HypnoFanfics

Demain la rentrée…Que me réserve cette seconde année à Hearst ? Il faut dire que ma première année en qualité d’étudiante a été riche en évènements et en émotions.Elle avait pourtant bien commencé, j’allais avoir des cours de criminologie et Logan avait réussi à s’inscrire à Hearst. Notre couple tenait la route. Bien sur, il y avait des hauts et des bas, mais c’est ce qui le rendait si fort. Comme dit le proverbe « toutes les bonnes choses ont une fin » et mon année a pris une tournure particulière : j’ai enquêté sur un violeur, me suis faite agresser, et j’ai rompu avec Logan. Vous dire comment j’en suis arrivée là ? Je me le demande encore parfois… Il faut croire que ma vie est ainsi programmée et que je ne connaîtrais jamais le repos.

Malgré tout, je ne suis pas célibataire pour autant. Piz est un garçon formidable, calme, honnête, charmant, le rêve de toute jeune fille en somme. Notre relation a débuté alors que je ne m’y attendais pas. Pourtant, je ne me sens pas aussi épanouie qu’avec Logan, mais il fait partie de mon passé et Piz est mon avenir. Il faut aller de l’avant, continuer ma route. Vous ai je dis que Piz s’est fait refaire le portrait par Logan ? Je me suis fâchée et j’ai remis les pendules à l’heure avec Logan. Ce qui ne l’a pas empêché de cogner sur Gory à la cafétéria pour me défendre, sous les regards de Piz.

Mon stage au FBI durant l’été m’a permis de prendre du recule. Mes amis étaient tous occupés. Piz est venu me rendre visite deux fois. Son stage radiophonique lui plaisait. Ses visites ne m’ont pas plus réjoui que ça je dois bien l’avouer. Son visage encore bleui des coups de Logan me rappelait inlassablement ce qui s’était passé. Depuis la diffusion de la vidéo à tout le campus, je faisais un blocage avec Piz. J’acceptais mal qu’il me touche, il en souffrait et je le savais.

Enfin…demain sera un autre jour. Cette deuxième année sera spéciale, je le sens.

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Ca y’est ! Le grand jour de la rentrée. J’ai hâte de revoir tous mes amis.

 

Hearst, le campus fourmille d’étudiants. Les nouveaux de première année se repèrent facilement du fait qu’ils posent beaucoup de questions, et les dernières années ne parlent que de la chance de terminer bientôt un cycle de leur vie d’étudiant. Et puis il y a les deuxièmes années, qui eux sont en terrain connue. On assiste à des embrassades, les clans se forment, on se raconte les vacances d’été. Au loin, Wallace et Mac se dirigent vers Veronica.

Wallace : Hey V, comment ça va ? Et ton stage au FBI ?
Veronica : Mac ! Wallace ! Ca fait du bien de vous voir, vous m’avez manqué cet été. Mon stage ? Rien de particulier, mais j’ai quand même appris quelques astuces qui me serviront sans doute dans mes prochaines enquêtes. Et vous alors ? Il faudra tout me raconter, et en détail. De toute façon, on se retrouve à midi à la cafet.
Mac : Ok pour moi, j’ai hâte de te raconter mon été.
Wallace : Ok pour moi aussi. Allez les filles…les cours nous appellent…en route pour cette deuxième année.

alessia  (20.05.2008 à 21:19)

alessia  (20.05.2008 à 21:27)

A l’autre bout du campus, l’amphithéâtre du cours d’économie de Monsieur O’Brian est plein à craquer. Des étudiants de deuxième année, costume-cravate et tailleur dernier cri, attendent le début du cours. Parmi eux, deux étudiants se distinguent de part leur tenue vestimentaire cool et leur comportement. Logan et Dick avaient décidé de suivre ce cours. 

Logan : Rappelle-moi déjà pourquoi on s’est inscrit à ce cours ?
Dick : D’abord, quand il est question de fric, j’aime bien savoir comment je peux toujours en avoir plus. Ensuite, parce qu’il fallait bien avoir un cours sérieux autre que « Comment draguer une fille en 10 leçons ». Enfin, et raison première pour moi, c’est que c’est dans ce cours que l’on a le plus de chance de brancher des filles canons, pas trop bête et riche de surcroît. Regarde autour de toi, mec. Le grand Dick va faire des ravages et briser plus d’un cœur dans ce cours, c’est sur.
Logan : Evidemment, comment ai-je pu oublier ? Alors Dick, mon pote, allons montrer à tous ces étudiants qui nous sommes. 

