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Série : Veronica Mars
Création : 17.04.2009 à 13h49
Auteur : alExiaN
Statut : Terminée
« Ceci est ma première fiction en solo. On retrouve notre miss détective quelques années après la saison 3 au FBI. » alExiaN
Cette fanfic compte déjà 33 paragraphes
Chapitre 1 :
Traque : nf. Action de poursuivre quelqu'un avec acharnement et sans lui laisser d'issue pour s'échapper.
Melbourne.
« Un agent spécial n'est plus un agent, c'est une arme en puissance ». Ces mots martelaient son esprit alors qu'elle et son coéquipier Andy Stockes luttaient pour leurs vies dans cet entrepôt sordide et désaffecté de Melbourne.
Les balles cinglaient la carrosserie du SUV de location, encore une caution qui s'envolait, mais elle était à l'abri.
La balle perdue, les ricochets, les débris de verre, elle avait eu le temps de s'y habituer après dix ans de service.
Le sang, les cris, les larmes, parfois, elle connaissait.
L'amour ?
Veronica Mars n'a pas le temps pour l'amour. Elle n'a plus le temps.
Ne pas s'égarer, ne pas penser. Juste anticiper les mouvements de la cible. La cible actuelle qui les canardait depuis un quart d'heure était le très connu Jack Pulse dit l'atomiseur des coffres. Ils le filaient depuis Boston. Il les avait trainés dans ce recoin de l'Australie alors que Wallace avait libéré son weekend rien que pour la voir. Son BFF avait été compréhensif, mais si elle pouvait boucler ce clampin avant la fin de la soirée, elle ne s'en priverait pas.
Flashback :
Veronica : Si un agent spécial est une arme en puissance, qu'est-ce que je suis ?
Directeur Kornell : Un agent traqueur est une arme. Une arme de persuasion, une arme de défense, de menace...
Fin flashback.
Veronica se découvrit, tira deux fois. Une balle dans le bras. Désarmé. Une dans le genou. Bloqué sur place. Sans rengainer, elle menotta et garrotta les hémorragies de sa proie.
Andy : Dommage, on s'amusait bien ?
Veronica : Pas le temps de jouer.
Andy : En colère, ma douce ?
Veronica tira l'atomiseur dans le coffre du SUV.
Veronica : Pressée, le jet n'attend pas.
Andy en rangeant son arme : Bon, bon, madame a ses ragnagnas. J'insiste pas.
Veronica fermant le coffre : Mademoiselle, Veronica ou Mars mais pas madame sinon...
Andy : Sinon tu me scotches au mat du drapeau au Pentagone, je sais.
Il prit le volant et fit route vers le tarmac où le jet attendait.
Au dessus des nuages.
Andy sirote son whisky en observant les nuages. Veronica assise en face, sourit en voyant le liquide ambré.
V voff : Il fait bien nuit quelque part. Et toi, tu bois encore ?
Elle secoua la tête, espérant se débarrasser de ses pensées.
V voff : Non, non, ne va pas par là. Pas le temps pour le bad trip. Plus tard peut-être...
Elle défit la lanière de cuir qui lui servait de collier. Trois boucles de cuir où pendaient trois petites perles.
V voff : Plus que 2...
Andy : Tu continues à compter ?
Veronica : Dé. Décompter, Andy. Je décompte...
Andy termina son verre : Nuance quand tu nous tiens !!
Washington, sur le tarmac.
Andy : Demain, briefing sur le prochain colis, 13 heures, ici.
Veronica : J'y serais.
Andy se tritura les doigts, se massa la nuque. Durant ces six années communes de service, il ne lui avait jamais posé une question personnelle. Ils avaient partagé chambres, lits et brosse à dents, mais jamais il ne l'avait interrogée sur sa vie sentimentale. Deux loups solitaires sont peu vantards de leurs conquêtes. Pourtant ce soir, à voir pendre ces trois petites perles sur ces grands lacets, Andy regrettait de ne pas en savoir plus. Il osa formuler l'improbable : une question perso, vraiment très perso.
Andy : Veronica...
Veronica : Oui ?
Andy : Je peux te poser une question ?
Veronica : Ca fait déjà une question, mais tu es mignon alors t'as droit à une autre.
Andy se massa l'arrière de sa tignasse brune.
Veronica : Je te fais si peur ? Ou ta question est d'ordre lubrique ? Je ne pratique pas à trois, mais je peux essayer... Qui est la troisième ?
Andy : Veronica, s'il te plait...
Veronica : Tu as perdu ton humour à Melbourne ?
Andy : Ces perles, elles ont un sens, n'est-ce pas ?
Veronica caressa son collier, sourit et lui répondit solennellement.
Veronica : Oui.
Andy : Je peux savoir ?
Sa coéquipière lui sourit.
Veronica : Une par traque terminée.
Andy : Combien ?
Veronica : Aujourd'hui, 120 depuis six ans...
Andy : Et quand tu auras fini ton stock ?
Veronica : ...
Andy comprit qu'il était trop près du cœur de Veronica la guimauve comme disait Wallace.
Andy : Ok. Ok. J'ai rien dit. Je ne veux pas être recouvert de chatterton....
Veronica montant dans l'avion pour Boston : Je ne devrais pas te laisser parler avec Wallace !
Boston, une villa dans un quartier pavillonnaire.
Il était tard. Il était tôt. Elle ne savait plus avec tous ces décalages horaires. Dans le doute, elle apporta deux cafés, une boîte de donuts, idéal pour l'encas de minuit et le petit déj. Une maison avec sa barrière blanche, son panneau de basket au-dessus du garage.
V voff : Plus pour le père que pour le fils...
Elle passa dans la cour et s'installa sur la balancelle du balcon. La maison était plongée dans le noir. Elle n'allait pas le réveiller. Ils avaient droit à leur vie. Veronica but son café, grignota un ou deux beignets.
V voff : Boston, pas une très grande ville de basket mais tu y as trouvé ton bonheur, toi, au moins...
Ravalant ses larmes, elle sortit son portable. Parcourut son répertoire. S'arrêta sur son nom. Faillit l'appeler.
V voff : Quelle heure est-il là-bas ? Toujours en train de surveiller les gros parieurs ?
Renonça. Elle ne pouvait pas baisser sa garde maintenant. Une larme perla sur sa joue.
V voff : Ne va pas par là ! Pas maintenant, 2 traques à tenir ! 2 affaires ! Tu pourras sombrer après...
Elle referma sa veste, remonta ses pieds sous ses fesses et se coucha sur la balancelle. Elle s'endormit sans mal mais le sommeil ne fut pas paisible.
Tyler : Veronica, Veronica ?
Veronica : Hein ! Quoi ?!
La belle blonde était en sueur sur sa balancelle, l'air hagard et complètement échevelée n'arrangeait pas le spectacle qu'elle offrait à son filleul.
Tyler : Ça va ?
Veronica lui passa la main sur la joue et lui fit son plus beau sourire.
V voff : Ça doit pas rendre super bien...
Veronica : Tout va bien mon ange. Tiens (elle lui tendit la boîte de donuts), manges-en un avant que ton père ne dévore le reste...
Wallace : Alors tu me vois comme un ventre sur pattes ?
Son BFF venait de faire son apparition sur le balcon.
Veronica : Au lycée, tu l'étais...
Wallace : C'est loin...Tu es là depuis quand ?
Il s'assit à ses côtés.
Veronica : Je suis là depuis la nuit dernière. J'ai dormi là. Enfin, dormi...
Wallace : Tu arrives d'où ?
Veronica : Melbourne ou Washington. Tout dépend de ce tu veux savoir...
Wallace : Jena va te préparer un lit et tu vas te reposer...
Veronica : Non, non, je peux pas m'arrêter. Je dois être à Washington à 13 heures. Il est quelle heure là ?
Veronica se leva, s'épousseta, se recoiffa vite fait. Elle semblait vraiment fébrile mais essayez de faire parler un mur.
Wallace : Tu vas rester là. J'appelle Andy.
Veronica se défit de la prise de son BFF.
Veronica : Je ne peux pas. Il ne me reste plus que 2 affaires. 2 cas, Wallace, 2...
Wallace : Vero, tu t'entends ? Tu crois qu'il te suffit de résoudre des affaires pour le récupérer ? Tu crois vraiment que ça marche comme ça ?
Veronica, les yeux embués, se broyait les molaires pour ne pas laisser couler ses larmes.
Veronica : Je dois y aller.
Wallace : On est plus au lycée. Il ne t'aura pas attendue.
Veronica le regard dur : Tu sais quelque chose ? Tu l'as appelé ? Wallace !
Wallace : Tu as raison, va bosser... Là, ça t'évite de dire des conneries, plaisanta-t-il à moitié souriant.
Veronica : On a vieilli certes, mais ça ne s'oublie pas ça... Il m'aura attendue... Il me doit bien ça, non ?
