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Short Stories

Série : Veronica Mars
Création : 25.09.2008 à 08h42
Auteur : estel6317 
Statut : Terminée

Librement inspirée du quartier de Dawson, vous pouvez poster ici vos histoires courtes (OS). Les règles sont définies dans le premier paragraphe

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Voilà pour moi - défi.

Conte à l'envers

 

 

Il lui avait tout balancé en bloc, tout, les vies ruinées, les effusions de sang, l'amour épique traversant les âges et les contrées.

 

Lvoff  : Quel con !

 

Elle s'était enfuie, truffe à terre. Très lyrique comme sortie. Très marssien.

 

Lvoff  : Quelle fille serait rester après une telle déclaration ? Quelle fille aime les relations tellement passionnées qu'elles vous consument à petit feu ? Quelle femme qui supporterait tout ça, supporterait la déclaration d'amour d'un american outlaw sur fond de gin ? Pas elle, surtout pas elle. Abruti !  

 

La suite des évènements, il ne s'en souvenait guère. Et, en même temps, il se la rappelait trop. Kendall, des draps, du stupre, de la sueur... Le corps moite, la langue pâteuse, le cerveau déconnecté, le cœur en vrac.

 

Lvoff  : Tu as tout gâché...

 

Elle avait espéré. Il l'avait déçue encore. Ces yeux désespérés, en quête d'explication, d'amour, il ne les oublierait jamais. Même dans la défaite, elle lui avait souri.

 

Lvoff  : N'importe quelle fille aurait hurlé...

 

La voir sourire en l'absence de tout comique, lui avait fait l'effet d'une douche froide.

 

Lvoff  : Mais tu n'es pas n'importe qui...

 

Il tournait comme un lion en cage, dans le salon de la suite, se rongeant méticuleusement les cuticules à s'en faire saigner.

 

Lvoff  : Appeler ou ne pas appeler telle est la question...

 

Regarda son portable sur la table basse.

 

Lvoff  : Notre histoire résumée par ce simple Phone Game...

 

Tourner sans agir ne l'aiderait pas mais il n'avait personne à qui se confier, à qui demander conseil. Il se sentait bien seul sur ce coup. Se fit couler un Nespresso.

 

Lvoff  : Avec quelle bimbo as-tu disparu, mon frère ? Toi, tu fais ce que tu as à faire et tu files. Et si c'était ça, la recette du bonheur ?

 

Releva son café avec du whisky, il avait besoin de ne plus penser. Besoin de redevenir jeune, insouciant et pas cet amoureux transit pleurant son amour perdu.

 

Lvoff  : Elle aime pas les faibles...

 

Serra sa tasse un peu plus fort à chaque fois qu'il pensait à elle. Il se brûlait la paume.

 

Lvoff  : Essayez d'être romantique avec une fille qui ne connaît pas le concept...

 

Serra sa tasse. Hurla. Poussa une longue plainte pour son amour perdu tel le chevalier qu'il avait été. Un cri rauque et viscéral comme le monstre destructeur qu'il était aussi. Personnalité double. Souffrances multiples.

 

Lvoff  : Du sang, le mien, des cris, les miens, des larmes, les miennes. Très épique, Logan !

 

Il regarda sa chambre. Kendall. Il fixa la porte. Veronica.

 

Lvoff  : Va bien falloir choisir ton camp un jour...

 

Il tituba jusqu'à la table basse.

 

Lvoff  : Gentil ou méchant ?

 

Regarda son portable dans le bleu de la diode.

 

Lvoff  : Monstre ou cheval blanc ?

 

Un nouveau message.

 

«  J'ai mes torts. Je t'ai accusé...plusieurs fois...Je t'ai pardonné...plusieurs fois...Je le referais...mais, je veux savoir, Logan Echolls, quel est le prix de ta loyauté ? »

 

Il avait mal. Même après sa trahison, elle lui laissait la porte de son cœur ouverte...Son visage ne fut qu'un rictus mêlé de larmes. Il n'avait pas sa force, son armure.

 

Lvoff  : Après tout c'est peut-être moi la princesse ?


alExiaN  (09.12.2008 à 17:15)

Défi WW Alexian.

 

Qu’est-ce qu’une semaine dans la vie d’une personne ? Probablement rien sauf si cette semaine a été faite de cauchemars et de remords accompagnés de regrets et de « et si… ». Se créer un nouveau monde pour oublier, faire comme si ce qui s’est passé ce matin-là n’a jamais vraiment existé. Mais on ne peut pas refaire le monde et changer le passé. Aller de l’avant, ne pas montrer ses sentiments, paraître froid pour ne pas craquer et ne pas montrer ses faiblesses. On se rend compte de ce qu’on a après l’avoir perdu et souvent c’est trop tard, c’est fini.

Faire le rêve de cassandre, prédire une mauvaise suite aux derniers évènements en rêve ou plutôt en cauchemar.

Il y a des choses que l’on peut pardonner facilement, d’autres pas. Il y a des personnes à qui l’on pardonne et d’autres non.

