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Série : Torchwood
Création : 15.06.2008 à 14h31
Auteur : Rosa020
Statut : Terminée
« Ceci est l'histoire totalement inventée par moi de la fille du docteur. Je suis allée jusqu'à inventée son prénom et son histoire. Je voudrais l'écrire seule. Ceci est ma deuxième fanfi » Rosa020
Cette fanfic compte déjà 9 paragraphes
Une jeune femme au cheveux blonds coiffées en queue de cheval et vêtue de noir se présenta devant la grille de leur cellule. Jack eu l'impression que quelqu'un venait de lui mettre un énorme coup de poing dans le ventre et il resta cloué au mur, le souffle coupé. Le docteur s'approcha de la grille. La jeune fille sourit :
- Salut, Papa.
- Pourquoi tu fais ça, Emma ?
- Petite vengeance personnelle.
- Mais c'est une histoire de famille !
Jack lança, toujours cloué au mur :
- Plus on est de fous plus on rit.
Emma lui jeta un coup d'oeil :
- C'est son nom au petit comique ?
- Jack Harckneiss. Enchanté.
- Ben voyons.
Elle reporta son attention sur son père :
- Il va falloir t'y faire. J'ai de grands projets pour toi et tes amis. Dans l'immédiat je vais me contenter de ronger mon frein de la façon que je préfère. Le Maître veut que je vous garde enfermés jusqu'à ce qu'il ai réglés quelques affaires personnelles. Mais quand il sera au pouvoir les choses vont passablements se compliquer pour toi et tes petits copains.
Jack ne pu s'empêcher de recommencer à faire le malin, sans compter qu'il se sentait un peu fievreux :
- J'adorerais que les choses se compliquent !
- Elles vont vites se compliquer pour toi si tu n'arrête pas de faire de l'humour douteux.
- Chiche !
Elle lui jeta un coup d'oeil amusé :
- Mauvaise réponse.
Elle se dirigea vers le couloir et claqua des doigts avant de disparaître. Les deux gardes qui l'accompagnaient entrèrent dans la cellule, se saisirent de Jack et le traînèrent dans le couloir avant de l'attacher et de le pousser dans le dos. Ses amis ne purent que le regarder s'éloigné, impuissants. Owen demanda, avec une pointe de colère dans la voix :
- Je comprend toujours pas ce qu'on fait là.
Le docteur répondit :
- Disons que j'ai une fille un peu colérique sur les bords et qu'on a des comptes à se rendre. Par vengeance, elle a décidé de s'en prendre aussi à mes proches.
Gwen protesta :
- Mais on est pas vos proches ! On vous connaît même pas !
- Oui mais Jack est un de mes rares amis et vous êtes les siens, donc...
Pendant ce temps, les gardes avaient fait entrer Jack dans une espèce de salle de torture et l'avaient attaché par les bras à de grosses chaînes qui pendaient du plafond. Emma ne tarda pas à entrer.
- Alors, on fait moins le malin, hein ?
- Bof. Pour le moment je me marre.
- Ah tu te marres...
Et elle lui colla un grand coup de poing dans la machoire. Un filet de sang perla au coin de la bouche de Jack qui se fendit d'un sourire béat.
- Tu te marres toujours autant ?
- Comme tu vois.
- Mais t'es mazo ou quoi ?
- Non, mais ça me fait trop marrer.
- Tu sais que les petits rigollo comme toi normalement je les fait pleurer ?
- Tiens, c'est marrant, moi aussi.
Quand, plusieurs heures plus tard, les gardes balançèrent Jack dans la cellule, il était dans un piteux état. Il avait les deux yeux au beurre noir, le nez en sans, des bleus sur tout le visage et ailleur. Emma vint agripper les barreaux. Elle semblait furieuse.
- Tu te crois peut-être drôle mais ça ne fait rire que toi. Prend moi encore pour une idiote et je te tue.
- J'adore quand tu te met en colère, princesse.
Folle de rage, Emma se précipita dans la cellule, saisie Jack par le menton et le souleva de terre pour le plaquer contre le mur. Malgré tous, l'immortel réussit cet exploit de suffoquer sans se départir de son sourire d'imbécile heureux.
- Vas y. Tue moi. Je ne demande que ça.
Il repris un coup de poingt dans le ventre.
- Je t'ai dit que j'adore quand tu me cogne ?
Elle le lâcha et il tomba lourdement sur le sol. Elle quitta le cachot, furieuse. Jack alla s'accrocher au barreau et lança dans son dos :
- Tu ne pourra pas toujours t'échapper et te cacher derrière des menaces, mon ange. Tu ne peux pas m'échapper. Personne ne peut !
