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Le prix du silence

Série : Veronica Mars
Création : 06.09.2008 à 12h30
Auteur : mulderbuz 
Statut : Terminée

« Fic individuelle écrite à plusieurs mains. Merci de nous laisser vos impressions. » mulderbuz 

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Ceci est une fic collective mais à une voix. Je m'explique. Cette histoire est le fruit de l'imagination de 6 personnes qui par passion pour cette série ont mis en commun leurs idées et leurs mots.
Elle fut longue à achever mais c'est désormais chose faite et nous sommes heureuses (et oui, que des filles) de pouvoir enfin vous la faire partager.

Résumé:Que sont-ils devenus?
Malgré les épreuves infligées par la vie, ont-ils pu se soustraire à l'attraction dévastatrice Neptunienne?
Qui serait assez crédule pour imaginer que V, Logan, Wallace, Mac, Dick et Weevil puissent continuer à mener une vie loin des ennuis et loin les uns des autres?
Un triste évènement va les obliger à se souvenir de cette nuit... Le prix de leur silence va leur coûter bien plus que ce qu'ils n'auraient osé imaginer.
Les années passent mais Neptune est une ville qui n'oublie jamais...

 

Bande annonce: ICI


mulderbuz  (06.09.2008 à 12:36)

Petite précision, cette histoire est découpée en chapitres, chacun écrit par l'une de nous 6 (mais il y a plus de 6 chapitres!)

 

Chapitre 1  : LIFE IS A BITCH, THAT'S WHY YOU DIED


La marque sur l'écorce de l'arbre ressemblait vaguement à une moto.
Un signe du destin ? Peut-être.
Pourtant elle avait choisi ce point fixe au hasard... ... quelque part juste au dessus de la tête du prêtre. Elle avait simplement accroché son regard là et s'était interdite mentalement de regarder aux alentours...
Pour ne pas voir...
Les larmes des proches qui coulent en discontinu, la douleur sur ce visage désormais plus qu'âgé qu'il aimait tant, les agents postés derrière et surtout pour ne plus avoir à relire les épitaphes... celles des tombes environnantes, celle tout juste gravée. Trop de souvenirs.

A peine si elle sentait la main posée sur son épaule qui se voulait tendre et réconfortante.
A peine si elle percevait la chaleur du soleil qui avait l'indécence de briller.
A peine si elle entendait le discours religieux.

Elle aurait juste voulu pouvoir s'évader... loin. Faire en sorte que rien ne soit réel... que le réveil la sorte de là.

Elle savait cependant que ça n'arriverait pas. Qu'il faudrait un jour qu'elle accepte de détacher ses yeux de son point d'ancrage actuel et faire face.
Elle savait aussi qu'il allait falloir reprendre ses bonnes vieilles habitudes, ressortir sa panoplie de parfait détective qu'elle avait rangée au placard et elle ne le voulait pas.
Elle savait surtout que dès l'instant où elle le ferait, tout son passé lui ressauterait au visage...

Le plus poliment possible elle avait pris congé des autres comme un besoin de se retrouver seule.
Elle avait croisé l'étonnement dans le regard de son homme...

X: Tu ne veux pas que je t'accompagne ?

Elle n'avait pas pris la peine de répondre... juste secoué la tête avant de s'éloigner. Comment se faisait-il que même 5 ans après il ne la connaisse pas assez pour savoir quand elle a tout sauf envie qu'il soit là !

 

Pour la première fois de sa vie elle ne s'était pas arrêtée voir Lilly... Pour quoi faire ? Pour lui dire quoi ? Que tout recommençait ? Qu'une fois de plus quelqu'un venait de mourir avant l'heure ?
Si elle avait cru en Dieu elle se serait presque amusée de savoir qu'ils allait se retrouver face à face tous les deux... Voir la tête de sa meilleure amie en voyant ressurgir son ancien amant...
Mais Dieu n'existait pas, c'était désormais une certitude... ou alors il lui en voulait personnellement.

Juste avant de sortir du cimetière son cœur s'arrêta devant une silhouette de dos... une ombre venue du passé... La personne se retourna. Elle cligna des yeux pour contrer le soleil. L'homme lui avait souri de façon amicale mais tellement impersonnelle. Le charme avait duré quelques secondes à peine, le temps qu'elle réalise sa méprise.

V voff : Pourquoi veux-tu qu'il soit là ? Stupide Veronica !

 

 


mulderbuz  (06.09.2008 à 15:33)

Prendre sa voiture et rouler... Laisser le vent s'engouffrer dans ses cheveux et respirer l'air du Pacifique.
Elle adorait New York mais certains soirs, elle aurait troqué sans scrupule Central Park et tous les New Yorkais contre cinq minutes sur la plage. Pour les vagues, le sable... les surfeurs ?

