HypnoFanfics

Interdit aux moins de 18 ans

Les joies et les peines d'Eric Taylor

Série : Friday Night Lights
Création : 06.01.2019 à 18h02
Auteur : chouchou70 
Statut : Terminée

Ma propre interprétation de l'adolescence d'Eric Taylor. Post fanfic un destin mise à l'épreuve.

COMMENTER CETTE FANFIC

Cette fanfic compte déjà 42 paragraphes

Afficher la fanfic

Chapitre 40

 

À l’hôpital.

 

Éric se réveilla, désorienté. Tami était là, endormie sur le fauteuil d’à côté. Il voulait lui prendre la main, mais il ne pouvait pas bouger un pouce. Son excitation réveilla Tami.

Tami : mon amour, chut …calme-toi.

Éric essoufflé : qu’est-ce qui s’est passé ?

Tami : vas-y doucement. J’appelle ton médecin.

Éric : non, s’il te plaît…dis-moi ce qu’il se passe…est-ce que je suis…paralysé ?

Tami : non, je te promets que tu n’es pas paralysé. Le médecin t’a juste mis des contraintes pour que tu évites de bouger, et de te faire mal.

 

Le médecin arriva quelques minutes plus tard.

Médecin : bonjour M. Taylor, comment vous sentez-vous ?

Éric : bordel… est-ce que quelqu’un va me dire… ce qui… passe ?

Médecin : vous avez un traumatisme thoracique, plus particulièrement un hémothorax. Vos deux côtes facturées ont déchiré votre paroi thoracique, et du sang s'est accumulé entre votre thorax et le poumon. Pour ne rien arranger, le choc a enfoncé votre thorax de quelques millimètres, mettant une compression supplémentaire sur l’hémothorax. Nous vous avons posé un drain thoracique qui permettra d’aspirer le sang accumulé. Dès que ce sera fait, nous pourrons à nouveau vous opérer pour vous enlever les morceaux de côtes et redresser votre thorax. L’autre problème majeur, c’est la rupture de la coiffe des rotateurs à l’épaule gauche, et la fracture de votre clavicule gauche. Tant que l’hémothorax ne sera pas résorbé, nous ne pouvons pas intervenir sur ces deux autres factures. Voici pourquoi vous êtes en immobilisation totale. D’après vos nouvelles radiographies, nous fondons tous espoir de vous opérer à nouveau, dès ce soir. En attendant, je vais vous mettre sous sédatif pour diminuer la douleur.

Éric endolori : non…s’il vous plaît…pas dormir

Médecin : désolé, il est primordial que vous soyez au repos complet. Vous pourriez vous faire mal en continuant à vous agiter de la sorte.

Le médecin injecta aussitôt une nouvelle dose de sédatif chez son patient. Tami regarda Éric s’endormir, presque instantanément. C’était un tel soulagement pour lui, comme pour elle. Éric souffrait, et elle ne pouvait rien faire pour l’apaiser.

Médecin : il devrait dormir durant les prochaines heures, mais n’hésitez pas à m’appeler s’il devient trop agité. C’est vraiment important qu’il reste immobile.

Tami : je… vous croyez qu’il aura des séquelles ?

Médecin : je ne peux pas me prononcer sur la question pour le moment.

 

Quelques instants plus tard, Will et Raph entrèrent dans la chambre.

Will : comment va-t-il ?

Tami : il était éveillé, il y a quelques minutes. Il souffrait tellement. Tu l’aurais vu, il était si effrayait d’être paralysé. Oh, mon Dieu, j’ai si peur pour lui. Le docteur ne peut même pas dire s’il aura des séquelles ou non. Hier soir, aurait dû être une soirée spéciale pour nous deux, et maintenant. (Tami s’effondra en larmes.)

Raph : eh, Éric est un dur à cuire. Il va s’en sortir, tu vas voir. Il va retourner vite fait sur le terrain et botter le cul au joueur qui lui a fait ça.

Après un petit moment de silence

Tami : je suis enceinte.

