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Série : Angel
Création : 26.01.2009 à 21h52
Auteur : larisse
Statut : Terminée
Le groupe est toujours à Piléa, le portait ne souvre pas il manque quelque chose. J'invite tous le monde à rédiger des paragraphes dans cette épisodes, merci.
Cette fanfic compte déjà 27 paragraphes
Lorsque le monstre l'esquivât Angel ne comprit pas de suite. Il se retourna vers le monstre qui grogna, puis disparut dans un chemin de pierre.
ANGEL - C'est un nouveau jeu ?
Tentant tant bien que mal d'oublier la souffrance qu'il endurait à chaque fois qu'un de ses pied touchait le sol brûlant il poursuivit l'affreuse bête dans la grotte.
Mais alors qu'il tentait d'atteindre la bête rouge, une immense lumière blanche l'éblouit.
Un grognement retentit, puis des voix. Des chuchotements, de la peur. Des pleurs et des sanglots retentirent dans sa tête. Angel se sentit perdre patience.
ANGEL - Je n'ai plus peur de ses voix, Tout ses gens que j'ai tué, je le sais. Je les connais par cœur.
Au fur et a mesure qu'il tentait d'avancer alors que la lumière l'aveuglait, les voix s'amplifièrent. La lumière s'estompait peu à peu.
Les voix se précisèrent. Il comprit. Des visages familiers apparaissaient les uns après les autres. Wesley, Gunn, Cordelia, Fred, Buffy, Faith... Angel blêmit.
La voix de Malphas retentit dans sa tête « Vous allez être confronté à votre plus grande peur... »
ANGEL - Je dois tuer lequel en premier ?
La terreur s'installa dans le regard de chacun de ses amis, qui ne comprirent pas.
Alors qu'il pensait avoir enfin comprit, une bête s'avança vers Wesley et lui arracha la tête.
ANGEL - NOOOOOOOOOOOON !
Il tenta de bouger, de le sauver. Impossible il était comme figé. Sceller au centre de cette horreur.
Les cris se firent plus fort et la lumière disparut. Lorsqu'un cri strident retentit dans son dos. Une voix qu'il reconnaîtrait entre mille.
La jeune femme blonde criait à plein poumon alors que le démon lui fonçait dessus.
ANGEL - Non pas elle ! S'écria t-il en tentant de tendre les bras vers Buffy.
Les larmes montèrent dans ses yeux. Il tenta d'attraper le monstre mais il était incapable de faire le moindre mouvement. La voix de Malphas vint susurrer a son oreille.
MALPHAS - Alors plutôt elle ?
Il s'approcha de Faith, ligotée et bâillonnée, avec un couteau a la main et le pointa sur la gorge de la jeune femme.
Angel se retourna et aperçut la jeune femme, elle était terrorisée.
Il tourna sur lui-même et aperçut Gunn ligoté au dessus du vide, une chute et il en serrait mort. Cordelia était attaché a un bûcher, qui menaçait de prendre feu dans les minutes qui suivaient. Fred se retrouvait avec le collier de Pylea autour de son cou, menaçant de lui faire sauter la cervelle.
MALPHAS - Il faut faire un choix Angel...
Les larmes coulèrent sur les joues d'Angel. Pour la première fois depuis longtemps il sentit la peur le gagner.
MALPHAS - Tu ne pourras en sauver qu'un...
Il avait oublié ce sentiment d'impuissance, face au destin. Son corps tremblait devant tant de haine.
MALPHAS - Maintenant...
Il frappa dans ses mains et tout les mécanisme se mirent en marche, Gunn fut propulsé dans les air. Le bûcher s'enflamma dans la seconde. Le monstre fonçait sur Buffy, Malphas s'avançait dangereusement de Faith impuissante et le décompte pour Fred avait commencé.
Il fallait choisir.
Angel ferma les yeux tentant de se ressaisir. Il fallait trouver la solution.
« Affronter sa peur... » Il tenta d'oublier les voix de ses amis qui criaient. « N'en sauver qu'un seul » Comprit-il enfin. Il leva les yeux et ragea.
Ses poings se serrèrent.
ANGEL - Je suis désolé.
Alors qu'il s'était décider il se sentit comme libéré par la force qui le retenait avant. Il sauta dans le brasier et libéra Cordelia.
Un flash l'éblouit il se retrouva au côté de Gunn et Wesley, à Pylea.
MALPHAS - Alors comme ça on a fait son choix.
Railla le démon d'une voix mielleuse.
Angel plongea son regard dans celui de Gunn et de Wesley.
A Caritas, dans une maison typique, on entend des cris dans la maison (ceux de Lorne). On voit alors Lorne debout chez lui, ses parents sont devant lui, l'air sévére et son frêre rigole dans un coin de la maison.
Lorne: Oh, non, je suis de retour!!
Mère: Lorne arréte de crier!
Lorne: Maman, je...
Mère: Tais toi! Aujourd'hui c'est ton jour! Tu vas devoir te battre et montrer quel homme tu es. On est déjà très en retard, alors laisse toi faire.
Lorne: Je...
Mère: Chut! Tous les jeunes de ton âge son foux de joie de passer cette épreuve, alors toi aussi!
Père: J'aimerai tans un fils normal!
Mère: Maintenant suis nous!
Lorne: Je refuse, je... sa mère le prend par l'oreil et le tire à l'extérieur de la maison. Aie, maman arrète.
Mère: J'ai toujours fait sa à ton frêre, il ne s'est jamais plaint.
Lorne: Je ne suis pas mon frêre!
Mère: Je sais malheureusement.
Lorne et ses parents arrivent à la pace du village. Là se trouve beaucoup de jeune avec leur parents, tous le sourire jusqu'au oreil. Ils jouent tous entre eux en se battant. Quand les jeunes voient Lorne ils se mettent tous à rigoler, un vieux vient les rejoindre.
Vieux : Lorne, on t'attendait. C'est ton tour de te battre.
Lorne: Je suis bien trop vieux pour ça, vous ne le voyait pas? J'ai...
Mère: (le coupant)Tais toi, tu me fais assez honte comme ça.
Vieux (il crit à la foulle): Et voici le combat Lorne, Jidna: combat à main nu.
Jidna arrive, il a un grand sourire et regarde méchament Lorne. Sa mère pousse Lorne sur l'arène, il se retrouve face à Jidna. Jidna lui donne un coup, il tombe presque.
Jidna, avec la voix de Malphas : Alors viens te battre. De quoi as-tu peur? Il redonne un coup à Lorne. Ca ferait si plaisir à ta maman.
Lorne esquive un coup, se redresse et se met à chanter très fort, tous le monde se bouche les oreilles et crit, sauf Jidna qui reste devant lui.