Emma poussa un cris de rage et courut se réfugier dans sa chambre. Jack retourna s'asseoir avec un sourire satisfait. Il épongea le sang de son visage avec sa manche. Gwen ne pu s'empêcher de demander :
- Ca t'amuse ?
- Quoi ?
- Elle vient de passer la journée à te cogner, et toi tu en redemande ?
Jack se contenta de sourire comme un bienheureux.
- T'es cinglé ou mazo ?
- Tiens, c'est marrant, elle a fait la même hypothèse tout à l'heure. Je vous rassure, je suis pas mazo.
Puis, il se tourna vers le docteur :
- C'est une bombe, votre fille, Docteur. Ou je la tue ou je tombe amoureux. C'est tout l'un ou tout l'autre.
(Oui, je sais, j'ai piqué ça à Start Wars, bon et alors ? vous allez pas me faire un procès ?)
Les jours s'écoulèrent ainsi de cette façon. Tous les matins, des gardes emmenaient Jack on ne sais où. Tous les soirs, ils le jetaient dans la cellule, dans un triste état. Mais servir de ballon de rugby à Emma ne semblait pas lui poser de problèmes. Son sourire ne le quittait jamais, au grand dame de ses amis et pour l'exaspération d'Emma. Jack la désespérait et, inconsciemment, elle en faisait autant. Un soir, à la grande surprise de tout le monde, Jack réintégra la cellule dans le même état qu'il l'avait quitté. Si il n'allait pas mieux, son état n'avait pas empiré. Emma ne l'avait pas frappé. Le Docteur s'en inquiéta aussitôt :
- Qu'est-ce qui se passe ? Elle vous a pas cognée ?
- Non.
Et ce fut tout. Jack s'enferma dans le mutisme pour le reste de la soirée. Emma ne vint pas les voir. Le lendemain cependant, les gardes vinrent le cherché comme à leur habitude. Mais Jack ne fut pas conduit dans la salle de torture mais dans un pièce calme où Emma regardait la télévision. Les gardes le détachèrent et le laissèrent dans la pièce.
- T'as plus envie de me cogner ?
- Pourquoi, ça te manque ?
Jack ne répondit pas et vint s'asseoir sur le tapis, aux pieds d'Emma qui était dans un fauteuil. Elle éteignit le poste et se renversa dans son siège.
- T'es un drôle de mec, toi.
- Je sais.
- Et t'es vachement prétentieux en plus...
- Ben ouais.
- Et t'en es fièrt ?
- Et si tu me disais ce que je fait là ?
- Je sais pas encore. Je veux pas te laisser tous seul sinon je sens que tu vas faire des bêtises. Mais j'ai plus trop envie de te cogner. C'est fatiguant et c'est pas drôle, tu crie même pas.
- Alors on fait quoi ?
- Je sais pas. Je réfléchit.
Au bout d'un instant de silence, Jack demanda :
- Qu'est-ce qui c'est passé entre toi et ton père ?
- Il te l'a pas raconté ?
- Non. Il n'est pas particulièrement loquace.
- Ca te regarde pas. C'est une affaire de famille.
- Ca a pas eu l'air de te déranger quand t'as coffrer tout le monde juste pour te venger.
- Rien à voir. Comment t'as rencontré mon père, toi ?
- Tout à fait par hasard. J'étais mercenaire et il a croisé une de mes commandes. Il l'a suivit et il m'est presque littéralement tombé dessus.
- J'aurais bien voulut voir ça...
Ce jour là, et durant les trois mois qui suivirent, Jack et Emma se contentèrent de bavarder tranquillement, comme deux vieux amis. Et puis, un jour, elle débarqua en personne devant la cellule.
- Jack !
- Ouais ?
- Le Maître veut que je dégage. Il paraît que je dérange. Je vais pas revenir avant un moment et il est hors de question que je te laisse tout seul pendant aussi longtemps, sinon tu vas faire des bêtises. Alors tu viens.
- Quand ? Maintenant ?
- Non, la semaine prochaine. Oui, maintenant, andouille. Les gardes reviendront te chercher dans dix minutes.
- Ah parce que t'emmène les deux pingouins, en plus ?
- Non, le Maître a besoins de tout le monde sauf moi.
Puis elle s'éloigna. Jack se tourna vers les autres qui le regardaient avec inquiétude. Gwen lâcha :
- Comment on va faire pour se tirer si t'es pas là ?
- Vous n'allez pas vous enfuir. J'ai une idée. Je vais revenir avec une porte de sortie alors tenez vous prêt, compris ?