Les étudiants prennent place. L’amphithéâtre est trop petit, des étudiants sont assis sur les marches, d’autres sont debout le long des murs. O’Brian fait son entrée et commence son cours. 

O’Brian : Jeunes gens, cet amphithéâtre ne contient que 110 places. A vue d’œil, je dirais que vous devez être au moins 200. Ne vous inquiétez pas, dans deux semaines je peux vous certifier qu’il y aura des places libres à côté de vous. Si certains croyaient se la couler douce à mon cours et ne venir qu’en touriste, à ceux là je leur dirais simplement de ne pas revenir au prochain cours. Bien…maintenant que ce point a été éclairci, et si nous rentrions dans le vif du sujet.


Pause déjeuner. Mac, Wallace et Veronica se retrouvent comme prévu à la cafétéria. Ils échangent leurs impressions sur leurs premiers cours. 

Wallace : J’ai un emploi du temps chargé cette année. Il va falloir que j’assure, ma mère m’a bien fait comprendre que l’Université avait un coût et que je devais faire un effort.
Mac : Moi, ça va, pas trop à me plaindre. Quelques heures de libre qui me permettront de me documenter.
Veronica : …et de m’aider dans mes enquêtes.
Mac : …et de t’aider dans tes enquêtes…où avais-je la tête ! 

Les trois amis rirent de bon cœur, heureux de pouvoir être à nouveau ensemble 

Veronica à Wallace : Tu es toujours avec Piz comme locataire cette année ? Je n’ai pas encore eu le temps de le voir ce matin.
Wallace : Ouais, on est de nouveau dans la même chambre. Mais cette année, il a pris soin de fermer sa voiture à clé au fur et à mesure qu’il déchargeait ses affaires. 

Ils rirent en repensant à l’année précédente sur la mésaventure de Piz le jour de la rentrée. 

Veronica : Et toi mac ? Toujours avec Parker ?
Mac : En théorie, c’est ce qui était prévu, mais l’administration m’a communiqué ce matin que Parker ne partagerait plus la même chambre que moi. J’ai la semaine pour trouver une nouvelle colocataire sinon ils m’en mettront une d’office. Veronica, ce n’est pas souvent que je fais appel à toi, mais sur ce coup là j’ai besoin de ton aide.
Veronica : Tu veux que je te trouve la colocataire parfaite ?Mac : Non, ça c’est déjà fait. Je l’ai déjà trouvé, mais il me faut juste la convaincre.
Veronica : Très bien. Donne-moi son nom et où je peux la trouver. Ensuite j’irais la voir pour lui vanter tout le bien que je pense de toi, combien tu es une fille formidable et que se serait un honneur pour elle de partager cette chambre avec toi.
Mac : Super ! Elle prit un morceau de papier, y écrivit les informations et le passa à Veronica. La jeune fille lu ce qu’il y avait d’écrit « Veronica Mars – Table 18 – Cafétéria ». Veronica fut surprise, regarda sa montre, son prochain cours allait commencer. 
Veronica : Je vais être en retard à mon cours. Je te promets d’y penser. Bye 

alessia  (21.05.2008 à 18:28)

Enfin à la maison…Cette première journée s’est plutôt bien déroulée. Pas de catastrophe, si seulement les jours suivants pouvaient ressembler à celui-ci.Mac m’a surprise avec sa demande, mais au fond je pense que ça serait bénéfique pour moi. Je serais sur place pour mes enquêtes et puis papa pourrait être plus tranquille pour vivre sa relation avec Alicia sans toujours m’avoir dans ses pattes. Et puis voyons aussi le bon côté de la chose : plus de liberté et moins de compte à rendre si je rentre tard…ou pas du tout ! Je pense accepter son offre. J’en parlerais à papa demain. 

