HypnoFanfics

Regrets

Série : Castle
Création : 06.04.2013 à 19h20
Auteur : judy1 
Statut : Terminée

« Imaginez que Castle ne réagisse pas très bien en apprenant la grossesse de Kate... Et que les hormones rendent celle-ci encore plus têtue.... » judy1 

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Chapitre 21 : 

 

Quelques jours plus tard, Rick fut réveillé en sursaut par la sonnerie de son portable. Il était à peine 9 heures et il dû batailler avec les couvertures pour se dégager de son lit. Le temps qu’il trouve son portable tombé de la table de nuit, la sonnerie s’était éteinte et venait de reprendre.

-« Ouais… c’est bon… Vous savez l’heure qu’il est ? »

-« Enfin ! Mais tu en mets du temps à répondre. Qu’est ce que tu foutais ! » engueulait l’autre à l’autre bout.

-« Espo ? Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Rick en se mettant assis sur le lit.

-« Je suis chez Beckett et tu as 10 minutes pour me rejoindre… »

-« Quoi ? Mais qu’est-ce qui se passe ? » ses questions restèrent sans réponses, Esposito avait déjà raccroché.

La phrase De l’inspecteur avait réveillé Rick en quelques secondes. Il ne prit même pas le temps de se doucher, il sauta dans le premier pantalon qu’il trouva, attrapa une chemise au hasard dans le placard et sortit de l’appartement tout en continuant de boutonner sa chemise. Il se mit au travers de la route pour arrêter le premier taxi qu’il aperçu et donna l’adresse de Kate en expliquant au chauffeur que c’était une urgence.

Rick préféra monter les étages à pieds plutôt que d’attendre l’ascenseur, et c’est donc complètement essoufflé par le fait d’avoir enjambé les marches  4 par 4 qu’il frappa à la porte de Beckett.

-« Wah… 7 minutes. Je pense que c’est un record ! » ironisa Esposito tout en reculant pour laisser passer Rick qui était complètement affolé.

-« Où est Kate ? Qu’est ce qui se passe ? » Il parlait vite tout en inspectant la pièce principale du regard.

-« Du calme Mec. » Esposito venait de poser la main sur l’épaule de Castle pour le calmer. « Kate et Lanie ont désertée l’appart pour s’offrir une journée de détente entre fille. Et oui, encore. »

-« Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? »

-« Lanie m’a désigné volontaire pour monter les meubles de la chambre du bébé. Mais comme je me suis déjà battu avec les cartons et j’en ai déjà marre, alors j’ai pensé que tu pourrais me donner un coup de mains. Après tout, c’est ton fils. »

-« Tu n’aurais pas pu me dire ça au téléphone, je ne suis fait un sang d’encre moi ! » reprocha Rick en criant.

-« Mais ça aurait été moins drôle. Puis tu ne serais toujours pas arrivé. Bon tu viens, ils ne vont pas se monter tout seuls, on aurait trop de chance. » soupira Esposito en trainant Rick qui commençait seulement à respirer.

Il leur fallu deux heures pour monter le lit, quand qu’ils eurent enfin fini, ils s’écartèrent pour admirer leur travail.

-« Tu aurais osé mettre Alexis dans un lit pareil ? » demanda Esposito en regardant le lit auquel ils avaient cassé plusieurs barreaux et pour lequel ils avaient dû se tromper pas mal de fois dans le plan de montage étant donné que rien ne semblait vraiment tenir.

-« Je pense que même Meredith n’aurait pas osé. » Rick fit juste tomber le tournevis sur les lattes du sommier et l’ensemble s’écroula

-« OK. Aller, prends ta veste, on va faire un tour. » insista Rick en quittant la chambre.

-« T’es sérieux ? On ne peut pas tout laisser comme ça, Lanie va me tuer ! »

-« Nous aussi on va aller faire les magasins. »

En un rien de temps, ils se retrouvèrent dans un magasin de meubles admirant les chambres bébé exposées.

-« Je peux vous aider ? » demanda un vendeur.

-« J’aimerais cette chambre là. » fit Castle en montrant celle devant laquelle ils se trouvaient.

Le vendeur les fit patienter au comptoir, vérifiant la disponibilité de l’article dans les stocks.

-« Pas de problème, on peux vous la livrer d’ici deux semaines. »

-« Non… Vous ne comprenez pas. Il nous la faut MAINTENANT ! »

-« C’est impossible messieurs… » fit le vendeur en appelant le responsable en le fixant d’un regard suppliant.

L’un des responsables arriva. Esposito et Castle leur expliquèrent leurs mésaventures et le suppliaient de faire un geste en leur faveur. Il n’était pas vraiment disposé à coopérer jusqu’à ce que Castle prononce la ‘formule magique’ : vous avez des enfants ? Vous vous souvenez de votre épouse pendant la grossesse ?

Le type regarda en direction d’une femme en train d’engueuler publiquement un autre vendeur à cause d’un problème d’étiquetage. Il ferma les yeux et un petit sourire se dessina sur son visage.

-« Noter l’adresse de livraison et je serais là-bas dans une heure pour vous la monter cette chambre. » affirma-t-il en tendant un papier et un Bic à Castle.

Il s’éloigna un instant et revient avec une petite caisse à outils pour commencer à démonter le modèle d’exposition, pendant que le vendeur qu’ils avaient vu au début revenait avec des cartons et des plastiques de protection.

-« Qu’est ce que tu fais ? » demanda la patronne qui avait laissé partir le vendeur qu’elle engueulait pour s’en prendre à son mari.

-« Ce futur papa à besoin d’une chambre de toute urgence, il a eu un souci avec ceux que sa compagne avait commandés précédemment. » expliqua-t-il tout en faisant à un clin d’œil à Castle.

-« Mais ce n’est pas ton problème ça ! » se mit-elle à hurler. « Le délai de livraison est d e15 jours ! Ils peuvent attendre non ? »

-« Ecoutes ! » l’homme venait de se relever et affrontait le regard furieux de sa femme. « Quand tu étais enceinte de 8 mois, j’ai fait cramer une partie des habits de Max en les mettant trop fort et trop longtemps au sèche linge. Tu n’en as jamais rien su parce que les vendeuses de la boutique où j’ai été ont été adorables et m’ont tout remplacé. Quand tu étais à la maternité, j’ai fait exploser le micro-onde en laissant une fourchette dedans. Ce sont les voisins qui m’ont aidé à nettoyer et repeindre la cuisine pour que tu ne remarques que la peinture fraiche et le nouveau micro-onde. Donc aujourd’hui, un futur papa me demande un coup de main pour ne pas faire hurler sa femme enceinte, je l’aide. » Il n’attendit même pas la réponse de sa femme pour affirmer à Castle qu’il serait à l’adresse prévu dans une heure et qu’il resterait le temps qu’il faudrait pour tout remonter.

Castle suivit la femme pour payer la chambre et récupérer le bon de commande et la preuve de payement. Ils se dépêchèrent de quitter le magasin avant que la responsable ne se remette à hurler.

-« Qu’est ce qu’on va dire à Beckett pour expliquer que les meubles ne sont pas ceux qu’elle a commandés ? » demanda Esposito sur le chemin du retour.

-« Tu m’a bien raconté qu’elle avait rempli le bon de commande en se dépêchant ! Et puis les cartons n’étaient pas ouverts… Alors … Elle a dû se tromper en recopiant les références des meubles. » inventa Castle sans réfléchir.

-« Et tu crois qu’elle va gober ça ! » fit Esposito peu convaincu.

-« Tu expliqueras la vérité à Lanie,  et elle fera en sorte que Kate n’en fasse pas tout un plat ! »

-« Lanie va me tuer… » soupira le latino.

-« Tu préfères avoir affaire à Kate ! Bon, on a plus qu’à faire descendre les cartons des autres meubles et ce qu’il reste du lit pour laisser la place aux nouveaux meubles. »

En arrivant chez Kate, Castle et Esposito commencèrent par chercher quoi faire de ces cartons. Il ne fallait surtout pas que Kate les voit, mais en même temps, il n’avait pas de camionnette pour les emporter. Ils se contentèrent donc de les descendre et de les déposer dans l’allée juste derrière l’immeuble. Castle louerait un véhicule et viendrait les rechercher plus tard. Ils venaient juste de terminer de vider la pièce lorsque la camionnette avec le logo du magasin de meubles se gara juste devant l’entrée.

 


judy1  (26.04.2013 à 18:41)

Chapitre 22 : 

 

Dans l’après-midi, alors que Lanie et Kate discutaient tranquillement dans un salon de thé, la légiste reçu un appel auquel elle n’aurait pas dû répondre en présence de Kate.

-« Quoi ? Mais tu plaisantes là ! Javier… Oui, c’est bon. Je m’en occupe. Mais tu exagères. Tu as intérêt de tout arranger, parce que sinon, c’est moi qui t’étripe… Quand Kate en aura fini avec toi ! » menaçait-elle en criant avant de raccrocher, énervée.

-« Qu’est ce qui se passe ? Un problème avec les meubles ? » demanda Kate en croquant une bouchée de son gâteau.

-« Non… Tout va bien ! » mentit Lanie en se calmant en vitesse.

Kate haussa les sourcils et fit un petit sourire moqueur.

-« Bon, c’est vrai, il y a bien un petit problème avec les meubles… Mais Javier s’en occupe. Je dois juste faire en sorte que tu ne rentre pas trop tôt. Alors tu vois, on peut se le faire ce ciné… Et même encore aller diner en tête à tête. »

-« Je devrais rentrer…. » dit Beckett en se levant.

-« Et pour faire quoi ? Constater l’étendue des désastres ? J’ignore ce qu’il a fait et je ne veux pas le savoir, dû moins pas tout de suite… Mais laisse-le réparer ses bêtises. Au pire, la chambre ne sera pas montée ce soir, et on devra remettre cette petite sortie un autre jour. » insista Lanie.