V voff : Stop ! Pas maintenant.

Mais il fallait être honnête la plupart du temps elle évitait de penser à cette ville.
Neptune. La planète la plus éloignée du soleil ! Est-ce pour ça que rien de bon n'arrive jamais là-bas ?
Est-ce pour cela qu'elle avait fui ? Qu'ils avaient tous fui ? Pour trouver ailleurs la chaleur qui manquait à leur vie ?
Il avait été le seul à être resté...

Parking de Neptune High.
Ne jamais laisser une voiture conduire toute seule...


V voff : Estime toi heureuse... ce n'est pas celui du Camelot. J'ai dit STOP, ne te lance pas sur cette voie...

Elle avait garé la voiture... Cette fois elle ne s'était pas trompée... Contrairement à tout à l'heure dans le cimetière, cette fois elle connaissait vraiment la personne assise devant le trop célèbre poteau.

Veronica: Nostalgique ?
Wallace: Pas vraiment non... mais je me dis... c'est là que tout a commencé. Toi... Moi...
Veronica: Tu étais irrésistible accroché comme ça.
Wallace: Je suis toujours irrésistible...

Veronica posa sa tête sur l'épaule de son meilleur ami.

Veronica: Tu m'as manqué Wallace... Eh... c'est quoi dans ta main ?
Wallace: La cassette des PCHers volant dans la station service où je travaillais... Je ne lui ai jamais rendu... Je suppose que maintenant ... J'aurai préféré continuer à le détester, ça aurait rendu la journée d'aujourd'hui beaucoup moins douloureuse.

Il est parfois des silences bien plus éloquents que tous les discours du monde.

Wallace: Et toi petite BFF quel vent de souvenir t'a poussée jusque là ?
Veronica: A dire vrai, je n'en sais strictement rien... Besoin d'air ?
Wallace: Ça ne s'arrange pas ?
Veronica: Qu'est ce qui ne s'arrange pas ? Ma vie en générale ? Ma relation amoureuse en particulier ? Ou le pouvoir destructeur de cette ville ?

Les larmes sont par définition d'une traîtrise inqualifiable. Alors qu'elles s'étaient tenues tranquilles pendant toute la cérémonie, il fallait qu'elles éclatent là, sur ce parking.

V voff : Ne pas se laisser aller... ne pas ouvrir les vannes de suite, elles ne se refermeront pas...

Rapidement elle essuya ses joues et se releva pour prendre son sac.

Veronica: Je te vois ce soir ? Tu dînes avec nous ? Mon père comme ta mère seront ravis de nous avoir tous les deux.
Wallace: Ne fais pas ça Veronica...
Veronica: Faire quoi ?
Wallace: Ne te renferme pas, ne fuis pas ta douleur en cherchant à tort et à travers la vérité...
Veronica : Je ne fuis rien du tout ! Mais je dois trouver ce qui s'est passé....
Wallace: Tu ne dois rien à personne ! Pour une fois laisse les choses se résoudre d'elles-mêmes... S'il te plaît.
Veronica: Il s'agit de Weevil, Wallace. Il est mort ! Il a été assassiné ! Comment peux-tu me demander de laisser tomber?
Wallace: Parce que... Je ne veux pas que ça recommence... On a laissé tout ça derrière nous. Pour de bonnes raisons et ce n'est pas en agissant de la sorte que tu arriveras à être heureuse.
Veronica: Je ne suis pas heureuse Wallace et je ne suis pas certaine d'y arriver un jour. Pas après... tout ça. Mais tu as raison, ça ne recommencera pas. Je ne vous replongerai pas là dedans. J'agirai toute seule cette fois...

V voff : Plus que quelques pas et tu seras dans ta voiture...Ne te retourne pas Veronica, avance sinon tu vas fléchir...

Wallace:Tu as des nouvelles de Mac ?

La question la stoppa en plein élan.

Veronica: Wallace ? Pourquoi tu ne l'appelles pas ? A chaque fois que je te vois tu éludes le sujet... Ne viens pas me dire à moi que je fuis, ça c'est TON problème. Je te vois ce soir. Si tu veux que l'on ait une VRAIE discussion alors on en reparlera à ce moment là. Pour l'instant, il faut que j'aille voir Latitia Navaro... elle vient de perdre son petit fils.


mulderbuz  (06.09.2008 à 19:45)

Cette fois fut la bonne. Elle monta dans sa décapotable et alluma la radio le plus fort possible pour ne pas s'entendre penser. Pour faire taire ce mauvais pressentiment qui l'avait assailli il y a trois jours... A l'annonce de la mort d'Eli.