Elle doutait elle-même de ses paroles.
Wallace : Sauve-toi ! Andy n'aime pas attendre, lui. Je dirai à ton père que tu es passée, mais tu devrais aller le voir. Tu lui manques.
Veronica (sans se retourner) : Je sais... Mais... Laisse-moi le temps de purger ma peine...
Elle quitta la maison du bonheur pied au plancher. Dans sa voiture, Veronica ressassait les mots amers de son ami.
« On est plus au lycée. Il ne t'aura pas attendue. »
Veronica voff : Et s'il avait raison ? S'il ne m'avait pas attendue, s'il m'avait oubliée, s'il avait refait sa vie, s'il m'avait trompée, trahie lui aussi...
Elle laissa ses larmes couler, elle monta le son de la radio pour ne plus entendre ses propres pleurs.
I'm not a perfect person.
There's many things I wish I didn't do
But I continue learning
I never meant to do those things to you
And so I have to say before I go
That I just want you to know...
Veronica pleurait de plus belle.
Veronica : I've found a reason for me to change who I used to be. A reason to start over new, and the reason is you. You !!!!
I'm sorry that I hurt you
Elle coupa le poste. Sécha ses larmes. S'arrêta à l'aéroport de Boston. Se refit une carapace dans les toilettes de l'aérogare. Elle était Veronica Mars, l'agent traqueur, et elle allait rejoindre son coéquipier pour son briefing.
V voff : C'est parti. La guimauve au vestiaire !
Boston.
Un père et son fils passaient leurs frustrations en mettant des paniers.
Tyler : Dis papa, elle va bien Ronnie ?
Un fabuleux trois-points, le digne fils de son père.
Wallace : Oui, oui... Ouais, je crois.
Tyler stoppa son tir.
Tyler : Tu crois ? Tu... Vous êtes fâchés ?
Jena s'immisça dans la conversation et shoota au panier.
Jena : Tu es trop jeune pour comprendre petit monstre !
Tyler : Mam', j'ai plus 6 ans !
Wallace : Veronica a encore 6 ans.
Il mit le ballon dans le cercle.
Wallace : Elle croit encore aux contes de fées... Elle croit qu'un prince pas si charmant l'attend toujours dans son palais doré...
Washington. Bureau des traqueurs.
Le directeur Kornell avait commencé son exposé depuis dix minutes quand Veronica entra.
Directeur : James Sawyer Ford, citoyen du Minnesota, il a assassiné un vendeur de crevettes à LA. Les féd n'arrivent pas à lui mettre la main dessus, ils nous ont refilé le dossier.
Veronica s'installa entre Andy et leur agent de liaison. Andy lui sourit ouvertement et secoua sa montre comme si elle était cassée.
Directeur : Mars, c'était 13 heures ! Je disais que James Sawyer Ford est un assassin en cavale. Il est doué pour se dissimuler, il est arnaqueur. Dernière résidence connue de nos confrères : Seattle. Mars et Stockes, vous partez sur l'heure.
Une demi-heure plus tard, Veronica montait dans l'avion avec Andy. Elle en était à son treizième café de la journée mais le sommeil commençait vraiment à l'envahir. Elle avait besoin de rester éveillée, de ne pas penser à son passé, de ne pas ressasser les vieux souvenirs. Elle devait tenir 2 enquêtes avant de sombrer.
Andy : Tu as une tête Mars !
Veronica : ...
Andy : Houla ! Mauvaise nuit ? Je peux te faire de la place dans mon lit à Seattle, si tu veux.
Veronica : Stockes ! Garde la braguette fermée et les yeux ouverts ok ?
Andy serra les cuisses comme une vierge effarouchée ce qui décrocha un sourire à sa collègue. Tout espoir n'était pas vain.
A voff : C'est ça, souris-moi. Prends-moi pour un idiot mais je sais que tu as besoin de moi et mes âneries pour tenir... Un jour, tes chimères te rattraperont...
Seattle.
Douze jours et treize nuits avant d'appâter le pigeon. Douze jours et treize nuits avant d'obtenir un rancard sérieux avec James Sawyer Ford. Veronica était dans sa chambre d'hôtel en train de se préparer. Elle était nue devant la glace et se détaillait. Elle porta sa main froide à son ventre plat où zigzaguait cette cicatrice.
V voff : Souvenir de boulot.
Elle passa sa main sur le galbe de sa hanche, elle frémit.
V voff : Souvenir de tendresse.
Elle se pinça, une larme perla.
V voff : Ne va pas par là ! Reste concentrée. Sawyer. Arrêtez Sawyer.
Elle se retourna vers son lit, enfila son slim noir et sa chemise bordeaux au dessus de sa lingerie fine spéciale arrestation d'escroc gigolo.
V voff : Elle te plairait ? Reste concentrée Mars !!
Elle bouclait ses talons lorsqu'Andy frappa à sa porte.
Andy : Peux entrer, Mars ?
Veronica : Come on Andy !!
Andy entra en sifflotant Come on baby light my fire. Il voulait fanfaronner. Mais il tomba sous le charme et en oubliant sa vanne.
Andy : Veronica... Tu es...
A voff : Je dois avoir l'air con à la mater comme ça... Come on baby light my fire... Abruti ! Trouve-toi un extincteur !
Veronica : Un agent fédéral qui va arrêter un pourri !
Andy (oubliant le fantasme qui venait de naître en lui) : Et ôter une perle de plus à son collier...
Veronica caressa son cuir et durcit son regard.
Veronica : Ne te mêle pas de ça !
Andy : Ok, ok...Tu es prête ?
Veronica en faisant claquer son arme : Je le suis. On y va.
Veronica avait rendez-vous avec son pigeon à la terrasse d'un café. Elle jouait à croiser, décroiser les cuisses pour bien ferrer le client.
Sawyer : Je ne peux pas rester ce soir. J'ai un client à voir et...
Veronica : Tu ne peux manquer une occasion pareille... fit-elle de sa plus belle voix de blonde.
Oreillette, voix d'Andy : Tu fais bien ta blondasse...
Veronica tenta de garder son calme, elle aurait tout le temps de le tuer dans l'avion. Pour l'instant, elle devait coincer cet enfoiré à la langue et la braguette faciles. Elle devait boucler cette affaire. Elle devait se débarrasser d'une perle de plus. Elle devait en finir au plus vite.
« On est plus au lycée. Il ne t'aura pas attendue. »
Elle espérait bien que Wallace se trompait et elle voulait le vérifier au plus vite.
Oreillette, voix d'Andy : Ne le laisse pas filer. Si on le coince pas ce soir, ça va nous pourrir nos stats...
V voff : Pourrir nos stats, c'est moi qui vais te pourrir Stockes, si tu continues.
Détendant ses bras dans son dos, elle fit jouer sa montre en argent et regarda ostensiblement l'heure. L'agent fédéral passait à l'action.
Veronica : Cinq heures moins quart... Ton avion est à ??
Elle fit mine de prendre ses affaires et de vouloir partir. Ferrer le poisson par la ceinture.
Sawyer : Neuf heures mais... Mais tu es pressée ?
Veronica : Je ne sais pas. Ça dépend de... (elle lui caressa la cuisse avec sa cheville) toi...
Oreillette, voix d'Andy : Ouille, ouille, ouille ! Tu veux le tuer tout de suite ? Arrête ça, le bonhomme va pas tenir...
Sawyer paya la serveuse et fit monter galamment Veronica dans sa Corvette.
Dans sa voiture, Andy mit le contact et les suivit discrètement. Il n'avait pas le droit à l'erreur. Il ne devait pas laisser sa coéquipière, seule sur ce coup-là. Quoique... Ce n'était peut-être pas elle qui était le plus en danger. Il se gara peu de temps après eux dans le parking du motel.
Veronica entra dans la chambre : un lit, des barreaux et des draps de mauvaise qualité. Elle était persuadée qu'ils grattaient. Heureusement qu'ils n'allaient rien faire dessus. Elle se prit à rougir en passant aux endroits et positions insolites où elle avait pu flirter avec Lui.
V voff : Reste concentrée. Tu es censée maîtriser la situation. C'est toi qui veux le mettre dans ton lit ! Pense comme Madison ! Laisse parler la Madison qui est en toi...
Veronica s'assit au pied du lit, genoux serrés, talons écartés, l'air petite fille sage, mais qui sait ce qu'elle veut. Et là, elle avait envie de...
Sawyer s'avança jusqu'à elle, elle le saisit par le col. Leurs lèvres étaient si proches. Elle sentait son souffle chaud contre ses lèvres. Elle le regarda dans les yeux. Un visage avenant, quelques cicatrices. Un homme qui a souffert. Un bad boy. Des yeux clairs, un regard pur mais avec une part de noirceur comme...
Veronica plaqua avec avidité sa bouche contre la sienne. Il lui rendit ce baiser passionné. D'un coup de rein, elle passa au dessus. Le poussa sur le lit. S'attaqua aux boutons de sa chemise pendant qu'il s'attelait à la sienne. Elle voyait son torse musclé et bronzé par les heures passées à surfer...
V voff : Veronica, reste concentrée !
Sawyer : T'arrête pas...
V voff : Oh si, je vais t'arrêter mon pote !
Veronica : J'ai envie de jouer...
Sawyer : Jouer ?!
Veronica, à reculons tel un chat, attrapa son sac, en sortit deux paires de menottes.
Sawyer : Une pour toi, une pour moi ?
Veronica remonta le long du torse de l'escroc jusqu'à avoir ses genoux au niveau de ses aisselles.
Veronica : Une paire pour chaque main...
Elle le menotta aux barreaux de la tête de lit. Sawyer, pris par le jeu, déboutonnait le jean de Veronica. Elle se tendit. Descendit sa bouche vers l'oreille de son prisonnier.
Veronica : Monsieur Sawyer, je vous arrête...
C'était le signal. Andy sortit de sa voiture, arme au poing.
Sawyer : Arrête-moi ! Bâillonne-moi...
Veronica descendit du lit, fit mine de fouiller son sac, en tira son arme.
Veronica : James Sawyer Ford, vous êtes en état d'arrestation pour meurtre, escroquerie. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous...
L'escroc attaché au lit avait du mal à comprendre ce qu'il lui arrivait. Plaisanterie de mauvais goût. Triste réalité. Il ne savait se décider. Andy fit son entrée. La porte vola.
Andy : James... (regarda Veronica, elle était à moitié nue mais indemne. A moitié nue, savoura Andy) James Sawyer Ford vous êtes en...
Veronica reboutonnant sa chemise : Je lui ai déjà lu ses droits, Andy. Débarrasse-moi de lui.
Andy lia son fugitif et le mena vers la sortie.
Sawyer : Tu m'as peut-être ajouté à ton tableau de chasse, ma belle mais je sais que tout n'était pas boulot. Tu as ressenti un truc. Je t'ai fait vibrer...
Veronica : Une seule personne peut me faire vibrer... Et ce n'est pas toi...
Sawyer : Je lui ressemble alors...
Veronica touchée : Je... Je simule bien... Andy ! Embarque-moi ce type...
Veronica n'était toujours pas sortie de la chambre. Elle avait la nausée, comme au sortir d'un mauvais rêve. Elle alla se rincer le visage, elle voulait penser à autre chose. Dans le miroir de la salle de bain, elle se vit, elle le vit, elle vit le visage de Sawyer se superposer.
Veronica : NON ! Laisse-moi tranquille !
Une main se posa sur son épaule, elle ne l'avait pas vu venir.
Andy : Ca va ?
Veronica s'efforçant à sourire : Oui, oui...
Andy : Arrête de mentir, V.
Il venait de la prendre par les épaules.
Andy : Je sais que c'est dur les traques, je sais qu'on n'a pas le temps d'avoir une vie, d'avoir quelqu'un qui panse nos plaies, écoute nos doutes... (il la serra dans ses bras) Même si on n'a pas tout ça, on est partenaires. Tu m'as moi...
Veronica s'écarta vivement.
Veronica : Je n'ai pas besoin de toi...
Andy : Oh oui, j'oubliais, tu n'as besoin de personne ! Wallace me l'avait bien dit ! La grande Veronica n'a besoin de personne ! Alors pourquoi, si tu n'as besoin de personne et si tu n'as besoin de l'autorisation de personne, pourquoi tu t'infliges ce collier avec tes perles débiles avant de le revoir ?!
Veronica : Tais-toi !
Andy : Non, mais pourquoi V. ? Pourquoi tu ne vas pas le rejoindre ?
Veronica : Ne m'appelle pas comme ça.
Andy : Pourquoi tu lui coures encore après ? Tu crois qu'il t'attend ? Tu crois que tu ne mérites pas mieux ?
V voff : « On est plus au lycée. Il ne t'aura pas attendue »
Veronica : TAIS-TOI ! Tu ne sais pas de quoi tu parles !
Andy : Mais Ronnie ouvre les yeux !
Veronica : Ne m'appelle pas comme ça ! C'est Veronica !
Elle partit du motel en courant.
A voff : Ouvre les yeux... Je t'aime moi...