Jack et Emma partirent en voiture, seuls, dans la soirée. Jack avait parlé d'un plan à ses amis mais c'était resté très vague et personne ne savait franchement comment il allait se débrouiller. Mais il semblait confiant et très sûr de lui.
Ils arrivèrent au niveau d'un barrage au bout de quelques heures de routes. Il n'y avait aucune habitations à plusieurs kilomètres à la ronde. Le calme régnait. Emma détacha Jack (elle savait pertinemment qu'il ne s'enfuirait pas sans ses amis) et en retour, il l'aida à porter les bagages dans une maisons d'un seul étage à bais vitrée. Puis, Emma alla se balader de son côté tandis que Jack traînait dans le jardin. Le soir, elle le trouva assis sur un banc de pierre. Elle vint s'asseoir à côté de lui et ils discutèrent un instant. Puis, n'ayant plus rien à se dire, ils se turent. Emma se tourna alors vers Jack et s'aperçut qu'il l'observait.
- C'est quoi ce regard ?
L'immortel répondit doucement :
- C'est toi le seigneur du temps. Si l'un de nous deux lit dans les pensés, c'est toi. A toi de me le dire.
Ils se contemplèrent encore un peu, avant que Jack ne se penche sur elle et dépose un baiser sur ses lèvres.
Il l'embrassa un long moment avant qu'Emma s'éloigne de lui. Mais il garda son visage tout près du sien et elle murmura :
- Et maintenant, on fait quoi ? On en reste là ou on se lance dans un truc qui va foiré à tous les coups ?
- Tu pourrais aussi libérer tout le monde et nous aider à arrêter le maître...
- Hmmm... Pour ça il va falloir que tu sois vraiment très convaincant.
- Ca c'est pas un problème...
Il recommença à l'embrasser.
Au bout d'un autre long moment, il se détacha d'elle et souffla :
- Je suis convaincant ?
- Tu peux mieux faire.
Elle se leva et rentra dans la maison. Jack sourit et la suivit avec un sourire malicieux. Il referma la baie vitrée derrière lui. La nuit était complètement tombée à présent. Silence...
Trois jours après, Emma reçut un appel sur son portable. Elle hésita avant de décrocher.
- Qu'est-ce que je fait ? Le Maître va me demander de revenir...
- Et alors, répondit Jack, qui lui servait d'oreiller. De toute façon il faut bien qu'on y aille parce que les autres ne s'en sortiront pas sans nous.
- Je suis pas sûr d'y arriver...
- Tu te trompe. Tu peut parfaitement y arriver. Et puis, si jamais tu te trompe de chemin, je serais là pour te ramener.
Elle hocha doucement la tête, décrocha et roula sur le côté. Jack se redressa sur les coudes. Ils étaient allongés dans l'herbe. Jack était torse nu. Emma eu une discution rapide avec le Maître avant de raccrocher.
- Bon, ben faut qu'on y aille.
- Les vacances sont finies. Allez, en route.
Ils prirent donc le chemin du retour, non sans une certaine nostalgie. Leur bonheur leur avait fait oublié un moment les circonstance de leur rencontre. Sur la route, Jack élabora un plan :
- Dès qu'on arrive, dis aux gardes de se mettre à mon service. J'irais libérer tout le monde. Pendant ce temps, arrange toi pour occuper le Maître et couper les caméras de surveillance. Ensuite on aura plus qu'à laisser ton père faire son travaille.
- D'accord mais il y a un truc qu'il faut que tu saches à propos des prisonniers : il y en a un autre. Ou plutôt une autre. Le Maître a fait des pieds et des mains pour la retrouver, il disait que c'était une super garantie au cas où mon père nous échapperait. Ca a été la croix et la bannière pour la retrouver, laisse moi te le dire. Elle est dans la dernière cellule, au bout du couloir. Elle s'appelle Rose Tyler.
Jack hocha la tête :
- Comme garantie vous pouviez pas trouver mieux. Je m'en occupe. Ca ira pour toi ?
- Oui, je crois. Mais si je replonge pendant que t'es pas là ?
- J'ai confiance en toi, tu y arriveras.
Quelques heures plus tard, il guara la voiture devant le bâtiment. Au moment d'en sortir, Emma saisit Jack par le bras :
- Je vais pas y arriver, Jack.
- Mais si.
- Mais non. Je vais repasser de son côté, je le sens. Tu ne peux pas changer l'ordre des choses, je fais partie des méchants et toi des gentils.
Jack referma la portière et se tourna vers elle. Doucement, il écarta une mèche de cheveux blonds qui tombait devant son visage.
- Ait confiance en moi. Je sais que tu peut le faire. Et puis, je serais là pour t'arrêter si jamais ça dérape. Tu seras le cerf-volant, je serait le fil, d'accord.
