Entrez dans la grande bibliothèque d'Hypnoweb. De très nombreuses fanfics vous attendent. Bonne lecture ! - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Série : Veronica Mars
Création : 30.04.2008 à 12h11
Auteur : titpuce78
Statut : Terminée
« Fic collective, donc n'hésitez pas. Veronica rentre de son stage, quelque chose s'est passé pendant son absence. Une lettre est là pour elle, de sa part. » titpuce78
Cette fanfic compte déjà 30 paragraphes
Dear Veronica,
Si tu lis cette lettre en ce moment, cela signifie qu’il m’est arrivé quelque chose. Je veux que tu saches, ce que je ressens, ce que tu dois savoir. Et ici et maintenant tu es obligée de me lire.
Je t’aime. Je t’ai toujours aimée et je t’aimerais toujours, quoi qu’il puisse se passer. Je suis désolé de tout ce qui s’est passé entre nous, je n’ai jamais voulu te faire de peine, crois-moi, c’est la dernière chose que je souhaitais.
J’ai eu moi aussi de la peine que l’alcool a fait disparaître, mais qui était toujours là, toutefois tant que tu étais là, je pouvais la supporter. Ne plus être avec toi était dur, te voir te détacher et ne plus avoir besoin de moi m’a fait mal. Je supportais car je te voulais heureuse, j’ai moi même essayé de t’oublier, sans y arriver je le crains.
Je sais que tu as toujours des sentiments pour moi. Je pensais que tu ne ressentais plus rien, j’ai compris que c’était le contraire quand j’ai vu ton regard ce jour-là, j’ai compris que tu tenais encore à moi. Peut-être ne voulais-tu plus être avec moi, mais tu m’aimais toujours. Autant au moins que je t’aime.
Sois forte mon amour, tout va bien se passer, et tu sais que je serai toujours là pour toi, dans tes souvenirs, bien souvent dans des mauvais, mais aussi dans ton cœur, j’aurai toujours une place.
Je sais que tu es Veronica Mars qui ne craint personne et qui n’a besoin de personne, du moins en apparence, tu es un marshmallow Veronica Mars. Tu as besoin des gens qui t’entourent et qui t’aiment, mais tu as peur qu’ils t’abandonnent comme tout le monde l’a toujours fait, et moi par le passé aussi. Tu fais donc face et refoule tout et te venge. Ne te venge pas de moi, j’ai peut-être cherché ce qui m’arrive, mais je n’ai jamais cherché à t’abandonner, au contraire, j’ai été là, même quand tu ne le voulais pas. Mais laisse les s’approcher, tu peux faire confiance à tes amis, sois là pour eux comme ils sont là pour toi.
Je voudrais aujourd’hui que tu fasses une chose pour moi, pardonne moi. Je ne pourrais pas être en paix si tu ne me pardonnes pas. Pour toutes les fois où je t’ai fait mal, pour toutes les fois où tu m’en as voulu, pour tout, s’il te plaît.
Je t’aime plus que tout au monde, plus que ma vie, plus que n’importe quoi. Et même si on ne peut plus être ensemble, je serai toujours là. Et oui, malgré ton obsession de contrôler les autres, de vouloir tout savoir, malgré tout ce qui nous a fait de la peine, je t’aime, je ne peux pas m’en empêcher.
Veronica, je te dis maintenant Au Revoir, je sais qu’on va se retrouver un jour.
Je t’aime.
Des larmes coulaient sur ses joues, elle ne comprenait pas. Elle venait de rentrer de son stage, son père lui avait donné cette lettre, il lui avait dit de la lire quand elle aurait le temps au calme. Mais elle ne s’attendait pas à ça.
Elle ne pouvait supporter ça, cette lettre qu’il lui avait écrite. Bien sûr qu’elle lui pardonnait, qu’elle lui pardonnait tout, mais il ne pouvait pas être parti.
Elle sortie de sa chambre, les larmes coulaient toujours. Son père était assis dans le canapé. Il la vit arriver, il vit ses larmes, sa douleur et son incompréhension.
- Veronica !
…
Elle ne pouvait rien dire, les larmes étaient trop fortes, la douleur aussi.
- Il y a un eu un accident.
Il sentit une douleur en lui disant ça.
Elle cria de douleur, de peine.
- Ce … Ce … Ce n’est pas possible !! Pas Possible !!
Elle tomba à genou, elle regardait son père. Son regard était d’une douleur, elle ne voulait pas y croire, ce n’était pas possible. Son père alla la prendre dans ses bras, il s’agenouilla, la serra contre elle. Il ne pouvait rien faire d’autre qu’être là pour elle, la prendre dans ses bras. Il lui prit la tête, la regarda dans les yeux.
- Il n’est pas mort, il est dans le coma ma puce… Depuis un mois. Ses fonctions vitales sont fortement réduites.
Elle poussa un nouveau cri de douleur. Mais dans celui-ci il y avait une pointe d’espoir. S’il n’était pas mort alors rien n’était fini. Ses larmes ne s’arrêtaient pas, bien qu’elle fût consciente qu’il n’était pas mort. Elle ne pouvait supporter l’idée de le perdre, pas lui. Elle avait tellement souffert à cause de lui, malgré cette souffrance elle l’aimait toujours. Mais cette souffrance qu’elle avait aujourd’hui, de vraiment le perdre, à tout jamais était bien plus forte et bien plus douloureuse que toutes les autres.