Raph : non, c’est vrai ? Mais c’est merveilleux !

Will : toutes mes félicitations Tami. Éric va être fou de joie de l’apprendre.

Tami : je ne sais pas si Éric voudra le garder. Le timing n’est pas tellement idéal, tu vois.

Will : ne dis pas de bêtises, bien sûr, qu’Éric voudra le garder. Un bébé, c’est la plus belle chose qui puisse arriver dans la vie d’un homme. Tu verras, dès que ce bébé pointera le bout de son nez, toutes vos peurs s’envoleront. Crois-moi, ma femme et moi, nous sommes passés par là.

Tami émue, lâcha quelques larmes coulées le long de ses joues. Will la réconforta.

Will : tout ira bien, ne t’inquiète pas.

Tami : merci Will.

Raph : bon vu que je n’y connais rien en bébé, je me charge de mettre Éric sur pied le plus rapidement possible.

Tami sourit : merci Raph. Éric aura vraiment besoin de notre soutien. Surtout, s’il ne peut plus rejouer.

Raph : il jouera à nouveau, j’en suis persuadé.

Tami posa son regard sur son mari endormi : j’espère que tu as raison.

 

Les trois jours suivant, le médecin opéra deux fois de plus Éric, afin de réparer son épaule et tous les problèmes engendrés par le choc.

Le médecin convoqua Tami pour lui faire part de son rapport sur Éric. A sa grande surprise, les parents d’Éric étaient là.

John : bonjour Tami.

Tami : je… désolée, j’aurais dû vous prévenir pour Éric.

Mary : ne t’en fais pas Tami. Nous sommes là maintenant.

Médecin : bien, je vous ai convoqués pour parler de l’état d’Éric. J’ai dû opérer Éric, trois fois en tout. Le choc a engendré quelques dégâts, notamment osseux. Sa cage thoracique ne m’inquiète pas spécialement. Après un ou deux mois d’immobilisation dans une coque, tout devrait se remettre en place. Maintenant, concernant la rupture de la coiffe des rotateurs et sa fracture de la clavicule, le problème est un peu plus compliqué. J’ai bien peur que des tissus nerveux soient touchés.

Tami : attendez, qu’est-ce que ça signifie ?

Médecin : nous avons dû reconstituer une partie des tissus nerveux, qui sont situés dans la zone d’articulation de son bras. Nous avons dû souder quelques ligaments ensemble, ce qui réduira considérablement l’amplitude de ses mouvements.

John : même après de la rééducation intensive ?

Médecin : j’en ai bien peur.

Tami : il ne pourra plus jouer au football ?

Médecin : pas à son niveau en tout cas. Je suis désolé, j’aurais tellement voulu vous annoncer de meilleures nouvelles Mme Taylor.

John choqué : Mme Taylor ?

Tami : je… Éric et moi sommes mariés depuis un peu moins d’un an.

John : mariés ? Depuis 1 an ?

Médecin légèrement embarrassé : je vous laisse discuter entre vous, j’ai des patients à aller voir.

Mary : écoute chéri, je ne pense pas que ce soit le moment idéal pour discuter de cela.

John se leva, sans dire un mot et se rendit immédiatement dans la chambre d’Éric. Mary et Tami le suivirent, en essayant de le résonner. John était hors de lui.

John : alors comme ça, tu t’es marié ?

Éric : bonjour papa, ravi de te voir.

John : ne sois pas arrogant avec moi !

Éric : je suis juste poli, c’est tout.

John : ça ne me fait pas rire !

Éric : voilà exactement pourquoi je n’ai rien dit. C’est ma vie, et je fais ce que je veux. Tami et moi, nous sommes ensemble depuis 5 ans. Nous sommes sûrs de nos sentiments l’un pour l’autre. Et puis ce mariage était nécessaire si je devais être blessé lors d’un match. Finalement, j’ai eu raison. Je sais que ma carrière est terminée, le docteur me l’a dit. Alors, heureusement que j’ai ouvert un compte commun avec l’argent de ma bourse d’étude et celle de Tami, comme ça, pendant mes longs mois de thérapie, Tami sera à l’abri du besoin.

