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Série : Veronica Mars
Création : 19.06.2007 à 12h37
Auteur : sarah
Statut : Terminée
« Expérience littéraire de sarah et lili59 ... ça promet! » sarah
Cette fanfic compte déjà 32 paragraphes
Présentation de la fic.
Sujet
Cette fic prend pour point de départ la fin du 114 : la voiture de Lynn Echolls a été retrouvée abandonnée sur un pont. Logan, persuadé que sa mère a simulé son suicide afin de disparaître, a demandé de l’aide à Veronica : il désire qu’elle l’aide à retrouver sa mère. Le LoVe n’existe pas encore. Avec l’aide de Weevil, ils ont découvert une vidéo dans laquelle on voit un corps se jeter du pont. Alors que l’espoir s’est éteint, Veronica apprend que la carte de crédit de Lynn vient d’être débitée.
Principe de fonctionnement
Il s’agit d’une fic écrite à 4 mains. Sarah et moi-même allons écrire chacune notre tour un paragraphe, sachant que nous ne nous sommes pas mises d’accord sur l’intrigue à venir. Il nous faudra donc assimiler la suite de l’autre et rebondir à partir de là. C’est donc un projet ambitieux dans lequel nous nous lançons. Nous espérons que cette expérience sera positive et que vous la suivrez assidûment. N’hésitez pas à laisser vos commentaires dans le forum ! Merci et … bonne lecture !
Veronica est allongée sur son lit. La lumière est tamisée et on entend en fond sonore « Ironic » d’Alanis Morissette.
And isn't it ironic... don't you think
A little too ironic... and yeah I really do think...
Un bras derrière la tête, Veronica est plongée dans la contemplation de son plafond. Elle a l’air songeur, un peu triste peut-être.
Voix-off Veronica : Je n’aurais pas dû… Je n’aurais pas dû lui donner de faux espoirs. Stupide, stupide Veronica… Ne pouvais-tu pas continuer ton enquête incognito, plutôt que le laisser croire en une éventuelle « happy end » hollywoodienne ?
On entend les dernières secondes de la chanson.
Life as a funny way of sneaking up on you
Life as a funny, funny way of helping you out
Helping you out
Perdue dans ses pensées, Veronica semble ne pas avoir remarqué l’interruption de la musique.
Voix-off Veronica : D’un autre côté, qu’aurais-je pu faire d’autre ? Si je croyais ma mère morte, ce qu’elle est peut-être d’ailleurs, et que quelqu’un savait que ce n’était peut-être pas le cas, que voudrais-je ? Ignorer cet espoir et me préserver, ou prendre le risque d’y croire mais de souffrir encore davantage ensuite ? Elle sourit. Question stupide Veronica Mars… Elle pousse un soupir. Mais que diable fais-je dans cette galère ? Elle saisit une liasse de papiers sur sa table de chevet. Elle se concentre sur le premier feuillet, un relevé de carte bancaire. Lynn Echolls… Comment avez-vous réussi à faire un retrait de 10.000 dollars ce matin à 11h42 alors que vous êtes sensée avoir fait le saut de l’ange il y a onze jours à 16h37 ? Si c’est vraiment vous qui avez effectuée ce retrait bien sûr…
Le portable de Veronica sonne. Elle regarde le numéro affiché : il s’agit de Logan.
Le lendemain matin, sur le parvis de Neptune High. Veronica sort du bus scolaire, absorbée par la lecture d’un texto : « Pas de nouvelles de toi depuis hier. Tiens-moi au courant de l’avancée de l’enquête. Logan ». Veronica pousse un soupir et range son portable. Elle fait quelques pas, longeant le parking, lorsqu’elle aperçoit Logan sortant de son SUV jaune. Elle se cache précipitamment derrière une voiture.
Voix-off Veronica : Non mais c’est du harcèlement ou quoi ?
? : Le gosse de riches te fait encore des misères ?
Veronica, surprise, se retourne. Reconnaissant son interlocuteur, elle pousse un soupir de soulagement et retrouve son aplomb.
Veronica : Weevil ! Posant la main sur son cœur avec une grimace. J’espère que tu avais prévu un défibrillateur !
