HypnoFanfics

Veronica Mars, 7 ans après...

Série : Veronica Mars
Création : 11.12.2012 à 14h25
Auteur : LilyLow 
Statut : Terminée

« Comme le titre l'indique, nous retrouvons Veronica 7 ans plus tard ! Elle travaille dans une agence de Détectives Privés, avec d'autres personnages de séries que vous connaissez (peut-être)  » LilyLow 

COMMENTER CETTE FANFIC

Cette fanfic compte déjà 41 paragraphes

Afficher la fanfic

« Bienvenue chez Cohen Investigations, le cabinet de Détectives Privés le plus coté d’Orange County. Vous voulez retrouver une personne disparue, savoir si votre conjoint vous est fidèle, avec qui votre enfant sort ? Vous pouvez compter sur notre équipe de choc pour vous apporter les réponses que vous attendez… »

Sandy Cohen a beau être un des meilleurs enquêteurs du pays, c’est un piètre communicant. Non mais qu’est-ce que c’est que ce spot publicitaire ??? Enfin… Vous vous rappelez de moi, Veronica Mars ? Voilà 5 ans que Monsieur Cohen m’a recrutée à la sortie de Hearst, d’où je suis sortie major de promo en Criminologie, pour monter une affaire d‘agents Détectives Privés, spécialistes en criminologie, profilage, technique d‘interrogatoire, filature... Impressionnant, non ? Et eux, ce sont mes collègues, les agents de choc : Damon Salvatore, le beau gosse prétentieux, Elena Gilbert, une main de fer dans un gant de velours, et last but not least, Ryan Atwood, la brute au grand cœur. Sans oublier notre adorable réceptionniste, Marissa Cooper. Ce que j’aime dans ce travail, c’est la variété des affaires que l’on traite. Nous collaborons souvent avec la police pour résoudre des enquêtes de meurtres, nous apportons des preuves pour démanteler des trafics de drogue, nous aidons à retrouver des personnes disparues - parmi tant d’autres réjouissances - mais nous travaillons aussi pour la sphère privée, découvrir les infidélités des uns et des autres étant l’une de nos principales activités et sources de revenus. Mais vous verrez, on ne s’ennuie jamais ici…

Je parie qu’une question vous brûle les lèvres… Qu’est devenu Logan Echolls, mon grand amour de jeunesse ? Eh bien, après notre rupture définitive, il est parti de Hearst pour intégrer UCLA, et je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles. Ca aurait pu se terminer comme ça, mais non ! Figurez-vous que grâce à mon travail, je l’ai retrouvé. Le gérant du casino de Neptune a fait appel à notre cabinet car il suspectait un de ses employés de corruption. Sandy m’a envoyée sur l’affaire, et devinez qui était le gérant de ce fameux casino ? Logan himself. Je lui ai apporté la preuve que son employé touchait bien des pots de vins pour les parties de poker frauduleuses, et l’on aurait pu se quitter comme ça. Mais on s’est promis de se revoir. Etrangement, après toutes ces années, je me suis encore sentie troublée de me retrouver face à Logan. J’étais pourtant sûre d’avoir tourné la page, mais le revoir m’a pour le moins chamboulée…

Veronica soupira et s’affala sur son lit, se parlant à elle-même.


Reprends-toi Veronica, il n’y a aucune raison que Logan soit encore amoureux de toi. Ca fait 7 ans, et déjà 3 ans qu’il est revenu à Neptune. S’il avait encore des sentiments pour toi, il aurait cherché à te revoir bien avant que tu ne tombes sur lui par hasard au cours d’une de tes enquêtes… Et toi aussi tu l’as oublié…

Alors si tel est le cas, pourquoi est-ce que ça fait 3 fois que je change de tenue ? Pourquoi ai-je cette boule au ventre à l’idée d’aller dîner avec lui ce soir ?


LilyLow  (11.12.2012 à 14:38)

La sonnerie de la porte d’entrée m’extirpa de mes angoisses. Mais pourquoi étais-je si stressée ? C’était juste un dîner entre deux vieux amis. Bien sûr, Veronica. Allez, respire un bon coup, et ouvre cette porte.

Logan : - Salut. Vu le temps que tu as mis pour ouvrir la porte, je me suis demandé si je ne m’étais pas trompé d’adresse.

Ce regard moqueur et ce sourire ironique… Même 7 ans après, rien n’avait changé.

Veronica : - Salut Logan. Désolée de t’avoir fait attendre. Entre, je t’en prie. J’en ai pour une minute.

Logan suivit Veronica à l’intérieur. Alors que la jeune femme prenait son sac à main, Logan s’attarda sur elle. Elle portait une robe rouge, ses cheveux blonds tombaient en une cascade de boucles sur ses épaules, et ses talons aiguille de 10 cm rendaient sa silhouette encore plus sexy. Veronica n’était bel et bien plus une ado.

Veronica : - On y va ?

Le regard moqueur de Logan se changea en un regard doux et tendre.

Logan : - Tu es magnifique.

Veronica sembla surprise.

Veronica : - Merci. Tu n’es pas mal non plus.
Logan : - Allons-y.

Ils sortirent de l’appartement de Veronica, qui se situait en plein centre de Newport.

Logan : - Sympa ton quartier.
Veronica : - Je m’y sens plutôt bien.
Logan : - Au milieu de tous ces Country Club et ces voitures de luxe ? Mais qui ne s’y sentirait pas bien ?
Veronica : - Ah, ah, ah !

Logan : - C’est juste que… Je suis un peu étonné par ton choix. Toi qui as toujours voulu quitter Neptune, je n’imaginais pas que ça puisse être pour une ville aussi proche, et encore plus superficielle qui plus est !

Veronica : - Et bien, en vérité, moi non plus je ne m’attendais pas vraiment à ça. Pour tout te dire, New York était dans mon champ de vision, mais on m’a recrutée pour un job ici, et j’aurais eu tort de refuser. New York, Newport… Il n’y a qu’une seule syllabe de différence ! 

Logan : - J’imagine que Newport doit être une mine d’or pour les Détectives Privés. More Money, More Trouble. C’est bien connu.
Veronica : - Exactement ! Puis Newport n’est pas du tout superficielle ! On a un peu de temps avant d’aller dîner, je me ferai un plaisir de te faire changer d’avis !
Logan : - C’est d’accord !
Veronica : - Alors, tu es gérant du Neptune Casino maintenant. Ca ne m’étonne vraiment pas de toi. Est-ce que Dick Casablancas est ton associé ?
Logan : - Tu ne le croiras jamais, mais Dick est marié depuis 2 ans. Avec Madison Sinclair. Il a repris l’entreprise de son père et ils se sont installés à Los Angeles.
Veronica : - Et bien, si je m’attendais à ça !
Logan : - Dis-moi, pour une Détective Privée, tu es bien mal renseignée.
Veronica : - Si tu veux vraiment tout savoir, une fois que j’ai quitté Hearst et par la même occasion, Neptune, j’ai cessé de m’intéresser de près ou de loin à tout ce qui concerne Dick Casablancas et encore à plus forte raison, Madison Sinclair.
Logan : - J’ai cru comprendre.

Veronica : - Nous voici sur la jetée de Newport. Tu admireras la vue imprenable sur l’Océan, mais surtout le Country Club et bien entendu, le terrain de golf sur les hauteurs de Balboa, tu vois, tout là-haut ! 

Logan : - Impressionnant !

Ils continuèrent de se balader dans Newport.

Logan : - Est-ce que tu… Tu vois quelqu’un en ce moment ?
Veronica : - En ce moment ?
Logan : - Oui, en ce moment. Enfin, je veux dire, est-ce que tu sors avec quelqu’un ?
Veronica : - Non, Logan, je ne sors avec personne en ce moment. Et ça fait même un long moment. Et toi ?
Logan : - J’ai une liaison avec Madison.

Veronica : - Quoi ?

Logan (riant) : - Je plaisante ! Oh, si tu avais pu voir ta tête ! (reprenant son sérieux) Non, je ne vois personne non plus en ce moment. J’ai été marié, mais ça n’a pas marché.
Veronica (surprise) : Toi ? Marié ?
Logan : - Et oui ! Mais… C’était à Las Vegas, dans la plus pure tradition du genre ! Et ça n’a duré que 3 mois.
Veronica : - Je te reconnais bien la ! Est-ce que je connais l’heureuse élue ?
Logan : - C’est Hannah.
Veronica : - Hannah Griffith ! Waouh !
Logan : - Comme tu dis. On s’est revus, puis, je ne sais pas, sur un coup de tête, on s’est envolés pour Las Vegas, et on s’est dit oui devant un sosie d’Elvis Presley, peu après avoir acheté nos alliances dans un distributeur de bagues en plastique.
Veronica : - Tellement romantique ! Puis-je demander pourquoi ça n’a pas marché ?
Logan : - Ca n’a pas marché, c’est tout.
Veronica : - Bon, d’accord. Message reçu, je ne pose plus de questions. Ma curiosité naturelle devra se contenter de ça.
Logan : - Et si nous allions manger ? C’est sympa de se balader ici, mais je meurs de faim !
Veronica : - J’avoue que moi aussi. Où est-ce que tu m’emmènes ?
Logan : - Euh… Au restaurant du Neptune Grant Hôtel par exemple ?

Veronica : - Pourquoi pas, ça nous rappellera quelques bons souvenirs.

Logan : - J’habite toujours là-bas.
Veronica : - Tu vis toujours au Neptune Grant ?
Logan : - Que veux-tu, c’est mon home sweet home !
Veronica : - Bien, allons-y.

Le casino, le mariage à Las Vegas, le Neptune Grant… A croire que rien n’avait changé, finalement… Logan était toujours Logan.


LilyLow  (30.12.2012 à 23:02)

Ils rejoignirent la voiture de Logan, puis firent le trajet jusqu’à Neptune silencieusement.

Maitre d’Hôtel : - Bonsoir Monsieur Echolls. Mademoiselle.
Veronica : - Bonsoir.
Logan : - Bonsoir. Serait-il possible de dîner à une table ?
Maitre d’Hôtel : - Navré Monsieur, mais nous sommes complet ce soir. Mais certainement que Mademoiselle et vous-même pouvez prendre l’apéritif dans votre chambre, le Room Service se chargera bien entendu de tout, et nous vous préviendrons dès qu’une table se libère ?
Logan : - Qu’en penses-tu Veronica ?
Veronica : - Très bien.
Logan : - Tu connais le chemin.