Cette semaine était une des pires de ma vie sans compter la période suivant la mort de Lilly. Je n’ai pas bien révisé pour mes examens à cause de Lui. Penser à lui toute la semaine, à chaque minute, à chaque seconde. Faire des cauchemars de lui avec une autre, cette autre. D’après  Wallace, quelques tasses de Nespresso et je serais en forme pour passer mon examen de cette après midi. Je suis pathétique à me laisser aller comme ça à cause d’un garçon.  Pourtant ce garçon m’a fait la plus belle déclaration d’amour, notre histoire est épique selon lui.

Tomber par hasard sur une personne qu’on essaye d’éviter  pendant une semaine. Un regard court mais qui semble ne pas se terminer. Savoir lire dans le regard de l’autre, déceler les sentiments qui le traversent.  

Logan s’avance vers moi sans détourner son regard du mien. Des flashs me reviennent de plus en plus vite, de la soirée de sa déclaration à ce moment devant sa porte d’hôtel le lendemain matin, au fur et à mesure de ses pas. Mon cœur bat fort, mes pieds restent au sol alors que tout ce que je veux c’est partir d’ici au plus vite, mission évasion mais il est trop tard.

Il est à moins d’un mètre de moi. Son regard se déplace de mes yeux à mes lèvres. Par reflexe, je passe ma langue sur mes lèvres. Elles sont pleines de chocolat. C’est officiel, je te déteste Wallace, à cause de tes truffes mes lèvres sont pleines de chocolat. Je m’essuye vite la bouche avec un kleenex que Logan me donne et pour ne pas paraître mal à l’aise, je me mord la lèvre inferieure et joue avec les cuticules de mes ongles. Le regard de Logan remonte jusqu’ à mes yeux.  

Pardonner, savoir oublier, admettre ses propres erreurs, c’est tout un art pour certains et ça leur demande même un grand effort. D’après un proverbe, « La guérison n’est jamais si prompte que la blessure ». Se remettre de certains évènements, de certaines peines peut prendre du temps, parfois même beaucoup de temps.

Est-ce que je peux lui pardonner en une semaine ? Son regard, ce regard. Je devine qu’il va me demander pardon et de lui donner une autre chance. J’ai le choix, partir d’ici sans affronter mes sentiments et lui donner la chance de s’expliquer ou rester et l’écouter.

Donner une deuxième chance, écouter et pardonner. Choisir la raison aux sentiments ou laisser parler son cœur ? Si on pense avec la raison, on finit par passer à coté de notre vie, de notre destin et de vivre notre vie en tant qu’étranger, qu’observateur. Ecouter plutôt son cœur, aller de l’avant et mettre le passé derrière soit pour continuer à vivre, recommencer une nouvelle vie meilleure.

Apres tout, qu’est-ce que je perds à l’écouter quelques minutes ? Qu’est-ce que quelques minutes dans la vie d’un personne ? Rien comparé à ce qui lui reste à vivre. Rien comparé à ce qui Nous reste à vivre. 

 


maria91  (09.12.2008 à 19:32)

Elle venait de sortir de sa suite, elle venait de lui dire qu'il était à jamais sortit de sa vie. Alors pourquoi s'adosser à ce mur, pourquoi avoir mal à en crever ?

 Elle ne parvenait pas à arrêter le flot de ses larmes. Les yeux fixés sur les portes de l'ascenceur, elle ne pouvait bouger... 

Véronica voff : tu as fais ton choix... assumes... 

Etait-elle si forte que ça ? Parviendrait-elle à balayer tout ça aussi vite de sa mémoire et faire taire cette douleur lancinante qui lui coupait la respiration ? 

Elle écoutait comme un échos dans sa mémoire. Elle revoyait son père assis au bord de son lit lui disant que les choses essentielles sont rares et qu'il ne faut pas les laisser nous échapper. 

Véronica voff : il a toujours été là... je ne me suis jamais donnée à 100 % et il a toujours été là. Je ne lui ais jamais accordés ma confiance, je n'ais fais que le juger, je ne lui ais jamais dit ce qu'il représentait pour moi, mais il est resté à mes côtés.

Elle tourna son regard vers cette porte. Elle sentait que c'était un de ces moments clé où tout se joue. Faire un pas en avant et avancer ou faire un pas en arrière et oublier. 

Véronica voff : Oublier ? Impossible ! Il est le plus beau cadeau que cette garce de vie t'a fait jusqu'à présent... 

N'écoutant que son coeur, elle retourna devant cette porte qu'elle venait de claquer si violamment quelqus minutes plus tôt. Elle marqua une pause pour reprendre une contenance, et pour se persuader qu'elle faisait le bon choix. 

Véronica voff : avancer véronica, avancer... 

Elle frappa, appeurée par ce qui allait suivre. Il lui ouvrit, surpris de revoir si vite cette tête blonde. Que dire, quoi faire ? Il n'était pas bien sûre de ce que son retour signifiait. Tout se bousculait dans sa tête : la peur de la perdre à jamais, le doute de ne pouvoir l'aimer comme il faut. 

Ils se fixaient, chacun le regard plongé dans celui de l'autre. Chacun essayant de deviner ce qu'il convenait de dire après ce qu'il venait de ce passer dans cette même suite. 

Il fallait qu'il agisse, qu'il la retienne. Il ne voulait pas sortir de sa vie, elle était toute sa vie. 

Logan : Je suis désolé... mais je ne peux pas... Je ne suis peut-être pas celui qu'il te faut, ni même assez bien pour pour toi et pourtant je t'aime Ronnie. Je t'aime depuis... je ne sais pas trop... certainement depuis que tu es entrée dans ma vie avec ton short de foot et ton sourire espiègle. Tu es mon oxygène, tout ce que la vie a bien voulue me laisser. Tout le monde m'a quitté ou m'a abandonné... mais toi je ne le surporterais pas, je ne veux pas que tu me fuis. 

Il avait les yeux emplis de larmes. Sa détresse la touchait en plein coeur. Elle venait de comprendre ce qu'elle avait ressentie dans ce couloir, le mal être après les mots horribles qu'elle lui avait dit. Ils avaient la même douleur qui leur crevait le coeur. 

Elle lui prit la main. Une larme coula sur sa joue. Elle était prête à tout maintenant. Lilly, sa mère, Beaver, Duncan... c'était loin tout ça aujourd'hui. 

Véronica (à voix basse) : je suis prête ... c'est mon tour... 

Logan (ne sâchant que penser de ces quelques mots et angoissé par ce qui allait suivre) : ... 

Véronica : je veux vivre... Je ne veux plus me contenter de survivre en attendant les prochains coups que la vie va me donner... Je ne te l'ai jamais vraiment dit car je ne me le suis jamais permise mais aujourd'hui je ne veux plus avoir peur, je veux me défaire de cette carapace qui m'étouffe. Je t'aime Logan, je suis vivante dans tes bras. Notre relation a été de l'amitié, de l'aversion, de l'intimité... faite de luttes et de sentiments. Mais je suis prête pour plus que ça, je ne veux plus de l'épique... je te veux toi avec tes qualités et tes défauts, comme tu es. 

Elle se mit sur la pointe des pieds et posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Après un baiser des plus doux, ils restèrent là front contre front. 

Logan (à voix basse, un sourire aux lèvres) : alors soyons heureux petit lynx. Je t'aime.


didoune  (10.12.2008 à 09:31)

Voici la première OS de la lignée des "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir".

En gros je vais à travers différentes OS, m'amuser (et j'espère vous amuser également par la même occasion) à imaginer et écrire ce qu'il s'est passé pendant les période trous noirs de VM. 

Certaines périodes sont assez évidentes d'autres moins... Bref on s'amuses comme on peut me direz vous!

 

TCQVATVS sur Le DuVe

 

C'était la première fois qu'il la voyait de cette manière.

Toute longiligne, de long cheveux dorés qui dévalaient ses épaules, son sourire et... une douce odeur de promesses.

 

Pourtant ils se connaissaient depuis tout petit. 

C'était la meilleure amie de sa soeur et depuis leur première rencontre elles ne s'étaient jamais quittées et de ce fait, lui non plu, ne les avait jamais quittées.

 

Et pourtant il ne l'avait jamais vu de cet oeil.

Pour lui, la voir en tenue de football dès l'âge de 10 ans avait été l'image clichée qui l'avait cantonné au rôle de bonne copine. 

Et là, aujourd'hui, en ce premier jour de lycée, il avait l'impression de découvrir une autre personne.

Peut-être ces trois mois sans se voir avait eu cet effet enchanteresque.

Peut-être l'été passé avec Logan à chercher de quoi calmer sa libido l'avait rendu plus ouvert à la chose...

Tant de peut-être et une seule réponse. 

Son sourire gracieux et ses doigts fins qui saisirent le bras de sa soeur...

 

 

C'était la première fois qu'il la regardait ainsi. Elle en trembla.

Toute longiligne, les cheveux se balançant sur ses épaules, elles essayait de garder un air sûr d'elle. 

Elle se sentit rougir. 

Elle le sentait plus près, son parfum l'embaumant à tout vent. Comme si c'était la première fois.

 

Pourtant, ils se connaissaient depuis tout petit. Et si elle l'avait toujours eu ce béguin secret, lui ne l'avait toujours vu que comme une amie. 

Depuis le premier jour où Lilly l'avait invité chez les Kane et qu'elle l'avait vu, son coeur avait fait boum. Ce jour là, elle s'en souvenait comme si c'était la veille.

Depuis, elles ne s'étaient jamais quittés et par la force des choses, lui, avait toujours était là.

Mais en ce jour de première année de lycéenne tout semblait être différent. Logan et Lilly s'envoyaient des regards plus équivoques les uns que les autres, Madison Sinclair semblait être attirée par l'affriolante tenue de Pompom girls de Neptune High et lui... Pour la première fois il la regardait autrement que comme sa soeur.

 

Il rougit. Cela devait bien faire 5 minutes qu'ils ne se quittaient pas des yeux. 

Et pendant que sa soeur et Logan batifolaient à quelques centimètre d'eux, ils se décida à briser le silence...

 

Elle rougit. Il n'arrêtait pas de la regarder. Ses yeux bleus, cachant ces eaux profondes... Le brouhaha de lycéens n'était rien comparé à la vague qu'elle recevait de plein fouet...

 

- Ca te dit de... Enfin... On se voit à midi?

- Mais oui gros beta, le coupa sa soeur, bien sûr qu'on mange avec vous à midi. T'a perdue la boule ou quoi?  Allez tu viens Vero, on va s'inscrire aux Pompom grils, Madison Sinclair n'à qu'à bien se tenir!

 

La voix enjouée de Lilly se faufila dans son oreille : 

- C'est pas vrai! Je crois que mon frangin à la béguin pour toi Veronica!

 

Il sentit le bras de son meilleur ami se poser sur son épaule, et l'entendit lui assurer : 

- Cette année s'annonce pleine de rebondissement...

 


lolia  (11.12.2008 à 18:32)

défi WW AlexiaN

THE LITTLE BOY

 


      Elle se servait un Nespresso lorsque les coups ont retenti. Energiques, empressés. Elle n'était pas chez elle, et elle n'avait aucune envie de jouer les soubrettes. Elle préférait de loin donner les ordres que les recevoir. Il émergea de la chambre, le coprs encore tout chiffonné de la nuit enfièvrée qu'ils avaient passée. Même si elle le savait sous une autre emprise que la sienne cette nuit, elle n'en avait cure. C'était son corps à elle qu'il malmenait, ses lèvres à elle qu'il embrassait, son sexe à elle qu'il pénétrait. Elle saurait lui rappeler tôt ou tard.  

 Je te tiens comme le chien qu'on promène en laisse. Tu as beau te pavaner la truffe en l'air virevoltant de liberté, tu es enfermé, petit garçon. Même si ta cage est dorée. Et je suis seule à avoir la clé.  

Mais elle a senti qu'elle devait intervenir lorsque le mot épique est sorti de sa bouche. Le même que celui prononcé à plusieurs reprises par Logan pendant qu'il cuvait sa nuit trop arrosée à ses côtés. Elle a senti le danger. Et cette fois-ci, elle n'était pas prête à laisser partir sa proie. Les finances sont dures actuellement et elle ne veut pas abandonner son train de vie.

Elle a pris sa voix haut perchée et joué la femme fatale innocente. Une main doucement glissée sur son abdomen, elle a posé délicatement son menton sur son épaule. Veronica se tenait devant elle, la bouche entre-ouverte. Tragique ou comique, elle n'aurait su choisir.

Elle a tout de suite vu qu'elle avait gagné. La petite blonde était dévastée. Une trahison de plus à son palmarès, une ennemie de moins pour sa satisfaction sexuelle et financière. Encore qu'il fallait désormais définitivement accrocher l'héritier.  

 

Le miroir lui renvoit une image qui la satisfait pleinement. Elle ne sait pas combien de temps encore elle pourra jouir de ce corps qu'elle a érigé comme un passe-droit.  

Aussi fragile que la cuticules de mes ongles. Renouvelable, interchangeable. Ma mère aurait dû s'en rendre compte. Et je ne suis pas elle. Je saurais me trouver ma place au soleil avant que la déchéance ne me tombe dessus. Non, jamais je ne serais comme elle ...

Les Troyens auraient dû écouter Cassandre. Veronica aurait dû suivre son coeur. Mais cette petite pimbêche n'en faisait qu'à sa tête et refusait de baisser les armes pour oublier pour une fois les rancoeurs et les trahisons du passé. Kendall avait ce pouvoir de lire en eux. Elle n'était pas dupe. Logan ne s'intéressait à elle que pour le sexe. Comme lui savait pertinemment que si son compte en banque avait eu moins de 9 chiffres, elle n'aurait même pas daigné lever les yeux vers lui. Un échange de bon procédé. Du plaisir monayé. Une manière délicate pour ne pas nommer un acte répréhensible en d'autres lieux.  

Il ne m'a pas encore rejoint sous la douche. Pourtant c'est ce que je lui ai dit. Qu'il devait m'y rejoindre. Elle n'en avait pas besoin de toute manière pour comprendre que nous avions remis ça tous les deux. J'ai du mal à saisir ce qu'il peut lui trouver. Fade, informe, et un sale caractère. Aucun plaisir pour les mains. Et ce serait dommage mon ange de gâcher un tel talent. Les tiennes sont de vraies déesses. Tu sais en user à merveille. Jusqu'à ma corde. Mais rien n'est si bon que lorsque les deux jouent dans la même cour. Et elle ne semble toujours pas sortie de ses amourettes de bac à sable.

Elle quitte alors l'atmosphère humide de la salle de bain pour pénétrer dans un nouveau monde. Celui des remords et de la déchéance morale. D'un pathétisme affligeant.  

Le prix de la loyauté est tombé bien bas petit garçon. Ton réalisme a des allures de contes de fée. Apprécie plutôt l'ironie de la chose. Tu cherches vainement à te dédouaner des actes répréhensibles d'un père adulé, et tu ne réussis qu'à l'imiter dans sa quête effrénée de reconnaissance et d'amour.  

Il s'était laissé choir sur le lit et semblait creuser des yeux le trou dans lequel il voulait s'enterrer. Elle s'approche de lui par derrière et commençe à lui masser les épaules. Son premier geste est de prendre son poignet pour éloigner sa main. Puis lorsqu'elle commence à parler, il se laisse faire.

- Elle n'est pas faite pour toi Logan. Elle ne l'a jamais été. Pense au couple parfait qu'elle formait avec Duncan. Tu ne sera jamais lui. Trop sanguin, trop colérique, trop charnel ... et pas assez réfléchi, pas assez modéré, pas assez romantique ... Tu ne seras jamais lui.

 

Déjà elle le voit fléchir. Déjà elle perçoit la brèche dans laquelle elle va s'engouffrer.  

Je ne te laisserai pas t'échapper petit garçon. Ta faiblesse c'est elle et tu n'as jamais su gérer les situations délicates. Laisse-moi faire. Tu vas voir comme d'ici peu elle disparaitra de ton esprit. Oui, voilà, reprend du champagne, laisse moi lécher cette goutte qui vient de se perdre dans ton cou. Ton corps répond déjà sous mes caresses. Elle n'a pas encore quitté le bâtiment de l'hotel que tu t'oublies sous mes mains expertes. Je te tiens comme ça. Ton corps est bien plus fort que ton coeur.  

Elle l'allonge sur le lit et se place au dessus de lui. Ses mains commençent déjà à courrir sur ses cuisses pour remonter jusqu'à ses seins. Elle se cambre pour l'engager à aller plus loin.  

C'est ça petit garcon, laisse l'intelect aux joueurs d'échec. Notre partie vaut bien la leur.


mulderbuz  (12.12.2008 à 15:54)

Je continue mon aventure dans les "Tous ce que vous auriez voulu savoir sur"...

Pour vous éclairer un peu. Nous sommes dans la première partie des TCQVAVS celle d'avant SAISON 1.  Comme il y a trois saisons il y aura trois parties. Bonne lecture...

 

TCQVAVS sur...

 

La sueur commençait à perler sur son front.

Mais il devait le faire, c'était le seul moyen. 

Il regarda rapidement l'épicier, et en un éclair ouvrit le frigo et s'empara d'une bouteille de Whisky qu'il glissa dans son manteau. 

Il baissa les yeux une fraction de seconde, regardant la croix qui pendait à son cou. 

12 ans, il avait 12 ans.

 

Son coeur battait de plus en plus fort. Il s'avança vers la caisse et attrapa au passage un paquet de chips.

Ses pas résonnaient à travers sa tête, c'était comme si il s'enfonçait dans le sol, comme si les abîmes lui ouvraient les portes de l'enfer.

 

Au bout de l'allée, le caissier, un homme corpulent à la moustache touffue, le dévisageait. 

Ses jambes tremblaient de plus en plus fort.

Mais il ne faillit pas, il devait le faire, juste une question d'honneur.

D'une main fébrile il tendit le paquet de chips. 

Il se sentait lourd, la bouteille coincée dans sa veste lui paraissait peser une tonne.

Le regard pointé sur lui, le caissier valida silencieusement le code barre.

Il paya...

 

 

Quand il arriva sur le quai ses jambes tremblaient encore, mais un air triomphant s'affichait sur son visage.

Ils les rejoignit et, dans le brouhaha d'applaudissement, leur tandis la bouteille d'alcool.

 

 

Au milieu d'un cercle de garçons tout de cuir vêtus, dans un vieil entrepôt délabré, il était là, assis sur une chaise. L'heure, le moment...

Le bruit de la tondeuse le fit sursauter. Il sentit les vibrations sur son crâne. 

 

 

Quelques minutes plus tard, le crâne lisse comme une boule de billard, et une veste en cuir sur le dos, toujours au milieu de la ronde de jeunes hommes, il entendit le vrombissement d'un moteur...

 

- C'est la tienne. Alphonso est parti te la chercher tout à l'heure. Bienvenue parmi nous...

 

Pendant que son nouveau chef lui validait son entrée au célèbre gang de motard, il vit une petite bête passer devant ses yeux. Cette horrible petite bête qui se prolifère et qui envahit les maisons et appartement.

Il aurait aimé écouter son mentor mais elle l'obsédait, il détestait ces insectes. Les blattes...

D'un geste bref et concis, il l'écrasa. Il sentit les regards bloquer sur lui.

 

- Pardon, je... je les supporte pas...

 

Un raclement de gorge de celui qui le surplombait, un large sourire et...

 

- Ne t'excuse pas. L'âme est souvent le reflet de ce qu'on dénigre. Bienvenu parmi nous Weevil.

 


lolia  (12.12.2008 à 19:27)

 

 

L'ascenseur est en panne ??

 

 

Epique, qu'il disait! À ça oui, épique mais surtout dans la souffrance, dans la déception...

Notre relation n'est pas épique, elle est tragique oui!

 

Et ces portes d'ascenseur qui mettent des heures à se refermer! Mais non je ne craquerais pas, il ne les verra pas. Allez Veronica, retiens-les encore un peu, ces larmes. Et cette horrible musique d'ambiance dans cet endroit clos, les concepteurs n'ont vraiment pas peur des tentatives de suicide, ça donne des envies de voir un nouveau monde! En même temps, il n'y a pas trop de possibilités d'en finir avec la vie ici... Sauf si, bien sûr, vous avez donné votre coeur à un monstre, une pauvre truffe, qui ne pourra que vous faire souffrir!

 

On le dirait sorti d'une pub pour du café là, devant la porte de sa chambre à moitié nu, le regard perdu dans le vide. Je m'attends à ce qu'il me balance à chaque seconde un « Nespresso, what else? »... Je le hais...

 

Et ces portes qui ne se ferment toujours pas! Ce n'était qu'un rêve, tout cela, ce n'était qu'un doux rêve romantique, fait de folie, de sang, de cris et de pleurs mais comme toujours, lorsque tu ouvres ton coeur, Veronica, le prix de la loyauté n'est jamais respecté et tu es toujours trahie...

 

Et voilà que je repousse nerveusement les cuticules de mes ongles, je sens les larmes qui vont finir par déborder de mes yeux, ma gorge me brûle, je crois que je vais me sentir mal... Tu es pathétique, Veronica! Mais reprends toi, bon sang!

 

Maintenant j'ai envie de m'enfuir, j'ai envie d'une maison au bout du monde! Je dois partir loin d'ici, loin de lui, loin de mes sentiments... Mais qu'est-ce qu'elles attendent, ces foutues portes, pour se refermer?

 

 

défi WW...


calypso42  (13.12.2008 à 01:25)

CAN WE REST NOW?

 

Vous savez ce qu'on dit lorsqu'on voit la mort en face? Que sa vie défile devant ses yeux ... Pas faux, mais imprécis.
Je ne vais pas mourir et pourtant son regard m'a lacéré l'âme de coups bien plus violents. Bien plus douloureux que la brulure du cuir sur ma peau, de ses mains sur mes bras, de son poing sur mon nez.

Quand les portes de l'ascenseur se sont refermées sur son visage, ça m'a sauté aux yeux. Au point que j'ai glissé le long du mur pour ne pas tomber. Comme si j'avais eu besoin de ça pour réaliser que je l'avais brisée à nouveau ...

Tout s'est mis à tourner autour de moi, et comme un kaléidoscope en noir et blanc, les images se sont gravées sur ma rétine. J'avais beau fermer les yeux, plus je serrais mes paupières, plus elles s'imprimaient fortement jusqu'à annihiler le peu de conscience que j'avais de ma présence dans ce couloir désormais désert.

 

Il était une fois un garçon qui était tombé amoureux d'une fille. Pulpeuse, blonde, des jambes extraordinaires, mais volage, inconsciente, indisciplinée. Trop légère pour moi finalement. Elle avait le gout d'un fruit qu'on disait défendu et pourtant on s'est aimé. Non correction, je l'ai aimé. Elle n'a pas compris que même si on était trop jeunes et insouciants pour former quelque chose de durable, mes sentiments étaient ceux d'un vieillard, ceux d'un garçon qui avait un besoin viscéral qu'on s'attache à lui. Enfin.

Midinette direz-vous. Oui sans doute. J'opterais plutôt pour vide. J'avais besoin d'emplir mon corps et mon coeur. Des parents qui ne faisaient que supposer votre existence et ne se rappelaient à votre bon souvenir que pour jouer de la ceinture et faire la sourde oreille à mes cris ne suffisaient à les combler.

Et elle est morte. Nouvelle vidange de mon âme.  

Et disjonctage total. J'ai crée un nouveau label, OPJ Corporation. A quoi vouliez-vous que je me raccroche? J'ai pris ce que j'avais sous la main. Elle était blonde. Et j'ai découvert qu'elle aussi à sa manière avait des atouts qui pouvaient me séduire.  

On s'est aimés, on s'est haïs. Quoique je le prends dans le désordre. On s'est ignorés du temps où elle était la petite amie parfaite de Duncan.On s'est meurtris pendant des mois après la mort de Lilly. J'avais besoin d'un exutoire. Et son visage ne marquait pas sous mes coups répétés. Seulement sa confiance en autrui. Elle s'est racornie comme une noix qu'on aurait oublié au soleil. Et au moment où elle n'avait plus aucun égard pour la nature humaine, je suis tombé amoureux. Drole d'organe vital incapable de réagir au bon moment. Alors j'ai pris le train en marche. Et je lui ai tout donné. J'ai tout accepté d'elle. Juste retour des choses ai-je pensé. Puis elle m'est revenue. L'espace d'un été, celui où j'ai joué au Dr Jekill. Les mains qui le jour caressaient son visage et son corps, frappaient et détruisaient la nuit. J'ai pleinement joui de mon statut de fils de superstar assassin. Moi j'ai simplement gardé la notion de salop.  

Elle s'est bien vengée au final. Involontairement je le sais. C'est incompréhensible, elle ne me veut pas de mal.

Mais l'autre est revenu dans l'équation. Mon ex-meilleur ami. Son ex-petit copain. A croire que les préfixes ne sont pas fait pour durer. Ils ont ressorti la guimauve et les mièvreries des placards.

A vomir. A en crever. De jalousie.

Elle est si belle quand elle est heureuse. Je voudrais croire qu'elle aurait pu avoir le même éclat avec moi. Foutue création que ce mot, l'espoir. On se rattache à un rien. A des larmes qui coulent dans un SUV jaune et qui pourraient vouloir dire qu'elle a eu peur pour vous. A une chanson dont les paroles semblent sorties d'un hypothétique journal intime et qui fait se rapprocher deux corps en souffrance affective.  

C'est dingue comme une phrase anodine peut vous remettre les pieds sur terre en quelques secondes. Une discussion de couloir sur la vie sexuelle d'un disparu et je la retrouve souriante, taquine. Je me suis pris une claque d'une violence étonnante quand elle m'a ouvert les yeux sur la fin d'une époque. Il fallait que je fasse quelque chose. Ça ne pouvait pas se finir comme ça. Toujours cet espoir idiot que les choses pourraient un jour s'améliorer.  

