Introduction :
7 ans ont passés, l’école Carmen Arranz marche toujours aussi bien. Pour cause : une année, the année à fait des ravages, la plupart de ses élèves sont à présent des célébrités de toutes sortes.
Jeronimo est un scénariste/réalisateur très réput é. Un producteur lui-même très connu, lui propose un challenge, tourner un film sur les plus belles années de sa vie. Une seule époque vient à Jero ; l’époque Carmen Arranz ! Il décide alors de s’engager dans ce projet mais à une seule condition, que ses anciens camarades participent au film dans leurs propres rôles. Il essaye alors de tous les réunirent …
Chapitre 1 :Reencuentros
Dring, dring !
-Oui allo ? Qui ça ? Jero ?! Oui, oui c’est bien Ingrid ! Je n’arrive pas à croire que c’est toi ! …. Si tu me réveilles ? euh oui, … à Madrid il est 4h20 … C’est pas grave. Tu es à Hollywood c’est ça ? Oui en fait j’ai lu ça dans un magazine ; « Le plus grand réalisateur du moment avec un nouvel opus : Jeronimo Ruiz se rend à Hollywood pour son nouveau projet qu’on dit grandiose ! » …
Au bout de 10 min. de conversation, la rouquine raccrocha, souriante. A 28 ans c’était une femme comblée, elle avait toujours le même caractère, mais en même temps elle avait beaucoup changé. Elle faisait succès avec une série TV espagnol racontant les déboires … de 6 personnes. Au travail on l’appelait Ingrid Munoz, à la maison c’était Ingrid Taberner ou « Maman ». En effet, Ingrid et Juan s’était dit « oui pour la vie» et de leur liaison était née Eliza, âgée maintenant de 5 ans.
Elle n’avait eu aucune nouvelle de quiconque depuis la fin de « leur scolarité » sauf avec Juan biensûr, et Lola. Cette dernière et elle c’était toujours unn grande histoire d’amitié, même si Lola ne pouvait se déplacer sans être reconnue du au fait que sa carrière de chanteuse battait son plein et que ses 2 premiers albums avaient fait un carton !
Jero avait demandé à Ingrid d’appeler leur Lolita ; ce qu’elle fit sans tarder.
Jero raccrocha le téléphone. Il avait déjà réunis 9 de ses anciens amis ! Tous avaient de grandes carrières dans leur genre : Amaranta travaillait dans la pub, Erika et Luisa dans la mannequinat , Rafa était musicien, Junior danseur, quant aux 2 derniers, Pedro et Lola, leurs succès respectifs dans la chanson était tellement phénoménal que Jero savait la chance qu’il avait de les avoir avec lui, et de les faire venir. Il ne lui restait plus que 4 membres à convaincre et leur grande équipe serait au complet ! De ces 4 Jero n’en connaissait que 2, les autres ayant redoublés leur 1° année. Il savait ou en trouver 1 ; direction le théâtre « El Royal ».
La salle applaudie, le jeune comédien sort de al scène et gagne sa loge. On l’y attend.
-Benito Lopez ?
-Oui ?! Si ça ne vous dérange pas, appelez-moi Beni !
-Bien … Beni. Je suppose que tu ne me connais pas, du moins, pas vraiment …
-Et bien pour vous dire la vérité, votre visage ne me dit rien, mais peut être qu’avec votre nom …
-Jeronimo Ruiz !
- Qu … Qu … Quoi ? Le Jeronimo Ruiz, réalisateur reconnu pour ses multiples talents ?!
-Euh ….. oui ! Voilà, je suis là pour vous …, puis-je te tutoyer ?
-Bien sûr !
-Bien toi de même et je préfère Jero ! Donc, je suis là pour te demander … une faveur.
-Tout c’que vous voudrez !
Jero le rectifia
-Tout ce que tu voudras ! Oui alors voilà, en simple, j’aimerais que tu fasses parti du casting de mon nouveau film.
Le jeune comédien reste bouche bée, bien sûr qu’il accepterait mais il lui fallait juste 2 minutes, 2 petites minutes, histoire de s’en remettre.
