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Rencontre du premier type

Série : Veronica Mars
Création : 29.12.2015 à 20h59
Auteur : Elodielodi 
Statut : Terminée

« Largement inspirée d'une conversation avec Marion, cette fic ne tient pas compte du film. Je ne vous en dis pas plus... » Elodielodi 

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En se levant ce matin, elle avait senti que la journée serait bonne...


Elodielodi  (29.12.2015 à 21:53)

En se levant ce matin, elle avait senti que la journée serait bonne. Il y avait des jours comme ça, où l’humeur était à l’optimisme et le mental d’acier. Elle avait pris sa douche en chantonnant, esquissant même quelques pas de danse en s’enroulant de sa serviette. Elle avait souri face à son reflet dans le miroir après avoir fini de se maquiller et de se coiffer. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne s’était pas amusée à s’observer prendre quelques poses et mimiques, vérifiant ainsi que son charme et son charisme étaient toujours sans faille. La dernière fois, c’était sûrement à l’université. Peut-être même au lycée. Mais décidément, aujourd’hui, elle rayonnait.

Elle déposa un baiser sur le front de son homme toujours endormi avant de quitter l’appartement. Il était tôt, elle devait se rendre à une conférence à trois heures de route de chez elle. Son chef l‘avait appelée hier, ce serait elle qui représenterait le service étant donné qu’elle venait de boucler son enquête. Un sourire se dessina immédiatement sur son visage. Elle aimait gagner. Et la veille, elle avait gagné.

Après six mois de traque, elle avait enfin mis la main sur ce violeur en série et assassin de policiers à ses heures perdues. Voilà d’où lui venait toute cette énergie. De sa victoire. Et cette conférence, c’était en quelque sorte une récompense de la part de son chef. Elle n’y adhérait pas vraiment, pas son genre, mais il avait voulu lui faire plaisir. Il savait que la nouvelle de son arrestation avait déjà fait le tour du pays et qu’elle y recevrait de nombreuses félicitations. Elle n’y serait présente qu’en tant que convive mais elle serait la star du rassemblement alors qu’elle n’y ferait aucun discours. 

Elle rougit déjà alors qu’elle n’était qu’en train de s’asseoir au volant. Elle n’avait jamais aimé être au centre de l’attention, bien qu’elle sache parfaitement gérer cette situation. Elle entra l’adresse dans le GPS, lança sa playlist préférée, et chanta à tue-tête tout le long du trajet pour se redonner un peu de courage. Aujourd’hui c’était facile, elle avait une pèche d’enfer.

 

 

Elle se gara au sous-sol et prit l’ascenseur. Une grande affiche y avait été placée, mettant en avant la tête du célèbre mentaliste qui venait expliquer ses méthodes miraculeusement efficaces dans le profilage de suspects. Un bip annonça son arrivée au premier étage. Déjà du monde s’était accumulé dans le hall. Des discussions, des éclats de rires. La plupart des gens se connaissaient. C'étaient toujours les mêmes qui étaient conviés à ce genre de rassemblement. Souvent les chefs des différents services de protection de la population, rarement des employés comme elle. Elle se faufila jusqu’au buffet où elle se servit un jus d’orange et dénicha une pâtisserie à son goût. 

 

Elle espérait passer inaperçue en rejoignant sa place. Raté. Elle venait de se faire afficher par le boss de l’agence de San Diego, Greenfield, pour qui elle avait travaillé un temps avant d’être mutée. Pendant qu’il faisait l’éloge de son portrait, elle s’évada en pensant à ce fameux jeu des mutations. Elle avait tant souhaité quitter sa région d’origine qu’elle avait fini par lui manquer. En contrepartie, elle avait rencontré l’homme avec lequel elle vivait.

Elle sourit en repensant à ce qu’il lui avait dit la veille. « Cinq ans que tu partages mon lit et je ne t’ai jamais vue aussi emballée par une récompense de ton chef. Promets-moi de ne pas te laisser séduire par les yeux doux de Greenfield là-bas. J’ai comme l’impression que tu ne serais pas contre un retour à la case départ. » Elle l’avait fait taire par un tendre baiser. Une mutation était inenvisageable pour lui. Pour l’instant du moins. Il était sur le point de monter en grade et elle refusait qu’il reprenne tout à zéro pour ses beaux yeux, malgré son envie de retour aux sources.

 

Mais il avait raison. Greenfield était en train de lui faire du rentre-dedans. Il formulait une nouvelle tentative pour tenter de rapatrier sa super-agent-extra-compétente.

-  Et en plus, j’ai dégoté un partenaire idéal pour vous, agent Mars.