Elle vérifia son portable. Elle avait essayé de joindre Piz plusieurs fois dans la journée, mais sans succès, il était toujours sur répondeur. Elle recommença une ultime fois avant de se coucher. 

Veronica : Allo Piz !
Piz : Veronica ! J’ai bien eu tes messages, mais je n’ai pas eu cinq minutes à moi depuis ce matin. (Son ton n’était pas convainquant) Comment vas-tu ? Ta rentrée c’est bien passée ?
Veronica : Bien, et toi ? 

La conversation dura trente minutes ponctuée par-ci par –là de « bien…et toi…super… ». Une fois raccroché, Veronica se rendit compte qu’ils ne s’étaient dit que des banalités. Ca ressemblait à une conversation entre deux amis et non entre deux amants. Cela la fit réfléchir et elle finit par s’endormir. 

alessia  (21.05.2008 à 21:30)

Veronica se leva de bonne humeur, prête à affronter cette deuxième journée. Keith préparait le petit déjeuner quand sa fille entra dans la pièce. 

Veronica : Humm…Quelle bonne odeur de pain grillé et de bacon.
Keith : Bonjour chérie. Comment vas-tu ce matin ?
Veronica : Bien, de bonne humeur, prête pour une deuxième journée de fac.
Keith : Excuse moi pour hier, une affaire importante m’a occupé une bonne partie de la nuit (il lui montra néanmoins le chèque, résultat de sa dernière enquête) et quand je suis rentré tu dormais déjà, je n’ai pas eu le cœur à te réveiller. Ta première journée s’est bien passée ?
Veronica : Grandiose. Les cours me plaisent, mon emploi du temps va me laisser de la liberté pour t’aider dans les enquêtes. 

Depuis les élections perdues de peu, Keith avait continué Mars Investigations, et les enquêtes ne cessaient d’affluer. Certains habitants de Neptune ne l’avaient pas abandonné. 

Veronica : Papa ?
Keith : Oui ?
Veronica : Faut que je te parle.
Keith : Bien sur, je t’écoute. Tu m’a l’air bien sérieuse, tu n’as pas d’ennui au moins ?
Veronica : Non, ne t’inquiète pas, je suis une Mars et il est bien connu que les Mars n’ont jamais d’ennui. 

Son père sourit. 

Veronica : En fait, Mac m’a faite une proposition et je suis tentée de l’accepter. Mais avant, je tenais à en discuter avec toi. Elle a des soucis de colocation. Parker s’est désistée et si elle ne trouve personne d’ici une semaine, elle va se retrouver avec une inconnue. Elle m’a proposé de venir partager sa chambre sur le campus. Je pense qu’il serait bien pour toi et moi que j’accepte son offre. Tu serais plus libre dans ta relation avec Alicia.
Keith : …et toi tu n’aurais plus ton vieux père sur le dos à surveiller à quelle heure tu rentres hein ? J’ai l’impression de te perdre.
Veronica : Ne t’inquiète pas, je serais toujours ta petite fille et tu seras toujours mon héros. Et puis je passerais régulièrement à la maison, et de toute façon on se verra à l’agence. Je vais prévenir Mac et on s’occupe de ça cette semaine. Pourquoi ne pas demander à Alicia de venir à la maison, histoire que tu ne sois pas tout seul au début ?
Keith : Je reconnais bien là ma fille. Toujours une solution à proposer. Tiens-moi au courant du jour où tu prendras tes quartiers au campus.
Veronica : Pas de problème. Allez, je file. Je vais annoncer la nouvelle à Mac. 

Elle embrassa son père et partit pour le campus. Bien qu’il était content pour sa fille, Keith ne pouvait s’empêcher d’avoir un nœud au cœur à l’idée que Veronica n’était plus une petite fille mais qu’elle devenait une ravissante jeune femme à qui il fallait maintenant donner une liberté d’exister par elle même, la laisser construire sa vie pour plus tard fonder à son tour une famille. Keith n’avait pas vu grandir Veronica ces dernières années. La mort de Lilly, le départ de Lianne… tous ces évènements qui ont fait grandir sa fille plus vite que prévu. Mais, il était fier d’elle. Fière de son parcours, de ce qu’elle devenait malgré tout ce qu’elle avait subi. Ce serait toujours sa petite fille…Et puis, il était détective, il avait des relations et pourrait toujours garder un œil sur sa fille…C’est sur une image de Veronica faisant ses premiers pas qu’il partit pour l’agence. 

alessia  (22.05.2008 à 19:05)

A la cafétéria, Veronica retrouva Mac, Wallace et Piz à la table 18.