Emma ravala ses larmes et hocha doucement la tête. Jack déposa un long baiser sur ses lèvres.
Pendant ce temps, dans leur cellule, les autres n'avaient pas arrêté de s'inquiéter pour Jack. Soudain, il y eu un bruit de coup et le son d'une masse qui s'écroule. Quelques secondes après, Jack et Emma firent leur apparition. Emma lança les clefs à Jack qui lança ironiquement :
- Si tous les gardes te sont aussi dévoué ça va être du gâteau.
Tous le monde sorti de la cellule.
- Vas t'occuper du Maître.
Emma hocha la tête et disparue dans le couloir. Owen résuma la question que tous le monde se posait :
- Depuis quand elle est avec nous, elle ?
- Je sais me montrer convaincant quand il faut...
- Et t'as fait comment ?
- Un magicien ne révèle jamais ses secrets. Bon, allez, on a du travaille. Au fait, Docteur, prenez les clefs et allez chercher l'autre prisonnier dans la cellule du fond.
- Mais on a pas le temps !
- Je dirais pas ça si j'étais vous. C'est quelqu'un que vous allez être content de revoir.
- Qui ça ?
- Une vieille connaissance...
- Un nom, Jack ! Donnez moi un nom !
- Rose Tyler, peut-être...
Le Docteur récupéra la clef et fonça ouvrir la porte. Il demanda vite du renfort pour l'aider à sortir la jeune fille qui n'était plus en état de marcher. Ianto se porta volontaire et ils purent enfin se mettre en route.
Ils remontèrent les escaliers à toute vitesse afin de gagner l'étage habité par le Maître. En chemin, ils croisèrent des gardes mais tous se mirent au service de Jack qui les réquisitionna. Ils arrivèrent enfin dans le bureau du Maître qui discutait avec Emma. Sur un signal de Jack, tout le monde entra dans la pièce et les gardes mirent le Maître en joue.
- Emma, la sortie de secourt, vite !, s'écria celui-ci, paniqué.
Mais Emma s'éloigna de lui pour aller se placer à côté de Jack.
Le Maître n'en croyait pas ses yeux.
- Qu'est-ce que tu me fais, là ? Tu me laisse tomber ?
Jack répondit, pour éviter à Emma de se retrouver dans une situation difficile :
- Oui, elle te laisse tomber, t'as toujours pas compris ? On a fermé toute les portes alors arrête de faire l'idiot et rends toi.
Mais le Maître n'était du genre à se laisser avoir aussi simplement. Il sentait qu'Emma avait du mal à rester du bon côté de la barricade et qu'il n'aurait pas trop de difficultés à la ramener du siens.
- Allez, Emma. Fais pas l'idiote, viens ici.
Mais Emma ne bougea pas d'un pouce, d'abord parce qu'elle n'avait pas trop de mal à rester du côté des gentils pour l'instant, ensuite parce que Jack avait imperceptiblement glissé sa main dans la sienne et que c'était une raison suffisante pour rester là. Le Maître insista malgré les canons des mitraillettes et des revolvers pointés dans sa direction.
- Emma, ça suffit maintenant ! Viens ici, dépêche toi, on a encore le temps de s'enfuir.
Emma fit un pas dans sa direction mais une main se posa sur son épaule et une voix résonna derrière elle, comme venue de l'autre bout d'un tunnel :
- Emma. Tiens bon. Reste avec moi.
En face d'elle, le Maître continuait de l'appeler et le mal l'attirait irrésistiblement. Derrière elle, la voix insistait :
- Emma. Ne l'écoute pas, ignore le. Ecoute ma voix, concentre toi sur ce que je te dis. Reste avec moi, Emma.
Elle identifia enfin, malgré son esprit qui flottait dans le brouillard, la voix qui l'appelait dans son dos. Jack. Elle murmura son prénom. En retour, la main sur son épaule glissa le long de son bras et saisi sa main. Des mots sans le moindre rapport avec la situation résonnaient dans sa tête. Une histoire de fil et de cerf volant. La main la tirait en arrière et la voix continuait de l'encourager avec douceur alors que celle du Maître était dur et donnait des ordres. Alors, elle ferma son coeur et son âme à la voix du Maître et se concentra sur celle qui venait de derrière elle. Trois mots revenaient souvent dans les paroles encourageante qui parvenaient jusqu'à son cerveau :
- Je t'aime.
Elle se rappela subitement de tout et réalisa ce qu'elle était en train de faire. Elle se secoua, comme émergeant d'un cauchemar et recula jusqu'à Jack. Celui-ci lui souris. Les gardes s'approchèrent du Maître et le mirent sur les genoux. L'un d'eux lança :
- Qu'est-ce qu'on fait de lui ?