John : parce que tu penses que ça sera suffisamment ? Mais mon pauvre, tu as idée de combien coûte une rééducation ? Des dizaines de milliers de dollars !

Éric : l’université prend 50 % de mes frais médicaux en charge, parce que j’ai gagné le championnat d’Etat. Pour le reste, je me débrouillerai. C’est ce que j’ai toujours fait.

John : et on a vu le résultat. Garde à vue, boot camp, gang, trafic illégaux. Je n’appelle pas ça, une réussite.

Éric hurla : fous le camp d’ici !! Dehors !

Tami : chut, calme toi. Tu vas te faire mal mon amour.

John : dire que tu m’as reproché tellement de choses et maintenant, tu fais exactement la même chose. Pff, il manquerait plus que tu mettes enceinte ta femme. Ne compte pas sur moi pour entretenir ta femme et ton gosse après tout ce que tu m’as reproché.

Tami : nous ne demandons pas la charité M. Taylor. Maintenant, sortez de cette chambre, s’il vous plaît.

Éric : tu sais quoi papa, je vais te rendre les 10 000 $ que tu m’as donné il y a quelques mois, et l’argent que tu as dépensé en frais de justice pour moi. Une fois que ça sera fait, je ne veux plus aucun contact avec toi. Tu m’as bien compris ?

Mary : Éric, ton père, s’est montré maladroit, mais….

John : ok, très bien. Je t’enverrai les notes de frais de l’avocat. Tu ne vas pas être déçu.

Mary : JOHN !!!

John : ton fils doit assumer ses choix. Il a voulu se marier derrière notre dos, maintenant, qu’il assume tout ce que cela implique.

Éric : mais j’assumerai ne t’en fais pas. Je ne suis pas comme toi papa.

John : viens, chérie, partons d’ici.

Mary : je te rejoins dans une minute.

Éric : maman, pas besoin de me résonner. Tu vois bien que ça ne marchera jamais entre nous.

Mary : vous êtes aussi têtu l’un que l’autre. Je n’essayerai pas de me mettre entre vous deux. D’ailleurs, ça ne serait pas correct de ma part. Après tout, notre famille a éclaté à cause de moi. Non, je voulais simplement te donner ma bénédiction pour ton mariage. Je suis heureuse que tu aies trouvé le bonheur avec Tami.

Éric : je… merci maman. C’est très touchant venant de ta part.

Mary : j’ai fini par accepter ton besoin d’indépendance, et je ne te blâme plus pour ça non plus. On ne peut plus revenir en arrière de toute façon. Tami, c’est avec une entière confiance que je te confie mon fils.

Tami : merci Mme Taylor.

Mary : bon, il me reste à vous souhaiter tout le bonheur du monde. Éric, prends bien soin de toi. Tami veille à ce qu’il écoute bien les recommandations du médecin. Tiens-moi au courant sur tes futurs projets. C’est important pour moi, car je suis ta mère avant tout. Je veux avoir l’esprit tranquille en me disant que tu vas bien. D’accord ?

Éric : je te le promets maman.

Mary : bon, je vais rejoindre ton père. Bonne vie à vous deux. Je t’aime mon ange, ne l’oublie jamais.

Éric : moi aussi, je t’aime maman.

 

Leurs invités partis, nos deux amoureux se retrouvèrent seuls. Éric semblait songeur.

Tami : comment tu te sens mon amour ?

Éric : à propos de mon père, ou à propos de ma fin de carrière précoce ?

Tami : les deux.

Éric : à propos de mon père, j’y suis habitué. Mais c’est fini, il a dit des choses trop blessantes. Je le rembourserai et plus jamais je ne lui adresserai la parole. Il m’a toujours tenu en état de faiblesse, mais c’est terminé maintenant.

Tami : je suis désolée que votre relation finisse comme ça.

Éric : tu n’as pas à être désolée, en tout cas, moi, je ne le suis pas. Je le vis même très bien qu’il sorte de ma vie.