 

Veronica : Salut tout le monde (elle s’approcha de Piz et l’embrassa sur la joue). Salut beau gosse.

Piz : Désolée Mademoiselle, mais mon cœur est déjà pris par une jolie blonde.

 

Veronica se dirigea vers Mac.

 

Veronica : (lui tendant la main comme pour lui serrer) Enchantée ! Moi, c’est Veronica Mars, j’ai entendu dire que tu cherchais une colocataire et je suis intéressée. As-tu déjà trouvé quelqu’un ?

Mac : (elle se leva et serra Veronica dans ses bras) C’est super V. Tu acceptes, c’est vrai ? Tu verras, on va former une équipe d’enfer.

Piz à Wallace : Je suis largué là. J’ai du rater un épisode.

Mac : Parker s’étant désistée, j’ai proposé à Veronica de devenir ma colocataire et elle a dit oui.

Piz : Je n’étais pas au courant. (Se tournant vers Veronica) Tu ne m’en as pas parlé hier soir au téléphone.

Veronica : Non, c’est vrai.

 

Voyant le malaise de sa meilleure amie, Wallace vint à son secours.

 

Wallace : En tout cas, nous voilà tous réunis. Cette année promet d’être fabuleuse.

Tous : Oui, c’est vrai (Seul Piz n’avait pas l’air convaincu de la réponse).

 

A quelques mètres de là, une queue s’était formée pour avoir un café. Logan allait être servi quand Gory arriva et se mit juste devant Logan.

 

Logan : Hey mec ! Si tu veux un café, tu fais la queue comme tout le monde (et il lui montra l’autre bout de la file d’attente)

Gory : Tiens, mais c’est le toutou de la garce (en disant ces mots il avait bousculé Logan et haussé la voix). Regarde (montrant la direction de Veronica), elle est là-bas, mais avec un autre toutou que toi.

 

Logan se retourna et vit Veronica, Piz, Mac et Wallace. Tous regardaient dans sa direction. Veronica était de nouveau le centre de l’attraction.

 

Veronica : Logan, non ! Ne te laisse pas avoir par Gory. C’est pas vrai…c’était trop beau pour durer. J’ai l’impression de me retrouver quelques mois en arrière.

 

Logan serrant les poings: Ecoute mec, je veux juste mon café. Alors si j’avais un conseil à te donner se serait de partir ou alors d’attendre ton tour. Tu te rappelles notre dernière conversation, tu as fini par terre à lécher le sol, tu veux que je recommence ? Tu ne me fais pas peur Gory.

 

En disant ça, Logan avait poussé Gory, prêt à se battre une nouvelle fois. Les étudiants étaient maintenant tous tournés vers les deux garçons, attendant la suite des évènements.

Gory, voyant qu’il ne faisait pas le poids, décida de quitter les lieux, non sans se promettre qu’il n’en resterait pas là.

Logan prit son café, se retourna vers Veronica, leva deux doigts vers sa tête et lui fit son plus beau salut avant de partir.

alessia  (23.05.2008 à 18:42)

Pendant tout ce temps, Piz n’avait pas cessé de fixer Veronica, scrutant la moindre émotion qui aurait pu la trahir quant à ses sentiments pour Logan. Rien n’y avait fait. Elle avait juste fixé Logan comme le reste de la foule. Piz se demandait à quoi pensait Veronica, ou plutôt à qui…Que représentait-il à ses yeux ? Avait-elle encore des sentiments pour Logan ? Elle était si distante depuis cet été, mais il n’osait pas lui en parler. Pourquoi éprouvait-il un tel blocage ? 

