HypnoFanfics

The End Of The Story. 

Enfin. Il était là, sur le podium, prêt à donner son discours, inconscient de ce qui allait se dérouler dans les minutes qui allaient suivre. Il était confiant…trop confiant…Mais il allait payer pour ce qu’il avait fait. Justice sera faite, enfin ! 
***** 

*Quelques jours plus tôt* 
Deux mois… Cela faisait deux mois qu’elle n’avait pas remis les pieds au 12th…Deux mois depuis qu’il est parti…et que plus jamais elle ne le reverrait. 
L’ascenseur s’ouvrit au 4e étage, celui de la brigade criminelle. Elle respira un bon coup et sortit de la cage en fer pour s’avancer, doucement et sûrement, vers son bureau. Il était encore tôt, personne n’était là, ou presque. Elle remarqua que Ryan et Esposito, ainsi que Gates étaient déjà présents. Ils se trouvaient tous les trois près du bureau de l’hispanique, parlant à voix basse du contenu d’un dossier posé devant eux. 
Elle s’éclaircit la gorge pour leur faire part de sa présence. Aussitôt, ils se turent et relevèrent la tête vers elle. Elle remarqua qu’Espo s’empressa de fermer le dossier et de le ranger dans le tiroir de son bureau avant de se lever et de suivre Gates et Ryan qui s’étaient déjà avancés vers elle. 
-Beckett ? s’exclama l’Irlandais avant de la serrer dans ses bras. 
-Salut les gars, dit-elle d’une voix faible avant de serrer la deuxième moitié du duo de choc. 
-Contente de vous voir Beckett, dit la Capitaine avant de serrer la main de son lieutenant préféré, même si elle ne l’avouera jamais. 
-On ne pensait pas que tu reprendrais aujourd’hui, dit Javier. 
-Moi non plus, mais j’ai besoin de bosser, de me changer les idées, de faire quelque chose après… 
-On comprend, dit Gates. Bon retour parmi nous, Beckett. 
-Merci, Capitaine. 
Gates fit un petit signe de tête avant d’aller dans son bureau. 
-Alors, les Gars ? Quoi de neuf, demanda Kate. 
-Rien de nouveau, on vient de clore une enquête donc il reste de la paperasse à faire, dit le latino. 
-Bien, si jamais vous avez besoin de moi, je serai dans la salle de sport, j’ai besoin de bouger un peu. 
Ils acquiescèrent et retournèrent à leurs bureaux respectifs, pendant qu’elle prit son sac de sport et se dirigea vers la salle. 
Quand elle disparut de leur champ de vision, Ryan se tourna vers son coéquipier. 
-Tu crois qu’on devrait lui en parler. 
-Tu as entendu Gates ? On en parle à personne, surtout pas à elle. Ça va la détruire. 
Sur ce, ils se mirent au boulot. 
***** 

