HypnoFanfics

Il est bientôt midi et Tru ne s'est toujours pas réveillée. Davis commence à s'inquiéter de ne pas la voir arriver et dévide de l’appeler. Celle-ci ouvre difficilement les yeux et décroche le combiné.

Tru : Allo ?
Davis : Tru ? Qu’est-ce que tu fais ça va faire plus d’une heure que je t’attends ! Je me faisais du souci !
Tru (se passant une main sur la tête): O… Davis je suis désolée mais je ne me sens vraiment pas bien aujourd’hui et je doute d’avoir la force de me lever… Ca te dérange si je reste chez moi aujourd’hui ? Du moins juste le temps de me sentir un peu mieux…
Davis (inquiet) : Non… Non bien sur, tu peux rester chez toi, je te remplacerai ! Mais est-ce que ça va aller ?
Tru : Oui j’ai juste du attraper un virus, rien de bien méchant !
Davis : Bon et bien alors je vais te laisser te reposer, si tu as besoin de quoi que ce soit je suis là !
Tru : Merci c’est gentil.

Tru repose le téléphone et se lève péniblement pour sortir de son lit. C’est comme si une centaine de marteaux lui cognaient la tête en même temps. Elle se dirige vers la salle de bain et se passe un peu d’eau sur le visage, puis se regarde dans le miroir. Il lui parait impossible de supporter cette migraine toute la journée, on ne sait jamais si quelqu’un venait à avoir besoin d’elle, elle regarde donc dans un placard et en sort une boite de comprimés pour le mal de tête.
Alors qu’elle s’apprête à prendre son petit déjeuner, quelqu’un frappe à la porte.

Harrison : Tru t’es là ?
Tru (se levant pour aller lui ouvrir) : Ouais j’arrive ! Qu’est-ce qui t’arrive ?
Harrison (entre dans la cuisine et se sert un verre de jus d’orange) : Et ben alors c’est comme ça qu’on accueille son frère ?
Tru : Désolée mais en général quand tu viens chez moi de si bonne heure c’est que tu as besoin de quelque chose !
Harrison : Tu sais c’est déjà l’heure du déjeuner alors il n’est pas si tôt que ça ! (Tru lui fait de gros yeux) Ok, j’avoue j’ai besoin de toi mais ce n’est pas pour ce que tu crois !
Tru : Ah, parce que maintenant tu lis dans mes pensées ?
Harrison (sourit) : C’est possible ! Toujours est-il que ça va faire un bon moment que je n’ai pas vu Lindsay et …
Tru : Non.
Harrison (étonné) : Quoi non ? Attend au moins de savoir ce que je vais te demander !
Tru : Tu as besoin de moi pour la récupérer mais je n’ai pas l’intention de me mêler de vos affaires !
Harrison : Mais non, c’est là que je suis génial ! Parce que tu n’auras pas à te mêler de quoi que ce soit ! Je veux juste lui faire un cadeau et j’ai besoin de toi pour ça ! Tu vois, rien de bien méchant et je ne lui dirais même pas que tu m’as aidé !
Tru : Harrison, elle est mariée maintenant et il serait peut être temps pour toi de passer à autre chose ! Je pensais que tu l’avais accepté !
Harrison : Ouais ben c’est aussi ce que je pensais mais c’est pas le cas ! S’il te plait Tru, après je te laisse tranquille, c’est promis !
Tru (réfléchit en le regardant puis soupir) : Bon c’est d’accord mais laisse moi un moment pour me reposer, au moins le temps que le cachet que j’ai pris fasse son effet !
Harrison (Tru le ramène vers la porte) : Un cachet ? Pourquoi t’as pris un cachet ? (Tru le met dehors) Je reviens dans deux heures pour te chercher !

Tru retourne dans son lit et passe les couvertures par-dessus sa tête mais, bien que tombant de fatigue, elle ne parvient pas à retrouver le sommeil et décide d’aller se préparer.

Shivana  (11.11.2006 à 13:33)

Davis est en train de faire l’autopsie d’un nouveau cadavre. Un bruit derrière lui le fait sursauter, il se retourne et aperçoit Carrie. Celle-ci sourit et s’avance vers lui.  