Ils prirent l’ascenseur qui les mena à la chambre de Logan.

Logan : - Nous voici dans mon humble demeure. Si tu n’y vois pas d’inconvénient, nous pourrions dîner ici. Je pourrais directement tout commander au Room Service. Je meurs de faim, et je connais la maison, il y a peu de chances pour qu’une table se libère avant 2 ou 3 heures. Puis on pourra manger des hamburgers.
Veronica : - Quel argument ! Je me vois obligée d’accepter.
Logan : - Parfait.

Logan commanda des boissons et deux hamburgers. Pendant ce temps, Veronica fit le tour de la chambre d’hôtel. Le temps avait passé, mais elle avait l’impression que c’était hier qu’elle avait rompu avec Logan à ce même endroit.

Comment ai-je pu vivre toutes ces années sans savoir que Logan était revenu vivre à Neptune ? Si je l’avais su plus tôt, est-ce que j’aurais repris contact avec lui ? Est-ce que l’on serait ensemble maintenant ?

Logan : - Voici notre repas. Tu as faim ?
Veronica : - Je suis affamée !

Elle lui sourit, et prit place face à lui. Tout en mangeant, ils continuèrent à discuter.

Logan : - Au fait, qu’est devenu le mec pour qui tu m’as largué ? Tu sais, le mec à la mèche !
Veronica : - Piz ??? Je ne t’ai jamais largué pour Piz ! Je t’ai largué car, je te rappelle, tu avais couché avec ma pire ennemie pendant notre séparation.
Logan : - Ai-je bien entendu le mot « séparation » ?
Veronica : - Tu sais très bien pourquoi ça m’a fait mal.
Logan : - Je sais…
Veronica : - Toujours est-t-il qu’après ton départ, j’ai rompu avec Piz, et nous sommes restés bons amis. Je ne le vois plus beaucoup, mais je sais qu’il travaille dans une clinique privée de Los Angeles.
Logan : - Veronica, je suis désolé d’avoir couché avec Madison. Je regrette. Sincèrement.
Veronica : - C’est du passé, Logan, on ne va pas revenir là-dessus. Comme on dit, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts.
Logan : - Peut-être… Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que si ce n’était pas arrivé, on serait peut-être encore ensemble à l’heure qu’il est.
Veronica (troublée) : - On… On n’en sait rien… Peut-être, peut-être que…

Logan s’était levé, et était maintenant à quelques centimètres d’elle. Elle connaissait ce regard qu’il lui lançait, un regard d’envie. Le regard de Logan… Le regard qu’elle n’avait pas pu oublier. Celui qui lui donnait des frissons, et des papillons dans le ventre.

Logan : - Veronica…

Elle n’eut pas le temps de dire un mot de plus. Logan franchit l’ultime distance qui restait entre eux, et l’attira contre lui. Il passa une main dans ses cheveux, lui caressa le visage et lui lança un dernier regard avant de l’embrasser. Tout doucement au début, puis de plus en plus fort. Et elle ne lutta pas, lui rendant son baiser le plus fort qu’elle le pouvait. D’une main, il tira la fermeture éclair de sa robe, tandis qu’elle lui enlevait sa chemise, et en une minute qui leur parut des heures, sans cesser leur étreinte, ils se retrouvèrent dans la chambre de Logan. Il porta Veronica dans ses bras, la déposa sur son lit tout en continuant à l’embrasser fougueusement.


LilyLow  (03.01.2013 à 18:09)

Logan s’était levé, et était maintenant à quelques centimètres d’elle. Elle connaissait ce regard qu’il lui lançait, un regard d’envie. Le regard de Logan… Le regard qu’elle n’avait pas pu oublier. Celui qui lui donnait des frissons, et des papillons dans le ventre.

Logan : - Veronica…

Elle n’eut pas le temps de dire un mot de plus. Logan franchit l’ultime distance qui restait entre eux, et l’attira contre lui. Il passa une main dans ses cheveux, lui caressa le visage et lui lança un dernier regard avant de l’embrasser. Tout doucement au début, puis de plus en plus fort. Et elle ne lutta pas, lui rendant son baiser le plus fort qu’elle le pouvait. D’une main, il tira la fermeture éclair de sa robe, tandis qu’elle lui enlevait sa chemise, et en une minute qui leur parut des heures, sans cesser leur étreinte, ils se retrouvèrent dans la chambre de Logan. Il porta Veronica dans ses bras, la déposa sur son lit tout en continuant à l’embrasser fougueusement.

Le lendemain matin

Logan dormait encore quand je suis partie ce matin. Quand je me suis réveillée auprès de lui, sans mes vêtements, ses bras autour de moi, je me suis sentie… Bien, mais complètement perdue. C’est pour cela que je suis partie comme une voleuse. Je voulais éviter toute discussion gênante ou situation embarrassante. Pas avant que ce soit clair dans ma tête.

Après avoir pris une douche, enfilé une tenue plus confortable, et bu un bon café, comme chaque matin, je me rendis à l’agence.

Veronica : - Bonjour tout le monde !
Marissa : - Salut Veronica ! Tu as bonne mine ce matin !
Veronica : - Tu trouves ?
Marissa : - Oui ! Tu es particulièrement souriante ! Y a-t-il quelque chose de nouveau dans ta vie ?
Veronica : - Je suis simplement heureuse de venir travailler, résoudre des crimes, démasquer les époux infidèles, tu sais bien que c’est ma passion dans la vie ! Bon allez, je vais me chercher un café. Je peux t’en offrir un ?
Marissa : - Tu essayes de changer de sujet ! Mais ce sera avec plaisir !

Quelques minutes plus tard

Non mais j’hallucine ou quoi ? C’est avec Logan que Marissa est en train de parler ? Qu’est-ce qu’il peut bien faire ici ? La panique m’envahissant à cet instant, je fis quelque chose que je faisais toujours dans ces cas-là. Prendre la fuite. Mais c’était sans compter sur le fait que Marissa m’avait vue et indiqué à Logan que je me trouvais derrière lui.

Marissa : - Veronica ! Il y a quelqu’un pour toi.
Veronica : - Merci Marissa.
Logan : - Salut, Veronica.
Veronica : - Logan. Qu’est-ce que tu fais ici ?

J’étais certainement aussi rouge que ma robe d’hier soir, sans compter le fait que mon boss et mes collègues assistaient tous à la scène.

Logan : - Eh bien, j’espérais pouvoir te parler ce matin, mais quand je me suis réveillé, tu n’étais plus là et…
Veronica : - Et si nous allions parler de ça dans mon bureau ? (plus bas) Je ne tiens pas à ce que tous mes collègues et mon boss soient au courant de ma vie sexuelle, Logan.

Logan suivit Veronica dans son bureau.

Veronica : - Logan, tu ne peux pas débarquer comme ça à mon travail.
Logan : - Et pourquoi pas ? Ecoute, il faut absolument que je te parle, Veronica.
Veronica : - Je n’ai pas le temps, j’ai une réunion dans une demi-heure.

Logan (fermant la porte du bureau à clé) : Eh bien, ça nous laisse amplement le temps pour…

Il l’embrassa à nouveau, et encore une fois, elle ne le repoussa pas…

Quelques instants plus tard

Logan (à bout de souffle) : - Waouh…
Veronica : - Logan, il faut vraiment que tu arrêtes de faire ça !
Logan (l’embrassant sur le front) : - Faire quoi ?
Veronica : - Eh bien, tu ne peux pas débarquer comme ça sur mon lieu de travail, insinuer devant mon patron et tous mes collègues que j’ai couché avec toi hier soir puis que je me suis sauvée avant même que tu te réveilles, et surtout, surtout, on ne doit plus jamais refaire l’amour dans mon bureau !
Logan : - D’accord, d’accord, ça ne se reproduira plus ! Mais pour ce qui est de faire l’amour dans ton bureau, je ne peux pas te promettre.

Veronica : - Hilarant !

Logan : - Bon, je sais que tu dois aller travailler, et moi aussi, alors je serai bref. Dîne avec moi ce soir.
Veronica : - D’accord… Ce soir, au Neptune Grant ?
Logan : - Je te propose plutôt d’aller dîner dans un endroit public, pour éviter toute tentation. Il faut qu’on discute…
Veronica : - Bien. Passe me prendre à 20 h. Il y a une cafète sur la jetée qui fait de supers cheeseburgers.
Logan : - Parfait.
Veronica : - Si tu n’y vois pas d’inconvénient, je ne te raccompagne pas à la sortie. Ca m’embêterait de croiser le regard de mes collègues en ta présence après ce qu’il vient de se passer.
Logan (lui donnant un baiser sur la joue) : - Bien sûr. A ce soir.
Veronica : - A ce soir.

Logan sortit de son bureau, et Veronica se rendit directement dans la salle de réunion. Elena, Marissa, Ryan et Damon étaient déjà là. Elle regarda sa montre, elle avait 10 minutes de retard. Heureusement pour elle, Sandy, le patron, n’était pas encore là. Elle inspira un grand coup pour se donner du courage et s’installa avec les autres autour de la table ronde.

Marissa : - Alors, Veronica, qui était ce beau garçon ?
Elena : - Est-ce que c’est ton petit ami ?
Veronica : - Oui, bien sûr, Elena, je t’en prie, il est tout à toi.

Elena (agacée) : - J’essayais juste de me montrer amicale.
Veronica : - Bien entendu. Tu essayais aussi de te montrer amicale quand tu es sortie avec mon dernier petit ami en date ?
Elena : - C’était il y a 3 ans !
Ryan : - Oh, non, ne me dites pas qu’elles sont reparties avec ça…
Damon : - Je crois bien que si. Elles devraient se battre, ça règlerait le problème une fois pour toute !
Elena : - Damon ! Veronica, j’aimerais que tu arrêtes avec cette histoire ! Tourne la page !
Veronica : - La seule chose à faire quand j’aurai à nouveau un petit ami, c’est de le garder éloigné de toi, et tout ira bien !