Cela faisait une demi-heure qu’elle faisait du sport. Elle s’en était prise au sac de frappe se trouvant au fond de la pièce. Elle avait besoin de se défouler, de libérer tout ce qu’elle renfermait en elle depuis deux mois, toute cette rancœur, cette haine envers ceux qui avait détruit sa vie. 
*Flashback, deux mois plus tôt* 
-Castle, arrête tes sottises ! Tu sais très bien que les aliens n’existent pas! 
-Voyons, Beckett ! Ce serait trop cool ! 
-Peut-être, mais tes théories loufoques ne vont pas nous faire avancer sur cette enquête ! 
Cela faisait des heures qu’il ne cessait d’émettre des théories plus folles les unes que les autres, et cela commençait tout doucement à l’énerver. Elle l’aimait mais après cette longue journée qui avait commencé par un cadavre découvert à 4h du matin, celui de Sara Keith, dont la cause de la mort était toujours inconnue car Lanie n’avait trouvé aucune blessure, aucune drogue ni même de poison dans le sang de la victime, rien… Elle avait juste envie de finir cette enquête et enfin se relaxer… 
-Oh !! Et si… 
-Castle ! Tais-toi ! D’accord ? dit-elle sur un ton sec et énervé. 
Il sembla blessé par sa remarque, mais il essaya de le cacher rapidement. Mais pas assez car elle le remarqua. 
-Ecoute, je suis désolée c’est juste que…Je suis à cran avec cette enquête et à cause des… 
-Des hormones ? continua-t-il. Kate, ne t’inquiètes pas, d’accord ? Je ne t’en veux pas, je comprends ! Ce meurtre est vraiment bizarre et tes sautes d’humeur à cause du bébé… 
-Chut ! 
Ils l’avaient découvert quelques jours plus tôt. Ils étaient mariés depuis quelques semaines quand tout à coup, Kate a commencé à être malade. Elle ne pouvait plus rien garder dans son estomac. Quand ils avaient été voir son médecin, il leur a annoncé qu’elle était enceinte de 6 semaines. Ils étaient heureux mais ils avaient préféré attendre qu’elle ait atteint les 12 semaines de grossesse avant de l’annoncer à leurs familles et amis. 
-Castle, quelqu’un pourrait t’entendre ! 
-Désolée, mais tu me connais ! Je suis tellement heureux que j’ai envie de le crier au monde entier ! 
Elle eut un petit sourire et reporta ensuite son attention au tableau. 
-Au fait, Castle, tu n’as pas un rendez-vous avec ton agent pour ta prochaine tournée promotionnelle ? 
-Oh mince ! Je l’avais complètement oublié ! dit-il en enfilant son manteau en vitesse. Je t’appelle plus tard ! 
Il l’embrassa sur le front, et partit en courant. 
Du taxi qui l’emmenait au bureau de Paula, il envoya un « Je t’aime » auquel elle répondit « Moi aussi…enfin, nous aussi on t’aime ;) ». Il lui envoya un « A ce soir ! » avant de ranger son téléphone, sans savoir qu’il ne rentrerait jamais à la maison… 
Quelques heures plus tard, après avoir enfin découvert la cause de la mort et arrêter le coupable, Beckett était rentrée au loft, espérant voir son mari aux fourneaux, mais l’appartement était silencieux. Elle essaya de l’appeler plusieurs fois, sans avoir aucune réponse. Elle essaya alors d’appeler Paula mais celle-ci lui répondit que Castle avait quitté son bureau deux voire trois heures auparavant. 
Elle allait appeler Alexis pour savoir si elle avait des nouvelles de son père, quand son portable sonna dans sa main. Il s’agissait d’un numéro inconnu. 
-Allo ? 
-Madame Castle ? 
-Oui, c’est moi, qui est à l’appareil ? 
-Je suis le nouvel assistant du Docteur Parish…Elle aimerait que vous veniez le plus vite possible ici, à la morgue. 
-Lanie ? Mais, pourquoi ne m’a-t-elle pas appelée ? 
-…il serait préférable que vous veniez immédiatement, madame. 
-Euh…D’accord, j’arrive. 
Quand elle arriva quelques minutes plus tard, elle comprit pourquoi Lanie ne l’avait pas appelée elle-même quand elle la vit en larmes dans les bras d’Esposito, lui aussi chamboulé par ce qui avait dû se produire. 
-Lanie ! Espo ! Qu’est-ce qu’il se passe ? 
-Ka…Kate…Je…Je suis t…tellement d…d…désolée ! 
-Lanie ! Dis-moi ! 
-Beckett, dit Esposito, c’est Castle… 
Elle eut l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds. 
-Non…Non ! C’est impossible ! 
-Kate…essaya Lanie. 
-NON ! cria-t-elle en courant vers la salle d’autopsie. 
Mais là, sur la table, portant encore ses vêtement ensanglantés, se trouvait son mari, l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde…Il était là, sur cette table d’acier… 
Elle s’approcha de lui et posa une main sur son torse…et ne sentit aucun mouvement, aucun battement de cœur. C’était fini, il était mort. 
La première chose dont elle se souvient après avoir vu le cadavre de Castle était son réveil à l’hôpital, avec le médecin lui annonçant qu’elle venait de perdre la seule chose qui lui restait de Castle : leur bébé. 
Le sniper qui a tiré une balle dans la tête de Castle n’a jamais été retrouvé, tout comme son arme. Elle avait voulu enquêté sur cette affaire mais Gates lui en empêcha, et lui donna une semaine de congé pour se remettre, même si c’était peu, c’est tout ce qu’elle pouvait lui donner. 
Quelle ne fut pas leur surprise quand elle l’appela au bout de quelques jours pour allonger son congé, pour une durée indéterminée. Le Capitaine lui accorda en lui disant qu’elle ne serait pas, évidemment, payée durant ce temps. 
Et la voilà, aujourd’hui, de retour au commissariat. 
*Fin du Flashback* 
Après avoir pris une douche, Beckett revint dans l’Open Space et vit que ni les Gars, ni Gates n’étaient là. Elle se dirigea alors vers le bureau d’Espo où elle prit le dossier qu’ils consultaient plus tôt, le feuilleta, et pris quelques photos des pages l’intéressant, avant de le ranger là où il était et de retourner à son bureau, comme si de rien n’était. 
Quelques minutes plus tard, Ryan et Esposito revinrent et allèrent la voir à son bureau. 
-Ça va, Becks ? 
-Ça peut aller, mais je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler Becks ! dit-elle avec un petit sourire, à peine visible, mais bien présent, ce qui rassura les deux autres. Sinon, racontez-moi l’affaire sur laquelle vous êtes. 
-Il s’agit, en fait, d’un sérial killer. 
-Combien de morts jusqu’à présent ? 
-On en a recensé une quinzaine durant les 5 dernières semaines. 
-Wow ! Ça en fait, quoi, un tous les deux ou trois jours ? 
-Oui, plus ou moins. Et c’est toujours le même mode opératoire. Les victimes sont toutes des criminelles, que ce soit le simple dealer de drogue au spécialiste des arnaques. Ils n’ont, apparemment, rien de plus en commun, si ce n’est une balle dans le bas du dos, pour les paralysés, et ensuite, une balle entre les deux yeux. 
Quand ils virent l’expression de son visage changer, ils comprirent leur boulette…Castle était mort, lui aussi d’une balle dans la tête. 
-Désolé Beckett…commença Ryan. 
-Non, non, ça va, ne t’inquiètes pas, ce n’est pas votre faute. Continuez. Balistique ? 
-Toutes les balles proviennent d’une seule et même arme, un 9 mm, mais elle n’est pas répertoriée donc on ne sait pas à qui elle appartient. 
-Elle n’est jamais apparue dans des enquêtes précédentes ? 
-Non, en dehors de ces meurtres en série, répondit l’hispanique. 
-Et au niveau des scènes de crimes ? Des points communs ? 
-Non, aucun, mis à part que ce sont des endroits sombre et isolés, voire même abandonnés, et que la plupart des meurtres ont eu lieu la nuit, dans des endroits peu fréquentés donc nous n’avons aucun témoin. 
-Vidéos de surveillances ? 
-Aucunes caméras n’étaient installées ou si elles l’étaient, elles ne fonctionnaient pas, donc nous n’avons aucune image des meurtres, ni du meurtrier. 
-Bref, à part les blessures, que les victimes soient des criminels et qu’ils aient été tués dans des endroits peu fréquentés, on a rien. 
Les deux autres secouèrent la tête de droite à gauche. Ils se remirent tous trois devant le tableau blanc réfléchissant à un lien entre tous les meurtres, quand soudain le téléphone de Ryan se mit à sonner. 
-Les gars, on a un nouveau meurtre…C’est encore « lui » qui a frappé, dit-il quand il eut raccroché. 
-Euh, les Gars, allez-y sans moi, je ne me sens pas prête à retourner sur une scène de crime pour le moment… 
-Ne t’inquiètes pas, Becks, on comprend, dit Javier. 
Elle acquiesça, et retourna dans son bureau, pendant que les gars mirent leurs vestes et se rendirent sur la scène de crime. 
Dès qu’ils furent partis, Beckett se leva et se rendit aux archives. Là, elle retrouve les dossiers sur la mort de Castle, l’ouvrit et vérifia son contenu. Elle tenait à savoir s’il y avait eu des avancées sur l’enquête depuis la dernière fois qu’elle avait vérifié, mais il n’y avait rien. Déçue, elle referma le dossier, dont elle possédait déjà une copie chez elle, sans que personne ne le sache. 
En repartant, elle remarqua quelque chose de familier dans une des étagères. Vérifiant que personne ne se trouvait aux alentours, elle prit cet objet et le mit dans son sac de sport qu’elle avait pris avec elle, et sortit de la salle en vitesse, repassa par son bureau pour prendre ses affaires et quitta précipitamment le commissariat. 
Une fois à son appartement, elle posa le sac dans l’entrée et se dirigea vers son bureau où se trouvait son murderboard. 
Elle le réétudia une nouvelle fois, sortit son téléphone et après l’avoir connecté à son ordinateur, elle imprima les photos qu’elle avait prises du dossier caché dans le bureau d’Esposito. Une fois cela fait, elle les ajouta à son murderboard, car en effet, le dossier parlait de la mort de Castle, et il venait de lui fournir la pièce de puzzle qui lui manquait pour enfin résoudre cette affaire. 
Elle se connecta sur internet grâce à son ordinateur et chercha les éléments qu’il lui manquait et imprima les données nécessaires. Elle prit les feuilles que son imprimante venait de cracher et alla s’installer à sa grande table à la salle à manger de son appartement et mit en place son plan pour en finir. Une bonne fois pour toute. 
***** 