-Oui, oui, oui j’accepte avec joie ! Tous les rôles, un mexicain, un alcoolique, un transsexuel, une femme !
-Doucement Beni ; le film portera sur un époque particulière de ma vie.
-Ah !
- Oui, quand j’étudiais à l’école des Arts Supérieurs de la Scène Carmen Arranz.
-Tu étais là-bas ?!
-Oui, en fait je suis rentrée directement en 2° année. On y parlait beaucoup de toi. C’est ainsi que je t’ai disons …connu ; les gens t’aimaient vraiment beaucoup.
Le concerné sourit.
-Si je n’avais pas raté ma 1° année, je ne serais pas ici alors d’un côté je les remercie de m’avoir viré … et puis ils ont eu raison de laissez ma place à Ingrid, tu as vu sa série ? Elle est super !
- mmm ! J’ai prévu un dîner d’ici peu de temps, Ingrid sera présente tout comme beaucoup d’autres … Alors je te recontacte, à bientôt Beni.
L’entrevue avec José se passa un peu de la même manière, sauf qu’il l’avait rencontré chez lui. José n’était pas encore très connu ; Jero pouvait donc obtenir des infos sur lui sans trop de mal.
A présent il en restait 2 …
MoniMunoz (15.01.2006 à 16:54)
[Je remet le paragraphe de MoniMunoz, mis le 25.01.2006 à 17h36, que j'ai du supprimer car une phrase génait pour la bonne présentation de cette histoire sur le site]
(Suite du chapitre 1: Reencuentros)
« Toc-toc »
-Putain !
L’homme sortit du bain dans lequel il venait à peine de pénétrer. Il se dirigea vers l’entré de sa chambre d’hôtel et ouvrit quelque peu rageusement la porte.
-Oui ???
Le majordome le regarda, s’excusa de le déranger puis :
-Monsieur, un homme demande à vous voir !
-Et bien qu’il repasse, demandez-lui de revenir demain à 10h00 SVP. J’aime mes fans mais disons que je me suis levé du pied gauche ce matin.
-Oh ! Que Monsieur me pardonne d’insister mais l’homme a dit que son nom vous rappellerait quelque chose, il dit être Jeronimo Ruiz !
-Georges, Georges appelez-moi comme tout le monde, par mon prénom !
Il sourit puis se rendit compte des paroles de Georges quelques secondes auparavant.
-Jero ? Jero est là. Faites-le vite monter SVP.
Pas plus de 2 min. plus tard, la majordome revenait accompagné du scénariste/réalisateur.
-Roberto ! J’suis content de te voir !
-Moi de même mon vieux, viens entre ! … Georges.
Sur ce il ferma la porte derrière son ancien camarade.
-J’ten prie, assieds-toi !
Pas gêné le moins du monde dans sa tenue quasi d’Adam, il s’assit lui aussi.
-J’te demande pas ce que tu deviens Roberto, la presse s’en charge !
La star rit.
-Qu’es tu veux mon p’tit Jeronimo, c’est les inconvénient du métier ! Mais je dois t’avouer que ça m’énerve !
-J’te comprends ….. J’veux pas t’embêter mais il paraît que tu vas te marier ?
-Vive les paparazzis ! En fait je suis jeune fiancé, il faut dire ça comme ça … Bon sinon, qu’es ce qui t’amène ? Tu me veux pour un de tes films ?
Il rit.
-Tu n’crois pas si bien dire …. Oui effectivement j’aimerais te voir tourné d ans mon prochain film. Il contera nos années chez Carmen.
-Cool ! C’est sympa d’avoir pensé à moi !
-Sans vouloir te vexer Roberto, j’ai essayé de réunir le plus de nos ex-camarades !
-Waouh ! Qui participera ?
-Pour l’instant j’en sais trop rien, j’ai organisé un dîner la semaine prochaine, donc je compte sur toi pour mardi soir !
-T’inquiètes !
-Il y aura Lola, Pedro, Ingrid, Erika, Junior, Amaranta, Luisa, Rafa et également José et Beni !
-Et ben ! … je s’rais heureux de venir !
Sa voix se fit plus hésitante.
-Et … Silvia ?
-Silvia ? Je ne suis pas encore aller la voir et j’peux te dire que j’appréhende !
