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Série : Veronica Mars
Création : 27.05.2009 à 15h46
Auteur : Marion
Statut : Terminée
« Fic individuelle situé après la fin de la saison 3... L'histoire commence au F.B.I... » Marion
Cette fanfic compte déjà 45 paragraphes
Mike Doughty - I hear the bells
Sunset Bar – Square Street – Richmond
Veronica voix-off: Le but est simple. Appâter la tête d’un groupe de mafieux qui font dans le trafic de jeunes filles étrangères. Simple et discret : ces filles ne manquent à personne.
Depuis plus d’une heure, Veronica essayait d’attirer le Latino Sanchez. Voilà à peine dix minutes qu’elle avait eu le droit de s’asseoir à sa table. Alors que le mafieux essayait, tant bien que mal, de savoir d’où pouvait bien venir cette jolie petite tête blonde, elle tentait de lui soutirer le maximum d’infos. Elle serra les dents lorsqu’il glissa sa main sur son bras. Elle se força à sourire et essaya de garder son calme.
Veronica voix-off : Une main de plus et tu es handicapé à vie.
Alors qu’elle discutait avec le mafieux, elle frissonna. Elle regarda discrètement autour d’elle, perturbée. Personne. La musique changea soudain. Elle leva les yeux vers l’orchestre et se figea. Les premières note de I hear the Bells de Mike Dougthy retentirent dans la salle. Elle tenta de rester naturelle et sourit au mafieux.
À l’autre bout du bar
Logan ferma les yeux un instant. Ce ne pouvait être elle. Avec un homme aussi vieux. Mais il ne la connaissait que trop bien. Même de dos, parmi cent autres. Il ne se serait pas trompé. Ses cheveux glissaient dans son cou, à chaque mot qu’elle disait.
Elle tourna les yeux et son regard croisa le sien. Logan se figea. Elle l’avait vu. Son cœur se mit à battre plus vite. Que faire ? Au même instant, un homme s’approcha de Veronica et montra sa plaque au mafieux. En quelques secondes, Veronica et lui traversèrent le bar avec l’agent fédéral. Logan essaya de la suivre, en vain.
Three Doors Down - Here Without You
Appartement de Veronica – Richmond
Elle ferma les yeux et laissa l’eau brûlante couler le long de son corps. La vapeur envahit doucement la pièce.
Quelqu’un toqua à la porte. John se leva et alla ouvrir. Il tomba nez à nez avec un jeune homme, surpris.
JOHN – Bonsoir. Je peux vous aider ?
… - Heu…
Logan resta là sans rien dire. Un homme dans l’appartement de Veronica ! Il s’était préparé à beaucoup de choses, mais pas à ça. Il entendit des pas derrière lui et la vit. Le corps enroulé dans une serviette, les cheveux trempés. Son cœur se serra.
LOGAN – Je suis désolé, je me suis trompé.
Il fit demi-tour et, sans demander son reste, fonça jusqu'à l’ascenseur. Veronica s’arrêta. Cette voix. Elle courut jusqu’à la porte et regarda John.
JOHN – Juste un type qui s’est trompé de porte.
Elle la rouvrit et regarda dans le couloir.
VERONICA – Logan…
Logan se retourna au dernier moment, les portes se refermèrent, elle voulut lui courir après, mais elle n’était qu’en serviette. Elle resta immobile dans le couloir, sans un mot. Quelques larmes coulèrent sur ses joues, son cœur lui faisait mal dans sa poitrine.
Trop de nuits à penser à ce qu’elle aurait dû lui dire ! Trop de cauchemars lui rappelant la nuit qu’il avait passée avec Madison !
John la serra contre lui et l’entraîna dans l’appartement. Il s’assit à côté d’elle sur le divan et, au bout de quelques instants, murmura.
JOHN – C’était Logan…
Veronica n’eut pas besoin de répondre. Il essuya les larmes qui coulaient sur les joues de la blonde et, sans un mot, la serra plus fort contre lui.
Grande avenue de Neptune
Les essuie-glaces à plein régime, le Suv s'engouffra dans la ville à une allure folle. Au carrefour, la voiture ne freina pas et passa le feu au rouge. Sur le parking de la plage, le gros Suv noir finit sa course, mal garé.
Logan coupa le moteur et en sortit. Quelques larmes avaient coulé sur ses joues et ses yeux étaient encore humides. Il enfila un pull, ne prit pas la peine de fermer la voiture et marcha le long de la plage, pieds nus.
Il n'avait pas pu rester à Richmond. Il avait prit le premier avion qu'il avait trouver et depuis son retour il était incapable de rentré à l'hôtel. Il s'assit dans le sable, face à la mer, le regard dans le vague.
Trois semaines plus tard
Centre F.B.I – Bureau de Veronica – Richmond
Veronica leva les yeux lorsque quelqu’un frappa à la porte vitrée.
VERONICA – Oui ?
Elle sourit en apercevant son supérieur franchir la porte. Le lieutenant Danner lui rendit son sourire et s’installa face à la jeune détective.
DANNER – Mademoiselle Mars, nous avons un problème.
VERONICA – Ça m’aurait étonnée !
Danner sourit et continua.
DANNER – Notre affaire de faux billets vient de refaire surface, nous avions perdu toute piste jusqu'à hier. Il semblerait qu’un trafic de ces billets ait été signalé dans votre ville natale.
VERONICA – Neptune ?
DANNER – Nous espérons que vous nous accompagnerez pour pouvoir nous aider à nous repérer !
VERONICA – Neptune fait des siennes. Qui aurait cru ?
Elle acquiesça et soupira.
DANNER – Nous partons demain à la première heure. Prévenez votre ami John.
VERONICA – Très bien, Monsieur.
Il se leva et se dirigea vers la sortie.
VERONICA – C’est une faveur que vous me faites Monsieur ? Si je peux me permettre de vous demander ?
Danner fit demi-tour avec un sourire sur le visage.
DANNER – On peut appeler cela comme ça ! Et puis c’est votre dernière semaine chez nous, Miss Mars !
Veronica sourit et se remit au travail.
Plage de Neptune
Veronica était adossée à son SUV gris et regardait l’horizon. Elle consultait sa montre pour la troisième fois depuis dix minutes lorsqu’elle reconnut le ronronnement de la moto qui approchait. Elle leva ses lunettes de soleil et haussa les sourcils, amusée. Le motard se gara, retira son casque et avec un sourire charmeur lança :
… - De retour Chica ?
VERONICA – Non ! Je suis là pour affaire.
… - Je me suis bien dit que tu ne m’appelais pas pour rien.
VERONICA – Hum… J’aurais pu. Comment vas-tu, Eli ?
WEEVIL – Bien, on fait aller. Je n’ai pas eu de souci avec le département du Sheriff depuis plus d'un mois et demi.
VERONICA – Intéressant. Ton record ?
WEEVIL – Presque. Il sourit puis reprit. Alors que me vaut l'honneur de te voir ?
VERONICA – Je suis sur une affaire avec le F.B.I. Tu as des échos d’un trafic ces derniers temps ?
WEEVIL – Dans le genre ?
VERONICA – Faux billets !
WEEVIL – Hum… Non, j’ai rien entendu de ce genre, mais…
VERONICA – Mais ?
WEEVIL – Je sais qu’une petite bande passe son temps à traîner près de l’ancien entrepôt à la sortie de la ville.
VERONICA – Tu penses que ça pourrait être lié ?
WEEVIL – Aucune idée, je ne trempe plus dans rien, Chica.
VERONICA – Tu pourrais te renseigner pour moi ?
WEEVIL – Je verrai ce que je peux faire.
Il sourit et remit son casque.
VERONICA – Merci.
WEEVIL – C’était un plaisir.
Il enfourcha sa moto et s’en alla. Veronica attrapa son téléphone dans la poche arrière de son jeans et monta dans sa voiture.
Neptune Grand Hotel – Salle de conférence – Neptune
Veronica était assise à côté de John dans la grande salle de conférence. Son patron donnait les instructions depuis plus d’une demi-heure. Grâce aux infos qu’Eli lui avait données plus tôt dans la journée, après avoir vérifié ce qui traînait du côté de l’entrepôt, Veronica avait confirmé les craintes de ses patrons.
Danner expliquait à ses troupes comment procéder.
JOHN – Tout va bien ? murmura-t-il à l’attention de Veronica.
Pour toute réponse, la jeune femme lui sourit et reporta son attention sur le lieutenant Danner. Mais en réalité, son esprit était perturbé. Weevil était resté très vague sur les personnes qu’il avait aperçues. D’habitude, il était plutôt loquace, mais là, pas la moindre info. Il lui avait juste confirmé que le trafic avait sûrement lieu dans l’entrepôt. L’instinct de la jeune femme lui dictait qu’il lui cachait quelque chose. Elle aurait préféré vérifier, mais elle n’avait pas eu le temps, entre John qui restait en permanence avec elle et le lieutenant Danner qui ne cessait de lui demander conseil.
Entrepôt de Neptune
Un jeune homme regarda rapidement autour de lui et pénétra dans la vieille bâtisse. Il sortit un sac et le posa sur une table. Il s’éloigna un instant, s’appuya contre un des murs et attendit en silence. Dans la pénombre du bâtiment, un jeune hispanique remplit le sac de grosses enveloppes brunes avant de le refermer. Il sourit. Le jeune américain attrapa le sac lorsque son acolyte l’envoya voler au travers de la pièce. Un dernier signe de la tête et chacun s’installa dans un coin de la pièce, sans un mot.
Veronica gara son SUV à quelques mètres seulement de l’entrepôt et les hommes de Danner la suivirent. Danner lui avait demandé de les guider durant la descente à l’entrepôt. Elle était la seule à connaître les lieux et, puisqu’il fallait procéder rapidement, ils n’avaient pas pu se permettre de faire de repérage des lieux.
Une dizaine d’hommes pénétrèrent l’un après l’autre dans le hangar. Veronica en tête et Danner en couverture, ils s’aventurèrent dans les couloirs. John était resté dans la voiture, relié par des micros en cas de problème, il pourrait appeler des renforts.
Le cœur de Veronica battait à tout rompre. Elle le sentait cogner contre sa poitrine. Les mains serrées sur son arme, elle avançait à petits pas. Et si Eli lui avait menti, s’il était mêlé à cette histoire, comment s’en sortir cette fois ? Elle secoua la tête et se força à faire le vide. Elle fit signe aux hommes de se séparer pour pouvoir encercler les suspects au centre de l’entrepôt, si jamais ils étaient nombreux. Elle balaya la pièce du regard et avança de quelques pas. Elle fit signe aux autres de ne pas bouger, seul Danner la suivit.
Elle lui indiqua les petites entrées au fond de l’entrepôt.
VERONICA – Ils sont sûrement dans une des pièces souffla-t-elle.
Danner acquiesça.
DANNER – Je vérifie de ce côté. Je vous fais confiance Mars, contrôlez le reste de l’entrepôt. Emmenez un de mes hommes, les autres encercleront le reste des voyous.
Veronica acquiesça à son tour et se tourna vers un des hommes du Lieutenant. Elle lui fit un signe de la main, il la suivit vers l’arrière de l’entrepôt.
Elle avança doucement, ses yeux passaient d’un endroit à un autre. Rapide, silencieuse, elle se glissa dans les couloirs du hangar. Face à eux, deux portes se dressaient au bout du couloir, l’une d’entre elles était ouverte. Elle indiqua la porte fermée qu’elle ouvrit sans bruit avec son pied. Dans la pièce, un homme remplissait des sacs avec de grosses enveloppes. Il était seul. Elle avança doucement, faisant signe à son collègue de rester sur sa position et plaqua son arme sur l’arrière de la tête de l’homme. Celui-ci, bien que surpris, ne broncha pas. Il leva doucement les mains et se tourna vers Veronica.
… - Cool ! Je n’ai pas d’arme.
Le jeune homme, un tatouage sur l’avant-bras gauche, semblait effrayé. Elle lui passa les menottes et le poussa jusqu'à son collègue. Celui-ci l’attrapa et le fit sortir de la pièce.
VERONICA – Vous êtes en état d’arrestation, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous lors d’un procès.
L’homme acquiesça comme pour expliquer qu’il avait compris. Elle fit signe à son collègue de fouiller la pièce.
VERONICA – Regarde si tu trouves quelque chose, je vais voir à côté.
Elle poussa doucement la porte et avança son arme avant de pénétrer dans la pièce. De sa main droite, elle tâtonna le mur à la recherche d’un interrupteur et sourit lorsque la lumière s’alluma. Une longue pièce se présentait face à elle, des tonnes de sacs jonchaient le sol. Au bout de la pièce, une faible lumière persistait.
Veronica voix-off : Une sortie vers l’extérieur !
Dans une autre pièce de l'entrepôt
Un homme était adossé au mur. Il regarda sa montre, impatient.
Voix off : Mais qu'est-ce qu'il fait ?
Il soupira et avança un peu plus dans la salle. Une faible lueur filtrait à travers la porte. Son regard balayait le moindre recoin de la pièce lorsqu'il aperçut des sacs qui jonchaient le sol. Il s’approcha de l'un d’eux et l’ouvrit silencieusement. Il ferma les yeux et referma le sac.
Voix off : Merde ! Dans quoi il m'a embarqué ? Où il est ?
Il glissa sa main dans ses cheveux et se redressa. Il voulut sortir du lieu lorsqu'un bruit retentit. Nerveux, il tenta de se cacher. Lorsqu'il entendit plusieurs voix arrêter un homme.
Voix off: Fais chier ! Comment finir ses vacances en tôle ?... Conduire un ancien pote à un rencart !
Veronica pénétra dans une nouvelle pièce. Elle s’avança à pas rapides et, à une dizaine de mètres de la porte, un petit grincement se fit entendre juste derrière elle. Elle se retourna et ses yeux, brillants et un brin nerveux, scrutèrent les alentours.
Sans crier gare, un homme bondit et se précipita vers la porte. Elle brandit son arme et cria.
VERONICA – Hey !