Wallace : Sacré Logan. Toujours égal à lui même : bad boy il est né, bad boy il restera…Tu as bien fait de le laisser et d’éclaircir les choses avec lui V. Il n’a pas changé comme il voulait le laisser croire.
Veronica : Logan c’est…Logan ! (se tournant vers Piz) Je préfère les gentils garçons aux grosses brutes. 

Logan, tu n’as pas changé, toujours prêt à foncer dans le tas, sans réfléchir aux conséquences. Quelque part, nous sommes identiques, je réagis comme toi dans mes enquêtes. C’est sûrement ce qui fait qu’on était si bien ensemble…Mais tout ça c’est du passé… 

Pendant ce temps, Piz avait rejoint la cabine de radio du campus et venait de lancer une dédicace. 

Piz : Je dédicace cette chanson à une jeune femme qui compte beaucoup pour moi…  « Fare more » d’ “Honorary Title » 

« Is this the sound of our demise
Or just the opposite ?
I love you and I miss you
What else is there to stay ?
.....................................” 

Veronica se tourna vers Piz et lui sourit. La salle se vida peu à peu, et à une table au fond, Logan était assis buvant son café. Veronica se replaçat et Mac lui donna un coup de coude en direction de Logan. Une force mystérieuse l’avait envahie, elle ne le quitta plus des yeux le restant de la chanson. Elle avait une impression de vieux film, où les deux amoureux sont seuls au monde et que seul leur amour compte. Elle ne vit pas le regard de Piz qui venait à son tour d’apercevoir Logan. Une grande tristesse le submergea alors et son sourire s’effaça alors que la chanson se terminait. 

« ........................................
I love you and I miss you
What else is there to stay ?” 

alessia  (24.05.2008 à 19:33)

Les quelques jours qui suivirent furent employés à organiser l’arrivée de Veronica sur le campus. Mac était ravie et ne cachait pas sa joie. Le déménagement était fixé au samedi matin afin de prendre les marques durant le week end et commencer la semaine tranquillement.Keith avait proposé à sa fille d’inviter Mac à dîner le vendredi soir. Veronica finissait de ranger quelques affaires quand quelqu’un frappa à la porte. Mac était là. 

Keith : Bonsoir Mac.
Mac : Mr Mars...
Veronica : Mac ! Merci d’avoir accepté l’invitation. Bienvenue dans le repère des Mars.
Keith : ….plus pour longtemps…demain il n’y aura plus qu’un seul Mars…(Voulant faire de l’humour) merci Mac d’avoir proposé à ma fille de partager ta chambre, enfin je vais pouvoir faire ce que je veux et rentrer tard sans avoir de compte à rendre…(il riait). Faut pas croire, sous ses airs de gentille fille, Veronica est impitoyable si je dépasse le couvre feu ou si je ne préviens pas. 

Les filles sourirent, mais Veronica remarqua un changement de ton dans la voix de son père.

Mac : Ne vous inquiétez pas Mr Mars, Veronica ne risque pas grand chose, sauf une indigestion d’informatique. Mais je suppose que vous devez déjà savoir tout ça. 
Keith (prenant un air faussement outré) : Honey ! Quelle image de moi as-tu donné à tes amis ? Me croirais-tu capable de ce genre de chose ?
Veronica : Bien entendu…et pire encore…il faut toujours se méfier d’un Mars… (tout le monde se mit à rire). 

Ils se mirent à table et la soirée se passa dans la bonne humeur. A la fin du repas, une fois Mac partie, Veronica s’approcha de son père et se blotti dans ses bras. 

Veronica : Je sais, à moi aussi ça m’a fait tout drôle pendant la soirée.
Keith : Quoi ?
Veronica : Le fait que demain je pars pour le campus…je suis contente bien sur, mais j’ai également l’impression de t’abandonner.
Keith embrassant sa fille sur le front : Allons chérie, évidemment qu’à moi aussi tu vas me manquer, mais nous ne sommes pas bien loin malgré tout, et puis il y a les enquêtes. Allez, ne t’en fais pas. Va te coucher et dors bien, Honey ! 

Le lendemain, Keith avait tenu à aider les filles à s’installer. 