Tami : il était vraiment odieux avec toi.

Éric : n’en parlons plus d’accord.

Tami : et pour le football ? Tu dois être dévasté de ne plus rejouer à ton niveau.

Éric : les blessures font partie des risques. C’est comme ça.

Tami : on dirait que ça ne te fait rien de ne plus rejouer.

Éric : disons que je n’ai pas entièrement été honnête avec toi durant ces derniers mois.

Tami : que veux-tu dire ?

Éric : depuis le milieu de l’année scolaire, je séchais les cours du mercredi et vendredi pour aller à Brenham. Je faisais du coaching avec le coach Timothy.

Tami : pourquoi tu ne m’as rien dit ?

Éric : je ne savais pas comment te dire que j’abandonnais mes rêves de NFL pour le coaching. J’aime jouer, mais pas au niveau universitaire, et encore moins en NFL. Je me sentais de moins en moins à ma place. D’ailleurs, je comptais arrêter à la fin de ma première année pour des cours de droit sportifs et coaching.

Tami : alors ça, si je m’attendais à cela.

Éric : rien n’était calculé, crois-moi. Le coach Timothy m’a demandé de le remplacer un jour à l’entraînement, et puis une chose en entraînant une autre. Je me suis découvert une vocation. Je me sens vraiment mieux sur la touche à observer et analyser, plutôt que sur le terrain. Je me sens aussi plus utile, je peux aider les autres à progresser et à devenir quelqu’un de meilleur. Je veux, à mon tour, transmettre ce que j’ai appris du coach Timothy. Je veux, à mon tour, aider les autres.

Tami : tu veux que je te dise, je te soutiens à 100 % dans ton projet.

Éric : c’est vrai ?

Tami : oui, je trouve que tu seras un excellent coach. Le coach Timothy va te prendre dans son programme ?

Éric : seulement en stage. Je veux faire mes armes avec lui, avant de tenter ma chance dans une autre école. Il va aussi m’aider à obtenir mon diplôme de coach sportif.

Tami : tu as déjà tout prévu dis moi, sauf une chose.

Éric : oui, je sais, je serai immobilisé pendant plusieurs mois dans ce lit. Je profiterai de ce temps pour étudier le coaching. Pas de temps perdu.

Tami prit la main d’Éric dans la sienne : mon amour, je suis enceinte.

Éric sourit : qu’est-ce que tu viens de dire ?

Tami : je suis enceinte. Je voulais te le dire le soir de la finale, mais avec tous les événements qui ont suivi, je n’étais plus très sûre si c’était une bonne nouvelle ou non.

Éric : tu plaisantes ! Viens là que je t’embrasse.

Tami grimpa aux côtés d’Éric, en faisant très attention à ne pas lui faire mal et l’embrassa amoureusement. Ensuite, elle cala sa tête sur le bas du torse de son mari. Éric utilisa son bras valide pour lui faire des massages du cuir chevelu.

Tami : mm, ça fait du bien.

Éric : détends-toi mon amour. À partir de maintenant, je veux que tu en fasses le moins possible. Je prendrai soin de toi et de notre petite fille, même depuis ce lit d’hôpital.

Tami : fille ?

Éric : je suis sûr que ça sera une fille. Une fille aussi belle que sa mère.

Tami : je me fiche du sexe de ce bébé, tant qu’il ou elle hérite de ton regard.

Éric : tant qu’il ou elle n’hérite pas de mon caractère, ça me va.

Tami : et du mien. Je pense qu’on ne s’ennuiera pas avec il ou elle.

Éric : il va falloir mettre les choses au clair toute de suite avec elle.

Tami : ou il ?

Éric : tu verras, ça sera une fille. Fais-moi confiance.

Tami : on en reparlera dans 9 mois. En attendant, il est grand temps que tu te reposes. Tu tombes de fatigue.

Éric : tu devrais rentrer et te reposer également. Le bébé doit aussi se reposer.

Tami : très bien papa.

Éric : je t’aime bébé.

