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Série : Merlin (2008)
Création : 22.09.2013 à 00h07
Auteur : sabricotte
Statut : Terminée
« Cet OS m'a été inspirée par l'épisode 110. Car nous ne savons pas comment Guenièvre est tombée amoureuse d'Arthur. Voici ma version. » sabricotte
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Le jour où tout à basculé
Le jour pointait le bout de son nez. J’étais en train de préparer mon sac pour partir. J’emportais des côtes de maille, des armures et des épées. Pourquoi ? Pour aller aider mon ami Merlin. Ou plutôt sa mère, qui était venue demander audience au roi après avoir été violentée, ainsi que son village pillé. Le village où Merlin avait grandi.
J’étais très étonnée de voir que le prince Arthur ait parlé en la faveur de la mère de Merlin. Oui car je trouvais Arthur imbu de lui-même, arrogant, trop sûr de lui et égoïste. Et de voir le pauvre Merlin trimer sans jamais broncher, subir les arrogances d’un prince vaniteux me mettait hors de moi. Jamais Morgane ne m’avait traitée de la sorte. Elle était mon amie, et elle ne m’avait jamais offensée. Mais ce n’était pas le cas avec Arthur. J’espérais sincèrement qu’un jour Morgane serait aux côtés d’Arthur sur le trône, même si j’appréhendais ce moment.
Quand le roi prit la parole pour dire à Hunith qu’il ne les aiderait pas, j’eus vraiment eu de la peine pour Merlin. J’avais vu la déception dans ses yeux et ça m’avait rendu triste. Et ce qui m’avait mise en colère, c’était l’absence de réaction d’Arthur face à son père. Mais bon, nous étions habituées Morgane et moi à son perpétuel dévouement envers son père. Nous étions revenues dans les appartements de Morgane, et nous nous étions mises d’accord d’un seul regard. Nous allions aider le village d’Ealdor à combattre ces barbares.
Ayant fini de préparer le sac, et après avoir essuyé les refus de Merlin de l’accompagner, nous sommes partis, Hunith, Merlin, Morgane et moi en direction de Ealdor. Le voyage fut agréable. J’adore la compagnie de Merlin, il est toujours enjoué, drôle et d’une maladresse toute mignonne. Nous nous sommes arrêtés pour la nuit afin de manger et de nous reposer. Le jour suivant sera une dure et longue journée.
Quelle ne fut pas ma surprise quand, en me réveillant le matin, il y avait Arthur qui dormait à côté de moi. Alors comme ça il est quand même venu ? Il a tenu tête à son père pour défendre le village, la mère de Merlin ? J’étais tellement étonnée que je voyais encore le regarder dormir, son visage angélique, ses mâchoires carrées, ses bras croisés qui reposaient sur sa poitrine laissant deviner tous ses muscles, ses cheveux blonds qui reflétaient la lumière du soleil naissant. Plus je le regardais, plus je le trouvais magnifique, si bien que je sentais naitre en moi une émotion que je ne connaissais pas.
Ce fut Morgane qui me sortit de ma léthargie, en flattant Arthur sur sa capacité à faire comme les grandes personnes, c’est-à-dire prendre ses décisions par soi-même. Nous reprîmes la route rapidement. Arrivés à Ealdor, nous nous installâmes chez Hunith, Morgane et moi d’un côté, Merlin et Arthur de l’autre. Je n’arrêtais pas de regarder Arthur et Merlin, pour essayer de comprendre pourquoi Arthur s’était précipité pour venir en aide à Merlin. Et là je compris. Je compris à quel point Arthur aimait Merlin, par les gestes attentionnés qu’il lui portait sans s’en rendre compte, les regards attendrissants qu’il lui lançait, la façon dont son visage s’illuminait quand Merlin lui lançait des vâcheries à la tête. En fait, il était son seul ami, il le traitait comme Arthur et non pas comme le prince Arthur à qui il fallait toujours faire preuve de diligence. Et je fus attendrie par Arthur, et je voyais de plus en plus le garçon qui essaye de vivre par lui-même malgré la présence pesante de son père et de la pression que le peuple mettait sur lui en le voyant comme le futur souverain. Avec Merlin il était juste Arthur. Et j’aimais ce que je voyais. Et je sentais cette émotion grandir de plus en plus en moi.
Puis viens le moment du discours. Un discours qui redonne confiance qui rassure, je voyais tous les villageois, même les plus réticents, avoir confiance en lui, être prêts à le soutenir jusqu’a leur propre mort. Il avait réussi, rien qu’avec la parole, à convaincre tout un village. Et c’est à ce moment précis que mon cœur explosa littéralement et tout l’amour contenu en moi se dirigea à présent vers Arthur. Mais la peur m’envahit. Je l’aime tellement, mais il est prince, je suis une servante. Et là une partie de moi mourut car je savais que rien ne serait possible entre nous, malgré le fait que j’avais la certitude que je l’aimerai toute ma vie. Et là je sentis le désespoir m’envahir.
« Gwen, tu es magnifique. »
Je sortis de mes souvenirs pour me regarder dans le miroir. Je me vis, ma robe blanche en soie tombait gracieusement sur mes hanches, ma coiffure relevée mettait en avant mon visage fin et, en arrière plan, Merlin était là. Merlin mon ami qui avait toujours été là pour moi, qui m’avait aidée, conseillée, rassurée.
« Dépêche toi, il ne faut pas faire attendre ton futur mari » dit-il avec un clin d’œil.
Je jetais un dernier regard au miroir, puis je me retournais, conduite par Merlin, je me dirigeais vers la salle du trône où m’attendaient les gens de la cour, et surtout mon futur mari, mon destin, mon roi, Arthur. Et là, en le voyant paré de son costume de cérémonie, le désespoir que je ressentis il y a quelques années, il y a un instant, s’envola pour laisser place au bonheur absolu.