-Ah ? Mais pourquoi, elle t’as traumatisé ? Remarque, c’est bien Silvia !
-Je vois que tu es toujours aussi drôle qu’avant !
-Oh c’est bon ! … Mais pourquoi t’as peur ?
-Je n’ai pas peur ….. enfin un peu …. Disons que la dernière fois ou on s’est parlé, ça s’est mal passé !
-Intéressant !
-Roberto !
- Tu ne veux pas me racontez ? Allez, raconte à Tonton Roberto !
- Tu es un grand enfant Roberto ! Mais bon, c’est bien dans quelque cas … Et non, je ne te dirais rien de plus. Bon s’est pas tout, mais je vais devoir y aller. Alors à mardi, au Sambame à 20h00.
- Ok, a+ ………… Au fait, bonne chance !
-Merci …
Pour lui,
-… J’en aurais besoin !
Son objectif presque terminé, Jero se rendit à son hôtel, demain il partait pour Paris !
Paris la nuit c’est fantastique, des lumières scintillent un peu partout, des air mélodieux s’échappent des restaurants et cafés ouverts jusqu’au petit matin. Tout n’est pas beau dans cette ville, comme dans tous les autres endroits, mais Paris a quelque chose de … magique !
Jero entra dans un grand bâtiment qui, aux lumières du jour se trouvait rose pâle aux motifs d’or parsemant la plupart des encadrements de portes et fenêtres. Le réalisateur était déjà venu ici, pratiquement pour la même raison …. Silvia. A l’époque elle hantait son cœur et son esprit mais « eux » s’était mal terminé, et il ne le regrettait presque pas. Il avait aimé Silvia mais à présent il ne la voulait que comme amie, hélas …. Il n’était pas sûr qu’une nouvelle amitié se tisserait entre eux.
Alors qu’il montait le grand escalier de marbre donnant à la salle de spectacle, il essaya de se remémorer cette même scène 4 ans auparavant … Il n’en eu pas le temps car on l’arrêta.
-Monsieur, l’entré est privée, de plus vous êtes en retard et je ne puis vous laisser passé.
Jeromino releva la tête.
-Oh ce n’est rien Alfred, mais pourriez-vous me dire ou je peux trouver Silvia quand la représentation sera terminée ?
-M. Ruiz ? C’est bien vous ? Oui, en fait vous n’avez pas beaucoup changé … Bon normalement je ne dois divulguer aucunes informations mais je vous connaît et vous fait confiance… Peut-être préféreriez-vous voir Mlle Jauregui dans sa loge non ?
-Oui se serait bien, merci Alfred.
-C’est tout normal Monsieur. Je ne vous guide pas, vous connaissez le chemin.
Jero approuva et s’engouffra dans les couloirs menant aux loges. Il avait depuis longtemps cessé de se faire tutoyer par Alfred …
Il poussa la porte en chêne massif et pénétra dans l’univers d’une danseuse, mais surtout d’une femme. La pièce était pourvue de 2 fauteuils, Jeronimo en choisit un au hasard et s’assoit dessus non sans se demander la réaction de Silvia lorsqu’elle le verrait.
L « attendue » arriva environ une demi-heure plus tard. Elle trouva un jeune homme profondément endormi sur son fauteuil ce qui l’étonna quelque peu. Il ne pouvait lui faire de mal, sinon Alfred l’aurait arrêté. En s’approchant de plus près elle s’aperçut qu’il ne lui était pas étranger !
-Jero !
« Que fait-il ici ? » fut sa première pensée. Elle le secoua légèrement.
- Pssst Jero ! ... Ho !
- Hein ?
Il émergea et reprit ses esprits.
- Ah Silvia … euh …
Il ne pouvait feindre la surprise de la voir.
Silvia l’observa, le regard suspicieux.
-Que fais-tu ici ?
Il prit son souffle et …
- Et bien voilà pour mon prochain film jaurais besoin de toi, ça racontera nos années a l’école, tu es la dernière a qui je propose. Bon je vais y aller hein ?
-Pardon ? Non, en fait, j’ai pas tout compris !
Soudain elle réalisa.