Kate sourit enfin, ça faisait longtemps que Lanie ne l’avait pas vue ainsi. Mais c’était loin d’être le genre de sourire radieux qu’elle affichait lorsqu’elle était en couple avec Rick.

-« Mais ce n’est pas à lui de faire ça… » supplia Kate, pensant à ce pauvre Esposito.

-« Je sais. C’est à Castle de le faire ! Tu veux l’appeler ? » rétorqua Lanie du tac au tac en lui tendant son portable.

Kate se rassit à sa place en soupirant, pendant que Lanie appelait le serveur pour commander deux autre thés.

-« Tu as tort de ne pas le faire. Mais bon, si tu continue à t’entêter… Alors, on va voir quoi comme film ? »

 Lanie avait fait exprès de changer de sujet de conversation car la dernière fois qu’elles avaient parlé de Rick, Kate était partie en larmes et avait mis 2 jours à s’excuser.

Elles avaient donc passées le reste de l’après midi au cinéma à regarder un film à l’eau de rose auquel Javier n’aurait jamais survécu s’il avait dû accompagner Lanie. Ensuite, elles avaient été diner dans un petit resto italien où elles furent bien déçues à la fois du services et de la qualité des plats. En rentrant à l’appartement de Kate, elles continuèrent leur discussion animée en enfonçant tellement la qualité de ce resto qu’il était étonnant que les services d’hygiène n’ai pas encore reçu d’appel anonyme pour le dénoncer. Elles ne remarquèrent même pas l’homme à la caisse à outils qu’elles croisèrent, tellement elles étaient absorbées par leurs propos.

L’homme en question se retourna après leur passage et continua de les observer et de les écouter. Il se mit à rire après leur entré dans l’appartement d’où il était sorti quelques minutes plus tôt. Il se félicita d’avoir aidé ce futur papa, sûr qu’avec une femme aussi ‘critique’ et ‘exigeante’, la vie ne devait pas être rose tous les jours.

-« Oh non… Et la pizza à la table d’à côté, tu as vu la couleur des crevettes ? » s’exclama Kate. « Vous n’arrêtez pas de me dire que je mange très mal, mais là, tu devrais me féliciter de n’avoir mangé que des petits pains au beurre à l’ail. »

-« Ouais, c’est vrai… Ce n’est pas le moment d’avoir une intoxication alimentaire ! Mais je te préviens, tu as intérêt de manger un en-cas avant de t’endormir. »

-« Hey, Espo ! » fit Beckett, trop heureuse de changer de sujet de conversation. « Alors cette chambre ? » demanda-t-elle en essayant de passer la tête par la porte.

La tête de l’inspecteur changea et se chargea d’un air de détresse peu compréhensible. Il repoussa doucement Kate vers le salon en s’inquiétant du fait qu’elle devait être fatiguée de cette longue journée et qu’elle devrait s’asseoir un moment avant d’admirer son travail de professionnel. En même temps qu’il installait Kate dans un fauteuil, il faisait des grands yeux et des signes à Lanie pour qu’il l’aide à ce qu’elle n’aille pas dans la chambre tout de suite.

Kate consentie à s’asseoir, puisqu’elle y était forcée, et tant qu’à faire en profita pour se faire servir une tasse de café par le latino.

Kate était assise dos à la chambre et ne pouvait donc rien voir, mais Lanie dû se retenir d’éclater de rire en apercevant Castle passer la tête par la porte pour s’assurer que la voie était libre et qu’il pouvait quitter l’appartement sans être vu.

-« Maintenant que je me suis assise, et que je suis bien reposée, je peux voir la chambre de mon fils ? » insista Kate près quelques minutes.

-« Bien sûr ! » Fit naturellement Esposito alors que Lanie était sur le point d’exploser de rire, sous le regard suspicieux de Beckett.

-« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda Beckett en découvrant les meubles.

-« Bah… La chambre de ton fils. » répondit Esposito en déglutissant.

-« Où son mes meubles ? » insista-t-elle fermement.

-« Bah…Là ! »

-« Ce ne sont pas les meubles que j’ai commandés. »

-« C’est ce qu’il y avait dans les cartons ! » mentit Esposito en essayant d’être le plus convainquant possible.

-« Ce n’est pas ce que j’ai commandé. Mes meubles était blancs crèmes, avec des petits oursons sculptés à la tête et au pied du lit. Ceux là son noirs, ce n’est pas du tout le modèle de lit que je voulais. »

-« Oui, peut-être. Mais e fait avec le décor ‘petit prince’ de la chambre, le lit ourson dénotait un peu. Et celui-là est évolutif. Tu n’auras pas besoin d’en acheter un autre dans quelques années. » argumentait l’inspecteur.

-« Tu as l’air bien au courant toi ! » fit remarquer Kate en levant les sourcils. « Où sont mes meubles ? » continua-t-elle d’interroger.

-« Ecoutes ! » interrompit Lanie, morte de rire. « Tu voulais un lit, une table à langer, une commode et une penderie. Tout y est. C’est le principal, non ? »

-« Mais ce n’est pas ce que j’ai commandé… »

-« Tu m’as bien dit que tu avais fait rempli le bon de commande par Internet, et en vitesse. Tu t’es peux être trompée en introduisant les références. » proposa Lanie, avec espoir qu’elle croit à un truc pareil.

-« J’ai peux être fait ça en quatrième vitesse, mais je ne me suis pas trompée…

-« Moi… Je trouve ça plutôt joli ! » fit Esposito, comme si de rien n’était.

Kate le foudroya du regard.

-« Avoues que c’est mignon… » plaida Lanie à son tour. «  Et puis la chambre est montée. Si tu introduis une réclamation, il va falloir tout démonter, et attendre la nouvelle livraison…En imaginant que ta plainte soit prise en compte. Tu te rends compte de la perte de temps ? »

-« Oui, c’est vrai, c’est joli… » admit-elle avec une moue contrariée. « Où est le parc ? Il y avait un parc dans ma commande ! »

Esposito lança un regard désemparé à sa petite amie qui se contenta de hausser les épaules.

-« Je m’en occupe.. » marmonna Esposito en quittant l’appartement en baissant la tête.

Après son départ, Kate explosa de rire en se retournant vers Lanie.

-« Il n’y avait pas de parc, hein ? » demanda la légiste.

-« Non… Mais il ne tardera plus ! »

-« Tu es incorrigible ! » se moqua Lanie. « Mais c’est bien vu ! »

-« Quand Esposito t’auras raconté sa journée, tu m’expliqueras ce qu’il est arrivé à mes meubles ? » demanda-t-elle à son amie en la voyant prendre sa veste pour ressortir.

-« Je pense que j’en ai une petite idée. Mais tu ne me croirais pas ? Disons juste que tu as un excellent ange gardien. Allez ma belle. Cette chambre est magnifique, et tu le sais aussi bien que moi. Alors maintenant que tout est prêt, repose-toi bien. »

Après l’avoir embrassée, Lanie quitta l’appartement de Kate. Cette dernière retourna dans la chambre et continua d’admirer cette pièce. Ce n’était peut-être pas les meubles qu’elle attendait, mais le résultat était magnifique. Elle se contenta de sourire et commença les allées et venues avec la salle à manger pour ranger les vêtements qui étaient déjà triés par taille.

 


judy1  (27.04.2013 à 19:45)

Chapitre 23 :  

 

Trois jours plus tard, vers 11 heures du matin, un coursier se présenta au domicile de Kate.

-« Mademoiselle Beckett ? Une livraison pour vous. Signez là s’il vous plait. » fit l’homme en présentant le bon de livraison.

-« Je n’attendais aucune livraison. Qu’est ce que c’est ? D’où ça vient ? » interrogeait-elle en regardant l’homme avec incompréhension.

-« Je n’en sais rien ma p’tite dame. Je ne suis que livreur moi. Je vous laisse le bon de commande, vous n’aurez qu’à le passer à la loupe. Moi je vais chercher les paquets. » répondit-il avec une certaine impatience.

Il fallut 3 allées et venus pour apporter l’ensemble de la livraison. Il y avait un parc, un matelas pour celui-ci, un matelas pour un lit de bébé ainsi qu’une couette. Il y avait également plusieurs paquets indiquant des linges de lit et diverses protections pour parc et lit bébé.

-« Je n’ai rien commandé de tout ceci… Vous devez faire erreur ! » insista Kate.

-« Mon G.P.S. m’a amené jusqu’ici avec l’adresse indiquée par le destinateur. Vous êtes bien Mademoiselle Kate Beckett, non ? »

-« Oui…Mais d’où viennent toutes ces choses. »

-« Vous signez en bas à droite s’il vous plait. » insista le livreur.

Kate soupira mais se résolu à signer, et c’est à ce moment là qu’elle remarqua la signature de Castle. Elle inspecta donc le document bien plus attentivement. La commande avait été faite la veille dans l’une des boutiques les plus réputée de la ville. Le tout avait été payé puisque le ticket de caisse était agrafé au bon de livraison. Elle laissa l’homme repartir et admira l’ensemble de cette livraison.

Est-ce que le tout avait vraiment été acheté par Castle ? Ou est-ce qu’une fois de plus Martha s’était servit de la carte de son fils ? Non, Matha n’aurait pas imité la signature de son fils, ça, c’était plutôt le genre d’Alexis !

Elle continuait de se poser toutes ces questions tout en ouvrant les paquets. Elle se figea en regardant le tour de lit et la housse de couette. Le tout était joliment imprimé sur le thème du ‘Petit Prince’. Comment cela était possible ? Martha lui avait bien rendu visite, mais les autocollants n’étaient pas encore collés au mur. Ils étaient encore dans leur emballage, il était possible qu’elle les ait aperçus.

Elle tournait en rond dans ces réflexions. La seule chose dont elle était certaine est qu’il voulait de cet enfant, sinon il n’aurait jamais entamé des démarches afin d’en obtenir la garde. Mais justement, s’il en voulait vraiment la garde, pourquoi lui offrir tout ceci ? Était ce une manière de lui faire comprendre qu’il était prêt a accepté la garde partagée ? Ou … Non, elle n’en savait rien du tout. Mais elle savait qui pourrait l’aider.