Jidna/Malphas: Tu pensais vraiment que ça marcherait? Non ce serait trop facile. Tu...
Il se coupe, car il réalise que pendant qu'il parlait, Lorne à récupéré la massu de l'arbitre qui se bouchait les oreilles. Lorne donne alors un grand coup sur Jidna/Malphas qui s'envole à l'autre bout de l'arène. Lorne court alors vers lui.
Lorne: Oui, j'y crois oui, je t'ai vaincu, je n'aurais pas à fuire ma famille et à grandir encore plus rejetté et détesté.
Jidna/Malphas: Tu n'a rien gagné. Je ne suis pas mort, tu n'oserai pas?...
Il se coupe, car Lorne lui donne un dernier gros coup. Un noir...
Lorne se retrouve, avec Wesley, Angel, Gunn et Malphas.
Malphas: Voila tu as réussit. Vous allez quand même pas tous réussir!
Pendant ce temps, dans les Puits de crasse de Ur...
L'endroit portait parfaitement son nom... au milieu d'une plaine aride et couverte par les brumes glacées du nord de Pyléa, le sol était percé de plusieurs dizaines de cratères, comme une feuille de papier traversée par une décharge de chevrotine. Le fond de ces profonds puits, aux bords ravinés par les pluies glaciales, était boueux et grouillait d'une multitude d'invertébrés et autres insectes répugnants. Du fait de l'activité volcanique de la région, du méthane (ou quelque soit le nom qu'on donnait à ce gaz sur Pyléa) rémontait de la fange sous forme de grosses bulles nauséabondes. En éclatant à la surface, elles emplissaient alors les puits d'une odeur pestilentielle... Et au fond du plus abyssal et du plus malodorant de ces puits, à plusieurs centaines de mètres en dessous de la plaine, se tenaient le Groosalugg... et Cordelia!
Groo connaissait déja l'endroit puisque c'est là qu'il se trouvait avant de rentrer au palais, sur ordre de Silas, pour pratiquer le Com-Shuk. En plus de sa profondeur hors du commun, ce puits était différent des autres car, si l'entrée du puits semblait naturelle, la paroi du fond était parfaitement octogonale et semblait avoir été taillée par la main de l'homme. Le fond du puits avait un diamètre d'environ 100m et chacun des 8 murs était troué d'une gigantesque porte...
Cordelia: "Dis-moi, Groo. C'est quoi cet endroit? (grimaçant en inspirant une bouffée d'air) Vu l'odeur, j'ai l'impression d'être au fond d'une fosse septique géante."
Groo: "Nous sommes dans les 'Puits de crasse de Ur', ma princesse. On les appelle aussi les 'Marais de Brume' à cause du brouillard en surface. Je suis déja venu ici et je connais le maléfice qui nous guette... ne craignez rien!"
Cordelia, inquiète: "Comment ça 'Ne craignez rien!'... Tu veux dire qu'il faut s'attendre à pire qu'à cette odeur insupportable??"
Comme pour répondre à sa question, un hurlement rauque jaillit soudain d'une des ouvertures taillées dans un mur, bientôt suivi d'un autre légèrement plus aigu provenant d'une autre porte, puis d'un sifflement, puis d'un autre cri strident, etc... jusqu'à ce que chacune des 8 portes résonne d'un bruit effrayant et que la grotte soit assourdie par le vacarme. Le brouhaha cessa alors brusquement...
Cordelia, cramponnée au bras de Groo: "J'espère que tu sais ce que tu fais..."
Groo, dégainant son épée: "Faites-moi confiance!"
Alors que le Groosalugg était en position d'attaque, prêt à faire face à n'importe quel danger imminent, de légères vaguelettes se formèrent soudain à la surface boueuse du sol, répondant à la vibration qui venait de se faire sentir. Une nouvelle vibration, puis une nouvelle vaguelette un peu plus haute... le schéma se répétait invariablement: Quelqu'un... ou quelque chose approchait!
Soudain, d'une des portes émergea une tête semblable à celle d'un fauve, puis des pattes et un corps longiligne... L'ensemble faisait la taille d'un autobus! D'une autre porte, une autre créature, d'une taille sensiblement identique mais à l'apparence reptilienne, jaillit à son tour. Et ainsi de suite, dans chacune des portes apparut une créature plus effrayante que la précédente, dont le corps était garni soit de griffes, soit de piques soit d'autres appendices menaçants.
Cordelia, s'agrippant davantage à son héros: "Oh mon Dieu!... on va mourir."
Alors que les 7 autres créatures restaient à une distance raisonnable, la 8e, un colosse à l'allure humanoïde et armé d'un immense trident, s'approcha lentement de Groo et Cordy...
Créature (voix de Malphas), s'adressant à Groo: "Alors, misérable vache... Es-tu prête à affronter ton pire cauchemar?"
Groo: "Je suis prêt à affronter n'importe quelle créature pour protéger ma princesse (à Cordelia) Majesté! Mettez-vous à l'abri pendant que je règle leur compte à ces monstres."
Cordelia, observant autour d'elle, paniquée: "Je veux bien... mais où???"
A peine Cordy avait-elle fini sa phrase qu'une créature ressemblant à un griffon aux serres acérées bondit sur les deux amants. En un éclair, le Groosalugg saisit Cordelia par la taille, sauta sur le griffon et lui planta son épée dans la nuque. Le monstre s'écrasa au sol dans un cri d'agonie, tandis que Groo retomba agilement dans la boue en tenant toujours fermement Cordelia.
Cordelia, impressionnée par la rapidité de son héros: "Waouww!"
Groo, au colosse humanoïde: "Si vous n'êtes pas plus résistant, je pense que le cauchemar devrait vite se dissiper!"
Colosse/Malphas: "Le cauchemar n'a pas encore commencé."
Deux autres monstres sautèrent vers le Groosalugg et celui-ci s'en débarrassa également, après un combat un peu plus long.
A l'issue de l'affrontement, Groo repensa à ce que lui avait dit le colosse... "Le cauchemar n'a pas encore commencé". Qu'est-ce qu'il voulait dire par là?... Alors que le Groosalugg regardait silencieusement le colosse, celui-ci souriait les bras croisés et une autre créature démoniaque s'apprêtait à bondir sur le héros. Groo réfléchissait comme il n'avait jamais réfléchi auparavant: Il devait affronter son cauchemar!... Ces créatures, aussi effrayantes soient elles, n'avaient jamais représenté un cauchemar pour lui. Il en avait combattu des dizaines, des centaines auparavant et ne les avait jamais craintes... Il était le Groosalugg, le "champion invaincu", celui qui avait débarrassé Pyléa de nombreux êtres démoniaques... En principe, il n'avait peur de rien... il n'y avait aucun cauchemar pour lui!... son cauchemar... son cauchemar.
