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Série : Castle
Création : 12.04.2012 à 22h06
Auteur : judy1
Statut : Terminée
« une petite fiction a inserer ou vous voulez dans la serie... a partir du moment oou Beckett sais ce qu'elle eprouve pour son coequipier » judy1
Cette fanfic compte déjà 3 paragraphes
Angoisses
Première partie
IL était à peine 7h du matin et me voila déjà coincée dans les embouteillages…. Je pourrais mettre le gyrophare et passer devant tout le monde, mais vu que
j’étais déjà en retard et qu’il n’y avait rien de nouveau dans cette affaire en cours, pourquoi se presser ….
Sérieusement, un corps décapite, retrouvé au milieu de nul part et
comme si ca ne suffisait pas, ses doigts étaient tous écrasés
Pas de témoins bien sur, et ce type ne correspond a aucune
personne disparue… (Grand soupir) quel calvaire!!...
Et pour couronner le tout, c’est à ce moment que mon coéquipier
décide de prendre des vacances pour se mettre à écrire.
Pour une fois que ses théories loufoques auraient pu nous donner une
piste à creuser
Enfin, me voila arrivée, ….. Gates était en grande conversation avec le maire et 2 autres types que je ne connais pas… retard ou pas, quelque chose me disait que tout le monde allait en prendre pour son grade apparemment
Kate : « bonjours les gars » fis je en m’approchant du bureau. Ils étaient debout, le regard grave, parlant a voix basse avec Lanie
« Ben vous en faites une tête, qu’est ce qu’il se passe ? Lanie, qu’est ce que tu fais là ? Tu as des résultats ? Cette affaire va me rendre dingue ! »
Lanie : « Oui Kate, j’ai enfin pu récupérer les empreintes, »dit elle tristement, elle lança un regard désespéré en direction d’Esposito, mais celui-ci ne réagit pas, il se contenta de baisser la tête.
Kate : « Mais tu n’avais pas besoins de te déplacer pour ça, un coup de fil aurait suffit !...... Mais c’est toujours un plaisir de te voir bien sur »j’essayais de garder une voix claire et précise, je n’avais aucune idée de ce qui se passait, mais quelque chose de grave était visiblement arrivée.
Espo : « Kate, assied toi … » dit il d’un ton autoritaire, mais sa voix trahissant sa peur.
Kate : « Lanie, dis moi ce qui se passe enfin …. » dis-je, en m’asseyant doucement. Je remarquai alors leurs yeux rougis, … et si Lanie avait pris la peine de se déplacer, c’est que ça devait me concerner personnellement… l’inquiétude commença à m’envahir lorsque Lanie se décida à parler.
Lanie : « Kate,….cet inconnu, dans le terrain vague, …. c’est » Elle prit une grande inspiration, alors que mon cœur ralentissait, j’attendais la suite avec crainte.
« C’est Castle !!» Reprit-elle.
Mon cœur s’arrêta une seconde, je restais bouche bée, je les regardais d’un air désespéré, comment cela aurait il être pu possible, pas lui …
Kate : « non, ce n’est pas possible, il est dans les Hampton, il écrit et… »
Ryan : « Lanie a refait le test plusieurs fois, il n’y a aucun doute »
Espo : « Elle a même vérifié l’ADN en demandant des effets personnels à Martha »
Kate : « Il faut des jours pour avoir ce genre de résultats » dis-je à voix basse, toujours sous le choc de la nouvelle.
Esposito c’était rapproche et essayait de me prouver son soutien, il ajouta : « Rick était un ami du Maire, alors tu pense bien que cet affaire est devenue une priorité, les résultats sont arrivées en quelques heures seulement »
Kate : « non, nonnnn »
Deuxième partie :
Kate : « Nonnnn ! »
Ce hurlement finit par me réveiller…
Kate : « Ce n’était qu’un cauchemar… Pourtant, ça avait l’air si réel… Oh mon Dieu, Castle ! »
Je saisis mon téléphone et commença à former le numéro avant de me rendre compte qu’il faisait bien noir dehors et qu’il devait être encore très tôt. Effectivement, 3h du matin… Je raccrochais alors en vitesse. Il n’y avait eu que 3 sonneries, certainement pas assez pour le sortir du lit ! Enfin, j’espérais car je n’étais pas du tout certaine qu’il apprécie que je lui sonne au milieu de la nuit juste pour lui demander si tout allait bien !
Je restais allongée, les yeux toujours grands ouverts. Je n’arrivais pas à m’enlever ces images et ces mots de ma tête, c’était horrible. Je me décidais alors à me lever. Sans m’en rendre vraiment compte, j’étais déjà dans la cuisine. Je me servis un grand verre de scotch puis m’assis à la table. Je le bus d’une seule traite en me demandant comment il était possible d’aimer quelqu’un aussi fort et dans le même temps de ne même pas oser lui parler ! J’essayais de me rassurer aussi : je n’avais même pas d’enquête en cour, la seule chose qui m’attendait au bureau c’était une tonne de paperasserie à remplir….Mais Castle, bien qu’il ne soit pas en congé, je ne risquais pas de le voir de la journée ! Je me décidais à prendre une douche et à mettre tout mon temps pour me préparer. Au moins, je ne risquais pas d’être en retard ce matin !! Lorsque je sortis de la douche, j’entendis le téléphone sonner.
Kate : « Beckett… Non Lanie, tu ne me réveilles pas… Ok, j’arrive. »
Je regardais l’heure : à peine 5h. Il était toujours très tôt mais, cette fois, j’avais une excuse pour l’appeler ! Je composais le numéro mais personne ne répondit… Vu l’heure, je laissais juste un message, me disant qu’il nous rejoindrait au bureau ou que, s’il tardait de trop à se montrer, je pourrais toujours le rappeler plus tard.
J’arrivais sur la scène de crime au beau milieu d’une impasse, Lanie était accroupie devant un homme dont je ne voyais que les chaussures.
Kate : « Bonjour Lanie, qu’est-ce que tu as pour nous de si bon matin ? » dis-je d’un air peu enthousiaste.
Lanie : « Ah Kate, » me répondit-elle en me dévisageant. « Tout va bien ? Tu es bien pâle et tu as l’air extenuée. Tu devrais peut être rentrer chez toi. »
Mais bien sûr, rentrer chez moi, et pour faire quoi ? Je la regardais peu convaincue pas ses arguments et me contentais de lui répondre en tournant mon regard vers le corps.
Kate : « Alors ? Quoi de neuf ce matin ? »
Lanie : « C’est un homme. Je dirais… Pff… Entre 30 et 40 ans, 45 ans tout au plus et approximativement 1m80, peut-êetre1m85… Mais guerre plus ! »
Kate : « Quoi mais tu es bien plus précise d’habitude… »
Lanie : « Désolée Chérie mais, avec la tête, ce serait plus simple. Et oui, je pense que la décapitation est à l’origine de la mort, » dit-elle outrée que je me permette de mettre son expérience en doute.
Kate : « Quoi ?? »
A ce moment-là, Lanie se mit sur le côté et me laissa voir la totalité du corps… Mon regard remonta des pieds au buste de l’homme et, à cet instant, je sentis mes jambes flageoler et mon visage dû pâlir d’un coup.
Lanie : « Kate, tu es bien pâle, ça va ? On a malheureusement déjà vu pire pourtant ! »
Kate : « La chemise… C’est celle de Castle ! » m’exclamais-je à bout de souffle, comme si je venais de participer à un 100 m.
Mon amie parut surprise que je puisse me souvenir de ce genre de détail et me dévisagea.
Lanie, en voyant la détresse de son amie : « Calme-toi ! Je doute que les chemises de Castle soient des pièces uniques ! Il doit y avoir des centaines de types qui portaient la même hier et encore plein d’autre ce matin ! »
Trop tard, je n’écoutais déjà plus. Mes mains avaient déjà pris mon téléphone et mes doigts composaient machinalement le numéro que je connaissais par cœur. Au même moment, du bout de la ruelle, j’entendis Espo me crier.
Espo : « Beckett, regarde ce que j’ai trouvé ! Quelqu’un l’a jeté entre 2 bennes à ordures dans l’autre rue ! »
Le temps que je comprenne le sens de sa phrase, j’entendis un portable sonner. Je gardais le téléphone à mon oreille, mes yeux s’écarquillèrent et je sentis les larmes envahir mes yeux…. En même temps, j’entendais les pas d’Esposito se rapprocher de moi pendant que cette sonnerie semblait, elle aussi, se rapprocher… A la même vitesse…
Mon bras se baissait lentement, éloignant le téléphone de mon oreille. Je me retrouvais debout, au milieu de la ruelle, les yeux remplis de larmes, le teint livide et tout ce que j’arrivais à marmonner fut : « Ce n’est pas possible, non… Ce n’était qu’un cauchemar !… »
Troisième partie :
Je me retournais doucement. J’avais tellement peur de ce que j’allais découvrir… Mon regard était rivé sur le sachet que tenait Esposito, faisant abstraction de tout le reste. Tout était noir autour de moi et je ne voyais que ce sachet. Il me fallut quelques secondes pour réaliser que la sonnerie ne pouvait pas parvenir du portefeuille trouvé par l’inspecteur.
Les larmes coulaient le long de mes joues et, lorsque je leva la tête pour essayer de comprendre, Esposito me regarda l’air inquiet. C’est à ce moment-là que je réalisa qu’à côté de lui se tenait mon coéquipier tenant tant bien que mal deux cafés et un sachet.
Castle : « Kate, qu’est-ce qu’il se passe ? » demanda-t-il inquiet.
Visiblement, lui non plus ne comprenait pas ce qui pouvait me mettre dans un tel état. Le teint toujours aussi pâle et les yeux larmoyants, je le dévisageais. Je ne maîtrisais plus rien, j’avais envie de me jeter dans ses bras et de l’embrasser… Mais, à la place, je séchais rapidement les larmes tombées sur mes joues et essayant de prendre une voix à la fois en colère et autoritaire pour dire :
Kate : « Castle ?…. Vous ne répondez jamais au téléphone ! »
La mine inquiète d’Esposito changea du tout au tout ! Il continuait à me dévisager mais l’inquiétude avait fait place à la surprise. Quant à Castle, il avait décidé de ne pas tenir compte de ma remarque. Il me tendit mon café comme si tout était normal, but une gorgée du sien et se dirigea vers Lanie pour avoir, peut-être, quelques réponses. Il lui tendit alors le sachet.
Castle : « Des croissants tout frais. Depuis le temps que vous les réclamez. » annonça-t-il comme si de rien n’était avec un petit sourire. « Alors, qu’est-ce qui met ma partenaire dans cet ét… »
Il ne prit même pas le temps de terminer sa phrase car il avait eu le temps de jeter un rapide coup d’œil au corps étendu sur le sol.
Castle : « Waouh ! Jolie la chemise !... » s’exclama-t-il. « Il me semble avoir la même ! »
Kate : « Et je t’interdis de la remettre ! » dis-je en me retournant vers lui.
Sortis tous seuls de ma bouche, les mots étaient bien clairs cette fois-ci et le ton ressemblait fort à un ordre ! J’entendis Ryan et Espo pouffer de rire derrière moi mais, ce qui me remit les pieds sur terre, fut le regard que mon amie me lança : un mélange de surprise et d’amusement. Mon visage passa du blanc au rouge ce qui fit sourire Lanie.
Kate : « Euh, oui… Enfin bref ! » arrivais-je à dire très gênée pas ma propre remarque.
Mon visage rougit encore plus ce qui fit encore agrandir le sourire de Lanie qui se remit aussitôt au travail en voyant mon regard noir. Je tentais tant bien que mal de reprendre l’analyse de la scène de crime, essayant de faire comme si de rien était, alors que le visage de mon partenaire rayonnait de bonheur.
_ FIN _