Elle savait que son père était toujours de bon conseil en matière d’histoire de cœur, même si dernièrement il l’agaçait u peu avec toutes ces allusions à Castle. Comme si elle ne regrettait déjà pas assez de l’avoir laisser partir.

 Elle l’appela pour le prévenir que contrairement à ce qu’elle lui avait dit la veille, elle serait ravie de déjeuner en sa compagnie. Elle lui donna rendez-vous chez lui en précisant qu’elle apporterait des sandwichs. Elle sortit donc de chez elle et commença à descendre la rue pour aller jusqu’à la boulangerie où les petits pains lui semblaient si bons. Elle passait devant toute une série de voitures garés sur le bas côté de la route, comme tous les jours. Jusqu’à maintenant, elle pensait que ce n’était que les véhicules de ses voisins, mais en passant à côté d’une Mercedes S400 Hybrid, elle ne pu s’empêcher de penser à Castle, car même si cette voiture était assez chair, c’était un modèle très rependu à NY. Son regard fut attiré par cette voiture, enfin, surtout sur le corps qui s’était écroulé sur le volant. Ses réflexes de flics reprirent le dessus et elle s’approcha doucement du côté conducteur. Un très large sourire éclaira son visage quand elle reconnu Castle, endormi dans la voiture. A cet instant une conversation avec son père lui revient en mémoire : « cet ami qui s’en voulait d’avoir été nul avec sa petite amie et qui passait son temps à la suivre partout pour veiller sur elle. » Est-ce qu’il parlait de Castle à ce moment là ? Visiblement, la discussion avec son père se révélerait certainement bien plus instructive que ce qu’elle ne pensait.

Avant de poursuivre sa route, elle fit demi-tour et rentra chez elle pour préparer un petit mot à l’intention de Castle. En passant à côté de la voiture, elle coinça le message entre l’essuie glace et la vitre. « Je suis partie déjeuner chez mon père. Merci de veiller sur nous, mais je pense que tu as besoin de repos là ! ». Elle continua sa route, prit des petits pains à la boulangerie et fit stopper un taxi.

Kate donna l’adresse de son père au chauffeur, mais après quelques minutes seulement il se retourna et regarda sa cliente avec effroi.

-« Tout va bien Madame ? »

Kate était devenue toute blanche d’un seul coup et elle dévisagea le chauffeur avec un regard terrifiée.

-« Je crois que je viens de perdre les eaux ! » souffla-t-elle avec angoisse.

-« Oh mon Dieux ! » S’affola le chauffeur en faisant demi-tour. « Je vous conduis à l’hôpital le plus proche, il y en à un à deux rues d’ici. »

-« Non, pas question. Je suis suivie au « Lennox », c’est là que je veux accoucher. »

-« A cette heure-ci on va se retrouvés coincé dans les bouchons. »

-« Prenez la deuxième à gauche et ensuite là 3ème, … non 4 à droite… Ensuite… »

-« C’est un sens unique ! » s’exclama le chauffeur en pilant devant le panneau.

-« Il n’y a personne, alors foncez ! A moins que vous ne vouliez que je mette mon bébé au monde dans votre taxi. »

-« Oh mon Dieu ! » le chauffeur fonça, priant pour que personne n’arrive en sens inverse.

Tout en expliquant un itinéraire rapide au chauffeur, Kate parvint à joindre le service de gynécologie. Elle expliqua la situation à la réceptionniste qui lui expliqua qu’en arrivant à l’hôpital, elle devait se rendre directement dans le service de maternité qu’elle se chargeait elle-même de les prévenir de son arrivé.

-« Vous êtes certaine qu’on peux passer par là ? » demanda le chauffeur inquiet.

-« Vous voulez que je vous montre comment on conduit ? » Le ton employé par Beckett était bien plus menaçant qu’elle ne l’aurait voulu, elle était complètement paniquée. Le bébé n’était pas sensé arriver avant 3 semaines et ce n’imaginait pas qu’il puisse être possible de perdre les eaux sans avoir aucune contraction.

Le chauffeur prit la route indiquée, en se disant qu’effectivement, à vol d’oiseau ils étaient vraiment tout près du Lennox Hill Hôpital. Le chemin emprunté n’était, certes, pas très orthodoxe, mais de très loin le plus rapide. Cette femme devait connaitre la ville comme sa poche.

-« C’est un miracle que je me sois pas fait arrêter. Je vous assure que si je reçois un PV …. »

-« Je vous le ferais sauter, je suis flic ! » répliqua du tac au tac Kate, furieuse que ses hypothétique PV l’inquiète plus que le fait qu’une femme perde les eaux sur la banquette arrière de son taxi ;

-« J’espère que vous êtes plus douée pour faire appliquer la loi que pour le code de la route. » voulut-il plaisanter.

Beckett lui lança un regard des plus terrifiant, auquel il préféra ne pas trop répondre, de peur ne pas s’en sortir vivant.

-« Vous êtes arrivée, l’hôpital est juste au bout de cette rue. » fit remarquer le chauffer, soulager d’être sain et sauf.

 


judy1  (28.04.2013 à 18:40)

Chapitre 24 :  

 

-« Mademoiselle Beckett je suppose ? » fit une infirmière en venant à sa rencontre. « Suivez-moi… Vous n’avez pas de valise ? Où sont les affaires pour le bébé ? »

-« J’étais en route pour aller déjeuner avec mon père, ce n’était pas prévu de faire un détour par vos services. »

-« Oh, je vois. J’espère que vous l’avez prévenu, parce que vous risquez d’être en retard pour le dessert. » plaisanta l’infirmière en conduisant Beckett dans une chambre. « Installez-vous. Le médecin qui vous suit, c’est ? »

-« Le docteur Fowoll. » informa Beckett.

-« Pas de problème, je l’informe que vous êtes arrivée. Mettez-vous à votre aise, je reviens vous examiner dans un instant. »

Kate lui répondit par un petit sourire figée. Qu’elle se mette à son aise ? A oui ? Et comment peut-elle être à son aise dans ces conditions. Elle soupira, passa une fois de plus la main sur son ventre et appela son père.

-« Katie ! Mais enfin où es-tu ? Quand tu as téléphoné tout à l’heure, je pensais que tu arrivais… ça fait presque une heure…. »

-« Je sais… Je n’avais pas prévu de perdre les eaux en chemin… »

-« C’est vrai ! » s’exclama-t-il avec bonheur. « J’arrive tout de suite. »

Jim raccrocha au nez de sa fille, et elle eu à peine le temps de dire à son fils que tout allait bien, qu’ils allaient enfin se rencontrer, que son portable sonna à nouveau.

-« Tu ne m’aS pas dis dans quel hôpital tu étais ! Tu es bien à l’hôpital hein ? » s’inquiéta Jim.

-« Je ne suis pas totalement inconsciente tu sais. Je suis au Lennox. » soupira Kate.

Elle raccrocha une seconde fois en riant, expliquant à son fils que son grand-père allait arriver, et qu’il était déjà complètement dingue.

-« Et bien Mademoiselle Beckett, contre qui vous êtes vous énervée cette fois ? » fit le docteur Fowoll avec ironie en entrant dans la pièce.

-« Contre le chauffeur du taxi, mais j’avais déjà commencé à perdre les eaux ! » répondit Kate sur le même ton.

Le médecin commença à l’examiner, puis sortit de la pièce. Il revint deux minutes plus tard avec une machine pour faire une échographie et une infirmière arriva ensuite avec celle pour surveiller les battements cardiaque du bébé.

Une infirmière fit entrer Jim dans la chambre alors que le docteur terminait de l’examiner.

-« Bonjour Monsieur Beckett. Content de vous revoir. Rassurez-vous tous les deux, ou plutôt tous les trois. » plaisanta-t-il. « Le bébé va bien. Mais s’il ne descend pas, il n’est pas prêt de sortir. »

-« Je n’ai aucune contraction, c’est normal ? »

-« ça arrive. On va vous aider pour ça. Une infirmière va venir vous installer une perfusion et on pourra vous injecter de quoi les provoquer. Vous aviez demandé une péridurale ? »

-« Oui… » répondit Kate, de moins en moins rassurée.

-« Je vais prévenir les anesthésistes pour qu’il y en ai un qui lise votre dossier avant de venir vous injecter n’importe quoi. »

Kate ouvrit de grands yeux, se demandant s’il était vraiment sérieux là.

« Je plaisante Mademoiselle Beckett. Détendez-vous. Tout va bien se passer… » insista-t-il une fois de plus.

Le va et vient des infirmières commença, les temps s’écoulait doucement et petit à petit les contractions commencèrent à se faire sentir, ensuite de plus en plus fort. Si jusqu’à maintenant Kate n’avait pas encore eu recourt à la main de son père pour avoir quelque chose à serrer et qu’ils pouvaient encore discuter presque tranquillement, les choses commençaient à devenir de moins en moins supportables.

Le docteur Fowoll arriva alors que Kate serrait toujours la main de son père malgré le fait que la contraction soit passée et qu’elle reprenait, peu à peu, une respiration normale.

-« Il l’examina une fois de plus. Ok, le bébé n’est pas vraiment descendu là… On va continuer et augmenter les contractions. L’anesthésiste arrive, lui par contre. »

L’anesthésiste entra, posa des tas de questions auxquelles Kate avait déjà répondues. Il se pinça les lèvres pour ne pas exploser de rire quand elle le lui fit remarquer avec agacement.

-« Le bébé étant toujours trop haut, ça ne servirait à rien de vous faire la péridurale maintenant, je reviendrais quand les Fowoll me rappellera. »

Il sortit de la chambre sans que Kate n’ai eut le temps de dire quoi que ce soit.

-«  A rien ? Non mais ça se voit que ce n’est pas lui qui doit les supporter ces contractions ! » parvint-elle à articuler alors qu’elle écrasait la main de son père.