Le paysage défila sous ses yeux et par-dessus, des images se superposèrent. 8 ans de souvenirs... comme un film au ralenti... Et là, à l'abri des regards indiscrets, confinée dans l'habitacle de sa voiture elle s'autorisa à laisser aller son chagrin.

 

Il regarda la voiture s'éloigner avec appréhension. Il sut ce qui allait se passer lui aussi et pour rien au monde il ne voulait revivre ça. Il n'était pas prêt et il ne le serait jamais.
Il ne se passait pas un mois sans qu'il ne se réveille encore en hurlant la nuit, sans qu'un détail insignifiant au cours de la journée ne le replonge au cœur de cette nuit-là, sans qu'il n'entende les hurlements de Mac et qu'une fois de plus il n'arrive pas à intervenir... à temps.

Sans s'en rendre compte, il s'était retrouvé devant la fontaine de Lilly. La sensation de l'eau fraîche sur ses mains ramena doucement son cœur à un rythme normal. Il s'aspergea le visage et fixa la plaque commémorative.

LILLY KANE

W voff : Que se serait-il passer si ce jour-là tu n'avais pas été assassinée ? Si tu n'avais pas commis l'erreur tragique de séduire le père de ton ex-petit ami ?

C'était très certainement une question sans réponse et pourtant elle s'imposait régulièrement dans son esprit...
Est-ce là la base de tout ? Le meurtre de Lilly Kane ? Cette histoire qui avait fait les gorges chaudes de tous les magazines à sensation avait-elle eu plus de répercussions que tout ce qu'avaient pu imaginer les tabloïds ?

W voff : Alors dis-moi jolie blonde... toi que je n'ai jamais connue... toi qui fut la confidente de ma meilleure amie, à une époque où faire confiance aux gens ne lui faisait pas peur... Dis-moi ce qu'il faut que je fasse ? Qu'est ce que toi tu ferais ? Comment ferais-tu pour l'empêcher de se détruire une nouvelle fois ?
Pourquoi ai-je l'impression que toi aussi tu foncerais tête baissée ?
Des fois je me dis que c'est pour ça qu'elle est comme ça... juste pour que tu ne sois pas déçue du haut de ton éternité...
Et une dernière question : tu appellerais Mac toi ?

Comme pour clore ses réflexions son téléphone vint le rappeler à l'ordre. Voyant apparaître la photo de son correspondant il ne put s'empêcher de sourire :

Wallace : Hey ?
X: Dis moi beau brun tu fais quoi ce soir ? Une tournée des bars ça te dit ?
Wallace : Je dîne avec toute la famille ... Et je te rappelle que je suis dans la ville maudite ! Bien trop loin de Seattle pour servir de chauffeur quand ton taux d'alcoolémie frisera l'indécence !
X: Crois-tu que mon cerveau soit à ce point endommagé ? A l'heure actuelle je suis en train d'enregistrer mes bagages... Back to Neptune Guy ! Mon notaire m'a appelé il faut que je passe signer des papiers. Un cabinet d'avocats qui me convoque... Pas très bien compris !
Wallace: Alors OK pour une tournée des bars... Je risque d'en avoir besoin... Je suis quitte pour une "discussion" avec ma petite blonde préférée.
X: Alors c'est moi qui te servirais de chauffeur ! Vas falloir que tu boives plus que de raison pour t'en remettre ! Je me demande même si je ne ferais pas mieux de prévenir les urgences de suite !
Wallace: Commence pas, c'est pas le jour d'accord ?
X: Je plaisantais Mec... Comment va-t-elle ? Elle tient le coup ?
Wallace: Beaucoup trop... Ça m'inquiète, j'ai peur qu'elle fasse une connerie... Je te tiens au courant pour ce soir.
X: Pas de souci ! Au fait Wallace ? Elle a des nouvelles de Mac ?
Wallace : J'en sais rien...

Il raccrocha son téléphone. Pris à son tour la direction de sa voiture en s'adressant une dernière fois à la Fontaine de Lilly.

W voff : Si tout ça est réellement de ta faute, je te jure que le jour où on se retrouvera face à face je te le ferais payer au centuple... fille ou pas fille. En espérant que ce jour n'arrivera pas plus tôt que prévu...

Après avoir parcouru une dizaine de kilomètres, il se gara devant une maison typiquement américaine, panier de basket et drapeau traditionnel.
Pour la première fois il ressentit une sensation de bien être. Il n'avait jamais vécu dans cette maison mais il s'y sentait chez lui...
"Mars/Fennel", l'inscription sur la boîte aux lettres le faisait sourire à chaque fois.
Sa plénitude fut de courte durée en voyant son ancien colocataire assis sur les marches l'air penaud.

Piz: Tu n'as pas vu Veronica ? Elle a quitté le cimetière toute seule et je suis inquiet.

W voff : Bonjour à toi aussi Piz... Je vais bien merci. En dehors du fait qu'aujourd'hui avait lieu l'enterrement de Weevil et que ça me fait tellement bizarre d'avoir mal que je n'ai même pas osé aller à l'enterrement...
Quant à Veronica, que te dire... Que tu l'étouffes ? Que tu ne pourras jamais la capturer ? Qu'elle t'échappera toujours ?
Aujourd'hui encore elle est partie sur un coup de tête, persuadée d'être investie d'une mission dans laquelle elle va se perdre... Alors pour une fois je crois que tu as raison de t'inquiéter mon vieux !

Mon dieu la discussion s'avérait déjà pénible


mulderbuz  (09.09.2008 à 10:13)

Chapitre 2  :  WELCOME BACK TO THE CITY OF NEPTUNE !
 

Le rythme imprimé aux deux corps faisait rouler le drap de satin sur les muscles de sa peau. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son torse qu'elle s'amusait à lécher avec gourmandise tandis que de sa main libre il caressait les jambes fines et musclées qui lui enserraient la taille. Les respirations saccadées s'accordaient aux gémissements de plaisir. Enfin, la jouissance le libéra dans un dernier cri. Il se laissa rouler sur le côté et fixa le plafond richement décoré de moulures extravagantes, cherchant déjà un autre moyen d'occuper son esprit.

Elle l'interrompit pourtant en désignant la grande cicatrice qui barrait son omoplate.

X: C'est quoi ça?

Un silence gêné s'était installé. Elle l'interrompit bruyamment.

X: T'es un bandit en cavale?

Sans un regard pour la femme qui avait partagé ses ébats, il se leva et s'approcha de la fenêtre, laissant les lumières aveuglantes de cette ville qui ne dormait jamais imprimer sa rétine.

Il tressaillit lorsqu'une main élégante caressa son épaule. Les yeux toujours fixes sur les tours multicolores, il parla d'une voix triste.

Logan: Fous le camp. Prends tes affaires et va-t-en maintenant, j'ai besoin d'être seul.

Après qu'elle se fût habillée, il alla chercher dans son portefeuille les billets qui la feraient quitter la pièce sans regrets et retourna se poster devant la baie vitrée.
Avant de fermer la porte, la jeune femme, habituée à l'attitude lunatique de ses clients, lui lança quelques mots.

X: Dommage mon chou, moi en tout cas j'ai passé un très bon moment.

Comment une fille pouvait être aussi attrayante extérieurement et aussi inepte et dépourvue de finesse dès qu'elle ouvrait la bouche! pensa-t-il.

Il ne voulait pas ouvrir la fenêtre, il ne voulait pas se trouver sur ce balcon, la tentation pourrait cette fois-ci être trop forte. Ce n'était pas le Coronado Bridge, mais la conclusion s'avérerait être la même. Pourtant, là-bas, déjà, il n'avait pas sauté. Malgré la mort qui s'amusait à lui tenir compagnie et à lui retirer tous ceux qui l'aimaient, il n'avait pas rejoint sa mère, ni Lilly. Un besoin viscéral de montrer que rien ni personne ne pouvait décider à sa place, que rien ni personne ne pouvait faire de lui une marionnette. Son père lui avait appris ça, le mal que nous fait les autres n'est rien à côté des blessures qu'on s'inflige soit même. Ce qui le rongeait, c'était sa culpabilité, ses regrets, sa solitude.

Il retourna chercher l'enveloppe au fond de la poche de sa veste et reprit place derrière la vitre.
Cinq fois, dix fois, cent fois il l'avait lu. Il ne savait plus tellement, il avait déplié et replié cette lettre depuis trois jours qu'il l'avait reçue. Il aurait pu la réciter par cœur tant ses yeux s'étaient perdus le long de ces quelques lignes.

" Bon, comme tu le sais, si tu reçois cette lettre, c'est que j'ai perdu le droit de jouer avec vous. Je me ballade au ciel ou beaucoup plus bas, tout dépendra de la clémence de mes juges. Chacun de vous la recevra. A vous de voir ensuite ce que vous déciderez. Moi j'aurai rempli ma part.
PS : (juste pour toi) Je ne t'ai jamais aimé et même d'ici ça ne devrait pas changer, mais si il y a une chose où je peux te faire confiance, c'est que tu feras tout pour elle, même plusieurs années après. Alors maintenant que moi j'ai échoué, protège-là, d'elle comme des autres. "

Il ouvrit la porte fenêtre et s'avança enfin jusqu'au bord de la terrasse. Les passants étaient de minuscules fourmis, sortant d'un casino pour se ruer dans le suivant, cherchant la machine à sous qui pourrait les rendre temporairement riches et soi-disant heureux.

Si c'était le cas je serais au comble du bonheur, sourit-il narquois, en pensant à la fortune colossale qu'il avait réussi à se bâtir depuis qu'il avait quitté Neptune.

La sonnerie de son portable le sortit de sa fascination morbide pour cette foule aveuglée par l'avidité et les billets verts.

Logan: Echolls ?
Mac: ...
Logan: Salut Mac. Oui, moi aussi, je l'ai reçue. Tu y vas ?
Mac: ...
Logan: Je devrais partir demain. Rien d'important ne me retient ici.
Mac: ...
Logan: Oui, je pense que Wallace sera là. Toi, ça va ?
Mac: ...
Logan: Il faut que tu lui parles. Plus le temps passe et moins vous réussirez à tirer un trait sur cette histoire.
Mac: ...
Logan: Oui, je sais, mais je me suis toujours appliqué à ne jamais mettre en pratique ce que je conseillais aux autres. Enfin ne t'inquiète pas, je serais là.

Il retourna sur le balcon et tenant dans ses mains la lettre qui lui occupait incessamment l'esprit, il la déchira en petits morceaux et laissa le vent les emporter loin, le plus loin possible. Du haut de sa chambre située au 30ème étage du plus bel hôtel de Las Vegas, les bouts de papiers se mirent à virevolter lentement, dessinant de longues et gracieuses spirales aléatoires. Il ne s'éloigna du bord qu'au bout de quelques minutes, lorsque le dernier eut disparu de sa vue.

Puis il rentra dans la chambre et commença à préparer ses bagages.


mulderbuz  (09.09.2008 à 15:56)

Un autre palace, une autre ville, cette même impression de richesse portée en avant comme pour afficher son appartenance ...
X: Alors ?
Y: Mars et Fennel y sont déjà. Casablancas est dans un avion en direction de Neptune. Pour Mackenzie et Echolls, on cherche toujours.
X: Bien, tout à l'air de se dérouler à merveille ...
Y: Vous avez réussi à la contacter ?
X: Elle devrait nous rejoindre d'un instant à l'autre. ... Ah ! Justement, la voilà.


mulderbuz  (10.09.2008 à 09:27)

Une maison simple et douillette, un cocon où il devait faire bon rentrer le soir. Voilà ce à quoi pensait Wallace en arrivant devant chez sa mère et Keith Mars.

Quoique sans un Piz inquiet une fois de plus pour sa chère et tendre, le tableau serait encore plus idyllique. Il soupira face à la mine déconfite du jeune homme.

Wallace: Quoi, tu l'as encore perdue ?
Piz: Wallace, elle m'inquiète de plus en plus. Elle s'éloigne de moi. Et avec ce qui vient de se passer, j'ai l'impression que les choses s'aggravent.

Wallace lui répondit en marmonnant.

Wallace: Mais tu es aveugle ou idiot Piz. Bien sur que tu la perds, comme nous tous j'en ai peur.
Piz: Qu'est ce que tu dis ?
Wallace: Rien, je pense qu'elle avait besoin de réfléchir à tout ça, seule. Ne t'inquiète pas. Son père est arrivé ?

Il préférait lui mentir. En regardant d'un œil perplexe son ancien ami, il réalisa pour la première fois le peu de profondeur de celui-ci lorsqu'il s'agissait de Veronica. Alors il préféra lui mentir. Et changer de sujet.

Piz: Non, pour l'instant personne n'est là, ta mère rentrera dans une heure environ. Elle m'a laissé les clefs.

Dès qu'il ouvrit la porte, Wallace retrouva instantanément cette sensation qu'il avait gamin quand après sa journée d'école, il rentrait chez lui et se ruait dans la cuisine pour dévorer les cookies que venait de lui préparer sa mère. La même odeur planait dans l'air, l'image d'un bonheur familial qui aurait pu être le sien si tout ceci n'était pas arrivé. Mais comment vivre serein après le drame qu'il n'avait pu éviter ?

Tandis que Piz repartait faire des courses pour le repas du soir, ne saisissant toujours pas pourquoi Veronica l'avait abandonné, Wallace s'installa lourdement dans le canapé et alluma la télévision, histoire d'oublier l'espace d'un moment, l'inquiétude qui l'avait saisie depuis qu'il avait appris la mort de Weevil.

Alors qu'une émission sur la population des marmottes dans les Rocheuses retenait toute son attention, une silhouette s'approcha et se planta devant lui les mains sur les hanches.

Wallace: Lilly!

Son expression ahurie fit s'esclaffer la jeune femme blonde.

Lilly: Tu semblais pressé de me rencontrer, alors voilà, j'exauce ton vœu. Je suis une sorte de bonne fée, sauf que moi les princes charmants ce n'est pas trop mon genre, tu dois avoir entendu parler de mon goût pour les bad boys.
Wallace: Mais, alors, je suis mort ?
Lilly: Mais non lourdaud, regarde autour de toi, est ce que ça ressemble à l'enfer !
Wallace: Pourquoi, tu ne penses pas que tu pourrais avoir ta place au paradis ?
Lilly: J'imagine que non ; quoique, après tout, tu as raison. Je faisais leur bonheur à tous ces hommes, ils m'adoraient, je les contentais !

Soudain Wallace se passa énergiquement les mains sur les yeux.

Wallace: Mais tu es morte, comment je peux te parler, et te voir ?
Lilly: Et bien tu es un garçon et je ne te saute pas dessus ! Tu vois tout arrive ! Bon trêve de bavardage. Je dois te parler. Je ne l'aime pas ce plouc avec qui sort Veronica, mais moi aussi je m'inquiète pour elle. Tu dois la sortir de cette spirale infernale dans laquelle elle est en train de s'enfermer.
Wallace: On voit que tu ne la connais pas aussi bien la nouvelle Veronica ! Enfin celle d'après toi, bougonna-t-il. Elle n'est plus la petite fille sage et obéissante dont tu faisais tout ce que tu voulais. Maintenant elle n'en fait qu'à sa tête.
Lilly: Oui, je sais, mais je sais aussi que les jours à venir vont être difficiles pour elle, et pour vous tous.

X: Hey Wallace !

La silhouette de Lilly s'estompait peu à peu, ses yeux perdaient de leur éclat et sa moue provocatrice devenait l'ombre d'un sourire. Wallace cria pour la retenir.

Wallace: Attends, je veux encore te parler!
Lilly: Prends soin d'elle, ... et dis à Logan que je lui demande pardon ...

Alicia Fennel: Wallace Fennel !

Il ouvrit les yeux sur le visage de sa mère le scrutant d'un regard désapprobateur, écroulé sur le canapé du living room.
Wallace: Hum, quoi?
Alicia: Seulement une heure que tu es ici et tu dors déjà !
Wallace: Désolé Maman, mais la route a été longue. Veronica est rentrée ?


mulderbuz  (10.09.2008 à 12:52)

N'y tenant plus, elle était revenue vers la plage. Elle s'était déchaussée et laissait le sable s'enrouler autour de ses chevilles, les vagues caresser ses jambes, le soleil réchauffer sa peau. Mais, il n'atteignait pas son cœur, bien trop enfoui sous la douleur, accentuée par la détresse qu'elle avait lue dans les yeux de la grand-mère de Weevil. Il fallait qu'elle aille la voir, elle le savait, mais comment réconforter une femme qui vient de perdre son petit fils lorsque l'on sait être en partie responsable de sa mort.
Comment partager son chagrin alors que la culpabilité vous ronge de l'intérieur.

Elle revint vers le remblai pour rejoindre sa voiture non sans jeter un dernier regard vers les surfeurs, cherchant comme un repère, une silhouette qui pourrait la rassurer, lui donner le courage de faire ce qu'elle s'apprêtait à engager. Une fois que la machine serait lancée, plus rien ni personne ne pourrait faire marche arrière.
Et elle savait que seule elle n'y arriverait pas. Accepteraient-ils de la suivre ? Pourraient-ils replonger dans cet enfer qui avait changé leur vie quatre ans plus tôt ? Accepterait-elle tout simplement de leur demander?
Quel ne fût pas son étonnement quand elle vit s'approcher de sa voiture le shérif Mars alors qu'elle allait quitter le parking de la plage. Son regard ne laissait aucun doute quant au danger que les prochains jours laissaient présager.

Veronica: Papa ?
Keith Mars: Je me doutais que je te trouverais là, et je voulais te parler avant les autres, te parler de la mort de Weevil !


mulderbuz  (10.09.2008 à 18:41)

Chapitre 3 : LETTERS

Le bruit des couverts contre plats et assiettes, le souffle du vent sous la porte, les respirations lentes et profondes, ... Voilà tout ce qu'on pouvait entendre ce soir-là.
A table, personne ne soufflait mot, le silence étant la seule chose qui n'était pas blessante à cet instant.

Il repensait à ces huit dernières années, au tournant qu'avait pris sa vie depuis qu'il l'avait rencontrée, à toutes ces choses plus ou moins belles qu'ils avaient vécues ensemble. Pour rien au monde, il n'aurait voulu troquer cela contre une autre vie. Malgré ce qui s'était passé, il était heureux de pouvoir enfin la retrouver en chair et en os pour vivre la seule chose qu'ils étaient capables de vivre ensemble, pour vivre une nouvelle aventure qui ne les laisserait pas indemnes et ajouterait des stigmates à leur vie houleuse.

Bonheur de la retrouver et peur de ce qui allait arriver se mélangeaient.
Il n'était pas sûr de vouloir y replonger mais avait-il seulement le choix ?
Lui laissait-elle le choix ?
Au début sûrement, mais dès que la spirale infernale serait lancée, il serait aspiré, comme les autres, comme chaque fois dans ce tourbillon.
Mais la spirale n'était-elle pas déjà lancée ?
La lettre que lui avait confiée sa mère quelques heures plus tôt le laissait présager...


Un quart d'heure déjà qu'elle faisait des allers retours entre la penderie et sa valise, prenant des affaires puis changeant d'avis. Elle n'arrivait pas à se décider, elle n'arrivait pas à réfléchir. Elle ne devrait aller que quelques jours là bas, mais au fond d'elle, elle savait qu'elle allait y rester plus longtemps.

Elle ne savait que croire, son intuition qui lui disait que les choses seraient compliquées ou sa raison qui lui intimait de rester éloignée de tout cela pour une fois. Elle avait évolué depuis les années fac, elle s'était éloignée de tout cela, éloignée d'eux. Elle s'était reconstruite mais était toujours aussi fragile.

Cette histoire avait déjà fait beaucoup de dégâts, pourquoi plonger une nouvelle fois dedans ?
Peut-être car elle avait appris la mort de Weevil...
Peut-être car elle savait pour la lettre qu'avait reçue Logan...
Peut-être à cause de cette lettre qu'elle avait reçue...


Elle n'avait pas d'appétit ce soir. La journée avait été éprouvante.
Tout d'abord l'enterrement. Même si elle avait regardé ailleurs, elle avait senti la douleur des gens présents pour ce dernier au revoir. Ensuite, elle avait été voir Laticia Navarro et reçu en plein visage la douleur d'une femme âgée qui voit son petit fils partir avant elle. Il n'était pas toujours un ange mais il ne méritait pas ça, il ne méritait pas de payer pour d'autres. L'incompréhension de Laticia la troubla.
Weevil avait payé de sa vie et, elle en était convaincue, ce n'était que le début. Il fallait qu'elle stoppe la machine qui venait de se lancer avant que les dégâts ne s'étendent.

Elle les avait entraînés avec elle dans sa chute il y a quatre ans, il fallait qu'elle les sorte de là.

Elle croisa le regard de son père et détourna immédiatement la tête ne voulant pas qu'il lise quoi que ce soit en elle. Plus personne ne devait arriver à lire en elle, c'est quand elle a baissé sa garde que tout est arrivé.
C'est quand sa carapace s'était affinée que les blessures sont apparues.
L'appel de son père, il y a quelques jours, avait tout fait remonter à la surface et ce qu'il lui avait dit sur la plage n'avait fait que confirmer que ce décès n'était pas un retour des années que Weevil avait passé à la tête des PCHers.


mulderbuz  (11.09.2008 à 09:21)

FLASHBACK

Veronica: Papa ?
Keith Mars: Je me doutais que je te trouverais là, et je voulais te parler avant les autres, te parler de la mort de Weevil !
Veronica: Papa, dis-moi que je me trompe et que ce n'est qu'un règlement de compte...

Elle le regarda d'un air suppliant.

Keith: Malheureusement, j'ai bien peur de ne pas pouvoir le faire... Trop d'indices laissent penser que ce n'est pas un fait isolé... Lors d'un règlement de compte, on a rarement une mise en scène... Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux me raconter et que je devrais savoir à propos de cette affaire ?

V voff : Bien sûr papa, laisse moi te raconter comment ta fille s'est retrouvée dans une position plus qu'indécente dévoilée aux yeux de toute la fac. Laisse moi te raconter comme Jake Kane, ton ancien ami et désormais ennemi, dirige une société secrète nommée modestement " Le château ". Laisse-moi te raconter comment je suis à l'origine de tout ce qui va arriver dans les prochains jours et de ce qui est arrivé à Weevil... Non, sérieusement, papa, je ne crois pas que tu sois prêt à entendre tout ça...