-  J’ai tout ce qu’il me faut à Seattle Capitaine Greenfield.

- Ttttt Ttttt Ttttt, je sais bien. Je vous parle d’un partenaire de terrain.

- J’avais compris, j’essayais de noyer le poisson. Dit-elle avec un sourire charmeur.

- Décidément, vous ne changez pas ! Ce qui me persuade davantage que vous vous entendrez à merveille avec ma dernière recrue.

- Cela laisse donc supposer qu’elle soit un minimum intelligente, dotée d’une répartie détonante, de sexe masculin – eh oui, j’ai du mal avec la gente féminine -, et allez, si elle est vraiment idéale, elle doit être capable de faire un café à tomber.

- Ne soyez pas si dubitative face à l’existence d’un tel partenaire, Melle Mars, vous pourriez être surprise. Lui annonça-t-il sur le ton de la confidence.

- Ohhhh mais je n’attends que ça ! Dit-elle tout sourire, une pointe de défi dans le regard. Il répondit à son sourire.

- La conférence va commencer. J’espère qu’on se retrouvera au déjeuner. Il tourna les talons. Vous m’avez manqué ! Lui lança-t-il sans se retourner. Elle rougit.

 

 

Elle avait écouté attentivement le mentaliste et remercié chaleureusement toutes les personnes qui avaient voulu la féliciter.

Elle prit un plateau et choisit son repas. Occupés à leurs assiettes, plus personne ne lui prêtait la moindre attention. Elle en fut ravie. Elle s’installa seule sur une table double, plaça son téléphone entre son épaule et son oreille, et ouvrit son sachet de couverts. La voix de son homme prononçant un « Allô » mit fin aux sonneries.

- Tu ne devineras jamais ce que…


Elodielodi  (30.12.2015 à 20:00)
Message édité : 09.01.2016 à 13:51

Elle fut interrompue par la personne qui s’installa face à elle. Elle avait pensé qu’en s’asseyant à une table de deux et en sortant son téléphone pour déjeuner, le message était clair : elle voulait être seule. A priori, non. Mais c’est le sourire qu’affichait cette personne qui la troubla au point de l’empêcher de parler. La voix de son amant l’aida à reprendre contenance.

- Tu ne devineras jamais ce que quoi ? Ce que Greenfield a dit pour te reconquérir ou ce que le mentaliste était sexy ?

- …. Je te rappelle tout à l’heure. Articula-t-elle en essayant de garder son calme.

Il ne s’inquiéta pas de s’être fait raccrocher au nez. Il avait l’habitude. Il se remit à pianoter sur son clavier.

 

 

Elle avait posé son téléphone. Pour la première fois depuis longtemps, elle ne savait pas quoi dire. Cette réflexion lui fit émettre un petit rictus qui n’échappa pas à son voisin. Il sauta sur l’occasion pour lancer la conversation.

- Bonjour. 

Il sourit se réjouissant de son effet sur la petite blonde qui lui faisait face. Elle mit quelques secondes à répondre.

- Bonjour. 

Il fut surpris par sa voix douce et perdit un peu de son assurance. Il ne s’attendait pas à ça. Il avait anticipé diverses remarques, quelques petites piques, par forcément méchantes, mais pas un « Bonjour » lâché doucement suivi d’un sourire franc. 

 

 

Satisfaite aussi de son effet sur lui, elle reprit la parole.

 

- Brigade de San Diego ? Il comprit qu’elle avait lu son badge.

- Surprise ?

- Ce n’était pas écrit dans le grand livre du destin. 

 

Il sourit. Le destin. Il était étonné. Comme si tout avait été écrit pour elle…

 

- J’ai grandi.

- Tu as mis le temps. Il sourit, elle aussi.

- Des félicitations sont de rigueur il me semble.

- Tu as remarqué ? 

 

Il inclina la tête, pas sûr de comprendre.

 

- Ongles parfaitement vernis. Pas une bavure. Dit-elle en agitant ses dix doigts à côté de son visage, attitude blonde-power enclenchée. Je suis une femme accomplie. Conclut-elle.

- J’avais remarqué.

 

 

Elle rougit. Elle avait voulu faire la maline, faignant l’ignorance en guise de modestie, mais elle n’avait plus l’habitude. Elle s’était faite avoir à son propre jeu. Elle s’en voulut de l’avoir presque poussé à cette réponse, et en même temps elle culpabilisa de l’effet qu’il avait sur elle. 