Roxette - Listen to your heart
L’homme s’immobilisa net lorsque la voix de la jeune femme retentit dans le bâtiment. Il ferma les yeux un instant et soupira. Un frisson lui parcourut le dos et il baissa les bras en se retournant.
Veronica voulut dire un mot, mais lorsqu’elle aperçut son visage, elle resta comme figée. Son arme braquée sur lui , elle tremblait.
… - V.
VERONICA – Logan…
Sa voix tremblait. Que faisait-il là ? Qu’avait-il à voir avec ce trafic ? Elle ne pouvait pas s’empêcher de réfléchir. Il était là, face à elle, à quelques mètres.
LOGAN – Je suis désolé, V.
Ses yeux se baissèrent, elle le sentit faible et fatigué.
VERONICA – Pourquoi ? demanda t-elle, troublée.
LOGAN – Je ne sais pas…
Leurs regards s’accrochèrent, ce sentiment enfoui refit surface. Une chaleur remplit la pièce en quelques secondes. Veronica sentit un frisson la parcourir. Ses yeux s’embuèrent. Elle se souvint du soir où il était passé à Richmond.
Il ne s’agissait plus de cette affaire, de ce trafic. Il s’agissait de lui, d’elle, d’eux.
Logan la sentit troublée et s’avança vers elle.
VERONICA – N’avance pas !
Son ton froid surprit Logan. Mais quelque chose en lui, le poussa à s’approcher d’elle.
LOGAN – Tu ne peux pas.
Son arme braquée sur Logan, ses mains tremblaient. Logan vint se poster devant elle, son torse contre le bout de son arme.
LOGAN – Je suis désolé.
Veronica baissa son arme et le regarda dans les yeux, perdue. Sans réfléchir, ses lèvres se posèrent sur celles du jeune homme. Son cœur cogna contre sa poitrine, elle tremblait. Logan sentit comme une décharge lors de ce baiser, il crut vaciller. Il posa ses mains sur le visage de la jeune femme et lui rendit son baiser, brûlant de désir.
… - Mars ? Tout va bien ?
Une voix retentit dans le silence de la pièce. Elle se sépara de Logan, confuse.
VERONICA – Tout va bien.
… - Tu as quelque chose ? Quelqu’un ?
Logan la regarda intensément. Elle lui fit un dernier signe de la tête.
VERONICA – Personne ici, par contre des tonnes de sacs. J’arrive.
Logan, sans un mot, quitta la pièce.
Quelques semaines plus tard
Appartement des Mars – Neptune
VERONICA – P’pa je suis à la maison ! Je suis de retour.
Elle posa son sac dans l’entrée et claqua la porte derrière elle. Une odeur de gâteau emplissait la pièce, elle s’approcha du four et sourit. Des muffins montaient doucement dans le four.
KEITH – Chérie ?
Il apparut sur le seuil du salon et elle se redressa. Un sourire se dessina sur les lèvres de son père et elle se jeta dans ses bras.
VERONICA – Tu m’as manqué, Papa.
Elle ferma les yeux et apprécia ces quelques instants de sécurité dans les bras de son père.
KEITH – Alors, raconte-moi tout chérie, comment c’était ?
VERONICA – Génial et horrible à la fois.
Son père fit la grimace et attendit la suite.
VERONICA – J’ai servi du café les deux premières semaines… Puis j’ai interrogé des suspects.
KEITH – Ça, c’est ma fille, et alors, quoi comme affaire ?
VERONICA – Vol de bijoux ! Leo était complice et Trina la voleuse… Plus ou moins…
KEITH – La fille d’Aaron et de Lynn ?
VERONICA – Oui.
KEITH – Qu’avait-elle à voir avec Leo ?
VERONICA – Il est le meilleur ami de son petit ami. Et c’est le petit ami, sous les ordres de Trina, qui est allé voler les biens de Lynn…
KEITH – Poursuivie par de vieilles connaissances…
VERONICA – C’est ce que je commence à croire.
KEITH – Et maintenant ?
VERONICA – Je préfère être détective…
Elle repensa à Logan, elle l’avait laissé filer dans le courant d’une enquête. Elle ne pouvait pas se résoudre à l’arrêter. Au moins en tant que détective, elle s’arrêtait là où elle le désirait. Et travailler à Neptune lui avait manqué.
KEITH – Tu es sûre ?
VERONICA – Certaine. En plus la rentrée est dans deux jours…
KEITH – Alors comme au bon vieux temps ?
VERONICA – Comme au bon vieux temps !
Elle fit un clin d’œil à son père puis soudain se retourna, confuse.
VERONICA – Où est Back up ?
Son père se tourna vers elle et sourit.
KEITH – Il t’attend sur la plage, avec un vieil ami.
Veronica sourit et sortit sans demander son reste.