- Jero, tu as peur de moi ?
- Non ! Ben … euh … un peu si !
Silvia sourit.
-J’vais pas te manger ni de mettre une bonne paire de claques. Et si tu as peur c’est à cause de l’autre fois n’est ce pas ? D’ailleurs je voudra m’excusez, je me suis conduite comme une idiote !
- Et moi je te prie d’accepter les miennes.
- Acceptées !
- On est quittes alors !
- On est quittes ! Tu veux bien me répéter ce que tu m’as dit tout à l’heure STP.
Le rouge monta aux joues de Jero.
- Oui, je te proposais, avec ton accord bien sûr de jouer ton propre rôle dans ma nouvelle réalisation basée sur nos années à l’Ecole.
- Avec joie ! Seulement j’ai encore une dizaine de représentations ç faire …
- Ne t’inquiètes pas pour ça. Par contre, crois-tu que tu pourrais te libérer 2 jours pour venir à Madrid ? Tous les autres « acteurs » y seront.
-Mum …. Quand ça ?
- Mardi-Mercredi ?
- De cette semaine ? Oui ça me semble possible !
Le visage de Jeronimo s’illumina. La jeune femme lui fit un sourire.
-Bien je vais y aller alors, à bientôt Silvia !
Il se leva, déposa un léger baiser sur les joues de cette dernière et s’en alla.
liligarou (28.01.2006 à 15:42)
Voilà un petit bout du 2° chapitre.
Chapitre 2. De Nuevo Reunidos
-Et merde !
-Que se passe t-il ?
-j’ai fait tomber un verre !
Jero regarda le jeune serveur qu’il avait embauché pour la soirée.
-C’est pas grave Tony, se ne sera que la …. 3 ème fois …
Le jeune homme concerné sentit le honte lui coloré les joues et Jeronimo éclata de rire !
-Je m’occupe des verres Tony, pendant ce temps pourrais-tu allez voir si le cuisto arrive à tout gérer, mes amis arrivent dans ¼ d’heure.
Tony s’en alla aux cuisines et Jero pris sa place dans la composition de la table. Pas même 10 sec. Plus tard, l’organisateur d’une soirée entendit un « Bling Blang » suivi d’un juron quasi-incompréhensible tant le fureur prenait leur auteur de l’intérieur. Le cuisinier sorti, précédé du plus grand gaffeur connu pas Jeronimo !
-M. Ruiz !
La voix d’habitude forte se fit plus douce, voir suppliante. Etonnant quand on voyait Pablo, homme robuste avec une grande moustache bien garnie lui barrant le visage et doté normalement d’une grand patience.
-Oui Pablo ?
-M. Ruiz je vous en prie, enlevez Tony de mes pattes ! Je n’ai rien contre ce jeune homme, je ne doute pas un seul instant de sa capacité à résoudre un problème de maths, à écrire toutes sortes de textes, à séduire … quoique … mais par contre comme assistant cuisinier, il est vraiment ….
-Nul ! Hein c’est ça ? Tout le monde me le dit que je suis nul …
Vexé il s’écarta du duo pour se placer près de la porte d’entrée.
- Il est nul Pablo ?
-Nul ?... Ben … maladroit serait plus le mot !
Jero sourit intérieurement.
-Bien je vais me débrouiller, en attendant retourner aux cuisines.
Le cuisinier s’exécuta pendant que Jero essayait tant bien que mal de faire comprendre à Tony qu’il n’était pas nul … juste un peu gaffeur ...
« Cling-Clong »
La clochette d’entrée sonna pour faire apparaître un groupe de 4 personnes.
-Jero !
-Erika, ça va ?
- ça va et toi ?
- Super. Salut mec !
-Salut Jero.
Junior sourit.
- Coucou mon beau !
- Salut Luisa, salut Amaranta.
-Salut !
Le serveur gaffeur salua d’un mouvement de tête tout le monde puis se plaça derrière le bar.
En 10 min. José arriva puis Beni accompagné de son ex-futur super ami, Rafa.
Les salutations faites, tout le monde s’assoit autour de la grande table en attendant les derniers arrivants.