-Salut Lanie ! Qu’est-ce qu’on a ? 
-Alan McManus, 25 ans, mort d’une balle entre les deux yeux après avoir été maîtrisés par une balle dans le bas du dos. 
-McManus ? demanda Ryan. 
-Tu le connais ? demanda Esposito. 
-Ouais, c’est un dealer bien connu dans le quartier. Quand je bossais aux Narcotiques, on l’a arrêté plusieurs fois, mais comme à ce moment-là c’était un mineur, il a échappé à la prison. 
-Encore un criminel donc…Yo ! Hastings ! Des témoins ? Non, par contre on a peut-être une piste. Le type là-bas, euh…monsieur Peterson, a installé une caméra de surveillance discrète après avoir été victime de plusieurs cambriolages dans son magasin. 
-Peut-être que notre tueur ne l’a pas vu et qu’on pourra enfin savoir à quoi il ressemble. Dès que vous l’avez, envoyez-la à Ellis qu’elle l’analyse. 
-Bien, Monsieur. 
-Les Gars ? appela Lanie. Je crois que j’ai trouvé quelque chose. 
-Qu’est-ce que tu as ? 
-J’ai trouvé un cheveu sous le cadavre, dit-elle en montrant un long cheveu brun grâce à une pince. 
Elle l’emballa dans un sac prévu pour ce cas et le donna à un de ses assistants. 
-Vu l’importance de l’enquête, je vais essayer d’accélérer la procédure d’analyse de l’ADN, mais je ne l’aurai que demain. 
-Vu la longueur du cheveu, je dirais que le tueur est soit un chanteur de métal…commença Ryan 
-…soit une femme, finit Espo. 
***** 