Carrie : Je suis désolée je ne voulais pas te faire peur !
Davis (après avoir reçu un baiser) : Non, c’est rien ne t’en fais pas ! Je crois que je passe un peu trop de temps avec les morts et j’en arrive à oublier qu’à l’extérieur le monde continu à bouger…
Carrie (pendant qu’il repose ses outils et enlève ses gants) : Tru ne travaille pas aujourd’hui ?
Davis : Non elle est malade alors je lui ai dit qu’elle pouvait rester au lit.
Carrie : Décidément tu es l’homme le plus gentil que j’ai rencontré !
Davis : J’espère que ça ne te pose pas de problème…
Carrie (s’avançant pour l’embrasser à nouveau): Bien au contraire. 

Quelqu’un entre dans la pièce. 

Jack : Vous savez il y a des endroits plus pratiques que la morgue pour ça !
Davis (se poste entre Jack et Carrie) : Qu’est ce que vous faites là ? Vous devriez savoir depuis le temps que vous n’êtes pas le bienvenu !
Jack (sourit) : Allons est-ce une façon de traiter ses anciens collègues ?
Davis : Nous ne sommes pas des anciens collègues, je suis prêt à parier que vous n’avez aucun ami et que c’est la raison pour laquelle vous vous évertuez à venir nous gâcher la vie !
Jack : C’est une remarque intéressante en effet… dont je ne tiendrais pas compte mais intéressante tout de même ! Si personne ne m’appréciait ne serait-ce qu’un tout petit peu comme vous le dites, alors pourquoi Tru m’aurait elle inviter à passer noël avec vous ?
Davis : Je dirais probablement par pitié.
Jack (se dirige vers la porte, cette remarque ne semble pas lui faire plaisir) : Vous êtes bien trop naïf mon bon Davis, mais remarquez, si ce n’était pas le cas, comment cette magnifique jeune femme parviendrait elle à vous faire croire qu’un gars comme vous lui plait ? (leur fait un signe de la main) Ce fut un plaisir ! 

Jack sort de la pièce, les laissant à nouveau seul. Même s’il essaye de faire comme s’il n’avait pas été touché par ce que vient de dire Jack, Davis ne peut s’empêcher de se poser des questions. Carrie tente de le rassurer mais il lui dit avoir quelque chose à faire et s’en va, la laissant seule.

Shivana  (11.11.2006 à 13:54)

Tru et Harrison sont en train de faire les boutiques, les cadeaux qu’il choisit pour Lindsay sont tous plus farfelus les uns que les autres.

Tru : Je peux te poser une question ?
Harrison (contemplant une sorte de souris en plastique munie de ressorts) : Ouais bien sur ! (le montre à Tru) C’est fou ce qu’ils arrivent à inventer !
Tru (lui prenant l’objet des mains avant de le reposer et de reprendre) : Qu’est ce que tu comptes faire ? Je veux dire… Ok, tu vas lui acheter un cadeau, mais et après ? Tu vas arriver chez eux, après avoir parcouru des kilomètres et quoi ? Tu vas lui faire une nouvelle déclaration en espérant que ça la convaincra de divorcer ?
Harrison (baisse la tête) : Non, je… Je ne sais pas vraiment en fait. Je ne suis même pas sûr d’être encore amoureux d’elle… C’est juste que j’en ai assez de… Comment dire… De me réveiller seul tous les matins, de n’avoir aucun but dans la vie! C’est vrai, toi tu sauves des gens et tout, mais moi… Je suis personne ! Et j’ai envie que ça change…
Tru (prend son frère dans ses bras) : T’es pas personne ! Regarde, tu as trouvé un nouveau job, tu m’aides tout le temps et surtout (lui passe une main dans les cheveux) tu es allé chez le coiffeur ce qui t’as permis de retrouver un aspect presque normal.
Harrison (se recoiffe un peu) : C’est vrai que je me trouve plutôt beau gosse comme ça, hein !
Tru (sourit) : Un vrai bourreau des cœurs !
Harrison : Ouais t’as raison, j’ai peut être pas besoin de tout ça…
Tru : Bien sur que non ! Aller viens, pour te réconforter je t’offre un bon café !

