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You, Me, Our love and...

Série : 7th Heaven
Création : 24.12.2006 à 11h22
Auteur : sakura 
Statut : Terminée

« Ceci est une fic co-écrite par Haluna et moi. Elle promet d'être longue et nous la rédigerons au fil du temps. Merci de ne pas écrire dedans ! » sakura 

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Et Ruthie remporta la partie : elle découvrit à peine une demi-heure plus tard le groupe de danseuses, assises sur les gradins à s’ausculter minutieusement les ongles. Elle mit alors de côté sa répugnance pour ce genre de pratique et après avoir échangé quelques paroles futiles, découvrit le nom de la source de la rumeur.

Furieuse, elle s’élança dans les couloirs du lycée, bousculant chacun des élèves qui obstruait son passage, piétinant les copies et les déchets qui volaient au ras du sol, demeurant le regard fixé sur son objectif. Elle allait le mettre en pièce, le réduire à l’état de poussière, lui faire avaler sa langue ! Elle le torturerait afin de se venger et ne lui laisserait aucun répit ! Il se souviendrait d’elle dans ses pires cauchemars, il la craindrait éternellement après le châtiment qu’elle lui infligerait ! Elle le trouva finalement sous la cage d’escalier, exactement à l’endroit où elle et Martin l’avait surpris embrassant une jeune fille blonde. Son sang ne fit qu’un tour et son estomac se révulsa, elle serra les poings et pinça les lèvres. Elle s’approcha de lui avec une vitesse féline, saisit les pans de sa chemise et le plaqua brutalement contre le mur. Il avait beau être plus grand et plus musclé, sa colère décuplait à présent ses forces

.

Jack (amusé) : Et bien, si j’avais su que tu pouvais adopter un comportement aussi bestial, je ne t’aurais pas trompée.

Ruthie (hurlant) : Qu’est-ce qui t’a pris de lancer une telle rumeur ! Non mais tu es idiot ou il faut te faire interner !

Jack (calmement, toujours plaqué contre le mur) : Toi aussi tu m’accuses !

Ruthie : Ne joue pas l’innocent, j’ai passé la matinée à questionner les élèves alors que j’avais d’autres projets en tête ! Malheureusement pour toi, toutes les pistes convergeaient vers tes 3 amies danseuses qui n’ont pas hésité une seconde à me livrer ton nom ! La boucle était bouclée, c'est vrai, Kathie t'a tenu au courant de ta propre rumeur, mais nous avons tout de même pu remonter jusqu'à toi !

Jack (haussant les épaules) : Je suis démasqué, j’avoue… (il se dégagea sans la moindre difficulté de part sa taille et sa force masculine, saisit l’adolescente par les épaules et plongea ses yeux dans les siens) Mais je voulais te montrer que ce type ne valait pas mieux que moi !

A bout de nerf, la brunette le gifla ; une claque cinglante qui laisserait sans doute sa trace sur la joue du garçon pendant plusieurs jours, une claque si monumentale qu’elle résonna dans le couloir, attisant la curiosité des élèves qui déambulaient laconiquement, une claque qui marquerait certainement définitivement l’esprit machiavélique de cet imbécile.


Jack (sonné) : Tu as de la chance d’être une fille, et une fille qui me plaît…

Ruthie (ne se préoccupant que de sa colère et ne prenant pas garde à cette dernière réplique) : Tu as mis tout ce stratagème en place uniquement pour le discréditer à mes yeux ? Tu es vraiment ignoble ! Faire courir une rumeur afin de se venger, c’est inqualifiable !

Jack : Cesse de monter sur tes grands chevaux, cette rumeur montrait ton petit Brewer à son avantage. En revanche j’admets avoir tiré sur la corde sensible te concernant : je ne pensais pas que tu serais si jalouse de son ancienne petite amie ! Tu ne m’avais jamais dévoilé cet aspect de ta personnalité.


La jeune Cambden sentit de nouveau sa main la démanger et pinçant les lèvres, elle se laissa aller à sa pulsion. Malheureusement, le lycéen interrompit son geste en lui saisissant le bras en plein vol. Il s’approcha d’elle jusqu’à ce qu’elle puisse percevoir son souffle contre sa joue
.

Jack (mielleux) : Tu sais que tu es mignonne lorsque tu te mets en colère ?


Cette fois ci, ce n’était plus une main frêle et fragile qui percuta le visage de Jack, mais bien un poing aserré d’homme. Le lycéen lâcha sa prise et fut balayé au sol sous l’effet du choc. Surprise, l’adolescente se retourna pour apercevoir son prince charmant, les traits déformé par la colère et les yeux écumant de rage.


Martin (furieux) : Je t’avais pourtant dit de ne plus t’approcher d’elle !


 Jack se releva avec un sourire narquois, mais se fit de nouveau étendre par un second coup de point. 


Martin
 : Je viens en plus d’apprendre que tu étais responsable de cette rumeur ! Que c’est par ta faute si la femme de ma vie a souffert l’espace d’une journée !

Jack (se remettant sur pied) : La femme de ta vie, tu parles ! Tu sembles d’apparence parfait mais comme nous tous, tu possèdes des failles et c’est ce que j’ai voulu lui montrer à travers cette rumeur ! Tu n’es pas assez bien pour elle, Brewer, tu ne la mérites pas ! Tu m’as sournoisement soustrait à ses sentiments avant de te l’approprier, mais tu l’abandonneras vite, comme tu l’as fait avec toutes les autres !

 
Le sang du beau brun bouillonnait et entendre cet imbécile parler de sa petite amie comme si elle n’était qu’un vulgaire objet le révoltait ! Il se jeta donc sur son adversaire, les poings en avant et le cœur débordant de haine : Jack ne poserait plus ses yeux abjects sur sa Ruthie, il ne le tolèrerait pas ! Il ne supportait pas que l’on remette en cause ses sentiments, il ne s’imaginait pas sans elle !

Les coups fusèrent et les 2 lycéens se retrouvèrent bientôt au sol, se
grimpant dessus tels des animaux, cherchant la douleur et la destruction de l’autre. Les élèves formèrent un cercle autour des combattants, les sifflant, les encourageant ou les huant comme dans une arène de gladiateurs. Les paris sur l’issue de la bagarre s’engagèrent et certains retenaient leur souffle lorsqu’un coup trop dur était assené. Tétanisée par la violence de cette scène, l’adolescente demeura sur place, pétrifiée de stupeur et d’effroi. Son esprit lui hurlait de réagir, mais son corps refusait de lui obéir. La raie rougeâtre qui s’échappa brusquement de la lèvre de Martin secoua cependant son âme et elle hurla avant de se jeter à son tour sur les garçons. Les lycéens parvinrent à se relever malgré la pression qu’ils exerçaient l’un sur l’autre dans un but destructeur. Le jeune Brewer sentit une main douce s’accrocher à son épaule et lui ordonner de cesser les hostilités.
 

Ruthie (craint de toutes ses forces, les larmes aux yeux) : Martin ! Arrête !

Martin : Eloigne-toi ! Reste en dehors de ça !

 
Mais ce temps d’inattention coûta au beau brun une violente douleur dans le ventre et il se plia sous l’impact du choc. Le hurlement poussé par sa petite amie lui déchira l’âme et l’espace d’un instant, il la vit s’interposer entre lui et Jack, alors que ce dernier lançait son poing. Le lycéen n’eût guère le temps de refreiner son geste que déjà sa main fermement serrée atteignit la joue de la brunette. Ruthie sentit brusquement son âme la quitter et le sol se dérober sous ses pieds, mais elle retomba entre 2 bras puissants qui se refermèrent sur elle comme un tombeau. Elle perdit la vue l’espace d’un instant, seule la douleur infligée à son visage comptait. Une voix douce et inquiète la ramena soudainement à la raison et ses yeux lui redonnèrent la vue.
 

Martin (penché au dessus d’ell ) : Ruthie, dis-moi quelque chose, je t’en prie !

Ruthie (embrumée) : J’ai mal…

 
Elle grimaça et se laissa aller contre son torse rassurant. Quelques secondes plus tard, Jack se pencha sur ce petit corps inerte, les traits déformés par la honte.
 

Jack : Ruthie, tu vas bien ?

