

Gaius : Tu dis que cette chose fait tomber la fièvre ? Je peux en avoir un ?

 

Ambre : Pourquoi t’as mal à la tête ?

 

Gaius : Non mais je voudrais savoir comment c’est fait !

 

Ambre : Ah, ça moi je sais pas, on l’achète juste au magasin comme ça ! »

Elle lui tendit une aspirine effervescente.


macrale  (25.10.2012 à 11:18)

Chapitre 15 :

 

Merlin se coucha sur le lit à côté de Gaius et Ambre, il ferma les yeux, juste quelques instants. Ambre vint lui rajuster ses couvertures, comme une vraie grande. C’est vrai qu’il frissonnait.

 

Gaius : « Hé bien jeune demoiselle, pour vous remercier d’être un si bon médecin, et de m’apprendre des choses, je vous invite à ma table ! »

 

Ambre s’assit à la place de Merlin et attendit de se faire servir.

 

Ambre : « Qu’est-ce qu’on mange ?

 

Gaius : De la bonne soupe bien chaude, avec du bon pain !

 

Ambre fit la grimace : Heu… J’aime pas les légumes !

 

Gaius : Comment ? Et qu’est-ce qu’on mange quand on n’aime pas les légumes ?

 

Ambre : Un hamburger ?

 

Gaius : Je n’ai pas ça !

 

Ambre : Une pizza ?

 

Gaius : Je n’ai pas ça non plus !

 

Ambre : Des pâtes alors? »

 

Gaius fit non de la tête !

Ambre insista : « Ben, on prend le téléphone et on commande un chinois ? »

 

Gaius prit une mine sévère pour essayer de lui faire comprendre qu’on mangeait ce qu’il y avait à la table de son hôte : « Non je ne commande rien, et je n’ai pas de téléphone, et je ne sais même pas ce qu’est un téléphone !

 

Ambre baissa le nez : Heu… Je m’excuse, je vais gouter la soupe ! »

 

Merlin qui avait écouté l’échange ne put s’empêcher de rire !

 

Gaius regarda Ambre bienveillant : « Je vous excuse jeune Ambre. »

Il pensa : « Une petite fille, c’est juste une petite fille ! »

 

Merlin se leva pour se joindre à eux.

 

Ambre : « Ça va mieux ? »

 

Merlin sourit à Ambre en hochant la tête !

 

Gaius ne put s’empêcher de tendre sa main vers son front ; celui-ci s’insurgea :

« Mais qu’est-ce que vous avez tous avec mon front aujourd’hui ? Ce n’est pas une invitation à une piste de danse ! »

Sa voix était presque claire !

 

Gaius : « Merlin ça marche, tu n’as presque plus de fièvre. Elle t’a guéri ? »

 

Ambre très sérieuse, et qui pour une qui n’aimait pas les légumes dévorait sa soupe, dit simplement…: « Ben non, il est pas guéri hein, c’est juste que les symptômes sont soignés… Il doit reprendre les mêmes médicaments dans quatre à six heures s’il faut !

 

Gaius : Est-ce que chez toi tous les enfants savent ça ?

Ambre : Ben oui, on soigne des poupées, puis celui qui aime bien, il devient médecin plus tard !

 

Gaius : Et comment devient-on médecin ?

 

Ambre : Ben on va à l’école ; dis, tu poses des drôles de questions, il n’y a pas d’école ici ?… Il y a encore de la soupe ?

 

Gaius sourit : Alors ils sont bons mes légumes ?

 

Ambre : Oui, on dirait des bios. »

 

Gaius secoua la tête, il ne comprenait pas tout !

 

Gaius : « Merlin, que vas-tu faire ?

Merlin : Je ne sais pas, je devrais redire la formule, mais je ne sais pas ce que j’ai dit, j’avoue que je suis un peu perdu !

 

Gaius regarda Ambre manger son deuxième bol de soupe : Ambre, en quelle année est-on ?

Ambre sourit : D’où je viens ? Ben, d’en 2012… C’est l’année de la fin du monde !

 

Merlin sursauta : Quoi ?