Alors que le fauve géant se jetait à l'attaque, Groo eut une révélation Au lieu de se précipiter sur le fauve, il courut en direction de Cordelia, qui s'était abritée derrière le cadavre du griffon, la prit par la main et l'expédia devant les pattes du fauve. Elle s'écrasa alors violemment dans la boue gluante et nauséabonde. La jeune femme se releva difficilement, le visage et les vêtements dégoulinants de crasse...
Cordelia, se retournant, incrédule: "Mais qu'est-ce que tu fais Groo? T'as pêté un boulon ou quoi??"
Groo, calmement: "C'est vous mon cauchemar... enfin... Vous en êtes la source. Je suis le Groosalugg, il n'y a rien que je craigne... sauf vous perdre, ma Princesse. Je pense que c'est là que se trouve mon véritable cauchemar et si je dois l'affronter, cela ne peux signifier qu'une seule chose: je dois vous voir mourir!"
Cordelia se mit alors à rire imperceptiblement et sa voix mua progressivement, tandis qu'elle se remettait sur ses jambes, entre les pattes du monstre...
Cordelia/Malphas: "Hmm, hmm, hmm... Je vois que tu as tout compris..."
Le fauve ouvrit sa gueule écumante d'une bave noirâtre, pour laisser apparaître 2 rangées de dents meurtrières, et poussa un puissant feulement...
Cordelia/Malphas: "... alors, apprécie le spectacle!"
Le fauve saisit prestement Cordelia/Malphas dans sa gueule et d'un puissant mouvement des machoires, il coupa le corps de la jeune femme en deux. Le sang gicla alors au visage de Groo qui, dans un réflexe, ferma les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, il se trouvait dans la Chambre Blanche, au milieu de ses camarades...
Gunn: "Et un de plus!"
...
Pendant ce temps, dans une ferme de Pyléa...
La nuit était tombée... Au fond d'une étable nauséabonde, Fred était attachée à une poutre en bois par une lourde chaîne, cadenassée à un anneau de métal qui lui enserrait la cheville. Son nouveau maître l'avait jeté là, sur un maigre lit de paille, après l'avoir « dressée » toute la journée à coup de pieds et de fouet... La « vache » s'était montrée particulièrement désobéissante et la correction n'en avait été que plus brutale. La jeune femme gisait donc parmi les autres animaux domestiques, le corps tuméfié et ses vêtements d'étudiante lacérés par la morsure du fouet. A ses côtés, quelques vagues restes d'une nourriture infecte se battaient au fond d'une vieille écuelle tordue.
Malgré son état pitoyable et sa terreur, Fred était parvenue à rester consciente et son cerveau tournait à plein régime... Elle avait la certitude d'avoir déjà vécu cette épisode de sa vie: ce même contact rugueux de la paille, ce même mélange des odeurs fétides de la moisissure et des excréments du bétail, cette même brûlure au niveau de ses épaules flagellées, ses os qui semblaient encore une fois être en miettes... Ca ne pouvait pas être une coïncidence! Paradoxalement, cette impression de « déjà-vu » l'avait presque rassurée...
Fred (à elle-même): « Réfléchit, ma fille! Ca n'est pas dans des équations différentielles ou des matrices vectorielles que tu vas trouver la solution à ton problème... C'aurait été trop facile! Il faut que je me montre plus pragmatique: Ce n'est qu'un cadenas tout bête à ouvrir... »
C'est alors que les mots « Pire Cauchemar » lui revinrent en tête. Elle ne savait ni pourquoi, ni comment, mais elle savait que son pire cauchemar s'était mis en route...
A mesure qu'elle réfléchissait à un moyen de se libérer, Fred retrouvait quelques bribes de souvenirs. Des visages, tout d'abord. Des visages qui lui semblaient familiers... un grand brun ténébreux, un black plutôt mignon, un type tout vert avec des cornes qui lui sortaient du front, etc. Ensuite, elle se rappela une grotte sombre et humide, aux murs recouverts d'inscriptions mathématiques. Puis des souvenirs d'une course effrénée à travers les bois lui revinrent en mémoire. Pour finir, Fred se remémora vaguement de ce qu'elle avait déjà enduré dans ce monde, pendant plusieurs années, avec ce collier autour du cou... Tant de craintes, d'humiliations et de souffrances qui rejaillissaient aussi brusquement lui donnèrent la nausée...
Fred, déglutissant avec difficulté: « Je crois que j'ai une petite idée de mon pire cauchemar. Il faut vraiment que je rentre à la maison! »
A l'idée de ce qui l'attendait, Fred se montra encore plus déterminée à s'en sortir. Elle s'accroupit, s'appuya contre le mur de planches derrière elle et prit sa tête entre ses mains pour mieux se concentrer. C'est alors qu'elle fit tomber une épingle qu'elle avait dans les cheveux. Fred réajusta la mèche cheveux qui venait de lui tomber devant les yeux et considéra le ridicule objet métallique avec surprise...
Fred, avec un petit sourire nostalgique: « Je ne me rappelais même pas que j'étais bien coiffée avant d'arriver ici... (réalisant que sa chance résidait dans cette épingle) Bon sang, mais que je suis sotte! C'est comme ça que j'ai fait! »
Fred se saisit prestement de l'épingle à cheveux, la tordit dans tous les sens et entreprit de crocheter le cadenas du mieux possible...
Fred, insistant dans la serrure: « Allez... Allez! Si plein de minuscules atomes peuvent faire des trucs aussi insensés que la fusion nucléaire, je devrais pouvoir ouvrir ce satané truc avec une simple petite épingle. Allez, espèce de... »
Un petit déclic soudain prouva à la jeune femme qu'elle avait raison. Fred ôta le cadenas et se dégagea de la chaîne métallique qui la retenait captive...
Fred: « Une bonne chose de faite! Maintenant... Il faut que je m'occupe de ce collier. »
La jeune femme se souvenait avec horreur de la démonstration que son maître lui avait faite de l'efficacité du collier : Il l'avait passé autour du cou d'un vieil animal malade et avait appuyé sur le bouton de la télécommande. Fred avait encore en mémoire - et sur le revers de son chemisier - les débris de cervelle de la malheureuse bestiole...