- Chut ma puce, je suis là, calme toi. Chuuut, là.
Elle restait contre lui, elle se sentait en sécurité. Elle sentait que lui ne partirait pas. Il restait là, il la soutenait, il l’affectionnait.
Quelqu’un frappa alors à la porte. Keith lui dit d’entrer, c’était Wallace. Lorsqu’il vit Veronica à terre avec Keith à coté d’elle, et ses larmes qui coulaient, sa douleur, il comprit qu’elle était au courant pour Logan. Il ne savait pas quoi faire, ne savait pas comment la réconforter, elle qui était si forte d’habitude, se retrouvait si vulnérable. Elle avait toujours été là, malgré parfois les apparences, elle avait une façon bien à elle de montrer son affection, mais elle était toujours là. Il aida Keith à la relever et à la mettre sur canapé. Ils l’allongèrent. Wallace avait mis sa tête sur ses genoux, et Keith était à ses pieds.
Ses larmes coulaient toujours, sa douleur toujours présente, sa peur toujours présente aussi.
Ils passèrent la nuit sur le canapé. Veronica ne s’endormit que vers 5h du matin. Elle s’endormit pour tomber dans ses rêves, elle revit Logan, les moments qu’ils avaient passés ensemble, tout ce qu’ils avaient vécu, traversé, toute leur histoire. Elle ressentit aussi son amour pour lui, elle ne pouvait se passer de lui. Elle se réveilla quelques heures plus tard en sursaut en pensant que Logan était là. Mais elle vit Wallace et son père sur le canapé avec elle. Elle comprit que ce qu’elle avait vécu était une réalité trop réelle. Elle se leva sans bruit et alla pendre une douche.
Il fallait qu’elle le voit, il le fallait. Sa douleur était toujours là, mais elle avait fait le choix de l’enfermer. Elle allait être forte, pour elle, mais surtout pour lui. Elle l’aimait plus que tout, elle ne pouvait pas le perdre, c’était un choix, une décision qu’elle avait prise.
Wallace et Keith se réveillèrent en entendant le bruit de la douche. Ils se regardèrent, chacun se demandant comment elle allait, si elle tenait le coup. Mais aucun n’avait de réponse, il fallait attendre. Keith regarda Wallace.
- Il faut que tu t’occupes d’elle aujourd’hui, il faut que j’aille travailler, je veux que tu veilles sur elle, que tu ne la lâches sous aucun prétexte.
- Ne vous inquiétez pas pour ça, je m’inquiète autant que vous pour elle.
- Très bien, je te fais confiance. Je vous appellerai dans la journée.
Il fit le petit déjeuner, attendit que Veronica soit habillée.
- Je vais aller le voir !
- Je sais ma puce, prends ton petit déjeuner. Tu iras avec Wallace.
- Je n’ai pas faim papa.
- Je sais, mais mange s’il te plaît. Il faut que tu prennes des forces ma puce, c’est une épreuve difficile. Je dois y aller. Wallace vérifie qu’elle mange. Tu vas tenir le coup ?!
- Oui papa, Wallace est là, tout ira bien, va travailler.
Keith embrassa sa fille, la serra fort dans ses bras et partit.
Elle mangea ce qu’elle put manger, se prépara et partit avec Wallace. Ils passèrent d’abord chez Wallace pour qu’il se change lui aussi. Sa mère vint serrer fort Veronica dans ses bras, sans dire un mot, car qu’elle savait qu’aucun mot ne pouvait l’apaiser.
- Merci Mrs Fennel.
Ils repartirent ensuite direction l’hôpital de Neptune.
La nuit porte conseil, même si elle fut très courte. Veronica était bien décidée à avancer dans son enquête et à trouver ce qu’il s’était passé.
Elle se leva tôt donc ce matin-là. Elle prit sa douche, s’habilla et se dirigea vers la cuisine. Son père était entrain de lire le journal devant son petit déjeuner.
Keith : comment vas-tu ma chérie ?
Veronica : Tout roule, Papounet. Je n’ai pas voulu te réveiller hier soir, mais la situation de Logan a évolué.
Keith rassuré de voir sa fille avec plus d’entrain que les jours précédents : et … ?
Veronica : Il a rejeté le système de respiration artificielle. Ils vont devoir changer le protocole. Les médecins ne veulent toujours pas se prononcer, mais au moins comme il a montré un signe d’activité, ils ne peuvent plus le débrancher. (Baissant la tête) C’est déjà ça !
Keith fit le tour du bar pour prendre sa fille dans ses bras.
Keith sur un ton protecteur : je suis là ma chérie !
Veronica se ressaisit, reprit son air enjoué et se dégagea de l’étreinte de son père.
Veronica : Je sais, il va s’en sortir, sinon il aura affaire à moi ! Et qui voudrait se frotter à une Mars !
Elle attrapa une pomme sur le comptoir et s’avança vers la sortie.
Veronica : je ne sais pas quand je rentrerai, je vais le voir à l’hôpital.
Veronica voix off : Déjà que Dick va vouloir m’empêcher d’enquêter, inutile d’alerter mon père et de dépenser toute mon énergie à lutter contre eux, alors que je vais avoir besoin de tous mes moyens pour mes recherches.
La meilleure défense étant l’attaque, prendre Dick au saut du lit à une heure matinale dont il ne connait peut être même pas l’existence, est un bon début.
Veronica monta dans sa voiture et prit la direction du Neptune Grand Hotel.