 

Ambre : Ben oui, les Mayas ont prédit la fin du monde en décembre 2012… » Elle eut un sourire coquin… « Mais ma maman dit que c’est des blagues ; c’est au moins sa quatrième fin du monde, il y a eu le bug de l’an 2000, mais j’étais pas encore née.

 

Merlin : Je suis un peu fatigué des prédictions moi ! »

 

Gaius mesurait ce qu’elle venait de dire, elle venait de plus de milles années d’ici : « Fichtre !

Merlin, le temps… »

 

Merlin regarda Gaius d’un air grave : « J’ai bien peur que le temps se décompose ! »

 

Et pour lui répondre, un étrange orage gronda dehors !

 

Ambre : « C’est drôle un orage en hiver, encore un coup du réchauffement climatique !

 

Merlin : C’est quoi le réchauffement climatique ?

 

Ambre : Ben le temps qui se dérègle, à cause de la pollution ? Tu ne sais pas ça ?

 

Merlin : Ce ne sont pas des blagues ce que disent les « Mayas » ?

Ambre frissonna : C’est pas les Mayas, c’est les adultes, ils polluent… Ils disent qu’il ne faut pas le faire, mais… »

Elle se tut.

 

Gaius : « Merlin pour ton initiation, tu as fait fort, deux « fin du monde »… »

Merlin baissa le nez !


macrale  (01.11.2012 à 12:27)

 

Chapitre 16 :

 

Ambre, qui n’aimait pas les légumes, dévorait son troisième bol de soupe…

 

Ambre : « Alors ici on fait de la vraie magie ?

 

Merlin : La magie existe en toute chose, en tout être vivant, la magie est réelle.

 

Ambre : Pourquoi c’est interdit ? Le blondinet, c’est vraiment le roi Arthur ?

 

Merlin soupira : Certains sorciers ont abusé de leurs pouvoirs, ils… Ils finissaient par détruire la vie !

 

Ambre : C’est un peu comme avec la pollution alors ?

Merlin : On dirait bien ! Ambre, qui est Merlin l’enchanteur ?

 

Ambre : C’est une histoire qu’on raconte aux enfants, un grand magicien avec une barbe blanche, il fait la vaisselle avec de la magie, et il se bat contre une vilaine sorcière ; madame Mime !

 

Gaius : Ils se souviennent de toi, Merlin !

 

Merlin : C’est une coïncidence Gaius. Ambre, chez toi, personne ne croit en la magie ?

 

Ambre réfléchit : Pas les adultes, ils ont trop de travail… Mais des fois, certains racontent des histoires, il y a Merlin… Puis Harry Potter, il va à l’école des sorciers … La légende du roi Arthur et de la Table ronde…

 

Gaius regarda Merlin : Tu vois ?

 

Merlin qui jeta un regard furtif à Gaius : Tu n’as jamais cru à la magie ?

 

Ambre : Ben je suis grande maintenant ; tu sais j’ai dix ans !

 

Merlin : Et si je te disais que certaines personnes naissent avec la magie ?

 

Ambre : Partout, chez moi aussi ?

 

Merlin lui parla dans sa tête : Tu entends ça ?

 

Ambre s’écria : Coooooool de la télépathie !

 

Merlin sourit : Il va falloir croire en la magie jeune Ambre, parce que tu es née avec ; et que l’enfouir au plus profond de soi peut être dangereux !

 

Ambre : Tu vas m’apprendre ?

 

Merlin : Personne ne peut t’apprendre ce que tu sais déjà. Tu dois apprendre à avoir confiance en toi. »

Il n’était pas content de ne rien trouver d’autre à lui dire que ce qu’il avait entendu lui-même.

Gaius : « Ils se souviennent de toi, et elle a tes yeux Merlin !

 

Merlin étonné regarda Gaius, puis regarda Ambre, il ne put s’empêcher de penser : « Mon sang. »

C’était une sensation vertigineuse et désagréable, il devait réfléchir à toute allure pour mettre de l’ordre dans ses propres pensées et celles des autres…

 

Ambre le regardait, silencieuse les yeux plissés par la réflexion.