Fred, concentrée sur ce souvenir: « Si j'ai bien compris le système, il semble que le signal de la détonation soit transmis par une onde radio. Il suffit donc que je trouve un moyen de brouiller ce signal. »
Prenant son courage à deux mains, elle se faufila alors à l'extérieur de la grange et se dirigea vers l'endroit où son maître avait fait exploser le crâne du pauvre animal... Elle passa discrètement devant la ferme de son tortionnaire, tout en s'assurant que la maisonnée était endormie. Arrivée sur place, Fred constata que la dépouille de l'animal servait déjà de festin pour les mouches à viande. Ne prêtant aucune attention au bourdonnement des insectes nécrophages, elle s'agenouilla, récupéra les morceaux du collier et entreprit de le réparer. Au bout d'un moment, un léger sifflement électronique lui indiqua que l'artefact, quoique plus vraiment circulaire, était de nouveau opérationnel...
Fred: « Ca devrait faire l'affaire. Ce truc devrait produire assez d'interférences pour brouiller le signal entre la télécommande de cette brute et mon collier. »
Inconnu: « AH, TU CROIS CA?? »
De surprise, Fred sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Elle se retourna, pour découvrir que son maître était arrivé derrière elle pendant qu'elle était en train de rafistoler le collier, sans qu'elle ne s'en rende compte. De rage, l'individu saisit la jeune femme par le col de son chemisier et lui asséna un violent coup de poing dans l'estomac. Fred s'écroula à genou sur le sol, le souffle coupé.
Le maître: « Espèce de maudite vache! Comment as-tu osé sortir de l'étable sans mon autorisation? Tu étais pressée de te mettre au travail, sans doute... ou alors, peut-être ne t'ai-je pas assez bien dressée? »
Fred, pétrifiée de terreur: « Non, je ne voulais pas! Je... (à voix basse) Je crois que tout est fini... Je vais mourir. (une larme au coin de l'œil) Après tout, c'est peut-être mieux que de vivre dans cette enfer. »
La brute pyléenne donna un coup de pied dans les côtes de la jeune femme et Fred se retrouva étendue sur le sol...
Le maître: « Tu as dit quelque chose, stupide animal? (écrasant la poitrine de Fred avec son pied et se penchant vers elle) Tu n'as pas le droit à la parole dans cette maison! Tu n'es rien! Rien qu'une bête de somme qui ne vaut même pas le prix d'un de mes crachats... JE suis ton maître. Mon Pitdrok - équivalent d'un chien particulièrement méchant à Pyléa... croisé entre le Droken et le Pitbull ^^ - est ton maître! Les vers qui grouillent dans la crotte de mon Pitdrok sont tes maîtres... »
Pendant que l'individu continuait son monologue avilissant, Fred, toujours étendue au sol et la poitrine écrasée par le poids de son tortionnaire, continuait d'espérer la mort comme une délivrance, tout en repensant à son pire cauchemar...
Fred (en pensée): « Mon pire cauchemar, je crois que tu es finalement arrivé et je n'aurai rien pu faire. Dans quelques instants, ce monstre aura appuyé sur le bouton fatal et je verrai enfin la mort en face... »
L'étudiante réalisa soudain quelque chose d'important. Une part non négligeable de son souvenir venait de lui revenir en tête : Elle devait FAIRE FACE au cauchemar!
Fred: « Non, ce n'est pas comme ça que ça doit se passer. Je ne dois pas attendre la mort. Avec elle, je mettrais fin au cauchemar... mais je ne l'affronterais pas. La mort, tout comme la fuite, sont des solutions de facilité!... Quelle idiote je fais! »
Le maître, continuant son monologue: « ... Et si je te reprends à ouvrir la bouche sans ma permission, je t'arracherai la langue et je la donnerai à manger à mon fidèle Pitdrok. »
Fred, suffocant: « Pardo... Pardonnez-moi... Maître. »
Le maître, étonné et satisfait: « Ai-je bien entendu?... Tu me supplies?? »
La brute ôta son pied du corps de la jeune femme, l'empoigna par le col et approcha son visage du sien, au point que Fred se tenait maintenant sur la pointe des pieds...
Fred, reprenant son souffle: « Oui, Maître. Je vous demande de m'épargner... S'il vous plait. Je serai une bonne vache maintenant. (en pensée) Je n'ai pas le choix. Je ne sais pas ce que j'ai à gagner, mais il faut que j'affronte ce que j'ai déjà subi... Je ne me rappelle toujours pas pourquoi je dois faire ça, mais quelque soit le mystère à élucider, la réponse est là. »
Le maître, prenant la voix de Malphas: « Tu sais ce qui t'attends, dans ce cas? Tu sais que je n'aime pas les vaches désobéissantes et qu'il va falloir que je te corrige une nouvelle fois?? »
Fred, résignée: « Oui, je le sais... mais je ne veux pas mourir. Je préfère encore vivre à votre service que de ne plus vivre du tout... J'accepterai mon châtiment sans broncher. (en pensée) J'espère que j'ai vu juste... »
Le maître/Malphas: « Dans ce cas... »
La brute traîna Fred jusque dans l'étable et l'enchaîna de nouveau après la poutre en bois. Après s'être saisi d'une pique électrique qui était suspendue à un clou rouillé, il l'approcha du flanc de la jeune femme....
Le maître/Malphas: « ... Bienvenue dans ma maison! »
Au même moment, il planta l'instrument dans la peau de l'étudiante. Quand le courant se mit à lui parcourir les chairs, Fred poussa un hurlement de douleur et ferma les yeux... L'instant d'après, tout était devenu noir et insensible. Plus de souffrance, plus de maître, plus d'étable... Rien que du noir.
Fred (en pensée): « Je suis morte finalement? Je me suis trompée?... Winifred Burkle, tu es vraiment trop stupide! »
Elle ouvrit un œil, et de noir, tout devint blanc et flou...
Voix: « Fred? »
Elle ouvrit le deuxième œil, et de flou, tout devint net. Elle constata alors qu'elle était couchée, en position fœtale, dans une grande salle immaculée et qu'Angel était accroupi à ses côtés...
Angel, répétant: « Fred?... Tu m'entends?... Comment vas-tu? »
Fred, rassuré par la présence de son sauveur: « Mieux... Dis-moi qu'on a quitté ce monde horrible... S'il te plait. »
Lorne, avec conviction: « Ah ça, pour sûr que c'est un monde horrible! »
Gunn et Wes s'étaient rapprochés de la jeune femme et l'aidèrent à se relever...
Wesley: « En fait, on ne sait pas trop où nous sommes... Sans doute un espace inter-dimensionnel entre Pyléa et notre propre monde. »
Gunn, souriant: « Ce que veut dire l'english, en fait,... c'est qu'on est complètement paumé. »
Fred, timidement et souriant à son tour: « Merci... mais j'avais parfaitement compris la notion d'espace inter-dimensionnel. »
Fred remarqua qu'elle n'avait plus ses vêtements d'étudiante, mais qu'elle avait retrouvé la robe artisanale qu'elle avait au moment de sa rencontre avec Angel et son équipe. L'odeur de la paille, du bétail et du sang avaient également disparu... Elle sentait de nouveau comme une fille qui n'avait pas pris de bain depuis 5 ans! Ses blessures faisaient également partie du passé... seules quelques vagues cicatrices apparaissaient encore là où la pique avait traversé sa peau.