Une fois rentrés au commissariat, les Gars remarquèrent l’absence de leur boss. 
-Elle n’est peut-être pas prête pour reprendre le boulot, dit Ryan, tristement. 
-Peut-être ? Ryan, tu te souviens de la dernière fois qu’on l’a vue ? A l’enterrement ? 
*Flashback, environ deux mois plus tôt* 
Le Chef de la Police avait donné l’autorisation de donner à l’écrivain des funérailles dignes d’un membre de la NYPD. 
Tout le monde avait fait le déplacement. En plus de Kate, Martha, Alexis, les Gars et Lanie, le Capitaine Gates était venue ainsi que tout le District 12, mais aussi Meredith, qui était aux côtés de sa fille, Gina Cowell , Perlmutter, Jim Beckett, pour pouvoir dire adieu à son gendre et à l’homme qui avait rendu le sourire à sa fille chérie. Même Jordan Shaw était venue. Mike Fallon a, quant à lui, envoyé un mail au Capitaine Gates pour présenter ses condoléances à la perte d’un membre de la Police de New York, mais ne pouvait pas venir suite à une affaire en cours à Sacramento. 
Près d’un mois après l’enterrement de Jerry Tyson, tué au cours d’une enquête le concernant, l’équipe de Beckett se retrouvait à nouveau ensemble à un enterrement. Mais le précédent, c’était surtout pour s’assurer que le Triple Tueur ne reviendrait jamais les hanter, cette fois-ci, c’était en espérant que tout ceci était un cauchemar et qu’en réalité, Castle était bel et bien vivant. 
Beckett n’avait pas beaucoup de souvenirs de l’enterrement…tout ce qu’elle se souvenait de ce jour, c’est le sentiment qu’une partie d’elle était enterrée-là… 
*Fin Flashback* 
-C’est vrai, dit Ryan. Je ne sais pas comment je réagirais s’il s’agissait de Jenny… 
***** 