Martin (enragé) : Bien sur que non, elle ne va pas bien ! Tout cela est de ta faute !

Jack : Ruthie, je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te faire du mal ! Mais tu t’es interposée et…

Ruthie (ouvrant faiblement les yeux) : Fous moi la paix !

 
Penaud, le jeune homme se releva et se retourna pour se fondre dans la masse d’élèves qui cerclaient le terrifiant spectacle. Avant de disparaître, il lança un dernier regard au couple à terre et annonça d’une voix pleine de tristesse : « Emmène-la à l’infirmerie. » Quelques secondes plus tard, Martin passait ses bras sous les épaules et sous les genoux de sa bien aimée avant de la soulever. « Ne t’en fais pas, lui murmura-t-il en la serrant contre lui. Je suis là, tout ira bien à présent, je te promets. »

    


sakura  (28.12.2006 à 23:21)

Martin venait se sortir de chez le proviseur et celui-ci venait de lui expliquer que si cela se reproduisait il serait obliger de le renvoyer temporairement et de l’exclure de l’équipe de base-ball.En pensant à cela Martin ce dit que cela n’avait pas d’importance car il avait fait cela pour protéger sa Ruthie,mais dans un sens il n’avait pas réussi car elle avait été blessée,il ne s’avait même pas comment elle allait.Il monta dans sa voiture et ri la direction de la maison des Camden.Arriver devant la maison il pris une grande inspiration et entra dans la maison et tomba nez à nez avec Simon qui n’avait pas l’air de bonne humeur.


Martin : Salut.

Simon : Tu viens enfin prendre des nouvelles de Ruthie,il t’en à fallu du temps tu t’est perdu en route ?

Martin : Non,ke voulais venir la voir tout de suite mais j’ai été convoquer chez le proviseur et il m’a annoncer que si cela se reproduisait je serais renvoyer de l’école temporairement et de l’équipe de base-ball…..définitivement.

Simon : Qu’est-ce que cela peut faire si tu est renvoyer de l’équipe……..Hein…Dit moi tu n’à même pas été fichu de protéger ma petite sœur,je t’avais pourtant donner le rôle et je croyais quand t’en que petit-ami tu ferais plus attention à elle……

Martin : Je ne voulais pas qui lui arrive du mal….J’était en train de me battre avec Jack à cause de cette satanée rumeur qu’il avait fait courir et la Ruthie à poser une main sur mon épaule et j’ai biaiser ma défense et Jack en à profiter pour me frapper et je suis tomber et c’est à ce moment là que Ruthie….

Simon : Tu te battais à cause d’une rumeur ?

Martin : Oui,il avait fait courir la rumeur que je sortais à nouveau avec Cécilia et cela faisait du mal Ruthie et je n’aime pas quand elle souffre.

Simon : Je vois ça…

Martin : C’est bon.J’ai compris je ne l’est pas protéger et je m’en veux et cela jusque la fin de ma vie.Mais je le ferais payer à Jack….Crois-moi…

Simon : Et à propos de toi et Cécilia…?

Martin : Quoi ? Tu est comme tout le monde tu crois que je ressort avec elle.Mais moi ce n’est pas Cécilia que j’aime c’est Ruthie.

Simon : Alors,il n’y a rien entre toi et Cécilia ?

Martin : Non.Pourquoi ?


Simon regarda Martin il lui en voulait tellement de ne pas avoir protéger Ruthie mais il fallait qu’il se confie à quelqu’un ,mais il voulait pas le faire avec son père et Matt étant à New-York….


Martin : Alors ?

Simon : Je ne sais pas c’est dernier temps je suis souvent avec elle et d’ancien sentiment sont en train de remonter à la surface.

Martin : Tu crois que tu ressens toujours quelque chose pour elle ?

Simon : Vraiment je ne sais plus.Tout ce mélange dans ma tête et à chaque fois que je la vois j’ai envie de lui dire que je ressens toujours quelque chose pour elle mais j’ai peur qu’elle me rejette et je ne pourrais pas le supporter.Ce serait trop dur…

Martin : Mais si tu ne lui en parle pas,tu pourrais le regretter toute ta vie.Regarde-moi,au début je ne voulais pas prendre conscience de mes sentiments envers Ruthie et aujourd’hui je me dit que je ne pourrais plus jamais vivre sans elle,ce serrais vraiment trop dur.Je préférerais mourir que d’apprendre que Ruthie ne veut plus de moi.Alors je te donnes juste ce conseil,va la voir et dit lui que tu ressens quelque chose pour elle et même si ce n’est pas réciproque tu lui aura dit et tu ne t’en voudras pas.

Simon : Tu à raison je vais essayer de lui dire car sinon je vais le regretter.Merci Martin.Tu devrais aller voir Ruhtie elle est dans sa chambre.Et excuse-moi pour l’accueil.

Martin : Ce n’est rien.Bon je vais la voir.Et suis mon conseil.


Martin monta les escaliers comme il l’avait fait tant de fois auparavant et frappa à la porte de Ruthie.


Haluna  (30.12.2006 à 21:32)
Les trois coups secs qu’il marqua sur la porte parurent résonner comme dans les mauvais films où le temps s’écoule brusquement au ralenti. Son âme se flagella elle-même en songeant au visage de sa bien aimée où s’était sans doute ancré le poing de Jack. Cette pensée lui révulsa le cœur et lui fit serrer les dents mais il se ravisa : Ruthie avait été blessée dans l’action de cette bagarre et en provoquer une nouvelle ne ferait qu’envenimer la situation. Il pénétra dans cette chambre qu’il avait l’habitude de côtoyer et son regard triste se posa immédiatement sur la jeune fille, attablée à son bureau, le nez plongé dans un grand cahier empli de caractères colorés. A la grande surprise du beau brun, elle tourna la tête pour se soustraire à sa vue, mais il perçut son sourire l’espace d’une seconde.
 

Ruthie (sur le ton de l’humour) : Je t’attendais plus tôt…

Martin : Je suis désolé, mais le sermon du proviseur au sujet des bagarres s’est éternisé et en arrivant ici, il m’a presque fallu passer sur le corps de Simon.

Ruthie (se dissimulant sous son épaisse chevelure) : J’aurais dû m’en douter. (elle marqua un silence presque douloureux) C’est moi qui m’excuse à présent…

Martin (s’approchant d’elle) : Non, je savais bien que tôt ou tard, j’aurais à convaincre ton frère de mes sentiments à ton égard, nous avons juste supplémenté un peu la discussion.

Ruthie (se cachant un peu plus au fur et à mesure qu’elle percevait sa proximité) : Il t’a certainement dit de mieux me protéger…

Martin (posant les mains sur les épaules frêles de la brunette) : Il n’en avait pas besoin, c’est ce que j’aurais fait de toute façon. Si tu savais comme je me sens coupable…

 Elle frissonna sous le contact de sa paume et l’espace d’un instant, se laissa aller en espérant qu’il la prenne dans ses bras, qu’il la serre contre lui. Mais elle se renfrogna brusquement et plaqua ses mains sur sa joue afin de soustraire cette affreuse marque au regard océan de son petit ami. Percevant ce geste, le beau brun s’agenouilla et la tourna vers lui ; elle conservait la tête baissée et continuait de se dissimuler.
 

Martin (dont la douleur transperçait l’esprit) : Ruthie, regarde-moi…

Ruthie (au bord des larmes) : Non !

Martin : C’est par ma faute si tu te sens si mal alors je t’en supplie, regarde-moi…

 Sa voix douce pénétra l’esprit de l’adolescente comme un tendre appel et elle sentit ses mains d’homme se poser sur ses poignets pour accompagner ses paroles. Lentement, elle suivit alors cette injonction caressante et dévoila son visage à son prince charmant. Une contusion violette ornait son maxillaire et se prolongeait vers l’angle de la mâchoire. Il effleura d’un doigt cette tâche qui contrastait avec le teint hâlé de l’adolescente et elle grimaça aussitôt.
 

Martin : C’est encore douloureux ?

Ruthie : Je le supporte à présent. Ca a dégonflé ?

Martin : Oui, mais tu devrais mettre de la glace.

 Elle saisit la vessie gelée qui se trouvait sur un coin du bureau et la lui montra d’une mine boudeuse.
 