Veronica: Pourquoi je saurais quelque chose sur cette affaire alors que j'ai quitté Neptune il y a quatre ans et que je vis maintenant une vie rangée avec un petit ami parfait, dans une petite maison parfaite et que j'ai une place parfaite au FBI où tous mes gestes sont commandés par ma hiérarchie ?

Sa manière de répondre trop théâtrale ne passa pas inaperçue aux yeux de son père.

Keith: Veronica, arrête ! Weevil avait prit des précautions semble-t-il... Il avait confié des courriers à un notaire, des courriers pour toi et chacun de tes amis... Tu n'as toujours rien à me dire ?

Il était inquiet et frustré que sa fille ne veuille pas se confier.

Keith: Ne te cache pas derrière ta vie soi-disant parfaite alors que tu ne renvoies aucun éclat depuis que tu es avec ce Piz à New York.
Veronica: Quel courrier ? Je n'ai rien reçu...
Keith: Lors de la découverte du corps de Weevil, j'ai fouillé son logement pour trouver des indices. J'ai fini par trouver dans une bouche d'aération, une série de courriers à un notaire. J'ai donc pris contact avec lui et il m'a expliqué que ton ami lui avait confié des lettres à envoyer si jamais il lui arrivait quelque chose. Ce notaire est un vieil ami à moi, je n'ai pas eu de mal à le convaincre de me laisser voir les lettres.
Veronica: Tu les as lues ?
Keith: Non, je respecte sa mémoire. J'ai juste pris connaissance des destinataires et il a transmis les lettres aux personnes concernées où à une personne proche que j'ai pu trouver.
Veronica: Il y en avait une pour moi ?
Keith: Oui, comme il n'avait pas ta nouvelle adresse, il m'a donné la tienne, je l'ai ici.

Keith lui tendit la lettre qu'elle saisit avec hésitation avant de s'éloigner vers le bord de mer. Elle s'assit un instant au bord de l'eau, fixant l'enveloppe qu'elle tenait.
Elle prit soin de détailler ce bout de papier d'une teinte rosée, elle sourit devant l'aspect de la lettre, on aurait dit une lettre d'amour, il ne manquait que les cœurs et le parfum.

L'écriture était douce, tout comme les mots : "Veronica Mars, mon ange gardien".

L'enveloppe n'était pas plate, elle contenait autre chose qu'une simple lettre. Poussée par la curiosité, elle déchira le haut de l'enveloppe et en sortit un objet et un petit bout de papier sur lequel il était écrit " Un jour, tu m'as demandé ce que j'avais été chercher chez Lilly Kane. Maintenant, tu le sais!"

Évidemment, elle le savait depuis des années, dans ses mains se trouvait le stylo de Lilly. Elle se souvint que Weevil lui avait déjà rendu alors elle le regarda de plus près et vit que ce n'était pas celui de Lilly mais un autre semblable, celui de Lilly devait être dans un carton à New York et Weevil n'aurait eu aucun moyen de le récupérer.
Elle repensa alors à Lilly, à ce qu'elle s'était interdit de penser ces derniers jours : la mort de sa meilleure amie et tout ce qui en avait découlé. Car elle était sûre d'une chose, Lilly était la base de tout. Ce n'était pas sa faute mais après sa mort, tout avait changé, le comportement des gens était devenu plus dur. Elle avait organisé sa vie autour de Lilly puis autour de l'affaire Lilly Kane, entraînant autour d'elle ceux qui se risquaient à l'approcher.
Elle se surprenait parfois à penser à ce que serait sa vie si Lilly n'était pas morte.

Aurait-elle fini au FBI ?
Aurait-elle rencontré Wallace, Mac et les autres ?
Serait-elle avec Piz ?
Aurait-elle vécu cette histoire épique avec ...

Elle secoua la tête, se refusant à penser à lui. Il était resté son point faible malgré les années.

Elle se reconcentra sur le stylo et le dévissa machinalement. En faisant ce geste, elle eu un éclair de lucidité. Pourquoi Weevil lui enverrait un vieux stylo après sa mort ? Cela n'avait aucun sens et ne correspondait pas du tout au personnage. Elle défit le stylo plus rapidement, cherchant ce qui serait caché dedans. Elle en sortit un morceau de papier plié sur lequel elle pouvait distinguer des caractères minuscules. Weevil lui avait laissé un long message qu'il ne souhaitait pas que le premier venu lise.

" V., si tu reçois ce stylo... "

Veronica lut la lettre, une fois, deux fois, ...

FIN FLASHBACK


mulderbuz  (11.09.2008 à 13:53)

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