-« Tu sais ma chérie, je n’ai rien contre le fait de ne plus jamais pouvoir me servir de ma main, mais je reste persuadé que ce n’est pas à moi d’être là. »

Jim savait que si Richard avait été mis au courant, il serait là, à sa place. Il mourrait d’envie de l’appeler, de lui faire savoir d’une quelconque manière que le bébé arrivait. Mais il se retenait pour une seule raison : ce n’était pas à lui de le faire. Elle refusait de l’admettre, peut-être par fierté, mais elle avait besoin de lui, et c’était à elle de faire le premier pas.

-« Papa… S’il te plait. Pas maintenant. » souffla Kate, reprenant son souffle après une contraction.

-« Alors quand ? »

-« Je sais que j’ai eu tort, je sais que je lui dois des excuses… Mais pas maintenant, pas comme ça… Je ne veux pas qu’il pense que je l’appelle juste parce que … »

-« Parce que tu as besoin de lui, oui, après tout, pourquoi tu pourrais bien l’appeler. » ironisa-t-il devant l’entêtement de sa fille. « Quelle meilleur façon de te faire pardonner que de lui laisser la chance d’assister à la naissance de son fils ? Je suis certaine qu’il n’attend que ça. »

Kate refusa, prétendant qu’elle s’expliquerait avec Castle, mais pas entre deux contractions.

Près de 12 heures s’étaient écoulées, Jim ne sentait plus ses doigts et c’est à peine si Kate arrivait à reprendre sa respiration entre les contractions, tellement elles étaient rapprochées. Elle n’avait même pas l’impression qu’il y avait des ‘pauses’ entre chaque. Le bébé, lui par contre, n’était pas encore suffisamment descendu.

Une infirmière entra dans la chambre pour examiner Kate et contrôler que le travail continue à se faire normalement. Elle stoppa net en regardant l’enregistrement des battements du cœur du bébé, elle sortit précipitamment de la chambre et revint un peu plus tard avec un médecin.

-« Bonsoir. Docteur Johnson, je suis le médecin de garde. » fit-il amicalement en se présentant. « Oh… » laissa-t-il échapper en voyant le tracé du rythme cardiaque du bébé.

-« Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Kate, complètement paniquée.

-« Votre bébé commence à fatiguer lui aussi. Son cœur bat très faiblement et … »

-« Quoi ? » demanda Kate, des plus inquiète, en oubliant presque les douleurs des contractions. « Comment ça, très faible ? Je vais le perdre ? Non…. »

-« Calmez-vous Madame. On va commencer par stopper les contractions et votre petit bout va se calmer. Je contacte l’anesthésiste, une équipe de pédiatrie et le temps que tout ce petit monde arrive, une salle de chirurgie sera prête. On va aller le chercher votre petit bonhomme. » expliqua l’homme tout en restant calme.

Le docteur Johnson avait à peine arrêté le produit favorisant les contractions que déjà Kate ne ressentait plus rien… C’était encore 100 fois plus efficace que la première dose de la péridurale.

Le médecin sortit de la pièce, tandis que Kate jeta un regard d’angoisse à son père.

-« Tu l’appelles maintenant ? » demanda-t-il avec beaucoup d’inquiétude en tendant le portable a sa fille. « Sinon, c’est moi qui le fait. »

-« Il est deux heures du matin ! » s’étonna Kate.

-« Etant donné les circonstance, je ne pense pas qu’il t’en veuille de le réveiller. »

Kate pris le téléphone de son père et composa le numéro de Rick, mais après avoir laissé sonner jusqu’à ce que la boite vocale se déclenche, elle raccrocha.

« Il ne répond pas. Vu l’heure… Rien d’étonnant ! » Kate rendit le portable à son père tout en caressant son ventre, priant pour que ce médecin ait raison et que son fils se calme.


judy1  (29.04.2013 à 19:21)

Chapitre 25 :  

 

Alors que Kate n’espérait plus, le portable de Jim se mit à sonner. Il le prit et quand il reconnu le numéro de Rick, il le tendit a sa fille, qui décrocha sans rien dire.

-« Jim ? Qu’est ce qui se passe ? Où est Kate ? » s’affolait Castle.

-« Castle... » sanglota Kate, émue de l’entendre s’inquiéter autant pour elle.

-« Où es tu ? Kate, que ce passe-t-il ? »

-« Au Lennox Hôpital. Le bébé... il ne va pas bien ! J ai peur. »

-« J’arrive.»

Il raccrocha et sans se poser la moindre question, s’habilla en vitesse. Il quitta loft, descendit jusqu'au sous sol pour y prendre sa voiture, démarra comme un fou et roula à toute vitesse dans les rues presque désertes.

 

Kate, toujours en larmes, venait de rendre le portable à son père.

-« J’ai vraiment été nulle avec Castle ! »

-«  C’est bien, au moins tu t’en rends compte. »

-« Papa...» supplia Kate.

-« Il t’aime. Et tu as de la chance qu’il soit encore là après les 6 mois qu’il vient de passer ! » Jim soupira tout en prenant sa fille dans ses bras. « Il ne t’a jamais abandonné. Et je suis sur qu’il va arriver. »

-« Il était devant chez moi ce matin, dans sa voiture. Il s’était endormi… » Expliqua Kate avec beaucoup de remords dans la voix.

-« Il y a passé ses 6 derniers mois et je me demande encore comment tu as fait pour ne pas t’en apercevoir plus tôt. Il à dû y passer pas mal de nuits en fait. » se mit à rire Jim.

Kate remit précipitamment la main sur son ventre et ouvrit de grands yeux.

-« Un problème ! » demanda Jim en se levant, s’apprêtant déjà à appeler une infirmière.

-« Il vient de bouger. » articula enfin Kate.

Jim se rassit en soupirant de soulagement.

-« Visiblement le docteur Johnson avait raison. Il s’est calmé. Il a juste envie de te faire tourner en bourrique. S’il est aussi doué que sa mère a ce petit jeu, tu n’as pas fini d’en voir de toutes les couleurs. » fit remarquer Jim, trop content de savoir que le bébé semblait aller mieux.

Elle n’eut même pas le temps de lui répondre par un regard assassin qu’un bon nombre de personne entrèrent dans la chambre. Il y avait un anesthésiste qui venait profiter de la présence de la péridurale pour injecter une première dose d’un produit plus efficace encore. Le docteur Johnson qui assurait qu’une salle de chirurgie était prête, deux infirmières qui étaient juste là pour veiller à ce que Jim ne panique pas trop en les voyant emmener sa fille, et qui s’était portées volontaires pour pousser le lit jusqu’à l’ascenseur. Une autre équipe prenant le relais ensuite.

Avec le produit qu’il venait de lui être injectée, Kate commençait déjà a voir un peu flou et à déconnecter un peu par moment. Elle sentit la main de son père desserrer la sienne et le médecin lui dire de ne plus lutter, qu’elle pouvait s’endormir tranquillement si elle le voulait. Chose à laquelle elle répondit qu’il n’en était pas question, qu’elle ne s’endormirait pas avant d’avoir vu son fils. La réflexion de Kate fit sourire l’ensemble de l’équipe médical, tandis que le médecin assurait à Jim qu’une infirmière remonterait avec le bébé d’ici une bonne demi-heure et que Kate, elle remonterait une grosse heure après le bébé.

Les portes de l’ascenseur réservé aux médecins venaient juste de se refermer sur Beckett que Castle apparu au bout du couloir.

-« Jim… Où sont Kate et le bébé ? Qu’est ce qui se passe ? » ses paroles étaient saccadées, tant du à la course qu’il venait de faire, que par l’angoisse de les perdre.

-« Ils l’emmènent en chirurgie pour faire une césarienne. Kate a senti de bébé bouger et le docteur Johnson semblait rassuré en regardant le dernier tracé du rythme cardiaque. Ça va aller … Enfin, j’espère. » expliqua Jim en se voulant le plus rassurant possible, bien qu’il soit lui-même mort de peur.

Kick se laissa tomber contre le mur, pas vraiment rassuré.

-« Le docteur Johnson ? Où est Fowoll ? C’est lui qui devrait être là. »

-« Il est 3 heures du matin Richard… Je pense que comme beaucoup de monde, il dort. » répondit Jim, mi amusé, par cette simple réflexion.

-« Oh…. Oui ! Bien sûr. » se contenta de répondre Castle, complètement angoissé.

-« Alors, vous allez vraiment vous remarier ? » questionna Jim, préférant changer de sujet de conversation pour ne pas devenir fou.

-« J’aimerais bien… Oui. » soupira Castle en continuant de fixer les portes de l’ascenseur.

-« Vraiment ? Alors cette femme avec vous, sortant d’une bijouterie, c’était vrai ? »

-« Ohhh… Non ! Enfin, si, c’était vrai. Mais ce n’est pas d’elle dont je parlais. Je ne faisais que rendre un service à Gina. »

Jim haussa les sourcils, signe d’une certaine curiosité.

-« Un très riche homme d’affaire à demandé sa petite sœur en mariage, mais c’est le genre d’homme trop occupé pour courir les bijouteries… Alors il a donné sa carte à sa bien aimé et lui a proposé de choisir celle qu’elle voulait… Ne faites pas cette tête, je trouve ça complètement stupide moi aussi. J’ai juste eu le malheur de me retrouver dans la même pièce que Gina et Angel au moment où elles en parlaient… »

-« Vous ne savez pas dire non ! » soupira Jim en souriant.

-« Si j’avais su que je risquais de tomber nez à nez avec Kate, j’aurais choisi de subir les reproches et la mauvaise humeur de Gina. Je n’ai rien fait de mal… Je l’ai juste accompagné… »

-« Mais Kate y a cru… Et elle y croit toujours. »

-« Comment peut-elle croire une chose pareille ? C’est elle que j’aime, c’est elle que je veux. » s’indigna Castle.

-« Vous devriez penser à le lui dire de temps en temps ! » s’empressa de répondre Jim en prenant les habits de Kate qu’une infirmière lui tendait.