Elena : - Pour la dernière fois, je suis désolée que Dean t’ait quittée pour moi ! Tu peux me le reprocher autant que tu veux, tu n’es pas parfaite toi non plus Veronica Mars !
Veronica : - Qu’est-ce que tu insinues ?
Elena : - Oh, tu sais bien de quoi je parle !
Veronica : - Non, non, je ne sais pas ! Mais tu vas me le dire, puisque tu te crois si maligne Elena !
Damon : - Allez Elena, envoie-nous du lourd !!!
Veronica : - Oui, Elena, vas-y, ne te gène pas !
Elena : - Je t’ai peut-être piqué ton fiancé, mais moi je n’ai jamais couché avec le petit ami de ma meilleure amie morte !

Veronica sentit son sang se glacer dans ses veines. Comment osait-elle ? Tout le monde retenait son souffle dans la salle de réunion.

Veronica (les larmes aux yeux) : - Comment sais-tu… ?
Elena : - Oh, je t’en prie, je suis Détective Privé ! Nous avons tous fait des recherches les uns sur les autres quand nous avons été engagés ici… N’est-ce pas ?

Devant l’absence de réponse de la part de ses collègues, elle réitéra sa question, cherchant du regard le soutient de l’un d’eux.

Elena : - N’est-ce pas ?
Damon : - Il semblerait que non. Désolé, Elena.
Veronica (en rage) : - Espèce de garce !!!

C’est le moment que choisit Sandy Cohen pour faire irruption dans la salle de réunion, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’était pas ravi de la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Sandy : - Que se passe-t-il encore ici ? Veronica ?
Veronica : - C’est elle qui m’a provoquée !
Sandy (très en colère) : - Mais quel âge as-tu ? On se croirait à l’école maternelle ! Je ne veux pas savoir qui a commencé. Vous êtes censées débattre des cas difficiles à résoudre, et quand j’arrive, je t’entends insulter ta coéquipière ? Mais où est-ce que tu te crois ? Quoi qu’il se soit passé entre Elena et toi, ça fait des années, alors, passe à autre chose ! Si vous ne parvenez pas à trouver un terrain d’entente, je serais obligé de prendre des mesures ! Et croyez-moi, je n’en ai pas envie. Alors, aujourd’hui, Mars, tu restes à l’agence, tu es officiellement de corvée toute la semaine ! Et le premier qui fait un seul commentaire, ce sera la même chose ? Me suis-je bien fait comprendre ?

Veronica : - Mais, Sandy…
Sandy : - Me suis-je bien fait comprendre Veronica ?
Veronica : - Bien…

Etre de « corvée » signifiait rester à l’agence pour archiver les dossiers et trier les papiers, ce que bien entendu, chaque membre de l’équipe détestait faire, puisque ça signifiait passer une journée sans être sur le terrain. Résignée, Veronica quitta la pièce. Il ne valait mieux pas contredire Sandy Cohen quand il était dans un tel état d’énervement. Elle se rendit dans le local d’archivage, et commença à ranger les dossiers par ordre alphabétique.

Voilà ce qui m’attend pour la semaine. Génial…


LilyLow  (20.02.2013 à 21:57)

Une heure plus tard

Elena : - Veronica ?
Veronica : - Qu’est-ce que tu fais là ? Tu savoures ton triomphe ?
Elena : - Ecoute… Tout d’abord, je suis venue pour m’excuser. Je n’avais pas à parler de ton amie. Ca ne me regarde pas.
Veronica (de nouveau les larmes aux yeux) : - Je déteste avoir à me justifier… Mais ce n’est pas comme ça que ça s’est passé, d’accord ? C’est vrai, Lilly sortait avec Logan ! Mais je ne me suis pas dit, « chouette, ma meilleure amie a été assassinée, je vais enfin pouvoir me taper son petit ami ! ». Non, ça ne s’est pas passé comme ça ! Je sais que Lilly ne m’en voudrait pas pour ça !
Elena : - Non, crois-moi, tu n’as pas à te justifier. Si j’ai dit ça, c’était simplement pour paraître moins horrible devant les autres, tu comprends ? Mais au final, ça a eu l’effet inverse.
Veronica : - Bon, tu as bien entendu ce que Sandy a dit. On doit trouver un terrain d’entente. Alors je suggère de faire une trêve. Je n’ai pas envie de perdre mon boulot.
Elena : - Veronica, je voudrais que tu saches à quel point je suis désolée. De t’avoir blessée ce matin. Et d’être sortie avec Dean. Je sais que ça t’a fait beaucoup de mal, et que peut-être tu en souffres encore maintenant, alors je tenais à m’excuser.
Veronica (froide) : - Et moi je m’excuse d’avoir remis ça sur le tapis ce matin. Après tout, il y a bien une petite phrase qui parle d’un pont et de l’eau qui a coulé en dessous. Je pense que ça s’applique bien à la situation. Je suis passée à autre chose, maintenant. Je n’évoquerai plus le sujet à l’avenir.
Elena : - Veronica, je ne t’en demande pas tant, mais avant toute cette histoire avec Dean, nous étions plus ou moins amies. J’aimerais que l’on puisse retrouver cette relation.
Veronica : - On se crachait encore des insultes à la tête ce matin, donc je pense qu’amie est un grand mot. Mais peut-être avec le temps…
Elena : - Je l’espère. Bon, je dois filer, je te souhaite bon courage pour tes corvées.
Veronica : - En parlant de ça, tu ne pourrais pas aller dire à Sandy que tout est arrangé entre nous, pour qu’il lève ma punition ?
Elena : - Certainement pas ! Il est déjà bien assez énervé comme ça, puis je dois dire que c’est assez plaisant de te voir faire les corvées !
Veronica : - Comment ça ?
Elena : - Veronica, on sait tous que tu fais toujours tout ton possible pour éviter les corvées… Cette fois tu ne t’en sortiras pas comme ça !
Veronica : - Est-ce que tu peux au moins me dire sur quelle enquête tu vas travailler pour me mettre l’eau à la bouche ?
Elena : - Oh, rien de bien passionnant. Enquête de routine. Monsieur Haskell veut encore savoir si sa femme le trompe…
Veronica : - Encore ! Monica Haskell est une croqueuse de diamants et une pompe à fric, mais elle n’est pas infidèle.
Elena : - Malheureusement pour Monsieur Haskell qui voudrait avoir une preuve d’adultère pour pouvoir divorcer sans que ça ne lui coûte le moindre centime. On connaît bien l’histoire maintenant.

Damon fit irruption dans la pièce au même moment.

Damon : - Que vois-je ? Veronica et Elena dans la même pièce, se parlant de manière civilisée, sans tenter de s’arracher mutuellement les cheveux ? Alors les filles, déjà réconciliées ? Appelez-moi pour le bisou.
Elena : - Tu es écœurant Damon.
Veronica : - Et pathétique.
Damon : - Je suis peut-être pathétique et écœurant, mais comme tu es de corvée, j’ai hérité d’une affaire que Sandy voulait te confier.
Veronica : - De quoi s’agit-il ?
Damon : - Ouhh, tu aimerais bien savoir, hein ?
Veronica : - Tu ne le sais pas toi-même. Si tu le savais, tu t’empresserais de me le dire pour me narguer.
Damon : - Tu me connais bien on dirait. Mais tu sais aussi que si Sandy ne m’a pas dit ce que c’était, c’est parce que c’est une grosse affaire.
Veronica : - Oh, Sandy, je promets que je ne serai plus jamais méchante !!!

Si Damon ne savait pas en quoi consistait la mission que Sandy lui avait confiée, c’est parce que, la plupart du temps, nous avons le libre arbitre de décider si nous voulons ou non traiter une affaire, sauf s‘il s‘agit d’affaires simples qui sont notre gagne-pain, comme les suspicions d’infidélité, ou quand il faut collaborer avec la police du comté qui fait parfois appel à notre agence, et Sandy confie l’affaire à l’un d’entre nous. Généralement, ce sont pour les affaires sensibles ou quand cela implique une personne que nous connaissons de trop près ou un membre de notre famille. Sandy arrange alors un rendez-vous entre l’un des Détectives et le client, qui nous expose sa demande, à laquelle nous sommes alors libres d’accéder ou non, dans quel cas nous l’adressons à un collègue ou à une autre agence si cela nous parait trop immoral.

Une heure plus tard, chacun vaquant à ses occupations, il ne restait plus que Damon et Veronica à l’agence. Damon, dans son bureau, recevait le client que Sandy lui avait confié. Soudain, Veronica entendit des bribes de conversation entre Damon et le client, provenant du couloir.

Damon : - Je suis désolé Monsieur Friedman mais c’est non ! Je ne peux pas m’occuper de votre affaire.
Client (haussant le ton) : - Bien ! Je trouverai quelqu’un d’autre alors ! Je suis navré que vous ne vous souhaitiez pas vous mouiller dans cette affaire mais…

Une histoire dans laquelle Damon ne veut pas se mouiller… Il est temps que je m’en mêle…

Veronica : - Bonjour Monsieur. Je suis désolée de vous déranger en pleine discussion, mais puis-je vous emprunter Monsieur Salvatore quelques instants ?
Client : - Bien sûr, je m’en allais de toute façon.
Veronica : - Non, restez ici s’il vous plait.

Le client, surpris, ne bougea pas. Veronica entraîna Damon par le bras, et ils entrèrent dans son bureau.