Tami : je t’aime aussi mon amour.


chouchou70  (14.11.2021 à 10:39)

EPISODE FINAL

 

9 mois plus tard.

 

Le coach Timothy était très content de sa jeune recrue. Éric était vraiment à l’aise dans son nouveau rôle de coach assistant. C’était presque naturel chez lui.

Il avait discuté avec Éric, il y a peu de temps, sur la situation, et s’il ne regrettait pas ses rêves de NFL. Éric lui certifiait que non, au contraire même.

 

Il y a quelques jours, le coach Timothy avait reçu la visite d’un ami de longue date. Il lui demandait de former son fils au football américain. Malheureusement, il n’avait plus trop le temps de faire du coaching privé, alors, il eut l’idée de confier cette tâche à Éric. Il décida de convoquer une réunion entre son ami et Éric, à Dillon.

 

Dillon, le lendemain.

 

Coach Timothy : eh salut Mitchell, comment va la famille ?

Mitchell : salut Timothy. Bonjour jeune homme. Joanna a préparé un gâteau. Venez donc à l’intérieur.

Joanna : eh salut, ça fait quoi, 5 ans qu’on ne s'est pas vu ?

Coach : oui au moins. Tu sais, mon programme pour les jeunes en difficulté me prend beaucoup de temps.

Mitchell : alors, tu as réfléchi à ma proposition ?

Coach : justement, je te présente Éric Taylor. C’est lui qui s’occupera de ton fils.

Éric était pris au dépourvu. Le coach l’empêcha de dire un seul mot.

Mitchell : Éric Taylor ? Mais tu ne serais pas la recrue star des Aggies, qui s’est blessé lors du championnat ?

Éric : je, ouai, c’est moi.

Coach : il travaille avec moi maintenant. Il faisait déjà des extras avec moi, avant sa blessure. Éric est un très bon coach. Il sera excellent avec Jason. Fais-moi confiance mon ami.

Mitchell : écoute, je n’ai rien contre ton programme et ton grand cœur, mais je suppose qu’Éric fait partie de ces jeunes délinquants que tu as remis dans le droit chemin. Excuse-moi de ne pas vouloir confier l’éducation de mon fils à un ancien délinquant.

Éric : oui, je suis un ancien délinquant, je n’en suis pas fier monsieur. J’ai eu des problèmes familiaux qui m’ont poussé dans cette vie de voyous. Je ne me cherche pas d’excuses monsieur Street, juste à être honnête avec vous.

Coach : tout le monde a droit à une seconde chance dans la vie. Ce mec, tu verras, toutes les écoles s’arrangeront ses services dans l’avenir.

Le téléphone des Street sonna.

Joanna répondit : « Allô, oui, oui, il est là, je vous le passe. »

Joanna : Mr Taylor, c’est pour vous.

Éric étonné : allô, … Tami, je… attends tu quoi ? Je… j’arrive dès que je peux. Reste calme, respire. Ça va aller bébé. J’arrive.

Éric raccrocha, la mine bouleversée.

Coach : il y a un problème Éric ?

Éric : je… coach, il faut que je rentre toute de suite. Tami a des contractions.

Coach lui tendit ses clés : tiens, prends ma voiture Éric. File !

Éric prit les clés : je… mais comment vous allez rentrer ?

Mitchell : je le ramènerai.

Éric : je… désolé de couper court à notre entretien Mr Street.

Mitchell : pas de soucis Éric. Va rejoindre ta femme. Nous continuerons plus tard.

Éric se précipita hors de la maison, s’installa au siège du SUV de son coach et partit comme une balle, direction Brenham, à 1 h 30 de route de là. Le trajet le plus long de sa vie.

 

Brenham.

Éric rentra chez lui, mais Tami n’était plus là. Il y avait juste un mot sur la table signé, Will qui disait « Tami est à la maternité de Bryan »

Éric sauta dans la voiture, et roula jusqu’à Bryan. Il avait de plus en plus peur de rater la naissance de son premier enfant. Dire que la naissance était prévue dans trois semaines. Pourquoi il s’était rendu à ce stupide rendez-vous, laissant Tami toute seule, à gérer la situation ?