 

Merlin sursauta en la regardant et rougit, il allait devoir apprendre à barricader ses pensées sous peine d’être comme un livre ouvert à toute personne possédant la magie à des kilomètres à la ronde.

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase ; il y eut un terrible sursaut du temps… Tout le décor trembla, comme dans le couloir.

Tout changea, il faisait jour, et Gaius debout habillé différemment, s’affairait à des tâches :

« Merlin ne reste pas dans mes pieds, il y a une épidémie de grippe ! »

 

Dehors le ciel avait une couleur bizarre.

 

Ambre chuchota : « Encore un bug, je crois qu’il ne me voit plus ! Purée ça fait peur !

 

Merlin dans la tête d’Ambre : Oui je vois, je crois qu’il est urgent de te ramener chez toi ! »

 

Ils sortirent, un nouveau sursaut du temps ; Arthur était dans le couloir :

« Merlin où étais-tu ce matin, j’ai faim. »

Il ne voyait pas Ambre, qui pensait pour elle-même :

« Il n’y a personne qui mange ici ou quoi ?

Merlin : Mais sire, je ne vous apporte plus votre déjeuner au lit depuis que vous êtes marié ?

 

Arthur : Qu’est-ce que tu racontes, aurais-tu perdu l’usage de ton cerveau, je ne suis pas marié!

 

Merlin : Et Gwen ?

 

Arthur, le visage rempli d’émotions contradictoires : Je t’ai interdit de me parler d’elle, elle… Elle m’a trahi ! Tu sais que je pourrais te chasser pour ça ! »  (1)

 

Merlin s’échappa… La situation semblait se détériorer… Le temps disparaissait.

 

Arthur : « Ou vas-tu je n’en ai pas fini ?

 

Merlin : Sire, il faut encore que je polisse les armures et que je m’occupe de l’écurie ! »

 

Il fila sans demander son reste avec Ambre que personne ne semblait plus voir !

 

Ambre regarda sa main…

« Merlin qu’est-ce qui m’arrive ? »

Sa main semblait s’effacer, on voyait à travers…

 

Merlin réfléchit très vite…

« Ma descendance, si je ne réunis pas Albion, je n’ai pas de descendance, le temps semble disparaitre, et mes actes pour unifier Albion aussi, donc ma descendance… »

On entendait le grondement du tonnerre au loin !

 

Ambre : « Alors t’es vraiment mon ancêtre ? Et lui c’est le roi Arthur de la Table ronde ?

C’est dingue !

 

Merlin courut en tenant Ambre par la main : A qui le dis-tu ? »

 

Nouveau sursaut du temps : ils se retrouvèrent nez à nez avec des chevaliers-squelettes… Il s’arrêta net et mit Ambre dans son dos pour reculer doucement… (2)

 

Merlin : « L’armée de Morgause… Je fais quoi là ? »

 

La bataille faisait rage partout, Merlin emmena Ambre vers les sous-sols…

Ambre essoufflée : « C’était quoi ça ?

 

Merlin : De la pollution magique…

 

Ambre : Ben ici aussi, il y a un sérieux problème de pollution ! »

 

 

Nouveau sursaut : Merlin et Ambre eurent juste le temps de se reculer dans une niche… Une panthère noire géante et aillée passa en grognant.

 

Merlin eut un choc : « Freya… Elle ne m’a pas vue… » (3)

 

La tentation était grande d’aller la rejoindre…

Essayer de retrouver Freya n’était vraiment pas une bonne idée, il risquait d’abîmer encore plus le tissu du temps, dont les actes ne cessait plus de disparaitre… Mais c’était vraiment tentant de la revoir encore un peu… C’était comme si quelque chose s’était mis en branle, tout tremblait, l’orage grondait dehors… Ambre effrayée tirait sur sa manche… Il entendit le son de sa propre voix crier au loin après Freya ! Ce n’était pas son temps, ce n’était plus lui… C’était trop bizarre, il n’avait pas envie de rencontrer une version de lui plus jeune… Il courut en sens opposé.