Weevil, sans se démonter : J’en ai toujours un sur moi… Le cœur des fillettes s’emballe facilement lorsque je suis dans les parages…
Veronica sourit et se retourne afin d’inspecter les environs. Pas de Logan en vue. Elle se tourne à nouveau vers Weevil.
Veronica : Excuse-moi Docteur Quinn, mais j’ai cours là…
Elle se met en route. Weevil ne bouge pas mais l’interpelle alors qu’elle a déjà fait quelques pas.
Weevil : Tu sais, ce n’est pas parce que tu as découvert que sa mère s’est vraiment suicidée que ça donne le droit à docteur Maboule de te harceler…
Veronica s’arrête. Elle esquisse une grimace et fait demi-tour.
Veronica : Rien n’est moins sûr...
Weevil la regarde, surpris.
Veronica : J’ai découvert que la carte de crédit de Lynn Echolls a servi à un retrait d’argent hier. 10.000 dollars ont été retirés.
Weevil, après avoir poussé un petit sifflement : De quoi vivre une journée chez les 09’ers quoi…
Veronica, ne relevant pas la pique : J’aurais besoin de ton aide à ce propos… Le retrait a été effectué à Los Angeles. J’aimerais m’y rendre afin de vérifier s’il y a des caméras de vidéosurveillance aux alentours…
Weevil : Et qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?
Veronica : Eh bien, disons que j’ai donné du travail à Angel ce matin-même…
Weevil, se moquant : Tu me prends pour ton chauffeur ou quoi ?
Veronica, penchant légèrement la tête de manière charmante : Et quel chauffeur…
Weevil sourit et hoche la tête. Il la regarde en silence.
Weevil : Attends-moi ici à 16h30.
Il dépasse Veronica et se dirige vers le lycée. Veronica le suit des yeux en souriant.
Il est 16h30. Veronica se dirige vers le parking à motos. La bécane de Weevil est là, devant elle. Une enveloppe y est accrochée, le nom de Veronica inscrit dessus. La jeune détective fronce les sourcils.
Voix-off Veronica : Oh, un mot doux… Mon chauffeur m’aurait-il lâchement abandonné ?
Elle saisit l’enveloppe et l’ouvre. Son visage se transforme à la lecture des quelques mots inscrits dessus.
« Tu n’es pas si maligne que ça… »
Veronica blêmit et regarde autour d’elle. Personne… Elle regarde à nouveau la lettre.
Voix-off Veronica : Logan devrait sérieusement revoir sa conception des mots doux.
Apercevant Weevil arriver de loin, elle glisse la lettre dans son sac.
Weevil : Prête à enfourcher ma bécane ?
Veronica, en regardant la moto de Weevil : Elle ne me semble pas si imposante que ça… Sourire gentiment moqueur. Oui je suis prête !
Weevil sourit et lui tend son casque. Elle l’enfile et ils montent sur la moto. Weevil démarre en trombe.
Veronica fouille son sac. Elle aperçoit l’enveloppe trouvée sur la moto de Weevil deux heures plus tôt. Elle fronce les sourcils.
Voix off Veronica, contrariée : Toi, je m’occupe de ton cas dès mon retour à Neptune…
Elle continue à fouiller son sac et en sort un papier sur lequel est griffonnée une adresse : 1348 Lincoln Boulevard, L.A. Elle lève les yeux et aperçoit le numéro 1174 en face d’elle.
Veronica : Allez Back Up, en avant pour une petite promenade !
Weevil grommelle et suit Veronica. Le trajet dure une dizaine de minutes, dans le plus parfait silence. Les deux adolescents sont trop absorbés par le spectacle environnant, le souffle court. En ce début de soirée, le boulevard commence à s’animer. Peuplé de mendiants, de prostituées et de junkies, on est bien loin de la dorure du quartier des 09’ers.
Voix off Veronica : Mme Echolls, pourquoi venir retirer 10.000 dollars dans ce quartier ?
Veronica s’arrête brusquement, si bien que Weevil la percute de plein fouet.
Weevil, surpris : Eh ! Fais gaffe ! Reprenant une prestance. Tu n’as rien trouvé de mieux pour que je te rentre dedans ?
Veronica, semblant de rien avoir remarqué, murmure : Nous y sommes…
Au 1348, il y a effectivement un distributeur automatique de billets, taggué et sentant l’urine.
Voix off Veronica : Charmant… Où te caches-tu petite caméra ?
Elle inspecte la cabine du regard, sans résultat.
Veronica : Les choses ne s’annoncent pas aussi aisées que prévu… Une idée ?
Weevil ne répond pas. En revanche, elle entend du bruit derrière elle. Elle se retourne : Weevil est en pleine discussion animée avec un mendiant, apparemment sous l’effet de la drogue ou de l’alcool.
Le mendiant : Allez, avec un manteau en cuir comme ça, tu vas pas me dire que tu peux pas me lâcher plus qu’un dollar ?
Weevil : Je t’ai déjà dit que tu n’aurais rien de plus… Je file pas de tunes pour engraisser les dealers moi.
Le mendiant regarde Veronica. Un sourire pervers naît sur ses lèvres.
Le mendiant : Et ta poulette là, elle pourrait pas me servir de pourboire ?
Weevil l’attrape par le cou et, faisant demi-tour, le plaque contre la cabine.
Weevil : Tu devrais savoir qu’on ne s’adresse pas comme ça aux dames…
Le mendiant semble apeuré une poignée de secondes, mais il reprend son aplomb immédiatement.
Le mendiant : Tu viens de signer ton arrêt de mort, hermano…
Weevil fronce les sourcils. Soudain, un objet contondant s’abat sur sa nuque, l’assommant sur le champ. Alors qu’il s’effondre sur le sol, on aperçoit deux autres mendiants, dont l’un des deux est muni d’une batte de base-ball. Veronica fouille précipitamment son sac, à la recherche de son teaser, mais le premier mendiant le lui arrache des mains et la coince contre le mur.
Le mendiant : Hé ! Regardez-moi ça les gars ! Il renifle le cou de Veronica. Hum… Ca sent bon la pureté, peut-être même la virginité, tout ça…
?: Tu ferais donc bien d’enlever tes sales pattes dégueulasses de cette demoiselle si tu ne veux pas la salir…
Les trois mendiants se retournent. Ils découvrent un homme noir d’une cinquantaine d’années les menaçant avec une arme.
Le mendiant : On ne t’a rien demandé William, retourne dans ta boutique…
William : Je ne plaisante pas Rock, lâche-la…
Il retire le cran de protection de son arme. Rock le regarde, incrédule. Il se tourne vers Veronica et, sans la lâcher, lui susurre quelques mots à l’oreille.
Rock : J’ai un petit message pour toi : « Tu n’es vraiment pas si maligne que ça… »
Il lâche Veronica, qui s’écroule sur le sol. Elle a l’air terrifiée. Rock lui adresse un sourire cynique, puis fait un signe à ses camarades. Ils s’enfuient sans demander leur reste.
William, aidant Veronica à se relever : Ca va mademoiselle ?
Veronica, se relevant avec difficulté : Oui… Oui, je crois… Weevil ?
William : Votre ami ? Il s’en sortira avec une grosse bosse, rien de grave… Venez dans ma boutique, je lui donnerai de la glace…
Veronica sourit, pleine de reconnaissance. William s’empare de Weevil, toujours inconscient, et le transporte jusqu’à une épicerie de l’autre côté de la rue. Veronica les suit. Elle lit la pancarte au-dessus du magasin : « Chez William – Epicerie fine ».
Le lendemain matin, dans les couloirs de Neptune High. Logan est devant son casier, il s’empare d’un livre à l’intérieur. Il vient à peine de le sortir que son casier se ferme d’un coup sec, frôlant sa main.
Logan, surpris : Hé !
Veronica a l’air très en colère. Ses yeux brûlent de rage.
Veronica : A quoi tu joues Logan ?
Logan : Je te retourne la question… Je n’ai pas de nouvelles de toi depuis 48 heures.
Veronica : J’avais bien compris. Tu crois que c’est une raison pour harceler les gens qui tentent de t’aider ?
Logan, réouvrant son casier : C’est bien la première fois qu’on me compare à Demi Moore…
Veronica, claquant à nouveau la porte : Ne joue pas à ça avec moi Logan.
Logan la regarde, abasourdi. Il se ressaisit et adopte une attitude dominatrice.
Logan : Je sais que nos relations n’ont pas toujours été au beau fixe. Mais je te rappelle que je te paye pour ce boulot, et ça me donne le droit de te demander des comptes me semble-t-il.
Veronica : Mais pas de tabasser Weevil.
Logan : Weevil ? Bon sang Veronica, je commence à croire que tu as hérité du coude de ta mère…
Veronica le dévisage et tourne des talons. Logan la rattrape.
Logan : Ok je la refais. Sarcastique, il articule chaque mot, comme s’il parlait à une simplette. Je-n’ai-pas-la-moindre-idée-de-ce-dont-tu-me-parles ! Entiendes mejor en español ? No-entiendo-lo-que-dices !
Veronica le regarde. Elle semble hésiter une poignée de secondes mais retrouve très vite son attitude suspicieuse.
Veronica : Bravo Echolls, tu as de ton côté hérité des gènes théâtraux de tes parents. Mais ça ne prend pas…
Logan pousse un soupir et lève les mains au ciel.
Logan : Après que le père ait accusé Jake Kane du meurtre de Lilly, voici la fille qui m’accuse de… De quoi d’ailleurs ? D’avoir tabassé Weevil, c’est ça ? Je vais te dire, ce n’est pas l’envie qui m’en manque… Mais sur ce coup-là, je dois le reconnaître, je ne peux pas m’octroyer ce succès.
Voix off Veronica : Soit il ne sait pas ce dont je parle, soit il a effectivement hérité des gènes de comédiens de ses parents. D’un autre côté, vu leur talent, j’aurais su à la seconde même où il ouvrait la bouche qu’il mentait…
Elle fait demi-tour mais Logan lui agrippe le coude.
Logan : Hé ! Tu ne crois quand même pas que tu vas t’en tirer comme ça ?
Veronica s’immobilise. Elle toise Logan, qui relâche son étreinte.
Logan, s’adoucissant : Vu ton attitude, tu as dû trouver quelque chose… Et, même si tu as l’air persuadé du contraire, je ne sais pas quoi. La seule chose que je puisse me reprocher, c’est de m’être abaissé à te laisser onze messages ces deux derniers jours, quémandant des informations.
Veronica, après un silence : Je te crois.
Logan : Alors ?
Veronica : Alors le retrait de ta mère a été enregistré dans un quartier malfamé de Los Angeles. J’espérais trouver une caméra de vidéosurveillance dans la cabine, alors j’ai demandé à Weevil de m’y accompagner hier.
Logan : Weevil ? Je ne veux pas qu’il soit mêlé à cette histoire. Si tu as besoin de quelqu’un, appelle-moi.
Veronica : J’y songerai. Bref, non seulement nous n’avons pas trouvé de caméra, mais en plus nous nous sommes faits attaquer.
Logan : Et qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ? Hier après-midi je surfais avec Dick !
Veronica : Mon sixième sens féminin doit être en panne… Tu arrêtes de m’interrompre ? Bref, l’épicier d’en face nous a porté secours. J’en ai profité pour lui poser quelques questions, et il m’a donné une information assez … étonnante.
Flash-back.
Dans l’épicerie la veille au soir. William réfléchit à haute voix, il a l’air de vraiment vouloir les aider. Veronica se tourne vers Weevil qui sort peu à peu de son état végétatif, elle reporte son attention sur William qui fouille toujours dans ses souvenirs, à la recherche d’une information intéressante. Soudain son visage s’éclaire et un grand sourire se dessine sur son visage.
William : Je sais !
Son visage se décompose en une seconde.
William, murmurant : Mais ce n’est pas possible…
Veronica : Quoi ?
William, semblant retrouver ses esprits : Vous êtes sure et certaine que ça s’est passé hier ?
Veronica : Oui… Pourquoi ?
William : Mais c’est impossible !
Veronica : Pourquoi ?
William : La semaine dernière, le distributeur a été braqué. Il n’a été remis en service que ce midi !
Fin du flash-back
Logan : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Veronica : Que le relevé bancaire a été trafiqué à la source. Est-ce que ta mère connaissait quelqu’un de haut placé dans sa banque ?
Logan, souriant : Tu parles de Lynn Echolls…
Veronica, répondant à son sourire : Bien sûr… Y aurait-il un agenda électronique où ta mère aurait noté tous ses contacts ?
Logan : Oui.
La sonnerie retentit.
Logan : Passe me voir à la maison ce soir, je te le donnerai.
Il s’éloigne.