La table était branlante. Impensable. Je me souviens de la chaleur de la bouteille dans ma main, de l'instabilité de mon fauteuil improvisé et je suis pourtant incapable de me remémorer un seul mot de ce que j'ai pu lui dire. J'avais pourtant dû toucher une corde sensible si on tient compte de sa venue ce matin. De l'émotion dans sa voix et de l'éclat qu'il y avait dans son regard. Bien différent de celui des larmes qu'elle n'a pas réussi à me cacher la minute d'après.

 

J'ai déjà dû faire le tour de ma minable existence, le couloir vient de reprendre sa place en Technicolor.

Il faut que je me lève et que je retourne dans ma chambre si je ne veux pas effrayer les voisins en leur montrant l'image d'un homme tout juste sorti de l'adolescence qui s'apitoie sur sa déjà vie déjà bien trop remplie. Ils pourraient dire que les bases étaient friables, l'influence néfaste, mais après tout, c'est moi qui ai fait les choix.  

Celui de tomber amoureux, celui de coucher avec une autre, celui de la trahir, celui de la décevoir.   

La voix de Kendall me donne l'impression de sortir d'un mauvais rêve. Ou de pénétrer dans un nouveau. Juste une question de point de vue.

- Alors bébé, tu me rejoins dans la douche?
- Kendall, tu récupères tes affaires et tu fous le camp. Maintenant.

Ne garder que l'espoir. Qu'elle me pardonne, qu'elle me laisse une seconde chance, qu'elle arrive à me faire confiance ...


mulderbuz  (13.12.2008 à 22:06)

Save the tulip, save the world

« L'avenir est dans la tulipe. C'est une révélation qui m'est venue récemment. La tulipe sauvera le monde. Save the tulip, save the world. Et co et cetera. Vous voyez le topo, pas besoin de vous faire un dessin. La tulipe sauvera le monde, forcément, puisque la tulipe m'a sauvée. Moi. Alors, moi, le monde, c'est qu'une histoire de nuance. Save the tulip, save Dick. Save Dick, save the world. Vous percevez l'égalité sous-jacente dans la formule? Le monde, le Dick, c'est kiff kiff...

Bon, j'entends déjà vos protestations... mais enfin Dick, pourquoi la tulipe ? Que t'a-t-elle fait ? »

 

Petit regard autour de lui, les trois jeunes femmes auxquelles Dick s'adresse depuis maintenant un quart d'heure ne le lâchent plus des yeux. Chacune sa fleur à la main, elles se laissent porter par les propos intrigants du grand Dick.

 

« La tulipe, belles dames, la tulipe c'est l'avenir du Dick, car la tulipe c'est la beauté faite fleur. C'est l'élégance sobre et distinguée, l'incarnation de la beauté intrinsèque de la femme que chacune d'entre vous porte en elle. »

 

Gloussement convenu dans l'assemblée. Le Dick a vingt-cinq ans, et s'il y a bien une chose que la maturité lui a appris, c'est que le surf ne suffit plus pour les beautés de plus de vingt ans... La tulipe, ça c'est de la valeur sûre !

 

« Le Dick seul est capable de vous apprendre à faire éclore la beauté intrinsèque de vos bourgeons personnels »

 

Petit clin d'œil à la rousse plantureuse de droite. Il lui tend une seconde fleur. Regard de concupiscence jeté par les deux autres jeunes femmes. Leçon numéro deux : entretenez la jalousie féminine, seule manière de pouvoir récolter tout ce que l'on sème. Elles en oublient les maladresses du jeune homme, elles ne voient plus que cette autre à qui il donne un instant de complicité qu'il leur refuse encore. Un simple mot du Dick, et elles brilleront à leur tout auprès de leurs consœurs. La recette du bonheur : s'arranger pour que l'attention que vous porter à une femme la fasse briller. Elle ne vous voir plus, elle ne se voit qu'elle par rapport aux autres, l'affaire est dans le sac. Pour elle, comme pour n'importe laquelle des jalouses présentes. Un simple coup de téléphone, une simple attention bien placée, et elle pense avoir supplantée celle qu'elle jalousait.

 

« La tulipe m'a sauvé mes chères, car sa beauté m'a été révélée un jour de grand désarroi. Le cœur brisé, l'âme au désespoir, le monde me paraissait maussade... »

 

Regard perdu vers un point inexistant, mais savamment choisi, légèrement à gauche de la troisième jeune femme, quelques centimètres au-dessus de sa tête. Main humblement portée devant sa bouche. Se donner l'air d'un petit garçon blessé par le monde, d'un jeune homme aux nobles aspirations romantiques, c'est tout un art. Leçon numéro trois : soigner la gestuelle.

 

« Les seules fleurs qui semblaient peupler mon horizon, c'était les pissenlits, que je pensais devoir bientôt manger par la racine... »

 

A retenir. Toujours éviter d'évoquer une figure féminine dans ces accès lyriques, leur laisser à chacune la possibilité de s'imaginer volant à son secours.

 

« Et là, alors que le monde n'offrait à mon regard que sa figure grisâtre, alors que l'avenir me semblait perdu, mon regard se posa sur l'étalage d'un fleuriste. Dédaignant la rose sophistiquée... »

 

Regard vers son auditoire, jeunes femmes sobrement habillées, peu maquillées, tendance « belles au naturel ». Leçon numéro quatre : s'adapter à son public.

 

« mon âme s'emplit d'espoir lorsque j'aperçu la tulipe. La beauté. Tout simplement la beauté. »

 

Sourire épanoui de la rousse plantureuse. Jeu de regard des deux autres. Le Dick leur tend à chacune une seconde fleur. Leçon numéro cinq : ne pas afficher trop ouvertement son intérêt pour l'une des femmes uniquement, le jeu de la jalousie ne fonctionne totalement que si l'ambiguïté plane constamment.

Silence travaillé. Regard trouble, moment d'émotion intense à ne surtout pas troubler.

 

Agitation à sa droite, un garçon de café vient de renverser le plat qu'il portait. Effet raté, l'attention des jeunes femmes est troublée. Rattraper le coup, impérativement rattraper la coup.

Leçon numéro six : toujours avoir une anecdote en poche pour ramener l'attention à soi. Changement de ton nécessaire.

 

« Ah... le service, que de bons souvenirs... Vous-ais-je déjà raconté mon expérience de serveur ? »

 

Regards à nouveau tournés vers lui.

 

« Les dessous de plats... si vous saviez, les dessous de plats ne pardonnent rien ! »

 

Réponse à  un défi WW


lealoeu  (14.12.2008 à 15:08)

VIVE LA HOLLANDE !

L'avenir est dans la tulipe, mec ! assurait Dick en vidant son énième pinte.

Voilà trois jours qu'ils avaient fait escale en Angleterre, avant de repartir dans leur exploration européenne.

Dick : Je te dis qu'avec nos expériences baldaquines, on peut se le permettre. On ferait fortune !
Logan, aussi cuit que son ami : Tu crois qu'elles nous laisseraient faire ?


Les deux surfeurs se tournèrent vers la table de billard. La partie était serrée, mais ils étaient beaucoup houblonisés pour apprécier le maniement expert de la queue de Veronica et Mac. Trop alcoolisés pour réaliser que ces demoiselles mettaient à l'amende le meilleur joueur de leur bande : Eli Weevil Navarro. Trop enivrés pour descendre de leur nuage delirant.


Dick : NOOOON !!!! Faut que ça reste un secret !!!
Wallace : qu'est ce qui doit rester un secret ?


Logan et Dick se turent comme des gamins pris sur le fait.


Wallace en trinquant pinte contre pinte : Je vous paye la prochaine si vous crachez le morceau...


Un large sourire illumina le visage de Dick.


Dick : après tout, t'es un homme !
Logan : Jackie aurait peut-être sa place...
Dick riant de plus belle : Oh oui, une belle métisse...Très exotique...
Wallace inquiet de la tournure que prenait la discussion : Je peux savoir de quoi on parle ?
Logan voulant éclairer sa lanterne : Demain, on part pour la Hollande...


Wallace était pendu à ses lèvres.


Wallace : Et ?
Dick : La hollande, mec ! La hollande !!


Dick, à califourchon sur son tabouret, joua du bassin.


Wallace : NON ?!
Logan : SIIII !!
Wallace : Vous comptez pas aller aux...
Dick & Logan en coeur : Mais non !!


Dick se pencha à l'oreille de son ami, lui murmurra entre deux fous rires, leur idée de génie.


Dick : On va prendre des idées. Avec Logan, on compte ouvrir le notre en rentrant. Il faut bien qu'on rentabilise nos années de débauche !!!
Logan qui avait vu les autres revenir : shhhhhh...
Wallace ne comprenant pas s'exclama : CA VA PAS !
Mac attrapa son martini : C'est quoi le problème ?
Dick : Rien...Rien, ma Cendrillon.


Il prit sa belle par la taille, elle le repoussa doucement.


Mac : Vous avez encore picolé...


Veronica était arrivée la même conclusion en voyant Logan la chemise à l'envers.


Veronica : On peut pas vous laisser sans surveillance...Alors Wallou, c'est quoi le truc qui va pas ??
Wallace : Euh...


Il regarda ses deux ahuris avinés.


Mac : Eli, tu peux les...


Eli qui était resté très silencieux joua de sa persuation.


Eli : Tu te souviens de ce que je t'avais promis la première fois qu'on s'est vu ??


Wallace cracha le morceau, ils n'auraient pas du boire autant.


Wallace : Dick et Logan pensent prendre des idées chez nos amis hollandais pour ouvrir leur propre salon de la luxure...


Dick et Logan firent tinter leurs pintes avec un sourire béat. Sourires qui n'illuminaient que leurs visages.


Mac et Veronica : QUOI !!!
Eli : c'est pas idiot...
Mac et Veronica : QUOI !!!!


Les deux demoiselles ne pouvaient pas laisser passer ça. Les dessous de plats volèrent ! De magnifiques freezebees, ces trucs...


Dick et Logan : Mais euhhhh !!!
Veronica et Mac reprenant leurs armes de jet en mains : N'oubliez pas les garçons ! Les dessous de plats ne pardonnent rien !!


alExiaN  (14.12.2008 à 21:25)

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