 

Ambre : « Heu c’est toi qui cries ?

 

Merlin : Oui je sais, une autre version de moi.

Ambre : On ne s’ennuie pas ici ! »

 

Ils remontèrent vers la cour du château. Les sursauts du temps se multipliaient, il y avait beaucoup de gens ; ils étaient venus assister à une exécution… Uther était au balcon… Il avait la main en l’air…

 

Ambre : « C’est pas croyable ça existe vraiment la peine de mort ? »

 

Merlin et Ambre passèrent discrètement parmi la foule.

 

Ils sortirent du château et de la ville basse, ils entrèrent dans les bois. Ambre était fatiguée, elle avait du mal à courir et trébuchait de plus en plus régulièrement.

Sursaut du temps … Ambre trébucha, tomba et en relevant la tête se retrouva nez à nez avec un griffon, un animal à tête de rapace au corps de cheval, avec des ailes… (4)

 

Ambre : « La vache !

 

Merlin : Non ce n’est pas une vache, c’est une créature maléfique. »

 

Merlin le repoussa en tendant la main, sans formule ; le monstre s’envola en hurlant.

 

Il aida Ambre à se relever : « Est-ce que tu peux courir ? »

 

Ambre fit vivement oui de la tête et ils partirent vers la clairière.

 

Merlin pensait: « Pourvu qu’il soit là… Il est peut-être de nouveau prisonnier dans la grotte… »

Au-dessus de leur tête, le ciel se déchirait dans des couleurs étranges, le vent grondait…Des éclairs fusaient de toutes parts…

 

Ils couraient…

 

*Voir épisode :      (1) : 409

                            (2) : 302

                            (3) : 209

                            (4) : 105    


macrale  (08.11.2012 à 14:01)

 

Chapitre 17 :

 

Ils se retrouvèrent dans la clairière de Kilgharah :

« Ambre, je vais te présenter un ami, fais-moi confiance, il est impressionnant ; j’espère qu’il est là… »

Merlin était vraiment inquiet.

 

Il appela le dragon, celui-ci arriva…

 

Ambre le regarda suffoquée, Merlin s’inclina.

 

Kilgharah : « Bonjour sorcier, bonjour jeune sorcière.

 

Merlin tiqua : Tu la vois ? Tu nous vois ? »

Il rit, en se prenant la tête à deux mains.

 

Kilgharah levant les yeux au ciel, ces humains à qui il fallait toujours tout expliquer : « Je suis une créature magique, sorcier ! »

 

Merlin sourit ; et puis, quelque chose avait changé, il ne l’appelait plus « jeune sorcier » !

 

Kilgharah : « Belle initiation. »

Et il sourit.

 

Merlin : « Mais le temps se décompose, je ne sais pas comment la renvoyer chez elle ? Je ne connais pas la formule…

 

Ambre : Ben jusque-là je n’ai pas vu que tu avais besoin de formules ?

 

Kilgharah sourit, puis s’inclina : Jeune sorcière, c’est un honneur de vous rencontrer ; vous êtes plus vive que votre ancêtre visiblement !

 

Merlin : Quoi ? Je pense que je la renvoie chez elle et c’est tout ?

 

Kilgharah : Enfouir sa magie, ou penser qu’il faut des formules magiques ; c’est la même chose. C’est un mécanisme de déni ! Un sorcier comme toi n’a jamais eu besoin de formules !

 

Ambre était fascinée par Kilgharah : Un dragon c’est vraiment cool ; est-ce que tu descends des dinosaures ?

 

Kilgharah regarda Ambre : La réponse est dans la pierre qui porte ton nom, jeune sorcière.

 

Ambre : Quoi, mais faut que je fasse des études de généticienne pour savoir ça ! J’aime pas les maths !

Kilgharah s’inclina de nouveau : Lorsqu’on a des talents comme vous, jeune sorcière c’est bien triste de les gâcher !