Damon : - Tu veux coucher avec moi ? Dans mon bureau ? Petite cochonne !
Veronica : - Quoi ?? Mais non !! Ne me traite plus jamais de petite cochonne sinon je porte plainte pour harcèlement sexuel !
Damon : - Dommage pour toi ! Alors, qu’est-ce que tu veux, Mars ?
Veronica : - Savoir ce que ce client attendait de toi, et pourquoi tu le lui as refusé ?
Damon : - Je regrette, mais ça ne te regarde pas.
Veronica : - Oh, que si !
Damon : - Non !
Veronica : - Le règlement, Damon ! Nous avons le droit de refuser une enquête, mais un autre Détective de l’agence peut l’accepter. Et tu en as une juste en face de toi.
Damon : - Bon. Toi et le règlement. Tu es forte à ce petit jeu. On pourrait presque croire que tu as écrit ce truc.
Veronica : - Si je l’avais fait, j’aurais ajouté un article stipulant que Veronica Mars est exemptée de corvée à vie ! Bref, viens-en au fait je te prie.
Damon : - Le client, Monsieur Friedman. Sa femme a été violée, a identifié son agresseur, mais aucune poursuite ne sera engagée par manque de preuves. La femme n’a pas admis tout de suite avoir été violée, et elle a un passé ambigu, le violeur présumé est irréprochable, pas de casier, pas d’antécédent, père de famille… Monsieur Friedman nous demande de retrouver cet homme et de chercher des éléments prouvant sa culpabilité.
Veronica : - Et alors, quel est le problème ? Pourquoi tu refuses de les aider ?
Damon (agacé) : - C’est évident ! Il veut se faire justice lui-même ! Il a des photos, Veronica, si tu voyais comment ce type a amoché sa femme ! S’il le retrouve, il va le tuer de ses propres mains !
Veronica : - Oh, et la sécurité de ce violeur t’importe plus que justice soit faite pour cette femme ?
Damon : - Bien sûr que non. Si j’étais à sa place, si quelqu’un avait fait subir ça à la femme que j’aime, j’en ferais certainement autant. Mais je ne veux pas que l’agence soit mêlée à ça. On pourrait avoir des problèmes !
Veronica : - Monsieur Friedman a été clairement explicite avec toi ? Il veut se venger ?
Damon : - Non. Mais il ne va pas le crier sur les toits non plus, c’est logique.
Veronica : - Eh bien, mon petit Damon, tu n’as qu’à lui faire signer une décharge, un papier déclinant toute responsabilité de l’agence si Monsieur Friedman décidait toutefois à agir à contresens de la justice ! C’est aussi simple que ça ! De cette manière, nous pouvons les aider et faire notre boulot tout en étant couverts juridiquement. Magique, n’est-ce pas ?
Damon : - Ecoute, si tu te crois si maligne, tu n’as qu’à t’occuper de cette affaire, Veronica.
Veronica : - Avec plaisir, Damon. J’imagine que tu vas devoir me remplacer pour les corvées, alors !

 


LilyLow  (05.05.2013 à 13:08)

Veronica sortit du bureau de Damon, et s’adressa au client.

Veronica : - Je me présente, je suis Veronica Mars. Je suis également une Détective de l’agence, et je vais m’occuper de votre affaire.
Client : - Cooper Friedman. Merci beaucoup, Madame Mars.
Veronica : - Suivez-moi dans mon bureau je vous prie.

Veronica : - Alors, Monsieur Salvatore m’a expliqué les grandes lignes de l’histoire, mais si vous voulez bien, j’aimerais que l’on revoie tout depuis le début. Que s’est-t-il passé exactement ?

Veronica observa l’homme qui se tenait en face d’elle. Il n’avait pas l’air d’un homme animé par la vengeance, il semblait simplement désespéré et désabusé.

Veronica : - J’imagine que ce doit être difficile. Mais c’est nécessaire. Je dois avoir tous les éléments en main.
Cooper : - Charlotte, ma femme, est Chef du personnel de l’Hôpital Saint Ambrose, à Los Angeles. C’est ma femme, je l’aime de tout mon cœur, mais son métier est difficile, elle dirige tout un hôpital, c’est une femme forte mais parfois assez froide et dure. Ce soir-là, un patient des urgences ne tenait plus en place et réclamait assez violemment de passer devant tout le monde. Elle lui a simplement signifié qu’il devait attendre son tour, comme tout le monde. Puis elle est allée dans son bureau. Elle allait prendre ses affaires pour rentrer à la maison. Mais cet homme mécontent qu’elle avait croisé aux urgences, il l’avait suivie. Quand elle a ouvert la porte, il s’est jeté sur elle, l’a poussée àl’intérieur du bureau et a fermé la porte… Je ne sais pas, et je ne saurais jamais ce qu’il s’est passé à l’intérieur de ce bureau, mais je peux vous dire qu’elle a vécu un enfer. Elle a été violée et passée à tabac. Elle est forte et courageuse, je sais qu’elle s’est débattue de toutes ses forces, mais elle fait à peine 50 kg, elle ne pouvait pas lutter. Je suis allé dans son bureau le lendemain de l’agression. C’était une scène… Apocalyptique. On aurait pu croire qu’un séisme ou une tornade étaient passés par là… Un de nos collègues l’a retrouvée après l’agression. Elle… Elle a affirmé qu’on l’avait simplement agressée pour lui voler son portefeuille, elle ne voulait pas admettre devant nous, devant tout son personnel qu’elle avait été violée… 

Veronica : - Comment l’avez-vous découvert ?
Cooper : - Je suis Pédiatre dans une clinique de Los Angeles. Ma collègue Psychiatre et meilleure amie, le Docteur Violet Turner, a elle aussi été violée alors qu’elle était étudiante. C’est elle qui a découvert la vérité, et c’est elle qui m’en a parlé. Charlotte ne voulait pas porter plainte, elle ne voulait plus jamais avoir à revoir cet homme, vous comprenez. Ca nous a pris un certain temps à Violet et à moi pour la convaincre de changer sa déposition et d’identifier l’homme qui l’avait agressée. Mais elle l’a fait. Elle a pris son courage à deux mains, elle y est arrivée. Et quelques temps après, on nous a annoncé qu’aucune poursuite ne serait entamée contre cet homme !
Veronica : - Savez-vous pour quelles raisons ?
Cooper : - J’en suis malade ! Parce que Charlotte n’a pas admis tout de suite avoir été la victime d’un viol, sa parole est remise en question, aucun prélèvement ou examen médical n’ayant été réalisé. Ils estiment qu’elle a un passé sexuel « trouble » parce qu’elle était inscrite sur un site de rencontres d’un soir. C’est grâce à ce site que nous avons commencé à sortir ensemble elle et moi. J’y étais inscrit aussi. Puis l’agresseur, Lee McHenry, n’a aucun antécédent judiciaire ! Il est blanc comme neige. Il est marié, et père de famille. Le jour où Charlotte a du identifier son agresseur, tous les patients des urgences de ce soir-là ont été convoqués, et elle a formellement reconnu cet homme ! Vous auriez dû voir la peur sur son visage ! C’est forcément lui ! Mais on a estimé qu’elle était sous le choc, et qu’il était possible qu’elle se rappelle avoir vu McHenry aux urgences et lui avoir dit d’attendre, et que comme il était la dernière personne qu’elle ait vue avant son agression, elle aurait cru se souvenir que c’était lui ! Sincèrement, c’est un cauchemar.

Veronica : - Je comprends, Monsieur Friedman, c’est vraiment horrible. J’en ai des frissons rien qu’à l’entendre. Je vous promets de faire le maximum pour rassembler des preuves contre le violeur de votre femme. Il faut qu’il soit condamné. Avant d’aller plus loin, je dois vous demander de signer ce formulaire. Pour spécifier que vous ne souhaitez pas retrouver Lee McHenry dans le but de vous venger, ou de le tuer. Je ne doute pas de votre bonne foi, mais nous sommes obligés de nous couvrir juridiquement, si un dérapage de ce genre survenait.
Cooper : - Bien sûr, je comprends.

Il parcourut rapidement le papier, puis le signa.

Cooper : - Vous savez, je ne cherche pas à tuer cet homme pour ce qu’il a fait à ma femme. Oh bien sûr, j’en ai envie, c’est tout ce qu’il mériterait… Mais notre vie est déjà assez sinistre en ce moment. Je ne veux pas avoir en plus un meurtre sur la conscience. Regardez ce qu’il a fait à ma femme.

Il tendit deux photos à Veronica. Une avant l’agression, représentant une femme d’environ 30 ans, blonde, aux yeux verts, lumineuse, incroyablement belle. La deuxième la représentait dans un lit d’hôpital, couverte de bleus, de contusions, de sang, le nez cassé, l’œil gonflé, le bas enfermé dans un plâtre…

Rien qu’en voyant cette photographie, j’ai froid dans le dos. Evidemment, cette histoire me rappelle le douloureux souvenir du viol dont j’avais été la victime des années plus tôt, mais je ne pouvais m’empêcher de me demander : si j’avais été attaquée avec autant de violence que Madame Friedman, aurais-je pu m’en remettre ? La souffrance qu’exprimait la seconde photo en disait long sur le calvaire qu’elle avait vécu. J’avais au moins « la chance » d’avoir tout oublié de cette nuit-là. Je savais que j’avais été violée à la minute où je me suis réveillée, et ce fut un sentiment horrible, mais j’avais été droguée je n’avais pas vécu ce moment atroce comme l’avait vécu cette femme. Elle était pleinement consciente quand ça s’est passé.

Cooper : - Je ne vous montre pas ça pour vous effrayer, je veux juste que vous compreniez. Ma femme mérite que justice lui soit rendue. C’est tout ce que je demande, pour qu’elle puisse commencer à se reconstruire, pour qu’elle puisse aller mieux. Pour qu’on puisse enfin reprendre notre vie.
Veronica : - Je comprends tout à fait Monsieur Friedman. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous venir en aide.
Cooper : - Est-ce que… Est-ce que vous allez enquêter seule ?
Veronica : - Je n’ai pas encore établi mon plan d’action, mais oui, il est probable qu’à certains moments j’enquête seule.
Cooper : - Promettez-moi de faire attention. Quand je vous regarde, je ne peux pas m’empêcher de voir ma femme. Vous êtes blonde, mince, jolie, intelligente ! Je ne sais pas, mais si ce violeur a un profil de victime, vous êtes clairement son « type ».