MoniMunoz (01.02.2006 à 16:15)
Les 2 femmes sortirent de la voiture en riant aux éclats, elles s’adoraient, ça se devinait, ça se voyait ..
Quelques mètres plus loin, un homme arrêta sa voiture et sortit.
Il était cagoulé, ou plutôt, un bonnet noir était enfoncé sur sa tête et une écharpe lui couvrait la moitié du visage. Il aperçut les 2 femmes.
-LolaIngrid ?
les concernées se retournèrent , la plus petite dont les cheveux noirs virevoltait autour de al taille répondit la première.
-Eux …. Excusez-nous mais on a pas tout compris mais je suppose que ce … son c’était pour nous non ?
L’autre, rousse et paraissant plus vive prit la parole.
-En fait se serait bien si vous descendiez votre écharpe et dégagiez votre boche afin que les sons sortent plus facilement.
L’homme s’exécuta.
-Ingrid tu fais du foutage de gueule à toutes les personnes qui te semblent inconnues ou c’est juste avec moi ?
Au lieu d’être gênée, l’actrice cria de joie.
-Pedro !!!
Elle lui sauta dans les bras. Bien sûr elle n’avait pas oublié son coup tordu mais c’était quand même son ami elle était contente de le voir. Lola qui l’accompagnait semblait encore hésitante sur le désir puissant de lui foutre une forte gifle ou de l’embrasser passionnément. Finalement elle coupa la poire en deux ; et d’un ton sans sentiments, elle fit la bise à pedro.
Ce dernier gêné savait qu’elle ne lui avait pas pardonné, du moins pas encore…
-Bonsoir Lola…. Au fait, bravo à toutes les 2, vous faites des choses superbes !
La rouquine répondit, mi-souriante, mi-ironique.
-Tes chansons sont pas mal non plus.
Ils terminèrent le reste du chemin ensemble, évoquant leurs souvenirs en enlevant les pires.
« Bip-Bip »
La voiture se vérouilla, son chauffeur, beau jeune homme ténébreux la regarda un instant puis s’en alla vers le lieu de RDV fixé, le restaurant très bien connu de Madrid, le Sambame. Il croisa une jeune femme ; en bon macho et homme qu’il est, il la regarde … un peu trop ce qui eu pour effet de le « déconnecter » du reste du monde.
Ce qui devait arriver arriva, il fonça dans une personne si fort qu’elle en tomba.
-Non mais vous êtes un abruti !
-Oh là la c’est pas d’ma faute ma p’tite dame, c’est vus qui m’avait foncé dedans.
-Ah oui ?! Et bien moi je ne crois pas non …
Elle se releva et l’homme pu la contempler.
-Silvia !?
-Oh …
Elle poussa un soupir.
-J’aurais dû m’en douter, il est 20h20, je suis en retard à la « réunion », je ne suis même pas sur le parking du resto et il faut que je tombe sur toi , sur …
Son ton se fit ironique.
-The Best Actor, le grand Ropberto Arenales !
-Je vois que tu es toujours pareil Silvia.
-On ne change as comme ça. Bon c’est pas tout mais je dois y aller là !
-Y’a au moins 3 chances sur … 3 qu’on aille au même endroit alors on peut rester ensemble !
La Jauregui ne dit rien, se contentant de le regarder.
MoniMunoz (16.02.2006 à 21:34)
C’est ensemble qu’ils franchirent le seuil du restaurant.
-Ah Silvia, Roberto je vous que vous vous êtes retrouvés, vous êtes les derniers !
-Salut Jero, et oui tu vois Silvia et moi on s’est retrouvé pour le meilleur comme pour le pire.
L’assemblé éclata de rire alors que la femme concernée jetait à son ex un regard noir.
Tous 2 prirent place en évitant bien entendu de se placer l’un à côté de l’autre.
Après quelques bla bla incessants qui durèrent près de 15 minutes, Jeronimo se leva de toute sa taille, qui rappelons-le n’est disons pas très … élevée, et fit cliqueter sa fourchette sur son verre. La salle se tut.
- Merci … On ne s’est pas vu depuis longtemps, on a beaucoup de choses à se confier donc je vous propose de consacrer le repas à parler de notre vie depuis que l’on ne sait plus vu. Dans un second temps nous parlerons du film.