Il avait parlé plus vite qu’il n’avait réfléchi. C’était sorti tout seul. Comme un réflexe. Mais en même temps c’était vrai. Il l’avait remarquée immédiatement à sa sortie de l’ascenseur, elle était devenue une femme  accomplie. Magnifique.

 

 

- La réussite te va bien. Tu es resplendissante.

 

 

Et encore un réflexe. S’enfoncer dans la brèche avant qu’elle ne la referme. Il se surprit lui-même à se montrer aussi familier alors qu’il ne l’avait pas vue depuis des années. Mais il se régala de la voir rougir, comme il y a des années.

Elle s’obligea à baisser les yeux pour la première fois depuis qu’il s’était assis, pour se ressaisir. Elle eut l’impression d’avoir 16 ans. Mais elle se prit le retour à la réalité comme une claque en pleine figure. Ses yeux avaient suivi la courbe de son cou, balayé son torse pour finir par se poser sur ses mains entrelacées devant son plateau... Et sur l’alliance entourant son annulaire gauche.

Il perçut un léger changement dans son regard. Il l’avait regardée détailler son corps, non sans fierté de percevoir une once d’envie. Puis il avait réagi. Il s'était reposé sur son dossier, laissant ses mains retomber sur ses cuisses, les mettant ainsi hors de la vue de Veronica. Il avait espéré sans vraiment savoir pourquoi qu’elle ne l’ait pas vue.

 

 

- Tu es marié ? 

 

 

Raté. Elle l’avait vue. La brèche était refermée. 

 

Elle avait dû se concentrer pour paraître détachée. Elle se donna du mal d’ailleurs pour garder son aplomb pendant la discussion qui fit suite. Il avait le don de la rendre nerveuse, même après tout ce temps passé sans se voir.

 

 

- Oui. … Et non, ce n’était pas à Vegas. Tenta-t-il pour alléger l’atmosphère.

- Quoi ? Le sosie d’Elton John ne faisait pas assez solennel pour l’occasion ? Ils se sourirent.

- Nous n’étions pas convaincus par la qualité du champagne.

- Je vois. Toujours aussi capricieux.

- Tout dépend …

 

 

Elle fut soulagée qu’on vienne les interrompre. Même si c’était ce cher Greenfield qui allait encore essayer de la rameuter.

- Alors Mars, que pensez-vous de ma nouvelle recrue ?


Elodielodi  (02.01.2016 à 11:47)
Message édité : 08.01.2016 à 22:14

Elle se figea un instant. Etonnée. Son ancien patron était donc persuadé qu’elle ferait un duo de choc avec son ancien amour. Ancien amour maintenant agent du FBI et marié. Rien ne tournait plus rond à cet instant.

 

- C’est l’agent Echolls que vous me vendez comme un partenaire idéal ? Je crains de vous décevoir en affirmant d’ores et déjà que nous sommes incompatibles !

 

Logan cacha sa déception autant qu’il put. Etrange comme elle pouvait encore le toucher, bien qu’ils n’attendaient plus rien l’un de l’autre.

- Ne soyez pas si catégorique. Laissez-vous plus de temps pour faire connaissance ! Je sais bien que le côté macho séducteur de l’agent Echolls vous rebute, mais il cache bien d’autres qualités que vous apprécierez. Comme faire du bon café par exemple ! Ajouta-t-il avec un clin d’œil. Veronica sourit.

- En fait nous nous connaissons déjà Capitaine Greenfield. L’agent Mars et moi avons fréquenté le même lycée et la même université, enfin, la première année d’étude seulement. Et … il est vrai que nous formerions un duo plus électrique qu’efficace.

- Ce n’est pourtant pas l’impression que j’ai eu en vous voyant tous les deux assis à cette table. Face au silence des deux agents, il reprit. J’aimerais vraiment vous compter parmi nous Melle Mars, et si Echolls ne vous convient pas, vous choisirez votre binôme vous-même.

- Je vais y réfléchir.

- J’espère. Je suis prêt à doubler votre salaire pour vous avoir dans mes rangs de nouveau. On en discutera plus tard. Bon appétit.

 

 

Il s’éloigna, laissant un silence pesant sur la table des deux agents.

 

- Tu ne comptes pas revenir, n’est-ce pas ?

- Pas pour l’instant. William ne peut pas se permettre de se faire muter.

 

 

Elle avait ressenti le besoin de lui montrer qu’elle aussi était inscrite dans une relation de couple durable, stable, où les besoins de l’autre passaient avant les siens.

 

Il comprit pourquoi elle lui balançait ça comme ça. Il la connaissait, malgré tout ce qu’elle avait pu dire, les apparences comptaient. Et jamais elle ne voudrait paraître en échec ou vulnérable devant lui.