-« Une infirmière devrait bientôt remonter avec le bébé. Suivez-moi, je vais déjà vous installer dans une chambre plus confortable. » fit une infirmière en les éloignant des salles de travail.

 

Alors que Rick et Jim commençaient à papoter, en plein milieu du couloir des salles d’accouchements, Kate arrivait en chirurgie.

-« Allez Mademoiselle Beckett, à 3 vous nous aidez… Il faut que vous passiez sur la table. » fit le médecin.

Beckett garda ses réflexions pour elle, mais se demanda comment elle allait se bouger alors que tout le bas de son corps était sensé être anesthésié. Elle se gonfla de courage et fit les mouvements nécessaires pour se retrouver sur la table. Elle pensa à ce moment là que c’était une chance que son corps lui réponde encore aussi bien.

-« Mademoiselle Beckett ? Vous me reconnaissez ? Je suis le Docteur Johnson. Voici mon assistant pour cette opération. Et là-bas, ce sont les deux pédiatres qui s’occuperont de votre fils quand il sera sorti. On va aller le chercher ce petit loulou, puisqu’il ne veut pas venir de lui-même. »

Beckett se sentit soulager d’être entourée par le médecin qu’elle avait vu un peu plus tôt, même si elle était incapable de reconnaitre autre chose que sa voix, et par la présence de pédiatres, au cas où les choses tourneraient mal.


judy1  (30.04.2013 à 19:01)

Chapitre 26 :  

 

-«  Ahhh… C’est froid ! » s’exclama Kate après quelques minutes.

Le médecin releva la tête, dévisagea son assistant avant de se tourner vers l’anesthésiste qui haussait les épaules.

-« Vous avez senti ? » demanda le docteur Johnson se disant que la meilleure solution était encore de demander à la patiente.

-« Oui. Pourquoi, il y a un problème ? »

-« Non… Aucun. Dites moi juste si vous sentez là… E là…Et maintenant ? »

Le docteur plaçait et retirait la compresse imbibée afin de discerner si oui ou non la patiente pouvait ressentir des sensations.

« Ajouter une dose ! » demanda-t-il à l’anesthésiste après vérification. « On va commencer, vous êtes prête ? » affirma-t-il après avoir laissé le produit anesthésiant agir une ou deux minutes.

Kate sentit le scalpel se poser sur son bas ventre et pu suivre mentalement le tracé de celui-ci. Ce n’était pas douloureux, un peu comme si quelqu’un s’amusait à tracer une ligne avec feutre en appuyant un peu fort. Elle ne dit rien, se disant qu’il fallait probablement plus de temps au produit pour agir. Elle ferma les yeux et laissa une larme s’échapper de ses yeux.

-« Ça va aller. » rassura doucement une infirmière en se penchant à son oreille. « Le docteur Johnson est un spécialiste. »

Kate entendait le médecin demander l’aide de son assistant, la calme dont il faisait preuve était rassurant, malgré la situation.

-« Charles ? Compresse… Pince…. Ok, épongez. Là encore un peu… »

Les ordres étaient clairs et dits sans aucun empressement, d’une manière presque amicale.

Malgré tout ce professionnalisme, Kate se pinçait les lèvres pour ne se plaindre. Elle sentait le médecin ‘fouiller’ à l’intérieur même de son ventre, c’était une sensation très désagréable et plutôt douloureuse par moment. Quelques larmes continuaient à couler silencieusement lorsque la douleur était plus intense.

-« Tout va bien Mademoiselle ? » demanda l’assistant.

-« Un problème Charles ? » s’inquiéta le médecin.

-« Les constantes de la patiente ! » répondit-il.

-« Ce n’est pas possible qu’elle ait mal. » se défendit l’anesthésiste. « Vous avez mal ? » demanda-t-il à Kate.

-« Mmm Mmm » se contenta-t-elle de répondre en se pinçant d’avantage les lèvres.

-« Ok j’ai compris. » fit l’anesthésiste en constatant que le médecin s’était remis au travail mais que le dénommé Charles le dévisageait. Il rajouta de quoi soulager Kate, qui du coup avait bu mal à garder les yeux ouverts.

-« Vous pouvez vous endormir vous savez. » lui souffla l’infirmière.

-« Non… Pas question. Je veux voir mon bébé… »

-« Ça y est... Le voila ! »

En même temps que d’entendre cette phrase, Kate eu l’impression de sentir son bassin se soulever de la table. Le médecin tirait sur le bébé pour le faire sortir et Kate ressentie une sensation étrange... comme si on lui arrachait une partie d’elle même. Cette sensation se dissipa et elle ressentit un énorme vide... Elle, elle respirait bien qu’elle soit surprise d’en être  encore capable. Elle ntendait son cœur battre via le moniteur qui surveillait ses fonctions vitales. Mais le bébé... Elle n’avait entendu que de petits pleurs. Son rythme cardiaque s’accéléra et l’angoisser l’envahit à nouveau.

D’où elle était, Kate ne voyait que les pieds de son fils. Autour de lui les infirmières et pédiatres l’empêchaient d’en voir d’avantage.

-« Mon bébé. Non...Non! » gémit Kate, laissant les larmes couler.

L’assistant du docteur Johnson s’approcha du bébé, échangea deux mots avec l’un des pédiatres et s’approcha de la tête de Kate. Il baissa son masque pour dévoiler son visage.

-« Il fait trop froid pour lui ici. On le remonte ! » expliqua une infirmière en sortant de la salle de chirurgie en emportant le nourrisson que Kate n’avait pas encore pu apercevoir.

-« Vous vous souvenez de moi ? Je suis Max, l’ami d’Alexis. » L’attention de Kate fut ramenée à ce jeune homme. «  Vous savez que je n’oserais pas vous mentir. Votre bébé va bien, je vous assure. Maintenant que c’est fini, vous devez vraiment vous détendre, qu’on puisse terminer. » Il lui fit un petit sourire avant de remettre son masque et de rejoindre Johnson.

-« Remets une dose ! » demanda Johnson à l’anesthésiste qui consenti à obéir après avoir insisté sur le fait qu’elle devrait être dans les vapes avec tout ce qu’elle avait déjà reçu...

-« Visiblement, ce n est pas le cas, je pense que tu y aller. J’ai vraiment besoin qu’elle se décontracte là. » assura-t-il avec humour. « Max, compresse. Pourquoi je t’ai appelé Charles depuis le début ? »

-« Je n’en sais rien. Mais j avais compris que c’était à moi que vous parliez. »

Voila la dernière phrase qu’entendit Kate avant de s’endormir.

 

Pendant que Kate était enfin tranquille et que le docteur Johnson pouvait terminer son travail, l’une des pédiatres, assistée par les infirmières, continuait les soins du bébé dans une pièce surchauffée, exprès pour ne pas que les nouveau-né ne se refroidissent trop vite à la sortie du ventre de leur mère.

Peu de temps plus tard, alors que Jim et Rick se rongeaient les ongles dans la chambre en attendant le retour de Kate, une infirmière entra, un bébé bien emmailloté dans une couverture.

-« Mademoiselle Beckett va bien… Elle remontera d’ici peu de temps. En attendant, voici son fils. Vous allez être le premier à le prendre dans vos bras. » Elle s’apprêtait à le donner Jim, mais il resta les bras croisés, bien qu’il mourrait d’envie de le prendre ce bébé.

-« Je pense que cet honneur devrait revenir à son père. » affirma-t-il un peu à contrecœur en visant Rick du regard.

-« Oh… Bien sûr ! » s’exclama l’infirmière, confuse.

Rick prit son fils tout en découvrant son visage pour mieux l’admirer.

« Désolée pour les habits. Mademoiselle Beckett est arrivée sans rien. On a fourni un body et un pyjama de l’hôpital, ce n’est pas ce qu’il y a de plus joli. »

-« Il est magnifique ! Wahhh Kate, tu as fait un super boulot ! » s’exclama Castle, complètement à court de mots face à son fils.

Jim s’approcha à son tour et prit son petit fils dans ses bras. Ils étaient en train de discuter tranquillement lorsque le jeune assistant entra dans la chambre. Il était à la fois nerveux de se trouver face au père d’Alexis, et attendrit par ce spectacle.

-« Monsieur Castle. Monsieur Beckett je suppose. Tout c’est bien passé. Mademoiselle Beckett s’est endormie et une infirmière la surveille en salle de repos. C’est juste une précaution supplémentaire, elle va bien. Par contre, je doute qu’elle ne se réveille avant un bon moment : l’anesthésiste à halluciné qu’elle ait résistée aussi longtemps avec tout ce qu’il lui avait donnée pour qu’elle se calme. » expliqua le jeune homme avec amusement.

Rick et Jim remercièrent le jeune homme pour avoir contribué à la naissance du bébé et pour les informations rassurantes. Ils continuèrent d’admirer le petit garçon jusqu’à ce qu’une infirmière revienne et leur demande un petit coup de main pour mettre en place le lit sur lequel Kate dormait toujours.


judy1  (01.05.2013 à 19:07)

Chapitre 27 :  

 

Jim était épuisé. Il état près de 6 heures du matin et il était là depuis deux heures de l’après-midi. La journée avait été éprouvante, mais fort heureusement c’était bien terminée. Kate se reposait et son fils venait de se rendormir dans les bras de son père, après avoir bu son biberon.

-« Je pense que je devrais rentrer chez moi. » fit Jim en se relevant du fauteuil. » De toute façon Katie ne se réveillera pas avant un petit moment, alors autant être en forme pour l’entendre dire qu’elle n’a pas besoin d’aide et qu’elle peut se lever de son lit toute seule. » exagéra-t-il à peine.

-« Oui, je sais… J’ai envie de rester encore un peu avant de rentrer. » avoua-t-il avec un sourire crispé.

-« Les clés de chez Kate. Ça serait bien que vous lui apportiez quelques vêtements en revenant la voir. » dit Jim en lui tendant un trousseau. « Quoi ? Vous ne comptez pas revenir peut-être ? » demanda-t-il avec malice en voyant son regard surpris.

