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Série : Doctor Who (2005)
Création : 26.05.2008 à 05h35
Auteur : wissep111
Statut : Terminée
« 3ième d'une série de 4. Fic complète merci dene pas rajouter vos paragraphes. » wissep111
Cette fanfic compte déjà 18 paragraphes
Chapitre 8
Le début de la fin
Les deux hommes avaient emmenés les filles dans la salle d'entreposage et les tenaient toujours fermement. Les jeunes femmes se débattirent autant qu'elles le purent, mais finirent par se fatiguer. Ces hommes avaient l'allure de bœufs près à chargé. C'était eux que Rose avait vu plutôt et qui les suivaient tout le temps. Regardant tout autour, elle remarqua que malgré les lumières bien allumées, il faisait affreusement sombre dans la pièce. Elle se retourna et vu derrière elle un trou noir de la grosseur d'un homme. Il avalait la lumière tel un homme assoiffé dans le désert qui aurait trouvé une flaque d'eau. Mais étonnamment, elle ne ressentait qu'une petite attraction, alors qu'un trou noir habituel, même de cette grosseur, en aurait déjà fini avec le bateau... Non ?? Quelques minutes plus-tard un troisième homme entra dans la pièce en trainant le Docteur par les pieds. Celui-ci était inconscient.
- Que lui avez-vous fait ?? cria Rose véritablement inquiète pour l'homme qu'elle chérissait.
- Oh ne t'inquiète pas. J'ai fait attention à ne pas lui casser le nez. Ton chéri va bientôt se réveiller, répondit le plus innocemment du monde le troisième homme.
Les trois hommes portaient tous des complets noirs. Les deux premiers, étaient un peu plus grands que le Docteur et étaient aussi battis qu'une armoire à glace. Leurs visages durent n'exprimaient aucune émotion sauf peut-être la haine. Le troisième un peu plus petit que ses amis Bigfoots, était tout de même assez musclé. Il semblait être le chef du groupe et probablement qu'il avait voulu être celui qui frapperait le Docteur.
- Je me nomme Guordo, continua le troisième homme, et voici Jyrt et Bilogueril.
- On se moque un peu de vos noms tous ce qu'on veut c'est d'avoir la paix, dit sèchement Martha.
- Qu'est-ce que vous voulez ?? demanda alors Rose.
Guordo ne répondit pas. Il se dirigea vers une caisse et prit un collier de métal situé sur le dessus. Puis il se tourna vers le Docteur.
- Nous voulons faire souffrir le dernier Seigneur du temps.
Il s'avança vers le Docteur, se pencha et mit le collier autour de son cou comme si le gallifréen n'était qu'un chien. Puis il traça une ligne blanche sur le sol à quelques mètres du prisonnier.
- Qu'est-ce que vous lui mit ?? demanda Martha.
- Juste un petit collier inoffensif... Inoffensif, s'il reste de son côté de la ligne, dit Guordo en revenant vers eux.
C'est alors qu'au bout de la pièce, le Docteur se mit à gémir...
Chapitre 9
Un ancien ennemi
Le gallifréen ouvrit les yeux doucement. Il ne voyait pratiquement rien tellement la pièce était sombre. Il avait l'impression que sa tête allait exploser. La personne qui l'avait frappé savait exactement ou pour le faire encore plus souffrir. Il se retourna sur le dos et sa vue s'améliora rapidement.
- Alors Docteur... Bien dormit ?? demanda Guordo.
Le Docteur se leva d'un bond en reconnaissant cette voix.
- Comment ??..., commença-t-il.
- Alors mon pote comment ça va ?? Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vu. Qu'as-tu fais de bon depuis que tu m'as abandonné en prison..., dit Guordo avec colère.
Le Docteur regarda Son vieil ex ami avec une certaine réserve. Il ne pouvait pas s'être échappé de cette prison à sécurité maximal. Et même s'il aurait réussit, il aurait fallu qu'il trouve un moyen de voyager dans le temps puis, il aurait fallu qu'il le trouve lui.
- C'est impossible, murmura le Seigneur du temps complètement déboussolé.
- Pas impossible, juste un peu improbable... N'était-ce pas ta phrase préféré ??