S'étant assuré que Fred se portait relativement bien, Angel se tourna vers Malphas qui était resté silencieux pendant tout ce temps...
Angel: « Bon alors? Il ne manque plus que Cordelia... Où est-elle, qu'on en finisse? Les uns après les autres, on a réussi à s'en sortir... On est meilleur que ce que vous croyiez et Cordy est sans doute la meilleure d'entre nous. Vous n'avez aucune idée de ce qu'elle a déjà enduré... se sortir de son cauchemar ne sera qu'une simple formalité. (s'approchant de Malphas, menaçant) Votre petit jeu a perdu tout intérêt, alors ramenez-nous Cordy vite fait... (ironique) et peut-être que je n'essaierai pas de te tuer. »
Malphas: « Patience, mon garçon... J'ai encore un pion en jeu (riant), je ne suis pas encore 'Echec & Mat'! »
...
Malphas: Et, puis de toute façon, même si vous réussissez tous les testes, vous partez pour ne plus revenir et vous nous laissez Pilea.
Angel: Vous...
Malphas: Oui, je crois que vous faites bien de vous arrétez. Et puis la fille la plus intelligente, n'ai toujours pas revenue.
Angel: Elle viendrat, j'ai confiance en elle.
Malphas: Oui, plus quand tous vos amis, c'est vous que vous avez décidé de sauver.
Angel: Comment vous savez.
Malphas: Je sais tous, j'étais là, vous n'avez pas reconnu ma voix: le fils indigne de son père , la soeur vampire, le meutre de Cordelia, le combat en publique, la vache soufre douleur ...
Angel: Qui a tué Cordelia?
Groo: Je crois que c'est moi. Je... , c'est la pire chose que je pouvais faire: mon pire cauchemard. Tué ma princesse, c'est... je suis tellement désolé.
Angel: Comment as -tu pus...
Gunn: Alors Wesley par élimination, je vois que ton père t'as martirisé.
Wesley: Et t'as soeur!
Lorne: Oh arrétez tous les quatres
Gunn: Celui qui ne sais pas ce battre il se tait.
Fred: Mais laisse le.
Tous commencent alors à se battre entre eux. On voit alors Malphas qui sourit, il a une sorte de boulle de lumière dans la main. On voit dans cette boulle Cordelia.
Cordelia venait de surprendre Alexander Lavelle Harris dans les bras d'une autre. Avec la meilleure amie du jeune homme et de celle avec qui tout avait commencé, Buffy Anne Summers. Elle s'appelait Willow Rosenberg. Une fille sans importance encore 2 ans et demi plus tôt. Qui s'habillait encore avec sa mère, de façon très démodée. Willow, cette punaise, avait osé touché son Alex, alors que cette première avait déjà un copain, Daniel « Oz » Osbourne. D'accord ce dernier était un Loup-Garou mais cela lui ne permettait pas de piquer le copain d'une autre. Mais comment Alex avait-il put lui faire ça? A elle. Cordelia Chase. La future grande actrice américaine?! Elle courut vers les escaliers alors qu'Alex lui courrait après! Puis lui revint en mémoire qu'elle était ici pour une raison particulière : « Wolfram & Hart » l'avait envoyée ici pour affronter son pire cauchemar. Et surtout elle se rappela que si elle montait ses marches, elle risquait de se retrouver à l'hôpital. Elle stoppa net après la première marche. Alex lui rentra dedans.
Cordelia : Oulà! Fais donc un peu attention à ce que tu fais.
Alex, sur la défensive : Mais tu as pilé si brusquement que je n'ai pu t'éviter.
Cordelia : Comment peux-tu me parler avec ce ton alors que je viens de te découvrir avec cette...
Will les rejoignit juste à ce moment la. Cordy se tue avant de dire ce qu'elle pensait à la jeune sorcière.
Alex : Écoutes-moi Cordy. Je sais que nous venons de faire une terrible erreur, Will et moi. Mais je t'aime.
Cordelia : Comment oses-tu me dire cela après ce que vous venez de me faire. De nous faire... (, rajouta la jeune brune en se rappelant qu'Oz était avec elle quand elle avait surpris les deux jeunes dans cette cave.)
Alex : Je ne sais pas. C'était une pulsion mais c'est toi que j'aime. Dis-lui Will...
Willow : Oui. C'est Oz que j'aime. Alex n'est qu'un rêve de petite fille que je voulais réaliser mais je sais que maintenant c'est du passé.
Cordelia : Oui mais ce n'est pas une excuse. Bref, en attendant d'éclaircir tout ça, où est Oz?
Alex et Willow, en coeur : Je ne sais pas.
Alex : Mais pourquoi as-tu arrêté de courir soudainement?
Cordelia, commençant : Parce-que...
La fille n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un bruit assourdissant retentit dans la cave. Les trois jeunes gens se retournèrent vers les marches et virent de la fumée. Willow se précipita au bord de l'escalier branlant. Elle y vit le jeune guitariste, une barre de métal dans le flanc droit. Il venait de s'empaler dans une tige qui devait soutenir les marches dans le mur mais la cave étant vieille et en mauvaise état, l'escalier avait cédé sous le poids d'Oz. Willow cria. Alex la rejoignit alors que Cordy resta figée sur place. Ce ne devait pas être Oz qui devait être blessé. Mais bien elle. Le passé venait d'être modifié car elle n'avait pas voulu revivre la douleur et la honte de son séjour à l'hôpital. Elle avait raté sa mission. Sauver ses proches en revivant son pire cauchemar : ressouffrir à cause d'un homme et qui plus est d'un perdant. Elle se souvint alors d'Angel, du cri qu'il avait tenté de pousser alors qu'il tendait la main vers elle, comme pour tenter de la protéger. Elle, elle avait échoué. Elle ne savait plus quoi faire. Il fallait trouver ce qui la sortirait mais pour elle, Malphas et plus particulièrement « Wolfram & Hart » avaient gagné...
Lorne poussa un cri dont lui seul avait le secret et fit enfin réagir ses amis.
LORNE - On est plus au jardin d'enfant mes lapins!
FRED - Lorne à raison, on ferais mieux de se concentrer.
MALPHAS - Perdu!
Ce mot lança un froid sur nos amis qui dirigèrent tous leur regard sur lui. Les yeux d'Angel se figèrent lorsqu'ils se posèrent sur la petite bulle dorée que Malphas gardait en suspend entre ses mains.