Veronica : - Ne vous en faites pas, si je suis amenée à interroger ou à surveiller Lee McHenry, je m’assurerai d’être accompagnée d’un collègue.
Cooper : - Je suis désolé de vous poser cette question, mais vous êtes jeune et… Blonde et… Jolie ! Ce n’est pas vraiment l’idée qu’on se fait d’un Détective Privé. Je ne voudrais pas vous offenser, mais comme vous l’avez compris, c’est une affaire très sérieuse, et je voudrais m’assurer que vous…
Veronica : - Que je sois suffisamment compétente ? Vous savez, on me pose cette question plus souvent que vous ne le croyez ! Je suis plus ou moins habituée. Mais ne vous en faites pas, soyez sans crainte, je suis compétente pour cette affaire. Je travaille depuis que j’ai 16 ans avec mon père, qui est lui aussi Détective Privé. J’ai un diplôme en Criminologie de l’Université de Hearst et j’ai résolu des milliers d’affaires, dont une impliquant un violeur qui rasait la tête de ses victimes quand j’étais à la fac, et deux autres depuis que je travaille dans cette agence. Alors vous ne pouviez pas mieux tomber !

Après avoir terminé avec Monsieur Friedman, Veronica attendit le retour de Sandy pour aller lui parler. Elle se rendit à son bureau, et frappa à la porte.

Sandy : - Entrez ! Tiens, Veronica ! Tu n’es pas censée être de corvée ?
Veronica : - A ce propos… J’ai quelque chose à vous dire.
Sandy : - Je t’en prie, assieds-toi.
Veronica : - Tout d’abord, je tenais à m’excuser pour ce matin avec Elena. Ca ne se reproduira plus.
Sandy : - Bien, je suis heureux de l’apprendre. Tu sais, ça ne m’amuse pas de m’énerver contre vous, je sais bien qu’il n’est pas facile de bien s’entendre avec ses collègues, ce sont les aléas de la vie professionnelle. Mais tous les quatre, vous êtes comme mes enfants, et j’aimerais beaucoup vous voir vous entendre les uns avec les autres. Même si vous ne vous en rendez pas compte, vous formez vraiment une bonne équipe, vous êtes tous complémentaires. J’imagine que tu n’es pas venue uniquement me parler de ça ?
Veronica : - Non, en effet. J’ai rencontré Monsieur Friedman aujourd’hui.
Sandy : - J’ai eu l’occasion d’en parler avec Damon avant que tu ne viennes, il a refusé l’affaire.
Veronica : - Oui, et j’aimerais m’en occuper.
Sandy : - Veronica, je vais t’expliquer une chose. C’est pour ces raisons que je vous ai engagés, Damon et toi. Damon est quelqu’un de réfléchi, de raisonnable, qui pense toujours aux conséquences de ses actes. Il prend toujours du recul. Je sais que tu ne comprends pas pourquoi il refuse d’aiderce couple, mais ses arguments sont tout à fait recevables ! J’apprécie cela chez lui. Par contre, toi, tu fonces toujours tête baissée, tu veux aider les gens et tu prends parfois les enquêtes trop à cœur quand ça te concerne de près ou de loin. Et j’ai besoin de gens comme toi ici ! C’est de ça dont je te parlais tout à l’heure, la complémentarité entre les agents.

Veronica : - Je comprends ce que vous voulez dire. J’imagine que c’est oui pour récupérer l’affaire alors !
Sandy : - Elle a toujours été pour toi Veronica. Je fais confiance à ton instinct pour ces choses-là. Sauf qu’au dernier moment, j’ai dû la confier à Damon comme j’ai dû t’expédier en corvée… Et j’imagine qu’en reprenant l’affaire, tu as refilé les corvées à Damon. Tu es incorrigible !
Veronica : - Merci du compliment, chef !

C’est pour cette raison que j’aime tant travailler ici. Nous avons vraiment un boss super. C’est comme travailler en famille, avec un papa poule et des frères et sœurs qui se chamaillent à longueur de temps.

Je n’eus pas le temps de dire ouf que la journée était déjà finie. J’étais impatiente de sortir avec Logan ce soir, mais j’appréhendais un peu la partie « Nous devons parler ». Et s’il me disait que la nuit dernière était une erreur ? Ou s’il me déclarait son amour ? Dans les deux cas, j’ignorais comment je réagirai. J’avais des sentiments très forts pour Logan, et me retrouver auprès de lui m’avait fait réaliser à quel point j’avais besoin de lui. Que si mes histoires précédentes n’avaient pas marché, c’était en partie parce que je n’avais jamais pu l’oublier. Que je ne pouvais pas faire de place dans mon cœur pour quelqu’un de nouveau parce que la place qu’il avait prise était toujours intacte, comme si toutes ces années je l’avais gardée au chaud pour lui. Mais aurais-je le courage de le lui avouer ? Une fois de plus, la sonnerie de la porte d’entrée me tira de mes pensées.

Logan se tenait sur le pas de la porte, et à sa vue, mon souffle se coupa et mon cœur manqua un battement.

Logan : - Bonsoir.

Il l’attira contre lui et l’embrassa tendrement.

Veronica : - Bonsoir.

C’était une journée particulièrement chaude, et la soirée était encore très douce. Veronica avait donc enfilé une petite robe légère à fleurs, et des sandales fines. Le restaurant ne se situait qu’à quelques mètres de chez Veronica, ils y allèrent donc à pied, aucun des deux n’osant briser le silence. Logan attrapa la main de Veronica à mi-chemin et une fois de plus, son cœur manqua un battement.

Veronica : - Nous sommes arrivés.
Logan : - Ca a l’air très sympa.
Veronica : - Ca l’est.

Ils prirent place à une table, et avant même de commencer, Logan se lança.

Logan : - Veronica. Je t’ai invitée à sortir ce soir, pour te parler. Je suis le plus heureux des hommes depuis que l’on s’est retrouvés hier soir, mais je pense que nous devons définir clairement où nous en sommes, avant d’aller plus loin. Partir sur de bonnes bases.
Veronica : - Je suis d’accord.

Il lui sourit, et plongea son regard dans le sien.

Logan : - Avant toute chose, il y a quelque chose que tu dois savoir. Ce… Ce n’est pas par hasard si j’ai fait appel à ton agence la semaine dernière.
Veronica : - Comment ça ?
Logan : - S’il te plait, laisse-moi finir.
Veronica : - Vas-y, je t’en prie.
Logan : - Quand je suis revenu à Neptune il y a 3 ans, juste après mon mariage à Las Vegas avec Hannah, je… Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller à ton appartement. Je me doutais que tu n’y serais plus, je savais bien que tu aurais quitté Neptune. Mais je voulais tenter ma chance, je voulais te revoir. Donc, j’y suis allé, et je suis tombé sur ton père. Je lui ai demandé de tes nouvelles, et il m’a dit que tu travaillais dans une agence de Détectives à Newport. Il m’a donné l’adresse, ainsi que l’adresse de ton appartement. Puis il m’a dit que tu étais avec quelqu’un, que c’était sérieux. Et moi j’étais avec Hannah. Alors je me suis dit que je ne pouvais pas revenir vers toi, je ne voulais pas faire de mal à Hannah et j’avais peur que tu me jettes. Alors j’ai rangé l’adresse de ton agence et celle de ton appartement dans un tiroir, avec ta photo. Un jour, Hannah est tombée dessus par hasard, et c’est une des raisons pour laquelle nous avons divorcé elle et moi. Elle m’a accusé d’avoir encore des sentiments pour toi, et je ne l’ai pas contredite… (silence). Alors Veronica, écoute bien ce que je vais te dire. Je sais qu’après ça tu vas fuir, car c’est ce que tu fais toujours dans ces moments-là. Mais je dois te le dire. Je suis toujours amoureux de toi. Je suis toujours amoureux de toi et je n’ai jamais cessé de l’être Veronica. Je n’ai jamais réussi à t’oublier.

Veronica resta sans voix face à Logan. Et contre toute attente, elle fit exactement ce qu’il disait qu’elle ferait : fuir.

Veronica (les larmes aux yeux) : - Je suis désolée Logan.

Elle attrapa son sac à main et courut vers la sortie.

Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? L’amour de ma vie vient de me déclarer sa flamme, et je fuis ? Grandis un peu Veronica, ou cette fois-ci tu le perdras pour de bon.

Veronica rebroussa chemin cinq minutes plus tard pour retourner vers Logan, mais il n’était plus dans le restaurant.

Veronica : - Oh non ! Qu’est-ce que j’ai fait ?

Elle fondit en larmes, quand tout à coup elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna, et tomba nez à nez avec Logan.

Veronica (entre deux sanglots) : - Tu es là ?
Logan : - A partir de maintenant, je ne te quitte plus.
Veronica : - Je suis désolée d’avoir encore fui ! Je ne sais pas ce qui m’a pris, je t’assure ! Je t’aime aussi Logan, je veux plus que tout être avec toi.

Logan sécha les larmes de Veronica d’un revers de main, et elle lui sourit. Il lui caressa le visage, chaque parcelle d’elle-même.

Je voudrais que ce moment dure toujours.

Logan : - Tu m’as tellement manqué…

 


LilyLow  (03.07.2013 à 19:25)

Le lendemain

Logan et Veronica avaient passé la nuit chez Veronica. Alors que Logan dormait encore, Veronica s’était levée tôt, pour travailler sur le dossier du viol de Charlotte Friedman. On était samedi et elle ne travaillait pas, mais elle ne voulait pas perdre de temps, puis elle avait mal dormi cette nuit, les images de cette sordide agression lui étant restées en mémoire. Quelques heures plus tard, Logan la rejoignit sur la terrasse, où elle était installée.

Logan : - Hey…

Il l’embrassa dans le cou.

Logan : - Déjà levée ?
Veronica : - Oui. J’ai du travail.
Logan : - Puis-je te demander sur quoi tu travailles ? C’est si important pour que tu t’occupes de ça un samedi matin ?
Veronica : - Oui, c’est important. C’est une affaire qu’on m’a confiée à l’agence. Je dois rassembler des preuves concrètes contre un violeur présumé.
Logan : - Je n’aime pas beaucoup ça Veronica.
Veronica : - Logan, c’est mon travail.
Logan : - Je me fais du souci pour toi. Ca m’embête de te voir aux prises avec un violeur, tu comprends ?
Veronica : - Bien sûr que je comprends, mais ne t’en fais pas, je suis en sécurité. Je recherche juste des informations. Si je dois être en contact avec cet homme pour les besoins de l’enquête, je me ferai accompagner par un de mes collègues masculins.
Logan : - Voilà qui ne me rassure pas beaucoup non plus. Je risque de passer d’inquiet à jaloux !