- Les conversations débutèrent sur un débat sur le prix des sardines.
- Chez moi, elles sont meilleures et coûtent 3 fois moins chères !
- L’asticot c’est normal, ici on est à Madrid, MADRID, pas dans ton trou paumé de l’Asturie !
- je te signalerais au passage que …
-Hep hep hep les mecs, doucement !
-Junior à raison, on sait que vous êtes contents de vous retrouvez mais cachez plus vot’ joie !
Jero dans les parages rit avec Junior et Amaranta.
Le grand débraillé au col roulé et l’asticot s’était retrouvé, rencontre qu’on pouvait dire explosive !
Les 2 ex-commères et meilleures amies se trouvaient dans un coin de la pièce à discuter des nouvelles pointes de chez « Dance ».
- Oui, elles sont super légères !
- Et le vendeur est craquant ! Hein Luisa ?
- Ah ?! Ben quand moi j’y suis allé, il portait des lunettes rondes lui occupant la plupart du visage et il portait une robe à pois !
Erika éclata d’un rire sonore.
Beni de son côté jouait à Lola, Ingrid, et Rafa un morceau de sa pièce.
- Et là je me met aux pieds de la princesse et je lui dit : Vous êtes ravissante se soir, mais, mais que vois-je ?! Regarder ce papillon aux mille couleurs, il est de toute beauté !- les 2 femmes composant son public se retenaient de ce qu’on pouvait appelé « »exploser de rire ». Rafa lui, avec toute la délicatesse qu’un jeune homme peut avoir fit part à son « pote » de ses impressions.
- ben mon pote s’est pas avec ça que tu vas emballer les filles !
Il eu un silence rompu pas les 2 miss qui laissèrent enfin échapper ce qu’elles retenaient depuis un bout de temps. Durant cette « entracte » de joie, rafa se rendit compte de sa bêtise, son ami n’était pas vraiment filles …
-Merde, désolé vieux j’avais oublié !
Beni le regarda … avec une expression indéfinissable, quelque chose qui devait être un sourire mélangé à une grimace ; bref quelque chose d’inimaginable.
Silvia quant à elle se trouvait au bar, la fatigue se lisait sur son visage. Pendant toute la journée elle avait travaillée comme une folle et ce n’était qu’à 17h00 qu’elle s’était rendu à Madrid. Mais cette rencontre lui plaisait. Elle avait retrouvée ses 2 meilleures amies (qui à présent tentaient de déchiffrer la tête de Beni avec les commentaires de Rafa), elle avait revu les autres aussi … Malgré son manque d’énergie elle sourit, un grand sourire à la limite du rire. Elle venait de repenser à Roberto. Depuis qu’ils s’étaient croisé ¾ d’heures plus tôt ils se taquinaient. Comme au tout début lorsqu’elle avait fait sa connaissance. Les années après leurs séparations, ils avaient été distants, non plutôt … éloignés mais entre eux était naquit une belle histoire d’amitié qui maintenant se cachait pour laisser place aux chamaillerie.
-On rêve ? On, non vu le grand sourire dessiner sur ton visage, tu penses, à un homme ! brad Pitt ?
-Non José !
-Moi alors ?
-Non plus, je revoyais des souvenirs … Alors toi ça va ? Toujours aussi macho ?
- Toi toujours aussi froide et dépourvu d’humour ?
Il rit, elle aussi.
-J’ai entendu dire que tu exerçais le métier d’acteur ?
-Oui, ne me dit pas que tu ne ma jamais vu ?
-Je ne regarde pas al télé, pas le temps … mais d’après Ingrid, ton dernier rôle, celui ou tu joue « Mémé Chippolata » était superbement joué !
-Vous êtes sarcastiques vous les filles !
-Mai on est aussi très gentilles.
Elle le serra dans ses bras.
-Ah oui effectivement, là je confirme, vous pouvez être gentilles !
Quand le cuisto se fit entendre, tous reprirent les places qu’ils avaient quités.