Jack se tourna vers le Docteur :
- Vous aviez dit que vous pouviez mettre fin aux tambours, dans sa tête. C'est le moment.
Le Docteur vint s'agenouiller devant le Maître et posa les mains sur ses tempes. Les autres les laissèrent seuls afin de leur donner un peu de calme. Owen vérifiait le rythme cardiaque de Rose qui flottait dans un état semi-conscient.
- Elle s'en remettra. Mais sa jambe est cassée et elle est très fatigué. Ca va prendre un peu de temps.
Quelques minutes plus tard, le Docteur sortit du bureau suivit de près par le Maître.
- Je l'ai soigné. Il regrette ce qu'il a fait. Je sais où l'envoyer. Nous allons partir et...
Un grondement sourd lui coupa la parole. Le sol se mit à trembler.
- Qu'est-ce qui se passe ?, demanda Tosh.
Le Maître se tordait les main.
- Le système d'autodestruction, souffla-t-il d'une voix hachée. Tout le bâtiment vas exploser dans cinq minutes.
Sans s'être concerté, ils se précipitèrent tous dans les escaliers. Le Docteur souleva Rose et tout le monde se rua vers la sortie.
Ils quittèrent le bâtiment juste à temps. Tout explosa à la seconde où ils se jetèrent au sol. Ils attendirent que la terre cesse de trembler et que les morceaux de béton aient finit de pleuvoir pour se relever.
- On a eu chaud, souffla Ianto.
- Ouais. Attendez moi là, je reviens.
Le Docteur se leva et s'éloigna rapidement, suivit du Maître. Pendant son absence, ils allumèrent un feu car la nuit était tombée. Le Docteur revint seul quelques heures plus tard. Jack releva la tête du dîner sommaire qu'il était en train de partager avec Emma.
- Où est le Maître ?
- Chez des amis. Ils s'occuperont bien de lui, ils vont l'aider à remonter la pente.
Deux jours après, ils étaient de retour à Cardiff. Rose était sur pieds, bien qu'elle boitait encore un peu mais Owen avait garantie qu'elle se remettrait vite. Le Docteur et sa compagne s'apprêtait à repartir. Officiellement, Emma devait partir avec eux, pour que le Docteur garde un oeil sur elle. Mais Jack et la jeune fille avaient l'air bizzar de ceux qui cache quelque chose. Au moment du départ, Jack lança :
- Il y a un truc qu'on vous a pas dit.
Tout le monde se tourna vers eux. Les deux autres commencèrent à se disputer :
- C'est toi qui lui dit...
- Pourquoi moi ? C'est toi qui a commencé à parler alors termine.
- Justement, j'ai commencé alors c'est toi qui termine.
- Il n'y a pas de raisons...
- Si, c'est ton père, pas le mien...
- Mais c'était ton idée...
Le Docteur commençait à s'énerver.
- Mais qu'est-ce qui se passe encore ?
Jack se passa une main dans la nuque :
- Ben, en fait...
Emma trancha :
- Je reste.
Personne ne répondit tout de suite. Puis, le Docteur sembla retrouver l'usage de la parole.
- Commença, tu reste ?
- Je reste. C'est trop compliqué à comprendre ? Je ne viens pas. Je reste avec Jack.
Un sourire amusé passa sur tout les visages sauf sur celui du Docteur.
- Ca veut dire quoi "je reste avec Jack" ?
Rose posa une main sur son épaule. Les autres pouffaient de rire.
- T'as toujours pas compris ?
- Mais compris quoi ? Et qu'est-ce qui vous fait rire, d'abord ?
Jack eu pitié de lui.
- Venez par là, je vais vous expliquer...
Il entraîna le Docteur un peu à l'écart. Les autres les virent discuter un peu avant que le Docteur n'explose et se mit à parler très vite en faisant de grands gestes. Jack se mit à genoux et sembla supplier le Docteur. Au bout d'une interminable conversation et beaucoup de suppliques, ils revinrent. Tout les autres demandèrent, d'une même voix :
- Alors ?
Le Docteur s'approcha d'Emma.
- Je veux que tu me fasse une promesse...
- Tout ce que tu voudras.
- Je ne veux pas me retrouver avec ce crétin prétentieux comme gendre alors jure moi de ne jamais accepter d'épouser cet imbécile heureux.
- C'est promis.
- Alors d'accord. Tu reste.
Tout le monde hurla de joie et Emma se jeta dans les bras de Jack qui la serra contre lui en riant.
The End
(Fin)