Ses mains relâchèrent l'emprise sur la gorge de Groo et le silence revint enfin.
LORNE - Angel.
ANGEL - J'ai vu...
FRED - Qu'est ce qu'on va faire?
GUNN - Angel...
ANGEL - Je vais le tuer!
Il voulu se jeter sur Malphas mais d'un geste calme celui ci l'en empêcha.
MALPHAS - Vous pourriez vous y brûler mon ami!
ANGEL - Je ne suis pas votre ami!
Ragea le vampire en s'interrompant dans son élans.
GROO - Comment peut-on sauver la princesse?
MALPHAS - Enfin une bonne question...
Il fit un pas vers eux puis lança la bulle dans les air. Angel fit un bon et la rattrapa en quelques instants alors que les autres avait à peine eu le temps de bouger.
Lorsque ses deux pieds touchèrent le sol et la bulle se retrouva dans ses mains, il se tourna vers Malphas. Son visage se changea:
ANGEL - Je commence à perdre patience.
Mais la seule réponse de Malphas fut de rire aux éclats.
A nouveau tout les regards se tournèrent vers Angel. Dans la bulle, Cordélia vit le monde autour d'elle changé. La peur put se lire sur son visage.
GUNN - Ce n'est pas la Cordélia que je connais.
WESLEY - Non. C'est celle ...
ANGEL - Du lycée qui refait surface.
FRED - Si quelqu'un voulait bien m'expliquer car je ne comprends pas du tout là?
LORNE - Ca veut dire qu'on est entrain de la perdre.
Un rire sournois se fit entendre et tout redevint calme.
Angel ouvrit les yeux brusquement. Il observa la pièce dans laquelle se trouvait et fronça les sourcils. Les murs qui l'entouraient n'étaient en aucun cas ceux de l'hôtel mais bien ceux de son ancien bureau, lorsqu'il était arrivé à Los Angeles.
La porte d'entrée claqua. Il se redressa et se dirigea dans l'entrée, ou Gunn et Wesley venaient d'arriver. Angel se dirigea vers eux, il fallait qu'il sache.
ANGEL - Ou es Cordélia?
Wesley et Gunn se retournèrent vers lui, un air étrange sur le visage.
GUNN - C'est qui cette Cordélia?
Wesley était resté silencieux, il avait posé un regard sur Angel. Un regard étrange.
Un regard qu'Angel n'appréciait pas. Cela voulait donc dire qu'il avait raison.
Les choses avaient bel et bien changés.
WESLEY - Angel, tout vas bien? Pourquoi tu nous parles de Cordélia?
ANGEL - On a modifié le passé, et je suis le seul à m'en souvenir...
Angel: Il faut que j'aille la voir.
Wesley: Tu veux vraiment retourner à Sunnydale?
Gunn: Mais c'est qui cette Cordelia.
Wesley: Une étudiante de Sunnydale, un peu folle.
Angel: Un peu quoi?...
Wesley: Mais enfin, tu sais bien que depuis la mort de Oz, elle est devenu folle, elle disait que c'est ça faute et qu'elle aurait dût le sauver en tombant elle dans la marche et qu'elle aurait survit.
Angel: Ho, non! Il vaut absolument que je la voit. Mais et Fred et Groo, vous vous souvenez d'eux?
Wesley: Mais qu'est ce qui te prend biensûr, tu sais bien qu'ils sont partis ensmble en voyage de noce, après qu'on les a fait partir de Pilea, ils se sont mariés, tu ne te souviens vraiment pas.
Angel: Il faut absolument qu'on part à Sunnydale.
Lorne entre dans la salle.
Lorne: Salut, alors vous partez?
Wesley: Je crois que Angel a encore eu une vision, il veut qu'on aille à Sunnydale.
Angel: J'ai les visions de Doyle? Bon là ça urge.
Wesley, Lorne et Angel sortent.
Gunn: Mais merde, c'est qui a la fin cette folle de Cordelia.
A Sunnydale: Wesley, Angel, Lorne et Gunn frappe à une porte. C'est Buffy qui vient leur ouvrir la porte.
Buffy: Tiens Angel, Wesley, Gunn c'est ça? Et eu... le démon vert, c'est..?
Lorne: Lorne, moi c'est Lorne.
Buffy: A d'accord. Vous voulez quoi?
Angel: Tu ne sais pas où est Cordelia.
Buffy: Cordelia? Pourquoi tu...
Angel: BUffy s'il-te plait répond.
Buffy: Oh, c'est bon. Elle est à l'asile, tu sais bien, il ne l'on pas transféré. CA lui fera plaisir d'avoir de la visite qui n'est pas Alex.
Angel: Merci Buffy.
BUffy; Mais de rien...
Ils commencent à partir.
Buffy: Je peux vous accompagné?
Angel: Tu n'as pas de démon à tuer?
Buffy: Pas pour le moment mais ne me tente pas.
Angel: Oui, viens.
Le groupe s'en va voir Cordelia.
Dans la voiture le silence régnait. Buffy jetait quelques regard en direction d'Angel. Alors qu'a l'arrière de la voiture, Wesley, Gunn et Lorne ne pipaient mots.
Angel regardait le paysage de Sunnydale défiler sous ses yeux. Rien n'avait changer. Il soupira. Il rappela un instant des moments qu'il avait passé dans cette ville. De la dernière fois ou il avait vu Buffy.
Aujourd'hui il ne savait plus bien. Elle était différente. Froide envers lui. Et puis depuis la réapparition de Faith et de leur dernière dispute ils ne s'étaient plus adresser la parole.
A présent, la voiture suivait un petit sentier ou seule la lune leur servait de guide. Buffy indiqua le grand bâtiment blanc sur la droite.
Après s'être garé, Angel sortit de la voiture, suivit de prêt par Buffy. Les horaires indiquait les heures de visites autorisé. Il n'avait plus qu'une petite demi-heure. Alors que Angel et Buffy pénétrèrent dans le bâtiment, Wesley fit signe a Gunn et Lorne de rester avec lui dehors.
GUNN – Mais attend, il nous traîne jusqu'ici et j'aurais pas le droit de savoir pourquoi?
LORNE – Mon choux, si tu veux mon avis, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
WESLEY – Merci Lorne.
GUNN – Y en a aucun de vous qui est curieux de savoir ce qui arrive à Angel?
WESLEY – On va bientôt le savoir. Je veux lui laisse le temps de reprendre pied.
LORNE – C'est vrai qu'il n'a pas l'air dans son assiette.
GUNN – Je vous rappel qu'il a fait allusion à « Changer le passé »! Moi je trouve pas ça très net!