 

- Et puis j’ai un sérieux doute sur ta capacité à faire du café. Toi-même je veux dire.

 

Il ne put s’empêcher de plonger dans son regard taquin. Tout comme elle ne put s’empêcher de sourire en réponse au sien.

 

- Je te l’ai déjà dit, j’ai grandi. Je suis autonome maintenant.

- Ah oui ? Tu vas jusqu’au distributeur tout seul, comme un grand ? Vraiment ?

- J’ai cru comprendre qu’il voulait que je sois ton partenaire, non ? J’ai comme l’impression que tu as entendu « larbin »…

- Pour ce que ça change.

- Veronica Mars décide toujours de tout ? Rien n’a changé alors.

- En effet. Rien n’a changé.

- Non… Rien...

 

 

Elle eut l’impression que la discussion allait tourner au vinaigre et avait déjà sorti les griffes, comme un vieux réflexe avec lui, mais le regard qu’il posait sur elle la déstabilisa. Elle n’y décela aucun reproche, alors qu’elle s’y attendait. Ce regard, elle le connaissait bien, et elle comprit immédiatement le sous-entendu qu’il impliquait dans ce « Rien ». Elle mordit sa lèvre inférieure pour s’empêcher de s’engouffrer dans cette voie. Une fois encore, elle culpabilisa de l’emprise qu’il avait sur elle et des sentiments qui refaisaient surface en sa présence.

 

- Ta femme est dans le milieu ?

 

Rien n’avait changé, seulement dix minutes avec elle et il avait envie de l’embrasser, la caresser, la posséder. Son cœur s’était emballé quand il l’avait vue se mordre la lèvre. Elle lisait en lui aussi bien qu’il lisait en elle. Il en avait presque oublié qu’il était marié et se sentit honteux. Elle, elle ne l’avait pas omis. Il ne savait pas s’il devait la remercier de l’avoir ramené à l’ordre, ou s’il regrettait qu’elle l’ait fait. Il savait jusqu’où il serait allé, et il était curieux de savoir où elle avait placé sa limite.

 

- Non. Face à son regard inquisiteur, il comprit qu’elle attendait un complément d’information. Elle est éducatrice spécialisée. Elle travaille auprès des enfants ayant des troubles du comportement.

 

Elle ne trouva rien à redire. Blasée. Elle imaginait une godiche riche, prétentieuse, capricieuse, artificielle, sans cervelle. Elle était peut-être tout ça, au final elle n’en savait rien, mais il fallait ajouter « dévouée aux personnes à la marge » et ça suffisait à la rendre respectable.

 

- Bien choisie. J’imagine que tes enfants sont du genre hyperactif à tendance psychotique. Il faut bien que l’un de vous soit capable de les cadrer et les valoriser.

 

Il sourit de sa question déguisée.

 

- Nous n’avons pas d’enfants. Mais tu aurais pu le deviner par toi-même. N’as-tu rien retenu de ce qu’a dit le mentaliste ce matin ? Vois-tu des cernes sous mes yeux ? Des cheveux blanchis par le souci de leur santé et avenir ? Mes yeux rivés sur mon téléphone en cas d’urgence ?

- En effet. Mais tu es un être plein de surprises. Crois-tu qu’il suffit d’un discours de trois heures pour s’improviser profiler ?

- Je crois que tu as un don pour ça depuis toujours.

- Et pourtant je n’ai jamais envisagé que tu fasses partie de la maison… Ni que tu sois marié. Ajouta-t-elle plus bas.

- Tu veux dire que je suis un mystère pour toi, Mars ? Susurra-t-il en plongeant ses yeux dans les siens après s’être redressé et légèrement penché par-dessus la table, prenant appui sur ses coudes. Elle hésita un instant avant d’adopter la même position et le même ton.

- A ton avis, Echolls ?

 

 

Ils restèrent de longues secondes sans bouger, à se dévorer des yeux, savourant l’effet produit chez l’autre, laissant monter le désir, mettant de côté leur culpabilité vis-à-vis de leurs moitiés respectives. Ils furent interrompus cette fois par une voix surgissant du haut-parleur annonçant la reprise de la conférence dans quinze minutes.


Elodielodi  (03.01.2016 à 13:03)
Message édité : 09.01.2016 à 13:54

Ils ne s’étaient pas encore quittés des yeux, mais leurs regards avaient changé. Ils atterrissaient. Fin de l’escapade. La même réflexion se menait dans leurs deux têtes. Aucun d’eux ne savait s’ils se recroiseraient bientôt ou si encore huit années passeraient jusqu’à leur prochaine rencontre.  Aucun d’eux n’arrivait à se décider s’il avait envie ou non de recroiser l’autre. Mais tous les deux auraient aimé que ce moment dure encore un peu, voire un peu plus.

 

 

Elle inspira profondément. Elle avait comme l’impression qu’elle était en apnée depuis un temps indéterminé. Et se décida à baisser les yeux, attrapa son plateau et se leva sans un mot. Elle pressa le pas jusqu’au tapis où elle déposa son plateau encore plein. Elle n’avait rien mangé. Sans un regard vers sa table, elle se rendit au pas de course vers la salle de conférence. 

 

 

Le hall était encore bondé de monde. Il était difficile de tenir les horaires dans de tels rassemblements. Les gens avaient toujours quelque chose à se dire. Elle se faufila entre les groupes, essayant de rejoindre la porte de l’amphithéâtre, mais ses confrères ne semblaient pas décidés à lui faciliter la tâche. Elle se mit sur la pointe des pieds, cherchant un chemin sans trop d’encombres à suivre jusqu’à sa place.

 

 

Il l’avait regardée s’enfuir. Il avait espérer un « Au revoir », même s’il sonnait faux. Lui y croyait. Pourquoi pas ? Après tout, Greenfield se donnait du mal pour la voir revenir. Elle flancherait peut-être, même s’il doutait que sa présence à lui dans les locaux soit vraiment une motivation… Il l’avait regardée quitter le réfectoire sans se retourner. Hors de son champ de vision, il put réfléchir à nouveau normalement. Ou presque, elle était encore dans sa tête… Il se leva précipitamment, mit le biscuit dans sa poche. Il avait oublié de manger avec tout ça, il risquerait d’avoir faim tout à l’heure. Il sourit en emmenant son plateau, il avait déjà faim… Faim d’elle. Elle avait sérieusement attisé son appétit avant son départ. Il fut surpris de trouver encore autant de monde dans le hall. Et sans le vouloir, il vit la petite blonde se dresser sur ses pointes. Sans plus réfléchir, il se faufila à sa suite. Il s’arrêta juste derrière elle. Son chignon faussement décoiffé effleurait son torse et cela suffiit à accélérer son rythme cardiaque. Il la regardait s’agiter d’impatience. Profitant de la foule pour la frôler. Il mourait d’envie de la toucher. Il jouait avec le feu, il aimait ça, et il réalisa soudainement que la dernière fois qu’il avait joué comme ça, c’était avec elle. Il n’y avait qu’elle qui le mettait dans cet état. Il inspira silencieusement en voyant une ouverture sur la gauche. Il glissa furtivement sa main droite sur sa hanche pour l’entraîner avec lui vers la salle.

 

- Par ici. Murmura-t-il au creux de son cou en se serrant contre elle pour la faire réagir.

 

 

Elle ne sursauta pas. Elle reconnut immédiatement l’homme qui avait posé la main sur elle. Ses entrailles se serrèrent. Cette sensation, cette main chaude, douce, virile glissant sur sa hanche lui rappelèrent des souvenirs. Logan tout sourire l’attrapant par la taille sur les chemins extérieurs de la fac avant de l’embrasser dans le cou, Logan la ramenant près de lui face à un type un peu louche dans une rue de Neptune, Logan se glissant derrière elle sous la douche… Elle interrompit sa rêverie en reprenant son souffle quand elle sentit son corps se plaquer contre le sien, sa voix rauque résonner dans son oreille et son souffle glisser sur sa peau. Elle se laissa guider. Elle se prit à espérer qu’il l’emmène ailleurs qu’à sa place dans cette salle. Elle décida à ce moment de se ressaisir. Elle ne pouvait pas flancher, pas encore. Elle savait que de toute façon il n’en sortirait rien de bon. Et William ? Et sa femme ? Une fois la foule dépassée, elle se tourna vers lui, encore troublée. Ce fut pire encore de le voir si près, et dans le même état qu’elle. Elle avait oublié qu’il était si grand, qu’il la dominait. Des papillons lui chatouillaient le ventre. Il lui donnait envie de jouer avec le feu. Il était le seul à lui donner cette envie. Elle transpirait du désir de se blottir contre son torse. Elle voyait sa poitrine se soulever anormalement vite, il avait le souffle court, comme avant, chaque fois qu’ils s’amusaient à s’émoustiller. Elle se mordit une nouvelle fois la lèvre, un peu plus fort. La pénombre se fit dans la salle, l’exposé allait reprendre.

 

- Peut-être à tout à l’heure. Glissa-t-elle en s’éloignant doucement.

 

 

Au supplice il la regarda s’éloigner. Elle ne fuyait pas. C’était étrange. Elle se retournait régulièrement, comme pour vérifier qu’il la dévorait encore des yeux. Il ne s’en gêna pas. Il rejoignit sa place sans même se rendre compte que le mentaliste avait déjà pris la parole. Son attitude avait été inhabituelle, à son plus grand plaisir. Elle avait réussi à éveiller ses sens, aiguiser son désir. Il avait dû cacher l’appel de son corps. Il commençait à récupérer un rythme cardiaque normal, mais il n’en avait pas envie, ça lui faisait du bien. Elle lui faisait du bien. Il se pencha un peu pour l’apercevoir, pour relancer son myocarde. Il fut déçu de ne pas la voir depuis son siège. Son cerveau bouillonnait, mais le mentaliste n’y était pour rien. Il revivait des souvenirs intenses, à ses côtés. Il gardait en tête son regard, celui qu’ils avaient échangé à table, celui qu’elle lui avait lancé avant d’aller s’asseoir. Il souffla doucement en souriant. Elle lui faisait tourner la tête.

 

 

Une silhouette remontait les escaliers de l’amphithéâtre à l’opposé de son siège. Il lui fallut un quart de seconde pour la reconnaître. Il la suivit des yeux. Elle disparut dans le hall. Il essaya de se concentrer sur l’intervenant, mais très vite il s’agita. Sa jambe se mit à trembler. Il tentait tant bien que mal de contenir l’énergie naissant de ses entrailles. Il hésita quelques secondes puis suivit le même chemin qu’elle. Juste pour la croiser encore une fois. Il trouverait bien une excuse bidon à lui sortir. 

 

 

Une fois dans le hall, il scruta les environs. Où avait-elle bien pu aller ? Prendre l’air ? Chercher un rafraîchissement ?  Il se sentit ridicule de la traquer ainsi. Ils n’avaient plus 17 ans… Il se dirigea vers les toilettes pour se passer un peu d’eau sur la figure. Ceci fait, il s’observa dans le miroir. « Pathétique ». Comment était-ce possible ? Comment avait-il pu succomber encore une fois ? Comment pouvait-il faire ça à Sofia ?... Pourquoi Sofia ne lui procurait-elle pas cette sensation ? Ce serait tellement plus simple… Encore un peu d’eau froide avant de s’essuyer. Il attendit un peu, histoire de reprendre contenance. Bien décider à écouter le mentaliste, il sortit d’un pas rapide des cabinets. 

 

 

Il se stoppa net au bout de trois pas. Son cœur venait de manquer un battement. Il recula de deux, et fit face à la porte des toilettes pour dame. Un panneau « Hors Service » écrit à la main y était accroché. Son sang ne fit qu’un tour. Il avait donc bien vu. Il fit quelques allers-retours, nerveux, se passant la main dans les cheveux. C’était elle, c’était certain. Certain ? Et s’ils étaient vraiment hors service ces toilettes ? Ca ne fit que l’agacer plus encore. Il regarda à nouveau la pancarte, lâcha un petit juron et entra en trombe dans les toilettes.

 


Elodielodi  (03.01.2016 à 19:30)
Message édité : 09.01.2016 à 13:54

 

Personne.

 

 

Il était déçu. Il sentit la colère monter en lui. Il s’en voulait d’être aussi stupide. Elle n’était qu’une chimère. Il avança lentement jusqu’au bout de la pièce, histoire d’être sûr qu’elle ne soit pas cachée dans le recoin du fond, en train de se remaquiller devant le miroir. Non. Elle n’y était pas. « Se remaquiller… pas son genre » pensa-t-il.

Il ferma les yeux en expirant, tentant de récupérer son calme. Il avait chaud. Il avait l’impression de manquer d’air. Il profita d’être face aux lavabos pour se ré asperger d’eau froide. Sans croiser son regard dans le miroir, il s’essuya et jeta violemment le papier dans la poubelle. Il prit le chemin de la sortie, tête basse.


Elodielodi  (03.01.2016 à 22:13)

[ Playlist : Haunted - Beyonce ] 

 

Elle le vit s’arrêter avant même de lever les yeux. Il avait dû sentir sa présence. Toute sa tension s’était envolée quand il avait croisé son regard, il avait relâché d’un coup les épaules, laissant tomber les bras le long de son corps.