Il rit et déposa un baiser sur le front de Veronica.

Logan : - Je crois bien que je vais devoir m’y faire…
Veronica : - C’est mon métier, Logan. C’est comme ça. C’est ce que je suis. Je ne me vois pas vivre sans résoudre des enquêtes.
Logan : - Je le sais… Et je l’accepte, enfin, je crois. Je veux juste que tu fasses attention.
Veronica : - Je te le promets.

J’avais bien avancé dans mes recherches. Je connaissais maintenant l’adresse de McHenry, je savais où il travaillait. Je n’avais plus qu’à le prendre en filature quelques jours pour connaître un peu ses relations, ses habitudes. Puis je tenterai une approche pour cerner son profil psychologique.

Veronica : - Qu’est-ce que tu as prévu aujourd’hui ?

Logan s’étira, profitant de la douceur du soleil du matin sur la terrasse de Veronica.

Logan : - Passer toute la journée au lit avec mon bébé.

Mon bébé ?

Veronica : - Ne m’appelle plus jamais comme ça.
Logan : - Je plaisantais. Non, en vérité, j’espérais qu’on pourrait aller sur la plage, ou manger quelque part.
Veronica : - C’est très tentant.

Après tout, c’est le week-end, il faut que je lâche un peu le boulot. De toute façon, je ne pourrais pas avancer plus aujourd’hui. Je commencerai le repérage lundi.

Veronica et Logan se préparèrent et sortirent se balader le long de la plage. Main dans la main, enlacés, ils ressemblaient à un couple d’adolescents.

Logan : - Hey, mais ce n’est pas Wallace Fennel que j’aperçois là-bas ? Avec… Jackie Cook ?
Veronica : - C’est bien eux. (élevant la voix) Hey, Wallace !

Le visage du jeune homme s’éclaira à la vue de Veronica.

Wallace et moi sommes toujours amis, mais nous ne nous voyons pas aussi souvent qu’avant et nous n’avons plus la même relation. Nous faisons notre vie, chacun de notre côté. Wallace travaille maintenant dans l’aéronautique à Los Angeles. Après avoir été diplômé de Hearst, il a rejoint Jackie à New York et ils se sont remis ensemble. Ils se sont mariés, Wallace a adopté le fils de Jackie, et ils sont sur le point d’agrandir la famille. Je suis très fière et très heureuse pour lui. Ils vivent sur les hauteurs de Balboa, pas très loin de chez moi. Même si je sais que je peux toujours compter sur mon Wallace, il a une famille maintenant, et je veille à ne pas être trop envahissante, à ne pas faire en sorte que Wallace me fasse passer avant eux.

Wallace : - Salut, Veronica.

Il la serra dans ses bras, visiblement ravi de la voir. Puis, il se tourna vers Logan, l’air perplexe.

Wallace : - Et… Salut, Logan… Je crois que j’ai manqué un épisode.
Veronica : - Oh que oui !
Jackie : - Salut Veronica. Salut Logan.
Logan : - Salut. Félicitations à tous les deux. Belle famille.
Wallace : - Merci. Alors, vous avez remis ça tous les deux ? Petite cachottière !
Veronica : - Ca vient d’arriver. Tu es le premier au courant, je t’assure.
Wallace : - Allez, approchez mes petits loulous, je suis super content pour vous !

Wallace enlaça les deux amoureux.

Wallace : - C’était pas trop tôt ! Ca vous dirait de venir manger une glace avec nous et le petit gars ?
Jackie : - Wallace, enfin, chéri, tu vois bien qu’ils viennent de se remettre ensemble ! On dirait deux adolescents ! Laisse-leur donc un peu d’intimité !
Logan : - Ce n’est pas moi qui vais la contredire.
Veronica : - On se voit bientôt Wallace ?
Wallace : - Avec plaisir !


LilyLow  (10.07.2013 à 17:01)

Le lendemain

Aujourd‘hui, Veronica s’apprêtait à rendre visite à son père. Ce n’était pas prévu et elle ignorait s‘il serait présent, mais puisqu’elle était à Neptune et qu’elle avait quelque chose à lui annoncer… Autant en profiter pour faire d’une pierre deux coups. Elle frappa à la porte, et par chance, Keith était bien là. Ravi de voir sa fille chérie, il la serra dans ses bras, avant de lui faire part de sa surprise.

Keith : - Je ne t’attendais pas aujourd’hui, chérie.
Veronica : - Je sais. Mais j’étais à Neptune… Et j’ai quelque chose à te dire.
Keith : - Oh… Et que faisais-tu à Neptune ?
Veronica (éludant la question) : - Papa, pourquoi ne m’as-tu pas dit que Logan avait pris contact avec toi quand il est revenu à Neptune ?
Keith : - Je savais que tu finirais par le découvrir.
Veronica : - Alors pourquoi ne pas me l’avoir dit ? Je ne comprends pas.
Keith : - Tu étais avec Dean. Et Logan était marié ! Je savais que ça sèmerait le trouble dans ton esprit.
Veronica : - Comment tu as su qu’il était marié ?
Keith : - Et bien, tu me connais, je n’ai pas résisté. J’ai fait ma petite enquête.
Veronica : - Tel père, telle fille…
Keith : - Eh oui, les chiens ne font pas des chats…

Keith marqua un long silence, puis reprit.

Keith : - Si tu me poses cette question, j’imagine que tu as revu Logan.
Veronica : - On ne peut rien te cacher.
Keith : - Veronica, si je ne t’ai rien dit, c’est parce que je me suis toujours dit que si deux personnes étaient faites pour être ensemble, le destin finirait bien par les réunir un jour.
Veronica : - Et tu penses que Logan et moi on est fait pour être ensemble ?
Keith : - J’ai mis un certain temps à me faire à l’idée, mais oui.
Veronica : - Dis-moi, tu es bien sentimental… Aurais-tu quelqu’un dans ta vie en ce moment ?
Keith : - Mais je suis toujours sentimental, tu me connais !
Veronica : - Papa !
Keith : - Ce n’est pas encore assez sérieux pour que j’en parle à ma fille, mais oui, je vois plus ou moins quelqu’un !
Veronica : - Qui est-ce ?
Keith : - Tu le découvriras en temps voulu.
Veronica : - Bon…
Keith : - Et toi alors, c’est reparti avec Logan ?
Veronica : - Tu le découvriras en temps voulu.
Keith : - Très drôle ! Alors ?
Veronica : - Peut être bien que oui, peut-être bien que non !

Keith : - Méfie-toi ma fille, je suis Détective Privé, et le meilleur qui plus est ! Je finirai bien par le découvrir.

Veronica : - Mais moi aussi mon petit papa. Et je suis aussi très douée à ce petit jeu.
Keith : - Bon, et bien, puisqu’on est dans le thème des amours du passé… De toute façon, tu aurais bien fini par le savoir… C’est reparti avec Alicia Fennel.
Veronica : - Mais c’est super papa.
Keith : - Alors, pas de hauts cris, pas de protestations comme la dernière fois ?
Veronica : - Ca fait bien longtemps que j’ai perdu envie et espoir que maman et toi vous vous réconciliez. Puis, j’aime bien Alicia, et si tu es heureux avec elle, alors c’est tout ce qui compte pour moi.
Keith : - Merci Veronica.
Veronica : - Eh bien, puisqu’on est dans les confidences… Logan et moi on ressort ensemble.
Keith : - Je ne l’aurais pas deviné moi-même !

Veronica et Keith se sourirent, visiblement ravis l’un pour l’autre.

Veronica : - Alors, tu es sur une enquête en ce moment ?
Keith : - Le patron d’un hôtel m’a engagé. Il soupçonne certains de ses employés d’avoir monté un réseau de prostitution au sein de l’hôtel.
Veronica : - Glauque. Tu as découvert quelque chose ?
Keith : - Pour le moment, pas de preuve irréfutable.
Veronica : - Est-ce qu’il s’agit du Neptune Grant ? Parce que Logan y vit toujours, on pourrait essayer d’avoir des informations !
Keith : - Veronica ! Tu es vraiment incorrigible ! Tu sais, je suis un grand garçon, je peux me débrouiller seul. Et non, ce n’est pas au Neptune Grant. Et toi alors, tu es sur une affaire ? J’en déduis que non, puisque tu me proposes si gentiment ton aide.
Veronica : - Eh bien, détrompe-toi. On m’a engagée pour rassembler des preuves contre un violeur.
Keith : - Ce n’est pas à la police de faire ce boulot ?
Veronica : - Comme d’habitude, elle le fait mal. Heureusement que nous sommes là pour les aider, hein !
Keith : - Je ne te le fais pas dire !

Veronica : - La fille avait déposé plainte et identifié son agresseur, mais aucune charge ne sera retenue contre lui par manque de preuves. Elle a d’abord admis avoir été victime d’une agression pour vol de portefeuille,donc elle n’a subi aucun examen médical pouvant prouver qu’elle avait bien été violée. L’homme qu’elle accuse n’a aucun antécédent judiciaire, c’est un père de famille… Et comme c’est la dernière personne à qui elle a parlé avant son viol, ils pensent qu’elle doit le confondre. En quelque sorte, un transfert.

Keith : - Je vois. Et toi, tu es persuadée qu’elle ne se trompe pas.
Veronica : - Eh bien… C’est son mari qui est venu à l’agence, mais il m’a montré des photos… Je pense que si quelqu’un m’avait fait subir ça, jamais je ne pourrais oublier son visage. Puis l’idée qu’un autre violeur puisse s’en sortir sans être inquiété par la justice me rend malade…

En disant cela, Veronica pensait bien entendu à Cassidy Casablancas.

Keith : - Ce n’est pas moi qui vais te contredire, tu sais bien que tu tiens ça de moi… Mais, fais attention.
Veronica : - Ne t’inquiète pas, papa. Et puis, on me l’a déjà dit.
Keith : - Logan, hein ?

Veronica acquiesça.

Keith : - Il est très protecteur envers toi. C’est quelque chose que j’apprécie chez lui. Je sais que tu es entre de bonnes mains, au moins.
Veronica : - Tu peux en être sûr.