Will attendait devant la maternité.

Éric : oh Will ! Mon Dieu, Tami, elle a... ?

Will : je n’ai pas de nouvelles depuis 45 min. 

Éric : eh merde ! Bordel ! Il faut que je la voie.

Éric se présenta à l’accueil. Il pleurait et suppliait qu’on l’emmène vers sa femme qui accouchait en ce moment. Une sage-femme l’accompagna jusqu’à la chambre de Tami.

Éric serra la main de Tami : je suis là maintenant mon ange.

Tami en sueur : merci, mon Dieu, tu as pu venir.

Éric : j’ai fait aussi vite que possible.

Tami : ce bébé est… impatient de venir

Sage-femme : je vois la tête qui arrive. C’est le moment de tout donner. Poussez fort !

Tami était épuisée, mais le contact physique et visuel avec son mari lui donna une nouvelle énergie.

Après des minutes interminables d’efforts, le baby Taylor pointa le bout de son nez.

Sage-femme : félicitations ! C’est une magnifique petite fille.

La sage-femme déposa délicatement la petite fille dans les bras de la maman. Éric était tout ému.

Éric : elle est magnifique, tout comme sa maman.

Tami : elle a ton regard.

Éric : et ton sourire.

Tami : tu as réfléchi à un prénom pour cette belle petite princesse ?

Éric : que penses-tu de Julie ?

Tami : mmh, j’aime assez.

Éric regarda sa fille s’agiter : je pense qu’elle aime aussi.

Tami : oui, c’est vrai. Julie est un très joli prénom.

Éric : c’était le prénom de la sœur de Josh. Mais je comprendrais tout à fait que tu ne sois pas d’accord avec ça.

Tami : non, pas du tout. Si tu veux bien, j’aimerais lui donner, comme deuxième prénom, le prénom de ma grand-mère maternelle décédée.

Éric : oui, bien entendu.

Tami : bienvenu dans ce monde Julie Elizabeth Taylor.

Sage-femme : désolée, mais je vais demander à papa de bien vouloir sortir. La maman doit se reposer maintenant.

Éric déposa un tendre baiser sur les lèvres de Tami.

Éric : je t’aime mon ange, je te vois plus tard.

Tami : je t’aime aussi mon amour.

 

Dans la salle d’attente, Will, attendait avec impatience des nouvelles de ses amis.

Éric : Will ?

Will : alors ?

Éric ému : je suis papa d’une magnifique petite Julie Elizabeth Taylor.

Will serra Éric dans ses bras : félicitations mec ! C’est génial ! Et comment se porte la maman ?

Éric : la maman se repose, mais elle va très bien. Julie aussi. Oh, mon Dieu, je suis papa !!

Will : une nouvelle vie commence mec.

Éric : tu veux que je te dise, je suis mort de trouille.

Will : je sais, cela peut paraître effrayant, mais tout ira bien.

Éric : elle est si minuscule et si je lui faisais mal sans le vouloir. Je n’ai jamais pris soin d’un bébé. Je suis fils unique.

Will : c’est ta fille. Vous êtes liés par ça. (Will pointa son doigt sur le cœur de son ami.) L’amour d’un père pour sa fille, il n’y a rien de plus beau. Fais-moi confiance, tu trouveras toujours la solution tant que tu écoutes ton cœur.

Éric : merci. Tout parait tellement simple avec toi.

Will : n’oublie pas que ma femme et moi, nous sommes passés par là. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à demander.

Éric : je t’en suis très reconnaissant.

Will : et sinon, ça donnait quoi ton rendez-vous de ce matin ? Qu’est-ce qu’il te voulait le coach ?

Éric : le coach pensait avoir une piste de job pour moi. Du coaching privé pour un enfant d’un de ses amis.

Will : on dirait que ça s’est mal passé.

Éric : comme à chaque fois. Le coach fait tout ce qu’il peut pour me décrocher un job dans le coaching. J’adore ça, mais mon passé de délinquant ne me permettra jamais d’en vivre. Il est temps que je trouve autre chose. Maintenant, que Julie est là, il faut que je trouve rapidement un moyen de gagner ma vie. Dès demain, j’irai voir le coach pour lui dire que j’arrête ce cinéma.

Will : et moi, je ne suis pas d’accord. Ces gens sont cons de ne pas te donner une chance. Dans quel monde on vit, sérieusement !

La sage-femme interrompit la discussion : excusez-moi Mr Taylor, nous avons vérifié votre fille, tout va très bien. Est-ce que vous voulez lui donner son premier biberon ?

Éric : oh…euh…oui bien sûr.

Will : tu viens dormir à la maison ce soir ?

Éric : je… je te redirai ça plus tard.

 

 

Éric était extrêmement effrayé de prendre sa fille dans ses bras. La situation amusa la sage-femme.

Sage-femme : le plus important, c'est de bien maintenir sa tête. Reposez sa tête dans le creux de votre coude. Voilà, comme ça, c’est très bien.

Éric n’osait même plus bouger, de peur de faire mal à sa fille, qui était si minuscule dans ses bras. La sage-femme, lui tendit le biberon.

Éric : je… comment je lui donne ?

Sage-femme : vous mettez simplement la tétine dans sa bouche et elle fera le reste.

Éric se détendit et profita de ce moment privilégié avec sa fille. Ses yeux ne pouvaient plus se détacher du magnifique visage de Julie, qui s’endormait sur le biberon.

« Ton papa sera toujours là pour toi, même si tu viens à foirer comme j’ai foiré. Jamais, je te tournerai le dos, comme mon propre père l’a fait avec moi. Tu es mon petit miracle. Je t’aime Julie. »

 

Plus tard dans la soirée, Éric rendit une petite visite à sa femme, en portant Julie dans ses bras.

Éric : coucou mon amour, regard qui je t’emmène.

Tami : donne-la-moi. J’ai besoin de la prendre dans mes bras pour me rendre compte qu’elle est bien réelle.

Éric déposa délicatement Julie dans les bras de sa femme : fais bien attention à maintenir sa tête.

Tami amusée : mais dis-moi, tu es devenu expert en bébé depuis tout à l’heure.

Éric : oui, et tu sais quoi, je lui ai donné son premier biberon tout à l’heure. Tu m’aurais vu, j’avais tellement peur de lui faire mal.

Tami : j’imagine. Dis-moi, tu ne m’as pas encore dit comment ça s’est passé ce matin ? Ton rendez-vous à Dillon ?

Éric : rien d’important.

Tami : oh, je suis navrée mon chéri.

Éric : oh, tu sais, rien n’est plus important que toi et notre petite fille. N’en parlons plus d’accord.

Le coach Timothy : parlons-en justement.

Éric : coach… mais qu’est-ce que vous faites ici ?

Coach : tout d’abord, je suis venu voir ton bébé. Tu ne me présentes pas.

Éric : oh heu oui….. coach, je vous présente notre fille, Julie Elizabeth Taylor.

Coach : elle est magnifique. Toutes mes félicitations.

Tami : merci coach.

Éric : oui merci coach.

Coach : je peux la prendre dans mes bras ?

Tami : oh oui, bien sûr après tout, c’est votre filleule.

Éric : enfin, si vous êtes d’accord coach ?

Coach : mais j’en serais honoré Éric.

Coach porta Julie dans ses bras : « Tu sais que grâce à toi, ton papa vient d’avoir l’opportunité de lancer sa carrière de coach. »

Éric : quoi ?

Coach : Mitchell Street accepte de te prendre comme coach privé de son fils.

Éric : mais je…enfin comment avez-vous réussi à le convaincre ?

Coach : disons que je me montrais très persuasif. Il avait juste besoin d’être rassuré sur ta situation, et cette petite a fait le reste. Mitchell peut paraître un peu rustre, mais il a bon cœur.