Dans le couloir de l'hopital Buffy s'arrêta un instant puis déclara:
BUFFY – T'as vraiment fait toute cette route pour voir Cordélia?
ANGEL – J'ai un problème Buffy. Et je penses qu'elle en ai la source... Ou la solution.
BUFFY – Je doute qu'elle te serve pour quoi que ce soit!
Angel ne répondit pas et lui lança un regard noir. Il l'observa un instant et réalisa que les instant qui se sont produit dans sont souvenir, ou plutôt sa vrai vie n'étaient peut être plus identique.
ANGEL – Est ce que Faith s'est rendu à la police?
BUFFY – Oui, après avoir essayer de te tuer. Rien n'a changer! Qu'est ce qui t'arrive Angel?
ANGEL – J'avais une vie... J'ai perdu Cordélia... Et ma vie en même temps.
Buffy le regarda ahuris. Il avait perdu Cordélia. Et ou était l'importance. Rien n'avait de sens.
ANGEL – C'est compliquer. Rajouta t-il lorsqu'il remarqua le visage marquer de Buffy.
Buffy accusa le coup. Il était bien venu pour Cordélia. Il n'y avait aucune autre pensée, une pensé pour elle. Qu'avait t-elle fait pour mérité pareil ignorance?
ANGEL – Ne me demande pas si je penses penses encore à nous... Je tente d'oublier ce genre de conversation ces derniers temps. Lança t-il lorsqu'il remarqua que la petite blonde l'observait toujours.
BUFFY – Je crois que c'est l'accueil pour les soins mentaux.
Il tourna la tête suivant le signe de Buffy et s'avança vers la réception.
ANGEL – Bonsoir. Je viens voir mon amie Cordélia Chase.
Buffy resta figer dans ses pensées. Elle se retint lorsqu'elle l'entendit prononcé le mot « amie ». Les choses changent avec le temps.
L'infirmière indique la chambre à Angel qui s'y dirigea laissant Buffy dans le couloir. Elle n'était pas certaine de vouloir l'accompagner de toute façon. Elle l'observa entré dans la chambre de Cordélia.
Dans la chambre, Cordélia était assise sur une chaise, les genoux replier contre sa poitrine. Ses cheveux étaient encore long et cascadaient sur ses épaules. Il sourit lorsqu'il la regarda. Elle avait les yeux rivés sur l'extérieur. Comme si elle cherchait ou fixait quelques chose au loin. D'abord ne sachant pas quoi dire il resta là à la regarder. Elle n'avait pas l'air folle. C'est la première chose qu'il se dit en l'observant. Elle était toujours aussi belle, ses traits étaient néanmoins un peu plus tiré. La fatigue sans doute. Mais elle n'en restait pas moins Cordéliesque.
Sans détourné ses yeux du paysage la voix de Cordélia retentit, douce et faible:
CORDY – Angel?
Surpris, il avança vers ell.
ANGEL – Cordélia, c'est moi.
CORDY – Angel. Répéta t-elle en se tournant vers lui.
Un faible sourire apparut alors sur ses lèvres, et son visage s'illumina un peu. Angel le lui rendit.
- Docteur! Docteur venez voir!
Une voix féminine retentit derrière Angel qui se retourna brusquement.
Elle s'approcha d'Angel et Cordélia.
INFIRMIERE – C'est la première fois qu'elle se souvient de la personne du premier coup.
ANGEL – C'est vrai? Demanda t-il avec un petit sourire heureux.
Le docteur entra dans la pièce suivit de prêt par Buffy.
DOC – Mlle Chase est ce que vous vous souvenez de cet homme?
CORDY – Mais oui, c'est Angel. C'est un Vampire. Mais des bohémien l'ont banni et maintenant il a une âme!
Buffy tenta d'intervenir, plutôt choqué de voir Cordélia parler, qui plus ai d'Angel. Le docteur et l'infirmière tournèrent des yeux suspect vers Angel.
ANGEL – Non, heu... Ce qu'elle veut dire c'est que... Je suis acteur... Voilà je fais du théâtre et je joue le rôle d'un vampire. Se rattrapa t-il en gesticulent, gêné.
CORDY – Oui c'est ça. Ajouta t-elle.
CORDY – On a tourné un spot de pub ensemble. Se rattrapa t-elle le plus naturellement possible a la surprise général.
Buffy écarquilla les yeux.
DOC – C'est un miracle. Voilà depuis hier soir qu'elle se sent mieux et maintenant elle reconnaît les gens. Je n'aurais jamais cru qu'elle irait mieux d'un seul coup.
CORDY – Angel?
Angel se tourna vers elle avec un sourire.
CORDY – Je veux rentré à L.A...
------------ Noir ------------
Tout les regard se tournèrent vers Cordélia. Angel l'observa sans un mot surpris. Serait ce possible qu'elle se souvienne? Ou du moins qu'il lui reste quelques bribes de souvenir. De ce qui s'était passé. Pourquoi elle?
Angel s'agenouilla alors devant elle, plongea son regard sombre dans le sien et murmura:
ANGEL – Cordy, est ce que tu te souviens de quelques choses?
CORDY – Il se passe des truc pas net, Angel. Je sais pas bien quoi mais...
Angel acquiesça et comme si elle avait comprit elle n'en dit pas plus.
CORDY – Ramène moi à L.A. Angel.
Angel la lâcha quelques instant du regard et se tourna vers le docteur.
ANGEL – Je reviens Cordy.
Tous sortirent de la chambre, Buffy observait Cordélia peiné. Elle se souvenait d'Angel. Pourquoi?
ANGEL – Est ce qu'elle peut sortir?
Le docteur tenta d'ouvrir la bouche pour répondre mais Buffy lui coupa l'herbe sous le pied.
BUFFY – Mais ça va pas, t'es malade?
ANGEL – Buffy...
BUFFY – C'est quoi d'abord cette histoire de L.A.?
ANGEL – Buffy, c'est compliquer, s'il te plait.
BUFFY – Mais tu te rend compte que tu veux ramener une folle chez toi?
ANGEL – Elle n'est pas folle! Sa voix s'était fait plus dur, plus froide.
BUFFY – Après Faith, Cordélia!
ANGEL – Buffy... Le ton avait monté.
Il se jaugèrent un instant puis se lâchèrent du regard, se sentant observer.
ANGEL – Je suis désolé. Dit il a l'attention du docteur.
Buffy se tu, tourna les talons et s'éloigna.
DOC – Il est possible de la faire sortir. Elle a l'air plus stable et plus important elle vous fait confiance. De plus depuis que ses parents sont partit en Floride, plus personne n'est réellement responsable d'elle.
ANGEL – Je me porte garant.