Le Docteur resta muet d'étonnement. Cet homme, cette homme qui avait été un véritable ami pour lui, l'avait trahis. Le poignardant dans le dos au début de la guerre du temps en ralliant son peuple aux Daleks. Car Guordo n'était pas un Seigneur de temps, oh non, il faisait partit d'une beaucoup moins évolué, mais qui avait attiré la sympathie de son peuple. Les Seigneurs du temps avaient toujours aidé son peuple dans les pires les moments et avaient crus qu'ils en feraient autant, mais le dirigeant, Guordo, l'avait trahis.
- Tu m'as trahis en me poignardant dans le dos, au ses propre comme au figuré, j'ai failli y passer, mais j'ai tout de même eu pitié de toi. Sans moi, tu aurais été condamné à mort, éclata le Docteur.
Guordo allait répliquer, mais le gallifréen ne lui en laissa pas le temps.
- Et ou sont mes amies ?!?! cria-t-il inquiet de ne pas les voir dans cette pénombre, qu'en avez-vous fait ??
Guordo claqua des doigts et les deux costauds sortirent de la pénombre en tenant toujours les deux filles et en les empêchant de parler.
Le gallifréen se rendit alors compte qu'il n'était retenu par aucune chaînes, aucun liens, rien. Guordo était-il devenu idiot ?? Non, non, se serait beaucoup trop facile sinon. Il devait y avoir quelque chose.
Le costaud qui retenait Rose tordit son bras, faisant terriblement souffrir celle-ci. Elle gémit et se fut suffisant pour que le Docteur entre dans une colère explosive. Une colère comme il en avait jamais eu. Cette colère, il le savait, allait le consumé s'il restait ainsi bras ballant et c'est pourquoi, il courut vers son amie, non plus que son amie, celle qui faisait battre ses cœurs, celle pour qui il mourrait immédiatement s'il le fallait. Il courut donc plus vite qu'il ne l'avait jamais fait afin de libéré sa belle, son ange, de ces mains qui la faisait souffrir. Il traversa la ligne blanche et c'est en la voyant qu'il comprit son erreur. Son intérieur s'enflamma et il s'effondra au sol sous la douleur poignante. Il hurla de tout son âme. Il hurla sa souffrance. Il brûlait de l'intérieur, non pire, il se consumait totalement. Il tomba sur le dos incapable de rester en équilibre sa vue se brouilla progressivement.
- Si tu perd connaissance... Elles mouront..., le menaça Guordo.
Rose laissa couler quelques larmes sur ses joues se débattant. Finalement, elle se laissa submergé par le sentiment d'amour qu'elle éprouvait pour l'homme qui souffrait au sol. Elle ferait tout pour protégé cette homme, le dernier Seigneur de temps, le Docteur. Et c'est ce qu'elle fit. Elle mordit la main du gaillard puis lui envoya son pied dans l'entrejambe . Le gars se plia en deux sous le choc et Rose courut vers son Docteur. Elle le prit par les bras et tenta de le traîner de l'autre côté de la ligne blanche.
- Rose... je argh..., gémit-il en proie à des spasmes incontrôlables.
- Allez Docteur faites un effort !! Je vous en supplie. Vous devez retourner à votre place.
Elle l'aida à se traîner jusqu'à la ligne, mais l'homme qu'elle avait si gentiment frapper la rattrapa et la ramena à sa place.
- Retournez de l'autre côté de la ligne Docteur !! hurla-t-elle avant que l'homme l'empêche de parler.
Le Seigneur du temps avait maintenant le souffle court. Ses poumons sifflait et ses cœurs allaient à une vitesse vertigineuse. Il réunit ses dernières forces pour se tourner sur le ventre. Puis il rampa jusqu'à ce qu'il franchisse la ligne et toute la souffrance disparut comme elle était venu. Il resta un instant inerte. Incapable de bouger, de parler ou même de cligner les paupières tellement il était sous le choc. Comment un homme, même le plus cruel, pouvait infligé à quelqu'un une tel souffrance ??
- Comme un gentil toutou, ricana Guordo mauvais.
Martha se débattait comme une folle. Elle ne pouvait supporté qu'on torture son ami ou n'importe quel autre être vivant. C'était son devoir de médecin et d'ami de tout tenté pour l'aider, mais le gaillard était si fort. Les deux femmes s'étaient laissé envahir par une rage incontrôlable. On ne faisait pas de mal à LEUR Docteur.
- Maintenant que tu as eu ta leçon, tu devras choisir Docteur...
Cette simple phrase réveilla le gallifréen. Le trou noir... Ses amies enlevé... Et lui incapable de bouger...
- Oh non...
- Oh que si, ricana Guordo.
Les cœurs du Docteur se serrèrent...
Chapitre 10
Un choix difficile
Guordo sourit méchamment. Son plan fonctionnait que trop bien. Il avait fait souffrir le dernier Seigneur du temps, son ex ami, physiquement. Maintenant il devait le faire psychologiquement.
- Docteur !! De quoi parle-t-il ?? demanda Martha qui s'était libéré un peu de l'emprise du gaillard.
- Explique leur donc ce qui leur attend Docteur... ricana Guordo.
- Ce tou noir n'en est pas un. En fait, ce trou n'aspire que les êtres vivants et la lumière. Voilà pourquoi les objet ne sont pas attiré et que nous ressentons une attraction. Comme il n'est pas encore à sa grandeur maximal, nous pouvons toujours le détruire, commença le gallifréen sur les nerfs.
- Exactement, s'exclama Guordo tout sourire. Admire ton travail mon ami dans 24 heures, tout êtres vivant de cette planète sera aspirer et mourront dans d'atroce souffrance car entrer dans ce trou cause une des pire douleur que l'on puisse imaginer.
- Que doit-on faire pour l'arrêter ?? demanda Martha inquiète à l'idée de savoir la réponse.
- Nous devons jeter un être vivant dans le trou avant qu'il est atteint sa grandeur maximal.
Guordo ricana et s'approcha du Docteur faisant bien attention à ne pas dépasser la ligne blanche. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas vu son ami et s'il était toujours aussi combatif que dans le temps, il aurait des problèmes en s'approchant de trop près.
- Alors puisque tu m'as donné le choix entre mourir ou être emprisonné, je t'offre le choix suivant, Guordo marqua un pause puis enchaîna, laquelle des deux veut tu sacrifier pour le bien de ce monde ??
Le Docteur dégluti, il ne pouvait sacrifier aucune des deux, c'était impensable et inhumain même si techniquement il n'était pas humain.
- Tu sais très bien qu'il n'est pas nécessaire d'envoyer un être humain. Il suffit de jeter une plante verte dans le trou et on en est débarrasser. Tu te fiche de ce monde, ce que tu veux c'est que je souffre à en mourir.
Les filles ne paniquèrent pas une seconde sachant très bien que le Docteur trouverait un moyen de les sortirent de la... N'est-ce pas ?? Il n'y avait pas de quoi s'en faire... Toutefois, la figure du Docteur indiquait une tout autre réponse. Le dernier Seigneur du temps, la plus haute instance, le plus intelligent des hommes était totalement à court d'idée... Non en fait, il en avait une qui permettrait au filles de ne pas finir dans le trou. Cependant, il voulait essayer de raisonner Guordo avant de recourir à cette méthode.
- Non Docteur, j'adore ce monde et se serait dommage d'enlever la vie à une plante, répliqua-t-il méchamment. N'est-ce pas ??
- Tu peux arrêter cela s'il te plait?? Il est inutile d'éliminer des innocents. Celui que tu veux c'est moi. Alors...
- Arrête de jacasser et décide, interrompu-t-il, je serai inflexible. Une des deux ou les deux.
Le Docteur resta silencieux. Pour lui faire un peu peur, Guordo claqua des doigts et les gars qui retenaient Rose et Martha avancèrent vers le trou prêt à les jeter dedans.
- Non !!! hurla le Docteur en avançant, mais heureusement il se souvint de la ligne blanche et s'arrêta. Je vais choisir. Laissez moi au moins quelques minutes dans mon Tardis pour réfléchir.
- D'accord Docteur, mais attention, sir vous tentes quoi que se sois, elles mourront. Vous avez 30 minutes.
Une lumière éclaira alors son Tardis. Décidément, Guordo avait pensé à tout. Une chance pour lui que le Tardis était du bon côté de la ligne. Le gallifréen entra en jetant un dernier regard à sa bien aimé. Et elle su alors qu'il avait un plan, mais quel sorte de plan ??
Chapitre 11
Le plan
Dès que le Docteur entra dans son Tardis, il vit son reflet dans l'un des tubes qui constituaient son panneau de commande et remarqua alors l'étrange collier. Le dernier Seigneur du temps se retint de lâcher quelques mots inappropriés et se prépara pour son plan qui avait au moins 99,9% de chance d'échouer lamentablement, mais avait 90% de chance sauver les filles.
Il courut immédiatement dans le vieil entrepôt de son vaisseau et trouva ce qu'il cherchait. Il sourit et revint dans la salle principale. Dans sa main se trouvait une montre à gousset ainsi qu'une autre petite machine qu'il fourra dans sa poche. Ensuite, il s'empara de la montre, prit une profonde inspiration pour se calmer et l'ouvrit. Une étrange lumière sortit des yeux et de la bouche du Seigneur du temps pour entrer dans la montre. Il la referma et prit quelques secondes pour remettre ses idées en place.
Il sortit ensuite du papier et un crayon et commença à écrire une lettre. Il n'avait jamais eu le courage ou le temps de lui dire, mais il était hors de question de ne pas le lui dire et comme c'était sa dernière chance, il ne voulait pas la gâcher. Toutefois, il ne voulait pas faire de la peine à Rose. Lui avouer ses sentiments n'était peut-être pas une bonne idée finalement.
Une fois la lettre terminée, il enleva son manteau et son tournevis sonique pour les déposer près de la lettre et de la montre. C'est alors qu'il entendit un étrange cliquetis. Il regarda le sol et découvrit que ses deux bagues avaient glissées de ses doigts. Il les ramassa et soupira profondément. Était-ce vraiment la fin ?? Tout ce qu'il avait vécu, tout cette souffrance, mais également toute cette joie. Des larmes perlèrent sous ses paupières close. Il serra les bague avec autant de force qu'il le pouvait jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanche. Ensuite, il les déposa près de ses affaires.
Il mit ses mains dans ses poches et regarda une dernière fois son vaisseau. Son compagnon, celui qui ne l'avait jamais abandonné. Il l'avait toujours soutenu, sans exception. Le Docteur laissa couler quelques larmes. La fin était proche plus que quelques minutes... Il inspira profondément et reprit immédiatement la lettre. C'était sa dernière chance, la dernière et il avait décider en ce moment de tout avouer. Il réécrit la lettre chiffonnant l'autre et l'envoya plus loin. Plus question de reculer...
Il s'approcha lentement de la porte, l'ouvrit et sortit pour enfin répondre à la question de Guordo... Laquelle ??
Chapitre 12
On a toujours le choix
Les mains toujours dans les poches, il fixait le sol car il savait pertinemment que s'il regardait Rose, elle saurait se qu'il s'apprêtait à faire. Ses yeux étaient remplis d'eau, tellement qu'il avait de la difficulté à voir. Jamais, il n'avait eu autant peur de la mort. Habituellement, il la provoquait de manière un peu suicidaire, mais cette fois, c'était différent. Il aurait voulu rester près de Rose... La serrer, la chérir et l'aimer jusqu'à la fin de sa vie, mais c'était impossible...
- Pas impossible, juste un peu improbable, murmura-t-il en laissant enfin apparaître un sourire sur ses lèvres.
Il avait quand même un plan qui pourrait marcher... Qui pourrait... Non c'était surtout pas le moment d'avoir des idées noirs. Ce plan allait marcher.
- Alors Docteur... Votre choix ?? demanda Guordo avec un sourire machiavélique.
Le gallifréen ignora la question et recula jusqu'au fond de la pièce. Les filles se regardèrent intrigués, mais que faisait-il à la fin ??
- Votre choix !!! répéta Guordo de plus en plus en colère.
Le Docteur sourit encore plus laissant enfin sa colère, sa rage, son amour, sa folie, sa rancune et tout les autres sentiments qu'il avait refouler, l'envahir. Tout ses sentiments contradictoires qui firent de lui une bombes à retardement. Guordo en serrait le détonateur.
- Tu n'as pas le choix !! hurla alors Guordo en proie à une violente rage face au silence du Docteur.
Enfin, celui-ci leva la tête et malgré la pénombre, Rose put y discerner des centaines de sentiments. Elle comprit alors ce que le dernier Seigneur du temps allait faire.
- On a toujours le choix, murmura le gallifréen avant de se donner un élan et de se mettre à courir.
Il traversa la ligne blanche, mais tout les sentiments qu'il avait libérés le protégeait car ces sentiments étaient mille fois plus douloureux que ce foutu collier. Il appréhendait la réaction de Guordo. S'il se mettrait en travers de sa route, il ne s'arrêterait pas. Oh que non. Son ex ami avait un choix à faire mourir avec lui ou vivre. Dès lors, pour Rose et Martha, la scène se passa au ralenti. Le Docteur courait en direction du trou, Guordo se mit en face de lui espérant l'arrêter, mais déterminer comme l'était le gallifréen, cela ne l'arrêta pas le moins du monde. Il plaqua Guordo et l'entraîna avec lui dans le trou. Rose et Martha eurent juste le temps d'hurler :
- NOOOOOOOONNNNNN !!!!!!!!
Mais il était déjà trop tard. La salle fut illuminer de partout. Les deux gaillard se sauvèrent comme des poules mouillées. Les filles se plaquèrent sur le sol car des éclairs fusaient de partout. Tout ce qu'elles purent faire fut de regarder.
Le Docteur hurla de douleur dès qu'il entra dans le trou. Son intérieur se déchirait. C'était une vraie torture. Il se concentra le mieux qu'il pouvait dans toute cette cacophonie de souffrance émotionnelles et physiques. Avec les dernières force qui lui restait, il sortit la petite machine de sa poche et appuya sur un bouton.
Les éclairs et l'éblouissante lumière disparurent aussi vite qu'ils étaient venu, mais il ne restait rien ni trou, ni de leur ami. Les filles toujours étendues sur le sol regardèrent l'endroit ou quelques secondes plutôt se trouvait le trou, sous le choc. Elle restèrent ainsi sans bouger plusieurs minutes... Des heures ?? Elles avaient perdu la notion du temps, refusant d'admettrent que le Docteur était réellement mort. Martha fut la première à se réveiller de cette léthargie. Elle s'assit sur le sol et les larmes commencèrent à perler. Elle regarda son amie toujours étendue et la secoua un peu ce qui eut l'effet d'une gifle. Rose éclata en sanglot. Martha la prit dans ses bras et elles pleurèrent ensemble la perte de leur ami. Le Docteur venait de mourir provoquant ainsi la fin de la grande race des Seigneurs du Temps...
Chapitre 13
La lettre d'adieux
Lorsque les filles réussirent à se calmer, le soleil était déjà haut dans le ciel. Elles se levèrent tranquillement. Rose était à la fois triste et en colère contre le Docteur. Comment avait-il pu faire ça ?? Il n'avait pas le droit de se sacrifier ainsi sans même lui en parler. Il n'avait pas le droit de la laisser ainsi alors qu'ils venaient à peine de se retrouver. Elles entrèrent dans le Tardis. Il y avait tant de souvenirs rattaché à se vaisseau. Était-ce réellement la fin ?? Rose refusait de consentir à cette idée. Sur le siège, se trouvait les choses du Docteur. Il y avait son manteau, son tournevis sonique, une montre avec le signe de l'infini gravé dessus et une enveloppe. Sans dire un mot, Rose la saisi puis regarda Martha attendant une sorte de permission de sa part. Martha hocha la tête et Rose, les mains tremblantes, ouvrit la lettre et commença à la lire à voix haute...
J'écris cette lettre car je n'ai pas vraiment le temps de faire un hologramme et que se serait trop compliqué. Je sais très bien que vous ne comprenez pas pourquoi j'ai fait cela. Je crois que c'était la première fois que j'étais acculé au pied du mur... Non en fait c'était la deuxième fois. Bref, pour vous sauvez toute les deux et en même temps pour sauver cette planète, je devais me sacrifier. Je sais que vous vous dites que vous auriez préféré que je choisisse une de vous deux, mais je n'aurais pas pu vivre une seule minute de plus en pensant que je vous avais tué car tout ceci est de ma faute. J'ai été stupide et imprudent et maintenant j'en paye le prix. Cela aura été une très belle vie malgré toute ces épreuves que j'ai du traversé. Et je dois vous remercier pour avoir été présentes car probablement que sans vous je n'aurais pas supporté cette vie. Je sais que je ne vous ai jamais confié quoi que se soit et j'en suis désolé car maintenant qu'il ne me reste que quelques minutes à vivre, j'aurais voulu tout vous dire. Les souvenirs remontent et je sais maintenant que si vous n'auriez pas été la, je ne serais rien aujourd'hui.