Ils se dirigent tout deux vers la sortie du magasin mais au moment de passer la porte, Harrison heurte une jeune femme et renverse ses sacs.

Harrison : Je suis désolé, attendez je vais vous aider à ramasser !

Il commence à ramasser les affaires et s’arrête sur une souris à ressort. La jeune femme, un peu mal à l’aise, le regarde avec un sourire gêné.

Jeune femme : Oui je sais que ce n’est plus trop de mon âge mais j’ai trouvé ça très amusant et je me suis dit : tient, pourquoi pas ! Vous devez me trouvez ridicule…
Harrison : Non loin de là ! Je disais justement à ma sœur que… (marque une pause et regarde sa sœur) Vous m’excusez une minute ?
Jeune femme : Bien sur…

Harrison attire sa sœur un peu plus loin et lui chuchote.

Harrison : Ca te dérange si je vais boire un café avec elle plutôt ?
Tru : Non pas du tout, je me sentais un peu fatiguée de toute façon, ça me permettra de rentrer me reposer.
Harrison : Oui, mais l’ennuie c’est que j’ai pas encore reçu ma paye et ça le fait pas si elle doit se payer son café…
Tru (soupir et sort son porte monnaie) : Amuse-toi bien.
Harrison (pendant que Tru s’éloigne) : Je te le revaudrais !

Il se retourne vers la jeune femme.

Harrison : Ecoutez, j’étais sur le point d’aller boire un bon café… Ca vous direz de m’accompagner ?
Jeune femme : J’en serai ravie !
Harrison : Super… (sursaute légèrement) J’allais oublier, moi c’est Harrison !
Jeune femme : Déborah.

Shivana  (11.11.2006 à 14:21)

Sur le chemin du retour, Tru croise Davis qui semble mal en point.

Tru : Davis ? Est-ce que tout va bien ?
Davis (d’abord étonné puis légèrement énervé) : J’aurais du m’en douter, tu n’es pas malade hein ? Tu sais tu m’aurais dit que tu voulais juste faire les boutiques je t’aurais passé ta journée quand même mais non… Il a fallut que tu me mentes !
Tru (le regarde s’éloigner, puis le rattrape) : Hey ! Qu’est ce qui t’arrive ?
Davis : Rien, j’en ai assez que les gens me prennent pour une bonne poire c’est tout !
Tru : De quoi ? Mais…
Davis : Pourquoi tu as invité Jack ?
Tru (abasourdie) : Invité Jack, mais quand ?
Davis : A noël.
Tru : Euh… Ben je… Je ne sais pas trop ! Il m’avait aidé à résoudre une affaire et il allait passer noël tout seul alors… Mais en quoi est ce que c’est un problème ?
Davis : Ce mec passe son temps à nous prendre pour des imbéciles, à nous faire tourner en bourriques mais à lui on lui pardonne tout !
Tru : Quoi ? Mais non je ne lui ai pas pardonné mais il me semblait différent je…
Davis : Tu quoi ?
Tru : Est-ce que c’est vraiment pour ça que tu m’en veux ? Parce que je ne suis pas sure de bien comprendre !
Davis : Non je… Ecoute je suis fatigué moi aussi et j’ai besoin d’être seul alors (fais un geste de la main pour faire comprendre qu’il a besoin d’espace)…

Tru le regarde partir, les larmes lui montent aux yeux, décidément elle aurait mieux fait de rester au lit aujourd’hui. Alors que Davis disparaît à l’angle d’une ruelle, Tru est prise d’une sorte de vertige. Tout autour d’elle semble devenir flou et mouvant. Elle secoue la tête et s’appuie contre un arbre. Son téléphone portable sonne dans son sac.