LilyLow  (15.07.2013 à 23:23)

Plus tard dans la soirée, Veronica et Logan étaient dans la chambre de ce dernier, Logan trouvant le convertible de Veronica très inconfortable, il avait proposé qu’ils passent la nuit dans sa suite au Neptune Grant. Après de nombreux câlins, ils avaient fini par s’endormir devant la télévision. Tout à coup, Veronica se réveilla en sursaut.

Calme-toi ma vieille, ce n’est qu’un vilain cauchemar.

Rassurée, elle se replaça à côté de Logan qui dormait comme un bébé. Elle tenta de se rendormir, mais sans succès, étant finalement plus perturbée par son cauchemar que ce qu’elle ne l’aurait pensé au départ. Elle se leva et s’installa sur le balcon, perdue dans ses pensées.

Logan (d’une voix douce) : - Hey ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Veronica : - Je n’arrivais plus à dormir.

Il s’avança vers elle et déposa un baiser sur son épaule nue.

Logan : - Rentre, tu vas avoir froid.

Elle acquiesça d’un signe de la tête et elle le suivit à l’intérieur.

Logan : - Mauvais rêve ?
Veronica : - En fait… Oui.
Logan : - Tu veux me raconter ?
Veronica : - C’est idiot, mais… Dans mon cauchemar, j’étais ici avec toi, et j’étais hantée par les fantômes de toutes les filles qui étaient passées dans ton lit avant moi. C’était plutôt bizarre. J’ai voulu me rendormir, mais j’avoue que je n’arrête pas d’y penser. Je ne voulais pas avoir à te poser cette question, mais tu me connais...

Logan soupira, sachant très bien ce qui l’attendait.

Logan : - Tu voudrais savoir avec quelles filles j’ai couché depuis qu’on s’est séparés, c’est ça ?
Veronica : - Eh bien, hormis le fait que je suis maladivement jalouse et que j’ai le besoin incontrôlable de tout savoir sur tout le monde, je pense que ça serait bien que nous n’ayons pas de secret l’un pour l’autre. Ca évitera de fâcheuses découvertes, tu ne crois pas ?
Logan : - Ecoute, Veronica, je ne sais pas. Bien sûr que j’ai envie d’être honnête envers toi, mais la dernière fois, ça m’a plutôt porté préjudice.
Veronica : - Madison fait encore partie de ta liste ?
Logan : - Tu aimerais bien le savoir hein ?
Veronica : - Oui.
Logan : - Non, Madison ne fait pas partie de la liste.
Veronica : - Donc, il y a bien une liste.
Logan : - Si on peut appeler ça une liste ! Bon… Je te promets de te raconter en détail ma vie sexuelle de ces 7 dernières années… Mais après, je ne veux plus aucune question.
Veronica : - C’est promis.
Logan : - Alors… Commençons par le commencement. Quand j’ai quitté Hearst pour UCLA, je suis entré dans une confrérie, les Delta Beta. Et les soirées étaient plutôt… Chaudes. Sur ce coup-là, je ne peux pas te faire de liste, elles étaient trop nombreuses et j’étais trop bourré.
Veronica : - Classe !
Logan : - Pas de commentaire, sinon, tu ne sauras pas la suite !
Veronica : - D’accord, je me tais ! Continue.
Logan : - Parmi toutes ces filles d’UCLA, une seule a vraiment compté. Elle s’appelait Cassie, mais quand je dis compté, c’était plus comme une amie. Mais je ne sais pas ce qu’elle est devenue. Si ça peut te rassurer, je ne la reverrai probablement jamais. Ensuite, il y a eu… Hannah. Et d’autres filles sans importance. Et maintenant, il n’y a plus que toi.
Veronica : - D’accord… J’imagine que je me sens mieux.
Logan : - A ton tour maintenant.
Veronica : - Bien, si tu veux. Il n’y a pas grand-chose à dire. Après ton départ, je suis restée avec Piz, mais ça n’a pas marché. Quand on est avec une personne juste pour oublier celui que l’on aime vraiment, il n’y a aucune chance que ça marche, n’est-ce pas ? Alors j’ai rompu avec Piz, puis je suis allée faire mon stage d’été au FBI. Et… J’ai rencontré quelqu’un là-bas. Dean. Un jeune agent qui venait d‘être affecté au FBI. A la dernière soirée avant la fin du stage, il m’a embrassée. Je suis rentrée à Neptune, et on s’est revus plusieurs fois. Ca marchait plutôt bien entre nous, on s’entendait bien. Quand j’ai eu mon diplôme et trouvé un job, on s’est installés ensemble à Los Angeles. Tout allait parfaitement bien entre nous. Et puis un jour, mon patron m’a envoyée sur une affaire au Mexique. Ca a pris moins de temps que prévu, et je suis rentrée plus tôt. Quand je suis arrivée dans notre appartement, il n’était pas là. Il y avait juste cet énorme bouquet de fleurs sur la table du salon, avec une carte. Je n’ai pas pu m’empêcher de lire la carte. Ca disait « C’est avec toi que je veux être, et ce pour l’éternité ». En lisant ça, j’ai pensé qu’il voulait me demander en mariage. Et à ce moment-là, je n’étais pas heureuse, j’ai juste… Paniqué. J’ai pris quelques affaires et je me suis réfugiée chez mon père. Oui, je sais, très immature comme réaction. Quelques heures plus tard, j’ai réalisé à quel point c’était débile. Je me suis dit, Veronica, arrête de flipper, si ça se trouve il ne veut même pas t’épouser, et même si tel est le cas, vous pouvez en discuter, comme deux adultes ! Tu ne peux pas fuir comme ça dès que l’engagement pointe le bout de son nez. Alors je suis rentrée. Il n’était toujours pas à la maison, et le bouquet avait disparu. C’est à ce moment que j’ai compris. J’avais été trop bête, moi qui découvrais les infidélités des uns et des autres, je n’avais pas été capable de découvrir celle de mon propre petit ami. Alors… J’ai fait quelque chose. Quelque chose que je t’ai déjà fait et que tu as détesté que je fasse.
Logan : - Tu as localisé le portable de ton petit ami. Coup classique de Veronica Mars.
Veronica : - Exactement ! Et je peux te dire que je n’ai pas été déçue. Il déjeunait en terrasse d’un café à deux blocs de notre appartement… Avec Elena, ma collègue.
Logan : - Et qu’as-tu fait à ce moment-là ?
Veronica : - Si c’est ce que tu veux savoir, non, je n’ai pas fait de scène. J’ai bien trop de dignité pour ça, puis j’étais tellement sous le choc. J’ai simplement eu un vieux réflexe de Détective, je les ai pris en photos en train de s’embrasser à pleine bouche. Puis je suis rentrée chez moi, et je l’ai attendu. Quand il est rentré à son tour et qu’il m’a vue, là, dans le canapé, les yeux gonflés… Je pense qu’il a compris que je savais. Et il m’a tout déballé, puis m’a annoncé qu’il me quittait pour elle… Bien sûr, après cette expérience désastreuse, j’ai renoncé aux garçons pour un moment.
Logan : - Je suis désolé Veronica. C’est nul ce que ce mec t’as fait. Et ta collègue aussi, tu dois sûrement la détester. Mais dans un sens, tant mieux, sinon aujourd’hui tu serais peut-être mariée avec lui, et je n’aurais pas eu ma chance avec toi.

Veronica : - Je ne déteste pas Elena. Je comprends qu’elle ait pu tomber amoureuse de Dean. Mais je me suis sentie trahie, et humiliée surtout. Comme si que ces deux-là s’étaient payés ma tête pendant trop longtemps, et que je n’avais rien vu… C’est ça qui m’a fait mal. J’aurais au moins aimé que l’un des deux se montre honnête. Mais même sans cette histoire, je ne pense pas que j’aurais épousé Dean un jour… C’était un très beau garçon, il avait confiance en lui, il était rassurant, et on se comprenait, comme on faisait presque le même boulot. Mais je me demande encore aujourd’hui si j’étais amoureuse de lui. J’étais bien avec lui, mais je ne pense pas que ça aurait suffi pour toute une vie, tu comprends ?

Logan : - Oui… Je pense que c’est aussi ce que j’ai vécu avec Hannah.
Veronica : - Je suis contente qu’on ait eu cette discussion.

Logan : - J’imagine qu’il le fallait.


LilyLow  (20.07.2013 à 22:43)

Ce soir, Veronica avait commencé sa filature très tôt, pour être sûre de ne pas manquer le départ de Lee McHenry. Ca faisait déjà plus de deux heures qu’elle attendait, cachée dans la voiture banalisée de l’agence, une voiture noire aux vitres teintées. Elle avait repéré que la maison voisine de celle des McHenry était en vente. Ca lui faisait une bon prétexte pour leur rendre visite. A 20 h 12, elle le vit sortir de chez lui, et monter dans sa voiture. Elle le suivit, supposant qu’il se rendait à son travail. D’après ses recherches, il était gardien de nuit dans un parking. Après 15 minutes de trajet qui l’avaient conduite dans les quartiers sordides de Chino, pas vraiment l’endroit où était supposé travailler McHenry, il s’arrêta enfin. Veronica en fit de même, assez loin pour qu’il ne puisse pas la repérer, mais assez proche pour pouvoir l’apercevoir et prendre des photos.

Allez, un petit sourire les amoureux… Finalement, tu n’es pas si parfait, Lee… Si les juges pensent que Charlotte Friedman a un passé sulfureux, que vont-ils penser d’un mari qui trompe sa femme ?

Veronica se fit ces réflexions, tout en prenant en photo McHenry en train d’embrasser sa maîtresse à pleine bouche sur le pas de sa porte… Une jolie femme blonde et mince. Puis il entra à l’intérieur, et en sortit environ une heure plus tard. Il remonta dans son véhicule, cette fois bel et bien en direction de son travail, un parking dans un quartier huppé de Los Angeles.

Bon, je ne vais pas rester ici toute la nuit. La chance m’a déjà souri, j’ai appris qu’il est infidèle. Demain, je lui rendrai une petite visite.