Wallace : Mr Mars, quelle bonne surprise de vous voir ici.
Keith : Wallace, combien de fois je t’ai demandé de m’appeler Keith. Je te rappelle que je sors avec ta mère.
Wallace : C’est vrai, mais j’ai encore un peu de mal, je vais faire un effort…Keith.
Keith : Ben voilà.
Veronica : Piz ? Tu es venu nous aider finalement ? Je croyais que tu avais des recherches à faire.
Piz : Un chevalier servant ne laisse jamais une belle demoiselle en détresse.
Mac : Mince…les princes charmants existent vraiment alors ?
Keith : Piz ?
Piz : Oui, Mr Mars.Keith : Bien que Veronica n’habite plus le domicile familial, il n’en reste pas moins que je compte sur toi pour être un gentleman et ne pas faire de bêtise avec ma fille. Je suis détective, ne l’oublie pas, et j’ai des yeux et des oreilles partout…(il sourit)
Veronica : Papa ! Arrête ! Tu vas lui faire peur… Je te rappelle que je ne suis plus une petite fille. 

Piz fut surpris par cette réflexion et en voulait à Veronica de le prendre pour une petite nature. Il prit néanmoins sur lui. 

Piz : Ne vous inquiétez pas Mr Mars, je ne ferais jamais rien qui puisse blesser ou faire du tort à votre fille.Keith : Je l’espère Piz. 

alessia  (26.05.2008 à 21:08)

Quelques heures plus tard, tout était installé. Keith devait repartir enquêter. Veronica le serra très fort dans ses bras et lui promit de l’appeler régulièrement. De toute façon, elle devait passer à Mars Investigations dans la semaine. 

Keith : Chérie, je te laisse en compagnie de tes amis. Fais bien attention à toi et si je dois m’absenter longtemps je te préviendrais pour Backup (il l’embrassa sur le front).
Veronica : Ne t’inquiètes pas, et toi aussi fais attention à toi en enquêtant. Laisses moi des messages pour me tenir au courant. 

Keith sortit de la chambre. Veronica avait une boule à la gorge mais essaya de ne rien faire paraître devant ses amis. Ce n’était pas la première fois qu’elle serait séparée de son père, mais il y avait quelque chose de différent cette fois-ci. 

Ca y’est, plus de compte à rendre…je devrais être contente, mais une partie de moi à peur. Quoi ? Peur ? C’est nouveau…Veronica Mars a peur…Quelque chose ne tourne pas rond chez moi. Allez Mars, remues toi ! 

Veronica : Et si pour fêter ça nous allions au Java The Hut boire un verre ?
Tous : Bonne idée. 

Java The Hut. Le café n’était pas plein pour un samedi soir, mais il était encore tôt. C’était soirée karaoké. 

Wallace : Tu te souviens V, lorsque tu enquêtais sur les Tritons ? Tu es montée sur scène pour chanter. C’était grandiose (s’adressant à Mac et Piz) vous auriez du voir ça, la foule était avec elle, elle a assuré, j’vous le dis.
Mac : Dis V, tu ne voudrais pas nous montrer ?
Veronica : Non merci. La dernière fois c’était pour les besoins d’une enquête.
Piz : Allez, pour nous. Pour fêter ta colocation avec Mac
Veronica : Très bien, vous l’aurez voulu…
Wallace : Ouaih…(il se mit à siffler) 

Elle se leva et chuchota quelque chose à l’animateur et monta sur scène. Veronica se mit à chanter, et comme la première fois, les spectateurs dans la salle se levèrent et chantèrent avec elle. 

Geri Halliwell – It’s raining men
“Humidity’s risin’
barometer’s getting low
according to our sources
the street’s the place to go 
Cos tonight for the first time
Just about half past ten
For the first time in history
It’s gonna start raining men 
It’s raining men hallelujah
It’s raining men amen
It’s raining men hallelujah
It’s raining men amen
.........................” 