MoniMunoz (16.02.2006 à 21:35)
Le repas était composé simplement, en entrée, salade grecque, plat principal français et dessert italien sans oublier bien sûr un bon vin d’une célèbre région des USA.
Pour la 2nd partie de la soirée, on installa les invités dans un salon spacieux qui prouvait la richesse et la popularité du lieu.
Tous installés confortablement Jero commanda les cafés qui (ayant du finir de couler au moment) vinrent pas plus de 5 minutes après. Ais-je dit « vinrent pas plus de 2 minutes après , » je me rattrape, vinrent pas plus de 5 minutes après quand Tony put enfin rentrer dans le salon sans glisser … et sans patins !
La café était exquis, délicioso, un expreso rien de mieux pour vous mettre d’attaque dans un conversation qui promettait d’être rude.
-je vous propose de parlez du film à présent…
Le réalisateur fit une pause, jeta un coup d’œil circulaire à la pièce et débita toutes sortes d’infos sur la future réalisation filmographique les unes après les autres.
Le film mis sur le tapis, les questions fusèrent !
La conversation se faisait longue, le sujet était à explorer dans tous els coins et recoins…
Alors que les voitures de plus fêtard madrilains se faisaient entendre les futurs acteurs commençaient à se dire au revoir, du moins pour certains ; d’autres comme Rafa et me^me Roberto s’était assoupis et le sommeil est précieux comme disait Lola. D’ailleurs c’est cette dernière qui ouvrit le Bâle des départs.
-je commence à fatiguée je vais y aller Jero.
-D’accord Lola je comprends mais on a été très efficace se soir !
Lola baillant, lui fit le « pouce » en guise d’approbation.
-Tu veux que je te ramène à l’hôtel Lola ?
-Non merci Pedro, je me rend chez Ingrid se soir !
Celle-ci répliqua vivement pour pouvoir laisser un moment entre pedro et Lola qui donnerait peut-être suite à une réconciliation mais ce soir, la seule mission difficile était de pouvoir retrouver son lit avant de s’endormir ! Mais l’hésitation se fit sentir…
-Oui mais euh ..
Lola fronça les sourcils.
-Oui oui, Lola dors chez moi ! Bon on est go, bonne nuit, enfin pour ceux qu’il en reste.
Après Lola et Ingrid ce fut au tour de Luisa, Erika et Amaranta de quitter le resto.
Pedro tapa sur l’épaule de son « petit pote ».- Merci pour tout vieux, je vais rentrer à l’hôtel !
-Ok Pedro et puis à dans un mois !
Il y eu un rire.
- Oui !
En sortant Pedro ne put s’empêcher de mettre une claquette (petite claque) à Roberto qui grogna et retomba dans un profond dodo.
Jero dont les paupières commençaient à se fermer « observa » ceux qui étaient encore en état de partir. Par grand monde si on comptait le fait que Roberto, Junior, José et rafa dormaient aux sons des ronflements de ce dernier. Restait Beni et Silvia.
Un bâillement à décrocher la mâchoire de son auteur retentit.
-ma mâchoire, mes yeux et mon cerveau sont HS, ils me conseillent vivement de regagner sans attendre mon lit douillet !
la réponse fut un mini-éclat de rire.
-Bonne nuit Beni et merci d’avoir accepté mon invitation.
Beni lui fit un sourire, un des ses sourires qui veut dire « je sais, je sais, on ne peut se passer de moi » mais qui en même temps exprime la joie d’être là.
-je vais partir moi aussi !
-Ah non tu es folle, tu as vu dans quel état tu es ?! Tu dors debout !
-Mais non je vais marcher ça va me faire du bien et puis mon appart’ est à 2 pas !
- Oui, 2 pas 4 kilomètres. Silvia tu es crevée, allonge toi donc sur le canapé.
- Nan n y’a Rafa dessus.
Jero regarda pas dessus le dossier du meuble.
- Et bien maintenant il y est plus, là il se trouve …oui au pieds. J’y crois pas, il est tombé du canapé sans se réveiller.
- Il a le sommeil lourd !
- Ouai certainement. Il y a des couvertures dans al remise, je vais t’en cherche une.
- nan c’est bon je vais rentrer !