Jim sortit de la chambre et Rick s’installa sur le lit, assis tout contre Kate qu’il serra dans ses bras. Il ne pouvait pas s’empêcher de déposer des baisers dans ses cheveux tout en la remerciant pour ce fils qu’il ne pouvait plus quitter des yeux. Il resta comme ça, dans cette position jusqu'à ce qu’une infirmière entre dans la chambre pour administrer un anti douleur dans la perfusion de Kate. Et oui, même si elle dormait, les infirmières n’avaient aucune envie qu’elle se réveille en hurlant de douleur.

-« Non... Ne bouger pas. J’ai juste besoin d’avoir accès au petit robinet… Voila… » s’excusa l’infirmière en chuchotant, pour ne réveiller ni le bébé ni la maman.

Rick qui était à moitié assoupi, se releva doucement, craignant sa réaction si elle se réveillait en le trouvant aussi près d’elle.

« Bon… Il me semble que j’ai des gens à prévenir et des affaires à aller chercher… » Il se parlait à lui-même, continuant d’observer cette femme dont il était complètement fou, et ce fils qui le rendait si fier.

Après avoir déposé un baiser sur le front de Kate et avoir remonté la couverture sur son fils qui dormait paisiblement dans son petit lit, il quitta la pièce tout en envoyant un texte à Esposito, Ryan et Lanie.

Il ne s’absenta que deux petite heures… Le temps de faire l’aller-retour entre l’hôpital et l’appartement de Kate, d’admirer les habits préparés avec soin par Kate, de prendre des affaires à elle dans sa penderie et de mettre le tout dans un grand sac de voyage. En sortant le sac de sa voiture, il tomba nez à nez avec la peluche qu’il avait achetée pour offrir à son fils. Il sourit en la prenant délicatement, sortit le sac avec les habits de Kate et du bébé et remonta dans la chambre. Il déposa le sac près de l’espace réservé au soin du bébé. Il s’approcha du berceau de son fils et y déposa le nounours.

« Je le mets près de tes pieds. Je sais que pour l’instant il est presque aussi grand que toi, mais j’espère qu’il te plaira. » dit il en chuchotant, en caressant le visage de l’enfant, avec son index. « Je t’aime mon bonhomme… Je reviendrais te voir très bientôt. »

Il ressortit pour rentrer chez lui.

-« Enfin…. » s’exclamèrent Martha et Alexis en cœur, en voyant la porte du loft s’ouvrir. « Alors ?? »

-« Mère ? Tu n’avais pas des répétitions. Alexis ? Qu’est ce que tu fais là ? » demanda-t-il fatigué et déboussolé.

-« Tu es parti au milieu de la nuit et tu penses à mes répétitions ? Richard, comment va Kate ? » insista Martha.

-« Si vous aviez pensé à regardé vos portable ces deux dernières heures, vous le sauriez. » répondit-il, un peu exaspéré de ne pas pouvoir se coucher. « Kate va bien. Elle se repose, la nuit à été très mouvementée pour elle. Et… le bébé va bien aussi. » il sortit son portable de sa poche et fouilla dans les applications pour trouver les photos. « Il va juste falloir attendre que Kate se réveille pour connaitre son prénom. » assura-t-il avec un petit sourire. « Maintenant, excusez-moi, mais je suis vraiment fatigué là. Je vais me coucher. »

-« Oui, oui… » firent Martha et Alexis, déjà en admiration devant les photos du dernier petit Castle.

Rick soupira et leva les yeux au ciel, se disant que les femmes étaient toutes pareilles : montrez leur une photo de bébé et plus rien n’existe !

De son côté, Kate dormit une grande partie de la matinée. Après le départ de Rick, les infirmière avaient été prévoyantes et avaient emporté le lit du bébé dans leurs locaux, afin que la maman puisse se reposer encore un peu. Lorsqu’elle ouvrit enfin les yeux, elle mit du temps à se rendre compte de l’endroit où elle était. Machinalement, elle passa une main sur son ventre, avant de réaliser que le bébé n’y était plus. Elle voulu se tourner, mais se fit mal avec le tuyau de la perfusion. Elle grimaça juste au moment où une infirmière ouvrit la porte.

-« Je venais justement voir si vous étiez réveillée. Vous avez mal ? »

-« Non… Je me suis juste fait mal en voulant me redresser un peu… Où est mon bébé ? » demanda-t-elle, angoissée, en passant en revue la chambre.

-« Après le départ de votre père et de votre ami, on l’a installé dans une salle réservée aux infirmières. Pour que vous puissiez vous reposer encore un peu. Je vais vous le chercher tout de suite. » Affirma l’infirmière tout en l’aidant à se redresser.

L’infirmière repartit et revient quelques minutes plus tard.

-« Le voila… » dit elle en poussant le petit lit.

Elle le prit délicatement et le déposa dans les bras de Kate.

-« Il a bu il y a un peu plus d’une heure et demi, alors vous n’aurez qu’à me rappeler quand il se mettra à pleurer, je reviendrais avec un biberon.

L’infirmière repartit sans rien ajouter de plus. De toute manière elle aurait pu dire n’importe quoi, la jeune maman n’aurait certainement rien entendu, elle était en admiration devant son fils.

-« Hey… Bonjour mon bébé ! » Kate ne l’avait dans les bras que depuis quelques secondes que déjà elle le couvrait de baisers. « Tu m’as vraiment fait très peur tu sais… » Elle se mit à sourire tout en observant les mimiques qu’il faisait en dormant. « Oh mon bébé… Tu es vraiment trop mignon tu sais. » Elle arrêta de parler un instant, continuant d’admire son fils. « Il est de qui ce doudou ? » demanda-t-elle en regardant la peluche dans le lit. « Ton grand-père aurait-il déjà commencé à te pourrir ? Tu n’es pas obligé de faire cette grimace là tu sais…Tu as bien le droit d’en profiter. »

Le bébé se mit à pleurer et elle appela une infirmière. Mais quand la porte s’ouvrit, c’est Jim qui apparu, un biberon dans une main et un bouquet de fleurs dans l’autre.

-« J’ai croisé l’infirmière dans le couloir… Ce petit est déjà réglé comme une horloge, l’heure, c’est l’heure ! » s’amusa-t-il en embrassant sa fille et son petit fils. « Je t’ai apporté ces quelques fleurs aussi. Après ta journée d’hier, tu le mérite. »

-« Elles sont magnifiques ! Merci papa… Merci d’avoir passé cette journée, et cette nuit avec moi. Et merci pour la peluche aussi. » fit elle en regardant en direction du petit lit.

-« Il est magnifique ce ‘Petit Prince’, mais il n’est pas de moi. »

-« Oh… Mais de qui alors ? »

-« Réfléchis. Tu n’en a vraiment pas la moindre idée ? » demanda-t-il en s’asseyant sur le lit. « Qui d’autre savait que tu étais là ? »

Elle baissa les yeux, regarda son fils qui lui profitait surtout de son biberon.

-« Alors il es venu ? Il a vu son fils… »

-« Il était toujours là quand je suis parti à 6 heures. Je n’en pouvais plus, j’étais épuisé, mais il tenait à rester encore un peu auprès de vous. » Expliqua Jim. « Je lui ai également demandé de faire un petit tour par chez toi pour t’apporter des habits… »

-« QUOI ??? Tu… Tu lui as demandé ça ? »

-« Je suis persuadé qu’il a déjà vu l’ensemble de tes sous-vêtements, si c’est ça qui te gêne. » plaisanta Jim devant l’air offusqué de sa fille qui posait le biberon vide sur la tablette et relevait le bébé contre elle pour lui faire faire son rot.

-« Quoi ?? Ce petit bonhomme en est la preuve… » continua-t-il sur le même ton enjoué en passant sa main dans le dos de celui-ci.

Il dû arrêter ses petites plaisanteries car quelques petits coups, annonciateurs de visites, venait de se faire entendre.

 


judy1  (02.05.2013 à 18:58)

Chapitre 28 :  

 

-« Entrer. » répondit Kate, d’une voix claire.

Les trois personnes derrière la porte ne se firent pas prier.

-« Hey ! Qu’est ce que vous faites là ? »

-« Il parait qu’un certain petit bébé tant attendu à enfin pointé le bout de son nez. » répondit Lanie, déjà au dessus du nourrisson pour admirer cette petite frimousse.

-« Comment ? Mais qui vous a prévenu ? » demanda Kate en regardant son père.

-« Non… Pour ça non plus je n’y suis pour rien ! Tu remarqueras quand même que pour un père qui n’en a rien à faire, il assure ! » se permit Jim.

Maintenant que sa fille avait accouché, il n’avait plus peur qu’il arrive quoi que ce soit au bébé et pouvait enfin se permettre d’en dire bien plus à propos de Richard Castle. Kate ne répondit rien et se contenta de soupirer en le regardant de travers.

-« Tu veux le prendre un peu ? » demanda Kate en voyant l’impatience dans les yeux de son amie.

-« Et comment que je veux ! » répondit la légiste en prenant le bébé.

-« Bon, je vais vous laisser entre jeunes. » fit Jim en se levant.

-« Restez Monsieur Beckett. De toute façon, nous n’allons pas rester trop longtemps. » fit Ryan, sachant que Kate ne devait penser qu’à se reposer, comme Jenny quelques temps plus tôt. Les visites étaient agréables, mais vite fatigantes pour la maman et le bébé.

-« Pourquoi ? Vous avez encore laissé un suspect en plan en salle d’interrogatoire ? » plaisanta Kate, se souvenant encore de leur dernière visite à l’hôpital.

-« Ah Ah Ah ! Tu vois que tu peux être drôle quand tu veux ! » fit Esposito en s’approchant de Lanie et du bébé.

-« Rassure-toi, Gates ne va pas nous sermonner cette fois. On a pris sur notre pause déjeuner pour venir vous rendre visite. » expliqua Ryan en vérifiant néanmoins les messages de son portables.

-« Lennox ? Tu as vraiment appelé ton fils Lennox ? Super idée le pyjama brodé, mais celui-là n’est pas très chic. » fit Esposito en regardant le vêtement du bébé.

Kate explosa de rire, alors que Lanie le foudroyait du regard, sous la surveillance que Jim tout aussi amusé que sa fille.

-« Ce n’est pas sympa de me faire rire… » se plaignit Kate en se tenant le bas ventre.

-« Qu’est ce que j’ai encore dit ? » demanda le latino en se tournant vers Jim.

-« J’étais dans un taxi pour rejoindre mon père quand j’ai commencé à perdre les eaux. J’ai ordonné au chauffeur de m’emmener ici, et on n’a pas vraiment prit le temps de faire un détour pour aller chercher mes affaires. Lennox, c’est le nom de l’hôpital Espo ! » continua Kate, toujours en se tenant le ventre, car elle ne pouvait s’empêcher de rire malgré la douleur. « Quoi ? » demanda-t-elle à Ryan qui se cachait pour rire.

-« C’est juste que… Que c’est quand même incroyable que le bébé de l’un des hommes les plus riches de la ville se retrouve avec un pyjama fourni par l’hôpital ! »

-« Alors, si tu nous disais comment il s’appelle ce petit ! » s’impatienta Jim, qui attendait de savoir depuis plusieurs semaines déjà, et qui préférait changer de sujet pour ne pas trop parler de Richard tout de suite.

-« En fait… Je n’en sais trop rien. »

-« Quoi ? » s’exclama l’ensemble des personnes présentes.

-« Je vous rappelle qu’il à 3 semaines d’avance…. » intervint Kate en rougissant.

-« Tu dois quand même bien avoir une petite idée… Il doit bien y avoir des prénoms qui te plaisent ? En tout cas, il va falloir que tu te décide ma Katie. »

-« Tu pourrais l’appeler Rick, ou Richard ! »

-« La ferme Javier ! » le menaça Lanie en rendant le bébé à sa maman.

-« Non… Il n’est pas question que mon fils finisse par s’appeler Junior… » répondit Kate qui s’aperçu que visiblement tout le monde était au courant d’un tas de choses qu’elle ignorait. « J’hésite toujours entre Noah ou Nathan… » préférant répondre à la question de son père, plutôt que de s’engager maintenant dans une discussion à propos de Castle et de tout ce qu’elle avait fait de travers.

-« C’est pas mal Noah ! » Fit Esposito en prenant le bébé des mains de sa maman.

-« Moi je dirais que Nathan lui irait mieux ! » dit Ryan en se penchant à son tour sur le bébé. « En tout cas, d’habitude je suis nul pour dire à qui ressemble le bébé, mais là, c’est clair ! »

Jim, Lanie et Esposito se retournèrent vers lui pour le fusiller du regard.

-« Vous n’avez pas à réagir comme ça. Il ressemble à son père, je sais… Et je sais aussi que j’aurais des excuses à lui présenter… Enfin, quand il reviendra. » soupira-t-elle en regardant le ‘Petit Price’ dépasser du petit lit. « Au moins il peut-être rassuré sur ça. Pas besoin de test de paternité pour se rendre compte que c’est son fils. » affirma-t-elle.

-« Il n’a jamais eu l’intention d’en faire. Il n’a jamais douté que cet enfant était de lui. » Assura Jim en regardant sa fille avec un petit sourire.

Il la connaissait bien, plus que très bien même. Il savait que depuis quelques jours elle avait enfin commencé à ouvrir les yeux et se posait de plus en plus de questions. Mais se rendait-elle vraiment compte de tout le mal qu’elle avait fait ?

Quelques petits coups discrets se firent de nouveau entendre, mais la personne en étant responsable était bien trop impatiente d’attendre la réponse pour se permettre d’entrer.

-« On peux entrer ? » fit une petite voix.

-« Heu… j’ai … heu… un truc important à faire…» fit Lanie en désignant la sortie.

-« Je pense que notre pause déjeuné est terminée… On vous laisse. Tu viens Espo ? » fit Ryan, très mal à l’aise.

-« Moi aussi je vais vous laisser… Je n’ai pas grand-chose à faire, mais je pense que vous avez des choses à vous dire… Je reviendrais plus tard ma chérie… Et toi aussi petit trésor. » fit Jim en se levant et embrassant sa fille et son petit fils.

Lanie, Esposito, Ryan et Jim sortirent de la chambre à toute vitesse.

-« Bien sûr que vous pouvez entrer… Je suis ravie de vous voir. » affirma Kate avec un très large sourire.

-« Je suis désolée. On les a fait fuir… »

-« Ce n’est pas si grave, ils reviendront un peu plus tard… »

 


judy1  (03.05.2013 à 18:59)

Chapitre 29 :  

 

-« Martha, Alexis… Je suis vraiment ravie de vous voir. » fit Kate, à la fois enchantée de les voir, et déçue que ce n ‘ai pas été Rick.

-« Tu crois vraiment que j’aurais pu attendre plus longtemps avant de voir mon petit frère ? Ça fait des années que je l’attends ! » répliqua Alexis en se précipitant près de Kate et du bébé.

-« Pas contre, nous venons presque les mains vides. Ce petit bonhomme nous a un peu pris de court ! » expliqua Martha en s’avançant à son tour.

-« Mais ce n’est pas la peine de vous excuser. Je suis vraiment contente que vous soyez là. Je vous assure. Tu peux le prendre tu sais… » affirma-t-elle à Alexis qui l’avait déjà presque dans les mains.

-« Oh… Kate, c’est vraiment gentil… Mais je n’ai jamais tenu beaucoup de bébé ! »

-« Moi non plus… Mais ça vient vite. » assura-t-elle en souriant.

-« Mais nous ne somme pas vraiment venues sans rien. » Martha sortit un album photo du sac. Il avait l’air d’avoir été ouvert et feuilleté un bon nombre de fois.

-« Vous voulez vraiment comparer…Heu… bébé, avec Alexis ? »

-« Oh grand Dieu NON… Je n’y ai même jamais pensé ! Bébé ? Il n’a toujours pas de prénom ? » Martha déposa l’album dans les mains de Kate avant de se tourner vers Alexis en demandant la permission de prendre son petit fils.

Kate sourit en regardant les deux rouquines aussi impatientes l’une que l’autre de découvrir ce petit Castle. Elle souleva la couverture, et reconnu immédiatement l’écriture de Rick.

« J’aurais aimé pouvoir inscrire ton prénom en grand et en utilisant diverses couleurs, mais comme j’ignore celui que ta maman te donnera, je vais juste y inscrire tout ceux qui me passent par la tête. Avec un peu de chance, le tien y figurera. »

-« Oh Castle ! » soupira Kate en déchiffrant tous les prénoms entourant ces quelques mots.

Elle tourna la page et fut surprise d’y trouver une photo d’échographie. Elle tourna encore la page et en découvrit d’autres.

-« Et bien… Au moins je sais où sont mes échographies maintenant. Comment as-t-il fait pour les obtenir ? Ne me dites pas qu’il a forcé ma porte ? »

-« Papa n’a jamais été chez toi sans y avoir été invité. » défendit Alexis en restant calme, mais avec empressement, sachant que jamais il n’aurait osé faire une telle chose même s’il avait dû y penser très souvent.

-« Non… Bien sûr ! » soupira Kate, repensant à toutes les allusions de Lanie, tous les sous-entendu de son père.

Elle tourna encore la page, et découvrant un cliché d’elle, assise sur le bac d’un parc, les larmes lui montèrent aux yeux. « Alors il était là tout ce temps » pensa-t-elle. Elle referma l’album, préférant le regarder seule, afin de ne pas devoir se cacher ou refouler ses émotions.

 « Je sais que ton père n’est pas comme ça, et je sais que j’ai bien plus de torts que lui dans cette histoire ! » soupira Kate, mal à l’aise d’admettre ça face à Alexis et Martha.

-« Tu n’a aucun compte à nous rendre Kate. » assura Martha en s’asseyant à ses côtés. « Ce sont vos histoires à Richard et à toi. On n’est pas venue pour t’assommer de reproches. »

-« En ce qui me concerne, tant que je peux voir mon petit frère de temps en temps… Enfin, c’était chouette quand même quand papa était heureux ! »

-« Alexis Castle ! » reprocha Martha en haussant le ton.

-« Quoi ? On n’avait promis de ne rien dire tant que le bébé n’était pas là. Ensuite, Je n’ai jamais dit que me tairait. » répliqua Alexis avec une certaine colère qu’elle essayait de refreiner. « J’ai juste dit que papa était malheureux, c’est tout. »

Martha la foudroya du regard.

-« C’est mérite Martha. Vous le savez aussi bien que moi. Vous avez le droit d’être en colère toute les deux. Je sais que j’ai eu tort de m’entêter à ce point et que j’aurais dû écouter Rick. »

Alexis baissa les yeux, confuse d’avoir douté de Kate. Visiblement, elle avait conscience de la situation et regrettait ses actes.

-« Je sais que j’ai fait beaucoup de mal à ton père, et je t’assure que je m’en veux. »

-« Bon ! De toute façon on n’était pas là pour ça ! » Consentit Alexis en reprenant son petit frère des mains de sa grand-mère. « J’ai juste envie de pouvoir profiter de mon petit frère moi. Et rassure-toi, petit loulou, je suis certaine que tes parents finiront par se rendre compte qu’ils sont aussi bêtes l’un que l’autre et que tout s’arrangera. »

-« Mouais… » répondit Kate en restant peu optimiste, pensant encore au coup de l’assistante sociale.

Martha et Alexis ne restèrent pas beaucoup plus longtemps, Kate avait toujours l’air fatiguée et en plus le bébé venait de s’endormir dans les bras de sa grande sœur. Alexis le reposa tout doucement dans son lit. Ces gestes incertains et maladroits firent sourire à la fois la jeune maman et la grand-mère, mais aucune des deux ne firent la moindre remarque, c’était juste un petit moment merveilleux.

Les deux rouquines quittèrent la chambre, laissant ce petit bébé se reposer au calme et Kate profiter d’un moment de tranquillité pour continuer à admirer le chef d’œuvre de Castle.

Au fil des pages, elle découvrit que non seulement Rick avait dû passer des journées entières à l’épier tout en restant dans l’ombre, mais également toutes ses émotions décrites dans les quelques lignes qui accompagnaient chaque cliché. Sa tristesse de devoir se contenter de la regarder, sans pouvoir l’approcher. Ses peurs, à chaque fois qu’elle tardait à rentrer après une sortie, ou quand elle se permettait de paresser au lit. Elle avait la gorge nouée, tellement les mots étaient forts, mais elle ne pu s’empêcher d’exploser de rire en voyant la photo où elle rentrait chez elle avec le peintre qui avait réalisé la décoration de la chambre. C’est en lisant le long paragraphe sous la photo qu’elle apprit que c’était son propre père qui l’avait rassuré sur cette ‘relation’ et lui avait assuré qu’il n’avait rien à craindre ce de type.

Les larmes aux yeux, elle délaissa la partie des photos pour en revenir aux quelques pages de texte. Castle commençait par expliquer les raison de son absence, se reprochant la dispute qui avait engendrée leur séparation. Il expliquait également la peur qu’il avait eue quand elle avait failli perdre le bébé à 15 semaines et que c’est pour éviter toute source de stress supplémentaire qu’il avait décidé de rester dans l’ombre. Pour terminer, il parlait du prénom, du fait qu’il n’aurait certainement pas son mot à dire, mais que si les choses avaient été différentes, il aurait aimé la convaincre de l’appeler Jackson. Il plaisantait sur le fait que jamais elle n’aurait accepté, mais qu’il aurait peut-être obtenu que ce soit son deuxième ou troisième prénom. Il justifiait ce choix en expliquant qu’il avait rencontré son père, une seule fois, et que c’était le prénom sous lequel il s’était ‘présenté’. Bien sûr, ce n’était pas son vrai prénom… Mais quelle importance ? Il voulait juste que son père à lui sache qu’il ne l’avait pas oublié et qu’il pensait très souvent à lui.

-« Oh non ! Jackson ? Tu plaisante là ? » fit Kate avec une petite moue de dégout. « Il n’aurait pas pu choisir Benjamin, ou … Ou je ne sais pas moi, mais un truc moins horrible ? »

Beckett s’étira le plus quelle pouvait pour arriver à atteindre le lit de son fils. L’effort lui faisait mal à sa cicatrice, mais peu importe, elle voulait qu’il soit tout près d’elle. Elle regarda son fils dormir et se mit à rire.

-« Tu ressemble vraiment trop à ton père quand tu fais cette grimace ! Oui, je sais, tu as bu il y a à peu près deux heures et tu as faim. »

La nuit se passa de cette manière là : Bébé dormant dans son lit et se réveillant toute les deux heures pour boire et en profiter pour se faire câliner par sa maman, et Kate qui ne dormit que par très courtes périodes. Autant dire que quand une personne du service des analyses sanguine la réveilla à 7 heures du matin, elle aurait aimé pourvoir lui lacer ses tubes par la fenêtre !

 

 


judy1  (04.05.2013 à 19:17)

Chapitre 30 :  

 

Le début de matinée fut rythmé par les visites des infirmières et du docteur Fowoll accompagnant le docteur Johnson pour admirer la cicatrice et s’assurer qu’aucune infection ne s’était installée. Ensuite, une aide soignante arriva pour faire la toilette du bébé et changer Ses habits.

Kate rageait d’être toujours clouée au lit et de ne même pas pouvoir assister au premier bain de son fils, mais elle éclata de rire, malgré la douleur que ça engendrait, quand la femme s’approcha et déposa le bébé dans les bras.

-« Quoi ? Qu’est ce qui vous fait rire à ce point ? J’ai fait une bêtise ? »

-« Non…Tout va bien. C’est juste que… Je trouve ça drôle : un pyjama avec un château et un chevalier… Pour un petit Castle ! »

L’aide soignante se mit à rire également.

-« Effectivement… Joli jeu de mots. »

Elle sortit et une infirmière entra. Elle posa des papiers sur la tablette de la table de nuit.

-« Ce sont les papiers pour déclarer votre enfant à l’état civil… Vous pourrez les remplir tout à l’heure. Là, j’aimerais changer les draps de votre lit. Vous vous sentez de taille à vous levez ? Je suis là pour vous aider. »

-« Heu… Oui. Je veux bien essayer. » répondit Kate incertaine d’arriver un tel exploit.

-« Bien. »

L’infirmière l’aida à se redresser dans le lit. Kate se retrouva assise sur le bord du lit, les pieds pendant dans le vide.

-« Tout va bien ? »

-« Oui… ça va. »

-« On continue ? » demanda-t-elle avec patience, ne cherchant absolument pas à la brusquer.

-« On continue… » répondit Kate en prenant appui sur l’épaule de l’infirmière.

Kate était debout, mais doutant de la force de ses jambes.

-« Vous pouvez faire un ou deux pas pour vous asseoir sur le fauteuil ? » demanda l’infirmière, toujours très gentiment.

-« Oui ! » répondit-elle très vite, sentant que déjà sa tête commençait à tourner.

Enfin assise, elle ferma les yeux.

-« Tout va bien Madame ? »

-« Oui, oui. » mentit Kate qui avait la vue trouble et envie de vomir à cause des nausées provoquées par le fait de se lever. 

L’infirmière débarrassa les draps souillés de sang, refit le lit à une vitesse incroyable et revint immédiatement après avoir sortit les draps sales de la chambre.

-« Vous êtes bien pâle. Je vais vous aider à rejoindre votre lit. » assura l’infirmière en la soulevant et l’aidant à faire les deux pas jusqu’à son lit. « C’est très bien… » l’encouragea-t-elle avec le sourire. « J’ai oublié de vous dire, vous devriez appeler votre père. Il n’a pas voulu vous réveiller, mais il a déjà appelé 2 fois le bureau des infirmières. »

Kate sourit, et promis de l’appeler tout de suite affin de le rassurer.

-« Dites ? J’ai vraiment faim. Quand est-ce que je pourrais manger ? »

-« Vous avez faim ? » s’interrogea l’infirmière avec amusement.

-« Oui…Depuis hier déjà, mais là … »

-« Depuis hier ? Sérieusement ? Vous venez d’être opérée Madame, alors il va falloir y aller mollo. Je vais en parler avec le médecin, et avec un peu de chance, vous un déjeuner ! »

-« Merci… » soupira Kate par politesse.

Il n’était que 9 heures du matin alors qu’elle sentait son estomac crier famine depuis la veille. Elle n’avait rien dit jusque maintenant car elle se doutait bien qu’elle n’aurait rien, mais ça faisait plus de 24 heures que l’opération était terminée.

Les trois heures qui suivirent lui semblèrent longues, très longues et quand enfin le plateau du déjeuner arriva, elle aurait presque sauté de joie si son état le lui avait permis. Mais les réjouissances furent de courtes durées. Quand elle vit deux biscottes, 15 gr de beurre allégé et un petit thermos de café qui lui sembla n’avoir aucune odeur, elle l’aurait volontiers repoussé si elle ne mourait pas de faim.

-« Wah…Et ben je ne vais certainement pas faire une indigestion ! Encore un peu et je t’envierais presque d’avoir droit à un biberon toutes les 2 heures. »

Elle mangea donc ses biscottes et bu le café avant qu’une infirmière ne change d’avis et revienne chercher le plateau avant qu’elle n’ait terminé.

Après son festin, elle se replongea dans l’album photos apporté par Martha et Alexis avant de se rendre compte que ça faisait un peu plus de deux heures qu’il avait bu, et il semblait toujours aussi paisible. L’infirmière avait reculé le lit du bébé pour passer avec le plateau et ne l’avait pas remis en place par la suite. De là où il était, elle ne pouvait même pas le voir pour s’assurer que tout allait bien. Elle prit une profonde inspiration et décida de se lever. Après tout, elle l’avait bien fait avec l’aide de l’infirmière, alors c’était un peu comme si elle lui avait donné le feu vert pour le faire d’elle-même.

Il lui fallu près de 10 minutes pour se convaincre que la douleur n’était rien du tout, qu’elle pouvait la surmonter pour aller jusqu’à son fils. Restait encore l’obstacle de la perfusion : le fil n’était pas assez long pour atteindre le petit lit. Il fallait donc qu’elle arrive à se maintenir debout tout en gérant la douleur et devant en plus pousser le pied avec les produits administrés par la perfusion. Elle avançait petits pas par petits pas. Tout doucement elle s’approcha du petit lit et fut instantanément rassuré par sa respiration qui faisait monter et descendre son petit ventre. Elle resta un moment à l’admirer. A ce moment précis, plus rien d’autre ne comptait : ni la douleur, ni le bruit de la porte qui s’ouvre doucement.

Rick venait de pousser la porte de la chambre. Il ne voulait pas faire le moindre bruit, de peur de les réveiller. Mais la vision qui s offrait à lui lui étira un sourire : Kate, debout (enfin presque pliée en deux tout de même), devant le petit lit de leur fils; lui caressant la joue et le regardant avec tendresse.

-« Tu es certaine d’avoir la permission de te lever ? » laissa-t-il échapper, sans la moindre trace de reproche dans la voix.

Surprise par cette phrase, elle se retourna. Elle n’espérait même plus sa visite. Elle l’avais attendu toute la journée d’hier, avait sursautée à chaque fois qu’une infirmière était entrée pendant la nuit. Se retrouver enfin face à lui fit monter les larmes au bord de ses yeux, mais elle restait sans rien dire.

-« Je peux entrer ? »  demanda-t-il avec une certaine appréhension.

-« Bien sûr ! » répondit Kate, affichant un petit sourire.


judy1  (05.05.2013 à 19:17)

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