Tami : félicitations coach Taylor !

Éric : alors, je... j’ai réussi ? Je vais pouvoir devenir coach à temps plein ?

Coach : c’est seulement un contrat de 10 h par semaine, mais je suis sûr que d’autres contrats arriveront rapidement.

Éric : vous êtes un ange coach. Jamais je ne pourrai vous remercier assez de tout ce que vous avez fait pour moi.

Coach : je suis juste là pour te guider, mais tout le mérite te revient. Pas vrai Julie ? Est-ce que ton papa n’est pas extraordinaire ?

La petite Julie gazouilla. Les jeunes parents sourient.

 

Épilogue

Grâce au contrat avec les Streets, Éric ne tarda pas à décrocher un poste de coach assistant quarterback à Dillon. Et la suite, vous la connaissez…

 

 

 


chouchou70  (20.11.2021 à 12:56)

Ne manque pas...

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Dernières audiences
Logo de la chaîne TF1

Attraction, S01E04
Jeudi 9 mai à 22:10
2.01m / 12.9% (Part)

Logo de la chaîne TF1

Attraction, S01E03
Jeudi 9 mai à 21:10
2.10m / 11.1% (Part)

Logo de la chaîne France 2

Un si grand Soleil, S06E168
Jeudi 9 mai à 20:45
2.74m / 14.9% (Part)

Logo de la chaîne TF1

Demain nous appartient, S07E182
Jeudi 9 mai à 19:15
2.17m / 16.1% (Part)

Logo de la chaîne TF1

Ici tout commence, S04E183
Jeudi 9 mai à 18:35
2.02m / 18.4% (Part)

Logo de la chaîne TF1

Doc - Nelle tue mani, S03E16
Mercredi 8 mai à 22:05
1.41m / 9.5% (Part)

Logo de la chaîne NBC

Chicago P.D., S11E11
Mercredi 8 mai à 22:00
4.73m / 0.4% (18-49)

Logo de la chaîne ABC

The Conners, S06E11
Mercredi 8 mai à 21:30
2.23m / 0.3% (18-49)

Toutes les audiences

Actualités
La dramatique policière Alert renouvelée pour une saison 3 par FOX

La dramatique policière Alert renouvelée pour une saison 3 par FOX
Malgré des scores en linéaire dérisoires, Alert, qui profite d'un fort soutien sur Hulu, a été...

When Calls the Heart est renouvelée pour une douzième saison par Hallmark Channel

When Calls the Heart est renouvelée pour une douzième saison par Hallmark Channel
Face au succès de When Calls the Heart, Hallmark Channel a décidé de reconduire sa dramatique pour...

Marche en avant pour une deuxième saison de Shogun, les feux sont au vert

Marche en avant pour une deuxième saison de Shogun, les feux sont au vert
Il y a deux semaines, se posait la question d'une possible saison deux de Shogun. À cette époque, la...

La comédie de ABC Not Dead Yet est annulée après deux saisons

La comédie de ABC Not Dead Yet est annulée après deux saisons
Pas de troisième saison pour la comédie Not Dead Yet, la série de ABC est annulée. Le dernier...

Au programme de ce week-end

Au programme de ce week-end
Cette fin de semaine, c'est le temps de renouer avec certaines séries qui effectuent un...

HypnoRooms

langedu74, 06.05.2024 à 21:15

Hello ! Une nouvelle session du ciné-émojis vient d'être lancée, rendez-vous sur HypnoClap pour deviner le film

Sonmi451, 07.05.2024 à 13:33

Nouveau design' dans Gilmore Girls, hésitez pas à donner votre avis!

CastleBeck, 08.05.2024 à 23:08

Quatre quartiers sont en attente de clics dans les préférences. Merci pour eux.

sanct08, Hier à 19:42

Bonsoir ! Sondages, Calendriers et forums n'attendent que vous !

sanct08, Hier à 19:43

Venez nombreuses et nombreux chez Star Trek - The X-Files et Le Camélon :=)

Viens chatter !

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage