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Série : Veronica Mars
Création : 06.02.2010 à 16h01
Auteur : devilblue
Statut : Terminée
« Nous y voilà, je publie une des fics. Mais celle-ci est un peu différente. Je me suis amusée à réinventer VM...Je vous laisse découvrir. Bonne lecture. » devilblue
Cette fanfic compte déjà 54 paragraphes
Chapitre I : Summer in the City.
Cette journée d’été est étouffante.
Une véritable fournaise. C’est ça, passer l’été Californien à travailler.
C’est peut-être pour échapper à cette atmosphère oppressante que l’agent Spécial Veronica Mars finit sa journée dans un bar de la Baie de San Francisco.
Voix off : Je me présente. Je m’appelle Veronica Mars et je travaille au FBI à San Francisco depuis environ 2 ans.
Vous vous demandez ce que je fais assise dans ce bar, à fixer ce verre d’alcool posé là devant moi ?
Pourquoi est-ce que je ne le bois pas ?
Très bonnes questions mais ce soir, avec cette chaleur, je n’ai pas envie de répondre.
Je suis trop fatiguée.
Les réflexions et les réponses viendront un autre jour si vous me le permettez.
Je ne suis pas une personne qui se confie facilement. Vous l’apprendrez assez vite, j’en ai bien peur.
Veronica, petite blonde élégante, semble lasse..
Elle a juste envie pendant une heure ou deux, d’oublier sa vie, son job.
Elle a concrétisé son rêve en devenant agent spécial du FBI, mais pourtant, elle ressent comme un manque. Un vide que rien ni personne ne parvient à combler.
Elle n’a pas revu sa mère depuis trop longtemps. Malheureusement, elle sait qu’elle ne réapparaîtra pas dans sa vie. Veronica le sait depuis le jour où sa mère est partie de la maison avec le chèque qui devait servir à payer ses études.
Désabusée ?
Non... Juste réaliste et consciente que la nature humaine est capable des pires bassesses.
Un petit ami ?
Oui... Mais Veronica sent bien qu’il n’est pas fait pour elle. Pourtant, il est toujours à ses côtés, il l’encourage dans son job.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est fou d’elle et lui rappelle chaque jour qu’elle est la plus belle chose qui lui soit arrivée dans la vie.
Veronica se décide à quitter cet endroit, elle se lève, paye sa consommation.
Le barman sourit et lui dit que ce n’est pas souvent que les gens payent pour ne rien boire.
Avant de sortir, son attention est attirée par un groupe d’hommes dans le fond de la salle.
Ils rient à gorge déployée et seuls quelques mots arrivent jusqu’à son oreille.
V Voff : Encore un parfait exemple de vantardise de la gente masculine !
Au moment où elle franchit la porte, un jeune homme distrait manque de la bousculer. Ne s’écartant pas suffisamment vite, ils se frôlent au passage. Ce simple contact a sur eux deux un effet très étrange, comme si une décharge électrique leur parcourait le corps.
- Désolée. Fait Veronica gênée.
- Personne ne m’avait dit que je subirai un électrochoc, ici, ce soir ! Réplique l’homme amusé.
- Hé mec !! On est là !!! Lance l’attroupement masculin du fond.
Veronica comprend alors quel genre de personnage doit être ce type et, profitant du fait que son interlocuteur répond d’un signe de la main au groupe, elle s’éloigne très vite.
Il se retourne pour engager la conversation mais s’aperçoit que la belle a filé en douce.
-Dommage. Se dit-il avant de rejoindre ses amis.
Alors qu’elle est en train de rejoindre sa voiture, Veronica sent à nouveau la chaleur moite de cette journée d’été tomber sur ses épaules.
La baie s’offre à elle, là, juste en face. Pas envie de résister, pas envie de rentrer tout de suite chez elle.
Elle s’installe donc sur un banc au bord de l’eau et contemple le paysage.
Pour une fois, elle regarde sans juger, sans chercher une réponse ou sans chercher à comprendre pourquoi.
C’est calme, reposant, exactement ce qu’il lui faut.
Elle respira profondément et ferme les yeux.
Elle s’amuse à essayer de retenir les détails de ce spectacle.
Soudain, une main vient se poser sans prévenir sur son épaule.
Veronica sursaute en sentant ce contact et ouvre les yeux rapidement, prête à mettre à terre cet importun.
-Hé, c’est moi ! Lance un jeune homme brun, très surpris par la réaction de la blonde.
-Piz, excuse-moi. Je… Enfin, je ne m’attendais pas à toi ! Répond Veronica confuse.
-Et tu attendais qui ? Demande-t-il avec malice.
-Personne, mais que fais-tu ici ? Tu n’es pas à la radio ?
-Je suis en repérage, nous avons prévu de faire une émission en direct de la baie ! C’est une très bonne idée compte tenu de la chaleur ! Répond-il d’un ton enjoué.
Veronica le regarde, observe ses lèvres bouger, mais ne participe pas à cette pseudo conversation.
Réussira-t-il un jour à lire sur son visage, à comprendre sa lassitude et surtout son besoin de rester seule.
V Voff : Lui ?... Piz, mon petit ami. Et je n’en dirai pas plus.
-Tu veux venir avec moi ?
-Piz, je suis déjà en face de la baie. Répond-elle d’un ton sarcastique.
-Je sais, je sais ! Mais je dois aussi préparer une interview et la personne m’attend dans un pub. Dit Piz en caressant les cheveux de Veronica, toujours assise sur son banc.
-Non, je vais rentrer chez moi. J’ai eu une dure journée et j’ai envie de souffler un peu. Réplique-t-elle, en se levant et en déposant un bref baiser sur les lèvres de son ami.
-Toute seule ? Demande-t-il alors qu’elle s’éloigne déjà.
-Qui sait ? Lance-t-elle en arrivant près de sa voiture.
Piz l’observe s’éloigner ainsi de lui. Ce sentiment de fuite ou plutôt de perte de l’être cher le ronge depuis quelques temps. Il aime Veronica de tout son cœur, mais ce sentiment ne semble pas partagé.
Depuis quelques semaines, Veronica a changé, elle n’est plus tout à fait la même.
Alors il se promet de tout faire pour la reconquérir, pour la ramener à lui et récupérer son cœur.
Quel que soit le moyen, quelles qu’en soient les conséquences, il conservera Veronica à ses côtés jusqu’à la mort.
Quelques minutes plus tard, Veronica arrive enfin chez elle.
V Voff : Ici, c’est chez moi, mon cocon, mon ultime rempart.
Je vais répondre à cette question qui vous brûle la langue ! Pourquoi suis-je aussi froide avec mon petit ami ?
J’ai été blessée, il y a quelques mois lors d’une intervention et j’ai du subir une thérapie !
Oui subir ! Et malheureusement, rien de bon n’est ressorti de ces séances.
Maintenant, je suis fatiguée, alors plus de questions.
Veronica se change en vitesse et s’installe avec un pot de glace au chocolat devant la télé.
Chaptitre II : Be yourself
Le lendemain matin, Veronica se réveille, toujours sur son canapé. Elle n’a pas pris la peine de rejoindre son lit. Le pot de glace vide trône par terre et la télévision fonctionne encore.
V Voff : Quelle heure est-il ?
Les rayons du soleil, commencent à remplir la pièce d’une douce chaleur.
Veronica s’étire et part dans la salle de bain. Après une rapide toilette, elle ressort en tenue de sport : débardeur, bas de survêtement et paire de chaussures de course aux pieds.
Elle met ses écouteurs, accroche son téléphone portable à sa ceinture, prend une bouteille d’eau en passant et file faire un jogging matinal sur la plage.
L’appartement de Veronica a l’avantage de se trouver à 50 m de la mer. Elle réside dans un quartier tranquille, composé de gens travaillant mais considérés comme appartenant à la classe moyenne.
Elle gagne pourtant bien sa vie mais son père lui a appris à ne jamais oublier d’où l’on vient.
A un pâté de maisons, se trouve un quartier beaucoup plus huppé, composé de splendides villas.
V Voff : c’est pour cela que j’aime mon quartier.
Je sais qui je suis et comment j’en suis arrivée là !
En sortant de chez moi, je n’ai qu’à tourner la tête à droite pour voir cet étalage de luxe.
Merci papa de m’avoir inculqué des valeurs saines !
Vous me trouvez injuste ?
Et Veronica entame son footing, en courant le long de la plage sur le chemin dallé.
La musique à fond dans les oreilles, plus rien ne compte, elle se libère de ses tensions, de lui, de tout.
Elle revit, paisiblement, sous le soleil à peine levé ! Seuls quelques courageux surfeurs profitent de ce calme.
Au rythme de la musique, Veronica calque sa foulée et son souffle.
La chaleur commence à faire son apparition, alors elle décide de se rapprocher de l’eau.
Le sable est encore humide et assez dur pour supporter sa course.
Elle court tranquillement puis essaye de tester ses limites, elle accélère et ralentit brusquement. Ce petit jeu avec son cœur l’amuse, c’est tellement plus facile de jouer physiquement avec son cœur.
Enfin, elle reprend son souffle et entame des exercices d’étirements.
Au bord de l’eau, le bruit du ressac, les surfeurs entament leur chorégraphie matinale. Veronica se laisse charmer par le spectacle.
Elle observe ces jeunes gens aller et venir avec leur planche sous le bras, se lancer des défis. Ils attendent la bonne vague pour démontrer leur maîtrise de l’homme sur la nature.
Certains s’en sortent mieux que d’autres.
V Voff : Ce spectacle ? Le surfeur est un philosophe qui tout comme moi essaie d’être lui-même quelles que soient les circonstances !
Veronica Mars amie des surfeurs ? Non, mais je sais reconnaître que je me sens proche d’eux sur certains points.
Elle reprend ses exercices d’assouplissements, toujours face au ballet que lui offrent les jeunes gens.
La musique, la vue, le sport, Veronica se sent bien et étrangement vivante.
Son regard est attiré par un surfeur en particulier. Il semble si sur de lui voire même arrogant et impertinent. Il est trop loin pour qu’elle puisse discerner précisément son visage, mais il lui est impossible de détacher ses yeux bleus de cette silhouette.
Veronica déteste pourtant son attitude trop triomphante à son goût, mais elle se laisse porter par son envie. Elle s’approche un peu plus de l’attroupement.
Alors qu’elle fixe toujours ce surfeur, son corps est soudain envahi d’une émotion étrange.
Elle arrête net sa marche tant cette sensation la paralyse… Le même frisson qu’elle a ressenti la veille.
V Voff : La chaleur brûlante de Californie, je suppose ?
Ses yeux toujours accrochés à cette silhouette, doucement elle reprend possession de son corps.
Elle secoue la tête, respire profondément et reprend sa course en direction de son appartement.
Son portable se met à vibrer.
V Voff : Sauvée par le gong !
Avant de décrocher, elle se retourne une dernière fois et assiste à la chute de son surfeur.
V Voff : Ne jamais partir vainqueur !
Elle sourit et prend son appel.
Du coté des surfeurs
-Hé mec ! Beau plongeon ! S’écrie un surfeur blond à son ami qui vient de tomber de sa planche.
-Je ne sais pas ce qui m’est arrivé ? La chaleur Californienne… Répond ironiquement le malheureux en regagnant le sable.
Les deux hommes s’installent sur leur planche, face à la mer et se servent à boire.
Encore surpris par cette sensation qui l’a déséquilibré, le jeune homme se retourne et balaye la plage du regard.
Ses yeux noisette sont irrésistiblement attirés par une silhouette féminine qui s’éloigne rapidement.
Le jeune homme se concentre pour trouver dans sa mémoire qui peut être cette personne, mais la queue de cheval blonde se balançant en cadence ne lui rappelle rien.
Son seul indice, cette décharge électrique qu’il a ressentie avant de tomber... Tout comme hier soir.
- Alors jeune fille, vous êtes matinale ? Interroge-t-il à haute voix la silhouette au loin.
- Non mais ça va pas ! Tu confonds ton pote avec une fille ?... Mec, faut arrêter de te prendre des gamelles, ça te réussit pas ! S’écrie le surfeur blond en se levant.
-Non. Je pensais à voix haute !
-C’est pour ça que je ne pense pas ! Pas de risque de court-circuit ! Réplique le blond en repartant à l’eau.
Le surfeur resté sur le sable sourit, amusé de la réponse de son meilleur ami et part le rejoindre.
Chapitre III : Help
Veronica sourit et prend son appel en repartant à petites foulées vers son appartement.
-Mac ? Tu es déjà debout ? Demande-t-elle amusée.
-Quoi ? Mais tu ne comprends pas ! Veronica, c’est atroce ! Réplique son amie affolée.
-Que se passe-t-il ?
-C’est atroce, il y en a partout, je ne sais plus quoi faire !!!
-Mac, tu es chez toi ? J’arrive tout de suite ! Tu m’entends, ne bouge pas !
Veronica raccroche, et se précipite vers sa voiture stationnée devant son immeuble.
Quelques minutes plus tard, elle déboule chez son amie.
-Mac, c’est Veronica ! Je suis là !
-C’est ouvert !!! Peut-elle entendre à travers la porte d’entrée.
Veronica ne se fait pas prier et pénètre dans l’appartement en se tenant sur ses gardes. Une drôle d’odeur vient lui chatouiller les narines. Comme une odeur de brûlé.
Plus elle se rapproche du salon, plus cette odeur devient tenace.
Et là !!! Veronica éclate de rire, comme pour faire retomber la pression !
V Voff : C’est ça l’urgence ?
-Regarde Veronica ! Regarde le massacre !!! Plus rien, je n’ai plus rien !! Il est mort.
Veronica, toujours en plein rire, s’approche de son amie pour lui dire gentiment
-Tu as raison, cette chemise hawaïenne est une véritable horreur !
Mac comprend soudainement toute l’ironie de la situation et cherche une réplique, mais seuls ces quelques mots sortent de sa bouche.
-Réaction exagérée ?
Veronica s’apprête à répondre puis se ravise et repart sur la tenue de son amie.
-Je ne te connaissais pas cette chemise tellement chatoyante !
V V off : Je vous présente Cindy Mackenzie ma meilleure amie.
Sa spécialité ? Les ordinateurs bien entendu !
Les chemises à fleurs ne font pourtant pas partie de sa panoplie de hackeuse.
-Euh !... Cette chemise ? Cette chemise ?? Pourquoi, elle te plait ? Demande la brune voulant éviter ce sujet.
Veronica est ravie du trouble qu’elle vient de voir apparaître sur le visage de son amie.
Mais elle préfère garder cette discussion pour tout à l’heure.
Elle reparle donc de la cause de sa venue.
-Mac, tu m’as interrompue en plein exercice parce que ton PC vient de rendre l’âme ?
-Rendre l’âme ? Mais quel sens de la formule !! Je n’ai plus rien !
-Même pas une petite sauvegarde cachée ? Demande malicieuse la blonde
-Tu me connais si bien… Mais tu es en sueur ? Tu sens la sueur !... Oh ! Mon Dieu ! Veronica, je n’ai pas interrompu un moment d’exercice avec Piz ?
Veronica perd immédiatement son sourire narquois et secoue la tête.
-Non, je courrais sur la plage !
-Quelle est la justification de ce ton employé ? Demande la brune qui retourne la pression sur son amie.
-Quel ton ? Rien à déclarer ! Réplique Veronica qui n’aime pas être prise en tort et elle rajouta reprenant son aplomb.
-Et ton nouveau style vestimentaire ?
V off : Ne jamais jouer à ça avec moi ! Allons Mac, tu me connais !
Et oui, nous nous connaissons depuis le lycée.
Comment dire ?… Nous avons tout de suite eu le feeling et, depuis, Mac me rend quelques petits services !
-Veronica ? Rien ne t’arrête ? Demande la brune offusquée de l’attitude de son amie.
Veronica secoue la tête et attend avec impatience une explication. Elle se délecte même de voir son amie essayer de trouver une excuse valable.
Mac, réfléchit, ouvre la bouche puis se ravise et la referme. Se lève, se rassoit, visiblement mal à l’aise de cette situation. Soudain, elle laisse tomber les excuses et se décide à donner à Veronica ce qu’elle attend : la vérité !
-Il est blond, surfeur et terriblement sexy !
-Surfeur ? Demande Veronica en arquant un sourcil.
-Oui, pas besoin de se poser des questions au moins !
-Mais où est ce petit prodige ?
-Un surfeur surfe ! Répond avec beaucoup d’audace la brune.
-Et aurais-je l’honneur de faire sa connaissance ? Poursuit Veronica toujours aussi curieuse.
Plus tard dans le week-end.
V V off : Nous sommes dimanche soir. Bilan de ce week end !
Chaleur étouffante : Toujours là.
Footing matinal interrompu : C’est fait !
Nouvel amoureux pour ma meilleure amie : Oui.
La rencontre ? Pas à l’ordre du jour semble-t-il !
Soirée du samedi soir en amoureux : Euh !... Oui, c’est fait !
Tentative de demande en mariage évitée : Oui !
Journée du dimanche ? Rien de plus à dire.
Vous vous demandez pourquoi je ne vis pas avec mon petit ami ?
Depuis combien de temps sommes-nous ensemble ?
Et bien, ça fait déjà longtemps. Peut-être trop ? Je ne sais pas et j’avoue ne pas avoir envie de répondre à cette question.
Peut-être parce que je connais la réponse ?
J’aime ma liberté et je préfère avoir mon appartement.
Samedi soir, Piz m’avait préparé un dîner aux chandelles, terriblement romantique et si touchant.
La tentative de demande en mariage ?
Je ne vous ai pas précisé que je suis profiler au FBI.
Et oui, je suis payée pour entrer dans la tête des autres. J’ai tout de suite deviné son intention, lorsqu’il m’a accueilli en smoking avec un bouquet de roses rouges.
La meilleure défense étant l’attaque, j’ai fait front et j’ai tout simplement dit :« Piz, je te pensais plus imaginatif pour me faire ta demande en mariage ! Un dîner aux chandelles ? » Et j’ai ri !
Ça a été radical.
Vous me trouvez cruelle et sans cœur ?
Et bien, je ne peux pas dire que mes parents furent un modèle concernant la vie de couple. Je ne sais pas mais j’attends beaucoup plus de l’amour ! J’ai envie de frisson, de papillons dans le ventre, de vertiges…
Veronica Mars est une guimauve ? C’est ce que dit mon meilleur ami Wallace. Mais j’ai craqué devant autant d’attention de sa part et la suite du dîner est censurée.
Je suis donc revenue chez moi, aujourd’hui dimanche en début d’après midi.
Bon, bien, je crois que c’est tout et que je vais pouvoir rejoindre mon lit.
Il est déjà tard et demain c’est le boulot.
Et Veronica se lève et part dans sa chambre.
Bien que le soleil soit déjà couché depuis longtemps, la chaleur est toujours présente.
Pendant ce même week-end :
Deux hommes sont dans l’ombre et discutent.
-Vous avez bien compris ce que je demande ?
-Oui ! J’ai, comme qui dirait… L’habitude !
-J’attends que vous me contactiez alors ?
-Oui !
Et le plus grand des deux s’en va, le sourire aux lèvres.
Le deuxième reste quelques minutes à réfléchir à ce qu’il est en train de faire.
Il ne peut plus revenir en arrière, tout est prêt. Mais il est convaincu que c’est la meilleure solution, en fait il ne peut s’agir que de la seule solution pour qu’elle lui revienne. Il se passe une main tremblante sur le visage puis observe attentivement cette main.
Non, personne ne pourra remonter jusqu’à lui.
Il va gagner son cœur. Oui, c’est bien ça… Il va l’avoir pour lui seul !
Pendant le week-end toujours
-Chut, chut, chut. Ne dis rien, chut ! Fait un homme dans l’ombre en tenant une jeune femme par les épaules.
Il met sa main sur sa bouche et la plaque sur une chaise. Il l’attache soigneusement en la menaçant de son couteau.
-Tu seras son premier cadeau ! Rajoute-t-il en se délectant de la peur qu’il peut lire dans les yeux de sa victime.
Il tourne autour d’elle, balade sa lame sur son corps et, d’un geste sur et expérimenté, il enfonce l’arme tranchante dans le cœur de la jeune femme.
Sans un mot, sans un regard pour sa victime, il s’en va.
Il referme la lourde porte métallique de l’entrepôt en prenant soin de ne laisser aucun indice derrière lui et remonte dans sa voiture.
Cet homme arbore un sourire vicieux et range son arme dans la boîte à gant.
Il met le contact et part tranquillement laissant derrière lui une scène de crime.