Une fois le plan prêt, Beckett remarqua que la nuit était tombée depuis un bon moment sur Big Apple. Elle regarda sa montre et vit qu’il était 2h du matin. Elle se changea donc et alla dormir…ou du moins, essayer, comme elle le faisait depuis qu’il était parti… 
Le lendemain, elle arriva au commissariat vers 8h du matin. Les gars étaient déjà à leur bureau, en train de vérifier les finances de la dernière victime. 
-Salut les Gars. 
-Hey Beckett ! Comment vas-tu ? 
-Mieux qu’hier. Désolée d’être partie précipitamment hier, mais … je ne sais pas, j’y arrivais pas… 
-Ne t’inquiètes pas, Becks, dit Espo. On comprend. 
-Merci…Et Espo ? Arrête de m’appeler Becks ! 
Ils eurent un petit rire. 
-Sinon, le nouveau meurtre d’hier ? Des pistes ? 
-Et bien figure-toi que oui ! Il y avait une caméra de surveillance bien cachée mais qui a probablement filmé le meurtre, Ellis est en train de l’analyser. Elle avait une réunion hier et n’a pas pu le faire avant aujourd’hui. Et Lanie a trouvé un cheveu sur le corps, elle va booster les résultats donc on devrait les avoir dans une grosse demi-heure environ. 
Ils n’avaient pas remarqué que Beckett avait pâlit lorsqu’ils présentaient les nouveaux indices. 
-Détectives ? appela Ellis, vous devriez venir voir ce que j’ai trouvé… 
Ils se levèrent et se rendirent dans son bureau. 
-Je…J’ai eu du mal à y croire mais les images ne mentent pas… 
Elle mit en route la vidéo. 
L’allée était vide au début de la séquence, mais bien vite, une silhouette entra dans le champ de la caméra en courant. 
-C’est McManus, dit Ryan. 
La victime ne cessait de regarder derrière lui pour voir où se trouvait son attaquant, jusqu’au moment où il s’écroula sur le sol. 
-Là, le tueur vient de le maitriser avec une balle dans le bas du dos…Le voilà ! 
En effet, le tueur, ou plutôt la tueuse, vu le type de chaussures qu’elle portait, venait d’apparaitre à l’écran. Elle était habillée d’un pantalon de type jeans noir, et d’une veste en cuir noire également, ainsi que de bottes à talons. Elle portait une capuche et une casquette de baseball qui complétaient l’ensemble et qui la rendait impossible à identifier. 
Elle retourna McManus sur le dos pour lui faire face. 
-C’est là qu’un de ses cheveux a dû tomber. 
La victime sembla supplier de ne pas le tuer, mais elle leva son arme et tira une balle dans sa tête, avant de ranger son arme sous sa veste, se pencha pour et de faire demi-tour…sans savoir qu’une caméra était présente. 
-Pause ! Tory, tu peux agrandir l’image ? 
-Pas de soucis. 
Elle tapa sur quelques touches et un gros plan de l’image de la tueuse apparut. 
-C’est pas vrai…dit Ryan. 
-C’est pas possible, c’est une blague ? s’écria Esposito. 
-Les Gars ! J’ai eu les résultats de l’ADN, dit Lanie en entrant dans la pièce, essoufflée. J’ai revérifié plusieurs fois mais le résultat est le même il s’agit de… 
-Beckett, coupa Ryan en lui montrant la capture d’écran. 
***** 

-Merde, merde, MERDE ! s’écria-t-elle en donnant un bon coup de pied dans sa chaise de bureau. 
Elle était rentrée chez elle dès que les Gars lui avaient parlé des indices trouvés. Cela compromettait son plan, elle devait faire vite ! 
-Comment ai-je pu être aussi bête ? 
Tout c’était bien déroulé, pour les victimes précédentes, et il a fallu qu’elle fasse cette bêtise ! Alors qu’elle avait quasi fini ce qu’elle devait accomplir ! 
Elle regarda sa montre et vit qu’il était l’heure. Tout compte fait, le plan allait peut-être fonctionner après tout. 
Elle prit son sac de sport, sa veste et ses clés et quitta son appartement, pour, ce qu’elle savait, la dernière fois. 
***** 

Après avoir eu leur mandat, Ryan, Espo et Gates se rendirent à l’appartement de Beckett. Ils savaient qu’elle y était revenue après la mort de Castle, le loft lui rappelant trop son amour perdu. 
Ils toquèrent plusieurs fois mais n’ayant aucune réponse, ils défoncèrent la porte et y pénétrèrent. 
-RAS dans la cuisine. 
-RAS dans la chambre. 
-RAS dans le salon et la salle à manger. 
-Euh, Esposito ? Capitaine ? Venez voir, au bureau, appela Ryan. 
Quand ils arrivèrent dans la pièce, ils virent les murs remplis de notes, de photos, de lignes tracées au feutre pour relier deux informations, etc. Il y avait les photos de Castle, d’un côté, mais aussi de Johanna Beckett et ses collègues tués, Montgomery, Raglan, MacAllister, Lockwood, et les victimes des meurtres que Beckett était soupçonnée d’avoir commis. Tous ces portraits étaient reliés à une seule et unique image au centre du murderboard : une photo de Bracken. 
-Bracken ? Ce serait lui qui serait derrière le meurtre de Castle ? demanda Espo. 
-Oui, mais, pourquoi a-t-elle tué ces hommes ? demanda Gates. 
-Il semble qu’elle les ait reliés à un compte caché de Bracken, et chacun avait reçu une certaine somme de ce compte il y a quelques mois, un peu avant le meurtre de Castle. 
-Et elle semble qu’elle ait gardé le gars qui a tué Castle en dernier, dit Ryan en montrant les infos sur McManus. Il a été payé 200.000 dollars le lendemain de la mort de Rick… 
-Non, Ryan, vous avez faux, dit Gates en regardant l’historique des pages visitées pas Beckett récemment. McManus n’est pas sa dernière victime… 
-Que voulez-vous dire ? demanda l’Irlandais. 
-Elle va tuer Bracken ! 
***** 

Enfin. Il était là, sur le podium, prêt à donner son discours sur la sécurité de la ville, inconscient de ce qui allait se dérouler dans les minutes qui allaient suivre. Il était confiant…trop confiant…Mais il allait payer pour ce qu’il avait fait. Justice sera faite, enfin ! 
Elle chargea l’arme qu’elle avait prise au commissariat le jour avant, le fusil de sniper que Maddox avait utilisé lors de l’enterrement de Montgomery pour lui tirer une balle dans le cœur. 
Elle la chargea et visa le Sénateur, se tenant sur le podium, tout souriant. 
Elle sourit et appuya sur la détente et vit par la lunette, le Sénateur s’écrouler, mort, d’une balle dans la tête. 
***** 

Ils étaient arrivés devant le One Police Plaza, le quartier général de la NYPD, où Bracken devait donner sa conférence de presse. Mais au moment où ils sortirent de la voiture, ils entendirent un coup de feu et virent le Sénateur s’écrouler sur le sol, sous les cris de la foule. 
Ils levèrent la tête et virent Beckett, allongée sur le toit en face du 1PP, semblant fière de ce qu’elle venait de faire, puis elle se releva et se dirigea vers l’intérieur du bâtiment. 
Les Gars et Gates, ainsi que quelques hommes du SWAT, pénétrèrent dans le bâtiment et se séparèrent. Les Gars et Gates arrivèrent au niveau du 5e étage par les escaliers de secours quand ils entendirent Beckett juste au-dessus d’eux. 
-Beckett ! Stop ! 
Elle regarda par-dessus la rambarde et se mit à courir vers la porte menant au 6e étage. Les policiers coururent dans les escaliers pour la suivre et passèrent la porte. 
Ils firent le tour des pièces sans la trouver. Mais ils finirent par entrer dans un bureau vide et entendirent du bruit dans l’armoire au fond de la pièce. 
-Je vous couvre, dit Gates. 
Ryan s’approcha et ouvrit la porte brusquement après avoir compté jusque trois. Mais il se retrouva face contre terre quand Beckett le poussa en sortant de l’armoire. 
Elle se mit à courir vers la porte, essayant d’éviter Gates qui essayait de la rattraper, mais c’était sans compter sur Esposito, caché derrière la porte, qui la plaqua sur le sol et lui passa les menottes. 
-Katherine Beckett, vous êtes en état d’arrestation pour les meurtres de 17 personnes dont le Sénateur Bracken. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous…. 
Tout en lui lisant ses droits, il la releva et ils l’emmenèrent au commissariat. 
***** 

-Alors ? Demandèrent les Gars en chœur en voyant Gates revenir de la salle d’interrogation. 
-Elle n’a pas prononcé un seul mot, et ne m’a pas regardé une seule fois dans les yeux. Elle fixait le miroir sans teinte et rien d’autre. 
-Je…je ne comprends toujours pas, dit Lanie qui les avait rejoint après l’arrestation de Kate. Ce n’est pas possible ! Pas la Beckett qu’on connait ! 
Il y eut un silence, tous se remémorant la Beckett « d’avant » celle qui n’avait pas encore franchi la ligne. 
Soudain, un officier s’écria : 
-UN MEDECIN ! VITE ! 
Ils coururent vers lui et celui-ci leur indiqua les cellules. Là, un autre policier était accroupi à côté d’une Beckett prise de convulsion, allongée sur le sol de sa cellule. 
-Du poison…dit Lanie en montrant le sachet en plastique vide à côté de Kate. 
-Mais comment… 
Lanie s’agenouilla à côté de son amie et essaya de l’aider. 
-Elle l’avait collée en-dessous du banc, probablement avant de quitter le commissariat ce matin… 
Lanie fit son possible pour aider Kate en attendant les ambulanciers mais celle-ci s’arrêta de convulser, ses yeux vides fixant le plafond au-dessus d’elle. 
-Oh mon Dieu…Ce…C’est fini, elle est partie… 
Kate Beckett-Castle n’était plus…Elle était partie rejoindre l’homme qu’elle aimait dans l’au-delà, ainsi que son bébé qu’elle n’avait pas eu le temps de rencontrer.
C’était fini… 
***** 
Elle se réveilla en sursaut et regarda autour d’elle. Castle ronflait à ses côtés, dans leur chambre au loft. 
Un cauchemar. C’était juste un cauchemar. Elle se leva et se rendit à la cuisine pour boire un verre d’eau et se remettre de ses émotions. 
Au bout de quelques minutes, elle sentit deux bras l’entourer autour de la taille et se poser sur son ventre. 
-Ca va ? demanda-t-il. 
-Oui, ne t’inquiètes pas, juste un cauchemar. 
-Tu veux en parler. 
-Non, pas tout de suite. 
-D’accord, dit-il en l’embrassant dans le cou 
Ils étaient dans les bras l’un de l’autre quand le portable de Kate sonna. Il regarda l’heure sur la radio : 4h du matin. 
-Beckett…Où ça ?... D’accord, on arrive. On y va, l’écrivaillon, on a un meurtre. 
***** 

-Lanie, qu’est-ce qu’on a ? 
-Sara Keith, 24 ans, cause de la mort inconnue… 
Kate eut soudain un déjà vu…Cela commença comme dans son cauchemar, par la mort de cette jeune femme. 
-Beckett, ça va ? 
-Euh, pardon, oui, ça va, désolée. 
Et si ce cauchemar était en fait un rêve prémonitoire ? En tout cas, elle n’allait pas quitter Castle d’une semelle, quitte à annuler sa réunion avec Paula. 
Elle allait réécrire le début de l’histoire pour changer la fin en « happy ending », car elle, Katherine Houghton Beckett-Castle, n’allait pas laisser son bonheur disparaitre. 
Jamais. 
THE END 

Ce récit participait au concours d'écriture N°4. L'auteur est Titefolle.