Ruthie : J’en avais assez d’appliquer ça sur ma joue, c’est froid et ça me donnait la chair de poule.

Martin : Pourtant c’est le seul moyen d’atténuer la douleur.

 Il saisit la poche de glace et la posa délicatement sur le visage endolori de la jeune fille qui ferma instantanément les yeux. Elle aimait qu’il s’occupe d’elle, qu’il prenne soin de son être fragile, qu’il lui prouve son amour par des gestes attentionnés. Elle sentait son souffle chaud lui effleurer la peau, comme pour la réchauffer, comme pour lui faire oublier le contact si rude de la vessie gelée. Lorsqu’elle souleva ses paupières, son regard se posa sur la lèvre fendue de son petit ami avant de remonter vers son nez déformé par les coups.
 

Ruthie (le fixant tendrement) : Jack ne t’a pas loupé non plus.

Martin : Oui mais moi, ce n’est pas grave. Je suis un garçon, j’ai l’habitude…

Ruthie : Pourtant tu ne devrais pas, on ne règle rien par la violence !

Martin (amusé) : C’est toi qui dit cela ? Tu as bien tenté de gifler Jack !

Ruthie (fière d’elle) : Rectification, je l’ai giflé ! Mais tu es arrivé seulement au moment où je m’apprêtais à lui assener la deuxième claque… (elle grimaça devant son air dubitatif) Non, en réalité, il avait stoppé ce deuxième assaut et à mon grand soulagement, tu es arrivé… Je n’étais pas vraiment à l’aise quand il m’a saisi le bras…

Martin (revivant la scène) : Quand je l’ai vu t’approcher de cette façon, tout contrôle m’a échappé. Je ne voulais même pas qu’il pose les yeux sur toi alors tu imagines…

 Elle sourit faiblement, posa la poche de glace et le prit dans ses bras. Lui, à genoux devant elle, se laissa étreindre et enfouit sa tête contre son adorable poitrine. Il entendit son petit cœur battre la chamade et poussa un soupir de bien être : même si tous les 2 semblaient physiquement blessés, leurs âmes s’assemblaient pour évoluer à l’unisson. Une simple cajole les transportaient dans un monde où les lois de la nature n’avaient plus lieu, où seule la force de leur amour importait.
 Martin mit pourtant fin à cette étreinte et s’éloigna pour s’asseoir sur le lit. Docilement, elle le rejoignit et posa la tête sur son épaule avant qu’il ne l’enlace à nouveau et qu’il ne lui dépose un tendre baiser sur le front.
 

Martin : Tu sais que tout le lycée est au courant maintenant… Je n’ai pas su tenir ma langue…

Ruthie (murmurant en se souvenant de ses paroles) : Tu as dit que j’étais la femme de ta vie…

Martin (lui assurant) : Tu es la femme de ma vie. Je n’ai pas menti.

 Elle avait relevé la tête et il avait soutenu ses paroles en plongeant ses yeux océan dans les siens. Tant de passion, de certitude, de détermination… Elle avait l’impression que son être allait imploser sous l’effet du bonheur. Il se pencha vers elle et effleura ses lèvres d’un doux baiser, il n’osa pourtant pas l’accentuer de crainte de se laisser emporter. Il resserra davantage ses bras autour d’elle, jusqu’à la comprimer contre son corps, sans doute pour lui signifier qu’il ne permettrait plus que le moindre mal lui soit infligé.
 

Martin : Même si j’aimerais crier au monde ce que je ressens, je voudrais te soustraire aux ragots que nous devrons affronter. Je suis tellement désolé d’avoir dévoilé notre relation…

Ruthie (relevant la tête vers lui) : Ne le sois pas. Il fallait bien que ce secret éclate un jour ou l’autre et puis… Question rumeur, je crois être prête : je préfère encore des bruits de couloir au sujet de mon bonheur plutôt qu’entendre ce que je redoute. (il fronça les sourcils, mais elle ne lui laissa pas le temps de la questionner davantage) Et puis, cette histoire marque la fin des attentes interminables.

Martin : C’est vrai. Je pourrai enfin te prendre dans mes bras pour montrer aux autres que je ne te partagerai pas, te tenir la main pour t’accompagner en cours… Te regarder, te toucher sans me méfier de ceux qui m’entourent.

 Il caressa sa joue indemne de sa main d’homme et elle se laissa aller à ce doux contact. Il s’approchait d’elle au fur et à mesure que sa voix diminuait.
 

Martin : Je pourrai t’effleurer sans me sentir coupable, t’observer sans me cacher. (il se pencha dangereusement sur elle alors que son timbre ne devenait qu’un murmure) Je pourrai t’embrasser…

 Ruthie ne tint plus et l’attira à elle en passant affectueusement les bras autour de son cou. Leurs lèvres se scellèrent et leur amour éclata. La violence de leurs sentiments les fit basculer sur le  lit dans une étreinte passionnée.


Prenant brusquement conscience de son acte, le jeune Brewer se recula et l’observa à bout de souffle : elle était si jolie étendue ainsi, les cheveux éparpillés sur son oreiller, le sourire amusé et l’air angélique.
 

Martin : Désolé… Je n’aurai pas dû.

Ruthie (se relevant, amusée) : C’est bon, on ne faisait rien de mal.

Martin : Ouais… (il préféra changer de conversation) Et tes parents, ils m’en veulent pour la bagarre ?

Ruthie : Pas vraiment, je leur ai dit que j’avais voulu m’interposer mais je n’ai pas précisé que j’étais la cause de cette joute. Je ne leur ai pas parlé de notre implication commune dans cette histoire de rumeur.

Martin : Ca m’étonnait aussi que Simon ne soit pas au courant.

Ruthie (embarrassée) : Pour ce qui vient de se passer à l’instant…

Martin : Je t’aime Ruthie, et je veux prendre mon temps pour découvrir les infimes parcelles que j’ignore de toi…

 

Elle demeura abasourdie par le respect qu’il lui portait et par la flamme qui dansait au fond de ses prunelles


sakura  (30.12.2006 à 23:55)

Une nouvelle semaine commençait et Ruthie était stresser de retourner au lycée.Maintenant tout le monde était au courant pour sa relation avec Martin et en plus on bleu n’avait toujours pas disparu.La seule chose qu’elle espérait était que la journée passerait vite et qu’elle ne rencontre pas Jack.Elle descendit prendre son petit déjeuner et vu que ses parents étaient en train de discuter.


Ruthie : Vous parlez de quoi ?

Eric : De toi.

Ruthie : De moi ?

Annie : Oui,on se disaient que si tu voulais tu pouvais rester à la maison aujourd’hui.On appellerais pour prévenir de ton absence.

Ruthie : Maman,ce n’est pas en restant ici que tout ce passera je préfère aller à l’école,de toute façon j’ai prévenue Martin pour qu’il vienne me prendre.

Eric : Tu fais comme tu veux.Bon je dois y aller,à ce soir.


Il se leva embrassa Annie,déposa un baiser sur le front de Ruthie et sortit de la maison.Ruthie s’installa sur une chaise et commença à prendre son petit déjeuner.Les jumeaux descendirent et regardèrent leur sœur aînée.Ils s’installèrent à table.


Ruthie : Quoi ?

Annie : Mais je n’est rien dit.

Ruthie : Je parle aux jumeaux,ils n’arrêtent pas de me regarder.

Sam : On ne te regarde pas.Hein David ?

David : Non.

Annie : Les jumeaux arrêter de regarder votre sœur,aller chercher votre sac sinon on va être en retard.Allez…


Les jumeaux se levèrent à contre cœur et montèrent chercher leurs affaires.Ruhie se leva à son tour et se retourna vers sa mère.


Ruthie : Bon j’y vais,je vais attendre Martin dehors.A ce soir.

Annie : A ce soir.


Ruthie sortit et se dirigea vers le trottoir,le temps était frais pour la saison,le vent donnait des couleurs rosées aux joues de la jeune fille.Elle attendit cinq minutes avant de voir enfin apparaître la voiture de Martin,il se gara près du trottoir pour permettre à Ruthie de monter dans la voiture.Il la regarda elle avait l’air d’aller plutôt bien,enfin elle savait très bien cacher ses émotions.


Martin : Ca va ?

Ruthie : Oui.Je vais très bien.

Martin : Bon.


Ruthie le regarda,il avait l’air sceptique.Elle lui sourit et celui-ci le lui rendit.Elle s’approcha et déposa un baiser sur sa joue.


Ruthie : Je te jure que je vais bien.

Martin : D’accord je te crois.


Il remit la voiture en route et ils se dirigeaient vers le lycée quand Martin pris la parole.


Martin : On fait comment ?

Ruthie : Pourquoi ?

Martin : Pour nous,on fait comment au lycée ?

Ruthie : Je n’est plus envie de me cacher et je veux que l’on fasse comme un vrai couple.

Martin : je suis d’accord avec toi.Je pourrais faire voir à tout les gars du lycée que je sors avec la plus belle fille du lycée.

Ruthie : Et moi je pourrais monter à tout les filles que je sors avec le plus beau mec du lycée.


Quand ils arrivèrent au lycée beaucoup de regard se tournèrent vers eux.Ruthie se sentit comme passer au rayon X.Martin s’approcha d’elle et lui pris la main autour d’eux les murmures augmentèrent.Ils avancèrent et entrèrent dans le lycée et se dirigèrent vers le casier de Ruthie.


Ruthie : On dirait que je suis en train de passer aux rayons X.C’est vraiment désagréable de sentir tout ces regards sur soi.C’est horrible.

Martin : Fait semblant de ne pas les voir et comme ça ils finiront par s’en lasser.

Ruthie : Tu à raison.


Il trouvait toujours les bon mots pour lui redonner le moral et elle l’en remerciait car par moment elle était vraiment démoralisée.Elle le regardait il lui faisait son sourire,celui qui la faisait fondre littéralement.La sonnerie retentit et Martin s’approcha et l’embrassa.Quand il eu finit elle lui fit un sourire et regarda autour d’elle tout le monde les regardaient.


Martin (énerver) : Vous n’avez jamais vu deux personnes s’embrasser….Bon j’y vais à tout à l’heure.


Martin s’éloigna et Ruthie se rendit en cours,elle sentait toujours les regards sur elle,cela l’exaspérait.La journée se passa tant bien que mal.Le soir elle rejoignit Martin à sa voiture elle était d’humeur plutôt indifférente.


Ruthie : Il y a tellement de personne qui sont venue me voir pour me demander si nous étions vraiment ensemble que je crois que si une seule personne me le redemande je la tue sur place.

Martin : Mais c’est juste car ils sont jaloux.

Ruthie : Mais moi j’en est vraiment ras le bol.Tout ces gens ne vivent que pour les rumeurs ou soit pour en créer de nouvelles,ils sont horribles.


Elle monta dans la voiture et elle ne parla pas de tout le trajet.Quand ils arrivèrent devant la maison des Camden Martin prit la parole.


Martin : Tu m’en veux ?

Ruthie : Non,c’est juste que c’est gens ne savent pas que nous avons notre intimité et que nous voulons la préserver…

Martin : Je ferais tout pour qu’ils ne se mêle pas de notre relation.

Ruthie : D’accord.


Ruthie s’approcha et embrassa Martin et celui-ci posa sa main sur sa joue.


Ruthie : Aïe.

Martin : Désolé,ça te fait toujours souffrir.

Ruthie : Un peu…Bon il faut que j’y aille…A demain…

Martin : Non ce serait trop long je t’appelle ce soir.


Elle déposa un baiser sur ses lèvres et sortit de la voiture et c’est à ce moment que Martin se rendit compte qu’il avait vraiment de la chance de l’avoir et qu’il était sur d’avoir trouver en elle la femme de sa vie.



Haluna  (01.01.2007 à 22:19)

Deux mois s’étaient écoulés depuis l’épisode de la rumeur, 2 mois durant lesquels Ruthie et Martin avaient filé un parfait amour, tendre et passionné, parsemé d’entrain et de gaieté, continuellement guidé par un respect sans borne. Tous deux prenaient plaisir à dévoiler leurs sentiments au grand jour, se cherchant l’un l’autre à la sortie des cours, se lançant des regards enflammés dans les couloirs, déposant parfois des billets doux dans le casier de l’être aimé. Le jeune homme appréciait tout particulièrement l’attirer à lui au moment où elle s’y attendait le moins, la surprenant toujours et la soustrayant aux regards farouches des autres lycéens. Le contact de sa peau le faisait frémir chaque jour un peu plus, la tendresse de ses lèvres l’enivrait à chaque instant davantage. Plus le temps passait, plus leurs étreintes se resserraient et plus la passion les subjuguaient et ils oubliaient quelquefois la limite du raisonnable. Pourtant, Martin reprenait rapidement le contrôle de la situation et rétablissait des distances dignes de respect entre leurs deux corps.

 

Prenant connaissance de l’absence de monsieur Brewer la nuit de la veillée de Noël, le pasteur avait invité le beau brun à se joindre à eux afin de partager un repas de fête empli de convivialité. « Tu fais presque parti de la famille, avait-il annoncé. Nous serions très heureux de te compter parmi nous ! » Le jeune homme avait au départ décliné cette offre : il ne souhaitait guère abuser de l’hospitalité de cette famille qu’il ne connaissait que trop, mais les sourires ravageurs, les regards charmeurs et les mots tendres de Ruthie avaient eu raison de sa détermination. Après le repas, il lui avait offert un charmant petit bracelet d’argent, s’ajustant parfaitement à la finesse de son poignet ; elle lui avait dégoté un superbe gant de lanceur, qu’elle s’était échinée à faire dédicacer par ses joueurs favoris. Tous deux s’étaient mutuellement sautés au cou avant d’échanger un baiser plein de tendresse et de remerciements. Puis, chaudement emmitouflés dans d’épais manteaux, les 2 amoureux avaient cheminé parmi les maisonnettes colorées qui ornaient la promenade la nuit de la naissance de Christ. Ils avaient fini par s’arrêter, main dans la main, devant la scène de la crèche vivante. Au grand désespoir de sa mère, la brunette avait cette année refusé de tenir le rôle de l’ange afin de consacrer sa soirée à l’homme de ses rêves. Blottis l’un contre l’autre sous l’effet du froid, ils avaient observé cette commémoration religieuse avec un sourire satisfait et des yeux rêveurs, appréciant cette tendre proximité et le contact rassurant de leurs corps… Ils avaient ri en remarquant que sous sa toge de paysanne, le ventre de Lucy commençait à s’arrondir ; bien sûr ce changement ne semblait pas encore franc et la belle pasteur conservait ses aspects de jeune fille, mais Ruthie reconnaissait farouchement les prémices de cette nouvelle maternité.

 

Ils avaient plus tard choisi de prendre leurs distances lorsque Simon, dans le rôle d’un roi mage, avait posé sur eux un regard lourd de sous entendus. L’espace d’un instant, Martin vit le visage du grand blond se troubler et ses yeux se tourner vers une silhouette fine et élégante reconnaissable parmi milles. On ne pouvait tangiverser sur ce fait : Cécilia était une femme magnifique et il se sentait fier de la compter parmi ses conquêtes, même s’il aimait Ruthie par-dessus tout. Il se remémora une phrase de Simon, quelques heures auparavant et sourit : ce jeune homme ne reconnaissait toujours pas les marques de l’amour dans les regards qu’il lui lançait, il affirmait ne pas connaître la nature de ses sentiments à l’égard de cette déesse… Comment pouvait-on autant dissimuler la vérité à son âme ?

Brusquement, le beau brun sentit le petit corps qu’il encerclait de ses bras se crisper sous l’effet de la jalousie et, ignorant les insinuations réprobatrices d’un grand frère protecteur, il resserra son étreinte et enfouit son visage dans le cou de sa petite amie. Après avoir murmuré un tendre « Je t’aime, n’en doute pas » au creux de son oreille, il lui déposa un doux baiser sur la nuque.

 


2 mois s’étaient donc écoulés et janvier arriva, parsemés de vents glacials et de températures polaires. Les cours reprirent et avec cela,les retrouvailles à chaque fois émouvantes du couple de lycéens.



sakura  (01.01.2007 à 23:37)

Les vacances de Noël était fini depuis quelques jours et elles avaient été merveilleuses.Lucy était de plus en plus heureuse sont ventre s’arrondissait de plus en plus et elle adorait ça.De plus le bébé n’allait pas tarder à commencer à bouger elle se souvenait encore des premiers mouvements de Savannah,c’était comme-ci cela c’était passer hier.Elle était heureuse car aujourd’hui elle allais enfin savoir si elle attendait un garçon ou une fille.Elle entra dans le bureau du médecin qui la fit s’allonger sur la table pour pouvoir faire l’échographie.


Médecin : Vous voyez là,c’est sa tête….là c’est une de ses mains,il est parfait ce bébé….Vous voulez savoir le sexe ?

Lucy : Oui.

Médecin : Eh bien c’est …..


Lucy était tellement heureuse elle savait enfin que le petit être en elle était ce qu’elle espérait depuis le début de sa grossesse.En rentrant chez elle,elle savait que Kevin allait sauter sur elle pour en savoir plus.Elle monta dans sa voiture tout en pensant à la réaction qu’aurait Kevin,elle voyait déjà son visage.Elle se gara dans son allée et entra chez elle ou elle trouva son mari entrain de jouer avec leur petite fille qui allait bientôt devenir la meilleure des grandes sœurs.


Kevin : Alors ?

Lucy (prenant un air innocent ) : Quoi ?

Kevin : Le bébé va bien ?

Lucy : Oui.

Kevin : Et c’est un garçon ou une fille ?

Lucy : C’est un…..c’est une fille.

Kevin : Encore !!!

Lucy : Je ne suis pas la seule en faute.Tu n’est pas content ?

Kevin : Je suis très heureux mais j’était persuader que ce serait un garçon,comme ça on aurait été à égalité.Le prochain en sera peut être un .

Lucy : Le prochain.Celui-ci n’est pas encore né et tu projette déjà dans avoir un autre ?

Kevin : Pourquoi pas.Je croyais que tu voulais avoir une famille nombreuse.

Lucy : Oui.Tu est vraiment déçu que se soit à nouveau une petite fille ?

Kevin : Non,car je sais qu’elle te ressembleras et qu’elle ressembleras à notre petite Savannah.


Lucy le regardait il était quand même heureux mais elle savait qu’il aurait préféré avoir un petit garçon.Elle lui sourit.


Lucy : On va l’annoncer à mes parents.En plus il doit y avoir tout le monde alors tout le monde apprendra la bonne nouvelle.

Kevin : Je prépare Savannah et on pourra y aller.


Ils sotirent de la maison et Lucy se rendit compte qu’elle était heureuse que ses parents n’habitent pas loin car il faisait vraiment froid,ce mois de janvier était vraiment frigorifique.Elle frappa à la porte de la cuisine et entra.Ses parents étaient en train de faire la vaiselle.


Lucy : Vous êtes tout seul ?

Annie : Non.Ruthie,Martin et Simon sont dans le salon.Pourquoi ?

Lucy : On doit vous annoncez quelque chose.

Eric : Je vais les chercher.


Lucy s’assit sur une chaise et Kevin l’imita.Eric revitn presque immédiatement suivit des trois jeunes gens.Ils s’installèrent tous et attendirent impatiemment que Lucy leur annonce la nouvelle.


Simon : Bon alors ?

Ruthie : Tu attend quoi,le déluge ?

Martin (regardant par la fenêtre) : Il risque de ne pas tarder….

Ruthie (éclatant de rire) : Arrête.

Eric : Alors c’est quoi cette nouvelle ?

Annie : Tu sais le sexe du bébé c’est ça ?

Lucy : Oui.

Annie : Et c’est quoi ?

Kevin : C’est une f….

Lucy : C’est un garçon.


Kevin regarda Lucy elle venait de lui annoncer il y a à peine dix minutes que c’était une fille…Il n’en revenait toujours pas.


Kevin : Tu m’a dit que c’était une petite fille.

Lucy : Je sais,mais je voulais te faire une surprise et je crois que j’ai réussie,tu aurait du voir ta tête.


Il s’approcha de sa femme et la serra dans ses bras.Il était vraiment heureux,il allait avoir un petit garçon.Tout le monde les félicita.


Annie : Je suis vraiment heureuse pour vous.

Eric : Moi aussi.

Simon : Vous avez des idées pour le prénom.Vous pourriez l’appeler Simon.

Lucy : Non,mais quoi encore ?

Simon : Je vous donnais juste une idée.

Kevin : En faite on n’a pas encore vraiment réfléchi,on avait juste une idée de prénom mais c’était pour une fille.

Ruthie : C’était quoi ?

Kevin : On avait penser à Halana.C’était proche de Savannah.

Annie : C’était très jolie.Vous pouvez toujours le garder au cas où.


Ils passèrent le reste de la soirée à fêter l’annonce.Lucy et Kevin était les parents les plus heureux du monde,ils avaient une magnifique petite fille et bientôt ils auraient un petit garçon.


Haluna  (01.01.2007 à 23:50)
Dans la chambre de Martin, les 2 adolescents révisaient chacun de leur côté ; Eric et Annie avaient autorisé leur fille à faire ses devoirs en compagnie de son petit ami. Il fallait préciser que la jeune Cambden s’était montrée très persuasive : « Il pourra m’aider pour les exercices que je n’ai compris et je vous promets de rentrer pour l’heure du dîner ! » Les parents n’avaient eu d’autre choix que d’accepter : leur confiance en ces 2 lycéens, malgré cette passion qui les animait, semblait sans borne et il ne doutait pas que leur fille serait à l’heure pour le repas.


 Allongée sur le lit, le ventre contre les couvertures, les pieds croisés se balançant dans les airs et un crayon entre les dents, l’adolescente s’était lancée dans la rédaction d’un devoir portant sur sa dernière leçon de biologie. Quelquefois, elle agrippait un surligneur fluorescent ou un stylo de couleur rose afin de faire ressortir les parties les plus importantes de son cours. Elle tournait négligemment les pages du gros livre bleu emprunté quelques heures auparavant à la bibliothèque et fronçait les sourcils en râlant lorsqu’un passage semblait particulièrement difficile à comprendre. Elle claquait parfois sa langue contre son palais quand le sens d’une question ne lui revenait pas, soupirait lourdement ou mordait ardemment dans le crayon de papier qu’elle tenait dans la bouche. Amusé par ces mimiques, Martin, à son bureau, avait fini par se désintéresser de ses exercices de mathématiques pour l’observer longuement. Qu’elle était jolie dans cette position qui lui conférait des allures de femme, dans ces attitudes qui soulignaient son jeune âge. Elle l’attendrissait de jour en jour par ces aspects enfantins, mais l’attirait également de plus en plus. A plusieurs reprises, il s’était surpris à la dévisager avec d’autres intentions, à étudier ses courbes, à s’attarder sur son buste si parfait ; il l’avait déjà envisagée d’une autre manière mais s’était toujours repris. Prenant brusquement conscience du regard insistant de l’homme de ses rêves, elle se tourna vers lui d’un air surpris.
 

Ruthie : Quoi ?

Martin : Tu sais que tu es très mignonne quand tu étudies.

Ruthie (manquant de rougir) : Actuellement, je suis plutôt en train de m’échiner sur un sujet que je ne comprends pas !

Martin : Je peux voir ?

 Elle haussa les épaules, sans doute afin d’émettre une réponse positive et il se leva, se pencha au dessus d’elle pour mieux lire son énoncé : « Décrivez le trajet des spermatozoïdes, du moment de leur production jusqu’à l’endroit de la fécondation. » Il rougit à son tour, embarrassé par le sujet et demeura quelques instants sans voix. De son côté, l’adolescente tentait de retenir son sourire : elle le soumettait ici à une véritable torture et semblait beaucoup s’en amuser, même si cette situation était involontaire. Après tout, elle n’avait pas choisi son sujet et c’était lui qui avait proposé de l’aider. Allongée sur le ventre, elle fût néanmoins gênée de sentir son souffle chaud sur sa nuque et la proximité de leurs corps qui se frôlaient actuellement faisait naître en elle une sensation étrange.
 

Martin (embarrassé) : Et il n’y a pas d’explications dans le livre que nous avons récupéré tout à l’heure à la bibliothèque ?

Ruthie : Si, mais elles ne sont pas suffisantes. Quelle idée de nous donner un tel questionnaire à notre niveau ! Il aurait fallu attendre que nous ayons plus de pratique sur le sujet !

 Il blêmit immédiatement et elle ne put s’empêcher d’éclater de rire en apercevant son visage. Les larmes aux yeux sous l’effet de l’amusement, elle se retourna pour lui faire face et s’attacha amoureusement à son cou. Il perdit l’équilibre alors qu’elle l’attirait et tomba de tout son poids sur elle. Une vague de passion les submergea, les déconnectant bientôt de la réalité ; jamais leurs corps n’avaient été aussi proches, jamais ils n’avaient senti si intensément les formes de l’autre, jamais cette attirance n’avait été aussi forte. Par crainte de l’étouffer, il la fit basculer sur lui et elle intensifia le baiser. Il entrouvrit fougueusement ses lèvres et caressa tendrement sa langue : une décharge de plaisir secoua l’être de la jeune fille mais elle se laissa aller à cette passion, consciente qu’elle ne risquait rien dans ses bras. Il l’aimait, il la protégeait et elle lui abandonnait son coeur. De sa bouche il papillonna sur sa joue, ses yeux, ses tempes, il redescendait dans son cou. Il huma son parfum fruité, se délecta du grain de sa peau hâlée sous ses baisers, prit lentement possession de son âme tendre et de ses gestes amoureux. Ses mains se perdirent dans la chevelure bouclée de l’adolescente, caressèrent son dos, s’attardaient sur ses hanches avant de remonter pour la serrer davantage contre lui. Elle voulait qu’il arrête, elle voulait qu’il continue… Leur respiration haletait et ils se colletaient l’un contre l’autre comme s’ils craignaient de se perdre mutuellement. Prenant des initiatives, Ruthie lui saisit le visage en coupe et plaqua pour la seconde reprise ses lèvres contre les siennes. Encore une fois, leurs bouches fusionnèrent, leurs souffles s’entremêlèrent et leurs langues s’effleurèrent. Nouvelle décharge électrique qui secouait le corps de l’adolescente, elle poussa un faible gémissement qui ramena son petit ami à la réalité : il était en train de perdre le contrôle de lui-même, la femme de ses rêves emprisonnait ses sens et sa raison sans le vouloir. Le souffle court, il rassembla ses esprits pour lui saisir les épaules et pour l’écarter à regret de lui.
 

Martin (essoufflé) : Ruthie, arrête… Je ne suis qu’un homme de 18 ans et je ne suis pas certain de pouvoir te résister longtemps…   


sakura  (02.01.2007 à 22:52)

Ruthie : Je sais bien que tu à 18 ans,je connais ta date de naissance et à quoi tu ne pourrais pas résister ?

Martin : A tout.et j’ai peur que tout s’enchaîne et qu’après nous le regrettions.Je ne veux qu’aucun regret viennent gacher notre amour.

Ruthie : Je sais que tu veux me protéger,mais je sais prendre des décisions et je sais que tu me respecte.J’ai confiance en toi.


Une question rongeait tout de même l’esprit de la jeune fille.Elle regarda Martin il avait l’air soucieux et elle ne savait pas pourquoi.


Ruthie : Tu est soucieux ?

Martin : Non.Il y a juste que j’avais peur de te faire du mal.

Ruthie : Mais comment ?

Martin : Quand je t’est repoussée.Je ne veux que ton bien.

Ruthie : Tu veux mon bien ?

Martin : Oui.

Ruthie : Alors tu veux bien être franche avec moi ?

Martin : Oui.

Ruthie : Quel que soit la question que je te pose ?


Martin était suspicieux qu’elle question elle allait lui poser.De toute façon il ne voulait aucun secret entre eux alors qu’elle qu’était cette question il y répondrait franchement.


Martin : Oui.

Ruthie : Alors….c’est vraiment une question indiscrète….

Martin : Je ne te mentirais pas.

Ruthie : Bon….Est-ce que tu à déjà fait….l’amour ?


Martin était vraiment désappointer il ne se doutait pas qu’elle allait lui poser cette question mais il lui avait jurer de lui dire la vérité.


Martin : Oui.


Ruthie ressentit une douleur intense au niveau de son cœur comme-ci quelqu’un essayais de lui arracher le cœur.Les larmes commençait à lui monter aux yeux.


Martin : Ruthie tu m’a demander de te dire la vérité.

Ruthie : J’aurais préférer que tu me mentes….Je…Elle s’appelait comment ?

Martin : Sandy.

Ruthie : Je croyais que tu m’en aurais parler.Je croyais que j’était ton amie avant tout.

Martin : Mais je ne l’aimais pas cette fille.Je l’est rencontrer à une fête j’avais un peu trop bu et une chose en entraînant une autre c’est arriver.


Ruthie n’en revenait pas elle croyait que ce serait leur première fois à tout les deux qu’en le moment serait arriver.Mais elle voyait qu’elle c’était tromper.


Ruthie : Il faut que je rentre.Et ce n’est pas la peine que tu m’appelle.

Martin : Ruthie…attends…

Ruthie : Je croyais que tu m’aimais….

Martin : Je t’aime plus que tout,je pourrais donner ma propre vie pour toi et même plus si je le pouvais.

Ruthie : Mais tu….

Martin : Quoi ?

Ruthie : Tu à….

Martin : Mais cette fille ne représente rien à mes yeux par contre toi tu est toute ma vie.

Ruthie : Je ne sais pas si je dois te croire.


Ruthie ouvrit la porte et sortit elle espérait de tout son cœur que Martin la suivrait mais celui-ci était rester chez lui comme immobiliser par les paroles de sa bien aimée.Elle venait de le rejeter et ce qui pouvait lui arriver de pire.Il avait peut être perdu la femme de sa vie.



Haluna  (02.01.2007 à 23:03)

Tout le monde commençait à s’inquiéter,Ruthie n’était toujours pas rentrer et elle avait promis de rentrer pour le dîner et elle tenait toujours ses promesses.Annie était assisse et avait le téléphone près d’elle au cas ou Ruthie appellerait.


Eric : Elle est peut être toujours chez Martin ?

Annie : Oui.Mais cela fait une heure qu’elle devrait être rentrer.

Simon : Appelle chez Martin et …..

Annie : Non,je ne peut pas appeler car si la ligne est occuper elle ne pourra pas nous joindre.

Eric : Ta mère à raison je vais aller chez Martin et Simon tu va chercher dans les parages.

Simon : Je vais aller chez Lucy et Kevin,elle est peut être chez eux.

Annie : Mais elle nous aurais appeler.

Eric : Peut être qu’elle s’est disputer avec Martin et qu’elle a voulu en parler avec Lucy et elle n’a pas vu le temps passer.

Annie : Oui peut être.Mais je préfère que vous allier voir et moi je reste ici garder les jumeaux et au cas où Ruthie rentrerait.

Simon : On y va.


Simon et Eric sortirent de la maison et se dirigèrent chacun de leur côté.Simon avait à peine quelques mètres à faire,mais il les fit en courant.Il ne frappa même pas à la porte et entra dans la maison de sa sœur aînée.Il tomba nez à nez avec Cécilia.


Cécilia : Fait moins de bruit.Savannah est en train de dormir.

Simon (hors d’haleine) : Tu n’aurais pas vu Ruthie ?

Cécilia : Non.Pourquoi ?

Simon (reprenant son souffle) : Elle n’est pas rentrer dîner et elle à promis à nos parents de rentrer à l’heure et elle tient toujours ses promesses.

Cécilia : Et elle était où ?

Simon : Chez Martin.Mon père est parti voir si elle était toujours là-bas.


Simon s’assit sur le canapé et regarda Cécilia,elle était toujours aussi belle.Il savait qu’il ne devait pas penser à ça mais il ne pouvait s’empêcher de la regarder c’était plus fort que lui.Elle se retourna et leurs regards se croisèrent.


Cécilia : Pourquoi tu me regardes ?

Simon : Pour rien….Enfin il y quelque chose mais j’ai peur de te le dire.

Cécilia : Tu a peur de quoi ?

Simon : Que tu me repousse.


Cécilia ne comprenait pas vraiment ou il voulais en venir.Elle s’approcha et s’installa à côté de lui et le regarda droit dans les yeux.Il avait le même regard que quand ils sortaient ensemble et cela lui serra le cœur.


Cécilia : Tu peut tout me dire,on est amis ?

Simon : C’est ça le problème

Cécilia : Tu ne veux plus être ami avec moi ? C’est à cause de qui ? De Martin ?

Simon : Qu’est-ce que Martin vient faire la dedans ?

Cécilia : Je ne sais pas.Alors dit moi ce que tu veux me dire.


Simon ne savait pas si il devait lui dire,il ne savait pas comment elle allait le prendre.Elle ne ressentait peut être plus rien pour lui et il préférais rester avec ses sentiments que de se voir rejeter.


Simon : Je n’est pas envie de te le dire.

Cécilia : Dit le moi ou sinon je ne t’adresse plus la parole Simon Camden.

Simon : J’ai parler avec Martin et je me suis rendu compte que je ressentais toujours quelque chose pour toi.Et je ne voulais pas te le dire car j’avais peur que tu me rejete et je viens juste de me rendre compte que….


Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Cécilia l’avait embrasser.Simon répondit avec fougue à son baiser,il avait attendu ce moment depuis tellement longtemps.


Simon : Alors…

Cécilia : Moi aussi je ressent toujours quelque chose pour toi et moi aussi j’avais peur de te l’avouer.Mais je vois que j’ai eu tord car on a perdu beaucoup de temps.


Simon se pencha et l’embrassa à nouveau quand Savannah décida de se réveiller.Cécilia le regarda en souriant.


Cécilia : Il faut que j’aille la voir et toi aussi tu doit y aller.

Simon : Pourquoi ?

Cécilia : Ruthie ?

Simon : Je l’avais oublier bon je vais rentrer chez moi pour l’attendre avec ma mère si tu veux tu peut venir avec moi.

Cécilia : Mais ça ne va pas plaire à Lucy et Kevin ?

Simon : Tu n’à qu’a les prévenir et leur dire pour Ruthie.

Cécilia : D’accord.


Elle se leva et se dirigea vers le téléphone.Simon lui monta à l’étage pour aller chercher Savannah et quand il redescendit il vit que Cécilia était déjà prête.


Cécilia : Elle a dit que dès qu’elle pouvait elle et Kevin rentreraient pendant ce temps elle est d’accord pour que j’aille chez tes parents.


Ils sortirent de la maison et se dirigèrent vers la grande maison des Camden.


Haluna  (03.01.2007 à 00:03)
Ruthie déambula laconiquement durant de longues heures dans les rues de Glenoak, ses pas n’avaient guère de direction et elle ignorait à présent sa position dans la ville, son éloignement de la maison. Depuis combien de temps avait-elle quitté le domicile de Martin, elle ne le savait pas ; tout semblait filer entre ses doigts : sa confiance en lui, son amour, le temps… Plus rien n’existait, plus rien ne lui importait ; le beau brun en avait déjà possédée une autre, il avait déjà aimé une fille plus qu’elle. « Et ce n’était même pas Cécilia ! » Songea-t-elle tristement. Bien sur, elle avait craint les relations qu’il avait entretenu avec cette jolie blonde, bien sur elle ne se sentait pas capable de rivaliser avec cette déesse, mais encore moins avec une inconnue ! Comment avait-il pu lui mentir ? Ou tout du moins omettre un détail si important… Comment avait-il pu la trahir ainsi ? « Non, après tout il ne m’a pas trahie, se reprit-elle brusquement. Nous n’étions pas encore ensembles lorsqu’il a… » Sa pensée refusa d’aller plus loin et ses sanglots redoublèrent, creusant sur ses joues de profonds sillons. Ses larmes dégoulinèrent dans son cou, se nichaient près de ses clavicules en humidifiant son pull et sa petite écharpe. Elle lui en voulait atrocement, surtout après l’intensité du moment échangé, mais elle savait qu’elle ne pourrait vivre sans lui, sans ses bras pour la rassurer, sans son corps pour s’y blottir, sans… Elle trébucha dans la neige qui tombait dru sur la ville, ses mains s’enfoncèrent dans cette substance gelée et elle grimaça de douleur. Le froid lui procurait déjà quelques engelures et raviver la souffrance par ce geste constituait une véritable torture. Elle se remit sur pied, rentra ses doigts dans ses manches pour tenter de les réchauffer et releva la tête. Son regard se posa sur un banc de bois, recouvert d’un épais manteau blanc et son visage se fendit en un sourire…

 
De son côté, Martin sillonnait la ville en voiture. Il se rappelait l’air inquiet du révérend Cambden quand il était venu le trouver.
 

***
Flash-back

Eric (sur le pas de la porte) : Bonsoir Martin.

Martin (surpris) : Monsieur Cambden ? Que faites-vous là ? Ruthie va bien ?

Eric : Ah… Elle ne se trouve donc pas chez toi ?

Martin : Non, nous nous sommes disputés tout à l’heure et elle s’est sauvée précipitamment. Je n’ai pas pu la suivre car j’attendais un coup de téléphone important de mon père, mais… Rassurez-moi, vous cherchez simplement à m’effrayer…

Eric : Malheureusement non. Elle n’est pas rentrée pour dîner et… Nous ne savons pas où elle est…

Martin : Vous avez essayé chez Lucy ?

Eric : Simon devait s’y rendre mais il aurait appelé s’il y avait du nouveau. Je doute donc que nous ayons des chances de ce côté… Et comme Ruthie est têtue, il est fort probable qu’elle…

Martin (terminant sa phrase) : Qu’elle erre dans la ville en ruminant sa peine !

Eric (dans un souffle) : Oui…

Martin (paniqué et saisissant son manteau) : Dans ce cas il ne nous reste qu’à sillonner les rues afin de la retrouver !

Eric : Mais si elle revient ici…

Martin (lui lançant un regard lourd de sous-entendus) : Vous pensez vraiment qu’elle se tournera d’elle-même vers moi après une dispute ?

Eric (embarrassé) : Non, surtout si elle est persuadée d’avoir raison ! Je sillonne le nord de la ville, occupe-toi du sud.

Martin (refermant la porte derrière lui) : Bien !

Eric (se dirigeant vers sa voiture) : N’oublie pas de me contacter ou d’appeler Annie si tu as du nouveau, j’en ferai de même et surtout… (ses yeux exprimèrent à la fois la gratitude et l’inquiétude) Fais bien attention à toi, les routes sont glissantes alors ne prends pas de risques inutiles…

 
Fin Flash Back

***

  


Martin frappa le volant lorsque ses roues s’enlisèrent et il décida de se garer à côté de la promenade, unique endroit où les routes semblaient dégagées. Il poussa un soupir d’inquiétude en éteignant le contact et en regardant sa montre. « Ruthie, mais où es-tu ? » Démuni, il sentit une larme perler au coin de son œil : tout était de sa faute, il avait blessé son âme trop pure, son être trop jeune. Elle avait raison : il n’aurait pas dû lui dire… Et pourtant il n’était pas capable de lui mentir. Bien sur, il lui avait dissimulé la vérité alors que leur amitié perdurait, mais il avait craint d’affronter son regard moqueur ou son air déçu. A présent, il regrettait de ne pas lui avoir tout révélé auparavant car sa fuite actuelle transperçait son âme tel un arpon un soir de grand froid. Ses yeux océan se rivèrent sur la neige qui tombait à l’extérieur du véhicule et son inquiétude redoubla : personne ne pourrait survivre plus d’une nuit dans un tel blizzard, la brunette était probablement plus que gelée. Il imagina ses lèvres virer au bleu, son teint devenir blafard, ses longs cils se teinter de blanc, son regard se geler… Il ferma son manteau, remonta son col et enfila ses gants ; il devait la retrouver !
Il courut le long de la promenade, menaçant de glisser sur des plaques de neige verglacées, s’enfonçant parfois dans les amas de poudreuse qui bordaient les boutiques illuminées, trébuchant sur les canettes qui salissaient ce lieu rêveur. Il pénétrait dans chaque impasse, passait dans chaque rue, obligeait chacune des filles de la taille de Ruthie à se retourner. Il sentait son souffle se geler, ses lèvres s’enquiloser, ses doigts le piquer ; mais il devait continuer car les symptômes de sa bien aimée devaient être beaucoup plus intenses à ce même moment. Il avait peur pour elle, pour sa vie, pour sa santé, pour ce petit être fragile. Encore une fois, il n’avait pas su la protéger et elle se trouvait dans une situation gravissime par sa faute. Simon allait le tuer !

Il prit brusquement conscience du lieu où il se trouvait et se frappa vigoureusement le front en rebroussant chemin. Elle était en colère par sa faute et chercherait sans doute un endroit pour se raccrocher à lui, un endroit symbolique, un endroit où lui seul pourrait la trouver. Comment n’y avait-il pas songé plus tôt ?


  Il pénétra dans le parc, courut dans les allées et s’arrêta près de la fontaine lorsqu’il aperçut un banc, ce banc… Il plissa les yeux pour découvrir dans le noir une frêle silhouette recroquevillée sur elle-même, assise sur cette structure de bois. Il s’approcha lentement et ses pas crissèrent dans la neige fraîche, si bien qu’elle releva la tête lorsqu’il se trouva à quelques mètres d’elle. Ses yeux rougis par les larmes, les gouttes salées à demi gelées sur ses joues et ses lèvres violettes lui fendirent l’âme. Il parcourut prestement la maigre distance qui la séparait d’elle, enleva son lourd manteau de plume et lui déposa sur les épaules. Là, il s’assit près d’elle et la prit dans ses bras, la serrant contre lui comme s’il souhaitait lui transmettre le peu de chaleur que recelait encore son corps. Silencieusement, elle se blottit contre lui et se laissa aller à cette étreinte, profitant de son être protecteur et rassurant. Elle posa tendrement sa tête contre son torse et releva ses jambes contre sa poitrine en se recroquevillant davantage. Il l’attira encore à lui, comprimant son corps gelé et dans cette position, elle grimpa presque sur ses genoux. Les flocons retombaient sur ces 2 amoureux frigorifiés, comme pour briser par le froid un amour indestructible. Lentement, des larmes retombèrent sur les cheveux de l’adolescente et elle releva la tête pour apercevoir les pleurs de son petit ami.
 

Ruthie (émue et grelottant) : Pourquoi tu pleures ?

Martin : Parce que j’ai eu peur. Et parce que je t’aime…

Ruthie (cherchant à capter son regard) : Comment m’as-tu retrouvée ?

Martin (plongeant ses yeux dans les siens) : C’est ici que je t’ai embrassée pour la première fois. C’est ici que mon cœur a commencé à battre alors je me suis dit que si tu ressentais le millième de ce que j’éprouve…

Ruthie : Je suis parvenue à ce banc sans réfléchir, comme si mes pas avaient été guidés…

Martin (murmurant) : Comme si j’étais le seul à pouvoir te retrouver…

 Elle détourna le regard en se mordillant la lèvre et ce geste prouva au jeune homme qu’elle lui en voulait encore. Il lui saisit alors le menton et ramena son tendre visage vers lui.
 

Martin : Je t’aime, Ruthie. Cesse d’en douter et fais-moi confiance. Je pourrais tuer pour toi, je pourrais mourir pour toi ! Je ferais n’importe quoi pour que tu sois heureuse !

Ruthie (tristement) : Mais tu ne m’as pas attendue…

Martin : Je le regrette, j’aurais tellement voulu t’offrir ma première fois…

Ruthie (les yeux ruisselants de larmes) : Mais c’est trop tard ! Tu en as aimé une autre et…

Martin : Je ne l’ai pas aimée, je la connaissais à peine.

Ruthie : Alors pourquoi ? Pour quelle autre raison as-tu fais l’amour avec cette fille ?

Martin (s’indignant) : Je n’ai pas fait l’amour avec elle, j’ai couché avec elle !

Ruthie : Je ne vois pas la différence.

Martin : Moi je la vois, je n’aimais pas Sandy ! J’avais bu, nous nous trouvions dans une soirée où les remarques grivoises fusaient et où je me sentais totalement incompétent en la matière ! J’étais complètement désinhibé, même si j’avais encore conscience de mes actes. Alors oui, j’ai couché avec elle pour le sexe, pour avoir un peu d’expérience mais je ne ressentais rien pour elle. Ce n’est pas l’amour qui m’a poussé dans ses bras ! Et maintenant que je sais ce qu’être amoureux signifie, je ne veux plus commettre la même erreur ! Je ne veux pas coucher avec toi, Ruthie !

Ruthie (souriant) : Tu sais que sans ce discours, j’aurais pu mal prendre cette réplique…

Martin (le plus sérieusement du monde) : Je te mentirai si je te disais que je n’ai pas envie de te faire l’amour, de sentir tout ton corps contre moi, de partager avec toi un moment si intime que personne ne pourra en faire autant. Je te mentirai si je te disais que je n’ai pas envie de te posséder pour moi tout seul, de te protéger toute ma vie, d’unir nos corps comme nous unissons nos âmes. Je te mentirai si je te disais que je n’ai pas envie que la petite femme que tu es devenue se fonde en moi pour mieux l’aimer… A chaque seconde, j’ai l’impression d’imploser : je n’arrive plus à respirer lorsque tu es près de moi et je souffre le martyr lorsque tu t’éloignes. Je t’aime, je…

 Elle le coupa en posant une main violacée sur les lèvres et se hissa jusqu’à sa bouche. Lentement, elle l’effleura et il répondit tout aussi tendrement, comme s’il mesurait l’importance de cet instant. Ils émergèrent à bout de souffle et il la fixa amoureusement, tentant de faire passer tout ce qu’il ressentait dans son regard. Elle fondit.
 

Martin (murmurant de nouveau) : Mais tu n’es pas encore prête, ma chérie.

 Elle frissonna : il lui donnait un surnom affectif pour la première fois.
 

Martin : Je t’attendrais parce que je ne désire que toi. Je veux que tu sois la première avec laquelle je ferais vraiment l’amour…

 Elle sentit son âme s’appaiser et ses muscles se relâcher : il ne la voyait pas comme une petite fille mais bien comme la femme de sa vie. Soulagée, elle se laissa de nouveau aller contre lui, non sans murmurer à son tour un « Je t’aime ! » à peine audible. Ils demeurèrent quelques instants enlacés mais le froid glacial les ramena à la réalité.
 

Ruthie : Je devrais peut être te rendre ton manteau…

Martin : Non, mais il vaudrait mieux rentrer si tu ne veux pas que je me transforme en glaçon avant la fin de la nuit.

Ruthie : Tu vas attraper une pneumonie.

Martin : Je m’en fiche, tout ce qui m’importe ce soir, c’est de t’avoir retrouvée.

 

Elle l’embrassa furtivement pour le remercier et grimaça.

 

Ruthie : Je ne suis pas certaine de pouvoir marcher.

Martin : La voiture est garée au niveau de la promenade, tu ne veux tout de même pas que je te porte !

Ruthie (retrouvant son humour) : Si, pourquoi pas !

Martin (riant) : A vos ordres, princesse ! Mais ce sera uniquement pour ce soir ! (il se leva, passa un bras en dessous des genoux de l’adolescente, un autre autour de ses épaules et la souleva sans la moindre difficulté)

Ruthie (se moquant) : Quel homme !

Martin : Avec ton poids plume, ce n’est pas trop difficile mais ne profite pas trop de la situation, je pourrais bien choisir de te jeter dans la neige !

Ruthie : Vraiment ?

Martin : Pas si tu m’embrasses et si tu me promets de venir me voir au prochain match de base-ball.

Ruthie : Pour le sport, c’est d’accord, mais pour le baiser, tu devras attendre que nous nous trouvions dans un endroit un peu plus chaud.


 Ils éclatèrent tous deux de rire et sans prendre garde aux regards ébahis ou amusés qui se posaient sur eux à chaque coin de rue, il traversa le parc et une partie du centre ville en la tenant dans ses bras.

sakura  (03.01.2007 à 01:36)

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