 

Kilgharah regarda Merlin : Ce fut vraiment une initiation incroyable, sorcier ; je te remercie de m’avoir permis de voir ça de mon vivant ! Je dois vous laisser ; vous devez vous dire au revoir, le temps se désagrège ; cela devient fatigant pour moi d’être ici avec vous ! »

Il s’envola.

 

Ambre regarda ses mains, elles étaient transparentes, ses bras et ses pieds commençaient aussi à s’effacer : « Tu dois me renvoyer Merlin ; je disparais ! »

 

Merlin prit doucement les mains d’Ambre dans les siennes, et s’accroupit :

« J’aurais voulu t’en dire plus, qui va t’aider ? Tu dois avoir confiance en toi jeune sorcière. Sache que je suis fier d’avoir un petit bout de femme aussi brillante que toi comme descendance, essaye quand même de surveiller ton langage.

Ambre sourit et le prit dans ses bras : Tu vas me manquer tu sais… Papy !

 

Merlin : Hé… »

Mais il souriait.

 

Il ferma les yeux, il pensa très fort qu’Ambre retournait près de sa maman, juste au moment où elle était quand elle l’avait quittée !

 

Ambre dit dans sa tête : « La magie c’est vraiment cool !

 

Merlin lui répondit : Je suis sûr que tu vas pouvoir lui rendre sa place, tu es une petite fille très courageuse ; n’oublie jamais que la magie ne doit être utilisée que pour ce qui est juste !

Merlin lui dit une dernière chose : Ambre, te rencontrer c’était vraiment cool ! »

 

 

Elle partit ; il resta là, accroupi un long moment… Il vit l’avenir, au-delà du voile, celui-ci s’était déchiré, il vit Ambre avec sa maman, elle lui demandait de la soupe…

Il vit Ambre adulte, devant un groupe de personnes, elle faisait entendre sa voix ; sa cause contre la pollution… Des gens qui n’avaient jamais voulu entendre ce discours l’écoutaient et l’entendaient ! Ambre était devenue une grande scientifique, une magicienne discrète ; une époque qui n’était pas prête pour la magie… Un peu comme l’époque de Merlin. Mais Ambre suivait sa destinée… Elle allait replanter des arbres, et discrètement les aidait à pousser plus vite.

Il vit Ambre âgée, devant un petit garçon aux cheveux noirs ; elle lui souriait, ils étaient dans une belle forêt aux grands arbres où des loups hurlaient… Elle souffla sur ses deux mains, une graine y germa et grandit pour se transformer en jolie fleur. Le petit garçon fit de gros yeux… Ambre lui dit : « La magie est en toute chose, dans tous les êtres vivants ; imagine qu’une graine de tournesol donne une fleur qui donne des centaines de graines…

 

Il vit plus loin encore… La magie reprendre sa place en ce monde, avec le respect de la vie !

 

Le temps tournait autour de lui comme un tourbillon… Il fut emporté !

 

***

 

Merlin se réveilla près de son cheval, il avait très froid. Il se releva et pensa à sa guérison, sans formule magique. Ses engelures se guérirent, sa tête redevint fraiche ; sa gorge s’éclaircit! Pour le cheval malheureusement il était trop tard … Il le remercia, car son sacrifice n’avait pas été vain !

Merlin projeta son esprit pour savoir où était Gauvain. Il le vit avec deux chevaux et des chiens en train de chercher après lui. Il n’avait plus peur de ses visions ; il avait confiance en lui ; il n’avait plus besoin de formules, il lisait les pensées et l’avenir, il savait où il était, quand il était… Il avait fini son initiation !

 

Le tissu du temps semblait remis, il marcha vers son ami… Il avait beaucoup de choses à raconter à Gaius, et Arthur, Gwen et les autres lui manquaient !

 

 

Gauvain l’aperçut : « Merlin, Arthur te cherche, il a fait fouiller toutes les tavernes du pays ! »

 

Merlin sourit. Il n’était pas seul.

 

 

Quelque part, Morgane sentit le voile d’au-delà du temps se déchirer. « Emrys » cria-t-elle !

 

FIN.


macrale  (15.11.2012 à 11:09)

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