Le lendemain

Prenant en compte les mises en garde de Logan et de son père, Veronica se décida à demander à un de ses collègues masculins de l’accompagner pour rencontrer McHenry.

Veronica : - Salut Damon, je t’ai apporté un café. Noir et serré, comme tu les aimes !
Damon : - Qu’est-ce que tu me veux, Mars ?
Veronica : - Mais rien du tout, j’ai juste pris la résolution d’être plus aimable avec mes collègues !
Damon : - C’est ça, prends-moi pour un con, ne te gène pas ! La nouvelle année n’est que dans 6 mois.

Veronica : - Pas besoin de changer d’année pour prendre de bonnes résolutions. Par exemple, toi, tu pourrais commencer dès aujourd’hui à être serviable, et à aider une adorable collègue qui a besoin de toi.
Damon : - Nous y sommes. Dis-moi ce que tu veux, et cesse de tourner autour du pot. Ce n’est pas ton genre de faire de la lèche comme ça.
Veronica : - Tu marques un point. En fait, j’ai trouvé l’occasion parfaite de rendre une petite visite de courtoisie aux McHenry. Et je voudrais que tu te fasses passer pour mon mari.
Damon : - Et puis quoi encore. Tu sais, si tu as envie de coucher avec moi, tu n’as qu’à demander ! Pas besoin de m’entraîner dans tes jeux…
Veronica : - Damon ! Je n’ai pas envie de coucher avec toi ! C’est sérieux, pour une fois.
Damon : - Tu n’as qu’à demander à Ryan.
Veronica : - Il est déjà occupé avec l’affaire de la station-service.
Damon : - Et tu crois que je me tourne les pouces peut-être ?
Veronica : - Je n’ai pas dit ça, mais j’ai besoin de toi. Tu seras parfait dans ton rôle, tu sauras garder ton sang froid en les distrayant pendant que je fouille un peu la maison…
Damon (l’interrompant) : - Quoi ???
Veronica : - Et cette fois-ci, je ne te fais pas de la lèche… S’il te plait, Damon. Je te revaudrai ça !

Damon soupira, puis fit mine de réfléchir.

Damon : - C’est d’accord, mais tu m’apporteras un café tous les matins pendant 1 mois. Et tu me prendras 3 corvées.
Veronica : - Une !
Damon : - Deux.
Veronica : - D’accord, deux cafés ! Marché conclu. Merci Damon, tu es un ange.

Damon leva les yeux au ciel… Il s’était encore fait avoir. Mais il ne protesta pas, après tout, il valait mieux que Veronica soit accompagnée, pour ne prendre aucun risque. Puis il saurait l’arrêter si elle allait trop loin. Veronica lui déposa un baiser sur la joue en guise de remerciement, et ils se mirent en route.

Arrivés sur place, Veronica frappa à la porte, et la femme de Lee McHenry ouvrit.

Madame McHenry : - Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous ?

Tiens, bizarrement, celle-ci n’est pas blonde.

Gina McHenry était une femme brune de type italien, plutôt quelconque.

Veronica : - Bonjour, Madame, je suis Lizzie, et voici mon mari, Mark. Nous sommes vos nouveaux voisins !
Gina : - Oh, c’est vous qui avez acheté la maison d’à côté ?
Veronica : - Oui ! Et nous aimerions faire connaissance avec nos nouveaux voisins !
Gina : - C’est très aimable à vous. Je suis Gina McHenry. Entrez donc boire un café !

Cette Gina me paraît bien sympathique. Je n’en attendais pas tant. Elle me facilite le travail.

Gina : - Lee, chéri ! Nos nouveaux voisins sont passés se présenter ! Tu viens te joindre à nous pour un café ?
Lee : - Bien sûr, j’arrive.

Lee, Veronica et Damon étaient dans le salon, en train de parler de tout et de rien. Gina arriva avec les cafés.

Veronica : - Excusez-moi, est-ce que je peux me permettre d’utiliser vos toilettes ?
Gina : - Bien sûr. Dans le couloir, sur votre gauche.

Elle lança un regard appuyé à Damon, lui signifiant qu’il devait faire le maximum pour garder dans cette pièce le plus longtemps possible Gina et Lee. Veronica monta discrètement à l’étage, direction la chambre du couple. Elle ne savait pas ce qu’elle cherchait exactement, mais il fallait qu’elle trouve un indice… De plus, elle était limitée par le temps. Elle jeta un œil dans les placards, sous le lit : rien.

Je pense que je ne trouverai rien ici. Et le fait qu’il trompe sa femme ne veut pas forcément dire qu’il est un violeur… Je ne sais même pas ce que je recherche.

Veronica redescendit, déçue d’avoir fait chou blanc. Tout à coup, un porte manteau dans le hall attira son attention. Le manteau que portait Lee McHenry y était accroché. Elle fouilla les poches, et y trouva un portefeuille contenant du cash, une carte de crédit, plusieurs cartes de fidélité, sa carte d’employé du parking, et sa carte d’identité. Veronica fut alors immédiatement interpellée par cette carte.

Ayant fabriqué des fausses cartes d’identité toute mon adolescence, je peux sans conteste affirmer que celle-ci est une fausse. Mais alors, qui es-tu vraiment Lee McHenry ?

Veronica aurait aimé fouiller un peu plus, seulement ils allaient finir par trouver son absence suspecte. Tant pis, elle se contenterait de ce qu’elle avait déjà découvert. Mieux valait ne pas prendre de risque. Elle prit le temps de prendre en photo la carte, puis elle retourna au salon.

Veronica : - Me revoilà ! J’espère que Mark ne vous a pas trop dit de mal de moi.
Gina : - Pas du tout, il nous vantait justement vos talents de cuisinière.
Lee : - Ma femme n’a rien à vous envier, c’est une excellente cuisinière elle aussi.
Veronica : - Merci beaucoup pour votre hospitalité, Gina. Je sens que l’on va se plaire ici. Ca fait longtemps que vous habitez le quartier ?
Lee : - 3 ans, environ.
Veronica : - Et où habitiez-vous, avant ?
Lee : - Gina a toujours vécu à Los Angeles. Moi, je suis de Washington.
Veronica : - Eh bien ça alors ! Mon père est aussi de Washington ! Il vit toujours là-bas ! De quel quartier êtes-vous originaire ?
Lee : - Près du grand stade. J’étais le plus heureux des hommes, car je suis un grand fan de baseball ! Pas vous Mark ?
Damon : - Le plus grand de tous les fans !

Les deux garçons partirent donc dans une conversation sur le baseball, ce qui fit intérieurement sourire Veronica, qui savait pertinemment que Damon détestait le sport.

Heureusement qu’il est assez intelligent pour avoir les connaissances d’un supporter basique, et que c’est un très bon menteur. C’est pour cela que je l’ai choisi, il serait capable d’avoir une conversation avec n’importe qui, sur n’importe quel sujet.

Une heure plus tard

Veronica : - Bon, nous n’allons pas vous déranger plus longtemps. Il se fait tard.
Damon : - C’était très aimable à vous de nous inviter.
Veronica : - Nous vous rendrons la pareille dès notre emménagement.
Gina : - C’était un plaisir.
Lee : - Quand emménagez-vous ?
Veronica : - Dans un mois ! Nous sommes vraiment très excités !


LilyLow  (20.08.2013 à 17:33)

Ne manque pas...

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Dernières audiences
Logo de la chaîne TF1

Les bracelets rouges (2017), S05E06
Lundi 29 avril à 22:10
2.39m / 15.2% (Part)

Logo de la chaîne TF1

Les bracelets rouges (2017), S05E05
Lundi 29 avril à 21:10
2.58m / 12.7% (Part)

Logo de la chaîne France 2

Death In Paradise, S13E06
Lundi 29 avril à 21:10
3.75m / 18.5% (Part)

Logo de la chaîne France 2

Un si grand Soleil, S06E161
Lundi 29 avril à 20:45
3.44m / 16.3% (Part)

Logo de la chaîne TF1

Demain nous appartient, S07E175
Lundi 29 avril à 19:15
2.63m / 16.5% (Part)

Logo de la chaîne France 3

Hudson & Rex, S05E16
Dimanche 28 avril à 23:15
1.21m / 14.3% (Part)

Logo de la chaîne France 3

Hudson & Rex, S05E15
Dimanche 28 avril à 22:30
1.40m / 10.4% (Part)

Logo de la chaîne France 3

Hudson & Rex, S05E14
Dimanche 28 avril à 21:50
1.89m / 10.4% (Part)

Toutes les audiences

Actualités
Audiences US - Bilan du 20 au 26 avril

Audiences US - Bilan du 20 au 26 avril
Après des semaines extrêmement compliquées, les comédies dominicales de la FOX sont enfin toutes à...

Une série Scooby-Doo en développement chez Netflix avec un producteur de talent

Une série Scooby-Doo en développement chez Netflix avec un producteur de talent
Netflix a décidé de s'associer à Greg Berlanti (You, All American, Riverdale, Dead Boy Detectives)...

Au programme de ce mardi

Au programme de ce mardi
Le mois se termine, de même que certaines saisons de vos séries préférées. Heureusement, en ce mardi...

Au programme de ce lundi

Au programme de ce lundi
Ce lundi 29 avril, un peu de nouveautés et une fin de série sont au programme. Du côté anglophone,...

Un quatrième et dernier sondage sur les espions !

Un quatrième et dernier sondage sur les espions !
Le dernier sondage vous demandait de choisir votre série sur les espions préférée parmi une...

HypnoRooms

Locksley, Avant-hier à 10:29

Choisissez votre poster préféré du prochain film MARVEL Deadpool & Wolverine via notre nouveau sondage ! Bon dimanche !

Supersympa, Avant-hier à 17:11

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.

Supersympa, Avant-hier à 17:14

Aujourd'hui, la série Citadel fête son premier anniversaire. Pour l'occasion, un nouveau sondage vient d'être mis en place.

Supersympa, Avant-hier à 17:16

Joyeux anniversaire Citadel !

Sonmi451, Hier à 09:58

Petit passage dans préférence pour en un clic mettre un pouce sur bannières et thèmes, pensez-y. Bonne semaine à tous!

Viens chatter !

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage