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Série : Veronica Mars
Création : 06.07.2019 à 12h20
Auteur : arween
Statut : Terminée
Se passe juste après que Veronica ait prononcé les mots les plus durs que Logan n’ait jamais entendu
Cette fanfic compte déjà 66 paragraphes
Se passe juste après que Veronica ait prononcé les mots les plus durs que Logan n’ait jamais entendu « C’est le moment Logan, tu sors de ma vie, pour toujours ! » L’histoire ne prends en compte ni la suite de la série, ni le film, ni les livres.
Neptune, Californie
Elle comprit enfin. Cela lui avait demandé du temps, mais elle comprit enfin. Une larme glissa sur sa joue lorsqu’elle lui dit dans un murmure : “C’est le moment Logan”.
1 mois plus tôt
Jour 1
Neptune, Californie
Sur la plage, le soleil au zénith faisait se refléter des milliers d’éclats d’eau et donnait au sable une couleur d’or. Des gens se promenaient, insouciants, profitant de la fin de la journée pour se détendre au bord de l’eau ou se balader la main dans la main en amoureux. Pour beaucoup, c’était une journée parfaite à Neptune.
Maison des Mars
Keith voff : 17 heures… Pour une fois que je rentre tôt !
Alors qu’il s’apprêtait à entrer dans la maison, il remarqua que du courrier attendait dans la boîte aux lettres.
Keith voff : Encore du courrier de Logan ?
Il attrapa rapidement le courrier et passa le seuil de la porte en jetant un coup d’oeil au destinataire.
Keith voff : Veronica, bien entendu …
Keith poussa un soupir avant d’aller toquer à la porte de la chambre de sa fille.
Keith : Veronica ? Il y a du courrier pour toi… Encore !
Comme il s’y attendait, aucune réponse ne lui parvient. Depuis trois jours, seul le silence lui répondait. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé de parler à sa fille mais il n’y avait rien eu à faire. Elle s’était enfermée dans sa chambre un soir, en rentrant à la maison comme une furie et depuis, plus rien. Il la soupçonnait même d’attendre qu’il soit hors de la maison pour aller faire ses besoins, c’est dire.
Heureusement, il n’eut pas eu à attendre longtemps avant de comprendre la raison du comportement de sa fille.
Flash-back
Cela faisait maintenant 3 heures que Veronica était rentrée à la maison sans dire un mot et son téléphone avait déjà sonné 35 fois ! Mais bon dieu, pourquoi ne répondait-elle pas, qu’on en finisse ! Elle pouvait aussi mettre son fichu téléphone sur silencieux hein, c’était une possibilité !
Keith était sur le point de craquer après la 48ème sonnerie quand, grâce à Dieu, Veronica éteignit enfin l’engin du diable. Il se promit cependant de tirer tout ça au clair le lendemain.
Après une nuit difficile à essayer de comprendre ce qui avait bien pu se passer pour que sa fille se mette dans un état pareil, il s’était installé sur le perron de l’appartement avec un café à la main. Il était tellement fatigué qu’il faillit ne pas voir le gosse qui entrait dans la résidence, une lettre à la main. Il semblait chercher quelques chose et Keith s’approcha de lui doucement. Après avoir vu que le petit avait glissé l’enveloppe dans sa boîte aux lettres, il se décida à passer à l’action. Il se plaça derrière le jeune homme qui sursauta lorsqu’il se retourna pour partir.
Keith : Alors mon garçon, on s’improvise facteur ?
Le petit semblait terrorisé et regardait partout autour de lui cherchant une issue.
X : Non monsieur ! J’ai rien fait de mal, j’vous jure !
Keith : Mais personne ne dit le contraire enfin ! C’était quoi ce courrier ?
X : Je sais pas monsieur ! Un type m’a demandé de le faire !
Keith : Un type ? Quel type ?
X : J’le connais pas moi ! Je l’ai vu devant le Neptune Grand. Il m’a filé 50$ pour venir ici. J’allais pas dire non…
A l’évocation de l’hôtel, Keith sut que tout cela avait à voir avec Logan. Il poussa un soupir et laissa partir le garçon. Il ne pouvait rien faire de plus.
Fin du flash-back
Depuis, il se contentait de distribuer les courriers sous la porte de sa progéniture, en attendant qu’elle veuille bien venir en parler avec lui.
Maison des Pi Sigs
Il était 20 heures et Dick s’ennuyait à mourir. Il savait qu’il aurait dû arriver plus tard, vers 23 heures, quand toutes les filles seraient bourrées et beaucoup plus dociles mais il n’aurait pas pu supporter une minute de plus la tête de son pote en train de se morfondre sur la petite blonde. Il était donc parti tôt, en espérant trouver Logan endormi lorsqu’il rentrerait plus tard dans la soirée. En attendant, il faisait la causette à un joli petit lot (il n’arrivait pas à retenir son prénom) qui devait le trouver à son goût puisqu’elle lui collait aux basques depuis une bonne demi-heure déjà.
Julia : Mais tu vois, je pense que si on faisait plus de fête avec…
Dick n’écoutait déjà plus. Il se demandait si lui proposer une partie de jambe en l’air maintenant était envisageable. Après tout, plus il rentrait tôt avec elle, plus il aurait de temps pour son marathon de sexe prévu ce soir.
Dick : Dis poupée, ça te dit qu’on aille dans un endroit plus… privé ?
Bon bah voilà, c’était sorti avant même qu’il ne s’en rende compte. Il attendait sa réponse plus ou moins patiemment. Il n’avait pas une envie surréaliste de se la faire, elle était canon hein, mais trop bavarde. En revanche, il n’avait pas envie de recommencer le manège de la séduction auprès d’une autre fille. Elle prit quelques minutes pour réfléchir mais ne semblait pas choquée par sa proposition.
Julia : Ouais, pourquoi pas…
Bon, elle ne semblait pas non plus emballée par l’idée. Nom de dieu, elle savait à qui elle avait à faire ? C’était Dick, le dieu du sexe !! Mais un oui était un oui et déjà, il lui prenait la taille pour l’emmener ailleurs. Il la fit monter dans sa voiture et commença à prendre la direction du Neptune Grand avant de se raviser. Avec Logan dans les parages, l’ambiance serait tout sauf à la fête ! Et avec la tête de chien battu qu’il avait en ce moment, elle serait capable de prendre pitié et de rester avec lui pour lui remonter le moral et là, adieu la soirée sexe.
Dick : Tu habites où déjà ?
Julia : Dans la résidence des Sigma.
Il la regarda, étonné : comme s’il avait la moindre idée de où se trouvait cette foutue résidence !
Julia : Prends tout droit puis première à droite, on y est dans 5 minutes.
Enfin une bonne nouvelle ! Il était temps !
Appartement des Mars
Piz était arrivé depuis une bonne demi-heure et hésitait à franchir le pas de toquer à la porte. Il tentait de joindre Veronica depuis trois jours mais celle-ci était sur répondeur et il en avait marre d’essayer de la joindre toutes les heures. Il avait espéré que Monsieur Mars serait en mission ou autre pour avoir Veronica pour lui mais il avait vu l’ex-shérif passer devant la fenêtre deux ou trois fois depuis qu’il était arrivé. Et apparement, le père de sa petite-amie n’était pas prêt de lever le camp. Il se dit qu’il allait attendre une demi-heure supplémentaire pour voir si V ne sortait pas, avant de rentrer. Il tenta encore une fois de l’appeler, mais bien sûr, seule une voix automatique lui répondait. Il maugréait tout seul dans sa voiture sur le fait qu’elle ne se montrait pas franchement disponible et qu’il en avait marre de jouer au gentil petit-copain. Une heure après son arrivée, Piz fit démarrer sa voiture et fit demi-tour. Il décida de passer le reste de sa soirée dans un bar, à tenter de noyer le chagrin que lui donnait Veronica.
Chambre de Mac
Mac regardait autour d’elle et contempla le lit vide à côté du sien.
Flash-back
Parker était allongé sur son lit, les yeux pleins de larmes.
Parker : Il ne reviendra pas hein ?
Mac n’était pas sûre de savoir si elle attendait une vraie réponse à la question. Elle se contenta de lui serrer la main qu’elle tenait déjà depuis une demi-heure.
Parker : Il a fallu que je sois sacrément bête pour penser que je pouvais rivaliser avec Veronica.
Mac : Ce n’est pas une compétition Parker. Logan et V, c’est une histoire compliquée. Certains auraient dit épique.
Parker : Oui mais les larmes et le sang sont pour moi aujourd’hui.
Mac : Oh crois-moi, ils ont aussi leur lot !
Parker : Je ne suis pas certaine que ça m’aide à aller de l’avant.
Elle s’assit sur le lit.
Parker : Je vais partir Mac.
Mac la regarda, étonnée par l’aveu de sa colocataire.
Parker : Entre le viol et ça… Je ne sais pas si je peux continuer ici. J’ai besoin d’une pause.
Mac hocha la tête, comprenant son amie. La vie n’avait pas été facile avec elle ces derniers mois.
Le lendemain matin, Parker avait fait tous ses bagages et était partie rejoindre la maison familiale.
Fin du flash-back
Cela faisait maintenant deux jours que Parker était partie et Mac avait déjà une idée en tête.
Mac voff : Si seulement j’arrivais à convaincre Veronica de venir s’installer ici…
Elle ne voulait pas se retrouver avec une nouvelle colocataire à la rentrée prochaine (qui arriverait tellement vite ! Ils avaient déjà terminé leurs examens de fin d’année !) et pensait que ça ferait du bien à son amie de changer d’air. Elle voulait lui en parler depuis quelques jours mais Veronica se faisait rare ces derniers temps. Un peu trop même, maintenant que Mac y pensait. Cela devait faire au moins deux jours qu’elle n’avait eu aucune nouvelle, même par texto. Et même si Veronica était parfois un peu solitaire, elle n’était jamais restée plus d’une journée sans envoyer un texto (souvent pour se moquer de quelque chose d’ailleurs). Prise d’une impulsion, Mac prit son téléphone et essaya de joindre son amie. Etrangement, elle tomba sur le répondeur. Veronica n'éteignait jamais son téléphone, au cas où une alerte arriverait pour son boulot. Malgré l’heure tardive, elle composa alors un autre numéro.
X : Yep ?
Mac : Wallace ! Tu as eu des nouvelles de V ?
Wallace : Bonsoir Mac, je vais bien merci ! Mais non, tu ne me dérange pas à m’appeler à cette heure-là, voyons !
Mac : Je suis sérieuse Wallace.
Wallace : Euh… Non, j’ai pas de nouvelles depuis avant-hier, pourquoi ?
Mac : C’est étrange, non ? J’ai essayé de l’appeler mais son téléphone est éteint.
Wallace : Ça, c’est bizarre !
Mac : Je me disais qu’on pourrait essayer d’aller la voir demain ?
Wallace : Euh, ouais, pourquoi pas. Je dois simplement aller à l’hôpital d’abord, chercher des résultats avec ma mère. Je te rejoins après ?
Mac : Vers quelle heure ?
Wallace : Je peux passer te prendre vers 15 heures, si tu veux.
Mac : Ça roule ma poule.
Wallace : Après l’ours me voilà poule !
Mac raccrocha en riant, c’était bien du Wallace de finir une conversation sur ce genre de phrase. Mac sentit que le poids qui s’était formé dans sa poitrine depuis quelques jours commençait à s’envoler et cela l’aida à trouver le sommeil.
Chambre de Wallace
Wallace : C’était Mac.
X : Un souci ?
Wallace : Veronica ne répond pas au téléphone. On ira la voir demain.
X : Tu sais que j’aimerais bien rencontrer tes amies.
Wallace : Je sais, Callie mais elles sont insupportables. Je les adore, hein, mais à elles deux, elles vont trouver le moyen de tout connaître sur ta vie en 4 minutes et tenter de me protéger en me dévoilant tes plus noirs secrets. Je ne veux pas que tu fuies parce qu’elles sont folles.
Wallace soupira. Il adorait ses deux meilleures amies mais quelques fois, ce n’était pas facile de vivre avec elles.
Callie : Non mais sérieux, ça me gêne pas qu’elle fouille dans mon passé. Tu connais déjà mes plus noirs secrets.
Callie n’avait pas eu une enfance facile. Passée de famille d’accueil en famille d’accueil, elle avait pourtant su rebondir et faisait aujourd’hui des études de journalisme. En seconde année, elle bossait dur et espérait trouver le scoop qui ferait décoller sa carrière avant toutes celles de ses camarades de promo. Elle avait rencontré Wallace quelques semaines plus tôt, lorsque celui-ci cherchait des informations sur une organisation appelée le Castle. Elle n’avait rien pu pour lui à l’époque mais avait répondu favorablement à son invitation à boire un café. Ils ne s’étaient plus quitté depuis.
Wallace : Oui mais j’ai pas forcément envie qu’elles les sachent.
Callie : Ça m’est égal. Tu verras, elles finiront par m’aimer.
Wallace : Certainement pas autant que moi.
Il se pencha vers elle et l’embrassa. Leurs caresses devenaient plus profondes et leur envie plus pressante. S’allongeant sur sa petite-amie, il songea à ce moment-là que sa vie était belle.
Jour 2