Rose s'arrêta pour prendre une grande inspiration. Martha lui sourit pour l'encourager.
Martha Jones, ma précieuse amie. Tu m'as sauvé la vie suffisamment de fois et maintenant je sauve la tienne. Même si tu ne t'en es pas aperçut, tu as été pour moi plus que tu ne le crois. Je t'ai connu juste après avoir perdu Rose. J'étais bouleversé et bien sur je faisais semblant de rien, tu m'as réconforté sans le savoir. Je sais que je n'ai pas été super avec toi et je m'en excuse. Tu as été d'une aide plus que précieuse et ton amitié a été et sera toujours très importante pour moi. Beaucoup de choses à dire, mais trop peu de temps. Si vous saviez ce que j'aurais voulu vous faire voir.
Cette fois, se fut Martha qui failli éclater en sanglot de nouveau. Le Docteur habituellement si cachotier avait tout déballé dans cette lettre. Il n'avait donc vraiment aucun plan pour les sauver tous.
J'ai tellement appris de vous les humains...
J'ai appris que chaque homme veut vivre un moment de gloire alors qu'ils en vivent à chaque fois qu'ils aident leur prochain. J'ai appris qu'un homme devrait tout faire afin de protéger ceux qu'il aime. J'ai appris que tous les hommes cherchent le bonheur alors qu'il se trouve juste en dessous de leur nez lorsqu'ils sont en compagnie d'un être cher. Mais j'ai appris trop tard que la plus grande souffrance qu'un homme puisse s'infligé est de ne pas avouer ses sentiments pour l'être aimé.
Le cœur de Rose se serra. Elle commençait à comprendre ou voulait en venir le Docteur. Dès lors, l'écriture du gallifréen devenait hésitante et tremblante.
La vie m'a donné une seconde chance que je n'ai pas su attraper et dans les derniers moments de ma vie, je dis enfin ce que je n'ai jamais eu le temps ou le courage de dire... Rose Tyler... Je t'aime. Je t'aime de tous mes cœurs. Ton magnifique sourire me fait fondre, mais sans lui, je ne suis qu'une épave. Lorsque tu es loin de moi, j'ai l'impression de mourir encore et encore, j'ai l'impression qu'on m'arrache mes cœurs et qu'on les broie sans pitié. Ton visage, tes yeux, ton parfum sont des drogues pour moi. Sans eux, je meurs. Je regrette sincèrement de ne pas avoir eu le courage de te le dire en face, de me mettre à genoux et de tout t'avouer.
Cette fois, c'était trop. Rose éclata en sanglot et Martha les larmes aux yeux la prit dans ses bras. Jamais elles ne reverraient leur ami. C'était terminé et cette constatation leur faisait vraiment mal. Rose avait l'impression de mourir. Elle avait de la misère à respirer et même à penser. Après plusieurs minutes, elle n'en pouvait plus. Rose passa la lettre à Martha pour qu'elle continue à la lire.
Maintenant, je vais vous dire comment retourner chez vous. J'ai mis toute mes connaissances dans cette montre à gousset que vous avez probablement déjà vue. Une de vous deux la prendra dans ses mains et l'ouvrira. Instantanément, toutes mes connaissances se retrouveront dans son cerveau. Ensuite, il vous suffira de retourner chez vous. Occupez-vous bien de mon vaisseau...
Je crains que mon temps imparti touche à sa fin. Les filles ayez une merveilleuse vie... Faites cela pour moi S.V.P. Plus que deux minutes. N'oubliez jamais ce que je vous ai dit. Je vous aime énormément les filles, même plus qu'énormément, je vous aime fracienténalitoment.
Les filles ne purent s'empêcher de sourire. Le Docteur sortait toujours des mots incompréhensibles même dans les pires moments.
Merci pour tout...
Ps : Oh et n'oubliez pas d'écouter le Tardis chanter sous la pleine lune...
Mais qu'est-ce que cela voulait dire ?? Écouter le Tardis chanter... Tout cela était trop compliqué pour elles, surtout en ce moment. Martha s'empara de la montre et la tendit à Rose.
- Je crois qu'il voudrait que se soit toi qui le fasses.
Rose prit la montre et l'inspecta un moment. Était-elle vraiment prête pour ça ?? Bien sur que non qui le serait ?? Mais elle devait le faire. Elle ouvrit la montre et une lumière dorée en sortit. Quelques secondes plus-tard, Rose aurait pu se rendre n' importe où, n'importe quand dans tout l'univers. C'était une vraie explosion de connaissance. La jeune femme blonde commença à peser sur quelques boutons, incertaine, mais elle s'habitua rapidement. La jeune femme tournait autour de la console comme le faisait le Docteur, mais comparé à lui, elle n'en retirait aucune joie. Les filles rentrèrent donc chez elle. Il faudrait qu'elles reprennent une vie normale maintenant.
Chapitre 14
La mort peut jouer des tours
Trois décembre 3500, sur la planète prison 6, au matin, tout était calme comme d'habitude. Les prisonniers dormaient dans leurs cellules et les gardiens de nuit jouaient aux cartes.
- Je relance de 5, dit l'un d'entre eux.
- Arrête ça Jo, tu vas perdre tout ton fric, répliqua un autre.
- Je fais ce que je veux alors tu suis ??
- D'accord.
Ils jetèrent leurs cartes sur la table et Jo perdit. Les autres ricanèrent. Un coup de tonnerre fit taire le petit groupe.
- C'est impossible..., dit Jo.
Les gardiens se levèrent un peu paniqués. Il n'y avait pas eu d'orage depuis 5 ans et il n'était pas censé en avoir un autre avant 10 ans encore. Les gardiens se collèrent à la fenêtre. Des centaines d'éclairs bleu couraient dans le ciel, puis il eu une lumière aveuglante et lorsque tout eut disparut, un homme tomba du ciel et se fracassa sur le sol avec un craquement sourd.
- C'est leur nouvelle manière de nous envoyer des prisonniers, dit un gardien un peu en retrait.
- Peut importe. Jo et Dylan allez le chercher et vérifier son dossier. Je ne me rappelle pas avoir entendu parler d'un nouveau prisonnier.
Les deux hommes désignés sortirent dehors. Ils s'approchèrent prudemment de l'homme inconscient. Il portait un costume brun sombre et des converses blanches un peu sales. Le jeune homme était assez grand et ses cheveux bruns étaient tout ébouriffés. Toutefois, il n'avait pas du tout l'allure d'un prisonnier. Ils le fouillèrent, mais ne trouvèrent absolument rien. Aucun papier attestant qu'il était bel et bien un prisonnier. Les deux hommes haussèrent les épaules avant de l'empoigné par les bras et de le trainer dans la prison.
- Il n'a aucun papier de prisonnier chef, dit Jo.
- Et aucun prisonnier n'était attendu, rajouta le chef. Bon emmenez le à l'infirmerie et soignez le un peu. Comme ce n'est pas un prisonnier, il pourra repartir dès qu'il se réveillera.
Dylan et Jo hochèrent la tête et emmenèrent le jeune homme à l'infirmerie ou une infirmière le prit immédiatement en charge. Peut importe qui il était, cet homme n'était pas censé s'être retrouvé sur cette planète. Maintenant le chef devrait envoyer dans tout l'univers des signaux de recherche en espérant que quelqu'un qui le connaissait viendrait le chercher.
À Suivre...
Dans la prochaine fanfiction :
Deux mois, après la mort du Docteur, les filles n'arrivent toujours pas à reprendre leur vie d'avant. Quelque chose chicote Rose... Comme si elle avait manqué quelque chose. Un soir de pleine lune vers minuit, le Tardis émet d'étrange bruit, comme une mélodie. C'est alors qu'elle comprend...
Ma prochaine fanfiction s'intitulera Un trop long sommeil et conclura cette série de 4 fics.