 

 

Un peu plus tôt, elle avait quitté la conférence. De toute façon, elle ne parvenait pas à se concentrer. Elle était sûre qu’il la verrait sortir, sûre qu’il se lancerait à sa poursuite, sûre qu’il saurait où la trouver. Elle avait demandé à l’accueil de quoi griffonner et avait piqué une punaise sur un des panneaux d’affichage. Et elle avait attendu. Elle avait d’abord arrangé sa coiffure, réajusté son rouge à lèvre. Avait tenté plusieurs positions d’attente avant d’opter pour s’asseoir sur le plan de travail à côté d’un lavabo, les jambes croisées, le torse bien droit. Elle avait attendu un certain temps, un vrai calvaire. Un peu moins sûre d’elle à chaque seconde qui s’écoulait. Alors elle avait fini par descendre de son perchoir et pester contre elle-même. Elle laissa échapper quelques larmes, elle s’en voulait, elle avait l’impression d’avoir trompé son homme. Mais il n’y avait pas que ça. Elle était triste. Elle s’était trompée, il avait tourné la page. Elle l’avait pourtant senti sensible à son charme, mais il avait résisté, et c’était bien la première fois.

Elle allait sortir quand la porte s’ouvrit. Elle avait suivi le mouvement et s’était glissée entre la porte et le mur. Il lui fallait le temps de refaire bonne figure, elle ne pouvait décemment pas être dans cet état face à lui. Alors elle l’avait regardé évoluer lentement jusqu’au fond de la pièce. Elle frissonna devant sa démarche. Elle avait toujours aimé sa façon de bouger, ce je-ne-sais-quoi qui la touchait directement en plein cœur lorsqu’il se mettait en mouvement. Elle se sentit mal en apercevant son désarroi lorsqu’il ne la trouva pas. C’était là qu’elle avait décidé de faire quelques pas en sa direction. Son cœur s’était arrêté quand elle avait entendu ses pas revenir vers elle.

 

 

Ils ne bougèrent pas tout de suite. De peur de faire fuir l’autre. De peur de fuir eux-mêmes. De peur de s’être trompés sur les intentions de chacun. 

 

 

Elle refoula ses craintes et se prit à penser à Greenfield, fier de lui présenter le partenaire idéal. Idéal. Peut-être pas. Irrésistible. Certainement. Elle laissa échapper un petit rictus.

 

 

La voir sourire même timidement le réchauffa. Il la connaissait. Elle était droite et fidèle. Elle ferait demi-tour avant même qu’il ne prononce un mot. Il commençait à croire que d’aller voir où elle avait placé sa limite lui ferait plus de mal que de bien. Il avait voulu faire le premier pas, même si c’était pour se faire remballer, mais avant il profitait encore un peu d’elle, au cas où. Il la touchait des yeux, et c’était déjà beaucoup. Son sourire mit fin à ses questionnements. Il se trompait peut-être au final. Un seul moyen de vérifier.

 

 

Il esquissa un pas mais ne put en faire plus car elle venait de saisir ses lèvres en s’agrippant à son cou. Il la serra contre lui, caressa son dos, ses épaules, ses cheveux, son visage, la serra encore, et encore un peu plus fort. Il sentait les frappes de son cœur sur son torse, il frémit.

 

Elle se cambra lorsqu’il la pressa contre lui. Elle aimait la sensation qu’il lui procurait en faisant ça. Ses bras forts et protecteurs l’invitant à imprimer sa peau. Un besoin en commun, se sentir au plus près de l’autre.

 

 

Ses baisers lui avaient fait cruellement défaut toutes ces années, alors il n’en perdait pas une miette. Il la sentait se cambrer, se rapprocher, et les mains qu’elle laissait courir sur son corps lui donnaient des idées. Tout en l’embrassant il glissa ses mains sur ses hanches, remonta doucement sa robe, souleva Veronica et la plaqua contre le mur. Il sourit en la sentant envahie par le désir.

 

 

Ses mains relevant sa jupe avaient fini de l’exciter. Elle laissa échapper un soupir juste avant qu’il la soulève, puis un autre quand elle sentit son dos toucher le mur. Elle ne répondait plus de son corps et se laissait guider par ses pulsions. Il appuyait un peu plus chacun de ses baisers. Elle était folle de lui. Elle commença à desserrer son nœud pap. 

 

 

Elle retirait son nœud, il eut l’envie folle de caresser son corps. Il avait besoin de ses mains. Il s’éloigna du mur, assit Veronica près du lavabo et laissa balader ses mains librement dans les cheveux et le cou de sa belle. Il sentit ses mains s’atteler à défaire sa ceinture. Et contre toute attente son cerveau reprit du service. Avait-il vraiment envie de faire ça avec elle dans les toilettes d’une salle de conférence ?

 

 

Il se retira brusquement. Oui, il mourrait d’envie de la toucher encore et encore. Non, il ne pouvait pas faire ça là. 

 

 

Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi il s’était éloigné. Elle était sûre d’elle et elle pensait le lui avoir fait comprendre. De quoi avait-il peur ? Elle le regardait s’activer à la recherche de son stylo. Quand il l’eut trouvé, il saisit délicatement sa main, non sans difficulté pour se contenir, et y écrivit quelque chose. Elle chercha son regard pendant tout ce temps, espérant le convaincre de reprendre là où ils en étaient, mais il la quitta sans lui accorder ce plaisir.

 

 

Elle fut déçue, mais elle sourit victorieusement en lisant son message. « Chambre 408, Westin Portland, quand tu veux ».


Elodielodi  (04.01.2016 à 21:55)
Message édité : 09.01.2016 à 13:58

A suivre ...


Elodielodi  (06.01.2016 à 13:39)

***************************

Eh oui, vous avez bien lu : " A suivre..." C'est donc à VOUS d'écrire la suite... La fic collective, c'est reparti !

Mais cette fois-ci, vous pouvez écrire et donc ajouter vos paragraphes au fil de l'eau.

Il y a quand même quelques petites conditions :

- respecter le temps du texte : c'est écrit au passé, votre texte doit donc être au passé, sauf bien évidemment les dialogues,

- faire attention aux fautes d'orthographes,

- ne pas se "marcher dessus" pour écrire / respecter la cohérence de l'histoire et notamment par rapport au paragraphe précédent,

- et, comme c'est une fic Veronica Mars, ajouter une enquête !

Si le texte n'est pas au passé ou s'il y a trop de fautes d'orthographe, je supprimerai le(s) paragraphe(s), donc n'hésitez pas à vous faire relire. Merci d'avance et à vos plumes !

***************************


labelette  (08.01.2016 à 21:51)

Une fois sortie des toilettes, elle se dirigea vers la salle de conférence. Son esprit vagabondait ailleurs. Elle baissa les yeux sur sa main et sourit à nouveau. En pénétrant dans la grande salle, elle parcourut la foule du regard et fut déçue de ne pas l’y trouver. Elle fronça les sourcils. Se pouvait-il qu’il soit parti directement après l’avoir quittée ? Elle tourna les talons, prête à quitter la conférence, mais avant même qu’elle n’ait pu franchir le seuil de la salle, quelqu’un s’interposa.

GREENFIELD – Mais bon sang, Mars, où étiez-vous passée ?

Veronica grimaça. Prise sur le fait, elle n’avait pas encore élaboré un mensonge assez convaincant pour le lui servir sur un plateau.

VERONICA – J’ai dû manger quelque chose qui ne passe pas. Je m’excuse, je voulais juste…

GREENFIELD – Rien du tout, dans cinq minutes la conférence sera finie et je vous veux en poste près de notre ami le consultant pour les photos. C’est un ordre.

Veronica hocha la tête à contre-cœur et retourna dans la salle, Greenfield sur les talons. Une fois près de la tribune, Greenfield regarda autour de lui avant de demander :

GREENFIELD – Vous avez vu Echolls ? Il a fui comme la peste ! Si ce n’est pas un signe ça, vous êtes pareils: tant que vous avez du travail on peut compter sur vous. Une conférence par an et quelques photos et vous courrez vers la sortie !

Veronica voix off : Il a fui mais pas pour les raisons que vous pensez !

Elle se contenta de sourire et ne dit mot. Greenfield se concentra à nouveau sur la fin du discours pendant que Veronica n’avait d’yeux que pour sa main. Elle n’avait qu’une envie, vérifier s’il disait vrai.

Veronica voix off : Quand je veux ? Vraiment Echolls !

Alors que le discours se finissait et que les applaudissements se faisaient entendre, le portable de Veronica se mit à sonner. Elle attrapa le smartphone à sa ceinture et décrocha aussi sec :

VERONICA – Mars !

Avant que l’interlocuteur n'ait put prononcer un mot, le portable de Greenfield se mit à sonner à son tour.

GREENFIELD – GREENFIELD !

Leur regard se croisèrent et tous les deux virèrent au blanc.

MARS – Quelle chambre vous avez dit ?

- Chambre 408 Madame! C'est notre client, M. Echolls qui m'a demandé de vous prévenir directement. Il nous a signalé un corps.

GREENFIELD – Comment ça il y a un mort dans votre lit Echolls ?


Marion  (08.01.2016 à 23:08)
Message édité : 09.01.2016 à 20:53

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