Tru : Allo ?
Richard : Tru ? Tu as une petite voix, est-ce que tu vas bien ?
Tru : Oui, ça va je suis juste un peu fatiguée mais ça va aller.
Richard : Bien, tant mieux ! Tu n’es pas sans savoir que j’ai offert une promotion à ton frère il y a peu de temps et je me disais qu’il serait injuste envers toi de ne pas t’offrir quelque chose ! Alors que dirais tu d’aller faire les boutiques ?
Tru : Et bien je…
Richard : Tu n’as pas le droit de refuser ça à ton pauvre père ! Ca me ferait réellement plaisir !
Tru : Bon et bien dans ce cas c’est d’accord.
Richard : Voilà une nouvelle qui me réjouit ! Tu n’as qu’à me rejoindre en bas de mon bureau !
Tru : Très bien, à tout de suite.
Richard : A tout de suite mon ange !

Shivana  (11.11.2006 à 14:41)

Richard repose le combiné. Il lève la tête, Jack se tient debout à la porte. 

Richard : Bien, je vous attendez ! Tru ne va pas tarder à arriver, nous n’avons donc pas beaucoup de temps. Il semblerait que ces derniers temps vous ne vous êtes pas montré aussi efficace que je l’aurais souhaité !
Jack : C’est que votre fille est plus maligne qu’elle n’en a l’air.
Richard (sourit) : Oui, je me réjouis à l’idée qu’elle puisse tenir ça de moi. Toujours est-il que ça n’est pas très bon pour mes affaires. Vous le savez aussi bien que moi, il n’est pas bon d’empêcher le destin de faire son œuvre, c’est pourquoi j’ai décidé d’accélérer un peu les choses !
Jack : C'est-à-dire ?
Richard : Tru a sauvé suffisamment de morts comme ça, il faut que cela cesse et puisqu’il n’y a rien qui fonctionne avec elle de son vivant…
Jack : Vous voulez la tuer ?
Richard : Bien, je vois que vous êtes perspicace et vif d’esprit et cela m’enchante voyez vous ! Car ce sont là des qualités qui vous seront indispensables si vous voulez parvenir à mettre fin à ses jours.
Jack : Sans vouloir vous manquer de respect monsieur, il est vrai que je refuse de sauver des gens qui devraient être morts mais ça ne veut pas dire que j’accepte de tuer ceux qui doivent vivre !
Richard (rigole) : Ce sont là des considérations qui ne sont plus de votre ressort ! Tout ce que vous devez savoir c’est que je vous ai donné un ordre et que vous allez faire ce que je vous dis ! 

Carrie entre en trombe dans la pièce. Elle avance vers Jack et lui met une gifle. 

Carrie (folle de rage) : Qu’est ce qui t’a prit ?
Jack : A moi aussi ça me fait plaisir de te voir !
Richard : Carrie, voyons ! Que se passe-t-il ?
Carrie : Cet abruti a laissé comprendre à Davis que je faisais semblant d’avoir des sentiments pour lui ! Et maintenant Davis ne veut plus me parler !
Jack : Finalement il n’est peut être pas si bête ! 

Carrie tente de le refrapper mais Jack s’écarte et se place derrière le bureau de Richard. 

Richard : Est-ce que c’est vrai ?
Jack : Il m’avait énervé, et puis ça change rien de toute façon, je suis sure qu’après une belle déclaration il aura tout oublié !
Richard : Et je peux savoir ce qui vous a énervé ?
Carrie : Surement sa réflexion sur Tru !
Richard (Jack décroise les bras et regarde Carrie) : Sur Tru ? Qu’a-t-il dit sur Tru ?
Jack : Rien.
Carrie : Il lui a dit que Tru ne l’avait invité à noël que par pitié.
Richard : Et c’est cela qui vous a énervé ?
Jack : Je n’étais pas énervé, je voulais juste fermer le claper du rat de labo !
Richard (le regarde longuement) : Bien, voilà qui nous ramène au sujet du jour ! Ceci est la preuve que vous devez en finir dès à présent avec ma fille !
Jack : Je regrette mais je vous ai déjà dit que ce n’était pas possible.
Richard : Pas possible ? Mais vous n’avez pas le choix ! Vous le ferez un point c’est tout !
Jack (se dirige vers la porte) : Vous oubliez que je travaille avec vous et non pas pour vous ! Je n’ai donc aucun ordre à recevoir de votre part !
Richard (Jack sort de la pièce) : Voilà qui est des plus déplaisants… Qu’importe, ce travail vous est désormais dévolu ! Fermez la porte je vous prie, j’ai beaucoup de choses à vous expliquer et bien peu de temps. 

Carrie se dirige à son tour vers la porte et la referme.

Shivana  (11.11.2006 à 15:08)

Alors qu’elle arrive devant l’établissement où se trouve le bureau de son père, Tru sent quelqu’un lui attraper le bras et l’attirer dans une petite ruelle.

Tru : Jack ? Je peux savoir ce qu’il t’arrive ?
Jack : Tu ne dois pas aller dans le bureau de ton père.
Tru (le regarde, étonnée) : Ah bon ? Et pourquoi ça ?
Jack : Je ne peux pas t’expliquer mais tu ne dois pas y aller c’est tout.
Tru : Si tu crois pouvoir m’empêcher de voir mon père tu te trompes !
Jack (se place devant elle) : Ecoute, je sais qu’on n’a jamais été très amis et tout, mais là je t’assure que c’est pour ton bien, n’y va pas !
Tru : Et je devrais te croire sur parole ? Et puis d’abord depuis quand est-ce que tu te préoccupes de mon bien ?
Jack (rit) : Allons, c’est pas parce qu’on est dans des camps différents que je veux absolument te faire du tort ! (Tru le regarde en levant un sourcil) Bon d’accord, c’est peut être le cas… Mais en attendant, je ne me suis jamais autant amusé que depuis que tu es mon adversaire et je serais très peiné si tu n’étais pas là pour voir ma réussite !
Tru : T’en fais pas, j’ai pas l’intention de m’en aller… Ni de te laisser gagner, ce qui d’ailleurs ne risque pas d’être bien compliqué puisque si tu regardes bien ces derniers temps tu n’as pas trop la côte !
Jack (Tru le contourne et continu d’avancer) : Je t’aurais prévenu !

Il la suit des yeux un moment, baisse la tête, soupir et s’en va.

Shivana  (11.11.2006 à 15:55)

Harrison est en train de bavarder gaiement avec Déborah. Tous deux marchent tranquillement le long d’une longue avenue bordée de magasins.

Harrison : Et ce n’est pas trop embêtant de vivre avec toute sa famille ? Je veux dire… Tu dois respecter le couvre feu, ne pas emmener de garçons dans ta chambre…
Déborah (rit et lui donne une petite tape sur l’épaule) : Ne te moque pas ! C’est juste temporaire. Maintenant que j’ai du travail je vais pouvoir me poser, avoir mon chez moi… C’est bizarre mais, j’ai toujours eu l’impression de ne rien avoir à faire de ma vie et là, tout semble s’arranger ! (regarde Harrison en souriant) Tu dois me prendre pour une folle…
Harrison : Non, je comprends tout à fait ce que tu veux dire ! (le regarde) Tu m’excuses une seconde j’ai un coup de fil à passer. 

Harrison s’écarte pour appeler Tru.

Harrison : Salut Tru ! Je voulais te remercier !
Tru : Me remercier ? Mais pourquoi ?
Harrison : Parce que sans toi je n’aurais jamais rencontré Déborah et…
Tru : Déborah ? C’est qui ?
Harrison : La fille que j’ai renversée ce matin… Elle est vraiment super ! Mais t’es où ? J’entends des bruits de voitures à côté de toi ? T’étais pas censé te reposer ?
Tru : Si mais papa m’a demandé de passer le voir. D’ailleurs il arrive alors je te laisse ! Je compte sur toi pour tout me raconter en détail ce soir ?
Harrison : Compte sur moi ! 

Harrison retourne auprès de Déborah et ils se remettent en marche sans attendre.

Shivana  (11.11.2006 à 16:06)

Après avoir passé une bonne heure à faire les magasins avec Richard, Tru recommence à se sentir mal. Elle s’appuie contre un mur, la main sur son front.

Richard : Quelque chose ne va pas ?
Tru : Juste des vertiges, je dois couver quelque chose je crois…
Richard : Dans ce cas nous devrions peut être rentrer. Il n’est pas très prudent de te fatiguer encore plus que tu ne l’es déjà. (regarde sa montre) Je vais appeler au bureau pour leur dire que j’aurais de l’avance, tu m’attends ?
Tru : D’accord.

Richard s’écarte et téléphone à Carrie.

Richard : Tenez vous prête, on arrive !
Carrie : Déjà ? Mais je pensais que…
Richard : Vous n’êtes pas payée pour penser, contentez vous d’agir !

Il raccroche et s’avance vers Tru.

Richard : Je vais te raccompagner chez toi.
Tru : Tu n’es pas obligé, je suis encore en état de rentrer toute seule tu sais…
Richard : Non j’y tiens ! Allons-y.

Tru sourit puis sort du magasin en compagnie de son père. Alors qu’ils s’apprêtent à traverser l’avenue principale, Richard se tourne vers elle et lui dit qu’il a quelque chose à faire et qu’elle n’a qu’à l’attendre de l’autre côté de la rue. Mais Jack, qui les suivait de loin décide d’intervenir.

Jack : Tru attend !
Tru : C’est pas possible ! Tu nous suis maintenant ?
Richard (voit la scène de loin et ne voulant pas que son plan échoue vient régler le problème) : Tru est ce que ça va ?
Tru : Oui bien sur. Ne t’inquiète pas.
Richard : Vous vous appelez Jack n’est ce pas ? Vous étiez avec nous à noël ?
Tru : Oui c’est bien lui, tu as pu faire ce que tu voulais ?
Richard : Oui c’est bon tout est réglé, nous pouvons y aller.

Tru ne se sent décidément pas bien du tout. Elle se remet cependant en route en compagnie de son père. Au loin, on entend les crissements de pneus d’une voiture qui semble arriver à toute vitesse. Son père la presse un peu plus, prétextant qu’il vaut mieux traverser avant l’arriver de la voiture. Mais Tru qui va de plus en plus mal s’effondre au milieu de la route. Jack se précipite pour la sortir de là mais Richard l’en empêche.

Jack : Lâchez-moi ! C’est votre fille tout de même vous n’allez pas me dire que ça ne vous fait rien !
Richard : Ne vous opposez pas à moi Jack ou vous le regretterez !

Dans un dernier effort, Jack parvient à se libérer de son emprise et lui assène un violent coup de poing. Alors que la voiture arrive à vive allure, Richard s’écroule à terre et Jack s’empare de Tru pour lui faire quitter la route. En apercevant Richard par terre, le conducteur appuie sur le frein de toutes ses forces, mais il est déjà trop tard, le corps de Richard est renversé par la voiture. La foule s’amasse autour de l’accident pendant que Tru reprend ses esprits.

Tru : Qu’est ce que… Ou je suis ?
Jack : Tu t’es évanouie, et tu as faillit être renversée.
Tru : Ou est mon père ? (suivant des yeux le regard de Jack, elle aperçoit le corps de Richard) Papa !

Tru se précipite vers son père mais celui-ci semble déjà loin, il ne respire plus. Les ambulanciers arrivent et demandent qu’on leur laisse un peu plus de place mais Tru refuse de s’éloigner. Jack vient donc l’aider.

Jack : C’est fini, tu ne peux plus rien pour lui !
Tru : C’est là que tu te trompes ! Il peut m’appeler, il (elle est prise d’un nouveau vertige et se retient au bras de Jack)… Il peut encore me demander de l’aide et pour ça il faut que je reste avec lui !
Jack : Et pour quoi faire ? Tu vas revivre cette journée et tu t’évanouiras à nouveau au moment de lui sauver la vie ?
Tru : Mais toi tu pourrais m’aider !
Jack : Non, non c’est hors de question !
Tru : Je t’en prie, Jack, pas mon père ! (elle se met à pleurer) Je le supporterais pas…
Richard : Tru…
Tru (se retourne en sursaut vers le cadavre de son père) : papa ?
Richard : Aide moi…

Shivana  (11.11.2006 à 19:00)

jessmma24  (18.04.2007 à 21:02)