Piz et Mac étaient bluffés. Ils n’imaginaient pas que Veronica puisse s’amuser autant. La chanson finie, Veronica salua son public. Elle était contente et avait fait le vide dans sa tête le temps de chanter. Elle retourna à la table rejoindre ses amis.

alessia  (28.05.2008 à 22:14)

Veronica : Alors, ça vous a plu ?
------- : Dis donc beauté, c’est pour moi que tu chantais ? Fallait pas, mais bon, je vois que toi non plus tu n’as pas pu résister à mon charme. Tu m’as bien chauffé poupée…je suis tout à toi…
Veronica : Dick ! Ne prends pas tes rêves pour des réalités. Le jour où il pleuvra des hommes de ton espèce, ça ne me fait pas peur de rester enfermée chez moi des semaines entières. J’ai de quoi tenir.
Dick : Très drôle, Ronnie. Je vois que l’été ne t’a pas fait perdre ton sens de l’humour.
------ : Si j’ai bien compris, tu as déserté le camp des Mars. Tu t’es fait jeter dehors ? Heureusement qu’Hearst n’est pas regardant et qu’ils acceptent n’importe qui comme locataire.
Veronica : C’est sur que sortie de ta suite et des personnes à ton service, Logan, tu serais perdu. Qui ferait le ménage et t’apporterait à manger si tu résidais sur le campus ? En fait, tu as raison sur un point Logan, Hearst a bien des critères pour leurs locataires : ils ne prennent que les plus débrouillards et les plus sérieux. Il est évident que de ce côté là, tu n’avais aucune chance. (regardant Piz, Wallace et Mac) et si on rentrait ? 

Logan souriait intérieurement. Veronica était belle quand elle se mettait en colère… Il se levèrent et quittèrent le café. Piz, encore une fois, n’avait été que spectateur de cet échange entre Veronica et Logan. Le ton n’avait pas été méchant, juste taquin, et c’est ce qui chagrina encore plus Piz. Il aurait aimé que Veronica se fâche et en veuille à Logan. Il avait de plus en plus de mal à supporter cette pseudo guerre sur un fond de « je t’aime, moi non plus ». Logan était content de sa soirée, il avait réussi à taquiner Veronica. Il avait bien remarqué qu’au fond elle n’était plus aussi fâchée qu’avant l’été, et que les paroles qu’elle avait prononcées dans sa chambre au Neptune Grand ce fameux soir de sa rupture d’avec Parker , n’avait plus grand sens aujourd’hui. Il connaissait Veronica, elle aimait les bad boys et c’est là dessus qu’il comptait jouer pour récupérer son amour, tout en restant dans la légalité bien sur… 
Le trajet du retour était silencieux. Mac et Wallace étaient assis à l’arrière, Piz était à l’avant, Veronica conduisait. Piz avait envie de parler, mais il ne savait pas comment aborder le sujet. Ce fut Mac qui brisa le silence. 

Mac : Tu sais Veronica, si un jour tu veux te recycler, je suis sur que tu pourrais faire carrière dans la chanson, tu as une voix superbe et en plus tu assures.
Wallace : Je vous l’avais bien dit, et toi Piz qu’en penses tu ?
Piz ironiquement : Oui, elle assure. Elle a d’ailleurs conquis tout le public.
Veronica : Ecoute Piz, si tu fais allusion à Logan et Dick, je n’y suis pour rien. Ils ont tout à fait le droit d’être là, c’est un lieu public. Je ne peux pas non plus les empêcher de me lancer des vannes. Tu me connais, tu sais que je ne suis pas quelqu’un qui se laisse faire sans rien dire.
Piz : Bien sur, pas comme moi. Moi qui ne dit jamais rien pour te défendre, moi qui me laisse tabasser par ton ex petit ami…
Veronica, d’un ton calme : Piz…écoute, ce n’est pas ce que je voulais dire. Je voulais juste te faire comprendre que Dick et Logan sont comme ça, je les connais depuis des années. Je sais comment ils fonctionnent et comment les contrer.
Piz : Et tu sais comment en tomber amoureuse aussi…
Veronica : Piz, tu es en colère. Je te propose d’en rester là pour ce soir, on en reparlera demain, ok ?
Piz se tournant vers Mac et Wallace : Désolé pour tout ça, je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise.
Wallace : Laisse tomber, mec. Tu es en colère, c’est tout. 

Veronica gara la voiture. Chacun regagna sa chambre. 

Et bien pour une première soirée sur le campus, c’aurait pu être pire…

alessia  (29.05.2008 à 22:15)