- Silvia tu es une tête de mule, tu as travaillé toute ajournée, tu as un peu bu et en plus de ça, que tu sois toujours éveillé tient du miracle !
A court d’argument la belle s’allongea sur le fauteuil.
- AIE !!!
Le réalisateur/producteur tourna si vite et brusquement qu’au lieu de faire un demi-tour il en fit 2 complets. De plus un mal de crâne terrible ne prenait.
-Ben Tony que fais-tu par terre ?
-Ben rien M. Jeronimo, je croyais que la porte était ouverte et …
Exaspéré mais avec toujours la force de rire et de parler Jeronimo répondit à ça sur un ton calme …
- Bien Tony, ce n’est rien, venez je vais vous ouvrir la porte avant que vous ne cassiez quelque chose !
- Ah nan mais là plus rien ne craint je suis de nouveau de bonne humeur et plein de bonne volonté ...
Il s’apprêta à sortir.
-Oh il pleut ! Mais ne dit-on pas après la pluie vient le beau temps ?!
- Si, si,on dit aussi la pluie produit deux phénomènes contradictoires. Elle fait apparaître les escargots et disparaître les taxis.
- Ah ! Les gens respectueux d'ordinaire sont ennuyeux comme la pluie.
- Oui, oui allez au revoir Tony !
- Tchô M’sieur et pis rêver bien de du prince charmant et de la princesse enfermé au haut d’une tour !
Avec un sourire forcé Jero ferma la porte derrière le dernière le serveur.
« Il est gentil mais un peu collant songea-til … »
«
Tous partis, Jero se laissa enfin porté dans les bras de Morphée.
MoniMunoz (21.02.2006 à 11:57)
Chapitre 3 : ¡Trabajo, Trabajo, Trabajo!
Sur le plateau du tournage, Jeronimo Ruiz s’activait comme jamais, entre les costumes ne correspondant en rien aux looks des personnages, des décors auxquels il manquait les détails…
Ses amis devaient se retrouvés ici. Le tournage du film débutait dans … 3 heures, 10 minutes et quelques secondes.
En bon comédien qui se respecte Roberto fit son apparition à « H-2 minutes » suivis de près par le groupe formée d’Erika, Junior, Amaranta, Rafa, Beni, Luisa et José. Puis enfin les derniers montrèrent le bout de leur nez à « H+4 minutes ».
Tous avaient trouvés leurs places… La clap allait retentir, les acteurs stressaient, à chacun sa manière de se détendre…
La 1ère scène était l’arrivé de Lola extasiée par l’école.
Les jours passaient, des liens se reformaient. Pedro et Lola réapprenaient à devenir de très bon amis. Elle lui avait tout pardonné mais ne lui mettait qu’une condition : leur histoire ne reprendrait plus. Il avait accepté.
Ils pouvaient être contents du fruit de leur travails les anciens élèves de l’Ecole Carmen Arranz, ils avançaient vite mais sûrement.
« Oui ? Bien sûr oui, non, non je vous avoue que je ne comprends pas ! Suspendu ?! C’est du foutage de gueule ça !................ »
_ Ou là là y s’échauffe la voix Jeronimo !
- Roberto arrêtes de plaisanter ça à l’air sérieux !
- Ah Silvia et ses gna gna gna …
Il eu un silence.
- Oui tu as raison Silvia ne réponds rien se serait bien trop d’honneur ! ……Bon, bon, bon je consente à me taire !
- Dieu soit loué pour nous alors !
La rousse avait mis un terme au monologue de Roberto d’un regard « qui tue » !
C’est furieusement que Jero appuya sur le bouton rouge de son portable. Il se tourne vers ses camarades présents. Dans son regard se lisait la déception.
- Le producteur a décidé de mettre le film en pause, il lui revient trop cher !
- Mais, mais Jeronimo t’es aussi producteur non, tu peux….
- Coproducteur, Roberto, et je n’ai pas mon mot à dire, je me plie aux ordres. Voilà tout.
- Il a dit mettre en pause Jero pas annulé. Et puis voyons le bon côté des choses, vacances pour tout le monde !
- Heureusement que tu es objective Ingrid !
MoniMunoz (20.03.2006 à 21:24)