Buffy se retourna en entendant ses mots et leva les yeux aux ciels. Angel l'ignora.
ANGEL – Je peux la ramené?
DOC – Si c'est ce qu'elle veux... Il vous faut signer des papiers.
Buffy se rapprocha d'Angel alors que les médecin aidaient Cordy a faire ses valises.
BUFFY – C'est quoi cette histoire?
Angel ne répondit pas de suite. Il avait les yeux figé sur Cordy. Pourquoi elle? Pourquoi s'en était-il pris à elle? Pourquoi il n'y avait pas d'alternative dans son rêve? Il n'avait aucune réponse pour l'instant mais le simple fait de la savoir à nouveau près de lui, plus ou moins saine et sauf, lui faisait du bien.
Il finit par répondre:
ANGEL – On a modifié le passé.
BUFFY – De quoi tu parles, rien à changer!
ANGEL – Je suis le seul à m'en souvenir et je ne sais pas pourquoi...
BUFFY – Oh... Tu veux dire que ça... dit elle en désignant tout ce qui ce trouvait autour d'eux.
BUFFY – N'est pas réel?
ANGEL – Si mais ce n'est pas ce qui s'est passé.
BUFFY – Et ta réalité, elle ressemble à quoi?
ANGEL – A Los Angeles, peu après mon arrivé je suis tombé sur Cordélia. Elle n'a cesser de répété qu'elle voulait être actrice...
Buffy émit un petit rire.
ANGEL – Et puis elle a finalement décidé de m'aider, moi et Doyle. Et finalement quand Doyle est mort elle a hérité des visions. Elle est mon seul liens avec les puissance. Et puis elle a disparut dans une autre dimension.
La encore Buffy se retint de rire, et Angel n'en tint pas compte.
ANGEL – J'ai tout fait pour la sortir de là. Mais il y avait un test pour sorti de cette dimension. A croire que Wolfram & Hart tentent de nous piéger dans toutes les dimensions. Et Cordélia n'en ai pas revenue.
BUFFY – Cordélia à des vision?
ANGEL – Oui, et elle ne les donnerais pour rien au monde.
BUFFY – Je te rappel qu'on parle de Cordélia Chase... Et tu me fais un tableau de super héroïne.
ANGEL – Tu ne la connais pas. Tu ne sais pas ce qu'elle à vécu.
BUFFY – Ah parce que ma vie à moi elle est simple?
ANGEL – Buffy! Je ne suis pas venu pour me disputer avec toi. Je suis là...
BUFFY – Pour Cordélia. Je sais.
ANGEL – Elle est ce qu'il y a de plus important à mes yeux.
BUFFY – Oui elle est ton lien avec les puissance.
ANGEL – Non, parce qu'elle est mon amie la plus chère. Et je ne veux pas la perdre.
Lâcha t-il finalement, las de cette conversation. Il était déjà épuisé se battre avec Buffy ne faisait pas partit de ses projet. Il s'était battu assez longtemps contre lui même pour l'oublier. Maintenant qu'il allait mieux il était hors de question de retourné a ce petit jeu. Il y avait plus important: Cordy.
Buffy se tu, blessé.
Le voyage du retour s'était fait dans le silence. Aucun, pas même Gunn n'avait demander pourquoi est ce que Cordy venait avec eux alors qu'elle était censé être dans un centre. Buffy et Angel ne s'étaient pas dis au revoir.
Angel déposa les affaires de Cordy dans sa chambre
ANGEL – Je dormirais sur le canapé.
Cordélia observa les lieux toujours silencieuse. Le médecin avait prévenu qu'elle ne serait surement pas bavarde. Elle alla s'installer sur le lit et replia ses genoux contre sa poitrine.
ANGEL – Tu veux quelques choses? Demanda t-il doucement en se rapprochant d'elle.
CORDY – Angel?
ANGEL – Oui.
CORDY – Je me sent bizarre.
ANGEL – Ne t'inquiètes pas. Je suis là.
Il l'aida a s'allonger et remonta la couverture sur la jeune femme.
CORDY – Je l'ai laisser tomber à ma place.
ANGEL – Quoi?
CORDY – Oz. Tout es de ma faute. C'est moi qui aurait du prendre sa place.
ANGEL – Cordélia. Ce n'est pas ta faute. Tu n'y es pour rien dans ce qui s'est passé.
Elle se tu un instant et plongea son regard dans celui du vampire. Une impression de chaleur s'empara de lui. Comme un malêtre.
CORDY – Ce n'est pas ce qui s'est passé?
ANGEL – Pourquoi tu dis ça?
CORDY – J'ai des souvenirs bizarre. Je suis pas folle Angel.
ANGEL – Non tu n'es pas folle. Je te crois.
CORDY – Je ne voulais pas que Oz soit blessé.
ANGEL – C'est du passé Cordy.
CORDY – Angel, je ne me rappel plus bien de ce qui est réel.
ANGEL – Dis moi ce dont tu te souviens.
CORDY – De Los Angeles. Je me souvient d'un démon vert avec des piques plein la figure. Pendant plusieurs jours j'ai fait des cauchemar dans cet hôpital.
ANGEL – Quels genres de cauchemar? Demanda t-il interpelé.
CORDY – De pauvres gens. Je voyais la douleurs, la peur... J'ai vu la souffrance Angel.
Elle se remit à pleurer, Angel la prit dans ses bras.
ANGEL – Calme toi.
CORDY – Je ne sais plus ce qui est vrai, Angel.
Il la serra encore un peu plus contre lui, essayant de la rassurer.
Au bout de presque une demi heure elle s'était enfin endormi, épuisé par les pleurs et le stress.
Angel ne l'avait pas quitté des yeux. Il s'était installé sur un fauteuil, son dossier médical sur les genoux, juste face à elle. A chaques lignes, ou presque il relevait les yeux vers elle.
Chaque cauchemar qu'elle avait fait été notifié dans le dossier. Et chacun d'entre eux correspondait à un moment déjà vécu dans l'autre vie... Des moments avec lui. Il effleura la page et sentit sa tête tourné. Sa tête heurta violemment le dossier du fauteuil et il se maintint la tête entre les mains. Une nouvelle vision.
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Le visage de Cordélia lui apparut. Elle était belle, souriante. Elle rayonnait de bonheur, comme il l'avait toujours connut. Les images devinrent flou. La migraine s'estompa avec les images. Angel se frotta l'arrière de la tête. Que signifiait cette vision? Quelle lien y avait-il avec Wolfram & Hart?
Il posa les yeux sur Cordy, inconsciemment un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Il soupira. Pourquoi lui faisaient-ils endurer tout cela. Elle ne le méritait pas.
Il se leva et alla rejoindre les autres à l'étage.
